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25 août 2007 6 25 /08 /août /2007 10:30


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N'appartient à personne!

Par

Nouha





C’est en devenant le lieu d’une parole libre et organisée que l’internet dissident peut jouer son rôle en matière d’éducation civique, de réveil des consciences. Les technologies sont de plus en plus fiables et à la portée  des bourses de nos jours, que toute stratégie devient possible, y compris, comme pour le cas tunisien, de communiquer et  de briser la censure. Bien sûr aujourd’hui sur l’espace du web tunisien  les déchets du futile et la médiocrité   font de l’ombre au travail de fond, mais cela est normal, avec le temps, la qualité , parce qu’elle est volontaire et prospecte l’essentiel de la vie et du devenir tunisien, arrivera à ses fins, qui du reste ne sont  que l’ouverture, la démocratie et la liberté d’expression dans notre pays, droits qui sont à la base de tout dans une société moderne et progressiste, c’est-à-dire associer l’efficacité ,ce  qui n’est pas discuté n’est pas intériorisé, et l’absence de dogmatisme , ce qui est discuté ne prend pas valeur de dogme, mais de problème indéfiniment rectifié. Ce privilège accordé à la liberté d’expression n’est pas gratuit. Il n’y a pas de démocratie sans espace public de délibération. Avant de se ressembler sur un projet, de militer , de prétendre vraiment changer les habitudes, et puis par la suite naturellement changer les choses dans le pays, toutes les actions réfléchies doivent se projeter dans la durée, et s’inscrire sur une plate forme d’actions  communes à tous à mener à terme, car pour l’opposition tunisienne  c’est là que le bat blesse, le manque de continuité et de résistance qui use sa crédibilité et son crédit à l’intérieur comme à l’extérieur de la Tunisie, et quand cette dernière n’est pas fiable et prise au sérieux par les tunisiens, jamais elle ne pourrait avoir d’appuis sérieux à l’étranger, la dictature surfe depuis toujours  sur cette anomalie. Déjà pour l’opposition il faut établir une sorte de programme politique commun, discuté et affiché par tous les sites et blogs  signataires de ce programme, réfléchir dés maintenant à l’après dictature,  pour préparer les rapports entre les tunisiens pendant la période de transition vitale et  nécessaire, et la mise en place d’une administration moderne et d’institutions indépendantes garantie par une constitution républicaine, expliquer  le pouvoir et la chance de   voter, expliquer que  les citoyens, les Hommes dignes et libres sont des personnes qui s’inscrivent dans un débat, qui font valoir leurs arguments, et enseigner que dans une démocratie  il n’y’a pas de place pour les inégalités et l’arbitraire. Et l’apprentissage de la citoyenneté même sous la dictature actuellement et dans l’espace oppositionnel n’est jamais superflu, sans exclure d’autres voies, passe par celui du débat argumenté. Sur ce point, c’est encore IBN KHALDOUN qu’il faudrait citer, en particulier lorsqu’il souligne, la nécessité pour penser par soi-même, d’envisager ce qu’autrui pourrait penser de nos pensées. ”

Pour remplir pleinement sa mission, l’opposition démocratique doit échapper au formalisme vers lequel sa fragmentation idéologique la fait glisser. Sa cohérence est vitale, elle  se construit et se met en œuvre avec et entre des tensions telles que la reconnaissance de l’autre et la construction de l’autonomie du sujet, une certaine normalisation des esprits et des comportements et le développement de l’esprit critique et de la liberté, la reconnaissance de l’autre et la construction de compétences sociales, le respect de ce qui relève de l’espace particulier à chaque parti, celui de chacun, de sa pensée politique, et ce qui relève de l’espace commun au pacte passé entre toutes les tendances politiques tunisiennes qui ont fait le choix de la démocratisation de notre pays.

L’opposition démocratique et  républicaine, unie,  dans l’étape d’un combat décisif contre la dictature,  conforme à la philosophie du droit qui l’inspire et dont elle a la charge, ne doit et ne peut reconnaître que des tunisiens avec leurs singularités et leurs différences, une nation, un peuple. Nul rassemblement d’intérêts particuliers, nulle communauté idéologique, nulle confrérie sectaire et clanique, nulle collection de volontés particulières, ne saurait a priori valoir à ses yeux, sous peine d’anéantir la liberté de chacun de ses membres en destinant, un sauveur providentiel par exemple,  à quelques fin plus haute et plus sacrée que sa propre autonomie, et qui pourrait avoir sur elle prééminence. Exiger des hommes, surtout s’il s’agit d’opprimés « historique » comme le sont  les tunisiens, qu’ils accordent  leur consentement à un chef suprême, encore un autre, choisi par un groupe préétabli qui ne brille ni par sa collégialité, ni la diversité de ses membres,  c’est lui demander d’être dévot, fils et peut-être esclave,  en quoi pourraient-ils être souverains ? Au contraire, l’opposition qui résulte du consentement que chacun est en état de réfléchir et de peser à la mesure de l’exercice de sa raison n’est ni une destinée ni une fin en soi, produit fragile, création continuée de l’accord entre sujets libres, elle ne peut être placée sur aucun autel, mais affirmera sa crédibilité  quand  arrivera le jour où ceux qui la composent d’une façon libre, auront à défendre leurs singularités. ”
La Tunisie nouvelle , celle qui doit s’imposer démocratiquement après la dictature devra accorder à la production, à la diffusion et à la transmission des connaissances, de l’histoire, de la politique, de la culture,   une place organique. Elle doit  considérer que l’établissement, le maintien et l’exercice du droit républicain sont essentiellement liés à l’acquisition et au développement du savoir raisonné, sous toutes ses formes, en chacun des citoyens , car il ne faut pas être candide,  privé de lumières, un peuple législateur devient vite son propre tyran. Disait à peu prés cela  le grand penseur tunisien IBN KHALDOUN. Tout cela est de l’ordre  du civisme qui doit affirmer  l’état d’esprit de l’opposition démocratique, elle qui dés maintenant et dans sa difficulté d’être, doit être la négation absolue de la dictature. Le tunisien nouveau, ce n’est pas l’individu réel avec ses faiblesses, son égoïsme, son aveuglement et ses enthousiasmes. C’est l’homme éclairé par la raison, parlant selon les impératifs de cette raison commune à tous, et, par conséquent, débarrassé des préjugés de classe et des soucis inhérents à sa condition économique, capable d’opiner sur la chose publique sans être dominé par son intérêt personnel, aucun peuple n’a des dispositions à pratiquer  cette philosophie dans ses plus intimes prescriptions, c’est le travail de ses représentants d’être attentifs à cela, au jour d’aujourd’hui, ses représentants légitimes, face  à la totale illégitimité de la dictature, est l’opposition démocratique. L’opposition est légitime et la dictature est illégitime en Tunisie, tout simplement parce que la première est disposé au jugement démocratique des urnes et du peuple tunisien, et que la seconde combat toute forme de pensée et d’expression démocratique, la première se sacrifie pour le peuple, la seconde en fait son ennemi mortel, bref c’est une manière de se limiter à la visibilité et à la logique des vérités  de la question tunisienne.
La reconnaissance de l’égale dignité de tous les tunisiens dans la vie sociale ,  que traduit, dans la vie politique, le principe de citoyenneté , doit être le seul fondement légitime, à la fois moralement et politiquement, de la vie collective, même si les moyens de reconnaître cette dignité peuvent prendre des formes différentes dans les sociétés humaines, cela aussi  est un des fondements de l’opposition démocratique tunisienne, un fondement  qui la légitime face à l’anti constitutionnalité totale du régime de ben Ali, ce n’est pas le régime TUNISIEN, c’est celui de ben Ali, une forme diabolique de monarchie maffieuse.

   Le mouvement par lequel le peuple tunisien tout entier dira : “ Je ne me soumets plus ”, et jette à la face de cette dictature injuste et barbare  le risque de sa vie, ce mouvement paraît irréductible. Parce qu’aucun pouvoir n’est capable de le rendre absolument impossible. Et parce que l’homme qui se lève est finalement sans explication ; il faut un arrachement qui interrompt le fil de l’histoire, et ses longues chaînes de raisons, pour qu’un homme puisse, “ réellement ”, préférer le risque de la mort à la certitude d’avoir à obéir à son oppresseur.
Toutes les formes de liberté réclamées par les tunisiens, tous les droits qu’on fait valoir, même à propos des choses apparemment les moins importantes, ont sans doute là un point dernier d’ancrage, plus solide et plus proche que la démagogie idéologique des uns et des autres qui tirent des plans sur la comète Si les sociétés tiennent et vivent, c’est-à-dire si les pouvoirs y sont  absolument absolus , comme en Tunisie, c’est que, derrière toutes les acceptations et les coercitions, au-delà des menaces, des violences et des persuasions, il y a la possibilité de ce moment où la vie ne s’échange plus, où les pouvoirs ne peuvent plus rien et où, devant les gibets et les mitrailleuses, les hommes se soulèvent, tout cela doit être assimilé et digéré par les démocrates et le prévenir afin d’éviter une nouvelle catastrophe à notre patrie. Préparer les tunisien à la responsabilité  en limitant le pouvoir politique post dictature à la gestion de leurs choix. Car  le pouvoir, par ses mécanismes est infini. Pour le limiter, les règles ne sont jamais assez rigoureuses ; pour le dessaisir de toutes les occasions dont il s’empare, jamais les principes universels ne sont assez stricts. Au pouvoir il faut toujours opposer des lois infranchissables et des droits sans restrictions. C’est à l’opposition démocratique tunisienne d’être clair face à l’opacité de la dictature, par exemple, en affirmant aux tunisiens, que contrairement à ben Ali et tous les partis alimentaires et collabos tunisiens, que pour elle, la citoyenneté, au sens strict du terme, renvoie à l’idée de participation politique. Elle constitue l’attribut juridique de l’individu qui jouit de droits civiques. Ces prérogatives, droit de vote, droit de se porter candidat aux fonctions électives, droit de servir dans l’appareil administratif ect…ont ceci en commun que leur mise en œuvre constitue un élément indissociable du fonctionnement du système démocratique tout entier. L’indifférence absolue des tunisiens, leur attentisme généralisé, leurs mutisme, leur peur, leur renoncement détruiraient ipso facto l’avenir de leurs enfants, le leur et leur pays. Les tunisiens, et c’est le travail de l’opposition, doivent être dés maintenant conscient du fait que,
  la démocratie ne consiste pas à mettre épisodiquement son bulletin dans l’urne, à déléguer les pouvoirs à un ou plusieurs élus, puis à se désintéresser, s’abstenir, se taire, pendant cinq ou sept ans. Elle est action continuelle du citoyen, non seulement sur les affaires de l’Etat, mais sur celle de la région, de la commune, de la coopérative, de l’association, de la profession… La démocratie n’est efficace que si elle existe partout en tout temps. Le citoyen est un homme qui ne laisse pas à d’autres le soin de décider de son sort commun. Il n’y a pas de démocratie si le peuple n’est pas composé de véritables citoyens, agissant constamment en tant que tels, comme le disait à peu prés dans ces termes PLATON.

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24 août 2007 5 24 /08 /août /2007 21:30




VIEILLES CANAILLES.

Par

Biju.

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Il arrive que le temps vécu par les tunisiens du début de l'indépendance jusqu'à ce jour, soit ressenti par les jeunes générations comme  du temps perdu, du moins en ce qui concerne en ce qui concerne les valeurs humaines. je viens de lire sur le net,  les jérémiades habituels d'un professeur en mal d'assistance,  nous parler de code de la nationalité, de droit, de constitution, des élections  de 2009, comme si  tous ces absolus républicains, avaient/ou eu une quelconque réalité en Tunisie, un intellectualisme de bon aloi qui passe au-dessus des têtes courbés de la majorité des tunisiens,  bref alimenter le marasme  étale par l'éternelle démagogie qui se regarde le nombril, un verbiage  qui est devenue un prisme  culturellement tunisien. Je crois personnellement que l'opposition tunisienne doit se refaire un profond lifting, se mettre aux fondamentaux et aux B.A. BA du militantisme et de l'engagement civique, briser le cercle infernale où deux entités se sont engagé dans un futile combat du pot de terre contre le pot de fer, l'opposition n'a jamais marqué le moindre point contre la dictature, car elle lui laisse le choix des armes et pis encore, le choix du terrain et de ses propres joueurs et acteurs, dire cela n’est pas du défaitisme, c’est de la lucidité et du pragmatisme. Car ce ne sont vraiment pas les quelques caciques des partis traditionnels qui vont changer quoique ce soit à la question tunisienne, mais ceux qui des tunisiens, les gueules cassées, les sans culottes d’une existence de désespoir, ceux qui  seront convaincus par le changement et la réforme au risque d'en payer le prix, n'importe quel prix, y compris celui de leur vie. L’opposition tunisienne doit être  tourné vers l’avenir, la durée et une sorte d’intemporalité en mouvement, marre des remakes et des rendez vous funéraires, elle doit absolument être une force de proposition permanente et d'action aussi, l'opposition au jour d'aujourd’hui est tourné vers le passé et en somme vers elle-même. Elle doit être  la mémoire affective des tunisiens, mais plus encore la source de tout renouveau, nous devons en finir politiquement avec  cette reviviscence d’un passé de résistance et de lutte anticoloniale appelé par une sensation présente et les associations contre nature  qu’elle entraîne, pour exemple, le chahid  HACHED n’a rien à voir avec le collabo Hermel ou le bourricot LALLA ; c’est salir sa mémoire que de croire que le syndicalisme tunisien ou la gauche tunisienne de cet acabit, des danseuses thuriféraires ont quelques choses à voir avec les droits de l’homme et la défense des travailleurs tunisiens. C’est de l’aveuglement et de la stupidité politique que de croire, et criminel de faire croire que des maîtres à penser de l’éradication de ben Ali comme CHARFI, CHAMMERI, les poufs de l’association des femmes démocrates tunisiennes, soient des défenseurs de la veuve et de l’orphelins et qui soient pour la démocratisation totale de la Tunisie, une démocratie sans aucune limite, avec une constitution et des institutions libres, où chaque tunisien compte pour une voix, ces imposteurs là sont de la graine des généraux turcs d’il y’a vingt ans et sont plus prés des généraux algériens que de MONCEF MARZOUKI ou de AÏT AHMED.

Le plus souvent, le passé ainsi évoqué par l'opposition  dans la politique tunisienne, en tant que jeune tunisien, son seule opinion m'importe et mes critiques à son endroit tiennent souvent plus du dépit amoureux que du mépris ou de l'impudeur des clercs-bouffons, pour cela pendant mon voyage sur les archives du net tunisien, j'en ai lu de belles et des pas mûres , ce passé rappelé, très souvent et bizarrement par des bouffons qui ne l’ont pas vécu, fut un passé heureux, mais l'opposition à mon grand regret omet de rappeler aussi, qu'elle n'a rien fait ou pas grand-chose,  pour pérenniser cet esprit de résistance et continuer l'œuvre de ces résistants morts pour la libération et la défaite  du colonialisme . La France partie de la Tunisie, le vrai combat, celui sur nous-mêmes et nos tares commençait, malheureusement l'ignorance, l'opportunisme et le choc des égos avaient laissé s'installer,  sans aucun effort,  un système de pouvoir colonialiste et dictatorial tuniso-tunisien, qui n'avait rien à envier à celui des colons occidentaux, les noms seuls changeaient mais les méthodes étaient les mêmes, souvent même pires, demandez à tous les prisonniers politiques pour voir, demandez à ABBOU.  Ainsi les générations post indépendances, toutes furent sacrifiées avec armes et bagages. Et moi parmi d'autres, je n'ai aucun vrai bonheur à le faire revivre ce calamiteux passé, que ce   soit dans ma mémoire affective, ou dans une démarche militante et active, entre la nouvelle Tunisie qui sera démocratique ou ne sera pas et l'ordre colonial, pour moi il y'a un grand et désastreux néant, la honte, la déchéance et le mépris.  Ce rappel d’un passé colonial, où être tunisien voulait dire quelques choses, parce que nous étions un peuple, un peuple en lutte,  dans notre grande majorité de tunisiens nous étions  UN face à l'ogre colonial,  pourra être dans un travail politico-culturel authentique, une reconstruction de l'être tunisien, sans dorures ni phantasmes, tout juste cette vérité épique que vomissent nos petites misères de glandus. En évitant bien sûr et à l'évidence le phénomène de fausse reconnaissance, en clair, BOURGUIBA, le néo destour, ben ALI et sa dictature font partie intégrale et intégrante de ce passé colonial, le passé résistant de ma TUNISIE tient à quelques individus qui furent broyés par la matrice néocoloniale et ses affidés tunisiens.
La   nostalgie de la tunisie de progrès et de libertés n'est qu'une reviviscence imaginaire et gratifiante d’un passé purement fictif.
Je pense que pour les consciences tunisiennes libres, et pensant leurs pays purifié totalement de ses scories, tout conditionnement par la dictature par la nostalgie d'un passé historique de grandes réalisations contre le colonialisme doit être dénoncé et combattu,  et ne doit pas être  vécue et interprétée comme la condamnation de tout espoir de récupération de nos droits légitimes, les cerbères aux portes de notre enfer n’ont rien fait pour chasser la France de chez nous, bien au contraire, ils auraient pu exister en 1950/56,  ils auraient été de parfait Harkis, il faut quand même reconnaître, malgré tout, que ben Ali  est un âne comparé à BOUGUIBA, mais pour moi un dictateur  intelligent ou un âne dictateur, le problème est le même, il faut tirer la chasse, dans les égouts tous les rats se ressemblent. C’est ainsi que, reconnaissant avoir besoin d’un mythe, le système bénaliste invente, instrumentalise et récupère surtout l'aura de ceux qui sont morts pour la patrie, avec toutes les souffrances infligées aux nouvelles générations que suppose et prétend sa "légitimité", comme si ben ALI était l’héritier naturel de  HACHED et tous les autres, par l’opération du saint esprit ? Comme dirait la momie GANNOUCHI.

Nos esprits rigoureux, libres, nourris  par l'universalité se refusent à utiliser les mythes pour nourrir leur désir, ils se doivent d’être  pour tenir en respect,  et ne pas se compromettre avec la bête immonde qui agonise notre pays. C’est dans la vérité et non dans l’illusion que doit se poursuivre indéfiniment la quête de notre démocratie, et sans un minimum de cohérence dans l'acte et le discours de tout un chacun d'entre nous, cela ne pourra jamais se faire. Notre conscience ne peut concerner que  l’origine de notre vie et du sens de cette vie sans la dictature, c'est seulement  cela l’image originelle de la plénitude heureuse, que ben ALI et bien avant lui tous les autres à la ramasse du colonialisme,  nous ont confisqué et spolié, c'est seulement comme cela que nous imposerons notre différence à la propagande de ben ALI et aux marionnettistes qui usent ses ficelles.
Derrière  l'imaginaire plus que prolifique de notre peuple, se situe notre vérité,  cette vérité première est que nous pouvons devenir nous-mêmes notre propre origine, notre propre commencement, tellement nous sommes démunis et orphelins de nous mêmes.
Etre notre propre commencement, aujourd’hui plus que jamais, pour se défaire de nos chaines et nos suffisances, pour poser problème à TOUS les archaïsmes, ni ben Ali, ni MARX, ni GANNOUCHI, ni TROTSKI, ni ni..  Juste Nous mêmes!!Et il en sortira ce qu'il en sortira, au moins là,  nous assumerons et nous ne vivrons pas à crédit nos vies soldées. Nous établir et nous déployer selon notre propre volonté choisie, notre vision citoyenne affirmée par une réflexion libératrice de nos conditionnements et nos peurs. Et même sous ce désordre chaotique, nous déciderons alors de notre vie et ses projections, et de ce que seront les tenants et les aboutissants de notre vie, et de ce que seront les modalités de ces finalités et leurs conséquences, cette reviviscence là, je prie son avènement, elle nous conduira à notre propre présent, à notre propre avenir, qu’elle seule a  la possibilité d’inventer et de déployer pleinement, et merde au combattant suprême, à tous les combattants suprêmes qui pétent dans la soie, à mort! Par notre indifférence, ce mépris irrespectueux destructeur des mythes et du mensonge, de tout ordre ancien, celui de la dictature comme celui de l'opposition. Je sais que dans le passé  certains avaient essayé de créer  une dynamique, dites de la troisième opposition, mais ces certains étaient trop bornés à leur sectarisme idéologique, leur intolérance et à l'étroitesse d'esprit devant les vérités multiples et subjectives des tunisiens.
Pour être pleinement efficace, cette exigence de nous-mêmes en notre propre destin suppose sans doute une sorte de révolution dans les mœurs politiques, toutes différences confondues qui ont monopolisé en pure perte l'espace politique tunisien depuis plus de cinquante ans. On doit pouvoir être en mesure de proposer  la conversion de l’outil militant comme préalable à toute recherche du débat démocratique au sein de l'opposition et de la liberté de tout tunisien, même à l'intérieur d'une structure politique traditionnelle,  de prétendre à la subjectivité,  de critiquer et de concurrencer les caciques et les réputations établies. À ces derniers, les jeunes turcs doivent les aider à   comprendre ce que chacun de nous veut dire lorsqu’il offre de vivre autrement.  Construire dans un avenir réel et humain.
L’engagement politique est un devoir de chaque tunisien qui se respecte. Notre pays ne mérite pas le sort qui lui est réservé par toute cette barbarie qui le ruine de l'intérieur et de l'extérieur. Je ne me résous pas à voir que trop de tunisiens sont amenés à baisser les bras, tourner le dos à la dignité et se recroqueviller dans l’attentisme et la morosité.
Le véritable courage c’est de retrousser ses manches et s’investir dans le renouveau de la tunisie sans s’abandonner aux idéologies qui enfoncent notre pays dans le déclin. C’est aussi d’ouvrir le dialogue, d’écouter les tunisiens et de décider en obtenant l’engagement du plus grand nombre.
Toute politique doit être au service du développement économique et donc de l’emploi, du logement pour chacun, de l’intégration de celles et ceux qui partagent les  valeurs démocratiques, de la préservation de notre environnement et des ressources naturelles, du rayonnement culturel, du travail et de l’effort, de la justice, du droit et de l’égalité des chances. Dans notre pays, ces engagements peuvent devenir une réalité, en un rien de temps, et l’opposition si elle n’est pas prête commettra, ce jour béni,  un crime aussi odieux que celui de la dictature, la suffisance et la médiocrité d’où qu’elles viennent  tuent  le bonheur. Ce qui me préoccupe le plus c’est la montée en puissance des intérêts particuliers, matériels, culturel, politique dans toutes les tendances tunisiennes, du clientélisme politique et de la désespérance des plus jeunes et de ceux, la très grande majorité des tunisiens,  que le système laisse sur le bord de la route.
Ce n’est pas par la sur médiatisation de certaines tronches, les petites phrases, les petits projets  stériles, le clientélisme et finalement l’inaction que nous retrouveront la voie de la liberté, du bon sens, de la lumière, de la solidarité et de la fraternité. C’est s’engager sur des actions, les mettre en place, les accomplir  et en rendre compte en associant les tunisiens aux décisions. Je crois profondément aux atouts de l'opposition démocratique et des tunisiens. Mais il faut changer notre stratégie de lutte et notre approche, nos façons de faire, se défaire de  nos conservatismes. L’opposition  devra se réformer sa vision du pays, et du peuple en profondeur, sinon toutes les promesses de mobilisation et d'action repartiront dans le sac de l’oubli et nos opposants dans le délice et le confort de l’inaction.

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24 août 2007 5 24 /08 /août /2007 20:04



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La déroute de l'intellect*
Par
Sindbad


La crise dans laquelle se débat l'humanité depuis très longtemps déjà se dirige à présent à une allure inquiétante vers son paroxysme. Depuis belle lurette, le nombre de problèmes alarmants n'a cessé de croître et les intensités des crises de s'amplifier. Malgré le règne de la science et des progrés techniques, technologiques et intellectuels en avancée constante, aucune véritable solution ne leur a été trouvée. Toutes celles qui ont été proposées se sont révélées, au bout de quelque temps, erronnées.

Se fiant aveuglément à l'intellect, les hommes crurent qu'ils pourraient, grace à lui, résoudre tous les problèmes et élucider toutes les énigmes. Aprés de longues époques de règne de l'intellect, à peu près sans partage, force est de constater que rien d'important n'a été résolu. Le paradis terrestre fallacieusement promis par l'intellect, à coup de slogans autosuffisants, ne s'est jamais instauré. Au contraire, la situation n'a cessé de se détériorer au point où même la vie sur cette planète est menacée. On se voit, à présent, obligé de constater, qu'en se basant uniquement sur l'intellect, l'humanité s'est égarée.

La réalité de la vie est venue infirmer toutes les hableuries pleines de suffisance de l'intellect : les souffrances, les maladies, les guerres, les tortures, les crimes, le chomage, la misère, l'exploitation, etc... n'ont fait que proliférer sous son règne. Malgré la faillite évidente des approches suggérées par l'intellect en ce qui concerne la vie des êtres humains, nombreux sont ceux qui continuent encore obstinément à croire que la vision étriquée de la bête peut encore les sortir de la crise dans laquelle se débat actuellement l'humanité.

Partout, la confusion et la violence ne cesse de croîtrent. Dans des écoles spécialisées des êtres humains apprennent la manière de torturer d'autres êtres humains. Dans l'orientation voulue de l'intellect, tous les remparts protecteurs sont à présent abattus et une sourde inquiétude envahit les coeurs et paralyse les volontés.

Habitué à classifier, disséquer, anlyser et étiqueter, l'intellect se trouve entraîné, de manière inattendue pour lui, dans une accélération que sa ruse, son calcul et ses capacités matérielles ne peuvent maîtriser et encore moins comprendre. Issu de la matière dense, il demeure soumis aux limites de celle-ci. Durant des millénaires, l'intellect a exercé une domination à peu prés sans partage. Piétinant la dignité humaine lorsque son autorité était contestée et ses vues bornées mises en doute. Il a réussi pendant des millénaires à imposer ses thèses étriquées d'une vision rigide rapetissante de la condition humaine, vision qui se voulait, et qui se veut encore, sage et éclairée, mais dont les conséquences insensées favorisent l'avilissement et amènent la décadence.

Les évènements actuels révèlent au grand jour la nature pernicieuse de la domination de l'intellect qui n'a rien d'autre à proposer que des buts platement matérialistes de satisfaction terreste dénués de toute grandeur d'âme. Ces buts, qui ne peuvent suffire à la nature humaine qui réclame davantage de part son origine supérieure à la matière, démontrent le niveau inférieure de la nature de l'intellect.

Tous ceux qui se sont exclusivement fiés à lui sont à présent désemparés, leur idole est incapable de faire face aux évènements : le valet, qui se faisait passer pour le roi, est nu. Dans son impuissance et conformément à sa nature, il use de violence pour se maintenir au pouvoir. Incapable de comprendre le sens profond des choses, dans sa limitation, il entraine tout vers le chaos.

Dans son oeuvre "Dans la Lumière de la Vérité", Abd-Ru-Shin, l'auteur du Message du Graal, traite longuement de l'intellect, de son origine et de son rôle précis ainsi que des conséquences que l'humanité a provoqué en se soumettant à l'intellect. Il écrit : << L'être humain s'est lui-même chargé de bien des entraves qui empêchent l'épanouisement se son esprit. Or, l'esprit aspire de lui-même à s'engager sur la voie ascendante tant qu'il n'est pas asservi et n'est enchaîné à la Terre par quoi que ce soit.

Le mal principal reste cependant toujours l'intellect qui fut soumis à un développement exagéré et unilatéral et qui, gonflé d'importance, se prélasse sur un trône de souverain qui ne lui revient pas.

Il est semblable à un animal qui ne rend d'excellents services que s'il est maîtrisé mais devient nuisible dans tous les cas dés qu'on lui laisse une certaine indépendance.

Il ressemble à un fauve qui se montre attachant et réjouit celui qui le soigne et le nourrit, mais qui, lorsqu'il atteint une certaint taille, devient dangereux, même pour celui qui l'a élevé.

Il se transforme alors en tyran pour celui qui s'en occupe et qui doit le craindre, car ce dernier perd complètemet la liberté de mouvement dont il jouissait jusqu'alors dans la cage qui est la demeure de l'animal. Il se trouve soudain dominé par l'animal dans les limites des possibilités de mouvement de celui-ci.

Il en va ainsi de tout être humain avec son intellect. Et comme ce dernier ne se contenta pas de la demeure qui lui était assigné - en l'occurrence le corps physique - mais qu'il conquit une totale liberté de mouvement, illimitée sur la Terre, l'humanité entière dut se plier à son vouloir.

Nulle part, elle n'est à l'abri de l'intellect; il représente un danger qui la guette partout, toujours prêt à planter ses griffes acérées ou à mordre cruellement là où un être humain n'est pas disposé à se soumettre à sa domination!

Voilà ce qui se passe aujourd'hui sur Terre : la bête, qui fut d'abord entourée de soins affectueux, a acquis une force immense, et aucun être humain ne saurait la contraindre à servir à nouveau utilement. C'est ainsi qu'elle est à présent à l'origine d'affligeantes dévastations qui vous ont déjà atteints en partie et qui ne cesseront de s'amplifier et de s'agraver parce que vous êtes incapables de mettre un terme à son comportement.

Beaucoup d'êtres humains en seront les victimes, en dépit du fait qu'ils auraient facilement pu se rendre maîtres de la bête s'ils avaient su l'éduquer convenablement et en temps utile.

La force que la bête gaspille actuellement pour effectuer des  ravages aurait pu, sous la conduite judicieuse de votre esprit, être utilisée de façon bénéfique afin de vous embellir et vous ennoblir, vous et votre entourage, pour la paix et la joie de tous.

Au lieu de ces dévastations s'étendraient devant vous de beaux jardins fleuris, invitant les paisibles habitants de la Terre à exercer une activité bienfaisante et un labeur empli de gratitude.

Vous devriez tous devenir la proie de ce monstre que vous avez vous-même élevé si Dieu Lui-même ne lui imposait à présent des limites, le dépuillant de sa puissance et lui faisant retrouver les voies où il ne peut exercer qu'une activité utile !

Mais auparavant, il vous faut encore faire l'expérience vécue du mal que vous avez ainsi engendré. Il vous faut voir les terribles conséquences qu'il provoque et entraîne à sa suite. Il vous faut en souffrir afin d'être complètement guéris d'actes erronnés et de fausses aspirations de ce genre pour qu'aucun désir allant dans ce sens ne puisse resurgir en vous à l'avenir.
>>

Grace au Message du Graal nous avons enfin l'occasion de vraiment comprendre les causes réelles des souffrances passées et actuelles. Nous saisissons le pourquoi de ce qui se passe actuellemet sur Terre et nous pouvons logiquement déduire les conséquences futures.

*Texte pris sur le forum d'Elkhadra
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24 août 2007 5 24 /08 /août /2007 19:58

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COEUR DE L'ÂME.
Par
Bilel

Toute civilisation de progrès ne peut être bâtie et se pérenniser, sans se baser en premier lieu, sur l'humain. Ce qui revient à constater que la grande  stérilité de l’intellectualisme ambiant, en Tunisie,  rend aujourd’hui de plus en nécessaire, et plus que jamais, l’autodidaxie ;  le peuple, la base doit se prendre totalement en charge, éclater les structures et les dogmes, en finir avec les pesanteurs des orthodoxies idéologiques qui veulent donner l’apparence de la discipline et de l’organisation,  et qui ne sont en fait,  depuis des dizaines d’années,  que l’expression  de la faillite, de la décomposition et de la misère de ces petits  clans  qui se prétendent être des partis politiques modernistes et capable de relever le défi de la démocratisation de la Tunisie, mais en vérité, ces partis , à une ou deux exceptions prés,  ne sont que des entités limités par le scalpel de la dictature, et surtout par le manque de crédibilité de leur mode d’existence et de fonctionnement face aux attentes des tunisiens. La politique  doit reconquérir la rue tunisienne, retravailler l’ensemble  à partir des fondamentaux, sans pour cela aseptiser et couper les racines de ce qui fait et ce qui reste de la Tunisie historique. Vulgariser plus que jamais et à outrance,  un savoir jusque là réservé à l’élite, créer une contre-éducation des faubourgs pour que les tunisiens se réapproprient le savoir, le savoir dans son sens noble, par celui scolaire, conditionné par un pouvoir politique qui l'appauvrit et par voie de conséquence appauvrit les tunisiens, les maintient sous son joug. Réduire la connaissance, le savoir, la curiosité en Tunisie est pour la dictature une stratégie de domination, un peuple ignorant sera toujours un peuple soumis et réduit à l'état de tubes digestifs .Oui comme les révolutionnaires de la modernité,  il faut partir du primat de l’émotion sur l’intellect, et déranger les mauvaises habitudes des tunisiens, coulés dans le désespoir, l’amorphe et la morosité. L’enseignement décidé et autorisé par la dictature tunisienne par exemple, comme dans toute dictature qui se respecte, est un pur déni de justice et de droit, cet enseignement "officiel", vidé de toute sa sève et son sens, fait dans l’embrigadement du peuple tunisien, l’opposition a les potentialités humaines et les outils technologiques  pour ce faire ; oui il y’a le net, la vidéo, l’art, les rencontres et l’écrit.

Le savoir dans tous les domaines pousse au progrès et à l'ouverture,  c’est le lieu où s’exprime la pensée individuelle, le don de soi et la libre critique, c'est le lieu où on  développe notre savoir-convaincre, par l'argumentaire et l'analyse, l'ordonnance de la raison,  sans se soucier des grandes entreprises de propagande standard qui au jour d'aujourd'hui dans le système mortifère de la dictature de ben ALI  creuse la tombe des générations tunisiennes futures.


En marge de l’autodidaxie naît l’utopie et l'audace des grands projets, ainsi que de la grandeur humaine, les "intellectuels" de la pratique et du quotidien de TAHTESSOUR , par exemple, ont été un des éléments les plus important  de l’authentique conscience tunisienne, face à l'horreur du colonialisme, ce n'était ni virtuel , ni visible dans les codes et l'idéologie, c'était plus profond et plus fort que tout cela, c'était du domaine du vécu, de l'acte, de la référence, de l'envie et du désir ....de chaque tunisien, c'est l'émulation des sens et l'expression d'un souffle et d'une âme collective.

Le désir d’être dominé est un conditionnement scientifique créé par le besoin, la dictature crée le besoin artificiel et matériel, occupe les consciences par la violence du chantage. C’est le peuple qui s’asservit, se coupe la gorge, qui, ayant le choix ou d’être serf ou d’être libre, quitte la franchise, par facilité et ignorance,  et prend le joug, qui consent à son mal, ou plutôt le pourchasse dans son mépris pour sa condition. Ce sadomasochisme aberrant est comme un consensus entre le serf et le despote où le peuple tunisien  n’est plus la victime passive du despote ben Ali mais,  selon le schéma Deleuzien, son paradoxal professeur de violence, et pour sortir de ce jeu social sadomasochiste, le tunisien conscient et qui se veut désormais libre, ne peut se définir par rapport à l’ordre établi , doit revenir à  un état antérieur des mœurs, n’ayant jamais connu de limitations morales ( morale veut dire ici respect des normes sociales, et refus  de l’injustice).

 Le Bon tunisien désormais pour l’intellectualisme pervers dans ses projections, pas  dans ses fondements originels et judéo-chrétien,  est  l’inspirateur de ben Ali et de son système, son parti unique de fanatiques et de vénaux, fascinés par un meneur machiavélique sans foi ni loi et  par des hommes qui proposent à leur soif d’autorité un dérivatif orgiaque. La Tunisie est un immense lupanar à leur dispositions, les tunisiens de la chaire à jouir dans tous les sens du mot







La maladie du tunisien de nos jours, de nous tous en général,  n'est pas dans notre corps. Le corps est malade parce que notre âme est malade. C'est elle qu'il faudra coûte que coûte guérir et revivifier. La vraie, la grande révolution à faire est là, avant toute chose. Révolution spirituelle, révolution culturelle, révolution politique, dialectique, stratégique... Ou faillite de notre opposition à une dictature qui assume complètement ses dérives, facile pour elle, elle ne fonctionne que de dérives et de tares, ce qui l'importe, ce ne sont pas les tunisiens et la Tunisie, mais les intérêts privés de ses quelques clans de gangsters et de tueurs. Nous voilà devant notre unique vérité, le salut de la Tunisie est dans la volonté des âmes qui croient en elle.

Aussi.


Le mal est dans l'oubli de la mémoire, du cordon culturel. Oui, en Tunisie, le tunisien  a lentement oublié son âme pour ne pas dire qu'il l'a vendu, ou mise au clou et en jachère. La civilisation tunisienne depuis l'indépendance a cessé d'être fondée sur le sens du réalisme, et de l'esprit pratique au service de la collectivité nationale, entre les plis de notre nation qui n'a jamais été souveraine, elle est devenue futile et éphémère, suiveuse et attentiste, une civilisation d'artifice et de contrefaçons,  elle consomme plus qu'elle ne pense, elle est dans la frénésie des canonnières plus que dans l'affirmation  de ses propres ovulations et sursauts. Que peut devenir l'esprit, privé de son âme ? Que deviennent les vertus de l'esprit quand se tarissent les vertus de l'âme ? La réponse est d'un simplisme honteux, il nous suffit de faire le constat de notre état et celui de notre pays, il n'y'a pas de quoi être fier de nous, nous, battus à plate couture, par des indigents de toute lumière et des ignares, par des voyous et des criminels. Pierrot le fou, un maquereau de petite envergure terrassant JEAN MOULIN.
cette longue désaffection, qui dure depuis plus de cinquante ans  ; il faudrait la rattacher à la pesanteur fatale de toute civilisation qui à un moment ou un autre de son histoire, s'est endormie sur ses lauriers, a démissionné et à s'absoudre du pire et du meilleur en laissant avec fatalisme la providence,  qui a bon dos, accoucher d'un prétendu homme providentiel à qui on signe un chèque en blanc, mettre tout cela de côté et tailler la route vers le seul but à atteindre, celui de nous libérer de nos oppresseurs et aussi de nous-mêmes déformés par les conjonctures et les errements . La véritable  civilisation de progrès fixe l'homme dans la pratique du droit, le maintient loin de la tentation de l'arbitraire, de la corruption du pouvoir, l'englue dans les facilités de la paix ; elle assoit son ambition, le réduisant à être un citoyen à part entière, or rien de tout cela n'existe et ne pourra exister dans la dictature de ben Ali, qui dans sa fuite en avant, est parfaitement consciente des impératifs de sa mise à mort et d'ailleurs, il faut le reconnaître,  il y a en la TUNISIE défigurée par ben Ali quelque chose de particulier dans cette désaffection, un excès et un raffinement extraordinaires qui demandent une dénonciation urgente, un combat permanent et surtout aucun compromis avec ses machinations, quel notre bilan ? Que sommes nous devenus ? Qui sommes nous ? Car cette TUNISIE dévoyée s'attarde dans cette désaffection alors que les autres peuples ,beaucoup  moins lotis que nous,  s'en arrachent par la démocratie méditée, établie comme institution fondamentale dans leur vie sociale et politique, comme inspiration dans leur philosophie collective.  C'est un sujet d'étonnement et de scandale que de voir, à partir de la fin de la colonisation, le tunisien négliger d'autant plus sa vie et son pays, qu'il ne parle plus de la raison et de la nature qui font les peuples debout et dignes.

Un IBN KHALDOUN au fait de son apogée, plein de lucidité, aurait horreur des générations de la plus part des intellectuels tunisiens d'aujourd'hui, négligés et suffisant,  qui descendront de sa lettre et non de son esprit. Que de sources ces derniers laissent  tarir, de sources autrefois, pas si loin que ça, juste du temps du colonialisme français,  si bien jaillissantes dans notre terroir.

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23 août 2007 4 23 /08 /août /2007 17:50



La menace nucléaire israélienne

Bernard Ravenel
 
 
 
Alors que se sont multipliés les appels alarmistes pour agir contre la menace nucléaire, encore virtuelle, de l’Iran sur Israël, aidés en cela par les déclarations provocatrices du président Ahmadinejad, personne en France ne rappelle qu’Israël - qui possède la bombe depuis 40 ans - prépare méthodiquement contre l’Iran une attaque nucléaire dans l’attente d’une possible décision politique en ce sens. Une « attaque défensive » bien sûr. Et quand un journaliste indépendant anglosaxon ose le démontrer, il est immédiatement démenti.
Le 7 janvier 2007, les autorités israéliennes ont démenti les informations de l’hebdomadaire britannique The Sunday Times - toujours bien informé sur le nucléaire israélien [1].- selon lesquelles l’armée israélienne aurait mis au point un plan d’attaque et de destruction des installations nucléaires iraniennes : « Cette histoire est inexacte, Israël appuie à 100% les efforts de la communauté internationale pour stopper le programme nucléaire iranien », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères [2]. Ce « démenti » n’est en rien une infirmation de la thèse du Sunday Times. Comme d’habitude, il minimise l’information. L’histoire est « inexacte » mais ne peut nier l’existence du plan. Et, tout en affirmant soutenir les efforts de la communauté internationale, il se prépare à dire qu’il faut « tirer les conséquences du marché de dupes de négociations reconduites indéfiniment, sans résultat » [3]. Il faut « des réactions occidentales renforcées » [4] (car les dirigeants israéliens craignent le veto russe ou chinois au Conseil de sécurité). En clair, il faut la guerre ... « afin d’éviter le pire ».
L’armée d’Israël s’est soigneusement préparée pour cette guerre qui prévoit, toujours selon The Sunday Times, l’emploi de mini-bombes nucléaires pour percer les bunkers. Tout le problème est d’obtenir la couverture stratégique des Etats-Unis. Israël se trouve ainsi à l’heure de choix décisifs pour son avenir même.
 
Un Etat nucléaire
L’histoire de la construction par Israël d’un arsenal nucléaire puissant et sophistiqué, sans jamais en admettre l’existence, commence l’année même de sa naissance. En 1948, une unité scientifique de l’armée commence les prospections qui mènent à la découverte d’uranium dans le désert du Néguev. En même temps, l’institut Weizmann se concentre sur la recherche nucléaire en collaboration étroite avec les Etats-Unis qui lui fournissent les équipements et les technologies. Pour produire le plutonium nécessaire à la fabrication de la bombe, Israël a besoin d’un réacteur qu’il obtient de la France. Il sera construit à Dimona dans le Néguev. En 1966, l’installation de Dimona commence à produire des armes nucléaires [5].
Au bout du compte on peut dire qu’aujourd’hui Israël a ainsi construit environ 400 armes nucléaires d’une puissance cumulée de 50 mégatonnes équivalent à 3850 bombes d’Hiroshima. Comme vecteurs nucléaires, les forces armées israéliennes sont dotées de 300 chasseurs-bombardiers (F16 et F15) armés de missiles israélo-américains. Trois sous-marins fournis par l’Allemagne sont aussi dotés de missiles de croisière nucléaires. Enfin, il faut ajouter 50 missiles balistiques Jéricho II sur rampes mobiles de lancement de longue portée (1500 à 3000 km). Malgré les résolutions répétées par lesquelles l’Assemblée générale des Nations unies a confirmé « sa condamnation du refus d’Israël de renoncer à la possession des armes nucléaires » et a demandé au Conseil de sécurité de prendre des « mesures urgentes pour qu’Israël applique la résolution 487 du Conseil lui-même dans laquelle il demande que celui-ci mette ses installations nucléaires sous la juridiction de l’AIEA » (Résolution 44/121 du 15 décembre 1988), l’arsenal nucléaire israélien, toujours plus déstabilisant et dangereux, continue à être « ignoré » par les gouvernements des « grandes démocraties occidentales ».
Ainsi, en refusant d’emblée, dès 1968, de signer l’accord du Traité de non-prolifération (TNP) au motif qu’on ne peut se fier au système de contrôle international mis en place par l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique), Israël manifeste son refus de se voir contrôler par celle-ci. Ipso facto, il démontrait son intention de mener à bien, sans entrave, un projet nucléaire militaire qui ouvrait la porte à la fois à la prolifération nucléaire régionale et à l’emploi d’armes nucléaires. La production par Israël de missiles de longue portée devant d’évidence porter des têtes nucléaires démontre bien sa volonté de se préparer à l’hypothèse de la guerre nucléaire.
 
L’option nucléaire
En fait l’option nucléaire a été au centre de la stratégie de sécurité d’Israël depuis plus de cinquante ans. Depuis presque autant de temps, les pays arabes, en commençant par l’Egypte dans les années soixante, ont tenté de réaliser une sorte d’équilibre de la terreur nucléaire avec Israël. N’ayant pu y parvenir, certains pays ont développé une capacité de dissuasion face à l’arsenal nucléaire israélien, avec des armes chimiques. Les enjeux nucléaires dans le contexte du conflit israélo-arabe ont été particulièrement visibles dans le cas de l’Irak.
La première fois que les armées israéliennes mirent en jeu leur arsenal nucléaire, constitué alors d’à peine quelques bombes, fut en juin 1967 pendant la Guerre des Six jours. Plus précisément la centrale de Dimona pouvait être une cible de l’aviation égyptienne. C’est pour éviter ce risque que le Premier ministre israélien Lévi Eshkol aurait décidé la destruction préventive de l’aviation égyptienne. Au lieu de jouer un rôle de dissuasion le nucléaire aurait joué un rôle d’escalade [6].
Les forces israéliennes se préparèrent de nouveau à utiliser les armes nucléaires, quand au début de la guerre d’octobre 1973 elles se trouvèrent en difficulté face à l’attaque syro-égyptienne. La décision de mise en alerte nucléaire fut prise secrètement le 8 octobre par la Première ministre Golda Meir et par le ministre de la défense Moshe Dayan. Treize missiles Jéricho-1 armés de têtes nucléaires furent déployés pour être éventuellement lancés sur l’Egypte et la Syrie [7]. En 1991 durant la première guerre du Golfe, en 2003 durant la seconde, les forces israéliennes se sont préparées à utiliser des armes nucléaires contre l’Irak. Et en dehors des crises il est certain qu’une bonne partie de ces armes sont prêtes à être lancées à tout moment...
 
Monopole nucléaire et doctrine de guerre préventive
Tour en développant quantitativement et qualitativement leur propre arsenal nucléaire, les gouvernements israéliens ont cherché par tous les moyens possibles à conserver au Moyen-Orient le monopole de ce type d’armes. Il s’agit là d’un choix stratégique majeur : Israël affirme sa détermination à empêcher la réalisation de tout programme nucléaire dans la région.
C’est dans ce cadre stratégique que se situe, en accord discret avec Washington, l’attaque surprise du 7 juin 1981 par une escadrille de chasseurs-bombardiers israéliens du réacteur de Tamouz-1 qui devait entrer en fonction à Osirak en Irak. Pour la première fois dans l’histoire, un Etat accomplit un acte de guerre contre un autre Etat dans le cadre de la logique de la guerre nucléaire, et ce selon la doctrine de la première frappe, préventive, qui peut détruire par surprise l’essentiel de l’arsenal nucléaire de l’adversaire. Un plan analogue est, d’évidence, déjà prêt pour l’Iran.
L’opération Osirak est devenue le principe stratégique de la politique israélienne décidée à maintenir son monopole nucléaire dans la région. C’est ce qu’on a appelé la « doctrine Begin ». Cette doctrine est mise en cause dès le lendemain d’Osirak : les pays qui développeront dans la région un programme nucléaire prendront bien soin de le disperser et d’enterrer leurs installations. Avec l’arrivée des missiles balistiques, la configuration stratégique est totalement nouvelle. Face à eux, il n’existe pas de réponse défensive garantie. D’où la nécessité pour Israël de remettre en question sa conception de la sécurité issue des années cinquante. Désormais, l’adversaire dispose d’une force de dissuasion qui peut devenir nucléaire, chimique ou bactériologique. Face à ce risque d’agression à distance qui nécessiterait une nouvelle forme de dissuasion plus « stabilisante  », les dirigeants israéliens maintiennent leur « vieille doctrine » définie par Ben Gourion et qui était fondée sur le principe de la « défense offensive  », celle qui consiste à porter la guerre sur le territoire ennemi afin d’annihiler sa machine militaire [8]. En même temps on se dote d’une capacité de deuxième frappe, en particulier avec des sous-marins.
 
Une culture de l’agression
Israël, en effet, n’entend pas renoncer à l’attaque préventive y compris nucléaire pour garder à tout prix le monopole régional. En fait, la doctrine a été définie par les Etats-Unis en 2002 qui ont décidé d’intégrer les armes nucléaires dans la doctrine de « l’attaque préventive ».
Il s’agit de se préparer à des « interventions défensives consistant en des attaques préventives contre des nations ou des groupes hostiles qui apparaissent déterminés à utiliser des armes de destruction de masse contre les Etats- Unis ». Israël, comme les Etats-Unis, peut décider de mener « une attaque préventive sans préavis » même avec des armes nucléaires.
Ainsi les dirigeants israéliens s’estiment confortés par la nouvelle doctrine de George W. Bush dans sa conception très particulière de la dissuasion. Pour Israël « ce concept est offensif, la dissuasion est vécue comme une coercition anticipée ou par des représailles cinglantes. C’est l’usage de la force qui, pour Israël, convainc son entourage de l’inanité de l’action » [9]. En dernière analyse, la réorganisation des « forces de défense » en termes de doctrine et de systèmes d’armes se réalise de telle manière qu’elle encourage dans les pays voisins une logique de course aux armements et, en particulier, de prolifération d’armes de destruction massive. [10] L’Etat d’Israël sera inévitablement perçu comme un ennemi dangereux et poussera ses adversaires potentiels à se doter d’une capacité analogue. Ainsi Israël risque de donner corps à des menaces comme à une prophétie qui s’auto-réalise. Tel est le dilemme posé par l’Iran.
On mesure ainsi le niveau de gravité de la situation régionale à la veille d’une possible « attaque préventive » américano- israélienne contre l’Iran. La conséquence immédiate en serait une prolifération nucléaire irréversible, transformant le Moyen-Orient en région truffée d’armes nucléaires. Le cataclysme nucléaire serait à moyen terme difficilement évitable. On peut espérer du côté américain un sursaut de rationalité pour empêcher l’irréparable. Mais la question définitive contre la prolifération nucléaire au Moyen-Orient est à rechercher sur le plan politique, dans la solution des conflits en cours à partir de la question palestinienne, avec la perspective de constituer une « zone libre d’armes nucléaires » au Moyen-Orient, perspective préparée par un renforcement du régime actuel de non-prolifération, c’està- dire des instruments de contrôle de l’AIEA. A commencer par Israël.
 
[1] C’est cet hebdomadaire qui a, en 1986, publié les révélations de M. Vanunu (après vérification auprès des meilleurs experts)
[2] Le Monde, 9 janvier 2007.
[3] « Appel aux dirigeants européens », encadré publicitaire Le Monde, 29 septembre 2006.
[4] « Appel aux dirigeants européens » (suite), encadré publicitaire Le Monde, 31 janvier 2007. Il y aurait beaucoup à dire sur cette série d’énormes encadrés dont le contenu propagandiste grossier et le caractère répétitif et obsédant dépassent les normes habituellement admises.
[5] Sur l’histoire du nucléaire israélien, cf. « Israël, une menace nucléaire globale », Pour la Palestine n°40, décembre 2003.
[6] cf. JF Daguzan, « Le nucléaire israélien et la stabilité du Proche-Orient », Maghreb-Machrek n°180, été 2004 ; page 90.
[7] Certains spécialistes pensent que c’était une manière de chantage et pression sur les Américains pour qu’ils accélèrent leurs livraisons d’armes conventionnelles.
[8] Shlomo Ben Ami, ancien ministre travailliste israélien.
[9] JF Daguzan, op.cit. ; page 102.
[10] Il faut insister sur le fait que cette stratégie visant à frapper le premier par surprise est fondamentalement déstabilisante car elle favorise la partie qui frappe la première. Donc l’autre partie, pour éviter ce désavantage initial, aura tendance à vouloir en faire autant - et en tout cas à se donner les moyens de représailles aussi foudroyantes. La prolifération nucléaire - et d’une manière générale la course aux armements- sont « alimentées » par cette logique de fous. D’où la nécessité vitale d’un contrôle international des lieux où sont entreposées et déployées les armes de destruction massive, avant leur démantèlement ...
 
 



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What do Mona Lisa
and Suha Arafat have in common?

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(Ben Heine © Cartoons)


Where Are Arafat's Million$ ?

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Q : What do Mona Lisa and Suha Arafat have in common?
A : Both are worth million$.

The similarities end there. Mona is loved, treasured for her beauty and uniqueness. Suha is despised by the nation she betrayed, stole from and turned her back on.

Suha Arafat just might be the main reason that Fatah lost out in the Palestinian election. She has become the symbol of corruptness and betrayal never before known to the Palestinian people.

While her husband languished as a virtual prisoner of the Israelis, this 'Grand Dutchess of Ramallah' lived in the most expensive hotels available in Paris.

Her husband was 'allowed' to leave his prison only to die, and return only to be entombed. The 'Dutchess' accompanied him on the 'return trip', but then disappeared back to the lifestyle of the rich and famous as her people were literally starving to death.

Twice this week, Yasser Arafat was the subject of these pages; the first about how he died, the second about who killed him. Now we come to a third question, but one definitely connected to the other two; what happened to the millions of dollars he secretly hoarded away in European bank accounts?

The answers that eventually surface to the third question will certainly shed light on the other two. Khalid Amayreh continues his 'investigation' on these matters. His latest essay is presented below.
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How did Suha Arafat
amass all these millions?

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By Khalid Amayreh
(in Occupied East Jerusalem)
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There have been consistent reports that Suha Arafat, widow of the late Palestinian leader Yasser Arafat, has withdrawn tens of millions of dollars’ worth of investment from Tunis, prompting the Tunisian authorities to strip her of the Tunisian citizenship. Some news agency reported this week that Suha’s investments in Tunisia were estimated to be in the vicinity of $40 million.

Well-connected sources in Ramallah have intimated that Suha Arafat “inherited” hundreds of millions of dollars registered under her deceased husband’s name in several European banks. The vast bulk of the money is believed to have belonged to Palestine Liberation Organization (PLO). This writer sought to raise this subject with several Palestinian officials in Ramallah.

The officials agreed to speak rather reluctantly and only on condition of “anonymity” citing the “sensitivity of the subject.” I spoke to one veteran official in Ramallah, who I was told is responsible for dealing with “the issues of administrative and financial corruption.” The man didn’t ask for anonymity, but I have opted to not mention his name lest he be physically harmed by he gurus of corruption or fired from his job. M.A. (his initials) said he was well aware of the “subject” and would love to see “real journalists dig for the truth.”

“You know and I know that this is the Palestinian people’s money. These millions didn’t belong to Yasser Arafat, they belong to the Palestinian people. Besides, the fact that these millions were embezzled or arrogated four or five years ago, doesn’t mean that it is hopeless or too late to set the record straight. “On the other hand, we can’t just indict Suha Arafat or anybody else based on rumors and unsubstantiated reports.” M.A. said the first culprit in this issue is the Palestinian legislative council, which he said should have placed the subject on the top of its agenda from the very inception.

“I don’t know why they didn’t discuss the subject. I think the failure to discuss this paramount matter amounted to a breach of trust and betrayal of the people.” I confronted Hasan Khreishe, deputy-speaker of the Palestinian legislative council, with these serious accusations and asked him what he knew about Suha Arafat’s alleged millions.

Khreiishe, speaking cautiously and circumspectly, said the legislative council didn’t start an investigation into Suha Arafat’s wealth because “we didn’t have credible evidence warranting launching an investigation.” I asked the veteran MP, who in 2003 headed the investigation of so-called cement scandal, if he knew the fate of PLO secret accounts and investment schemes in Palestine and abroad, Khreishe said he didn’t know much and the little he knew came from the media. Asked if he thought the Palestinian government should seek to obtain information from foreign governments, including the Tunisian government, as to details of bank accounts belonging to Arafat’s widow, Khreishe said “this the government’s business, not ours.”

When further asked if he would press the Palestinian government to ask foreign governments for information on Suha Arafat’s financial details, Khreishe sought to evade the question, saying that “this matter is more judicial than legislative, and that the ball was in the media’s court to produce concrete evidence incriminating Suha Arafat.

“Two hundred million dollars”

Very few people were aware of Yasser Arafat’s financial assets during his lifetime. One of these was Muhammed Rashid, the late Palestinian leader’s economic advisor, who is now living in Cairo. Rashid has consistently refused to give details of Arafat’s secret bank accounts and other assets, saying he would report only to the Palestinian Authority.

According to an al Jazeera report a few years ago, Arafat had written a will leaving some of his fortune to his wife and their daughter, Zahwa. However, other reports said Arafat left no will, leaving most of his fortune in the hands of Rashid and Suha. However, it is uncertain if Rashid behaved single-mindedly with Arafat’s financial empire, or if he “settled things” quietly with Suha following Arafat’s death.

At the time of his death, Arafat’s assets were estimated at $200 million by the Forbes magazine. Forbes listed him ninth in its ranking of the world’s wealthiest heads of state, even though he was a ruler without a country and many of his people were (are) suffering from abject poverty. Other sources, including the American Central Intelligence Agency (CIA), put Arafat’s fortune at $6 billion dollars, a figure exaggerated according to several PLO figures I have talked to.

Suha Tawil, 30 years younger than Arafat, married the PLO leader in 1992 in Tunisia where she worked for the PLO headquarters in Tunis. Suha returned with Arafat to Gaza where the couple lived alternately in Gaza and Ramallah. However, in 2001, she took their child, Zahwa, to Paris, where they continued to live until the late 2005, when they moved to Tunis.

Suha lived a lavish and luxurious life in the French capital where it was rumored that the money she spent per month would cover the basic needs of five thousand Palestinian refugees in a place like Jabalya in the Gaza Strip. In 2004, the French authorities began investigating the transfer of $11.5 million from Swiss bank accounts to accounts in France controlled by Suha Arafat. Then Suha reportedly lambasted the French authorities for ordering the investigation.

“What is so strange for the Palestinian president to send any amount of money to his family and his wife, who is protecting the Palestinian interests abroad!!, and the money came and will come legally,” Suha was quoted as saying during an interview with the London-based Saudi-financed al Hayat Arabic newspaper.

Following Arafat’s death in November, 2004, and wishing to settle “the problem” with Suha quietly, Palestinian Authority leaders, e.g. Fatah leaders, reportedly struck a deal with Suha whereby she agreed to receive a large amount of Arafat’s fortune as well as a monthly stipend of tens of thousands of dollars for the rest of her life, all in return for shutting her mouth.

While the exact details of Suha’s present fortune are still not known, it is very likely that the bulk of her assets has been arrogated from monies that belonged to the Palestinian people. Suha was not known as a businesswoman and she didn’t hail from a particularly rich family. Her mother, Rimonda Tawil published a weekly magazine in East Jerusalem, called al Awda, which was financed by the PLO. And she inherited very few assets from her father. So, how did she amass all this wealth, all these hundreds of millions of dollars?

In simple English, it seems we are talking about a huge theft by every conceivable standard of logic. I know that a suspect is innocent until proven guilty. However, it this case, the guilt screams to the seventh haven. People don’t just make hundreds of millions that easily and in such a short period of time. Besides Yasser Arafat’s bank accounts, secret or otherwise, didn’t belong to him personally but to the Palestinian people. More to the point, the late Palestinian leader, with all due respect to his struggle for freedom and statehood, had no right to leave hundreds of millions or tens of millions of dollars to his wife and daughter. These millions were not his. They belonged to the people. Hence, it is imperative that the Palestinian society raise the issue and exert meaningful pressure on government officials so that they immediately order a full and comprehensive investigation into Suha Arafat’s finances.

The people of Palestine have every right to know where every cent of Suha’s millions came from, and if a genuine investigation is carried out and incriminating evidence is obtained, then the PA will have to seek her extradition so that she will stand trial for corruption and embezzlement of the Palestinian people’s money.

This is test case not only for the Palestinian resolve to fight corruption, but also for the seriousness of our quest for independence and statehood. After all, corrupt politicians who cover up corruption and protect the grand thieves can’t be entrusted with the fate of the people and the country.
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Burned in a Holy Place
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A Little Boy Lost
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By William Blake
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'Nought loves another as itself,
Nor venerates another so,
Nor is it possible to thought
A greater than itself to know.

'And, father, how can I love you
Or any of my brothers more?
I love you like the little bird
That picks up crumbs around the door.'

The Priest sat by and heard the child;
In trembling zeal he seized his hair,
He led him by his little coat,
And all admired the priestly care.

And standing on the altar high,
'Lo, what a fiend is here! said he:
'One who sets reason up for judge
Of our most holy mystery.'

The weeping child could not be heard,
The weeping parents wept in vain:
They stripped him to his little shirt,
And bound him in an iron chain,

And burned him in a holy place
Where many had been burned before;
The weeping parents wept in vain.
Are such thing done on Albion's shore?

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Polluted Civilization
.
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Mind Pollution
.
By David Moe
.
What is the solution
To mind pollution?
Will it take a revolution
To reform this evolution?

Our youth are being bombarded
With music, pornography and drugs,
Their souls are not highly regarded
By the pollutants of the mind.

So much art
Is not enlightened,
But designed to dehumanize
And destroy the spirit.

Let us unite
Ecologists of the mind,
To clean up the world
And the minds of all mankind.
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21 août 2007 2 21 /08 /août /2007 20:10







Encore un Mirage libyen ?

 XAVIER MONNIER
Sable chaud, soleil toute l’année et méditerranée. Le tout sans beaucoup de touristes. Les marchands d’armes ont fleuré l’aubaine et ne risquent pas de décamper de sitôt de la Libye. Surtout que dans un tel désert, vendre du Mirage relève de l’évidence.

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À défaut de vendre du rêve au colonel Kadhafi, le si sympathique guide libyen, le fleuron de l’armement français va peut-être enfin lui requinquer ses Mirage achetés dans les années 70.

Et pas une simple remise en vol des zincs – « comparable à un simple coup de peinture » dixit un spécialiste de l’aéronavale- mais une vraie cure de jouvence : du « retrofit »...Derrière ce terme un poil barbare se cache une réalité toute simple : une sorte de « tuning » des chasseurs en vue de pouvoir les monter de nouveaux missiles derniers cri et de mettre au goût du jour tout leur appareillage électronique. Du neuf avec du vieux.

Une méthode éprouvée par l’aviation pakistanaise au début des années 90 et que les militaires du « pays des purs » ont chaleureusement recommandé à leurs homologues libyens.

Timides, les généraux de Kadhafi n’ont matérialisé leurs vœux que mi-2006. Le temps que leur colonel de guide deviennent un peu plus fréquentable. Mais les gradés savent ce qu’ils veulent. Et le détaillent fort précisément dans un fax du 13 août 2006 à la direction générale des armées françaises. Tombées dans les innocentes mains de Bakchich (cf. doc en bas de page), le texte se veut limpide, ou presque. « Complete Overhaul of 12 A/C Mirage (F1), overhaul of 18 engines... » Bref des termes techniques constitutifs d’un « retrofit complet », ainsi que le confirme un fin connaisseur du marché.

Las, aucune oreille attentive à Paris n’a alors accédé aux demandes libyennes. Non qu’aider l’armée libyenne à se moderniser effraya quiconque, mais une lubie courrait à l’époque : refourguer coûte que coûte le Rafale, le joyau de Dassault encore jamais vendu à l’étranger, à l’export. Pas question donc de moderniser des vieux avions, autant essayer de leur refiler des Rafale neufs. Et en signe de bonne foi, accepter de remettre en vol quelques zincs. L’entourloupe a failli marcher.

Mais une élection présidentielle et une libération d’otages bulgares plus tard, le deal a explosé.

Un peu à cause de la Sofema, qui devait gérer le contrat. Déjà bien empêtré dans des remous internes par feu le contrat libyen (cf. En Libye, la Sofema rame), l’office craint maintenant des poursuites judiciaires. Intermédiaire du deal, Roger Tamraz est fort gêné de ne pas avoir récupéré de commissions dans l’affaire et espère bien obtenir réparation, 9 millions d’euros à croire quelques indiscrets.

De son côté l’ami Kadhafi n’a pas beaucoup pleuré sur le défunt deal. Entre acheter des Rafale (45 millions d’euros pièce) et booster ses mirages (12 millions) le guide a fait ses comptes... D’autant que le bonhomme a été fort marri de constater que la France lui refuse ce qu’elle a accordé au Maroc.

Heureusement, entre gens de bonnes compositions, un règlement est toujours possible. Et Kadhafi devrait enfin avoir droit à un lustrage de ses joujoux volants. L’Astrac (Assocation Sagem Thalès pour le Retrofit des Avions de Aombat) qui a vu le jour à l’occasion du contrat de rénovation des 27 mirages marocains (350 millions d’euros), devrait remettre le couvert en Libye. Et en plus de mise au goût du jour des avions, leur refourguer des missiles derniers cris, les AASM déjà achetés par les Marocains.

Mieux, les grosse têtes de l’armement rêvent d’un petit ménage à trois, qui pourrait leur rapporter gros, entre France, Libye et...Grèce.

Fort désireux de changer sa flotte aérienne, les Grecs ne seraient pas contre l’idée d’acheter du Rafale, à condition qu’on leur reprenne leurs Mirage. D’où l’idée de génie : la Libye choppe les 30 F1 grecs, la France les booste, et la Grèce achète des Rafale.

Projet en cours : un ménage à trois, ça ne s’improvise pas.

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Une Souha Arafat, pure Malte
Une Souha Arafat, pure Malte

ANTONY LESME.
Tout va à volo en Tunisie, même les arrangements entre dignitaires du pouvoir. Le lycée international de Carthage, pierre angulaire de l’entente Trabelsi-Arafat ne verra pas le jour. Et Souha Arafat a levé l’encre, le grenier rempli, évidemment.

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Souha Arafat a pris ses valises remplies de commissions et elle est partie, direction Malte. Il a fallu quelques mois pour que la chère entente Trabelsi-Arafat vire au bisbille. Au cœur de la dispute, l’argent, évidemment. Ce si bel et si honorable butin, qu’elles se sont octroyées à coup de commissions, n’a pas suffi. Pire, la juteuse affaire du lycée international de Carthage, le bijou annoncé du royaume, le joyau de l’alliance Trabelsi-Arafat, a provoqué la dissension. Souha Arafat a engrangé dix millions de dollars de commissions pour la mise en place du nouvel édifice. Trop, c’est trop pour la Trabelsi. Elle exige le remboursement du train de vie que l’Etat lui a accordé pendant des années. Loin de la réalité, elle estime la dette (frais de bouche et rince doigt compris) à deux millions de dollars à payer illico-presto. Là, ce n’est plus une question d’argent mais bien d’honneur. Souha s’arrache, les valises pleines et le lycée aux oubliettes. Direction Malte, l’autre pays des Arafat (et aussi des Ben Ali) où affaires et biens immobiliers pullulent.

Leila Ben Ali a certainement voulu garder le monopole des dessous de tables. Il faut dire que dans le genre, c’est la reine. 35 millions de dollars pour le seul contrat Tunisie-Telecom signé s’il vous plaît au Georges V. Tous les moyens sont bons pour prouver sa reconnaissance… Ainsi Mme Tunisie obtient un hectare de terrain plus deux villas pour avoir favorisé un grand projet immobilier à la Marsa. Leila et Souha ont encore des affaires entre elles à Dubaï, à Malte et encore en Tunisie (huilerie).

Le lycée international de Carthage n’a pas seulement perdu son ambassadrice de choc. La classe américaine initialement prévue ne verra pas le jour. Les familles n’ont pas toutes suivie les conseils appuyés du gouvernement malgré la ristourne de 50% sur les droits d’inscription accordée aux fonctionnaires. Elles ont plutôt préféré le lycée (américain) international de Tunis, tant qu’à faire, autant aller chez les spécialistes...

Mais Souha ne l’emportera pas au paradis, du moins celui des Ben Ali. Son accessit lui a été sucré. Durement acquise, la nationalité tunisienne lui a été retirée...par décret du ministre de la Justice le 2 août dernier. Tout ce que la Tunisie donne, les Ben Ali peuvent le reprendre !
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مخيم الوليد: معاناة مركبة!

بسام الكعبي *

رام الله المحتلة

 

رضيعة لم تتجاوز عامها الأول، افتتحت برحيلها الصامت المتفجر مقبرة جديدة لللاجئين الفلسطينيين الهاربين من القتل الطائفي المجنون إلى المنفى الصحراوي البعيد على أعلى نقطة للحدود بين سوريا والعراق..غابت ريتاج عمر بأيام عمرها القصيرة تحت تراب الصحراء العربية وحفرت اسمها كأول شهيدة لمخيم الوليد المحاصر بسيوف العرب على خط ترابي يفصل بين بلدين شقيقين!

 

كشف الرحيل المبكر للرضيعة ريتاج حجم المأساة التي يعيشها الفارون من المذبحة اليومية المتواصلة في العراق إلى منفاهم الصحراوي الجديد: مطلع العام الجاري قررت مجموعة عائلات فلسطينية النجاة بأطفالها والفرار باتجاه الحدود السورية، جمعت ما لديها من مال وتمكنت من اصلاح حافلة يمتلكها لاجئ فلسطيني وانطلقت غربا. قطعت نحو 600 كيلو متر خلال ساعات طويلة تعرضت فيها للتفتيش والتحقيق والانتهاك على عشرين حاجزا لقوات الاحتلال الاميركي وميليشياتها العراقية، وبلغت نقطة الحدود السورية لكنها لم تفتح لهم للعبور نحو مخيم "التنف" القريب داخل الحدود. استقر اللاجئون بجوار قرية الوليد العراقية وحمل مخيمهم الجديد اسم المكان.. وهكذا نشأ مخيمان جديدان متقابلان على طرفي الحدود: الوليد "العراقي" والتنف "السوري"..أية لعنة تواصل مطاردتها للاجئين منذ نكبة فلسطين الكبرى قبل ستين عاما؟ إلى متى يتواصل هذا التنكيل من العريش في الجنوب إلى نهر البارد في الشمال، ومن الوليد في الشرق إلى جباليا في الغرب!!

 

روى الفارون إلى المخيم قصصاً مريعة عن عمليات التنكيل بهم: خطفت الميليشيات المسلحة شابا فلسطينياً وطالبت ذويه بفدية مالية كبيرة، وعندما استجابت العائلة لشرط اطلاق سراحه وباعت كل ما تملك واستدانت المال وسلمته للخاطفين الذين حولوا الرهينة إلى جثة بثلاجة احدى المستشفيات، وعند مراجعة ادارة المتشفى طلبوا مبلغا كبيرا لتسليم الجثمان، وعندما تمكن الأهل من اخراجه وتجهيزه للدفن، تعرض المشيعون القلة إلى اطلاق نار كثيف..بعد كل هذا التنكيل البشع كيف يتمكن اللاجئون البقاء في منازلهم المحاصرة في أحياء بغداد؟

 

استقرت المجموعة الأولى في مخيمها الجديد على أمل أن تفتح الحدود العربية الطريق لانتقالها من جحيم إلى آخر، لكن أوامر السلطان تقضي بمزيد من اغلاق الحدود ورفض انتقال حتى المرضى والنساء والأطفال إلى المخيم المجاور. سطرت المجموعة الأولى تاريخاً جديدا في سفر اللجوء. بدأ الفارون من البطش والدمار يتقاطرون على المخيم الوليد، ومع مرور الأيام تزايدت أعدادهم بسرعة فائقة حتى بلغت بمرور سبعة أشهر على اقامته نحو 1400 مشرد وبات توفير الرعاية لهم أمرا بالغ الصعوبة.

 

في جو صحراوي ملتهب نهارا، يتسلم كل فرد فقط نصف لتر من الماء لاطفاء عطشه، علما أن جسمه يحتاج لكميات مياه ليست قليلة لمواجهة حرارة صيف الصحراء، وفي الليل تهبط درجات الحرارة إلى أخفض مستوياتها بحيث لا تكفي بطانية واحدة مواجهة رياح باردة تعصف في قلب خيمة متواضعة عرضة لهجمات الزواحف والحيوانات الضالة.. ورغم قسوة ظرفهم تعرضوا لاعتداء أفراد الشرطة العراقية في منتصف شباط الماضي عندما داهموا خيامهم وأطلقوا النار باتجاههم وأصابوا مجموعة من الشبان بجراح.

 

على مدار أشهر طويلة، باءت كل محاولاتهم لاجتياز الحدود السورية بالفشل..وفي ندائهم الأخير ناشدوا أصحاب" المعالي" ومؤسسات حقوق الانسان العالمية ومنظمات "الرفق بالانسان" وطواقم الممثلة الفرنسية المعتزلة بريجيت باردو!! للتدخل من أجل وضع حد لمأساتهم المتفاقمة حتى لا تتمدد مساحة مقبرة ريتاج في صحراء العرب التي شهدت موت ضمائرهم..هل من ضمير عربي حي يستجيب لندائهم الأخير ويخلصهم من عذاب طويل أحكم طوقه كيان اسرائيل؟!

 

* bfeature@hotmail.com

 

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الاماكن المقدسة في دائرة الاستهداف الاسرائيلي...!

نواف الزرو*

 

 افرج جيش الاحتلال في الآونة الاخيرة ربما عن اخطر وثائقة المكتنزة منذ النكبة، والمتعلقة بنهج التدمير والترحيل والتهويد الشامل لفلسطين، وعلى نحو خاص ذلك الجزء المتعلق بنهج تدمير الاماكن المقدسة الاسلامية والمسيحية على حد سواء، بغية محو كل هذه الآثار والمعالم المقدسة العربية في فلسطين، فقد كشفت صحيفة "هآرتس العبرية /2007/7/6 في هذا السياق النقاب عن "حملة مبيتة لتفجير المساجد"، حيث يشير مراسل الصحيفة وهو ميرون رفافورت الى"ان اسرائيل هدمت ما لا يقل عن 120 مسجدا في القرى الفلسطينية التي احتلتها العام 1948، اضافة الى بعض الكنائس المسيحية، بل انها هدمت خلال الحملة عدة كنس يهودية، ويوضح المراسل "بأن هذا الهدم الذي تم في كثير من الأحيان بعمليات تفجير بالديناميت كان غرضه القضاء على أي أثر عربي في البلاد والعمل بأكبر قدر ممكن للحفاظ فقط على ما تبقى من آثار يهودية فيها ومحو أي أثر عربي فيها، وكأن الاسرائيليين يريدون ان يقولوا ان هذه البلاد لليهود فقط ولم يكن فيها أي أثر عربي".

 

كما تظهر الوثائق المفرج عنها من أرشيف الجيش الإسرائيلي مؤخرا: "أن الجيش الإسرائيلي عمل منذ قيام الدولة العبرية في العام 1948 على إزالة آثار قرى وبلدات عربية تم تهجير سكانها ومحوها من الوجود وتنفيذ حملات غايتها تفجير مساجد وأضرحة أولياء بأوامر صادرة عن قائد الجبهة الجنوبية في حينه موشيه ديّان، الذي حول حسب المؤرخ إلاسرائيلي فلسطين إلى صحراء مدمرة لطمس الحضارة العربية التي كانت قائمة وإقامة إسرائيل عليها /عن تقرير لصحيفة هآرتس العبرية /2007/7/6".

 

تحملنا هذه الوثائق بالغة الاهمية الى تلك الادبيات والثقافة الصهيونية التي تقف وراء عقلية الهدم والتدمير للمقدسات، اذ أنتجت المؤسسة الدينية اليهودية عبر مدارسها وهيئاتها وتنظيماتها ومستنقعاتها المنتشرة على امتداد المجتمع اليهودي، العقلية العدوانية التدميرية ضد الأماكن المقدسة في فلسطين وفي المدينة المقدسة على وجه الخصوص.

 

والحقيقة أن الصحيفة العبرية تكون بهذا قد ألقت الضوء الساطع وبأثر رجعي مهم على جذور أفكار ونوايا النسف والتدمير الإسرائيلية ضد الأماكن المقدسة.

وعلى ذلك لعلنا نتوقف عند تلك المنطلقات والادبيات الفكرية والايديولوجية التي وراء استهداف الاماكن المقدسة والاقصى في مقدمتها، فإن كنا لا نستطيع في هذه القراءة المكثفة العاجلة استعراض وتحليل أدبياتهم الفكرية والأيديولوجية الدينية المتعلقة بالقدس باعتبارها " مدينة يهودية " والمتعلقة بالنوايا والخطط والممارسات الإجرامية التدميرية ضد الأماكن المقدسة في المدينة، فأننا نشير بشكل محدد إلى ما كان مناحيم بيغن قد أكد عليه قائلاً : " أن لا قيمة لإسرائيل بدون القدس، ولا قيمة للقدس بدون الهيكل"،  وكذلك إلى ما كان غرشون سلوموم زعيم جماعة أمناء جبل الهيكل التي تسعى بلا توقف إلى هدم الأقصى المبارك قد أكد عليه قائلاً : " أن وضع حجر الأساس للهيكل يمثل بداية حقبة تاريخية جديدة، نريد أن نبدأ عهداً جديداً للخلاص اليهودي "، وكذلك يوم فتح النفق الاحتلالي تحت الحرم القدس الشريف، حيث اعلن نتنياهو كما هو معروف قائلاً : " لقد بدأ التاريخ اليهودي عند هذه الصخرة مشيراً إلى صخرة كبيرة في النفق". وما يميز الأدبيات الفكرية والدينية اليهودية والسياسية للحكومة الإسرائيلية هو التشدد والتعصب الديني والعنصرية والتعالي على " الأغيار " غير اليهود وعدم احترام الأديان الأخرى، الأمر الذي ترتب عليه الكثير من الممارسات العنصرية التدميرية اللا أخلاقية ضد الأماكن المقدسة الإسلامية والمسيحية على حد سواء.

 

ولذلك فان سجل دولة الاحتلال الاسود في اقتراف الجرائم ضد المساجد والكنائس والمقابر يعود الى عهد التنظيمات الارهابية الصهيونية والى بدايات اقامة الدولة العبرية على ارض فلسطين كما اظهرت الوثائق المفرج عنها من ارشيف جيش الاحتلال.

 

فمنذ " اقامة تلك الدولة وحتى عام 1950 اي خلال عامين فقط اقدمت على هدم وتدمير 1200 مسجد كما يؤكد الباحث الفلسطيني في مؤسسة الاقصى لرعاية المقدسات الاسلامية في فلسطين 1948 الشيخ احمد فتحي خليفة.

 

وتتكثف جرائم الاحتلال ضد الاماكن المقدسة بالعناوين التالية:

 

اولا: هدم وتدمير المساجد والكنائس

ثانيا: محاولة شطب الهوية الدينية

ثالثا: اطلاق النار على عدد من الاماكن الدينية

رابعا: العمل على اثارة مشاعر المسلمين والمسيحيين

خامسا: مداهمة عدد من الاماكن الدينية

سادسا: قصة الحفريات تحت الاقصى

 

ولعل من اخطر التطورات والاجراءات الاحتلالية التي تشهدها المدينة المقدسة في هذه الآونة هي تلك الحفريات العميقة المتشعبة تحت اساسات الحرم القدسي الشريف والتي يزعمون انها تهدف الى اكتشاف مكان الهيكل اليهودي الثاني تمهيدا لهدم الاقصى المبارك وبناء الهيكل الثالث، وهذ التصعيد الاسرائيلي ليس اعلاميا او تكتيكيا او تضليليا  وانما يأتي في سياق خطة احتلالية شيطانية تهدف الى احكام السيطرة والهيمنة الاسرائيلية على المدينة المقدسة الى ابد الآبدين...!

 

واستتباعا...ووفق جملة من التقارير الموثقة فقد شاركت وتشارك أجهزة رسمية سياسية وبرلمانية ووزارية وأمنية إسرائيلية، سواء بصورة مباشرة وصريحة أو بصورة غير مباشرة، في دعم المخططات والإجراءات والممارسات العدواني

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21 août 2007 2 21 /08 /août /2007 20:07

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Des prêtres catholiques se forment à l'islam "pour faire la part des choses entre ce qui est colporté et la réalité"
 


 
Dans mon quartier, l'église est vide et la mosquée est pleine ; cette réalité m'oblige à m'intéresser à l'islam." La franchise n'empêche pas la prudence et le prêtre qui dresse ce constat préfère ne pas être identifié.

Participant à la session de formation organisée récemment à Orsay (Essonne) par le service des relations avec l'islam (SRI) de la Conférence des évêques de France, il a, durant une semaine, découvert l'islam en France et dans le monde sous ses aspects historiques, spirituels, sociaux, culturels et religieux.

Sur le terrain ou au niveau institutionnel, les contacts du monde catholique avec l'islam sont fréquents mais demeurent formels ou marqués par la méconnaissance, la peur et les clichés.

Soucieux de prendre en compte cette réalité, les évêques, qui disposent par ailleurs d'un conseil pour "les relations interreligieuses et les nouveaux courants religieux", ont mis en place un groupe de travail pour réfléchir aux "types de dialogues possibles entre catholiques et musulmans". "Dans l'épiscopat, les rapports avec l'islam vont de la diabolisation à la naïveté", reconnaît un évêque, engagé dans la réflexion sur le sujet.

Aujourd'hui, près de la moitié des diocèses ont un délégué chargé des relations avec l'islam. "Mais l'offre de formation n'est pas suffisante", regrette Roger Michel, prêtre et formateur. "Pourtant, la demande existe. Cette année, nous avons accueilli plus de quarante personnes contre vingt-huit l'an dernier", indique Christophe Roucou, directeur du service des relations avec l'islam.

Soeur Annie, membre d'une communauté religieuse installée dans des HLM de la banlieue du Mans est venue à Orsay en quête d'une formation "plus poussée" pour "faire la part des choses entre ce qui est colporté sur l'islam et la réalité". "Jusque-là, les échanges avec mes voisins musulmans étaient terre à terre, dit-elle. Cette formation me permettra d'être plus sûre de moi pour discuter religion avec eux."

"On n'a appris l'islam ni à l'école ni au séminaire, témoigne aussi André Dhélin, prêtre dans le Nord. Je le découvre sur le terrain, mais je sais bien que l'islam est plus large que ce que je peux en voir dans ma paroisse !"

"Jusqu'à récemment, l'Eglise était plutôt axée sur l'accueil fraternel des immigrés. Aujourd'hui, il faut une formation pour approfondir le dialogue théologique", défend Max de Guibert, un prêtre nouvellement chargé du dialogue interreligieux dans son diocèse.

QUESTIONS CONCRÈTES

Plus inattendue, la présence d'un moine de l'abbaye de Cîteaux (Côte-d'Or) souligne la dimension spirituelle de l'islam. "Dieu saurait-il distinguer entre un musulman mystique et un chrétien mystique ?", lance frère Frédéric, engagé dans des échanges interreligieux, notamment avec une communauté de soufis installée près de son abbaye.

Mais, pour la plupart des participants, les questions sont plus concrètes. "Dans les paroisses, on voit arriver de plus en plus de couples mixtes ; des musulmans participent aux mariages religieux. Quelle image doit-on leur donner de l'Eglise ?", s'interroge l'un d'entre eux. Faute de "savoir faire", certains curés refusent de procéder à des mariages dont l'un des conjoints est musulman. "Côté musulman, on ne sait pas à quel type d'interlocuteurs s'adresser pour résoudre ces questions", se plaignent aussi les acteurs de terrain.

"Souvent, il faut baptiser les convertis en cachette car la pression sociale de leur communauté est trop forte", rapporte un prêtre. "Ce que les gens entendent de l'islam ne les incite pas à voir les choses d'un oeil positif et je suis frappé par le désarroi des familles (de culture catholique) qui voient leurs jeunes se tourner vers l'islam. Elles craignent qu'ils ne finissent terroristes", raconte un autre.

Le prosélytisme réel ou supposé de certains groupes musulmans inquiète aussi. "Même dans les écoles catholiques (où les élèves de confession musulmane sont parfois majoritaires), des familles demandent la suppression de la viande de porc", s'indigne une participante.

Tous demeurent néanmoins convaincus de "l'enrichissement mutuel" que procure le dialogue entre les deux religions. Un avis qui ne fait pas l'unanimité dans l'Eglise. "Le dialogue interreligieux tel qu'il se pratique est une comédie car on n'y parle pas des points de doctrine qui nous divisent ; les musulmans ne montrent qu'un aspect des choses et ne font que la moitié du chemin", indiquait récemment au Monde le prêtre responsable des relations avec l'islam pour le diocèse de Paris, François Jourdan.

Stéphanie Le Bars

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La plupart des "experts sociaux" se sont trompés, y compris ceux de la CIA
Le réveil de l’islam est lié à la modernisation


Le réveil de l’islam est lié la modernisation, telle est la thèse surprenante des sociologues américains Rodney Stark et Roger Finke. Certes cette thèse n’est qu’un aspect mineur de leur ouvrage magistral Acts of faith [1], mais elle nous a paru suffisamment importante et surtout suffisamment éclairante pour que nous la mettions en exergue.
Les visiteurs de ce site connaissent bien le premier de ces auteurs [2]
Thèse surprenante, parce que l’on considère couramment que le « revival » islamique s’oppose à la modernité et qu’il est donc réactionnaire, voire régressif. Cette vision des choses, totalement erronée pour nos auteurs, proviendrait de notre croyance dans la sécularisation de la société, croyance qui remonterait au 18e siècle, « Siècle des Lumières », et qui ne reposerait, en fait, sur rien de tangible. Evidemment, faire du réveil islamique un produit de la modernisation change complètement la vision que l’on peut en avoir.
On n’est pas très éloigné du point de vue soutenu par Patrick Haenni [3]
En 1982, Mary Douglas , sociologue bien connue, remarquait que les experts en sciences sociales n’avaient pas prévu la « résurgence de l’islam « et demandait : pourquoi en était-il ainsi ? Ces experts, y compris ceux de la CIA depuis le début ont échoué à anticiper l’énorme vitalité religieuse de l’islam à cause de leur foi dans la sécularisation. Se basant sur le manque apparent de piété des citoyens des nations islamiques ayant reçu une éducation occidentale et anticipant la marche rapide de la modernisation, les experts en déduisaient que la religion ne serait plus un problème et croyaient dur comme fer que l’aiguille de l’horloge ne tournerait pas à l’envers. (248)
Les mêmes préjugés continuent à empêcher de comprendre le réveil islamique actuel – ceci alors que les « fondamentalistes » musulmans peuvent causer des troubles politiques, ils ne poseraient aucun problème basique parce qu’ils sont de simples réactions malheureuses contre la modernité venznt des parties les plus ignorantes et les plus retardées de la population de nations pas très modernisées. Tout ceci est une idiotie.
Certes, les membres de l’élite les plus occidentalisés des sociétés islamiques peuvent avoir été les plus proches de la sécularisation, mais à côté d’eux le soit disant fondamentalisme islamique a tiré ses leaders et une grande partie de son soutien des membres les plus éduqués et les plus privilégiés et ce n’est donc pas un mouvement réactionnaire des « masses » (248).
Les numéros entre parenthèse de ces notes de lectures renvoient à la pagination du livre.

[1] Rodney Stark et Roger Finke,Acts of faith, Explaining the human side of religion, University of California Press, 2000

[2] cf. Le christianisme à l’origine du capitalisme, dans la rubrique Christianisme

[3] cf. L’islam de marché est en marche, dans cette même rubrique

                                                                                    *

Le réveil de l’islam est lié à la modernisation


Le réveil de l’islam est lié la modernisation, telle est la thèse surprenante des sociologues américains Rodney Stark et Roger Finke. Certes cette thèse n’est qu’un aspect mineur de leur ouvrage magistral Acts of faith [1], mais elle nous a paru suffisamment importante et surtout suffisamment éclairante pour que nous la mettions en exergue.
Les visiteurs de ce site connaissent bien le premier de ces auteurs [2]
Thèse surprenante, parce que l’on considère couramment que le « revival » islamique s’oppose à la modernité et qu’il est donc réactionnaire, voire régressif. Cette vision des choses, totalement erronée pour nos auteurs, proviendrait de notre croyance dans la sécularisation de la société, croyance qui remonterait au 18e siècle, « Siècle des Lumières », et qui ne reposerait, en fait, sur rien de tangible. Evidemment, faire du réveil islamique un produit de la modernisation change complètement la vision que l’on peut en avoir.
On n’est pas très éloigné du point de vue soutenu par Patrick Haenni [3]
L’islam contemporain tire sa force de deux facteurs importants :
1) l’islam sert couramment comme base institutionnelle de nationalisme et d’opposition au colonialisme – aux plans politique, culturel et économique.
Comme David Martin l’a expliqué : « La plupart des sociétés islamiques ont subi des conditions semblables à celles de l’Irlande et de la Pologne, étant assujetties à un contrôle et à une influence étrangères. Ceux qui répandent les versions des Lumières non seulement n’ont aucune base originelle dans l’histoire interne des sociétés islamiques mais ils propagent une idéologie dont la base originelle fait partie de l’histoire de l’Europe chrétienne et colonialiste.
La religion crée une relation entre les gens et établit un lien avec un passé triomphaliste, tandis que la sécularisation est venue avec la dépendance, la faiblesse et l’infiltration étrangère. Aussi l’intelligentsia, partie prenante au mouvement contre le colonialisme, était sensible à des définitions fortes de leurs taditions originelles qui mettaient l‘accent sur la pureté et l’intégrité islamiques. Ils avaient l’intention de se moderniser selon leur propre voie et la seule voie suffisamment enracinée dans leur histoire multi séculaire était islamique [4]
2) En plus de servir les nations islamiques exactement de la même façon que la piété catholique a servi la Pologne, le Québec et l’Irlande, l’islam a ajouté l’avantage de n’être pas monolithique.
Assurément, les croyances non islamiques sont hors la loi dans beaucoup de société islamiques, et parfois une branche de l’islam en persécute une autre. En général, cependant, des conditions d’un marché relativement libre prévalent en islam, laissant libre cours à la compétition de groupes islamiques concurrents - un niveau de compétition qui est tout à fait suffisant pour générer un haut niveau d’engagement religieux [5].
Ici la comparaison doit se faire avec les firmes chrétiennes dans l’économie religieuse américaine. Alors qu’il y a un grand nombre de groupes religieux non- chrétiens aux Etats-Unis, en termes d’inscription ils sont insignifiant et ne pas en tenir compte ne ferait pas de différence dans l’appréciation des hauts niveaux de religiosité en Amérique.
La même chose s’applique à l’islam dans le sens que nous ne devons pas chercher la diversité d’abord en termes de fois non musulmanes, mais à l’intérieur des frontières de l’islam lui même . Et à l’intérieur de l’islam, l’état normal des affaires est le pluralisme.
Etant donné les liens serrés non habituels entre l’église et l’Etat qui ont caractérisé les sociétés islamiques pour la plupart de leurs historiens, la pluralisme islamique a été « une réalité sociologique longtemps cachée par un pouvoir autoritaire qui ne pouvait pas s’accorder à lui sans menacer sa propre survie » [6]. Durant les siècle passé ou à peu près, le pluralisme islamique s’est manifesté ouvertement dans beaucoup de sociétés et a généré le même degré de mobilisation de masse que celui produit par le pluralisme [religieux] aux Etats-Unis.
Finalement, les recherches montrent que plus l’environnement religieux est non régulé et concurrentiel, plus nombre sont les musulmans prêts à entreprendre leur pèlerinage à La Mecque (249)
Les numéros entre parenthèse de ces notes de lectures renvoient à la pagination du livre.

[1] Rodney Stark et Roger Finke,Acts of faith, Explaining the human side of religion, University of California Press, 2000

[2] cf. Le christianisme à l’origine du capitalisme, dans la rubrique Christianisme

[3] cf. L’islam de marché est en marche, dans cette même rubrique

[4] David martin, 1991, "The Seculairisation issue : Prospect and Retrospect". British Journal of Sociology 42, p. 472

[5] C’est la thèse - remarquable - des auteurs que la concurrence sur le « marché » des religions améliore, comme sur tout autre marché, la qualité des produits et des services

[6] Niandou-Souley, Adoulaye, and Gado Alzouma. 19996."Islamic Renewal in Niger :From Monolith to Plurality". Social Compass 43, p. 255

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La plupart des "experts sociaux" se sont trompés, y compris ceux de la CIA
Le réveil de l’islam est lié à la modernisation


Le réveil de l’islam est lié la modernisation, telle est la thèse surprenante des sociologues américains Rodney Stark et Roger Finke. Certes cette thèse n’est qu’un aspect mineur de leur ouvrage magistral Acts of faith [1], mais elle nous a paru suffisamment importante et surtout suffisamment éclairante pour que nous la mettions en exergue.
Les visiteurs de ce site connaissent bien le premier de ces auteurs [2]
Thèse surprenante, parce que l’on considère couramment que le « revival » islamique s’oppose à la modernité et qu’il est donc réactionnaire, voire régressif. Cette vision des choses, totalement erronée pour nos auteurs, proviendrait de notre croyance dans la sécularisation de la société, croyance qui remonterait au 18e siècle, « Siècle des Lumières », et qui ne reposerait, en fait, sur rien de tangible. Evidemment, faire du réveil islamique un produit de la modernisation change complètement la vision que l’on peut en avoir.
On n’est pas très éloigné du point de vue soutenu par Patrick Haenni [3]
En contradiction flagrante avec la doctrine de la sécularisation, il semble y avoir une compatibilité profonde entre la foi islamique et la modernisation – plusieurs études provenant de diverses parties du monde suggèrent que l’engagement musulman s’accroît avec la modernisation.
Etudiant les musulmans de Java, Joseph Tamney [4] a trouvé que l’engagement religieux y était positivement corrélé avec l’éducation et des situations de prestige. C’est-à-dire : il y avait plus de chances pour que des gens qui ont été au collège ou occupé des positions de haut standing prient cinqa fois par jour, donne des aumônes, jeunbent en accord avec la pratique islamique orthodoxe que des musulmans de peu d’éductaiuon ou occupant des emplois de peu de prestige. Tamney a aussi trouvé que la pratique musulmane augmentait avec la modernisation. Dans son livre suivant [5] , Tamney a analysé la « résilience » de la religion : comment elle a été capable de s’adapter aux défis de la modernité. (75)
Une étude du mouvement « fondamentaliste » au Pakistan montre que les leaders sont hautement éduqués (tous ayant des diplômes supérieurs) et que les supporters du mouvement sont tirés pour la plupart de la nouvelle classe moyenne [6] . Cela est confirmé par des données concernant les étudiants turcs. Depuis 1978, il y a eu un accroissement remarquable dans le pourcentage des étudiants de l’Université d’Ankara tenants d’une foi islamique orthodoxe, et en 1991, l’écrasante majorité des étudiants se situaient dans cette mouvance. En 1978, 36 % des « étudiants exprimaient la ferme croyance que « il y a un Ciel et un Enfer », tandis qu’en 1991, les trois quarts partageaient cette vision des choses. Même observation chez Kayan Mutlu [7]. Ces étudiants seront les futurs leaders politiques et intellectuels de la nation, y compris les ingénieurs et scientifiques. De plus, la Turquie par la plupart des indices est la plus modernisée des nations islamiques et, depuis les années 1920, a expérimenté des décennies d’irréligion séculière officielle et semi officielle [...]. De la même façon, il y a eu des changements brutaux en faveur de la piété islamique parmi les étudiants au Nigéria, en France et au Sénégal, remplissant la place laissée vacante par le marxisme.
Bien sûr, ces données sur l’islam sont fragmentaires. Mais aucun observateur informé n’a besoin de telles données pour détecter la formidable vitalité de l’islam contemporain et pour se rendre compte qu’il est en relatioin directe avec la modernisation. (75)
Les numéros entre parenthèse de ces notes de lectures renvoient à la pagination du livre.

[1] Rodney Stark et Roger Finke,Acts of faith, Explaining the human side of religion, University of California Press, 2000

[2] cf. Le christianisme à l’origine du capitalisme, dans la rubrique Christianisme

[3] cf. L’islam de marché est en marche, dans cette même rubrique

[4] Tamney, Joseph B. 1979. "Rstablished Religiosity in Modern Society : Islam in Indonesia." Sociologivcal Analysys, 40

[5] Tamney 1992, The Resilience of Christianity in the Modern World, Albany : State University of New York Press

[6] Ahmad Munmtaz. 1991. Islamic Fundamentalism in South Asia : The Jamaat-i-Islamiu and the Tablighi Jamaat of South Asia." in Fundamentalisms observed, edited by Martin E. Marty ad R. Scott Appleby. Chicago : University of Chicago Press

[7] Mutlu Kayan. 1996. "Examining Religious Beliefs among University Students in Ankara", British Journal of Soc iology, 47

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Al-Hallâj, le « Christ » musulman, a ramené Louis Massignon à la foi chrétienne
A cette époque, le pape dénonçait le "vice capital du libéralisme"


L’édition des lettres de Louis Massignon au père Anastase de Bagdad, écrites pour l’essentiel en 1909, ressuscite comme miraculeusement al-Hallâj, l’étrange et sans doute le plus grand mystique musulman, « mort dans la religion de la croix » le 25 mars 922, qui était le jour de l’Annonciation.
En même temps est éclairée d’une sombre lumière la haute figure de Massignon, restée en grande partie énigmatique. Le grand orientaliste a oeuvré pour le rapprochement des cultures chrétienne et musulmane. Marié après une jeunesse sexuellement aventureuse, il désirera de toute ses forces devenir prêtre, demandant une audience privée à Pie XII pour plaider sa cause.
Au grand dam du Pape, il obtient finalement à l’âge de 67 ans, son ordination de l’Eglise melchite, le 28 janvier 1950, à Sainte-Marie-de-la-Paix, au Caire, ce qui convient à son ardent désir de prier en arabe, mais l’ordination doit rester secrète et il lui est interdit de dire la messe en public.
Hanté par al-Hallâj qui le ramène dans la foi du Christ, Louis Massignon considère que le libre examen n’est que la luxure de l’esprit. C’était une époque où le pape Léon XIII, pape dénonçait le « vice capital du libéralisme », enseignant que la liberté accordée à tous n’était pas désirable par elle-même « puisqu’il répugne à la raison que le faux et le vrai aient les mêmes droits ».
Quand il écrit ces lettres au père Anastase, Louis Massignon est âgé de 26 ans. Déjà il passe pour un prodige d’érudition. Ne parle-t-il pas l’arabe, le turc, le persan et un peu de chaldéen ? Après avoir terminé sa mission archéologique, à al-Okhaïdir, il a reçu la « visite de l’Etranger » sur le bateau qui le ramène à Bagdad. Et c’est le père Anastase, un autre érudit en littérature arabe, qui l’entend en confession.
Louis avait cessé toute pratique sacramentelle depuis cinq ans. Entre 1906 et 1908, son amant égyptien l’avait initié à l’amour du même sexe. Il croit encore que Hallâj al-assâr (le « cardeur » des consciences) avairt une doctrine christianisante, et décide de consacrer sa thèse à ce personnage, car il veut mettre en lumière sa doctrine de la divinité du Christ, si imprévue dans l’islam – née pour lui, du besoin d’un guide impeccable, possédant la « plénitude de l’Esprit » - pour ne pas errer dans les voies mystiques : doctrine si curieusement récompense par une mort ignominieuse en croix, qu’il paraît nettement avoir désirée. » Certes, il finira par reconnaîttre que al-Hallâj est bien mort fidèle au Coran, lais il n’en reste pas moins plausible que c’est le mystique musulman qui l’a ramené dans la foi du Christ.
Louis Massignon Autour d’une conversion Lettres de Louis Massignon et de ses parents au père Anastase de Bagdad Textes choisis et annotés par Daniel Massignon, Préface de Maurice Bormans , Cerf, 113 p., 18 €
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"Le libre examen n’est que la luxure de l’esprit"
Al-Hallâj, le « Christ » musulman, a ramené Louis Massignon à la foi chrétienne
A cette époque, le pape dénonçait le "vice capital du libéralisme"


L’édition des lettres de Louis Massignon au père Anastase de Bagdad, écrites pour l’essentiel en 1909, ressuscite comme miraculeusement al-Hallâj, l’étrange et sans doute le plus grand mystique musulman, « mort dans la religion de la croix » le 25 mars 922, qui était le jour de l’Annonciation.
En même temps est éclairée d’une sombre lumière la haute figure de Massignon, restée en grande partie énigmatique. Le grand orientaliste a oeuvré pour le rapprochement des cultures chrétienne et musulmane. Marié après une jeunesse sexuellement aventureuse, il désirera de toute ses forces devenir prêtre, demandant une audience privée à Pie XII pour plaider sa cause.
Au grand dam du Pape, il obtient finalement à l’âge de 67 ans, son ordination de l’Eglise melchite, le 28 janvier 1950, à Sainte-Marie-de-la-Paix, au Caire, ce qui convient à son ardent désir de prier en arabe, mais l’ordination doit rester secrète et il lui est interdit de dire la messe en public.
Hanté par al-Hallâj qui le ramène dans la foi du Christ, Louis Massignon considère que le libre examen n’est que la luxure de l’esprit. C’était une époque où le pape Léon XIII, pape dénonçait le « vice capital du libéralisme », enseignant que la liberté accordée à tous n’était pas désirable par elle-même « puisqu’il répugne à la raison que le faux et le vrai aient les mêmes droits ».
La conversion de Massignon n’est certes pas une partie de plaisir. Lui qui se persuade que, seul, « le bien produit le bien », le mal continue en lui son chemin. « J’ai vraiment des jours amers, complètement seul dans la nuit, écrit-il à son confesseur, où le mal continue à m’être odieux mais m’attire bassement, tandis que le bien semble s’anéantir et m’échapper. Les heures de dévouement plénier, où je connaissais au moins la dernière joie, celle de se sacrifier et de s’offrir tout entier à Dieu, ces heures sont loin. Mon don n’est pas agréé, et Il me demande chaque jour un peu de moi-même, sans jamais me laisser espérer qu’un jour prochain mon sacrifice sera consommé. Allah !le difficile n’est pas de s’offrir, mais de se donner petit à petit, quand Il veut et seulement quand Il l’exige. C’est une souffrance qui renaît à chaque instant . Je sais bien que je devrais y trouver ma joie, mais je tombe si souvent, et trébuche de tristesse. »
Beaucoup de ces lettres sont de la même encre, à la fois noire et limpide, trahissant la violence d’une intelligence contrariée. « J’espère [...] être redevenu plus simple. La simplicité est une chose exquise, quand on la possède sans s’en douter, ce qui est rare ». Ou encore : « J’arrive mal à me maintenir en ce juste milieu où les humiliations conduisent à [cette vertu la plus difficile à acquérir] l’humilité. »
Par chance, la mère du jeune homme veille au grain. Chaque jour, elle prie pour remercier Dieu de la « grâce de la conversion de Louis », et surtout pour qu’il lui envoie « la compagne de sa vie, chrétienne et affectueuse » [...]. Cette prière finira par être exaucée puisque Louis convolera en « justes noces » cinq ans plus tard.
Louis Massignon Autour d’une conversion Lettres de Louis Massignon et de ses parents au père Anastase de Bagdad Textes choisis et annotés par Daniel Massignon, Préface de Maurice Bormans , Cerf, 113 p., 18 €
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"Le libre examen n’est que la luxure de l’esprit"
Al-Hallâj, le « Christ » musulman, a ramené Louis Massignon à la foi chrétienne
A cette époque, le pape dénonçait le "vice capital du libéralisme"


L’édition des lettres de Louis Massignon au père Anastase de Bagdad, écrites pour l’essentiel en 1909, ressuscite comme miraculeusement al-Hallâj, l’étrange et sans doute le plus grand mystique musulman, « mort dans la religion de la croix » le 25 mars 922, qui était le jour de l’Annonciation.
En même temps est éclairée d’une sombre lumière la haute figure de Massignon, restée en grande partie énigmatique. Le grand orientaliste a oeuvré pour le rapprochement des cultures chrétienne et musulmane. Marié après une jeunesse sexuellement aventureuse, il désirera de toute ses forces devenir prêtre, demandant une audience privée à Pie XII pour plaider sa cause.
Au grand dam du Pape, il obtient finalement à l’âge de 67 ans, son ordination de l’Eglise melchite, le 28 janvier 1950, à Sainte-Marie-de-la-Paix, au Caire, ce qui convient à son ardent désir de prier en arabe, mais l’ordination doit rester secrète et il lui est interdit de dire la messe en public.
Hanté par al-Hallâj qui le ramène dans la foi du Christ, Louis Massignon considère que le libre examen n’est que la luxure de l’esprit. C’était une époque où le pape Léon XIII, pape dénonçait le « vice capital du libéralisme », enseignant que la liberté accordée à tous n’était pas désirable par elle-même « puisqu’il répugne à la raison que le faux et le vrai aient les mêmes droits ».
Mais voici que le doctrinaire s’exprime avec l’ardeur du néophyte, mettant sur le même plan la luxure et le libre examen – ce qui fera hurler la plupart de nos contemporains : »Je m’effrayais d’une suspension de la grâce, d’une sorte de privation totale – où ce n’était plus seulement la luxure qui étreignait mes membres, mais le doute qui maîtrisait sans lutte toutes mes idées. » Genèse ces heures troubles où « l’argument antichrétien s’affirme seul devant l’âme avec la netteté, l’évidence d’une certitude », c’est le moment pour la conscience chrétienne « de réagir contre cette « prétendue vérité » qui l’envahit – comme le corps du chrétien doit réagir contre la « prétendue paix » que lui offre la tentation de la luxure. Le libre examen n’est que la luxure de l’esprit. » [sic] Dans la même lettre, datée du 22 octobre 1909, il insiste : « Mes amis, qui n’ont pas la foi, ont toujours ce préjugé pélagien que toute évidence perçue par l’esprit est une vérité, et que l’amas des évidences contradictoires ne peut fournir aucun critérium pour séparer la vérité de l’erreur. Tous les hommes sincères, selon eux, sont dans le vrai n C’est là le sophisme contre lequel je me bats, en leur rappelant que cette thèse soutient pour l’esprit un droit à la luxure qu’ils rougiraient d’accorder à leur corps. Mais je ne me dissimule pas que le vent est actuellement à ces idées, la Déclaration des principes de 1789, idées d’anarchie, d’égalitarisme et de sophistique ». Chrétiens d’aujourd’hui, nbe souriez pas trop vite ! Vingt et un ans seulement avant que ces lignes ne fussent écrites, Léon XIII, pape, avait dénoncé dans Libertas praestissimum, le « vice capital du libéralisme », enseignant que la liberté accordée à tous n’était pas désirable par elle-même « puisqu’il répugne à la raison que le faux et le vrai aient les mêmes droits ».
Louis Massignon Autour d’une conversion Lettres de Louis Massignon et de ses parents au père Anastase de Bagdad Textes choisis et annotés par Daniel Massignon, Préface de Maurice Bormans , Cerf, 113 p., 18 €


"Le libre examen n’est que la luxure de l’esprit"
Al-Hallâj, le « Christ » musulman, a ramené Louis Massignon à la foi chrétienne
A cette époque, le pape dénonçait le "vice capital du libéralisme"


L’édition des lettres de Louis Massignon au père Anastase de Bagdad, écrites pour l’essentiel en 1909, ressuscite comme miraculeusement al-Hallâj, l’étrange et sans doute le plus grand mystique musulman, « mort dans la religion de la croix » le 25 mars 922, qui était le jour de l’Annonciation.
En même temps est éclairée d’une sombre lumière la haute figure de Massignon, restée en grande partie énigmatique. Le grand orientaliste a oeuvré pour le rapprochement des cultures chrétienne et musulmane. Marié après une jeunesse sexuellement aventureuse, il désirera de toute ses forces devenir prêtre, demandant une audience privée à Pie XII pour plaider sa cause.
Au grand dam du Pape, il obtient finalement à l’âge de 67 ans, son ordination de l’Eglise melchite, le 28 janvier 1950, à Sainte-Marie-de-la-Paix, au Caire, ce qui convient à son ardent désir de prier en arabe, mais l’ordination doit rester secrète et il lui est interdit de dire la messe en public.
Hanté par al-Hallâj qui le ramène dans la foi du Christ, Louis Massignon considère que le libre examen n’est que la luxure de l’esprit. C’était une époque où le pape Léon XIII, pape dénonçait le « vice capital du libéralisme », enseignant que la liberté accordée à tous n’était pas désirable par elle-même « puisqu’il répugne à la raison que le faux et le vrai aient les mêmes droits ».
Plus sans doute que ne voudrait le reconnaître l’éditeur de ces lettres (à qui on reprochera aussi les références erronées de la note 1 de la page 76), al-Hallâj hante Massignon. En plaçant le Calvaire au « centre de l’histoire du monde », avec, au passage, des remarques inattendues et très fines sur celui de Tronoën, Louis son « ardent désir » de mourir « non comme il y a un an, pour fuir al douleur d’une honte trop méritée ». Ce qui étreint maintenant le converti, « c’est vraiment le désir de la douleur dernière, qui m’arrachera à jamais au corps souillé que je traîne. »
Ce texte est proche des propres mots du Hallâj « Ma mort, c’est de [sur]vivre, et ma vie c’est de mourir. Je sens que l’abolition de mon être est le plus noble don à me faire, et ma survie tel que je suis le pire des torts. Ma vie a dégoûté mon âme parmi ces ruines croulantes. »
Les mots ultimes du martyre musulman méritaient eux-mêmes d’être cités : « Or, ceux-là qui sont tes serviteurs se sont réunis pour me tuer par zèle pour Ton culte et par désir de se rapprocher de Toi. Pardonne-leur, car si Tu leur avais dévoilé ce que Tu m’as dévoilé, ils n’eussent pas agi comme ils ont agi.’ » Comment Massignon aurait pu ne pas les rapprocher des dernières paroles du Christ ?
Louis Massignon Autour d’une conversion Lettres de Louis Massignon et de ses parents au père Anastase de Bagdad Textes choisis et annotés par Daniel Massignon, Préface de Maurice Bormans , Cerf, 113 p., 18 €



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19 août 2007 7 19 /08 /août /2007 21:11

Avec toutes nos excuses à notre ami d'avoir publié son oeuvre dans notre numéro précédent amputé de sa troisiéme partie,et un nouvel article de notre trés cher ami.Nos excuses aussi à nos amis lecteurs...


http://serveur1.archive-host.com/membres/up/1895607063/still-life-pitcher.jpeg

 

الخلاص الفردي ومشاريع العودة... أين الخلل ؟  [1/3]

]

 

[الجزء الأول]

 

د. خــالد الطــراولي

ktraouli@yahoo.fr

 

كل صغير سوف يكبر وكل مهاجر سوف يرجع، وكل غائب سوف سيعود، ألا ترى الشمس وهي تغادرنا ليلا وفي الفجر نلاقيها من جديد... وقد قيل لأعرابية أي أبنائك أحب إليك؟ قالت المريض حتى يشفى والصغير حتى يكبر، والغائب حتى يعود... ولقد مثلت الغيبة أو الغياب محطة هامة للهجرة في حياة أفراد وفرق وشعوب وحتى حضارات... وغلبت على مشاريع الهجرة والغيبة الإكراه والتشريد، ودخلت مواطن الحسابات والمواجهات والمقاومة واستبعاد الخصم عن مواطن الفعل المباشر والتخلص منه، فكانت غيبة أهل الكهف وهجرتهم ملاذا من الاستبداد الديني، وكانت غيبة المهدي لدى الشيعة ملاذا من الاستبداد السياسي.

لقد مثلت الهجرة ملاذا وإطارا لتواصل وجود فكرة ووجود حامليها، ولقد كان للمكان الآمن التي يجده أصحابها دفعا لعدم الموت وحتى للإبداع والتفوق، فكانت هجرة الرسول الكريم صلى الله عليه وسلم حالة فريدة ولا شك، ولكنها تندرج عبر طابعها الإنساني في هذه الإرادة على البقاء وعلى الحياة وعدم قبول الأمر الواقع وقوفا وتواصلا وإبداعا ونجاحا.

النمـــوذج التونسي ورحلــة العـذاب

وفي عصرنا هذا تواصلت محن المَهاجر بالنسبة لعديد الأقوام بعد أن لفظتهم مواطنهم ظلما وعدوانا، وكانت تونس ولا تزال إحدى هذه البقاع الصغيرة التي غادرها في ليلة عابسة قمطريرة مجموعة من الشباب بعد تدافع سياسي رهيب، لم يترك لهم من خيار سوى القضبان أو الحدود، فغادرت البلاد ونسيم الأوطان بمرارة ومغلوب على أمرها، دفعات متتالية من خيرة الشباب، مختفية عن صولة الجلاد، وعبرت الصحاري والوديان، حاملة معها أحزانها ومشروعها،  حتى أرسى بها ترحالها في أكثر من 50 بلد لم تطأ بعض أرضه قدم تونسية من قبل...

الحالة التونسية ليست فريدة عن مثيلاتها العربية، ولكنها كانت أكثر إيلاما وعنفا وعددا، وحملت سناريوات حزينة لهذه السفرة الطويلة نحو المجهول، هربا بفكرة ومشروع، قبل الهروب بالأجساد!

عقدين من الزمن البعيد أو ما يقاربهما تتالت بسلبها وإيجابها، بأفراحها المقتضبة وأحزانها، بعيدا عن الأهل، بعيدا عن العشيرة، بعيدا عن زقاق المدينة ورفاق الدراسة وأتراب الحي، بعيدا عن الوطن... تداخلت خلالها أبعاد وتطورات، دخل الأبناء على الخط وحتى الأحفاد وبقيت السفينة رغم ثقل حملها تواصل طريقها في بحر الظلمات، جاء الاستقرار يترنح مستمدا وجوده من طول الرحلة وتقدم الأعمار وتوسع الأسر، وابتعد نسيم حي البلفيدير وصياح باعة سوق الحلفاوين والمدينة العتيقة... وبعدت القيروان بمقروضها الجميل، الطيب عرضا وذوقا..، وخرجت سوسة والمهدية والمنستير بأسوارهم العالية ورباطاتهم رويدا رويدا من ذاكرة تذوب...، و أخذت نابل والحمامات أشجارها وقوارصها بعيدا عن مد اليد والعين..، ورست قوارب قرقنة وجرجيس بعيدا عن مرمى الذاكرة وهي تحاول استيعادها من جديد..، وبقيت جربة الجميلة في المخيلة تبحث عن "عطار" يذكرنا بها ونحن نعبر أسواق بارباس في باريس، وظلت صفاقس وقابس وقفصة تدافع بقوة الحديد والفسفاط والكبريت المنبعث من أرجائه عن تاريخ عتيد ووجود في الذاكرة يضمحل...

تلك تونس الجميلة التي حملها الجميع معه وهو يراها بعد حين من الزمن تضمر ولكنها ظلت صامدة تحاول البقاء والثبات رغم طول الرحلة وعناء السفر..، عقدين من الزمن يمران ويبقى الحنين نحو الوطن قائما صلبا لا تضاهيه غير صلابة الإسمنت، إرادة للبقاء وأمل في العودة راسخ رسوخ الجبال... ومرت الأيام.... وبدأ دافع العودة وحنين الوطن يتجدد من حين لآخر عند البعض... وبدأت رحلة أخرى مع الضمير حينا، ومع الواقع حينا آخر تحاول طرح سؤال لم يغب عن الذاكرة ولكنه ظل مختفيا حياء أو موضوعية أو كلاهما... متى نعود ولماذا لا نعود؟؟؟

النمــوذج التونسي وقــرار العـودة

وبدأت قوافل العودة تطل بأنفها محتشمة في البداية، ممثلة في بعض الأفراد  منذ أوائل هذه الألفية عبر المعالجات الشخصية التي فتحت لها القنصليات أبوابها شراعا لتطبيق ماصطلح عليه بتصحيح الوضعيات، لتتسارع خطاها منذ ردهة من الزمن، وكانت هذه الصيفية مثالا حيا لتوسع هذه الظاهرة حيث طالت بعض الوجوه المعروفة على الساحة الإسلامية والمنتمية إلى حركة النهضة. وإذا كان التوجس والاعتراض والرفض هو الموقف الغالب من هذا المسعى، إلا أن تغيرا في المواقف قد بدأ يلوح عند بعض القيادات والتي يبدو أنها لم تعد ترى داعيا لهذا التحفظ بل سارعت إلى مباركته ولا ترى مانعا من هذا الخلاص، وهذا ما يستبان من حديث الدكتور النجار في مقاله الأخير في قوله : " وأخيرا، فها هي بعض من أشعّة نور بدأت تبدّد الظلام: .. وعدد من المهجّرين يعودون إلى أرض الوطن، وقد علمنا أنّ أكثرهم قد تجاوزوا الحدود بكرامة محفوظة، وإن يكن بعض من رفاقهم لم يُمكّنوا بعد من جوازات سفرهم وقد قدّموا مطالبهم منذ مدد طويلة... " [1]

 وقفة تأمل ونقطة نظام تفرض نفسها على هذه المنهجية الجديدة في التعامل مع ملف اللاجئين والمشردين. لقد ذكرت سابقا ومنذ مبادرة المصالحة المعروفة سنة 2003 أن من الأسباب التي دعتني لإطلاقها حينذاك هو تفشي ظاهرة الخلاص الفردي والحديث الذي طالها داخل الكهوف والدهاليز، فأردنا تعرية المستور خطأ حتى لا نبني في الظلام، وكان خوفي غلى ضمور المشروع الإصلاحي ذي المرجعية الإسلامية بضمور عدد حامليه وانسحابهم هو الدافع لتلك الوقفة، ولم أتخل منذ ذلك الحين عن التذكير بأهمية العنصر المهجري وتلازمه مع العنصر الداخلي، وأن خلاصه لا يكون إلا ضمن خطة جماعية تطال المساجين السياسيين وحالة البلد إجمالا...[2]

هـــوامش :

[1] د.عبد المجيد النجار "أما لهذه المأساة من نهـاية" نونس نيوز 04.08.2007

[2] انظر مثال ذلك خالد الطراولي "المصالحة الوطنية والنجاة الفردية خطان لا يلتقيان" رسالة اللقاء رقم 6  بتاريخ 15 أفريل 2006 موقع اللقاء الإصلاحي الديمقراطي www.liqaa.net

أوت 2007

ـ يتبـــع ـ

المصدر :  موقع اللقاء الإصلاحي الديمقراطي

 

 

                                                                                         *

 

 الخلاص الفردي ومشاريع العودة... أين الخلل ؟  [2/3]

 

[الجزء الثاني]

د. خــالد الطــراولي

ktraouli@yahoo.fr

 

لمـــاذا الخلاص الفردي ؟

لنحدد الفضاء الذي نتعامل فيه، ولبعض البقاع الرمادية التي يمكن أن تلوح في الأفق وتعكر صفو الحديث وتنحرف به في مستنقعات وفخاخ... ليس إطارنا عقديا ولا إيمانيا، وليس إطار مزايدات على الوطنية وتنابز بالتخوين واللاوطنية، ولكنه إطار اجتهادي خالص تحتمل ضفتاه الخطأ والصواب لكل دعاته وممارسيه، وقد زعمت دائما ولا أزال وبكل تواضع صواب حديثي اللاحق وخطأ التنظير والممارسة لمنهجية الخلاص الفردي والنجاة الشخصية. ولا يمكنني في هذا الإطار الخلافي حتى الاستنكار والتنديد، فلكل تبريراته واجتهاداته وخلوصه منفردا إلى حكومة ضميره، ولكني أسعى للتذكير والتحذير من تفشي ظاهرة الخلاص الفردي وإبراز خطورة ما يحدث من مباركات وصمت وقبول ضمني لها، على تواصل ونجاعة وحتى وجود المشروع السياسي الإصلاحي ذي المرجعية الإسلامية، والذي ينبني أساسا في هذه الحالات الاستثنائية على وفاق أقصى بين الداخل والخارج.

عند الحديث مع بعض الإخوة الذين عقدوا العزم على الرحيل، أو تسمع من هنا وهناك عن أصحاب هذه المواقف والتصورات، أو تقرأ لهم بعض النصوص، يتبين لك رغم زوايا التداخل والتشابك، وجود أربعة أصناف من اللاجئين العائدين :

 

الصنف الأول : هم جماعة طال عليهم الأمد وعظم الحنين والشوق لديهم للوطن والأهل، يرون أبناءهم تنمو قاماتهم وسيل من الشعر الأبيض يغزو الذقون والرؤوس وليس لهم باع في السياسة عن قرب، فقد طلقوها منذ سنين بعد أن وطئت أقدامهم ديار المهجر. ليس لهم كبير علاقة بالمشروع وكأنهم زُجَّ بهم زجا فيه فتركوه على الحدود، ولكنهم بقوا يحملون تبعات هذا الانتماء، وتركوا الشأن العام واعتنوا بالشأن الخاص، من أهل ومعيشة واسترزاق، فلما فُتحت الأبواب دفعوها بهدوء ومروا مرور الكرام!

الصنف الثاني : لم يكن دوما على وصال مع حركته، فهو مجمد أو مبعد أو مستقيل دون رسالة استقالة، يعيش العزلة السياسية ولا يرى له مكانا تحت الشمس، وليس الخلاص الفردي بالنسبة إليه إلا تغييرا للتراب الذي يقف عليه، فهو منسحب من المشروع التنظيمي وإن كان لا يزال يعيش ويحلم بالمشروع السياسي. فحالة الانسحاب والعدمية التي يعيشها في المهجر، لن تتغير، فالأولى أن يعيش على الهامش وهو على أرض الوطن وليس خارجه.

الصنف الثالث : فهو محبط يائس، بعضهم يعيش الانتماء التنظيمي والمشروع السياسي، وبعضهم يعيش المشروع فقط، ولكنه نتيجة خيبة عارمة وانسداد الآفاق وفشل مشروع الشباب الذي كان يحلم به وعجز المشروع الإصلاحي عن الوصول إلى مبتغاه، زيادة على طول رحلة الهجرة وحنين الأوطان ووعرة الطريق وتسابق سنين العمر، مع بعض النجاحات الاقتصادية من هنا وهناك، كل ذلك ساهم في إحداث النقلة الأخيرة والقرار النهائي بأن قطار العودة قد لاح وأن محطة النزول قد برزت، وأن الاعتراف بالفشل ونهاية المشروع قد تأكدت...

الصنف الرابع : وهو أصعبهم علي، فهم مجموعة لم يفقدوا الأمل في المشروع السياسي ولكن حسموا أمرهم في الانتماء التنظيمي وفي عدم فعالية وجدوى العمل المهجري، لكن حنينهم إلى العمل والنضال باق، غير أنهم يمنّون أنفسهم أن عودتهم إلى أرض الوطن ستمكنهم من العمل المباشر ولو في القليل القليل بداية من الأسرة والحيّ، يرون أن التاريخ هو عبارة عن مراحل تتجدد ولعلها تعاد، فالأولى العمل من جديد ولو في بساطة الجماعة الإسلامية الأولى، من وعظ وإرشاد محدد ومعين، والمراهنة على الزمن في التغيير الذاتي والنفسي ثم السياسي.

 

الحـالة العدميـة للمهجـر

هذه الأصناف الأربعة على اختلافها وتشابك أطرافها، ومع احترامنا لجميعها، تبرز حقيقة مكوّن أساسي يوحّدها ويميزها، وهو حالة العدمية والفراغ التي تجمعها وتعيشها، حيث كان هؤلاء ضحية فضاء تنظيمي وسياسي لم يكن في مستوى الاستجابة لتطلعاتهم وهمومهم ومشاكلهم، فعاشوا على الهامش ولم يكن خيارا، ولكنه غياب خطة توظيف واضحة وممنهجة لهذه الطاقات. ونحن مع ذلك لا ننكر صعوبة الواقع المهجري المحيط في الإمساك بكل أطراف هذا الإشكال.

إن المنطلق الأساسي للخلاص الفردي هو الحسم الذاتي في نهاية مرحلة جماعية وبداية أخرى ذاتية، هو اعتبار لحالة خاطئة يعيشها الفرد من إحباط وعدمية ويأس من المشروع، وعدم كبير ثقة في دوره ومكانه منه، وهو اعتراف بنهاية مشوار نضالي أتت عليه السنين، وأن المطلوب منه قد أداه وزيادة، ولا بد من تقاسم التضحيات مع أجيال أخرى، عليها أن تحمل المشعل وتواصل المسيرة...

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19 août 2007 7 19 /08 /août /2007 08:42


"These things happen in war"
is not a defense.
Murder is murder

.







Palestine: From Historical De-classing
To a Stand-by Regime 1
(Part One)
By Adel Samara

Analyzing class role and culture sheds significant light on the nature of the Palestinian struggle
on one hand, and clarifies why it ends to an impasse on the other. However, most writings on
Arab-Israeli conflict rarely deal with issues of class in general, structure and roles of Palestinian
social classes in particular.
This paper traces the class component in the Palestinian society and struggle without ignoring
other aspects. Its main emphasis is issues such as: Palestinian classes that supported the Oslo
Accords and those that did not, how does the Palestinian Authority rule in the Occupied
Palestinian Territories, why was the PA a stand-by regime, what is the class origin of Hamas,
why did Hamas succeed to replace the PLO organizations, why western capitalist regimes, Arab
rulers, United Nations and Israel did not respect the ‘democracy’ that they insist on, and finally,
who represents the Palestinians.
* * *
Introductory Approach
Writings on the Arab-Israeli conflict rarely deal with the issue of class in general and the
structure and roles of Palestinian social classes in particular. Many writers approach this conflict
from an ethnic-religious perspective that maintains their loyalty to the brutal colonialism of the
U.S., Britain and France, while ignoring the core of the issue: "the role and interests of ruling
capitalist classes in Western Europe and North America", i.e accumulation. Even writers whose
analysis is based on the role of the world capitalist system, including the Arabs among them, do
not tackle the class issue in Palestine itself because they are mainly driven by the national aspect
of the conflict. The Palestinian Resistance Movement (PRM) also concentrates on the
national/political dimensions while avoiding the class content of the struggle. From the
1 A paper presented to a conference on “The Economy and the Economics of Palestine: Past, Present and Future”
sponsored by SOAS Palestine Society at the University of London 27-28 January 2007.

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beginning this struggle was carried out by popular classes, albeit led by Effendis, petty bourgeois
and middle class figures.2 Few Palestinian intellectuals adopt the class analytical approach in
their writings. Even when Marxism was the “ideology” of the Palestinian left, these intellectuals
raised Marxist slogans, but were subjugated to bourgeois leadership in practice. This is why,
when the PLO leadership decided to sign the Oslo Accords that brought them back to the West
Bank and Gaza Strip (WBG), most of the leftist leaders and intellectuals failed to address the
class issue in general and to grasp the class content of those Accords. Today, many continue to
avoid this approach.
The aim of this paper is to trace the class component in Palestinian society and struggle without
ignoring other aspects. A reading from within the Palestinian struggle and with a deep analysis
cannot ignore its class component. If one were to write the people's history, and not only that of
the leaders, it is amply evident that while territorial, economic, class, cultural, and political
disintegration of Palestine affected all social classes in the first occupation in 1948 and the
second in 1967, those who were most deeply harmed, and at the same time exerted the most
resistance, were the popular classes. Even within the Palestinian society, which is immersed in a
deep national struggle, the class struggle persists. This is an issue which has been hidden. Since
1948 the upper classes in Palestine have been very tied to their own interests; these interests
were, in a way, opposed to the interests of the majority of the population. On the other hand, the
popular classes always fought for the national cause. This, in itself, is one form of class and
political exploitation, launched, albeit indirectly, by the bourgeoisie against the popular classes.
This may support a different theory on nationalism: that nationalism in each society, especially
those subjected to colonialism, whether in its traditional form or in new dependency modes, is
manifested in two contradictory commitments, and not only one, albeit hidden during national
liberation era,: the nationalism of the bourgeois class which is mainly compromise the national
cause and the nationalism of the popular classes which is for independence, development and
socialism. Other classes are always reluctant and divided between the two.
Class Conflict in the Final Era of the Ottoman Empire
Class struggle is not limited to ‘street fighting’ as it was in Paris Commune or in Lebanon’s civil
war in 1970s and 1980s. Internal class conflict in Palestine during Ottoman rule, was between
the upper social/political elite, ‘merchants’ and sheiks, and later between the educated of Ashraf
(aristocratic families) and their sons in the last years of Ottoman rule. Class struggle is always
present in class societies; it does not matter how it manifests itself. In colonies the dependent
classes fight for the trickle-down economic interests or political role. This struggle might also be
against the colonial power and for the interest of one class against another. Even today, how do
we understand and analyze the conflict between Fateh and Hamas? Is it beyond a conflict for
power within the same classes, though in a colony and under the false umbrella of a global
colonized democracy….so-called Palestinian elections.
The extraction of surplus by the tax collectors in Ottoman Palestine was the main factor
that contributed to the creation of a merchant class in rural areas. But the integration of Ottoman
Palestine into the World Order, and the concessions and privileges offered to the merchants,
strengthened their role at the cost of the sheiks. While the merchant class started in urban areas, it
2 There is a long, yet not solved, debate whether the middle class is an independent class, or even the pettybourgeois,
the weakest point in this class is that there is no such mode of production called the petty-bourgeois
mode of production.

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extended its direct contraband trade from the colonies, i.e. Palestine, to Europe. The restoration
of the central power by Sultan Abdul Hamid during the last three decades of the 19th century put
an end to the sheiks' rule (who were the good tools for the Iltizam era), and put the educated
young sons of the Ashraf and merchant families who took their place. (Samara 1991:73)
The dependent classes are not always free to choose their allies. The dominant class and
the nation are those who decide. That is why, when the merchants became most necessary for the
Ottomans, they, i.e. the Ottomans, backed them to replace sheiks. Relatively speaking, this
competition for the trickle-down gains is a class struggle, even if it is between 'dependents'.
Other classes in the society were marginalized and remained passive in political terms, but they
were the focus of class struggle among the upper classes, which means that a class attack, class
exploitation, was imposed upon them. "This new era enabled the merchants to accumulate large
amounts of money but they failed to invest in the industrial sector" (Loutsky, 1980). Why? It is
because this class, while accumulated money liquidity, failed to transfer it into capital. This class
failed to transfer itself into an independent class. The absence of independent policies and culture
will never breed an independent modernized economy. The monetary liquidity that this class
accumulated was not a result of a productive activity, but instead was through its relationship
with the colonial power. So long as this class was not motivated by an independence mentality,
productive investment on a national scale will never be in its political program. It might be right
to say that a class dependent on a trickle-down economy will breed a trickle-down politics, i.e.
Self-Rule not independence (as was the case later with the PLO).
The era of British colonialism in Palestine (1917-1945) was not different. The creation of
a foreign state in Palestine, a state designed to be a base performing a specific “function”, was
necessary for the British colonial empire, regardless whether it was Jewish or not. It should be
noted that, Jews were never able to settle in Palestine without being brought, protected, trained,
financed and armed by British colonizers. In that period, Palestinian peasants and workers
suffered from the settlers, that is why they started national resistance through strikes and
upheavals (known as Intifada throughout the ‘British Mandate’ in Palestine). At the same time
merchants, big land owners and effendis were looking for employment for their educated sons in
the Mandate government. The upper class factions were consumed by the idea that British
colonialism would find a ‘just solution’ for the conflict in Palestine. Committed to its colonial
project, i.e. the creation of a Jewish agent state in Palestine, the British colonizers were
extracting surplus from Palestinian peasants; they bankrupted the national economy in order to
build the infrastructure of the Jewish colonial settlements.
"In fact, the Palestinian economy (which was mainly agricultural) was heavily taxed, and
the extracted surplus was transformed to the Jewish capitalist economy" (Asad, 1975) (Hodgkin,
1986). However, big landowners, Palestinian and Lebanese, sold the Arab land to Jewish settlers.
The mercantile mentality of the Palestinian bourgeois class did not change during the
British mandate. Its economic activities continued on both the merchant and usury levels. Its
accumulated surplus was transferred to the British banks in Great Britain as liquid assets, leaving
the country without any significant productive investments despite the existence of several local
opportunities for profits making and accumulation of capital.
It was not until the years of World War II that the Palestinian Arab economy experienced
a dramatic commercialization of agriculture and a semi-industrial production base devoted to
satisfying the needs of British colonial troops. This development was due to the desperate need
of the British colonial military forces in the Middle East for a readily available food supply to
meet the shortages that resulted from the Axis' sea blockade of the allied navies in the
Mediterranean Sea.

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Therefore, while the Jewish settlers were strengthening the productive base for their
capitalist economy, the Palestinian bourgeois class was transferring the surplus of their country's
traditional economy abroad. "Figures on Arab deposits in October 1945 show that they rose from
a total of 532,515 Sterling Pounds at the end of 1941 to just 7 million by the end of October
1945. (The magnitude of such a sum can be gauged by the fact that this 7 million Sterling Pound
amounted to almost 1 million more that the entire civilian budget of the government of Palestine
in the fiscal year 1944/45" (Smith, 1984:118). The accelerated money transfer shows that fast
profiteering was matched by the fast transfer of money abroad.
The money may have fled the country for any one or all of the following reasons: the
threat presented by the British planted Jewish settlers and their potential occupation of the
country; Palestinians were not encouraged by the British occupation to invest in local needs and,
lastly, because the Palestinian merchant bourgeois' culture wasn't a national - productive one.
Whatever might be the real reason or interpretation, the deduced lesson is that the rich class, the
merchants, did not prioritize either their struggle or their productive activity.
Following the defeat of the Palestinian resistance and the Arab armies in the 1948 war,
Palestine as a country was totally disintegrated in terms of space, society, economy and even as a
national movement. Nearly one million Palestinians were evicted after that defeat and scattered
all over the world. Many of the rich faction (merchants, aristocracy, manufacturers and the
educated) found their way either to Britain or the United States while most of the educated and
professionals immigrated to various Arab capitals to work there and develop into a contract
financial capitalist faction.3 The petty bourgeoisie found its shelter inside and around the cities in
the West Bank and Jordan, while the majority, the poor, were piled in refugee camps.
Palestinian merchants and aristocracy4, especially those with the World Bank, established
a class alliance with the Jordanian ruling class, and both maintained a strong relationship with
British colonialism despite its major role in creating Israel. This alliance was reflected in two
sources of privileges for the Palestinian bourgeoisie: benefits derived from its share in the
political power and benefits from employing the poor refugees who earned low wages.
The reason why Palestinian big landowners invested in agriculture in the Jordan Valley
was the concentration of a large refugee labor force in that area.5 That is why, "… a substantial
part of the Sterling Pound 10 million in Sterling balances held by Palestinians in London at the
end of the Second World War was invested in agricultural development in the West Bank and the
Jordan Valley after the 1948 war as well as in urban real estate in Amman and other East Bank
cities. Other funds became available in 1953 when Israel released part of the deposits held by
Palestinians in Arab banks which came under Israeli rule 1948" (Gabbay, 1959:451). Another
important source of capital arose when the government of Jordan established an agricultural
mortgage program in 1950. By the end of 1954 it had granted a total of more than three million
Jordanian Dinars (JD) in loans mainly to those large land owners who supported the monarch.
"In fact that the JD 3 million granted in mortgage during this five-year period went to less
than four hundred borrowers indicates the extent to which the mortgage schema concentrated
capital for agricultural development in the hands of the large landowners."(Smith, 1984)
3 The same faction returned after Oslo to dominate the Palestinian economy through privileges.
4 In December 1948, Sheikh Mohammad Ali al-Ja'bari of Hebron convened a meeting of West Bank notables on
behalf of the Arab congress. They called King Abdullah of Jordan to unite both banks under his rule.
5 Large number of Palestinian refugees was concentrated in the Jordan valley following 1948 eviction of the
Palestinians. There was a settlement plan for the refugees there. A pilot project established there, the Arab
Development Project led by Musa Al-A'alami. The plan failed because the refugees made an Intifada in the refugee
camps in the area, and the police killed 17 protestors.

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Accordingly, Palestinian capitalism established a new alliance according to the new
changes, i.e. from Britain to the Jordanian regime, motivated by its own interests while leaving
struggle for the liberation of Palestine and the Palestinian Right of Return (ROR) to the popular
classes. That is why it is understandable that this bourgeoisie maintained its loyalty to the ruling
class in Jordan, (which, in turn, maintained its alliance with British colonialism)6, separating
themselves from Jordanian national movement against the regime.
Moreover, Palestinian capitalism maintained its loyalty to the Jordanian regime even after
the 1967 occupation and during Jordan's and the PLO's competition over the representation of
the Palestinian people, a loyalty which proved that Palestinians were divided on a class basis
despite their eviction from Palestine as a people and their collective fate as refugees. The popular
classes supported the PLO and, in fact, they were its backbone. In Gaza Strip, the Nasserite
regime of Egypt provided the merchants and aristocracy with a window for smuggling and
making a living in a poor, tiny and crowded area. The position of the popular classes was the
same: they were the backbone of the national struggle.
Palestinians of al-shatat7 and Resistance
The Capitalist Class
Following the destruction of the Palestinian space in 1948, all social classes became
fragmented, escaped the Zionist massacres, and looked for a temporary space waiting for the
final return, a goal which is still not accomplished.
Place and status determined the role of each class in the shatat. The popular and middle
classes were integrated into the parties of the Arab national movement, and later, after the 1967
war and the occupation of the rest of Palestine, when the Palestinian Resistance Movement
(PRM) was mainly an armed struggle, the youth of the popular classes became its backbone.
Those in oil producing countries and some in the America's and Europe paid (daribat althawrah)
"revolution tax" to the PRM leadership, a tax which was agreed upon by the ruling
classes in the oil countries, but was totally orientated to the right wing of the PRM. This
deliberately channeled money was never an ‘innocent’ matter. It was directed to de-radicalize the
PRM through two means:
- Arab oil producing regimes were deliberately strengthening the right wing against the
left which was at that time 1967-1970 competes the right wing.
- By corrupting the PRM as a policy aimed at terminating and capitalizing it. (This is one
of the early trials to transform PLO leadership into bureaucratic capitalism).
Palestinian shatat capitalists maintained a “wait and see” relationship with the PLO.
Following the eviction of the PLO from Lebanon in 1982, the Palestinian shatat capitalists held a
conference in London on June 24, 1982 in preparation for inheriting the PLO. The theme of this
6 A movement of Jordanians and Palestinians whose main parties were the Ba'ath, the Communist, al-Qawmiyoun
a-Sourioun, and Arab Nationalist Movement parties. Most of the members of this movement were from the popular
classes.
7 Shatat is an Arabic term that signifies one's living outside of his/her homeland. In the context of this paper, shatat
is used to indicate Palestinians who were forcefully expelled from their homeland – Palestine as a result of the
Zionist occupation of Palestine in 1948 and the years that followed. These Palestinians reside, since 1948, in many
Arab and other countries world-wide as Palestinian refugees.

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summit may be defined as follows: "Since PLO lost its military role, then it is time of the
capitalists to lead".8
Following the London conference, Arafat opened the channel of communications for
those people who, soon after, froze their initiative; this was probably because they realized that
Israel was not ready to withdrew from parts of the occupied territories or that Israel recognized
their weakness, and if she were to negotiate, Israel would rather negotiate with those who have
popular support, i.e. PLO. Briefly, the role of Palestinian capitalists in the national conflict is
through negotiation, not struggle, and the Homeland for them wasn't a dunam of land in Jafa, but
their bank account. As a people of capital, the Homeland is a business. That is why, when PLO
started negotiations with Israel that Palestinian elite supported and became closer to Arafat and
his bureaucratic capitalist structure. Even inside the occupied territories that large section of
capitalists became sub-contractors and essentially formed a Palestinian comprador.
The Popular Classes
While most of the rich and intellectual Palestinian refugees migrated to far areas, i.e.
Arab Oil producing countries, Britain and the US, the popular classes remained and ‘settled’ as
close as possible to the occupied Homeland, i.e. in the WBG, Jordan, Lebanon and Syria…etc9.
It is clear that they, the popular classes, insisted on returning to their homeland, and, at the same
time, that their financial situation could not help them to go further. They were concentrated in
the refugee camps to create a different community: a very poor people, who were integrated into
the wage earners of most of the host countries, but maintained a special status different from that
of the social classes of the countries they lived in. The situation in Jordan was the exception. The
politically active Palestinians integrated into the Jordanian national movement which, in fact,
considers the Palestinian question on the top of its agenda.
Briefly, the Palestinians of the shatat integrated into the economies of the host countries,
but politically, they remained divided on a class basis. The rich people supported the moderate
policies of the ruling Arab classes, while the popular classes integrated into the national, Political
Islam (PI) and socialist Arab movements. The defeat of the Arab nationalist and ‘socialist’
regimes led to the defeat of the Arab nationalist and socialist movement in the 1967 war.
The Second Occupation 1967:
Mechanisms of National Struggle and Class Integration
There is no consensus among Palestinians whether Israel had, prior to the occupation in
1967, prepared any plans as to how to control the Occupied Palestinian Territories (OPT).10 The
8 In fact, this is similar to what has been said by Hikmat al-Masri in 1978 who stated:
"If the PLO returns to the West Bank through liberation, it is all right. But if PLO will returns through negotiations,
it is we who are the proper people for that".
9 It should be noted that all projects to re-settle Palestinian refugees were designed to settle them far from the
borders of Palestine.
10 As a citizen living all my life in the area, I never agreed with such ready made policy. I spent my life in the
resistance movement, but I never dreamt that we will defeat Israel fast as Palestinians without an Arab national
liberation movement, but I never gave up the continuity of resistance since I believe that as long as people resist,
then the victory is possible.

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Israeli occupation designed its policies in the occupied territories step by step and according to
developments on the international level as well.11
As for the class integration among Palestinians, the occupation gave this issue serious
consideration and early on aimed to avoid people's resistance. At the official level, two Israeli
ministers provided their government with their proposals on the issue. Moshe Dayan, the Israeli
minister of war, suggested that Israel should terminate the infrastructure of the occupied
territories so as to keep the Palestinian labor force and the entire society dependent on the Israeli
economy, i.e. permanent integration without annexation, thus keeping Israel as a pure Jewish
state. Pinhas Sapir, the Minister of Finance, suggested, on the other hand, to keep the economy
of the occupied territories as it is, and to build a free trade relationship between the two
economies, the Israeli and that of the occupied territories. The Israeli government adopted
Dayan’s proposal which was a true settler-colonial one that included ethnic cleansing of the
native people and confiscation of their land. This entailed forcing Palestinians, as much as
possible, to leave not through direct eviction, but by creating all sorts of obstacles and harsh
living conditions. This destroyed and uprooted the Palestinian culture of steadfastness so they
eventually left without being able to claim or prove that Israel was transferring them, i.e. a soft
transfer.
Israeli economic integration of the occupied territories started in the early days of the
1967 occupation. The occupied territories were denoted as a military zone at the advent of the
occupation in June 1967 and since then Israel has issued well over 2000 military orders and
regulations, covering all aspects of life. Israel outlawed existing export-import relations (orders
No. 10-12) in the occupied territories during the first few months of the occupation. Since then
local merchants started marketing Israeli goods or goods imported through Israel. Thus,
merchants can be seen as the first social class to become linked to the Israeli economy, i.e.
normalizing with the enemy motivated by class interests at the cost of national cause. Some of
these merchants imported raw materials from Israel (such as wood, metal and cement) for the
supply of local factories. The result was the dependency of local manufacturers on Israel. In this
way manufacturers became the second class to be linked to the Israeli economy. Until that time,
boycotting Israeli products wasn't at stake; only a few intellectuals were doing it on individual
basis but then boycotting failed as a political/national slogan because they believed that the
community would not practice it.
In the mid 1960s, Israel started to transform its industries toward specialization in
electronics and sophisticated military industries so as to accommodate with the world division of
labor that pushed developed countries towards technological specialization. This was the reason
Israel decreased its emphasis on many of its traditional industries such as textiles, footwear and
chemicals. The occupied territories faced a process of re-allocation of industries to their
detriment. While Israel concentrated on industries with a future, the occupied territories were left
with branches of production of lower technological level and with fewer prospects of growth, a
situation which perpetuated the economic gap between them. Much of the re-allocation took the
form of transferring textile production to the occupied territories. These textile workshops were
the beginnings of the sub-contract industries, which "cemented" the dependency of a subcontracting
(see later) and comprador class in the occupied territories on the economy of Israeli
occupation. As for the working class, despite the 150-200 thousand strong wave of emigration in
the wake of the 1967 war, the unemployment rate actually increased. The reason for this was a
11 For instance, until 1980s it was possible for any villager to build a home in any place of his land. Following that,
the occupation designed maps to extremely limit the borders of each populated area. But PLO never understands
this issue.

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sharp decline in the demand for labor in the occupied territories. As a result, the Palestinian
workers were faced with the choice of emigrating or working in Israel. The first step in the latter
case was work for Israeli contractors inside the occupied territories themselves as Israel started to
expand the road network. Israeli appointed local foremen, in turn, recruited local Palestinian
workers. The expansion of road networks might have been primarily due to Israeli security
reasons and to enable military forces to quickly reach the remote areas which might serve as
secure areas for guerilla fighters.
Ten thousand Palestinian workers were per diem workers for road construction. This
marked the beginning of the creation of a stratum of sub-contractors and mediators who stand as
buffer zone between the Israeli entrepreneurs and capitalists on the one hand and a labor force
from the occupied territories on the other. The number of workers increased rapidly to reach one
third of the occupied territories labor force in the mid 1970s. Even before the large scale
expropriations of land, Palestinian workers came primarily not from cities but from rural areas
and refugee camps that served as a pool for surplus labor force.
To orientate peasants towards dependency on the Israeli economy, Israeli authorities
started a policy called al-mushahada; Israeli bonuses were paid to farmers planting certain crops
which Israel required to satisfy its exports, and flood the markets of the occupied territories with
cheap products, thus competing with those products that were locally produced.
The peasant family was compelled to increase income by sending its members to seek
employment in cities of the occupied territories, oil producing Arab countries, and even in Israel.
As a result, the entire society of the occupied territories, consumers and producers began to
depend on the Israeli economy. This was not voluntary dependence, (with the exception of the
traders and compradors) since it was shaped and formed by the policy of the Israeli state. The
political factor, the role of the Israeli state, worked relatively autonomously in the
peripheralization of the occupied territories. Nevertheless, the economic factor was, and still
remains, the determining one, crystallized in land expropriation, collecting taxes, economic
integration, rapid increase in prices, employment of cheap labor and the accumulation of profits
through unequal exchange and the obstruction of the occupied territories internal accumulation
process.
There are three local classes or class factions that played the role of deepening
dependency, which ultimately made the occupied territories a periphery to the Israeli center:
• The merchant capitalists (city merchants) who existed since the period of the
Jordanian rule and had extensively exploited local farmers.
• The large agricultural landowners who oriented their production to or through
Israel to foreign centers.
• The new comprador capitalists who were created directly and intentionally by the
occupation authorities, and included remnants of the same faction that existed
since the Jordanian and Egyptian rule. The change that took place here was in
terms of individuals not of the stratum.
These three strata provided a good example of the structural dependence (economic, social,
political and cultural) of a peripheral colonized capitalism.
The Israelis captured and dominated the markets of the occupied territories, i.e. 90
percent of imports to the occupied territories and 50 percent of its exports are from Israel; one
third of the labor force of the occupied territories works in Israel. The combination of these facts
illustrates how these three strata quickly prospered. This reminds me of what Meron Benvenisti
noted in relation to the occupied territories, under occupation there is an individual prosperity

- 9 -
and mass poverty. It seems that Benvenisti grasped the surface of the issue not its deep currents.
That is why he failed to grasp the fact that fat-cats are not only individuals.
These new wealthy people rarely contributed to the development of the local economy, or
even in the expansion of the domestic market. Their trickle-down share of the surplus, while it is
modest in comparison to that of the share of the settler-colonialists, would have been adequate to
activate the local market and provide a basis for internal demand if they did not channel their
demand towards luxurious goods, which were already available in the Israeli market. Moreover,
these strata continued draining the surplus by shifting it abroad as a continuity of the same class
behavior prior to 1948, when Palestine was one social formation.
We might assume that the most clear class structure of Palestinian people was in the West
Bank/Gaza (WBG). But this structure wasn't an obvious one, i.e. we can not say that there was a
real capitalist class in terms of values, industrialization, and traditions of liberalism. Nor can we
say that there was a capitalist class in terms of investment in industry. This class is still relatively
close to the merchant class with a comprador mentality; and although it is not rich in comparison
to the same class in the capitalist center, there are real boundaries that divide it from the popular
classes especially the refugees.
After the 1967 war, Palestinian capitalism faced the challenge of political/class identity.
Should it donate its loyalty and alliance to the resistance movement, the PLO, or should it
maintain its loyalty and alliance with the Jordanian ruling class. Or, should it compromise with
the national enemy, the Israeli occupation.
While this class continuously demonstrated its Palestinian identity and character, it never
cut off its connection to other involved parties. This class is a part of the social fabric of OPT,
occupied Palestinian territories, but at the same time it is those 'Palestinian individuals' who
prospered during the occupation, to use Meron Benvenisti's description for this class. The
striking example of this class is the sub-contract faction which started in early 1968. In fact, the
only faction that was harmed by the occupation is the productive one. But this is not the main
faction of this class, and it is hard to investigate if this faction is really, only, or purely
productive. Many who were well known as industrialists are, in fact, agents for foreign products
from the same sector of their own products.12
The compromise attitude of this class towards the occupation stems from the fact that, as
non-productive capitalism, it lacks the motivation of monopolizing and protecting its own
national market. The fact that the Homeland itself, and not only the market, is occupied and
colonized, made this class more inclined towards making compromise, a compromise which was
crystallized in compradoric economic and political roles.
The same goes for its relationship with Jordanian regime. Through the policy of Open
Bridges, Israel maintained a relationship of mutual interests between the local capitalists and
Jordan as an alternative to the PLO. The Jordanian regime would maintain access to agricultural
products from Jordan Valley, which belongs to the same rich landowners who benefited from
Jordanian loans following the 1948 war.
As for the popular classes, they were the first that continuously declared their support for
the PLO as the sole representative of the Palestinian people. These classes constituted the social
base of the PLO inside oPt, the occupied Palestinian territories, while the refugee camps were
12 In an interview with pharmacies they showed me products imported by local industrialists who imported them 6
months before their expiration date, and they are the only who have licenses to import them. During the first
Intifada I, myself, saw Israeli trucks empty their loads in stores of local factories as their ready-made products.
What the locals did was to stick the labels of the names of their factories on the
- 10 -
that base in the shatat. The support of the popular classes for the PLO was always exploited by
the PLO's leadership, i.e. a leadership that was mainly composed of the petty-bourgeoisie, but
included some middle class people, and little elite of the bourgeoisie. Throughout the entire long
march of the PLO leadership, it was clearly supported by the popular classes, but it was working,
even as a liberation movement, for the interests of the middle and upper classes.13 The Oslo
Accords were an obvious example of that "peace for capital".14 The middle class leadership of
the Palestinian labor movement, which was mainly from the Communist party, and later from
other leftist organizations, is to be blamed for deforming the class consciousness of the popular
classes under the pretense of a patriotic position in the national struggle of the upper classes.
____________
• Please write to us or send your contributions to: mail@kanaanonline.org.
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kanaanonline.org.
13 The experience of the Jordanian-Palestinian Joint Committee, 1978-1985 is a striking example since its loans,
finally transferred to donations, were limited to the businessmen, landowners, but none offered to the popular
classes.
14 Peace for Capital: Several peace agreements have been signed between some Arab regimes, especially the PLO
leadership (later the Palestinian Authority), and Israel. The experience shows that this peace has, indeed, taken
place among the capitalist classes in the western capitalist center, especially USA and Europe, the Israeli capitalist
ruling class, and the Arab capitalist regimes in the periphery. The main goal of this peace was to maintain and
accelerate the capitalist slogan: “The liberalization of trade on the World scale”. The experience in the West Bank
and Gaza Strip (WBG) also shows that those who benefited from this peace were the capitalist hierarchy starting
from its center in the USA to the comprador capitalists in the WBG. Briefly, this peace did not serve or save the
lives of the Palestinians in the WBG. That is why it is a peace for capital, not for people.

Palestine: From Historical De-classing

To a Stand-by Regime [1]

(Part Two)

 

By Adel Samara

 

 

 

A Note from Kana’an:

 

Analyzing class role and culture sheds significant light on the nature of the Palestinian struggle on one hand, and clarifies why it ends to an impasse on the other. However, most writings on Arab-Israeli conflict rarely deal with issues of class in general, structure and roles of Palestinian social classes in particular.

 

This paper traces the class component in the Palestinian society and struggle without ignoring other aspects. Its main emphasis is issues such as: Palestinian classes that supported the Oslo Accords and those that did not, how does the Palestinian Authority rule in the Occupied Palestinian Territories, why was the PA a stand-by regime, what is the class origin of Hamas, why did Hamas succeed to replace the PLO organizations, why western capitalist regimes, Arab rulers, United Nations and Israel did not respect the ‘democracy’ that they insist on, and finally, who represents the Palestinians.

 


 

* * *

Oslo Peace for Capital

 

            When the PLO was created it was supposed to be a leading and representative body for all Palestinians. As a liberation movement, the PLO exhibited relative harmony between its form and content, while in essence it was led and monopolized by the petty- bourgeoisie and its organic intellectual elite who was hesitating between national struggle and class interests and the ambitions for higher social status. This contradiction does not appear during the era of military struggle, 1967-1994.[2] By signing the Oslo Accords (Oslo), the PLO leadership introduced a drastic change in Palestinian politics. As a “peace for capital” process, the Oslo Accords served most of the segments of Palestinian capitalist classes, at the cost of the historical rights of the rest of the people. The PLO changed from the ‘mother of all’ to be the ‘tool of the few’.

                Once the PLO leadership signed Oslo Accords, it, in fact, fell into the trap of ‘splitting’ its homeland with the settler colonial entity whose lust for land confiscation was limitless. This opens the discussion about the PLO national commitment, i.e. what motivated this leadership, was it a national commitment or its material class interests (economy, power, culture…etc)?

 

The Oslo Accords confirmed the subjugation of the Palestinian bbourgeoisie to the enemy's conditions. The Palestinian economy continues to be dependent upon and integrated into the Israeli economy. Every economic activity in the WBG is designed to be a client of its counterpart in Israel. For instance, every bank that operates in the Palestinian Authority (PA) areas must be represented by an Israeli bank in a clearinghouse.  Telecommunications in the WBG are subsidiaries of the Israeli monopoly Bezek. WBG water and electric companies are dependent on Israeli water and electricity companies. The same goes for the customs system.[3] The Palestinian tax authority is connected with the Israeli system, which explains why their computer system closes on Saturdays.[4] The PA has no authority over its population; its movement in and out of the territory is controlled by Israel. Israeli authorities are the only ones allowed to register births and deaths. No Palestinian is able to leave or return without an Israeli permit, no export/import activity is possible without Israeli control. The territories of the WBG are divided into three categories: A, B and C. Area A, which includes territories that are dense in population, cities and some towns, is under a civil Palestinian rule, but the Israeli army enters these areas freely. Area B, which is mainly villages, is under direct Israeli security control, but some civil activities are donated to the PA. The most important is area C, which contains most of territories of the WBG, and is under absolute Israeli control.[5] That explains why Israeli settlements continued to swell up after the Oslo Accords. The powers delegated to the PA are to collect taxes, receive donors’ funds, trickle-down economy and opportunities for corruption.

            An in-depth discussion of the terms and conditions of the Oslo Accords is beyond the scope of this paper. However, the issue here is what social class those Accords were designed to serve? The nature of the social classes that supported the Oslo Accords might shed some light on the nature of the Accords themselves.

 

Who Supported the Oslo Accords?

 

The social classes that supported the Oslo Accords were the PLO leadership, the Palestinian capitalist class inside the Occupied Palestinian territory and Palestinian financial capitalists.  The PLO leadership became capitalists through controlling the flow of money from various Arab regimes into its accounts; the taxes collected as contributions from Palestinians working in Arab oil producing countries and the contributions and donations from Palestinians in shatat.

This leadership transformed into a bureaucratic capitalist class that did business in Lebanon and many African countries while at the same time it looked for a safe haven for its own interests to practice power albeit under the rude supervision of foreign occupation. As a right wing, middle class and petty bourgeois social class, it was a natural development for this class to develop into a bureaucratic capitalist class and adopt the market economy.[6]

The Palestinian capitalist class inside occupied Palestinian territory is mainly composed of subcontractors, commercial and comprador capitalists, all of whom are integrated within and dependant upon Israeli capital.

The Palestinian financial capitalists in the shatat are more integrated within international financial capital. Most of this segment of Palestinian capitalism was composed of contractors in the Arab Gulf countries.

            These capitalist factions were backed theoretically and politically by three groups of capitalist organic intellectuals.

The Palestinian liberal westernized intellectual elite, academics, NGOs cadres and the intellectual compradors, who did not practice military struggle, and argued against those who conducted it.[7] In fact, these intellectuals normalized relations with the Israelis from the early years of the Israeli occupation.

A second group of intellectuals who supported the capitalist factions were renegade leftist intellectuals opposed to or neutral towards military struggle and the liberation of Palestine. They were always in favor of recognizing Israel and attacked Arab nationalism and imperialism from a communist point view. Later they remained against Arab nationalism, but became neo-liberals!

And finally, the capitalist factions were also supported by ex-militant intellectuals who had always justified the policies of the PLO leadership and returned with it to the West Bank/Gaza through the Oslo Accords. This group is the most dangerous because of its long dependency on the PLO leadership. They justified the leadership's signing of the Oslo Accords, came back with it, NGO-ized, and normalized with the Zionist Entity (ZE).

            Many intellectuals from within these three groups became directors of NGOs, supporters of the World Bank prescriptions, and crystallized in a group of ‘invisible income’. The issue here is that, they are really organic intellectuals for the capitalist class. As long as this class compradorized, they follow and justify that deformity. Both of them pull the country to the same problem. They are selective intellectuals, once analyzing from a Marxist point view, and another time from a liberal point view and normalizing with the Zionist Entity!

The PLO acceptance of Palestinian Self-Rule (SR) in parts of the West Bank and Gaza, demonstrates the fact that this is the first political entity in modern history to exchange sovereignty for trickle-down economy. It is the first entity that meets the criteria of globalization in terms of complete surrender of sovereignty, and since the creation of the World Bank, it is the first to adhere to its prescriptions as well as to create a secret Chairman’s budget parallel to the national one.[8]

In 1967 Israel proposed 'self-rule' for the West Bank and Gaza Strip. This project suggested that Israel would be responsible for security in the Occupied Territories, and Jordan would have the responsibility for matters of law enforcement. Water resources came under joint administration.[9] When one compares what Israel offered to the Jordanian regime in 1967 with those of the Oslo Accords, then the PLO acceptance of the latter becomes clearly shocking.

            Oslo does not mention joint responsibility for water and it accepts Israeli control of most of rural areas. But, why did the PLO leadership accept all this subjugation?

            As noted earlier, it is the exchange of the Homeland for a business project. It is “peace for capital”, especially when the capitalist class dominates politics, and when there is no opposition. But how?

 

More Reasons to Accept Oslo?

 

            All of the aforementioned Palestinian capitalist classes and factions accepted Oslo despite the fact that it never contained an Israeli withdrawal or land liberation, and it did not breed an independent Palestinian state in the 1967 occupied areas. Was it, then, autonomy? They sacrificed the liberation of Palestine, the Palestinian right of return (ROR), and even the independence of the West Bank/Gaza, but what did they receive in exchange?

            This concentrated the issue of class interests and, for the capitalists; these interests took priority over the national cause. In the early 1970s the PLO leadership realized their inability to liberate Palestine. A detailed examination of why the PLO leadership welcomed “peace missionaries” and gave up its militant role is beyond the scope of this article but a few significant factors should be noted. 

            The social classes and factions, who supported Oslo, were accustomed to conducting businesses without being in an independent state. some of them actually developed outside of the homeland and, except few individuals, they were capitalists who never participated in political struggle, not to mention military struggle. As a petty bourgeois (commercial) and intellectual middle class, the PLO leadership learned how to conduct business in shatat, so why not do business with the enemy? They have long comprador experience with Arab ruling classes and business experience in the pre-Oslo era. They turned the PLO into a political and financial mixture of business/State/NGO’s. This became obvious after Oslo, when the Palestinian Authority (PA) leadership received billions of dollars and used them as if it was their own money.

Through business experience, the PLO leadership slowed down military struggle. But the turning point was the eviction from Lebanon to Tunisia in 1982, as the PLO leadership realized that an independent state is not an imperative condition to conduct business and accumulate profit, especially as long as the price of independence is too much. Accordingly, they decided to be satisfied by the trickle –down economy and politics, i.e. the self-rule.

The structure of th

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19 août 2007 7 19 /08 /août /2007 08:31


إفلاس الرئيس بوش والعصابات الحليفة له عربيا..نماذج منها وعلاقتها بالموت والخراب..

 

حسين المحمدي تونس

 

ثوابت سياسات

 

نومن بدولتين مدنييتين واحدة اسرائيلية واخرى فلسطينية.لكل واحدة جغرافيا تستوعب السكان وتوفر لهم ما امكن

من مقومات الحياة.عملنا ونعمل لهذا عبر القلم والافكار والتصورات.لهذا لا احد يناجر امامنا بالسلام.عملنا ايضا

للحرية منذ احديدا نوفمبر2003 .وكل ما كتبناه كان لها فقط.لا نريد الهزيمة للولايات المتحدة لكن الرئيس بوس يربد ذلك.لا نريد طرد بلاده بل نربدها اهم ركبزة للحرية ونعمل مع الغير من اجل هذا.

 

الحرية تراها عبر سند قوي.ولهذا راينا الحرة منذ نوفمبر2003 ولكن كانت الحرة لحماية الطغيان والطغاة والنهب وكل انواع الفساد ومن يتكلم ارهابي’؟نحن لا نريد ان تخرج الولايات المتحدة بعيدا عن الحرية.بل تسعى لان يكون رجال الديمقراطية والمواطنة داخلها اهم ما نعتمد...ادارة قوقل ترسل لنا الخوف والتخويف عبر وضع لنا صورة صدام صدام وقد اعدم؟ونحن نقول لمن ارسل ويرسل راينا خريتك وايمانك بالدولة المدنية وسعيك للحرية ولها ولان تكون محاكمات عادلة لمن له ثقافة الموت والارهاب...الارهابي هذه بضاعته..ودليل على اننا اقلقناه بقلمنا...

 

 

...الإرهاب والتطرف والعقليةالحربيةوالذهنيةالعسكريةصناعات مخابراتيةمحليةودوليةوكان ويكون هذامنذ60 عاما.اي فشل الامن والامني في فهم وادارةالعالم.غياب الفهم انتج كل الكوارث ولعال اهمهاالى حدالان11سبتمبر وردودالفعل المصاحبةلهاوالتي  قتلت وتقتل المواطنةفي الولايات المتحدةالامريكيةلولا حزم وجراةوايمان الديمقراطيين.

 

...هذاالقول ليس استنتاجااوتحليلا اودراسةبل نجده في اماكن خروج وتربية من قاموا بكل الاعمال الاجرامية.

اذ كلهم من مصر والسعودية وتونس واليمن والاردن والكويت والجزائر تحديدا.اي من دول حليفة لبوش بشكل لا يوصف.وأكثر الاستخبارات الدولية حاضرة داخل هذه البلدان في كل مكان ومجال وعقل دون ملاين المخبرين محليا؟أي إنتاج إرهابيين ليحاربهم بوش؟ومن يتحدث عن هذا ارهابي وتصدر بحقه قوانين تجرمه؟الرئيس بوش

وسلطات هذه الدول آخر من يتحدث عن الإرهاب.واخر من يتحدث عن القانون والحرية والاعتدال والسلام.

 

..لهؤلاء حق واحدالتحدث به.هو صناعةالإرهاب والفسادوالإفسادوبناء السلطات من الأسفل إلى الاعلى على الفساد.ومن يريدالحريةيخرب الاستقرار وبوش هنا.يعني الفساد هو أساس الارهاب مع التزوير والنهب وكل

التجارات الممنوعةولكنهاالتي تمارس من عصابات حاكمةوهي الجمهوريةوالدولةوالسلام ومن هو نظيف

يهدد الأمن الدولي.

 

...الرئيس بوش يعتبر السنيورة وعباس من أساسيات الأمن القومي الأمريكي.وهو عار كبير.إذ السنيورة منهار وبوش يحميه عبر ما هو تطرف.الأمن القومي هو دبلوماسي واقتصادي وعلاقاتي وسياسي وحزبي.أين هذه

القيم لدى حلفاء بوش ودعنا من المتطرفين؟وفق نظرية بوش الأمن القومي في خطر.

 

...الرئيس بوش يرعى الطغاة والطغيان والتزويرلديناوحاول ويحاول قتل المواطنةفي بلاده ومكن حكامنا من

أسلحة وتقنيات لقتل الحرية وأية حيوية مجتمعية.أي لان يحارب التونسي أخاه وهكذا المصري.انتعاشة لسوق

السلاح والمخابرات في أقذرأدوارهاوأفعالها بمايعني موت الفكر...

 

مقابل هذاالنموذج هناك إيران سعت وتسعى إلى اقامةنموذج مرجعياته الإسلام في جغرافياهي الإسلام  ويحكمها الطغيان.ونحن نموذجناالمواطنةوالدولةالمدنيةالديمقراطيةالتي لا يكون فيهاالدين إلاعاملا من عوامل من البناء كما لا يكون فيهاالسلاح والنفط جسورالقتل الإنسان الفرد.هناك قيم يمكن أن يتمحور حولها ويعمل لها الإنسان الفرد.

 

السلاح والطغيان تقيضان للحرية والسلام

 

أولا

لا يمكن أن تكون الحريةوالتداول عربياوحلولا للسلام والتنميةوالدولةالحديثةالا اذاغيرالرئيس بوش من مضامين سياساته الخارجيةوتعامله مع حيويةالمجتمعات العربيةوالتونسيةمنها.وهكذافعل الرئيس ساركوزي.إذ قول الأخير أن الفسادفرنساغيرمسئولةعنه في افريقياهوغيرصحيح.رجال فرنسافي تونس داخل السلطةوالاحزاب قمّة الفساد والافسادوالتزويروالنهب.

 

ساركوزي وزيرالداخليةيعلم بالمكان والمجال الخراب عندناوعنده ولكن..وقليل من هذايقول أن الكثيرمن النواب الفرنسيين والدبلوماسيين وغيرهم نالواالهداياحتى لااذهب ابعدمقابل شرعنةالجريمةوابطال الحقيقةوبعيون مفتوحة.

 

البروفيلات الحاكمةوالحضورالمخابراتي والعلاقاتي الفرنسي والتابع للرئيس بوش تحديداانتجت مانحن فيه اليوم. سلطات منهارةواحزاب من بقاياعقائديةوبينهمااحزاب دينية.لنرى الفضائيات التي أعلن عنهافي عزالحرب على الإرهاب؟ماهيتها؟برامجها؟مؤسسوها؟الانترنات؟الأشخاص المتواجدين في فرنساتحديدا؟كتاباتهم وعلاقاتهم؟

في الأردن تزويرللانتخابات البلدية يوم31جويلية2007 ؟كماكان في تونس ومصروالجزائرواليمن وحيثماجرت انتخابات وحديث عن الحريةوالسيادةوالاستقلال في لبنان؟

 

وحديث عن تغييرالنظام في سوريا؟أغبياء يرددون أغنيات مشروخة...الحرية واحدة وهكذا المشاركة..تقسيم للمجتمعات الى سلطةفاقدةللشرعيةحتى تدارمن الخارج ومعهاحركات دينيةهي ايضاقياداتهافي الخارج؟وبينهما احزاب كتاكيت..وزمن الانتخابات التزوير باسم منع الاسلام السياسي من الفوزوهذا منذ عقود؟يعني عمليا عندنا

في تونس الفسادوالنهب مدنيةوحركةالنهضة..وهكذالبنان وفلسطين والجزائر واليمن ومصر والسعودية والامارات و..

 

الاستقلاليةمحرمة.الحاكم بيدومعارضيه بيدوالاثنان يديمان الخراب والتخلف..ومن يرفض هذاالثلاثي المرعب

إماارهابي؟وإماالحرب الأهلية؟هكذاقال يوم 28جويلية2007 الوزيركوشنير...لبنان مقدم على حرب؟ومن لبنان ذهب إلى مصرلملاقاة هناك ايضاالوزير السعودي؟

 

أسباب الخراب العربي هم من يتوجه اليهم كوشنارمنعاللحرب في لبنان؟من الزيارات والشخصيات نفهم النوايا والمقاصد.مصروالسعوديةيكرهان الحريةوالتداول وانتجاوينتجان الإسلام السياسي ليتعاركامعه وتحت عين الرقيب؟وقالا منذ1981 نحن هنالمحاربةايران؟وأحيل القارئ الكريم إلى خطب الرئيس ريغن منذ جانفي1981..

وسيرى أن ما يقوله بوش اليوم ومساعديه قيل يومهالتبريرالبروفيلات اللعينةالحاكمة..يعني مسرحية سخيفة..

 

والنتيجةللمسرحية11سبتمبروتدميرالمواطنةوالمؤسسات والعلاقات داخل الولايات المتحدة قبلنانحن؟عفواهاهو مبارك يعلن عن اكتشاف تنظيم سلفي عربي يوم30جويلية2007؟الحركات الدينيةغبراغبيائهاومصائبهاخربت بلدانناوتخربها.بررت وتبررتخلفناوالحاجةللطغيان وهذامنذعقود..تبّاللفساد..السلفيةوغيرهاتحاربهاالحرية..

 

  الرئيس بوش وساركوزي عزلا نفسيهما وبلادهما عن المواطنة والمثل والحرية..اختلطا بحكامنا..

 

الانتخابات ممنوعةاذاكانت لاتخدم رجال فرنسا؟وحديث عن عزل سورياوايران والحال أن الطغاةالعرب وفرنسا هم المعزولين عن لبنان.رجال فرنسارغم تسمينهم منذعقودوالحضورالرهيب اعلامياومالياودبلوماسيافانهم منهارين

اماسورياوايران فانه إن صدقنامايقوله موراتينونس وبرنار ايميي وفلتمان فان أصدقاءهم هم المتحكمون في كل امرودون حاجةاصلا لمساندةمن سورياوايران..وهذاعارامريكي وفرنسي وأسباني وإيطالي و...من يردد الحرية يحققها لدى حلفائه لتكون المصداقية عندما يتوجه إلى المتطرفين أليس كذلك؟

 

ثم هذالا يستقيم أبدامع ذهاب كوشنارالى مصر؟مبارك هومن أهم عناصرالازمةوليس لبنانيافقط..ومثله موسى.. مشكلةلبنان تحل بين ممثلي الطوائف اللبنانيةووفق حكومةوحدةوطنيةوقانون انتخابي جديدوتغييب المحاصصات العربيةوالاجنبيةوجعل السفارات المحرك للحياة الوطنية .

 

وهذايتجسدمن خلال رئيس قوي هوالعمادعون.أي رئيس نظيف ومثقف ووطني وغير ملوث.ويمثل داخل الطائفة المارونيةووطنياوله علاقات طيبةمع حزب الله ولاينفي حق إسرائيل في الوجودولا يجعل من سورياحصان الوصول إلى الرئاسةكمالا ينبطح لها.

 

لكن الغريب أن فرنساوالرئيس بوش وموراتينوس وبرودي يتحدثون عن الحريةوالتغييرومحاربةالتطرف والوقوف في وجه إيران ولكن برجال النهب والفسادوالمنهارين؟رفض كلي زمن الانتخابات لأي جهدتغييري حقيقي ورأينا هذافي تونس والجزائرومصرواليمن...زمن الانتخابات تأتي الفضائيات الغربيةوالصحف الغربيةاماالسفارات

الغربية فحدث ولا حرج للقول لنا نحن من لا ننتخب..إنكم الحداثة والدولة؟

 

رفض لعون النظيف وفرض بطريقةماالجميل؟وإدخال الدين كماهوحال السيستاني في العراق؟وحديث عن الدولة المدنيةوتوظيف الدين فقط لحمايةالمنهارين والمفسدين والفساد؟العصابةالحاكمةعربياممنوع تفكيكهاحتى يديرها ساركوزي وحتى تكون عصابته في تونس محمية؟الدين هناليس إرهابا؟الدولةالحديثةلا دخل للبطرك ولا للمفتي فيها وبها.

 

من هنانفهم مضمون وطبيعةعمل كوشناروموارتينوس و...ومن هناقلت الإرهاب مرويمروسيمرمن هنا؟من يحمي الفسادورموزه هومن قتل الحرية..جعجع والسنيورةوالحريري الصغيرومبارك والسعوديةوالامارات وعصابة تونس و..لا يحاربون إيران بتاتاورأيناهذامنذ1981 وبعد27 سنةصرخواالحماية؟أليس هذاالواقع؟وجاء السلاح لمن؟

لمحاربة الحرية وحيوية المجتمع..

 

وللتغطيةعلى هذايجري تلويك موضوع فلسطين وإسرائيل...إنهاالجريمةفي كل ألوانهاوأحزان نتائجها..الإجرام في من يراهن على هؤلاء وتعويمهم وحمايتهم...هذامافعل ويفعل كوشنار..مصروالسعوديةباسم  السنةدمرواالعالم ... الإرهاب كله خرج منهم...احترمواعقول البشر...لا يحاربون إيران..كذبة لا غير..واقول للرئيس بوش ايران لم تحارب ابدا ولن تكون في حاجة الى حرب مع أي بلد عربي لان حضورها الشعبي والديني كبير جدا حتى لدى

الطغاة ومن نهب المال العام والخاص...

 

وزراء الخارجيةالعرب مالهم الخاص وحده يقضي على الفقروالمرض والجهل والحقدوالكره...اي جملةمن الأسباب الحقيقيةللإرهاب ولماتعيش به ومنه وعليه واليه تستندالحر&

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