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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 22:08

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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 22:07
EN ATTANDANT LA DEUXIEME REPUBLIQUE
Par
Biju
http://www.elkhadra.org/9rz%E9.png



En ces temps de retour du primaire dans notre très chère Tunisie à genoux toute, le dogmatisme est aisé, la forfaiture aussi, ne parlons pas de l’attentisme et de l’incompétence, les tunisiens lucides, avec la rage au con, toujours, l’aller retour à l’abreuvoir et rebelote, s’en battent les or teilles , désormais c’est cause à mon cul,  le grabataire, ma tête est malade, le seul respect  qui m’oblige à ton endroit , ce n’est ni ton âge,  ni ton cv et encore moins ta posture, ce qui m’oblige c’est ton engagement, puisque tu te proposes, alors dispose à plein tube de la vraie vie d’un opposant qui se respecte, et fais gaffe à ta gueule, je te colle à l’insomnie. C’est dingue la rouille,  à force cela donne à croire que désormais l’intelligence est du côté  de la dictature, par manque de combattants ?Je ne le crois pas, c’est juste parce que ceux qui prétendent se lever face à ben Ali, lui foutre un gigantesque ulcère, lui donner la berlue et plus encore la gale, l’obliger à la diarrhée, à la claustrophobie, aux hémorroïdes des primaires et des lâches, comme il est le cocu de la vie, ces mecs là,  c’est juste qu’ils sont  en déroute totale, mais certains d’entre eux, les plus nuls et les plus médiocres comme d’habitude,  possèdent encore un pouvoir de nuisance qui me donne envie de gerber, un pouvoir malsain qui ne s’exprime dans toute sa splendeur, dans le rayonnement de ses désespérantes énergies,  que face aux militants démocratiques de tout bord qui piaffent aux portillons, à mort les dinosaures diraient certains venteux en tirant dans le tas à l’arquebuse de leur misère, quand il faut au contraire avoir la diabolique précision du sniper, un CHAMMERI ne vaudra jamais un cri de colère d’un MARZOUKI, d’un ZOUARI, d’un Mania, d’un beaucoup de monde heureusement pour ma pomme, ils ne sont pas tous pourris, gelés, loin de là,  pas tous loin de là à braire à la lune de OMAR KHAYYEM, le vrai je dis, parce que le factice, ce n’est pas mal non plus, s’il perd cette mauvaise habitude de flagorneur, dans son cas ce qu’il appelle fidélité, c’est juste de la cécité…mais bon le poulailler aussi a besoin d’un fou du roi, même si le soi-disant roi est mort, qu’il repose en paix, surtout que les hypocrites et les lâches le laissent se reposer en paix,  et que le dingue continue à faire la toupie pour une petite clique de camés à l’extrême onction, faut quand même pas pousser le bouchon un peu trop loin, un et un feront toujours deux, partout, même chez  nos cons sur mesure,  je ne suis pas un aliéné à l’absinthe moi, pas comme ces travers de porcs  qui couchent avec le cadavre de Trotski, la momie de  STALINE, les poils de barbe de GANNOUCHI , l’ongle incarné de KHOMEINY ou le rot de SHARON, mais  ceux les plus nombreux d’entre eux, de ces opposants oxymores,  qui sont devenus de véritable rentiers de la contestation et de la chose publique, devant  la tâche et le dos au mur, car maintenant il faut FAIRE et surtout arrêter de jacter, il n’y’a plus rien à dire, ben Ali règne…c’est plus qu’une réalité  c’est un jugement de valeur, alors il ne nous reste plus rien et aucune autre porte de sortie que celle d’en finir avec lui pour de bon, c’est la lutte finale, lui ou nous, c’est en conquérant la rue que nous finirons par conquérir les âmes, Marzouki et quelques autres avaient bien raison, les militants se font tabasser et vont en taule pour rien, autant faire tout ce toutim pour quelques choses de positif, qui obéissent à une stratégie et des mots, c’est tout ce qui nous reste à faire en Tunisie, et partout dans le monde où  un bastion de la dictature existe, si  ceux qui prétendent à cor et à cri les tenants et les aboutissant de toute forme d’opposition tunisienne à la dictature et qu’on voit parader  à gauche et à droite ne le font pas et illico presto,  c’est et cela sera de plus en plus  la bérézina totale avec eux. On rentre de pleins pieds dans l’ère du mou pour le chat, le renoncement facilitée, la nuance harcelée et le sang-froid assassiné au profit des emportements empaquetés. Le cirque politique de l’opposition tunisienne, qui nous dégoûte trop souvent par ses propres inconvenances rhétoriques, s’arrange volontiers avec la critique médiocre et l’exposition permanente de petites ordonnances du  prêt-à-penser, qui, sitôt contresignés sans aucun souci de l’histoire et de  l’héritage, deviennent paroles d’évangile plutôt parole de livre rouge, ou parole du Coran, ou les versets sataniques, ou les pensées profonde de ABDELWAHAB. Peu échappent à ce messianisme théorique qui n’en finit plus d’inaugurer les chrysanthèmes de la mort annoncée de la dictature, alors que notre mort à nous les tunisiens  ne touchera à sa fin qu’à la fin de notre vie sous la dictature, toutes les archives déballées sur la place publique, et que cette superbe putain de république enfante enfin  d’une eau de jouvence où s’abreuvent , nos frères, tous les êtres humains dignes de ce nom, sauf les tunisiens et les arabes :la justice. Voilà où nous en sommes dans cette furie MOUCH NORMAL,  plus de place à l’interrogation, au doute, au débat, au dialogue, à la conquête des Aliens de la masse, cette plèbe de putes et de moutons tenue en laisse de l’ignorance, méprisée par les cons d’un dépit amoureux de cocus, envoyez la purée, les missives des cancres  , le bon mot estampillé de cette opposition sans adresse ne  remplacera jamais la vision.

J’ai l’impression de vieillir et de tourner en rond, j’écris pour des aveugles, la cécité du cœur il n’y’a pas pire, sauf peut-être, l’opposition tunisienne, pas toute hein, ceux pour qui,  les paradoxes ne leur sont même plus visibles. Celui-ci par exemple, la Tunisie, Dieu merci  n’a jamais été aussi complexe, je prétends,  mais, comme par enchantement, avec l’insolence et le non conformisme venus, notre incertitude, souvent mère des désirs, serait coupable de mauvaises mœurs, de trahisons, et les coups bas, fils des pulsions, des pratiques communément admises par la réaction tunisienne. Voici venu qu’il nous est impossible d’accepter,  le triomphe en trompe-l’œil de la scène publique. Les stratèges des arrière-pensées. Les boutiquiers des petits salons.

 

Désespérance. Mais quel est donc cette opposition pays où trônent jusqu’à l’overdose des bonimenteurs sûrs de leur pérennité,  et où les loosers et les arrogants s’emploient à tenir à distance ceux qui remettent en cause l’ordonnancement de ce show indigne ? Pour ce qui nous concerne, à la vue de ces guignols qui insultent la raison et l’intelligence des tunisiens, la contradiction majeure ne tient pas seulement à l’incroyable conjonction du sensible et du suprasensible qui nous retourne comme une crêpe, non, c’est aussi que nous nous sentons menacés en nous-mêmes, malgré nos propres vécus justement, et notre vigilance jusqu’ à boutiste. Etre sûr n’étant plus à notre mode, nous voudrions être dans le doute. Bien commode addiction à l’ère ambiante diront les moroses, mais qu’importe à partir que nous sommes prêts à payer  le prix pour cela, les générations tunisiennes éveillées d’aujourd’hui n’ont aucun sens du commerce et de la compromission, ce qu’ils veulent c’est tout simplement vivre sans tabous, et la dictature est la source de tous les tabous qui épuisent nos petites vies.

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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 22:05
Kippa à pointe 3

http://www.elkhadra.org/zraztezgre.png


L'amnésie est décidément un mal récurrent des sociétés occidentales , au sujet du sionisme, Il fut un temps où la Communauté Internationale considérait les milices sionistes comme des groupes terroristes, aujourd’hui  le Bétar et la ligue de défense juive, en France,  ont table ouvertes dans les hautes sphères du pouvoir, c’est une des nombreuses preuves que le lobby sioniste est très puissant,  et depuis longtemps  avait pris en otage  le libre arbitre des citoyens français,  qui dans leur immense majorité sont profondément anti sionistes, cette prise de pouvoir s’est faite par la prébende et le chantage exercés contre le personnel politique français qu’il soit de gauche ou de droite, un personnel vénal ; carriériste et opportuniste à l’extrême. Le sionisme par la voix de célèbres dirigeants israéliens agit directement sur la politique  de la France, comme sur celle des USA et des autres puissances occidentales,  grâce aux « investissements » humains qu’il opère, et  qui tient du gangstérisme.

Avec leurs propres mots (traduit par Enlil) www.miftah.org/PrinterF.cfm?DocId=1837 > >Par MIFTAH Institution palestinienne indépendante, fondée en janvier 1999 et basée à Jérusalem, qui a pour objectif l'intégration de plusieurs démarches: la construction et la prise de pouvoir d'une nation palestinienne fondée sur les principes de la démocratie, du respect des droits humains, d'un gouvernement représentatif; la réconciliation et la coopération avec les autres nations. >http://www.miftah.org/ > >Le 11 mars 2003 > >Ce qui suit est une compilation de citations sélectionnées provenant de personnalités Sionistes et Israéliennes proéminentes qui incarnent le discours de haine, de racisme, et de rejet qui nourrit la société sioniste  durant la courte existence de cette entité coloniale. > >Ce langage de négation de l'existence des Palestiniens et l'indifférence flagrante à la propre humanité du peuple Palestinien est peut être l'aspect le plus dangereux de la politique sioniste israélienne. > >Il se peut que le but le plus significatif de ce document est d'attirer l'attention sur la futilité de ce discours. Il est impératif que les leaders politiques et les personnalités politiques de toute société, encouragent les principes de respect mutuel, de tolérance, et d'humanisme, afin de nourrir une vision plus constructive. > > > >1/ " A chaque fois que nous faisons quelque chose, vous me dites que l'Amérique fera ceci ou fera cela..je veux te dire une chose très claire : ne t'inquiètes pas des pressions américaines sur Israel. Nous, le peuple Juif, contrôlons l'Amérique, et les Américains le savent " Ariel Sharon, 3 octobre 2001 à Shimon Peres, comme cela est rapporté sur Kol Yisrael Radio. > >2/ "Il y a un immense trou entre nous et nos ennemis, pas seulement dans la capacité, mais aussi dans la moralité, la culture, la sainteté de la vie, et la conscience. Ils sont nos voisins ici, mais c'est comme si à une distance éloignée de quelques centaines de mètres, il y a une population qui n'appartient pas à notre continent, à notre monde, mais en fin de compte à une autre galaxie. " le Président Israélien Moshe Katsav. The Jérusalem Post, 10 mai 2001. > >3/La jordanie fait partie du grand Israel dans l'histoire. Ariel Sharon lorsque il est devenu premier ministre en 2000. > >4/" Les Palestiniens sont comme des crocodiles, le plus tu leur donnes de la viande, le plus ils en veulent "Ehud Barak, ancien premier Ministre d'Israel. 28 août 2000. Rapporté dans The Jérusalem Post le 30 août 2000. > >5/ "Tout le monde doit bouger, courir, et s'emparer d'autant de collines qu'il est possible pour agrandir les colonies parce que tout ce que l'on prendra maintenant restera à nous..tout ce que nous ne prendront pas par la force, ira à eux ". Ariel Sharon, premier Ministre Israélien lors d'un meeting de militants du parti d'extrême droite Tsomet. AFP, 15 novembre 1998. > >6/ "Les accords d'Oslo sont très importants pour les Palestiniens depuis que ce sont les seuls accords officiels qu'ils possèdent. Nous avons un autre document, encore beaucoup plus ancien...la Bible. " Ariel Sharon parlant dans une conférence à Washington, le 8 mai 1998. > >7/ "Nous ne savions pas ce qu'il fallait faire d'eux (prisonniers de guerre Egyptiens en 1956). Il n'y avait pas d'autre choix que de les tuer. Ce n'était pas une telle affaire si vous prenez en considération que je dormais bien après avoir échappé aux fours crématoires d'Auschwitz " l'ex Brigadier Chef Israélien Arieh Biro, The New York Times, 21 août 1995. > >8/" Les Palestiniens devraient être écrasés comme des sauterelles...leurs têtes fracassées contre des rochers et des murs. " le premier Ministre Israélien Yitzhak Shamir s'adressant aux colons Juifs New York Times 1 avril 1988. > >9/ "Nous devons tuer tous les Palestiniens jusqu'à ce qu'ils soient résignés à vivre ici comme des esclaves ".Le président Heilbrun du comité pour la réélection au poste de maire de Tel Aviv du Général Shlomo Lahat en octobre 1983. > >10/ "Nous déclarons ouvertement que les Arabes n'ont pas le droit de s'installer sur même un cm d'Eretz Israel..la force est le seul langage qu'ils comprennent. Nous devrons utiliser la force ultime jusqu'à ce que les Palestiniens viennent en rampant vers nous à quatre pattes. " Rafael Eitan, Chef d'Etat Major des forces israéliennes. New York Times le 14 avril 1983. > >11/ "Lorsque nous aurons colonisé le pays, tout ce que les Arabes seront capables de faire, sera de détaler tout autour comme des cafards drogués dans une bouteille ". Rafael Eitan, Chef d'Etat Major des forces israéliennes New York Times le 14 avril 1998. > >12/ "Les Palestiniens sont comme des bêtes marchant sur deux pattes ". Menahim Begin, discours à la Knesset, cité par Amnon Kapeliouk, " Begin et les bêtes ". New Statesman le 25 juin 1982. > >13/ "Nous marchions dehors, Ben Gourion nous accompagnant. Allon répéta cette question, qu'est ce qu'on doit faire de la population Palestinienne ? Ben Gourion agita sa main dans un geste qui voulait dire 'conduisez les en dehors' ! " Yitzhak Rabin, la version censurée des Mémoires de Rabin divulguée, publié dans le New York Times le 23 octobre 1979. > >14/ "C'est le devoir des leaders Israéliens d'expliquer à l'opinion publique clairement et courageusement, un certain nombre de faits qui ont été oubliés avec le temps Le premier est qu'il n'y a pas de sionisme, de colonisation, d'Etat Juif sans l'éviction des Arabes et l'expropriation de leurs terres. ". Yoram Bar Porath, Yediot Aahronot le 14 juillet 1972 > >15/ "La thèse que le danger de génocide était suspendu au dessus de nos têtes en juin 1967 et qu'Israel combattait pour sa survie était juste un bluff, qui est né et s'est développé après la guerre ". Le Général Israélien Matityahu Peled, Ha'aretz le 19 mars 1972 > >16/ "Il n'y a pas semblable chose que les Palestiniens, ils n'ont jamais existé. Golda Meir premier Ministre Israélien le 15 juin 1969 > >17/ "Des villages juifs furent construits à la place des villages arabes. Vous ne pouvez même pas connaître le nom de ces villages arabes, et je ne vous blâme pas parce que les livres de géographie existent depuis peu. Non seulement les livres n'existent pas, les villages arabes ne sont pas là non plus. Nahlal s'élève à la place de Mahlul ; Kibbutz Gvat à la place de Jibta : Kibbutz Sarid à la place de Huneifis ; et Kefar Yehushua à la place de Tal al-Shuman. Il n'y a pas un seul endroit construit dans ce pays qui n'ai pas eu une ancienne population Arabe. " Moshe Dayan, adressé à The Technion Haifa, rapporté par Ha'aretz le 4 avril 1969 > >18/ "Comment pouvons nous revenir des territoires occupés ? il n'y a personne qui y retourne ". Golda Meir premier ministre israélien 15 juin 1969. > >19/ " Nous devons tout faire pour nous assurer que les Palestiniens ne reviendront jamais, les vieux mourront et les jeunes oublieront. " David Ben Gurion dans ses mémoires le 18 juillet 1948 (page 157) > >20/ " Le terme annexion n'est pas à sa place. Les mesures adoptées relatent l'intégration de Jérusalem dans les sphères administratives et fournissent une base légale pour la protection des endroits saints de Jérusalem. " Abba Eban le ministre israélien des affaires étrangères devant l'Assemblée des Nations Unies le 4 juillet 1967. > >21/ " Nous devons réduire la population Arabe à une communauté de coupeurs de bois et de domestiques ".la description de Rabin de la conquête de Lydda après l'achèvement du Plan Dalet. Uri Lubrani, conseiller spécial de Ben Gurion sur les Affaires Arabes, 1960. (" The Arabs in Israel " par Sabri Jiryas). > >22/ " Je jure que si j'étais juste un civil Israélien et que je rencontre un Palestinien, je le brûlerais et le ferais souffrir avant de le tuer. J'ai tué 750 Palestiniens d'un seul coup (à Rafah en 1956). Je voulais encourager mes soldats à violer les filles Arabes comme la femme Palestinienne est une esclave pour les Juifs, et nous leur faisons de toute façon ce que nous voulons et personne nous dit ce que devons faire, mais nous disons aux autres ce qu'ils doivent faire ". Ariel Sharon, dans une interview avec le Général Ouze Merham, 1956. > >23/ " Je ne connais pas cette chose appelée règle internationale. Je jure que je brûlerais tout enfant Palestinien qui sera né dans ce quartier. La femme Palestinienne et son enfant est plus dangereuse que l'homme , parce que l'existence des enfants Palestiniens signifie que des générations continueront, mais l'homme cause un danger plus limité ". Ariel Sharon, dans une interview avec le Général Ouze Merham en 1956. > >24/ " Le plus spectaculaire événement dans l'histoire contemporaine de la Palestine, plus spectaculaire dans un sens que la création de l'Etat Juif, est l'évacuation de masse de sa population Arabe qui a entraîné aussi des milliers d'Arabes de régions menaçantes et/ou occupées par nous en dehors de nos frontières. "Moshe Shertok-Latter ministre israélien des affaires étrangères dans une lettre à Goldmann le 15 juin 1948. > >25/ " Nous devons nous préparer à l'offensive. Notre but est de frapper le Liban, la Transjordanie et la Syrie. Le point faible est le Liban, parce que le régime musulman est artificiel et facile pour nous de le déstabiliser. Nous devrons établir un état chrétien ici, et ensuite nous frapperons la Légion Arabe, éliminerons la Transjordanie ; la Syrie tombera à son tour. Puis, nous bombarderons, avancerons et prendrons Port Said, Alexandrie et le Sinai ".David Ben-Gurion, mai 1948 au Général Staff. > >27/ " La terre promise s'étend du Nil à l'Euphrate. Elle comprend des parties de la Syrie et du Liban. " Rabbi Fischmann, membre de l'Agence Juive pour la Palestine, dans son témoignage devant la Commission d'Enquête de l'ONU en 1947. > >28/ "Entre nous, il doit être clair qu'il n'y a pas de place pour deux peuple dans ce pays..Il n'y a pas d'autre solution que de transférer les Arabes dans les pays voisins, les transférer tous, pas un village, pas une tribu ne doit être laissée ".Yosef Weitz du Fonds National Juif, journal de bord en 1940. > >29/ " Ne nous racontons pas d'histoire..Politiquement, nous sommes les agresseurs et ils se défendent.. C'est leur pays, parce qu'ils y habitent, puisque nous voulons venir ici et coloniser, dans leur tête, nous voulons s'emparer de leur pays ". discours de David Ben-Gurion en 1938 cité dans Zionism and the Palestinians par Simha Flapan (1979) > >30/ " Nous et eux (les Palestiniens) voulons la même chose : les deux voulons la Palestine. Et c'est le conflit fondamental ". David Ben-Gurion en 1936 > >31/ " Après être devenu une force brute comme le résultat de la création de l'état, nous abolirons la partition et nous étendre dans toute la Palestine. David Ben-Gurion. > >32/ " Ce n'est pas un problème de maintenir le statu quo. Nous devons créer un état dynamique, orienté vers l'expansion. David Ben-Gurion > >33/ " Il y en a qui pensent que la population non-Juive, même dans un pourcentage élevé à l'intérieur de nos frontières, sera davantage sous notre surveillance ; et il y en a qui pensent le contraire, c'est à dire, qu'il est plus facile de surveiller les activités d'un voisin que celle d'un locataire. J'ai tendance à soutenir la dernière opinion et j'ai un argument supplémentaire...le besoin de soutenir le caractère d'un état qui dorénavant sera Juif..avec une minorité non Juive limitée à 15 %. J'avais déjà appuyé cette position essentielle en 1940 et c'est inscrit dans mes mémoires. Joseph Weitz, responsable du Département de Colonisation de l'Agence Juive. " an Apartheid State " par Uri Davis (page 5) > >34/ " Nous devons utiliser la terreur, l'assassinat, l'intimidation, la confiscation de terres, et la coupe de tous les services sociaux pour débarrasser la Galilée de sa population Arabe. " Israel Koenig " The Koenig Memorandum " > >35/ " Si je serais un leader Arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israel. C'est normal ; nous avons pris leur pays. Il est vrai que c'est la Terre Promise, mais comment cela pourrait les concerner ? Notre dieu n'est pas le leur. Il y a eu l'anti-sémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était ce leur faute ? Ils ne voient qu'une seule chose : nous somme venus et nous avons volé leurs terres. Pourquoi devraient t-ils accepter ça ? " David Ben-Gurion cité par Nahum Goldmann dans " le Paradoxe Juif " (page 121)

Si le mot génocide signifie "destruction massive et méthodique d'un groupe ethnique." Les Slaves furent certainement l'ethnie la plus touchée par les nazis. Et pourtant, depuis 1945, ils se taisent.

La semaine dernière tombait sous presse, une nouvelle d'AFP venant de Jérusalem - Le centre Szymon Wiesenthal de recherche des nazis, venait de fustiger l'Autriche pour ses "manquements abjects" en matière de recherche de criminels responsables du génocide du peuple Juif. Dans le même communiqué, l'antenne israélienne du centre Wiesenthal, a aussi épinglé "La Suède, la Norvège, la Syrie, la Colombie, l'Australie et l'Estonie" pour à peu près les mêmes raisons.

Le bonhomme qui a donné son nom au centre Szymon Wiesenthal, vient quand à lui, de raccrocher sa hargne vangeresse(1) envers les criminels nazis. Ce revanchard s'est enfin calmé. À 95 ans et depuis 60 ans de chasse, il était à peu près temps.

Je ne suis ni nazi, ni néo-nazi, ni antisémite et ne suis pas en colère. Mais je suis terriblement écoeuré d'entendre à tout bout de champ, les jérémiades accusatrices du centre Wiesenthal.

Les Juifs ne sont pas les seuls à avoir subi la stupide haine raciste des dirigeants nazis. Les Tziganes, les Serbo-Croates, les Polonais et surtout les Russes sont tombés sous les coups de boutoirs du Troisième Reich, mais comment lire ces propos et avoir encore la moindre pitié pour un sioniste, les propos d’HITLER dans  « mein KAMPF » ne les dépassent pas en horreur, le sionisme, c’est le crime et la haine . Les Russes à eux seuls ont eu 20 millions de morts. Il n'y avait pas 20 millions de soldats russes que je sache. Mais au moins 14 millions de vieillards, de femmes et d'enfants qui ont rendu l'âme, soit dans les camps de la mort, ou plus rapidement, sur le tas, vite et bien fait. Les nazis rasaient systématiquement les villes et villages avec leurs habitants.

Souvenez-vous Monsieur Wiesenthal, vous qui avez vécu cette époque de mort qui déferlait sur le monde. Souvenez-vous du 2 avril 1941, ou par mémorendum, les nazis disaient que "la Russie devrait-être démembrée et fractionnée en sept États". Ou encore, trois mois plus tard, le 16 juillet 1941, le Fuhrer qui parlait avec l'autorité d'un triomphateur disait : "Personne en Russie ne doit pouvoir s'apercevoir que nous préparons un règlement définitif, mais cela ne nous empêchera pas de prendre les mesures nécessaires : Déporter, fusiller...et nous les prendrons". (Cela me fait penser à d'autes paroles."Nous devons utiliser la terreur, les assassinats, l'intimidation, la confiscation des terres et l'arrêt de tous les services sociaux, afin de débarrasser la Galilée de sa population arabe". Israël Koenig,"The Koenig Mémorandum", soumis au Premier Ministre israélien en avril 1976.)

Les mesures pronées par les nazis ont été prises. La Crimée, selon Hitler," devait être nettoyée de tous ses habitants et mise en valeur uniquement par et pour des Allemands". Vous êtes bien placé, je présume, pour connaître la façon dont les nazis nettoyaient ?

Je ne parlerai pas de la Galicie, de l'Ostland, du Bassin de la Volga, d'autres pays baltes et de la Trans-caucasie, enfin, de tous ces territoires qui ont subi les horreurs du Troisième Reich.

Heinrich Himler, le patron de la Gestapo et chef des SS fut le bourreau de la Russie. Ce barbare, le 4 octobre 1943, à ses collègues SS, exposait avec son effarant cynisme ce qui suit : "Notre règle absolue, nous SS, est la suivante : nous devons être loyaux, honnêtes et fraternels envers ceux qui appartiennent à notre sang et seulement envers ceux-là. Ce qui peut arriver à un Russe ne m'attendrit absolument en rien." ("Nous devons tuer tous les Palestiniens, à moins qu'ils ne soient résigner à vivre comme des esclaves" Président Heilbrun, du comité pour la réélection du Général Shlomo Lahat le Maire de Tel Aviv, octobre 1983)

Heinrich Himler continuait sans rire : "Il est clair que nous ne devons pas être rudes et inhumains sans nécessité ; nous, Allemands, sommes le seul peuple qui ait une attitude décente envers les animaux humains. Mais c'est un crime contre notre sang que de leur donner un idéal, car nous préparons des difficultés à nos enfants et nos petits-enfants." ("Les Palestiniens sont des bêtes marchant sur deux pattes." Menahen Begin, discours à la Knesset, Begin and the Beast, New York Statesman, 25 juin 1982)

Je ne parlerai pas ici d'Alfred Rosenberg, ce froid bourreau des territoires de l'Est. La Russie fut le plus vaste des champs d'expérimentation de l'Allemagne nazie.

Moi aussi je suis contre ces horreurs, mais de grâce, il était temps que vous arrêtiez le massacre, sans quoi nous n'en serions jamais sortis. S'il fallait que tous les peuples qui ont subi le racisme des nazis aient voulu se venger comme vous l'avez fait pendant soixante ans, nous aurions pu assister à une troisième guerre mondiale. Les Russes se sont tu, vous auriez du faire comme eux. Nous avons puni les dirigeants nazis, vous auriez du laisser tomber les sous-fifres, Nuremberg est mort et enterré.

Aucun autre peuple que le vôtre n'a tant retourné de "boue revancharde". La dernière guerre mondiale est terminée depuis soixante ans et vous demandez encore à certains pays nommés ci-haut de fouiller les cendres afin de vous repaître de quelques vieillards moribonds. Vous ne faites qu'envenimer la haine. Souffrez qu'un jour des nations fassent votre procès.

Vous et vos semblables me traiterez de raciste parce que je m'indigne tout simplement du vôtre. Souvenez vous tout de même de Deir Yassine et de Sabbra et Chatila, Assassins de  sionistes.

Note : PRIS SUR  DES ARTICLES DE L’EXCELLENT  Mehr Licht .

Les textes cités des dirigeants nazis, aussi,  viennent de la revue Historia, avril 1963, dans un article de Raymond Cartier, intitulé "Ce que Hitler comptait faire de la Russie

La réalité du danger sioniste est claire comme de l’eau de rocher et comme dit la saesse populaire il n’ya pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir , la vérité de l’horreur sioniste est inscrite dans sa démarche historique  tout le reste n’est que propagande et désinformation de la poudre aux yeux  , un  épais voile de fumée qui fait marcher cette putain de conscience universelle versatile et à l’indignation  séléctive criminelle parcequ’elle réconforte la bête immonde  dans son impunité et plonge des millions de victimes innocentes dans les affres du désespoir  .pour  démonstration voici quelques rappels historiques qui ne peuvent nullement être taxés de faux par les censeurs de la pensée uniques qui terrorisent l’intelligensia , les milieux intellectuels et la classe politique dans son  ensemble :

De la Fédération sioniste d'Allemagne, un mémorandum au parti nazi le 21 juin 1933 : >" Dans la fondation du nouvel État, qui a proclamé le principe de la race, nous souhaitons adapter notre communauté à ces nouvelles structures... notre reconnaissance de la nationalité juive nous permet d'établir des relations claires et sincères avec le peuple allemand et ses réalités nationales et raciales. Précisément parce que nous ne voulons pas sous-estimer ces principes fondamentaux, parce que nous aussi nous sommes contre les mariages mixtes, et pour le maintien de la pureté du groupe juif.. Les Juifs conscients de leur identité, au nom desquels nous parlons, peuvent trouver place dans la structure de l'État allemand, car ils sont libérés du ressentiment que les Juifs assimilés doivent éprouver ; ... nous croyons en la possibilité de relations loyales entre les Juifs conscients de leur communauté et l'État allemand.Pour atteindre ses objectifs pratiques, le sionisme espère être capable de collaborer même avec un gouvernement fondamentalement hostile aux Juifs... La réalisation du sionisme n'est gênée que par le ressentiment des Juifs à l'extérieur, contre l'orientation allemande actuelle. La propagande pour le boycott actuellement dirigée contre l'Allemagne est, par essence, non sioniste... " >Source: Lucy Dawidowicz, A Holocaust reader, p. 155.

Cette déclaration est non seulement communautariste mais démontre en quelque sorte la vraie nature du sionisme qui est par essence antisémite , antijuda¨ique idéologiquement sectaire , raciste et extrémiste et qui a trouvé  avec le nazisme  des convergences fondamentales .

 

 

 >_____________________________________________ _ > > >" En 1941, Itzac Shamir commit un crime impardonnable du point de vue morale: proner une alliance avec Hitler, avec l'allemangne nazie contre la Grande Bretagne". >*** Bar Zohar, Ben Gourion, Le prophète armé, paris 1966, p. 99 >_____________________________________________ _ > >"Si je savais qu'il est possible de sauver tous les enfants d'allemagne en les amenant en Angleterre, et seulement la moitié d'entre eux en les transportants en Eretz Israel, je choisirai la 2eme solutions. Car nous devons tenir compte non seulement de la vie de ces enfants, mais aussi de l'histoire du peuple d'Israel" >Ben Gourion, 7 décembre 1938. >*** Yvon Gelbner, "Zionist policy and the fate of European Jewry", Yad Vashem studies, Jerusalem, vol.13, p.199 >_____________________________________________ > >"Ne devons nous pas donner a cette action un caractère national sioniste et tenter de sauver en priorité ceux qui peuvent etre utiles a la Terre d'Israel et au judaisme ? Je sais qu'il peut sembler cruel de poser la question de cette façon, mais si nous sommes capables de sauver 10 000 pers. parmi les 50 000 pers. qui peuvent contribuer à la construction du pays et à la renaissance nationale, ou bien un millions de juifs qui devuendront pour nous un fardeau ou au mieux un poids mort, nous devons nous restreindre et sauver les 10 000 qui peuvent etre sauvées - malgré les accusations et les appels du millions de laissés-pour-compte. >*** Mémorandum du comité de sauvetage de l'agence Juive, 1943, cité dans le 7eme millions,Tom Seguev, >Ed. Liana Levi, Paris,1993, p.539 > ___________________________________________ > > >"Au cas ou les Allemands accepteraient cette coopération, les sionistes s'efforceraient de détourner les Juifs, à l'étranger, d'appeler au boycott anti-Allemand" >*** The war against Jews, 1933-1945, Lucy Dawidowicz >Ed. Pinguin book,1977, p.231 >__________________________________________ > > >" Le sionisme doit etre vigoureusement soutenu afin qu'un contingent annuel de Juifs soient transportés en Palestine" >*** Die Spur des Juden im Wandel der A. Rosenberg, Munich, 1937, p. 153 >___________________________________________ > > >Circulaire/gestapo 28 janvier 1935 "Les membres de l'organisation sioniste, en raison de leur activité orientée vers l'émmigration en Palestine, ne doivent pas etre traités avec la meme rigueur qui est nécessaire pour les membres des organisations juives Allemandes (assimilationistes)". >*** Sionistes et non-sionistes sous la loi nazie dans les années 1930. Kurt Grossmann, >Ed. Yearbook, vol. 6, p. 310 >_____________________________________________ _ > > "L'organisation sioniste des Juifs Allemand avait une existence légale jusqu'en 1938, soit cinq ans après l'avenement d'Hitler" >*** Israel et Judaisme, Pr. Leibowitz >Ed. Desclée de Brouwer, 1993, p.116 >____________________________________________ > > " Le sauvetage des Juifs en europe ne figurait pas en tete de la liste des priorités de la classe dirigeante. C'est la fondation de l'état qui était primordiale a leur yeux" >*** le 7eme millions,Tom Seguev, >Ed. Liana Levi, Paris,1993, p.539 >________________________________________ > > "Selon les calcul de Freudiger, 50% des juifs auraient pu se sauver s'ils n'avaient suiviles instructions des conseils Juifs" >*** Judenrat Isaiah Trunk >Ed. Mac Millan, New York, 1972, p. 141 >____________________________________ > >( le groupe Stern ) >"La coopération entre le mouvement de libération d'Israel et le nouvel ordre en Europe sera conforme à l'un des discours du chancelier du IIIeme Reich, dans lequel Hitler soulignait la nécessité d'utiliser toutes combinaisons de coalition pour isoler et vaincre l'Angleterre" >*** Mémorial de l'holocauste (Yad Vachem) Jerusalem, piece n° E234151-8 >_________________________________ > >(dirigeant du groupe Stern, M. Israel Eldad) >"1 / Il pourrait exister des intérèts commun entre l'instauration, en Europe d'un ordre nouveau, selon la conception Allemande, et les véritables aspirations du peuple Juif telles qu'elles sont incarnées par Lehi." >"2 / La coopération entre l'Allemagne nouvelles ey une nation hébraique rénovée serait possible." >"3 / L'établissement de l'état historique Juif sur une base nationale et totalitaire, et lié par un traité au Reich Allemand pourrait contribuer à maintenir et a renforcer, dans l'avenir, la position de l'Allemagne au Proche-Orient" >*** Quotidien de Tel-Aviv Yediot Aharonoth, M. Israel Eldad, 4 fevrier 1983. >___________________________________________ > > >"En 1940, pour soulever l'indignation contre les Anglais qui avaient décidé de sauver les Juifs menacés par Hitler,en les acceuillant dans l'ile Maurice, le navire qui les transportait, le cargo Français "Patria", ayant fait escale dans le port de Haiffa, le 25/12/1940. Les dirigeants sionistes de la "Haganah", dont le chef est Ben Gourion, n'hésitèrent pas à le faire exploser, entrainant la mort de 252 Juifs et les membre de l'equipage. >*** Jewish Newsletter, Dr. Herzl Rosenblum, New York, novembre 1958 >*** Juifs à vendre, Yehuda Bauer, Ed.liana Levi, Paris1996, p.84 >

La collaboration active et soutenu des mouvements  terroristes et des idéologues sionistes avec le nazisme et avec Hitler a existé depuis 1934 .la question juive et sa solution par les monstres nazis ne posait aucun problème aux théoriciens sionistes qui instrumentalisaient le judaïsme ,dans un but essentiellement idéologique pour mobiliser  la conscience universelle , se doter de références historiques et récolter des fonds afin  de mettre en pratique leur stratégies de conquête et d'expansionnisme .il ne se sont jamais soulevé contre les nazis, au contraire ils estimait que ces derniers étaient un exemple pour eux et même des alliés objectifs.il urgent de rétablir certaines vérités historiques que les négationnistes sionistes ont jetés dans les oubliettes .l’imposture sioniste n’a rien à voir avec le martyr de 6 millions de pauvres juifs résignés qui ont péri dans les fours crématoires de l’ordure hitlérienne ; au mieux ils furent des spectateurs passifs et intéressés , au pires des spéculateurs complices et zélés héritiers sans aucun doute de leur maîtres en génocides , à voir de prés ou de loin  les méthodes de la soldatesque sionistes, on est bien obligé de reconnaitre que l’élève a dépassé et de loin en technicité,  en désinformation et en propagande  le maître .Imaginer les nazis en 36-45 dévaster l’Europe et passer au yeux du monde pour des victimes , Sharon , machin truc… auraient été des généraux nazis fantastiques  et de grands pédagogue en matière de crime contre l’humanité , à côté d’eux je reconnais que Goebbels Himmler et ne parlons pas de cet imbécile de tarlouse psychopathe d’Hitler ne sont de fieffés imbéciles

En France les seules forces capables de barrer la route à l’extrême droite,  et cela n’a jamais été une surprise pour nous,  ce sont les musulmans qui sont actifs dans les institutions républicaines et conscients des acquis démocratiques qui fondent à tout jamais la communauté nationale, non seulement l’islam français est paisible,  mais de plus en plus,  il devient la référence en matière de solidarité et de  tolérance

 

 la France sera toujours  une république laïque  , ouverte , multiculturelle , multiethnique  et vitalement progressiste dans tous les domaines grâce entre autres aux  musulmans,  qui eux,  dans la référence et la pratique religieuse connaissent le sens des valeurs humaines, dans la déchirure , la solitude , la colonisation , sous la domination , l’exploitation , les dictatures et l’oppression,  connaissent le sens du pardon et de la miséricorde , de la résistance , , de la solidarité , de la justice et le prix de la liberté , il est désormais illusoire de croire  que l’extrême  droite  puisse un jour refaire le vel’d’hiv,  ou participer à une quelconque solution finale souhaitée par un criminel comme DEVILLIERS et ses complices sionistes par exemple,,  ceux qui sont en face d’elle et de leurs alliés sionistes, ne sont pas des pauvres gens faibles , veules et lâches qui iront vers les fours crématoires dans des trains de bestiaux,  les mains dans les poches résignés sous la lame du bourreau , ils seront  toujours minoritaires les néo-nazis  dans ce pays,  malgré la tentation collaboratrice des sionistes communautaristes français poussés dans leurs ultimes retranchements,  et qui dans la panique mettent bas les masques. Le racisme ordinaire ajouté à celui des thuriféraires sionistes,  et de leurs hommes de paille  se porte bien merci Madelin , Cukierman , frankiefraut, Bruckner ,BHL, kasterfeld (s).Des musulmans continuent à subir des discriminations pour l'accès au logement, pour l'accès à l'emploi et pour l'accès a une simple vie normale,  tout juste parce qu’ils se revendiquent musulmans et contrairement aux assimilés totalement dissous aux normes du penser correcte les Benguigui , Kaci, Bouthih, Amara, Dati et les néo opportunistes les, Ben cheik , Boubakeur , sont autrement plus durs à manipuler et à acheter. Que  des français continuent à voter Le Pen, de Villiers  ou bien Mégret et sa oie de russe blanche,  qui tirent l’essentiel de leurs théories néfastes et nauséabondes de l’islamophobie ambiante installée et entretenue par les maîtres à penser sionistes, ceux là qui monopolisent le débat public par l’intermédiaire de médias aux ordres  et soumis au diktat de l’argent, ne doit plus nous surprendre , ici aussi en France nous avons nos néocons , nos Woolwich , Ficher , Pearl  et compagnie,  écoutez bien , lisez bien les productions des Bhl , Bruckner, frienkraut et leur chien enragées les Del Valle , Houellebecq , Dantec et Cie ; l’alliance entre les lobby sionistes de France et les héritiers de la division charlemagne , les croix de feu , les pétainistes  existe bel et bien .

 L’arabe- le musulman  est toujours celui,  que ces nostalgiques du désordre et de la haine alliés comme toujours aux sionistes communautaristes,  désignent  quand ça va mal ou quand on croit que ça va vraiment ma, le bouc émissaire parfait parce qu’il ne renonce pas à son ÊTRE. Mais quand la rue se mobilise , quand le peuple gronde sous les effets conjugués de la mondialisation et des dérapages sociaux liés aux grands centres urbains comme l’insécurité ou le chômage , mais malgré la propagande des médias  monopolisés et mis sous contrôle par les financiers et les plumes de services sionistes, on s’aperçoit que la réalité est tout autre, malgré que  ce sont les musulmans et leurs lieux de cultes qui sont attaqués , ce ne sont pas les jeunes musulmans qui fréquentent les mosquées ou les filles qui portent le foulard qui incendient les voitures  ou qui paradent dans des émissions de télés- propagande , oui des émissions creuses et des fois criminelles qui tiennent plus de la  propagande,  de la désinformation et de la fiction arrangée , non ce ne sont pas les jeunes musulmans , mais de pauvres imbéciles analphabètes et paumés purs produits de la pensée Bouthih et Cie , de la génération S.O.S racisme et de ses ténors sionistes et philo sionistes  qui ont conditionné cette fumeuse génération Mitterrand,  camée à toutes les permissivités et à tous les reniements , de la société de consommation et qui se reconnaissent beaucoup plus  dans Scarface que dans la pensée de Tariq Ramadan.

Rien de nouveau donc dans l’ignominie,  l’identité musulmane religieuse et aussi culturelle,  qu’elle s’organise sur le plan cultuelle , culturelle ou politique est perçu à juste titre comme un danger r , car elle est révolutionnaire,  car elle remet  tout le désordre organisé des choses en cause et aspire dans sa mouvance à l’exemple de la commune, du mouvement des sans-culottes ou des zapatistes,  tous les laissée pour compte qu’ils soient musulmans , pratiquants ou pas , parce que l’islam de la cité, c’est l’ordre sans l’arbitraire des norias des flics et des bavures , la sécurité, la justice , la solidarité, la démocratie et la liberté, sauf que depuis quelques temps ou plus précisément depuis l'écroulement des tours jumelles de New-York, une nouvelle forme de racisme s'est développée en France. Ses porte-parole ne se recrutent pas seulement chez les fascistes du Front National, mais on les trouve dans toutes les classes politiques de gauche comme de droite, chez des intellectuels de renom invités permanents des plateaux,  des émissions de télévision et de radio. Ils écrivent dans Marianne, dans Le Nouvel Obs., dans Libération et dans Le Monde.

 

Depuis le 11 septembre 2001, les musulmans font l'objet d'une compagne de racisme, de haine, de diabolisation et de diffamation sans précèdent dans l'histoire de la France de

L’après guerre.

Pas une semaine ne se passe sans qu'un éditorial, un article, une émission de télévision ou de radio ne se pose la question de savoir si l'islam est un danger pour la république, si l'islam est soluble dans la république ou si on doit avoir peur de l’islam. L'Express n'hésita pas à titrer en

Couverture Islam, ce qu’on n’ose pas dire. On laisse entendre que la religion de l'Islam serait à part, et qu'il serait naïf de la considérer au même titre que les autres religions.

Certains journalistes émettent des doutes sur la loyauté des musulmans à la république.

 

Tous les jours, les médias présentent de nouvelles pièces à conviction au procès de l'islam, un exemple ; Le mardi 15 octobre 2002, l'essentiel du journal de France 2 est consacré au danger islamique qui guette l'occident. D. Pujadas n'y consacre pas moins de 25 minutes pour être tout à fait complet sur ce sujet. De Bali, à Karachi en passant par Israël, au procès des islamistes à Paris, tout est fait pour que le téléspectateur français ressente la peur et comprenne bien que le danger est partout y compris prés de chez lui (reportage sur les jeunes musulmans français d'une école coranique au Pakistan).

Quand il s'agit de la communauté musulmane, diffuser ce genre de programmes ne pose aucun problème de conscience aux journalistes. Alors que depuis presque deux ans, les mêmes journalistes censurent des images de la répression sioniste en Palestine, sous prétexte que leur diffusion encouragerait l’antisémitisme. ARTE

Avait, sous la pression des défenseurs de Sharon, déprogrammé au dernier moment, le film témoignage sur les crimes de guerre commis par Israël au camp de Jenine.

La raison officielle évoquée est que la diffusion de ce type de programme augmente les tensions entre communautés. Mais la diffusion par toutes les chaînes de télévision des images des islamistes fous talibans entrains d'exécuter des femmes dans un

Stade, n'est pas de nature à encourager le racisme antimusulman. Pour les journalistes, il s'agit d'informer les téléspectateurs. Deux poids, deux mesures. Les mêmes logiques ne produisent pas forcement les mêmes effets sur nos journalistes.

 

L'islamophobie est la voie de la médiocrité et de la facilité , elle fait marcher le commerce de la spéculation ordurière , elle fait vendre les préjugés haineux et racialistes, les idéologies extrémistes de l’exclusion et du crime,  sous couvert de la liberté de l’information, toute publication et tout écrit antimusulman fait systématiquement l'objet d'une médiatisation diaboliquement débordante et d’une publicité qui n’a vraiment rien à voir avec la qualité du contenu , l’opprobre , le mensonge , la diffamation et le mépris de l’autre limitent le talent au niveau des caniveaux. Dénigrer l’islam et les musulmans, est le passeport de carrière pour d’obscurs plumitifs de penseurs ,des pseudos spécialistes qui se trompent tout le temps et qui trompent impunément leurs auditoire conditionné , mais qu’importe contre toute logique , pour la seule logique d’un audimat stupide et pervers , ces imbéciles criminels , les Alexandre Del Valle , Bruckner , Kasterfeld , Bhl et la clique habituelle de vautours sionistes et même quelques cancres intègres comme Enrico macias , Brigitte bardot , Kaci ect..Replongent le monde et la pauvre France au temps des croisades,  pour ceux d’entre eux qui ont quelques connaissances, son auteur devient aussitôt une star médiatique invitée dans toutes les émissions de la radio télévision.

Ainsi, La rage et l'orgueil, l'ouvrage raciste de l'italienne Oriana Fallacci a bénéficié d'une large couverture médiatique, les journaux en ont publié de larges extraits. Ce livre a fait l'objet de tous les éloges. La presse de droite comme de gauche salua le courage de l'écrivain qui ose s'attaquer à l’islam. Et s'indigna même que quelques personnes puissent le critiquer.

Les pages d'insultes et de haine anti arabe et anti islamique que contient ce livre n'ont fait l'objet d'aucune condamnation, alors que la violence haineuse des propos est sans équivoque.

Daniel Lindenberg* l'un des rares intellectuels à dénoncer l'ouvrage écrit même que le seul

Précèdent qui vient à l'esprit soit Céline parlant des juifs. La rage et l'orgueil rappelle, par une foule de traits (l’animalisation, la médicalisation) l'obsession antisémite de 'Bagatelles pour un massacre'. La LICRA restera étrangement silencieuse, alors que des militants et des journalistes ont été traîné devant les tribunaux pour incitation à la haine raciale, simplement par ce qu'ils ont osé critiquer la politique criminelle du gouvernement sioniste en Palestine.

 

L'écrivain Michel Houellebecq auteur du roman islamophobe Plateforme, peut proclamer que l'islam est la religion la plus con, il peut traiter les musulmanes de grosses salopes.

Personne ne condamne, on juge que ces déclarations sont tout simplement extravagantes, et qu'elles relèvent de la liberté d'expression.

 

En 2002, Le Pen, l'homme qui considère que les chambres à gaz sont un détail de l'histoire, accède au deuxième tour de la présidentielle. le lendemain le sioniste et antisémite primaire et militant président du CRIF Roger Cukierman déclare dans le journal israélien Haaretz, que le succès de Le Pen est un message aux musulmans pour qu’ils se tiennent à carreau , qu’ils se soumettent à leur condition d’opprimés et d’exploités ni plus ni moins , voilà la France avec ses 3 millions de chômeurs , avec l’insécurité , la France croulant sous la corruption  et les monopoles affairistes , la France  agressée par les spéculateurs du sentier et les gangsters en col blanc qui se sont réfugiés dans l’entité sioniste sanctuaire paisible et voluptueux de toute les maffias , la France en dégageant le philo sioniste Jospin a selon l’antisémite cukierman et les activistes fascistes du CRIF identifié dans un sursaut salutaire son véritable ennemi de l’intérieur qui la ronge et la ruine : l’islam et les musulmans et dans un élan patriotique et dans un réflexe d’autodéfense, elle a voté pour l’extrême droite seule force capable  de la guérir de cette maladie honteuse qui la défigure , il n’y a rien d’étonnant à ce que les sionistes français s’allient à l’extrême droite la plus crapuleuse en France , ils le font partout dans le monde et en cela le sionisme se sert de l’holocauste et du judaïsme comme d’un rideau de fumée , comme de la poudre aux yeux. Pour l’antisémite Cukierman et son représentant Goldenberg au F HAINE, oui vous avez bien lu, Goldenberg  le très médiatique restaurateur de la rue des rosiers, le borgne tortionnaire, parce qu'il s'est toujours opposé à l'immigration musulmane,  est un allié vital pour la stratégie sioniste en France.

Message reçu cinq sur cinq par tous les opportunistes politiciens de France et de Navarre, mais plus grave encore le ministre philosophe Luc Ferry, ministre de l’éducation nationale, obscène et arbitraire, désigne la communauté musulmane comme responsable des actes antisémites en France.

Ainsi pour les propagandistes sionistes les musulmans  sont  les responsables de l'insécurité, du chômage et du trou de la sécurité sociale, de la maladie de la vache folle, des génocides et de tous les maux de ce pays. Et toutes ces synagogues de France qui brûlent, ces cimetières profanées, ces yashivas talmudiques, fondamentalistes  de racistes loubavitch détruit et le  ciel de France s'est noirci par la fumée des synagogues qui

Brûlent (déclaration de E Wiesel, prix Nobel de la paix), si les rues de la douce  France sont interdites aux kippas et les rabbins assassinés,  si des juifs lynchés dans les manifestations pro palestiniennes  c'est parce que les jeunes musulmans sont abreuvés de haine et d’antisémitisme, qu’ils n’ont aucun droit d’exprimer leur solidarité avec l’intifada  et le peuple palestinien martyr.

 

Il suffisait pour ces imposteurs , ces manipulateurs ,ces matraqueurs criminels de l’opinion publique de consulter les statistiques  du ministère de la justice et ceux du ministère de l’intérieur pour constater que les musulmans  et leurs biens ont subi six fois plus d’agressions  que la pauvre communauté juive,  et ces agressions contre les musulmans justement ont été souvent commises par les milices paramilitaires du bétar et de la ligue de défense juive , service d’ordre de Cukierman et du Crif

 

D’autre part  et pour dénoncer la désinformation sioniste et leurs amis qui monopolisent pratiquement tous les moyens d’information du pays et du reste de la planète, La police française n'toujours pas mis la main sur les responsables des actes antisémites les plus importants. Il est vrai qu'ils sont souvent le fait d'hommes en cagoules, mais qui n'oublient jamais de ponctuer leurs attaques par les cris de Allah Akbar, histoire d'aider les victimes à apporter plus de précisions sur la religion de leur agresseurs quand elles porteront plainte. Des hommes masqués organisés en véritables commandos genre O.A.S ou tueurs du MOSSAD  qui sévissent depuis belle lurette impunément partout dans le monde  &

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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 22:04
LA TUNISIE DE PAPA
Par
SONIA
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Une des causes de la défaite des démocrates tunisiens et ce depuis l’indépendance, a été leur incapacité à gagner l’hégémonie idéologique (toutes ses versions démocratiques) dans la société tunisienne et à faire front à l’offensive que le  néo-colonialisme a lancé sur le terrain  contre  les souhaits  des peuples nouvellement indépendants. Les démocrates tunisiens , hier , pris sous le feu conjugué du néocolonialisme et de leur homme de main Bourguiba,  n’avaient pas su  montrer aux  tunisiens  que le choix politique qui leur était offert à ce moment  là  était un choix fondamental , cette déviance et cette tare mortelle persiste aujourd’hui  dans ce morbide face à face entre une dictature de plus en plus violente aidée par  les même néocolonialistes , et des démocrates complètement décalés du peuple,  et enfermés dans leur  camisole de force,  réduits au paraître, des fois à l’usurpation , l’imposture, la forfaiture et à l’impuissance. Aujourd’hui pourtant le choix est simple  pour les tunisiens , qu’il faut mobiliser  autour de choses simples et transparentes , des choix clairs , de véritables choix de société : d’un côté , une société démocratique , humaniste , libérale et sociale avancée , protectrice des libertés ; de l’autre , une société totalitaire , lugubre , bureaucratique , dans laquelle on ne  peut entrer qu’en se prostituant et en vendant son âme , mais dans laquelle on ne peut plus sortir  que par le fer , le sang et très souvent les pieds devant. Et, à cette fin, la dictature a réussi à instrumentaliser plus de mouvements « culturels » qu’on croit. Souvenons nous , par exemple, de la collaboration de certains perspectivistes, quelques nahdaouis, quelques communistes, beaucoup d’arrivistes et d’opportunistes  à l’infamie du 7 novembre  1987qui , dans un premier temps , ne sont pas du tout apparus comme des partisans  de l’éradication et de l’autoritarisme benaliste ou ne se sont manifesté  jusqu’à inspirer l’horreur, qu’au bout de quelques temps. Aujourd’hui, leur heure de gloire est passée : ils ont servis !   Cette profonde insuffisance idéologique  des démocrates tunisiens tient, en fait, à une évolution culturelle forte ancienne. Depuis l’Andalousie et la décadence , sommes nous sortis de ce climat de profond irrationalisme qui fait que nos contemporains  sont blasés , désabusés , attentistes et ne croient pas à la possibilité de comprendre la société pour la transformer ?franchement je ne vois as l’intérêt de prendre le train en marche et de s’absoudre de tout dans la confortable aliénation , à ce sujet même un esclave peut mourir heureux et idiot , des bons maîtres cela existe aussi , nous devons  trouver notre propre voie  , pas contre les autres , mais pour nous et refuser les faits culturels accomplis , sous prétexte que les dominations occidentales post guerres mondiales ont mis un terme à  presqu’un siècle d’illusions scientistes , on veut renier l’idée même que notre société et notre civilisation pouvaient faire l’objet d’une connaissance objective ( ce qui ne signifie pas évidemment que l’on soit en mesure de parvenir à une conceptualisation achevée).Mais il ne nous faut jamais oublier que l’idée même que les mouvement de la société tunisienne puissent être connus comme phénomène social total a beaucoup régressé  , par manque de volontaires , d’assiduité , d’engagement et de courage purement idéaliste. Il faut pousser à l’éclosion et à l’existence des intérêts sociaux en Tunisie  suffisamment puissants et surtout suffisamment organisés , pour imposer leur développement   à tous les acteurs  de la vie politique tunisienne , et  en premier lieu l’opposition démocratique ( j’ai lu quelque part  , c’est récemment que je suis venue à la politique de mon pays , l’apparition d’une troisième opposition , j’ai lu les différentes interventions  des uns et des autres , jeunes et vieilles générations , je trouve  que son blocage , son déficit et sa disparition  est dû au manque total de synergie , et à l’opportunisme de certains  qui font du monopole du débat et de l’initiative un art de vivre , plutôt qu’une stratégie de combat).   Aujourd’hui encore et de plus en plus, les intérêts sociaux qui prétendent investir  l’espace politique tunisien brillent par leur incohérence, demeurent fragmentaires et contradictoires.   Nos fondamentaux culturels qui se nourrissent d’histoire , la calamité de l’exotisme post colonial et touristique qui se repaît  d’une ethnologie révisionniste  et même souvent négationniste , les soucis gestionnaires  des familles dévastées sur tous les plans , et ceux publics et privés , qui fondent  cette économie de proximité  , marginale  de survie pour la plus part des tunisiens , l’art morbide de cette dictature de gouverner  ce peuple opprimé, sont les vecteurs principaux d’une décadence et de sciences parcellisées. On atteint ainsi et bientôt une limite qui n’a été franche en si peu de tems en aucune société : une société ne peut promouvoir la connaissance  scientifique ou autres, ses valeurs,  son histoire, la culture de sa propre nature, de son ordre établi, de ses idées reçues, de sa dynamique inconsciente, que si la transformation de cette nature est l’objectif principal des forces qui dirigent cette société.
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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 22:03
Résister, c’est créer
Par
Fadila

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L’opposition démocratique( avec un sérieux bémol quand même, tant de conformisme et d'unanimisme sur le net par exemple, me rend de plus en plus pessimiste) se spécialise avec de plus en plus de succès dans l’explication rationnelle des phénomènes de l'attentisme, elle semble trouver sa cohérence, et sa feuille de route dans cette colossale et progressiste stratégie qui mènera ben Ali dans un fauteuil jusqu'à 2009 et jusqu'à sa mort   .Je ne prétend pas qu'une opposition digne de ce nom puisse radicalement changer les choses d'ici 2009, mais au moins bon sang de bon sang, qu'elle essaie donc de se bouger à essayer de salir un tant soi peu la marche en avant mensongère de cette dictature, que l'opposition démocratique provoque quelques vagues dans cette mer d'huile, où surfe en toute quiétude les requins carnassiers d'un pouvoir Benaliste qui ne se connait aucune limite, aucune inquiétude, aucun soucis, aucun poil qui frise le crâne et les poils du derche teint de cette ordure maffieuse de Zinétron le maléfique.
La science politique résout presque tous les problèmes qu’elle se pose dans beaucoup de pays du tiers-monde, pas en Tunisie, cette Tunisie de l'entre deux jambe pisse contre le vent, joyeuse et soumise, bonjour les éclaboussures, bref
 ben Ali n'a plus besoin de vomir et pisser sur nous et nos âmes, nous fleurissons de nos agapes et de notre propre fumier, nous sommes un peuple biodégradable qui a perdu le sens du goût et de l'odorat, pis, ceux  qui prétendent en discourant sur le sexe des anges à changer les choses ,  et à foutre cette dictature au purgatoire des assassins sont plus que dans l'échec, ils sont dans l'errance, tout vogue comme si tout allait bien, sans aucun pli, sans la moindre nuance, il est peut-être temps pour  les clowns tristes de pendre la crémaillère d'une retraite pas vraiment méritée, disons acquise par défaut, nous sommes désormais sous un contrôle virtuel, le plus dur et le plus efficace de tous, les flics de ben Ali dans ce jeu de rôle sont de plus en plus ringards, à notre image; grâce à notre stratégie oppositionnelle et à la dictature, elle en pose encore plus. Dans le monde presque 'entier, à part quelques fiefs de barbarie comme la Tunisie,  les sciences humaines sont de plus en plus à même de cerner les comportements et d’en déceler les causes, surtout s’ils sortent de ce que ses spécialistes appellent la norme. Rien ou presque qui ne trouve solution, en Tunisie, c'est le vide et personne ne peut plus rien cerner, le vide plat, les problèmes sont banalisés et la banalité est la seule forme de solution qui nourrie le fatalisme des tunisiens.
Pour dramatique que cela soit, il n’en reste pas moins que cette façon de vivre finit par nous submerger, même à l'étranger. Nous sommes devenus conditionnés à résoudre des problèmes périphériques à notre propre identité, comme si nous avons fini d'exister comme peuple et comme nation, on dirait que la Tunisie est devenu PORTO RICO, ou la REUNION». Il s’agit d’une drogue en forme de points d’interrogation: « Comment?  Pourquoi? », Nous demandons-nous perpétuellement; et perpétuellement nous voilà repartis sur les chemins d’un autre doute, d’une autre investigation, d’une autre insatisfaction.
Il est pourtant un domaine dans lequel le cerveau rationnel de l’homme se révèle inefficace (justement parce qu’il est rationnel): le monde des paradoxes.
Ceux-ci ont en effet intrigué beaucoup d’esprits brillants, scientifiques ou non. Pour les adeptes du laisser pourrie la situation et le fruit m^r tombera tout seul de l’arbre, un jour ou l’autre, le paradoxe pour
  nos »grandes gueules » sert même de sujet de concentration afin de changer de niveau de conscience (d’après leurs actes) et vivre la certitude d’une victoire depuis toujours annoncée et repoussée aux calandes greques, cet  soi-disant inexprimable état libre de tout esclavage vis-à-vis des questions (et des paradoxes).  

Résister, c’est créer


La Dictature a déjà  remporté les «élections" de 2009.C'est malheureusement la réalité  pour la question tunisienne, et il faut reconnaître,
  que c’est  seulement grâce aux potentialités et à l'esprit d'initiative des tunisiens, la Tunisie s'en sort pas mal sur le plan économique, où pour être plus clair sur le plan de la subsistance au jour le jour.Sur tous les autres plans, celui du social, du culturel, de la citoyenneté et des libertés nous sommes largement  dans le peloton du queue, ce n'est pas une surprise .

Le  désastre tunisien, c’est aussi l’échec cuisant de la stratégie des démocrates tunisiens qui ont cherché à occuper le terrain sans aucune évaluation politique sérieuse, ni responsabilité partagée avec le plus grand nombre, on ne peut faire l'économie de la masse tunisienne, ni de l'expérience, la disponibilité et les connaissances de certaines personnalités indépendantes, je cite en premier lieu A.MANAI , M.MARZOUKI, M.YAHYAOUI ,et quelques autres autour de qui un projet démocratique tunisien digne de ce nom aurais pu s'édifier, il ne s'agit pas d'imposer un leaderships mais de s'imposer pour le sérieux et la rigueur un travail de communication, de coordination et de rigueur nécessaire, vital, il ne s'agit pas d'ego d'état d'âme ou de broderie, il s'agit, avant de tirer des plans sur la comète, de chercher le consensus qui seul pourra mettre en branle une dynamique susceptible de renverser la vapeur sur la scène politique tunisienne, du moins de défaire les mauvaises habitudes, et d'ébranler peu ou prou la résignation et le fatalisme qui anesthésie les générations .Oui je suis d'accord avec Nour, nous sommes en situation d'échec, aujourd'hui la voix de l'opposition démocratique tunisienne se limite presque à quelques franc tireurs du net en exil,
 où les compétences des fois prêtent à sourire, mais bon pour certains qui font plus dans le copinage , la langue de bois, la démagogie l'essentiel c'est de participer, ce passéisme malheureusement est à l'image des impostures qui depuis très longtemps se donnent  des alluresd’activistes indispensables, en oubliant que dans tout état révolutionnaire, personne n’est indispensable, sauf la volonté populaire.

C’est aussi l’échec des forces et sensibilités démocratiques dans leur ensemble qui n’ont pas su dépasser l’égoïsme des partis pour proposer une alternative unitaire crédible. Plus que jamais, il est temps que se crée cette alternative dans la véritable opposition démocratique tunisienne conforme aux aspirations qu’ont porté les mouvements sociaux des grandes démocraties de ce monde.
Il faut dés à présent, dans la dynamique de cette deuxiéme république que certains apellent de leurs vœux, proposer
 à toutes celles et tous ceux qui - militant(e)s politiques, syndicalistes, acteurs(trices) des mouvements associatifs –internautes qui  veulent agir dans l’unité, de participer dans la rue comme dans les organisations ou même les sites,  à la construction d’un mouvement d’alternative démocratique, s’appuyant sur une autre vision de la Tunisie et  du monde et un autre projet de société .

Résister c’est possible, créer une autre TUNISIE c’est possible !
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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 22:01
LAÏCITE  
Sur le forum d’ELKHADRA
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ntretien avec le laïciste tunisien Sofiene Ben Hmida

 

 

 

   Une nouvelle organisation a vu le jour le mois dernier en Tunisie, pour lutter contre ce qui est perçu comme un renforcement de la présence du discours religieux dans l'espace public du pays. Sofiene Ben Hmida, l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense de la Laïcité en Tunisie, s'est entretenu avec Magharebia de la création et de la mission de cette association.

 

 

 

 

 

Sofiene Ben Hmida, l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense de la Laïcité en Tunisie, qui a vu le jour récemment, a déclaré lors d'un entretien avec Magharebia que l'objectif de son association est d'affirmer qu'il y a encore en Tunisie des gens qui veulent aller de l'avant et lutter contre les partisans de toute régression.

 

Magharebia: Pouvez-vous nous parler de votre nouveau projet ?

 

Sofiene Ben Hmida: Après avoir ressenti la présence d'un danger imprévisible pour le projet de modernisation de la Tunisie, nous avons décidé d'en discuter et de le combattre en utilisant les moyens démocratiques dont nous disposons. Aujourd'hui en Tunisie, on assiste à un mélange étroit entre les sphères publique et privée, entre le religieux et le laïc, et nous pensons qu'il s'agit-là d'un mélange dangereux qui pourrait, à courte échéance, nuire à la société tunisienne et à son développement. Nous pensons également qu'il est impératif que le rationalisme soit présent au sein de la société et qu'il puisse s'exprimer, et ne cède pas le terrain à d'autres formes d'expressions. De même, nous nous efforçons de rompre avec la perception communément admise selon laquelle nous [la société tunisienne] régressons. Nous voulons affirmer haut et fort qu'il y a encore des gens en Tunisie qui aspirent au changement et souhaitent aller de l'avant.

 

Magharebia: Pourquoi avoir annoncé maintenant cette association ?

 

Ben Hmida: Pourquoi pas maintenant ? Cela fait plus d'un an que nous caressions cette idée, après avoir remarqué qu'une certaine confusion des genres commençait à pervertir la société tunisienne, où les idées, les croyances et les mythes qui menacent la modernisation ont commencé à se propager.

 

Magharebia: Il y a ceux qui lient votre projet à la croissance du courant religieux en Tunisie...

 

Ben Hmida: Nous avons pas agi sur la base d'une réaction. Notre projet est plutôt un projet sociétal et intellectuel, qui refuse de se mêler des affaires politiques. Dans tous les cas, la montée du courant religieux ne date pas d'hier, mais remonte au début des années 1990, et le groupe fondateur de notre projet a pris des positions et exprimé ses opinions sur la question religieuse depuis les années soixante.

 

Magharebia: Pensez-vous que la croyance dans la région arabe liant laïcité et apostasie pourrait nuire à votre projet ?

 

Ben Hmida: Une telle confusion n'existe que dans les esprits de ceux qui veulent enraciner cette erreur et l'amplifier, pour faire craindre aux gens l'idée du développement et de la modernité, car la laïcité n'a aucun lien avec l'apostasie. Cette dernière est une position idéologique concernant la religion, alors que la laïcité appelle à la séparation entre l'idéologique et le mondain, entre la vie publique et la vie privée, [et] entre la religion et l'Etat.

 

Magharebia: Comment comptez-vous défendre cette idée sur le terrain ?

 

Ben Hmida: Nous ne fonctionnons pas comme un groupe politique, mais comme un groupe intellectuel, dont le but est de soulever les problèmes et les idées dans le domaine social, afin que les notions de progrès et de modernité restent visibles en permanence — c'est du moins mon opinion personnelle. Nous comptons soulever les problèmes liés à la religion et insister sur sa séparation d'avec l'Etat, car il n'est pas raisonnable pour un gouvernement d'assumer le contrôle des affaires religieuses. Nous comptons également appeler à la mise en oeuvre de la Loi sur les Partis en Tunisie en des termes non équivoques, car cette Loi sur les Partis affirme clairement que la fondation de partis sur la base de la religion est interdite, et que l'Etat doit faire appliquer cette loi avec la même rigueur que celle avec laquelle il fait appliquer la loi financière.

 

Magharebia: Comment votre projet a-t-il vu le jour ?

 

Ben Hmida: C'est en fait une vieille idée que certains d'entre nous — hommes et femmes confondus — avions depuis un an. Après que cette idée eut mûri, nous l'avons dévoilée le 24 mai, et nous préparons actuellement le dossier légal de cette association, qui sera présenté aux autorités compétentes dans le but d'obtenir la licence nécessaire.                             

 

 

                                                            ******

 

 

Maha :

Les signes religieux et vestimentaires indiquant une appartenance, ils ont droit de cité pour peut que l'on considère la laïcité comme la liberté de choisir un culte et non pas l'interdiction d'avoir une religion, c’est le principe juridique de la loi 1905. En fait, tout le problème est là. Le principe laïque se doit d'être indépendant des conceptions religieuses et non pas d'interdire la religion, cad que la religion même source d'une réflexion ou d'un engagement politique doit s'exprime dans un cadre institutionnel qui impose le respect des droits des autres points de vue et des différences. La distinction de ces différences et le pacte républicain et démocratique du vivre ensemble se fait dans le pouvoir laïque, et non pas dans la société laïque, qui n'est qu'un leurre car elle n'existe pas, même dans les pires dictatures matérialistes, elle a dramatiquement échoué, le retour du religieux, enfin son émergence à la lumière du jour dans des aberrations comme la Chine ou Cuba est de plus en plus forte. Le pouvoir doit être séparé du religieux, mais toute personne a droit à sa religion et donc droit à s'afficher religieux, à penser religieux et à militer religieux, c'est  le jeu démocratique normal, ceux qui veulent se battre contre le courant politique religieux, s'ils sont démocrates, ne peuvent le faire que par des moyens  institutionnels qui respectent  la loi, non pas par l'interdiction, la violence, le coup d'état et la répression. On peut voir la laïcité comme la liberté pour tout un chacun de s'afficher tel qu'il est, ou l'interdiction pour tous de se différencier. Personnellement, j'opte pour la première solution, car à mon avis, là, on est dans le strict domaine de l'acte démocratique.

nouha

Je suis pour la laïcité, je suis pour les droits civiques et la liberté de penser et d'expression, au nom de quoi  un type ou qq types qui ne représentent qu'eux même  auraient le droit d'interdire que des religieux  s'organisent en parti? L’interdit, n'importe lequel, détruit toute forme de légitimité, les tunisiens sont majeurs pour se prononcer selon leur conscience, d'autant plus que ces faux démocrates, qui se disent  bouffeurs de soutanes avec leurs associations bidons,    dynamisent à tour de bras la dictature, ils veulent donner l'illusion qu'ils se battent pour une Tunisie démocratique, leur vision de la Tunisie sera tout simplement une vulgaire réplique de celle soumise de BEN ALI.ces faux laïcs mais authentiques bonimenteurs devraient apprendre à défendre leurs "idées", combattre pour elles avec des arguments qui sauront séduire l'opinion tunisienne, une opinion qui s'en fout royalement de leurs états d'âme, et que s'ils continuent à l'infantiliser, va finir par tomber comme un fruit mûr dans les bras de ben Ali ou n'importe quel autre GANNOUCHI, émir de pacotille, mais peut-être  que c'est pour eux le but à atteindre. 

 

 

 

Derbali :                                                                     

 

Les démocrates chrétiens viennent d'accéder au pouvoir en Belgique, ils le sont , l'ont été et le seront dans pas mal de démocraties, leur programme d'une façon générale et même des fois pointue est inspiré fortement de la morale chrétienne, une morale qui dés les temps modernes avait fait sa mue et avait totalement accepté les principes fondamentaux des droits de l'homme qui sont la source de la laïcité, il est aussi vrai que certains pays musulmans, les rares , très rares démocratie  sont pleinement dans cette démarche, bien sûr, il faut que la réforme soit la règle dans les pays musulmans, aujourd'hui ce ne sont pas les grands courants islamiques  qui sont l'obstacle à cette  réforme et par voie de conséquent à la démocratie, condition sine qua non à tout progrès social, culturel et donc religieux et politique dans nos pays, mais bien les systèmes dictatoriaux, et les mercenaires, les charlatans d'une pensée unique et aliénée qui poussent plus à la déflagration sociale avec tout ce que cela  suppose de négationnisme, avec ses convois de haine, de censure, de spoliation, de tortures et de liberticide.

 

http://derbali.wordpress.com

   sonia   :                                                                    

 

Ce genre de penseurs bornés veulent  nous imposer un politiquement correcte, qui veut que le  principe de laïcité doit être considéré comme une volonté de combat contre l'esprit religieux, ou encore comme une règle applicable à la seule religion musulmane, qui comme toute les religions  a sa pensée sociale et politique, qui doit bien entendu dans le champ politique obéir  aux institutions, cela existe en Turquie, en Malaisie ect..., pour eux l'ISLAM POLITIQUE, c'est nécessairement la CHARIA. Cette conception, très restrictive, de la laïcité est fausse, dangereuse, criminelle et totalement antidémocratique. La laïcité se déduit directement de l'affirmation des valeurs universalistes qui sont au fondement de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, autonomie du sujet, égalité en droits, liberté de conscience, du suffrage ect....

 

La conscience libre de chaque individu ne peut être soumise à des pouvoirs qu'elle n'aurait pas approuvés par UN contrat social et par les mécanismes de la démocratie, l'Islam politique n'est pas inapte à cela. Dans l'ordre politique, la laïcité constitue donc un rempart de neutralité absolue érigé autour des institutions publiques pour les protéger des influences confessionnelles, des influences. économiques et surtout des influences partisanes, il ne s'agit pas et en aucune façon d'interdictions comme le prétend ce monsieur, il s'agit d'un pacte social établit entre les différents courants de l'opinion sous le contrôle d'institutions fortes et d'une constitution républicaine, pas d'une parodie de démocratie limité à ceux qui se soumettent  à une ou des idéologies éradicatrices.

 

"Il y a assez sur Terre pour répondre aux besoins de tous, mais pas assez pour satisfaire l'avidité de chacun" GHANDI"


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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 21:59
CHRONIQUES ORIENTALES
http://www.elkhadra.org/img19.jpg



Du fond de sa prison où il a été condamné à la détention à vie, le populaire dirigeant palestinien a fait parvenir à l'Humanité (avec l'aide du député communiste français Jean-Claude Lefort) le texte suivant.

 

 

Le 4 juin 1967 est un jour sombre dans l'histoire du peuple palestinien. C'est une date qui reste dans notre conscience collective tout comme la Nabka - la « catastrophe » - l'événement qui, il y a cinquante-neuf ans, a transformé le peuple palestinien en un peuple de réfugiés, un peuple sans patrie. Je voudrais rappeler à nouveau aujourd'hui que j'ai vécu toute ma vie sous l'occupation israélienne, ma vie, ce voyage fait de frustrations et de souffrances qui ont commencé il y a quarante ans. Au cours de ces quatre décennies, comme tous les Palestiniens, j'ai dû supporter toutes les peines, les douleurs, l'emprisonnement, la torture et l'expulsion. J'ai subi les interrogatoires inhumains dans les prisons de l'occupant. J'ai été détenu arbitrairement sans procès, j'ai été assigné à résidence et j'ai échappé à plusieurs autres tentatives d'emprisonnement. Je n'étais pas là lorsque mes quatre enfants sont nés, je ne les ai pas vus grandir, je n'ai pas assisté à la distribution des prix de leurs écoles et j'ai été privé de tous ces moments de joie... comme des dizaines de milliers, des centaines de milliers d'autres Palestiniens.

J'ai toujours rêvé d'un pays libre et d'un état démocratique, d'un pays où nous pourrions vivre en paix et en sécurité avec nos voisins, avec l'État d'Israël, cet État qui a infligé tant de souffrances à mon peuple. Je rêve encore qu'un jour mon peuple sera libéré de l'esclavage que lui impose l'occupation israélienne. Je suis fier que le peuple palestinien refuse de plier sous l'humiliation et la détresse de l'occupation et continue sa résistance légale pour obtenir sa liberté, le droit de retour et lépendance... comme d'autres peuples l'ont fait dans le passé. Car les Palestiniens aujourd'hui supportent des degrés d'humiliation, de misère et de sous-alimentation pires que ceux supportés au cours des quarante années d'occupation. La brutalité et la discrimination ont atteint leur sommet.

Il est temps que tous ceux qui souhaitent que la paix, la sécurité et la stabilité règnent dans le monde réalisent que pour atteindre ce but au Moyen-Orient il faut mettre fin à l'occupation par Israël de tous les territoires palestiniens occupés depuis 1967 ainsi qu'à l'occupation de toutes les terres arabes occupées. Il faut créer un État palestinien indépendant et souverain avec Jérusalem pour capitale. Enfin, la paix, la sécurité et la stabilité ne régneront dans notre région du monde que si l'on trouve une solution équitable au problème des réfugiés palestiniens, solution basée sur la résolution 194 de l'ONU.

Les amis qui sont à nos côtés dans notre lutte juste soutiennent la justice, la liberté, l'humanité et le respect des droits de l'homme. Il est grand temps de mettre fin à la plus longue et à la plus atroce occupation de l'histoire du monde moderne. La libération de la terre et du peuple palestiniens, au-delà de la libération de notre peuple, est également une occasion de libérer le peuple israélien des maux de l'occupation, de ses crimes et des tensions qui en découlent. Notre peuple n'oubliera jamais ceux qui nous ont soutenus, les hommes, les femmes, les individus, les associations et les partis politiques, les institutions, les comités de solidarité, les États étrangers et les peuples. Nous n'oublierons jamais qu'ils ont été aux côtés du peuple palestinien dans sa lutte pour sortir de ces temps difficiles et la noblesse de leur engagement restera dans nos mémoires. Je suis porté par l'espoir que nous, peuple palestinien et tous nos amis, pourrons célébrer un jour dans les rues et sur les places de Jérusalem l'avènement de la liberté et de la paix sur notre terre de Palestine, terre de paix.



*************************


Des infos secrètes concernant Israël tombent aux mains du Hamas
par
François Xavier


 



 
Le Hamas s’est emparé de la bande de Gaza. Il s’avère que d’importants documents ultrasecrets, saisis dans le bâtiment des services de renseignement du Fatah, révèlent des relations occultes entre Israël et cette organisation.
in Yeni Safak, 20 mai 2007
Source : www.yenisafak.com.
traduit du turc par Marcel Charbonnier
A la suite de la prise de contrôle de la bande de Gaza par le Hamas, la semaine dernière, nous sommes en train de vivre des développements très intéressants. Un site internet proche des services de renseignement égyptiens a révélé que, ces derniers jours, un trafic téléphonique sans précédent a été relevé entre Israël et l’Egypte. Ce site affirme également qu’au cours des discussions en cours depuis deux jours entre ces deux pays, Israël a exigé des responsables des services de sécurité égyptiens qu’ils lui remettent des milliers de documents secrets dont le Hamas s’est emparé, à Gaza. On apprend que le Hamas, en s’emparant du Centre des Renseignements du Fatah, à Gaza, est tombé sur un gigantesque archivage de données de renseignement. Les sources du renseignement israélien ayant donné cette information aux services homologues égyptiens a fait savoir qu’au cas où le Hamas révélerait et diffuserait ces informations, cela représenterait la « plus grande catastrophe du siècle ».
Toutes ces infos vont-elles se retrouver aux mains des Iraniens ?
Le site en question a affirmé que, d’après les sources du renseignement israélien, on n’avait pas vécu des événements d’une telle gravité depuis la chute du régime nazi, à la fin de la Seconde guerre mondiale, ou encore depuis la fin du régime communiste d’Allemagne de l’Est, dans les années 1990. Il fait savoir que les informations saisies [par le Hamas] dans le centre du renseignement palestinien [de Gaza], créé par les Etats-Unis et l’Angleterre, se comptent par millions. Il a été affirmé qu’Israël à demandé au régime égyptien de l’aider à s’emparer immédiatement de ces informations, de peur qu’elles ne tombent aux mains de l’Iran, du Hizbullah et de la Syrie.
Que contiennent lesdites informations ?
Ces documents comportent notamment, a-t-il été indiqué, des informations concernant des opérations conjointes entre services israéliens et étrangers du renseignement, les noms de Palestiniens ayant servi d’intermédiaires avec Israël, les noms de kollabos palestiniens ainsi que des informations relatives aux transferts d’armes et d’argent sale [entre Israël et l’Autorité palestinienne, ndt]
in Yeni Safak, 20 mai 2007
Source : www.yenisafak.com.tr/dunya/ ?c=4&1=51248
traduit du turc par Marcel Charbonnier
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 



Gaza : plus qu’une prison, un laboratoire pour un monde-forteresse.



 



 
Naomi Klein,
Gaza aux mains du Hamas, avec des militants masqués assis dans le fauteuil présidentiel ; la Cisjordanie instable, des camps militaires israéliens formés en hâte sur les hauteurs du Golan ; un satellite espion sur l’Iran et la Syrie ; la guerre avec le Hezbollah qui s’en faut d’un cheveu ; une classe politique percluse de scandales, ayant perdu toute confiance publique.
A première vue, ça ne va pas fort pour Israël. Mais il y a un mystère : pourquoi, au milieu d’un tel chaos et carnage, est-ce que l’économie israélienne progresse comme en 1999, avec une bourse qui grimpe et des taux de croissance à la chinoise ?
Thomas Friedman a récemment présenté sa théorie dans le New York Times. Israël « cultive et récompense l’imagination individuelle, » et ses habitants font sans cesse éclore des start-up high-tech ingénieuses - peu importent les dégâts causés par les politiciens. Après avoir examiné les projets de fin d’étude des étudiants en ingénierie et informatique à l’Université Ben Gourion, Friedman fit une de ses fameuses annonces déjantées : Israël « a découvert du pétrole ». Ce pétrole, apparemment, se situe dans les esprits des « jeunes innovateurs et entrepreneurs capitalistes, » israéliens, trop occupés à faire des méga-contrats avec Google pour s’arrêter à la politique.
Voici une autre théorie : L’économie israélienne ne surchauffe pas malgré le chaos politique qui fait les gros titres, mais grâce à lui. Cette phase de développement remonte au milieu des années 90, quand Israël - l’économie la plus dépendante de la technique dans le monde - était à l’avant-garde de la révolution de l’information. Après l’explosion de la bulle internet en 2000, l’économie d’Israël fut dévastée, connaissant sa pire année depuis 1953. Puis arriva le 11 septembre, et soudainement de nouvelles perspectives de profit apparurent pour toutes les compagnies prétendant qu’elles pouvaient localiser des terroristes dans les foules, rendre des frontières imperméables aux attaques, et extraire des aveux des prisonniers muets.
En trois ans, de vastes secteurs de l’économie technologique d’Israël ont été réorientés radicalement. En termes Friedmaniens : Israël est passé de l’invention d’outils pour le « monde plat » à la vente de barrières à une planète d’apartheid. Les entrepreneurs qui réussissent le mieux dans le pays sont nombreux à utiliser le statut d’Etat-forteresse d’Israël, entouré d’ennemis furieux, comme d’une sorte de hall d’exposition ouvert jour et nuit, un exemple vivant du savoir faire pour une sécurité relative au milieu d’une guerre perpétuelle. Et la raison de la super-croissance d’Israël, c’est que ces compagnies s’activent à exporter ce modèle dans le monde.
Habituellement, les discussions sur le commerce militaire d’Israël portent sur le flot d’armes vers le pays, les Caterpillars étasuniens qui servent à détruire les maisons en Cisjordanie et les compagnies britanniques qui fournissent des pièces de F16. On néglige l’énorme business d’exportation en pleine expansion. Israël envoie maintenant 1,2 milliards de dollars de produits de « défense » aux USA, comparés à seulement 270 millions en 1999. En 2006, Israël a exporté 3,4 milliards de dollars de produits de « défense », plus d’un milliard au dessus de ce qu’il a reçu en aide militaire US. Ceci fait d’Israël le 4eme marchand d’armes du monde, dépassant la Grande Bretagne.
Une grande part de cette croissance a été dans le secteur dit de “sécurité intérieure”. Avant le 11 septembre, la sécurité intérieure existait à peine en tant qu’industrie. A la fin de cette année, les exportations israéliennes du secteur atteindront 1,2 milliards de dollars, en augmentation de 20%. Les produits et service phares sont les barrières high-tech, les drones, les cartes d’identité biométriques et les systèmes d’interrogatoire des prisonniers - précisément des moyens et technologies qu’Israël a utilisés pour verrouiller les territoires occupés.
Et voila pourquoi le chaos, à Gaza et dans le reste de la région, ne menace pas le solde final à Tel Aviv, il peut même le relever. Israël a appris à faire d’une guerre sans fin un avantage de marque, et fait la promo du déracinement, de l’occupation et de l’enfermement des Palestiniens, comme d’une expérience d’un demi-siècle dans la « guerre globale contre le terrorisme. »
Ce n’est pas par hasard que les projets d’étudiants de l’Université Ben Gourion qui ont tant impressionné Friedman avaient des titres tels que « Matrice de covariance innovante pour la détection de cibles ponctuelles dans les images hyperspectrales » et « Algorithmes pour la détection et l’éviction d’obstacles. » Trente compagnies de sécurité intérieure ont été lancées en Israël rien que ces six derniers mois, grâce en grande partie à de généreuses subventions du gouvernement, qui ont transformé l’armée israélienne et les universités du pays en incubateurs pour les start-up de sécurité et d’armement (à garder en tête dans les débats sur le boycott universitaire).
La semaine prochaine, les mieux établies de ces compagnies viendront en Europe pour le Salon du Bourget, l’équivalent de la Semaine de la Mode pour l’industrie des armes. Une des compagnies israéliennes sera Suspect Detection Systems (SDS), qui présentera Cogito1002, un kiosque de sécurité blanc d’air futuriste qui demande aux voyageurs aériens de répondre à une série de questions générées par ordinateur, ajustées selon le pays d’origine, tandis qu’ils mettent leur main sur un senseur « biofeedback ». L’appareil lit les réactions corporelles aux questions et certaines réactions indiquent que le passager est « suspect ».
Comme des centaines d’autres start-up israéliennes, SDS se vante d’avoir été fondé par des anciens de la police secrète israélienne, et que ses produits ont été testés sur le terrain sur les Palestiniens. Non seulement la compagnie a testé ses terminaux biofeedback à un checkpoint de Cisjordanie, mais elle proclame que « le concept est soutenu et renforcé par la connaissance acquise et assimilée à partir de l’analyse de milliers de cas en relation avec les kamikazes en Israël. »
Une autre star du salon du Bourget sera Elbit, un géant de la défense israélienne, qui prévoit d’exhiber ses avions sans pilote Hermes 450 et 900. Pas plus tard qu’en mai, d’après les dépêches, Israël utilisait les drones dans des missions de bombardement à Gaza. Une fois testés dans les territoires occupés, ils sont exportés : l’Hermes a déjà été utilisé à la frontière Arizona-Mexique, les terminaux Cogito1002 sont expertisés dans un aéroport étasunien ; et Elbit, une des compagnies derrière la « barrière de sécurité » israélienne, est en partenariat avec Boeing pour construire la barrière frontalière « virtuelle » de 2,5 milliards de dollars du Department of Homeland Security, autour des Etats-Unis.
Depuis qu’Israël a commencé sa politique de fermeture des territoires occupés avec des checkpoints et des murs, les militants des droits de l’homme ont souvent comparé Gaza et la Cisjordanie à des prisons en plein air. Mais en étudiant l’explosion du secteur israélien de la sécurité intérieure, un sujet que j’explore plus en détail dans un livre à paraître (The Shock Doctrine : The Rise of Disaster Capitalism), il me frappe qu’ils sont aussi autre chose : des laboratoires où les techniques terrifiantes de nos Etats sécuritaires sont testées sur le terrain. Les Palestiniens - qu’ils vivent en Cisjordanie ou dans ce que les politiciens israéliens appellent déjà le « Hamasistan » - ne sont plus seulement des cibles. Ce sont des cobayes.
Aussi, dans un sens, Friedman a raison : Israël a atteint le pétrole. Mais le pétrole n’est pas dans l’imagination de ses jeunes pousses. Le pétrole est dans la guerre contre le terrorisme, dans l’état de peur constante qui créée une demande globale sans limite d’appareils pour observer, écouter, contenir et viser des « suspects ». Et, ainsi qu’il s’avère, la peur est la dernière matière première renouvelable.
Traduction : JPB
P.S.
Naomi Klein a écrit de nombreux livres, son plus récent, “The Shock Doctrine : The Rise of Disaster Capitalism », paraîtra en septembre.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pourquoi les Etats-Unis veulent un "changement de régime" au Soudan
 
Comaguer
 
 
L’arrivée au sommet de l’agenda diplomatique mondial de la question du Darfour n’est ni l’effet du hasard ni la conséquence d’une aggravation dramatique et soudaine d’une situation conflictuelle existant depuis plusieurs années dans cette province occidentale du Soudan.
 
Le terme gravissime de « génocide » a été lancé en 2004 par COLIN POWELL au sujet du Darfour. L’abus de ce terme, en contradiction avec la définition qui en a été fixé par l’ONU dans la convention internationale contre les génocides adoptée le 9 Décembre 1948 et entrée en vigueur le 12 Janvier 1951, est une constante de la politique étrangère des Etats-Unis depuis la disparition de l’URSS bien qu’ils aient été au nombre des premiers signataires de la dite convention. Mais ils ont démontré ces dernières années qu’ils se souciaient comme d’une guigne du droit international existant et ils préfèrent accuser de ce crime le Soudan qui en est lui-même signataire que d’autres voisins : Tchad, Congo, République Centrafricaine qui ne le sont pas.
Alors pourquoi la mode, même si ce mot fait frémir quand il faut parler de souffrances humaines réelles de populations déjà très défavorisées, est-elle au « génocide au Darfour » ?

Un universitaire étasunien, ALEX DE WAAL, qui s’est récemment penché sur cette question conclut que s’il y a « génocide » au Darfour alors il y a aussi « génocide » au Congo, au Burundi, en Ouganda , au Nigéria et dans plusieurs autres pays.
ALEX DE WAAL est directeur du Programme de Recherche en science sociale à New –York et membre du Global Equity Initiative de Harvard. Il a publié deux livres très documentés sur Le Darfour dans lesquels il étudie les particularités sociales, ethniques et culturelles des habitants du Darfour , particularités réelles et d’une grande diversité mais qui n’ont rien à voir avec l’image , caricaturale et sans fondement d’après lui, véhiculée par les médias dociles selon laquelle les Darfouriens seraient des « Africains » victimes « d’Arabes » avec le sous-entendu dévastateur suivant : les Darfouriens seraient des « gentils Africains » victimes de « méchants arabes », comprenez le gouvernement de Khartoum. (Que des arabes aient traversé la Mer Rouge et se soient installés au Soudan est un fait historique mais il remonte à l’époque de Mahomet et le brassage a eu le temps de se faire.)

Il y a donc deux façons de parler du Darfour :
- le mode humanitaire : dans une région pauvre d’un pays lui-même pauvre une « guerre civile » provoque de graves souffrances humanitaires
- le mode politique : le Soudan est l’enjeu des rivalités entre grandes puissances et il est mis à l’index par les Etats-Unis qui veulent faire tomber le régime soudanais actuel et la « guerre civile » n’est pas, loin s’en faut, que le fait de citoyens soudanais qui s’entretueraient.
Nous ne nous attarderons pas sur le premier mode qui est utilisé par les ONG générales, comme AMNESTY International, MSF, la Croix-Rouge et tant d’autres, soit par des ONG spécifiques qui se sont constituées pour les besoins de cette cause et recherchent surtout une influence sur les opinions publiques occidentales en vue de préparer celles-ci à approuver les actions politico-militaires , clandestines et/ou publiques, contre le pouvoir soudanais, que projettent ou qu’ont déjà entamées leurs gouvernements. Le montage, rôdé en Yougoslavie, est aujourd’hui bien connu.
Pourquoi donc cet intérêt pour le Soudan ?
Le Soudan est le plus grand pays d’Afrique, assez peu peuplé : 33 millions d’habitants pour un territoire grand comme 5 fois la France, peu industrialisé peu équipé – il n’y existe qu’une seule route goudronnée - soumis à une énorme pression de l’appareil impérialiste occidental (le démontre à l’envie la visite officielle de KOUCHNER à Khartoum à peine un mois après son installation au Ministère des Affaires Etrangères)
Entre Tropique et Equateur, le pays s’étend sur plus de 2500 km du Nord au Sud et la haute vallée du Nil, qui sur son territoire se subdivise en deux grands affluents le Nil Blanc qui prend sa source tout au Sud du pays et le Nil bleu venu d’Ethiopie, constitue la colonne vertébrale de ce grand ensemble et concentre la majorité de la population y compris l’énorme Khartoum qui rassemble plus de 7 millions d’habitants.
Il est divers tant par ses climats, ses reliefs que par ses populations et leurs cultures et pourtant, pour paraphraser Galilée, il existe.
Il existe :
- parce qu’au travers de son histoire il n’a pas, sauf pendant une brève période été intégré dans un empire du Nil qui aurait exercé son empire sur la totalité de l’immense bassin fluvial
- parce qu’il a échappé aux ferments de division tribale qui, en Afrique de l’Ouest, a conduit, avec l’appui déterminé du colonialisme européen et surtout français, à l’émiettement territorial
- parce que, a contrario, le colonisateur britannique a tout fait pour éviter qu’au moment de la décolonisation les officiers révolutionnaires égyptiens n’étendent leur pouvoir sur le Soudan
- parce qu’il y a deux facteurs d’unification : l’islam religion d’environ 60 % de la population, et la langue arabe elle aussi majoritaire et qu’en même temps ces deux facteurs d’unification n’ont pas conduit à l’élimination des minorités linguistiques culturelles et religieuses, ni même à un bloc musulman unifié, les appartenances tribales restant vivaces.

Le Soudan est donc un pays africain majoritairement musulman et arabophone qui à travers la résistance au colonialisme d’abord et confronté ensuite, après la décolonisation, à de fortes tendances sécessionnistes tant au Sud qu’au Nord-Est, s’est forgé, dans le combat et dans des conflits qui ont largement dépassé l’intensité de celui du Darfour, une unité. Mais on devrait se souvenir à Washington et ailleurs que le chemin de l’unité nationale n’est pas toujours tapissé de roses !
Son éclatement, d’intérêt secondaire pour l’impérialisme tant que ses richesses naturelles étaient difficiles à exploiter (vu l’immensité du territoire et la pauvreté ou l’inexistence des réseaux de transport) devient un enjeu central dès l’instant où ces richesses, au premier chef le pétrole, sont prometteuses, exploitables et commencent à l’être par des compagnies étrangères qui pour la plupart ne sont pas des compagnies « occidentales ».
L’impérialisme occidental a donc entamé une action multiforme, qui n’exclut pas les rivalités comme entre la France et les Etats-Unis, visant soit à favoriser la sécession de diverses provinces soit à entamer la « somalisation » du pays c'est-à-dire la destruction de l’Etat et l’installation d’un chaos où le pouvoir serait ramassé par des bandes armées vivant de la taxation des exportations (comme pour l’opium afghan). Mais cette seconde perspective est encore lointaine et ne parait guère réalisable sans intervention militaire US massive.
Ce type d’action a échoué au Sud (voir plus loin) mais pourrait être repris à l’occasion d’un référendum prévu par les accords de paix et devant se tenir en 2008 et il a été engagé au Darfour sitôt le calme revenu au Sud.
QUELQUES POINTS DE REPERE HISTORIQUES
L’histoire du Soudan est longue et complexe et notre propos n’est pas ici d’en faire un résumé même bref, mais certains épisodes de l’histoire contemporaine qui ont été des facteurs de l’unité soudanaise méritent d’être soulignés.
Ayant été colonisé par la Grande-Bretagne ce pays est peu connu en France et les publications en langue française le concernant sont rares. Il a bien existé un « Soudan Français » mais, au moment de la décolonisation, il a été remplacé par l’actuel Mali. Sa brusque émergence médiatique, au point que, dans la mise à l’écart presque complète des questions internationales dans la campagne présidentielle française, il a été une des très rares questions abordées et de la manière la plus consensuelle par les deux finalistes, si elle a de quoi surprendre s’avère être une opération très bien organisée.
L’Empire du MAHDI : le colonisateur mis à la porte
Rattaché à l’empire ottoman au début du 19° siècle le Soudan sera un des pays que l’impérialisme britannique en expansion lui arrachera pour assurer son contrôle stratégique sur la route des Indes : le Soudan a en effet 700 kilomètres de côte sur la rive occidentale de la Mer Rouge.
Il lui aura fallu au préalable prendre le contrôle de l’Egypte à l’issue d’un long affrontement avec la France qui ne s’achèvera qu’en 1881. La mainmise britannique sur le Soudan sera difficile et ne sera effective qu’à l’issue d’une guerre sanglante. Le chef soudanais MUHAMMAD AHMAD IBN ABDALLAH dit le MAHDI conduit la résistance au nom de l’Islam. En effet, à l’exception de sa partie Sud, le Soudan est islamisé depuis longtemps et sert de pays de transit à tous les pèlerins venus de l’Afrique subsaharienne qui se rendent à La Mecque. Le colonisateur s’est installé à Khartoum et le général anglais GORDON y commande une garnison anglo-égyptienne. Le 26 Janvier 1885, les troupes du MAHDI s’emparent de Khartoum, tuent le général GORDON et mettent fin à la toute nouvelle tutelle anglo-égyptienne sur le pays. Cet épisode est relaté, en adoptant le point de vue britannique colonialiste ? dans le film KHARTOUM (1966).
Le Soudan devient alors un Etat islamiste indépendant et va le rester pendant 14 ans. Mais il s’épuise dans des conflits avec ses voisins : L’Egypte et l’Ethiopie qu’il tente de soumettre à sa loi et une nouvelle campagne militaire de 3 ans (1896-1899) permet à la Grande-Bretagne de faire tomber le régime du MAHDI. Le pays ne sera pas pacifié pour autant et de nombreuses révoltes auront lieu tant au Nord où elles sont animées par des islamistes qu’au Sud où les populations ont été christianisées.
Le régime NEIMEIRY
Sitôt renversée la monarchie égyptienne, voulant à tout prix éviter une annexion du Soudan par les officiers nassériens progressistes, la Grande-Bretagne accorde l’indépendance au Soudan. Cependant, en l’absence de lutte centrale de libération, il n’émerge pas de pouvoir politique national fort jusqu’à une stabilisation réalisée par le gouvernement militaire du Général NEMEIRY qui reste à la tête de l’Etat de 1969 à 1985.
Arrivé au pouvoir en compagnie des communistes, NEMEIRY les écarte et le régime suit en politique internationale une évolution parallèle à celle du régime égyptien et ne se signale ni par un engagement tiers-mondiste ni par une position neutraliste. Mais malgré sa taille et sa diversité géographique, culturelle et ethnique, il reste uni et NEMEIRY est respecté dans le monde entier pour avoir réintégré dans le jeu politique national les régions sécessionnistes du Sud en dotant le pays d’une constitution fédérale qui donne de larges pouvoirs aux régions.
Le régime AL BASHIR
NEMEIRY est renversé par un coup d’Etat sans effusion de sang, la situation demeure instable jusqu’en 1989 où le 30 Juin un nouveau coup d’Etat militaire amène au pouvoir le général OMAR HASSAN AHMED AL BACHIR. Signe des temps, le nouveau gouvernement est appuyé par un mouvement islamiste : le Front national islamique (FNI) de HASSAN TOURANI. AL BACHIR est toujours à la tête du pays et contrairement à l’image qui a été véhiculée à l’extérieur, le régime n’est pas un régime islamiste radical. En fait, le FNI ne rallie ni tous les musulmans – les pratiquants - ni même tous les islamistes – les musulmans qui veulent faire de l’Islam la loi d’Etat – qui sont organisés dans d’autres groupes politiques et l’armée échappe assez largement à leur influence. Le nouveau pouvoir ne se laisse donc pas contrôler par le FNI. TOURANI est progressivement écarté du centre du pourvoir et, bien que la Charia soit officiellement inscrite dans la Constitution, les militaires se gardent de tout excès doctrinal, bien conscients qu’ils sont que le maintien de l’unité du pays nécessite le respect de sa diversité de langues et de religions. Al TOURABI après avoir occupé d’importantes fonctions dans le régime est d’ailleurs retourné en prison en 2001.
La véritable raison de la mise à l’index du régime soudanais par l’Occident et les Etats-Unis en particulier est le soutien politique qu’il a apporté à l’IRAK au moment de la guerre du Golfe.
Sans rentrer plus avant dans le récit de l’histoire du Soudan contemporain il faut noter que les divers régimes qui se succèdent, s’ils prennent le pouvoir par la force se font ensuite confirmer au pouvoir par des élections et que le fédéralisme, mis en place par la constitution de 1975 et qui va être approfondi par une nouvelle constitution en 1999, reste le mode d’organisation du pays. Donc malgré des révoltes régionales, au Sud, au Nord-Est, jamais l’unité du pays n’a été radicalement mise en cause ni de l’intérieur ni de l’extérieur, aucun de ses voisins n’intervenant si ce n’est de manière clandestine, contre le Soudan.
Guerres civiles au Soudan : silence sur les unes, tintamarre sur les autres
Parmi ces révoltes régionales, la plus importante va se développer dans la Sud à partir de 1990. Ce n’est en fait qu’une réactivation d’une vieille opposition ressuscitée par l’arrivée au pouvoir à Khartoum des islamistes. Le précédent conflit entre les régions du Sud où l’Islam est minoritaire, la population étant majoritairement chrétienne et animiste (sans séparation nette entre les deux pratiques religieuses) et le pouvoir central s’était achevé en 1975 par les accords d’Addis-Abeba et la mise en place de la constitution fédérale. Mais la nouvelle guerre civile ne donnera pas lieu à une intense activité médiatique en Occident pour la simple et bonne raison qu’elle a d’importants soutiens en Occident même : chrétiens fondamentalistes des Etats-Unis et sionistes qui vont les uns et les autres s’employer à diaboliser le régime « islamiste » de Khartoum avec le secret espoir de parvenir à la partition du pays et à l’indépendance du Sud.
Le Mouvement pour libération du Soudan : le MPLS et son bras armé : l’ APLS, sont dirigés par JOHN GARANG, un officier formé aux Etats-Unis et il bénéficie de nombreuses sympathies à l’étranger : Etats-Unis bien sûr, Israël et l’Ouganda voisin par où arrivent armes et munitions. Mais ces sympathies ne s’arrêtent pas à l’idéologie. Le Sud Soudan renferme d’importantes richesses pétrolières. Les premières recherches et les premières découvertes avaient été le fait de sociétés occidentales au premier rang desquels l’étasunienne CHEVRON qui avait conduit des explorations à la fois en off-shore sur la Mer rouge et dans le Sud. Mais la guérilla du Sud rendait impossible la poursuite de cette activité et CHEVRON comme TOTAL ont abandonné la partie.
Or, pour pouvoir vendre le pétrole du Sud Soudan sur le marché mondial il faut traverser le centre et le nord Soudan et atteindre la Mer Rouge. Donc si le pouvoir central ne laisse pas passer le pétrole entre les gisements du Sud et la mer Rouge, il est inutile du point de vue d’une multinationale US ou européenne dont la préoccupation première n’est pas le développement du Soudan de l’extraire. L’idée peut alors germer de renverser le régime soudanais et d’utiliser la guérilla du Sud pour l’affaiblir. Une guerre civile de ce type, dont l’issue peut favoriser la capitalisme occidental, ne suscite aucune commisération dans nos médias ni aucun projet de « guerre humanitaire » comme il s’en déroulait une à la même période en Yougoslavie. Cette guerre a eu lieu, elle a causé d’importantes pertes humaines et d’importants déplacements de population, mais l’impérialisme qui la favorisait en sous-main ne lui a pas fait beaucoup de publicité.
Le seul acte de guerre impérialiste direct sera le bombardement décidé par CLINTON d’une usine de médicaments de Khartoum supposée produire des armes biologiques et le prétexte en sera la présence sur le sol soudanais de « terroristes islamistes » accusés– à tort ou à raison – d’être impliqués dans le premier attentat contre le WORLD TRADE CENTER de New-York (1993).






Le pétrole rassemble au lieu de diviser
Cependant, malgré la guerre civile qui se prolonge et fait des dizaines de milliers de victimes, la sortie de crise se met progressivement en place. Le Gouvernement soudanais ouvre la porte à de nouvelles compagnies pétrolières : chinoises, malaisiennes et indonésiennes. Elles reprennent les recherches dans le Sud, commencent l’exploitation et lancent en accord avec le gouvernement la construction d’un pipeline conduisant le pétrole d’abord à Khartoum où elles construisent une raffinerie et ensuite vers un nouveau port pétrolier sur la Mer Rouge au sud de Port-Soudan. Parallèlement est mis en place un accord de partage des revenus pétroliers entre la région productrice et le pouvoir central. Les conditions de la paix civile se trouvent donc progressivement réunies et en 2002 l’accord est signé entre le MPLS et le gouvernement de Khartoum. JOHN GARANG, qui mourra très peu après dans un accident d’hélicoptère vite classé, peut-être trop vite, comme dû à de mauvaises conditions atmosphériques, est nommé Vice-président du Soudan et le Soudan devient à partir de 1999 un acteur - de taille moyenne pour le moment mais les recherches se poursuivent et sont prometteuses - du marché pétrolier mondial au nez et à la barbe des multinationales US.

Le Sud pacifié, le Darfour entre en scène
Pour les stratèges en déstabilisation de Washington le Darfour est un vrai cas d’école. Un région éloignée de la capitale, mal reliée au reste du pays par des routes qui ne sont pas toujours praticables, plus facile d’accès pour ses voisins : Tchad et Libye que pour le pouvoir central, une région porteuse de promesses pétrolières et une guerre civile conduite par deux groupes rivaux ayant plus de velléités de participer au partage d’une future manne pétrolière que d’indépendance politique. Le choix est clair : il faut faire mûrir l’abcès pour intervenir de plus en plus ouvertement. Bien sûr on peut sans tarder faire parvenir des armes aux rebelles par l’Ouest et la Tchad, copiloté par la France mais dont le dictateur entretient également de très bons rapports avec les Etats-Unis se prête volontiers à ce jeu en soutenant un des deux groupes rebelles : le MJE. Mais il faut frapper plus fort. Le Soudan est donc classé dans les pays dangereux et la campagne médiatique mondiale pour faire accepter l’idée d’intervention est lancée. On peut la dater du jour de 2004 où Colin Powell lance l’arme de destruction politique massive : l’accusation de « génocide ». Il consacrait ainsi la réussite de la campagne antisoudanaise lancée par le lobby sioniste aux Etats-Unis et entérinée par le Congrès US. Celui-ci avait adopté en effet le SUDAN PEACE ACT signé par BUSH en Octobre 2002 et qui donnait au département d’Etat les moyens financiers de ses interventions « humanitaires » en même temps qu’il sanctionnait économiquement le Soudan.
A partir de cette date, le projet d’intervention militaro-humanitaire est clair et officiel. Face à lui, le gouvernement soudanais résiste. Il accepte une présence militaire de troupes de l’Union Africaine au Darfour. Il refuse par contre la présence de casques bleus de l’ONU car, comme cela s’est vérifié au Sud Liban après l’attaque israélienne en 2006, les soldats de l’ONU sont presque tous des soldats des pays de l’OTAN. Il voit bien également que le Pentagone est depuis le début de la « guerre contre le terrorisme » en train de prendre pied de plus en plus solidement en Afrique Orientale : base militaire à Djibouti (dans des locaux aimablement mis à disposition par l’armée française, maintenant bombardement de la Somalie et invasion éthiopienne du territoire sous direction US. Il sait d’expérience que le régime Ougandais qui a apporté un soutien régulier au MPLS et à l’APLS pendant la rébellion du Sud est un allié fidèle des Etats-Unis et que les services secrets israéliens et les agences de sécurité israéliennes y sont très actives. Il sait que le TCHAD, pays considéré comme le plus corrompu d’Afrique par Transparency International, s’est beaucoup rapproché des Etats-Unis depuis que le pétrole tchadien est exploité par EXXON. L’Egypte ne lui est pas hostile mais elle est alignée sur les Etats-Unis. Le Soudan est quasiment encerclé.
Il va donc négocier avec les rebelles du Darfour et parvenir à un accord de paix très complet accordant de nombreux droits économiques et sociaux aux régions du Darfour. Cet accord de paix établi en 3 langues : arabe, français et anglais et que nous avons pu consulter pourrait servir de modèle de sortie de crise dans de nombreux pays où existent des conflits analogues. Malheureusement un des groupes rebelles, le MJE, soutenu par le régime tchadien, va refuser de le signer et le calme ne revient pas.

LE PETROLE SOUDANAIS

Ce document (non reproduit sur ce site-ndlr) de 2002 fait apparaître le pipeline de 1500 km qui alimente Khartoum et Bashair le nouveau port pétrolier à 25 km au sud de Port Soudan, les zones concédées aux compagnies pétrolières étrangères et montre que les concessions atteignent maintenant le Sud Darfour

Sur cette carte figurent les noms des compagnies pétrolières concessionnaires. On remarque qu’y figure encore la française TOTAL et il se chuchote dans les milieux pétroliers que TOTAL pourrait bien être aussi un sous-traitant sur les périmètres concédés à la malaisienne PETRONAS
La GREATER NILE PETROLEUM OPERATING COMPANY regroupe la chinoise CNPC, la malaisienne PETRONAS, la soudanaise SUDAPET. A l’origine en faisait également partie la canadienne TALISMAN. Celle-ci, soumise à des pressions « humanitaires » aux Etats-Unis et au Canada a cédé en 2003 sa participation à l’indienne VIDESH, filiale de la plus grande entreprise pétrolière et gazière indienne : ONGC.
Il y manque les périmètres concédés depuis à la NATIONAL IRANIAN GAS CORPORATION (Compagnie nationale iranienne du gaz) concessions qui témoignent de la qualité des relations entretenues aujourd’hui par Khartoum et Téhéran et ceux concédés à la société pétrolière yéménite dans la région Nord-Ouest prés de la Libye.

Projecteurs « humanitaires » sur le Soudan, silence sur l’Ouganda
Note sémantique : désormais nous utiliserons l’expression « faire le Kouchner » pour symboliser toute agitation médiatique visant à caricaturer toute situation de tension ou de conflit et à systématiquement prendre parti en faveur des grands intérêts du capitalisme occidental s’ils sont convergents ou en faveur des grands intérêts du capitalisme français s’ils sont divergents avec ceux des autres pays impérialistes.
L’encadrement idéologique et le programmation de l’activiste médiatique KOUCHNER sont assurés par l’« INTERNATIONAL CRISIS GROUP » groupe d’influence siégeant à Bruxelles et dont CHRISTINE OCKRENT est une dirigeante. Les Notes que produit l’ICG annoncent souvent des mois à l’avance les grands thèmes qui feront ensuite la une des médias internationaux.
http://www.crisisgroup.org

Au nombre des membres du Conseil d’administration de l’ICG on compte : Chris Patten, ancien commissaire européen, Joschka Fischer, ancien ministre des affaires étrangères d’Allemagne, Zbigniew Brzezinsky, grand stratège de la politique US dans les années 80, SOROS le milliardaire financeur de révolutions de couleurs, le général WESLEY CLARK chef des bombardements de l’OTAN sur la Yougoslavie et pas mal d’anciens premiers ministres ou chefs d’Etat : belge, hollandais, chilien, philippin...sans oublier l’ancien premier ministre finlandais, aujourd’hui président d’honneur de l’ICG MARTTI AHTISAARI, chargé par la « Communauté internationale » (lire Washington et Bruxelles) d’arracher le Kosovo à la Serbie.
Pendant que les médias-mensonges et les perroquets « humanitaires » font les Kouchner sur le Soudan et le Darfour ils observent un silence scrupuleux sur la situation lamentable des droits de l’homme chez son voisin du Sud : l’Ouganda.
Pourtant la dictature civile de MUSEVENI, fidèle allié des Etats-Unis, est une des plus féroces d’Afrique. Mais tout est pardonné au régime ougandais pourvu que le pays obéisse scrupuleusement à la Banque Mondiale et qu’il serve d’exutoire, à peine clandestin, à toutes les richesses minières extraites, depuis des décennies, illégalement des provinces de l’Est du Congo et qui rejoignent le marché mondial en passant par Kampala. Ce trafic est facile car il porte sur des produits : or, diamants, coltan (minerai double de Colombium et de tantale utilisé en quantité croissante dans toutes les « puces » électroniques) très chers au kilo et dont le transport ne nécessite pas de grosses infrastructures routières aujourd’hui inexistantes dans cette région.
La solution du problème du Darfour est autant au Tchad qu’au Soudan
Au printemps 2004, le sous secrétaire d’Etat US pour les questions africaines HERMAN J.COHEN souligne dans une interview à Radio France International que la Tchad joue un rôle destructeur dans le conflit du darfour. L’été 2006 il déclare sur le site web de l’association « International Peace Operation » : « Déby doit partir pour le bien du Tchad et du Soudan ». Il ne fait qu’officialiser le soutien matériel et financier du dictateur tchadien aux rebelles du Darfour.

La Chine en première ligne
La Chine a joué un rôle important dans le règlement de la guerre du Sud en fournissant les bases matérielles de l’accord pétrolier. Cet accord qui lui assure un approvisionnement régulier en pétrole soudanais – elle est destinataire de 85 % des exportations - a aussi permis la mise en exploitation des gisements, la construction de la raffinerie de Khartoum qui approvisionne l’économie soudanaise, la construction du pipeline et au total un progrès substantiel de l’économie soudanaise et une amélioration des finances publiques du pays.
Simultanément elle favorise la modernisation économique du pays dans d’autres secteurs et a par exemple équipé l’industrie cotonnière soudanaise de matériel nouveau permettant croissance de la production et des exportations textiles.
Ces interventions chinoises qui favorisent le décollage économique du Soudan se font en arrachant celui-ci à l’influence du FMI et de la Banque Mondiale, en l’arrachant à la domination des multinationales pétrolières occidentales et donc clairement sur une trajectoire de confrontation avec les intérêts capitalistes occidentaux
Bien acceptée par le gouvernent soudanais – le Soudan a fait partie des pays africains amis reçus en grande pompe à Pékin à l’automne 2006 pour le sommet Chine-Afrique, directement visée par l’offensive étasunienne qui vise à l’évincer du pays, elle s’implique de plus en plus dans la recherche d’une fin de conflit au Darfour. Elle vient de nommer un envoyé spécial pour le Darfour : LIU GUIJIN, et en liaison avec l’Union africaine et l’ONU elle s’emploie à favoriser la fin des combats, le retour à une vie normale – des troupes chinoises du Génie vont aller sur place pour aider à reconstruire les infrastructures élémentaires - et l’application des accords de paix.
Face à cette situation où ils sont perdants sur tous les tableaux, il ne reste aux Etats-Unis que la politique du pire : celle de la dramatisation médiatique de la crise du Darfour, du sabotage des efforts de paix et ensuite le recours à la force, pour installer à Khartoum un régime qui leur soit soumis.
Cette politique est tellement lisible qu’aux Etats-Unis le mouvement d’opinion pour le « salut du Darfour » « SAVE DARFOUR » bien relayé par le lobby sioniste et les milieux hollywoodiens mobilise aujourd’hui plus dans la rue que les mouvements de protestation contre la guerre d’IRAK et que le principal slogan des manifestants à l’adresse du gouvernement US est « Quittez l’Irak, allez au Darfour » !

Bulletin 166 Comaguer
 
 
 Iran delenda est 
“L’IRAN DOIT ÊTRE DÉTRUITE” VERSION AMÉRICAINE
par HASSIN
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“Carthago delenda est”, allait répétant, Caton l’Ancien sous la Rome impériale. Au coeur du Sénat, il concluait n’importe lequel de ses discours, quelqu’en était l‘objet, par ces mots, “Carthage doit être détruite”. Il avertissait ainsi la Rome impérieuse et impériale de la montée en rivalité de cette Cité punique, proto-Puissance en passe de menacer à nouveau l’hégémonie absolue de Rome. Ses exhortations finirent par mener à la troisième guerre punique et à la destruction de Carthage.
“Iran delenda est”, va répétant à la manière yankee, Bush le Jeune, commentant et expliquant à sa façon toute les crises moyen-orientales : L’Iran doit être détruite puisque ce pays est accusé de fomenter, comploter, déstabiliser à lui seul cette région. On assiste ainsi à une montée en puissance d’une mise en accusation de l’Iran identique à celle qui amena à la seconde guerre contre l‘Irak il y a quelques années.
Tout cela a démarré en douceur, par le biais d’articles et images feutrés, dans un pointillisme diplomatico-médiatique qui dessine, avec recul, le tableau d‘une future "guerre préventive”(ah le bel oxymore...) contre l’Iran. On distille pour l’opinion publique, dans un crescendo guerrier, l’idée que l’Iran serait l’obstacle principal à la stabilisation du Moyen-Orient jusqu’à obtenir que cette même opinion se persuade par elle-même de cette “menace” iranienne apocalyptique.
Un scénario déjà usité mais visiblement non usé est rejoué : celui des armes de destruction massive utilisé pour l’Irak et réactualisé en la “bombe nucléaire chiite” pour l’Iran.
Les mots ont changés, l’idée reste la même... Les stratèges états-uniens n’ont même pas pris le peine de nous fournir un autre motif de guerre tant est certaine pour eux l’idée qu’un mensonge devient message quand il est répété, martelé, psalmodié dans une litanie obsessionnelle, comme le fit Caton l’Ancien à propos de Carthage.
Les médias , mieux encore que le Sénat romain, offrent ainsi un moyen d’amplifier mondialement ce mantra martial.
Même le cinéma hollywoodien a été appelé à déblayer et aplanir le terrain symbolique et psychologique qui mène au futur champ de bataille. Le film “les 300”, sorti il y a peu, offrait ainsi une vision "originale" de la bataille antique des Thermopyles qui opposa Perses et Grecs.
Les Perses, étrangement “arabisés” (mais Perses et Arabes pour certains, c’est turbans blancs et blancs turbans, c’est du pareil au même ! tous des "mahométans"...) sous des keffiehs anachroniques et portant des cimeterres très “jihadisants”, sont bien sûr cruels, fourbes et impavides avec leurs masques interchangeables. Les Grecs, “américanisés”, mâchoires carrées et bannière au vent, sont courageux, vifs et parfaitement humanisés dans l‘excès de leurs sentiments. Faut-il encore filer cette analogie subliminale jusqu’au noeud gordien en précisant que cette bataille des Thermopyles est censée, historiquement, avoir été le point de départ de la Démocratie grecque ?
Dans la presse dite “mainstream”, le pointillisme a été remplacé depuis peu par le trait épais et guerrier. Ainsi divers articles accusent d’ores et déjà l’Iran d’alimenter successivement les Talibans en Afghanistan, le Hezbollah au Liban, le Hamas en Palestine, la résistance à l‘occupation en Irak...Quand on découvrira un lien entre l’Al Qaïda sunnite et l’Iran chiite, alors ce sera le début de la fin.
Comme est étrange cette inversion des faits, ce brouillage idéologique qui fait d’une puissance occupante et étrangère à la région le pilier de la paix . En lisant certains médias , nous passons dans une réalité télégéniquement modifiée, une bulle médiatique spéculative qui enfle et s’auto-alimente dans un flux continu.
Pourtant les faits, les simples faits, sont le cordial et le viatique nécessaires à la compréhension de cette région moyen-orientale qui cristallise tant de crises et d’enjeux majeurs.
Mais c’est là, hélas, que l’on mesure toute le puissance des Etats-Unis, l’Empire du Sens par excellence, qui décide unilatéralement des faits internationaux et de la signification à leur donner ; Puissance symbolique qui nous fait passer de l’autre côté du miroir, dans un monde où le reflet décide de la substance de l’objet reflet et où l’interprétation prend le pas sur la réalité.
Pourtant dans notre système international qui avait fait de la bombe atomique la clé de voûte de la puissance étatique, n’importe quel Etat, un tant soit peu plongé dans la realpolitic des relations internationales, aurait songer à se doter de défenses nécessaires s’il avait vu son voisin, l’Irak, complètement détruit au terme de deux guerres, d’un embargo meurtrier et occupé sous un prétexte fallacieux.
Que l’Iran songe à l’arme nucléaire, dans la logique de cette sécurité, n’a donc rien de surprenant et participerait presque de ce que l’on peut appeler une “défense préventive”, pour copier la novlangue en cours dans les relations internationales. Ajouter à cela que l’Iran est voisin d’Israël qui, refusant toujours tout contrôle international, disposerait vraisemblablement de l’arme nucléaire.
La politique des Etats-Unis, dans cette région épidermiquement sensible s’apparente de plus en plus au lit de Procuste ou lit de Sodome. Dans la tradition hébraïque, il est raconté comment Dieu décida de détruire Sodome en raison de la cruauté de son peuple. La légende donne comme exemple ce fameux lit. Quand un étranger venait à Sodome, il était mis dans ce lit. S’il était trop grand, ses jambes étaient raccourcies, coupés. S’il était trop petit, ses membres étaient étirés afin qu’ils correspondent parfaitement aux mesures de ce lit.
Ainsi va la politique états-uniennes, hiératique et erratique : tout ce qui dépasse doit être coupé et tout ce qui ne correspond pas aux injonctions guerrières est étiré artificiellement jusqu’à obtemption des résultats désirés.
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Banque du Sud : Enjeux et défis
 



 
Publié par : CDATM
L’idée de création d’une Banque du Sud semble finalement prendre corps apr&

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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 21:54

Présenté par CHOKRI

Oui la Tunisie est arabo-musulmane au détriment de tout le reste de son histoire, non pas par un travail scientifique de négationnisme, mais par le choix de la majorité des tunisiens, c’est plus que visible à l’œil nu, c’est pathologique, aucune autre culture de ce qui fait la nation tunisienne ne fut refoulée par la violence ou le conditionnement dans le subconscient collectif des tunisiens, car ce qui compte dans la vie des peuples et des nations est ce qui reste debout  face à l’usure du temps, le subconscient collectif qui fait l’identité d’un peuple, ce qui compte c’est ce qui leur parle et auquel il s’identifient par choix et pour beaucoup par passion, n’en déplaise au pseudo intellectuel  de l ’aliénation et du négationnisme, que la Tunisie fut phénicienne, berbère, vandale, romaine compte pour du beurre, les tunisiens dans l’identification, même pour le passé proche turc ou français dans leur immense majorité se considèrent comme arabes er musulman, de culture arabe et de religion musulmane dans leur très grande majorité , dire cela c’est dire des réalités incontournables, et ce n’est pas faire offense au 1% ou à 3% de juifs , chrétiens ou chiites, au contraire c’est dépasser  des illusions et des faux débats qui donnent l’impression à quelques affects  extrémistes.
Bonne lecture de ce texte.CHOKRI
Ps : les renvois numérotés au renvoi du bas du texte de Nour sont de mon fait.



L'identité de la nation tunisienne est une réalité, elle fait partie de cette grande réalité qui est la civilisation arabo-musulmane, ce tronc commun à plus d’un milliard de personnes , il possède aussi des dizaines et des dizaines de langues et de cultures très différentes les uns des autres ,je comprends que cette évidence puisse déranger ,dans le temps , le temps de jadis, il y’a quelques années quand pour la première fois j’avais publié ce texte, deux ou trois aliénés dans l’âme de cette nébuleuse et creuse opposition tunisienne,  planqués derrière des pseudonymes dans le confort  claustrophobe du net (1), avaient criés au scandale, sans pour autant argumenter ou dénoncer  l’invraisemblable dans ce texte, ce genre d’individus malheureusement pour eux  et pour la Tunisie séviront encore et sont aussi néfastes pour notre pays, que le poison de cette dictature qui travaille en profondeur les mentalités tunisiennes, cette évidence de plus en plus s’impose à nous dans ce monde mis sous contrôle, je dirais malgré les apparences et bien entendu les défaites et les déroutes que rien n’est joué et que nous sommes à l’aube de grandes choses en restant nous-mêmes, en valorisant notre histoire et nos acquis, en allant vers les autres avec nos propres choix et nos projections, en fuyant toute sorte de fanatisme, de repli et d’ignorance, en parlant vrai, en vivant  nos rêves et nos aspirations  dans la paix et la vérité, cette évidence de nous même s’inscrit dans l’universalité,  elle mets à plat et à vide tous les calculs d’usuriers du politiquement correct, des combines, des reniements et renoncement qui font la déchéance et la trahison, le mensonge et la servitude, ces sophismes  qui sont le seul ciment intellectuel et politique des deux extrêmes qui spolient et déciment les pays arabes et les pays musulmans : les dictatures de la mort , et les aliénés aux normes du néo-colonialisme, bien sûr noyés dans les dogmes .
Les petits arpenteurs des forums et autres capharnaüms n’ont pas les moyens de jouer à ce niveau, au moins tant qu’ils n’argumentent pas et n’assument pas leurs vérités ou dérives qui perdurent à détruire nos espaces de vie, et la Tunisie et les tunisiens, et les arabes et les musulmans. Face à la force aveugle de la terreur et des armes, il est possible de dépasser ces limites auxquels on est conditionné sans relâche, de notre naissance à notre mort. Ce tronc commun à plus d’un milliard d’êtres humains, à des langues et des cultures innombrables qui font démentir les suppliques imbéciles qui affirment que les miracles n’existent pas, la civilisation arabo-musulmane en est un, et cela fait 15 siècles que ça dure, ce n’est pas l’heure des bilans, je dirais même qu’on est à l’aube d’un renouveau, malgré tout.
Ce tronc commun donc  est un tout existant dans un fil conducteur affiné par le temps et la volonté des hommes, qui avec des hauts et des bas a fait,  à travers les siècles,  la preuve de son existence et de ses choix de pensées, pour une destinée commune à tout ces gens si différents, ce cosmopolitisme culturel n’a pas d’autres équivalent dans l’histoire du genre humain. Bien entendu cela dépasse le cadre de l’arabité et des arabes de toutes confessions, ces arabes , qui soit dit en passant , sont minoritaires dans cet espace civilisateur , qui , bien que reposant sur l’existence d’une religion majoritaire :l’islam ,l’Islam est une religion révélée mais aussi, il est une dynamique sociale et culturelle qui même sans le pouvoir politique et sa projection idéologique  conditionne naturellement  par ses dimensions  non religieuses la vie de la cité, il  inspire par ses structures, énormément d’activistes , de penseurs , d’écrivains , de chercheurs vivants dans cet espace,  ou se reconnaissant en lui,  mais qui ne sont ni arabes , ni musulmans ;  j’affirme que la tolérance, la justice  et la vérité du Coran  qui est la référence de vie des musulmans, je ne parle pas de tous ces pouvoirs corrompus, je parle  de l’homme de la rue, explique que de tout temps et  parmi les meilleurs vulgarisateurs et défenseurs de cette civilisation se trouvent des agnostiques , des athées , des prêtres ;des juifs , des chrétiens etc. ; c’est à ce point que l’expression de cette identité commune à toutes ces différences déterminées , malgré les pogroms , la colonisation , la guerre , la pauvreté , la tyrannie au service de l’étranger , pose en priorité ad litteram la condition de la souveraineté de nos jours , car cette condition est le préalable de la liberté et la démocratisation de nos pays respectifs. Mais que signifient exactement ces deux mots de l’identité et la souveraineté? Leur signification commune se niche probablement dans le sentiment qu'une communauté n'est elle-même que si elle peut décider de son propre destin. Sans aucun obstacle.
L'identité et la souveraineté suscitent des discussions passionnelles , on le voit même au petit niveau de l’enfermement psychiatrique d’un microcosme « politicien » tunisien(2) ,complètement paumé et détaché de toute réalité,  qui n’a plus de tunisien, d’arabe ou musulman  que le nom , un repaire de frustrés et de menteurs .cette question « culturelle de l'identité, qu’on le veuille ou pas, qu’on s’en offusque hypocritement ou pas, elle pose  un questionnement existentialiste authentique à tous les niveaux de nos sociétés. Le tunisien , comme l’égyptien , comme l’iranien ou le saoudien , le pakistanais , ou même le chinois ou russe musulman , il y’a le coran et l’arabe qui est la langue du coran qui font dans l’absolu la communauté de leur destin, même s’ils ne parlent pas l’arabe, ils parlent son âme le CORAN , encore une fois il ne s’agit pas de pratiques religieuses ou pas , il s’agit de se définir sociologiquement par rapport à cet uniformatisation et cet unanimisme destructeur qui veut dominer le monde, l’identité, la culture sont nécessaires  à notre humanité et tout acte de résistance pour ne pas  finir esclave d’une hégémonie meurtrière qui est en train de détruire le monde. Notre identité et notre souveraineté  sont depuis toujours  toutes deux mises en danger par, à la fois, une mondialisation et des dictatures marchandes , qui souhaitent « nous » assimiler le plus possible pour mieux nous exploiter , et continuer de dévaliser nos énergies et nos biens; la banque mondiale et ses critères spéculatifs sur tous les termes, le Fonds monétaire international, les Nations unies ; les capitaux étrangers, les idéologies importées , les chiismes et les sectes rétrogrades qui veulent nous obliger, plus d’un milliards d’âmes, plus et contre le saint CORAN, les mafias orientales et occidentales, l'influence américaine, les ex-colonisateurs, ou Dieu sait quoi encore , si on reste tributaire de notre suffisance et nos renoncements ,il sera inutile de se battre et de perdre son temps, nous sommes perdus,  parmi nous , les vrais traîtres , les racistes et les vendus , les haineux d’eux même , de leur engeance , sont à l’œuvre depuis longtemps , les dictatures ne seront pas en rupture de stock de sitôt.
Il est à signaler que toutes ces craintes, le temps passant, sont plus que fondées. Les dénigrements et les curées meurtrières déclenchées en permanence contre la civilisation arabo-musulmane depuis des siècles tiennent de l’acharnement thérapeutique , on continue à s’acharner sur la dépouille à terre grâce à l’arbitraire et à la suffisance , mais tel le sphinx elle renaît toujours de ses cendres , ce qui est incroyable , c’est qu’elle retrouve ses vigueurs et même certaines de ses splendeurs, aujourd’hui plus que jamais , en terre d’occident ,oui en terre d’occident, et preuve  à l’appui, par ceux qui dans leur exil, une HIJRA, parce que l’histoire et ses aléas, comme au temps du prophète SAW, comme il l’avait prédit et ordonné, par ceux qui n’ont pas renoncé à être eux-mêmes, malgré tout, oui encore une fois , partout en occident,  terre de sécularité et berceau de la démocratie , notre civilisation s’épanouit, donne une jeunesse  conquérante et incroyable,  notre civilisation qui affirme de plus en plus  que ce soit par le fait religieux ou par son universalité, ce miracle  qu’on diffame surtout dans la haine de sa cinquième colonne réactionnaire , et dans tous ses cercles de pouvoirs dictatoriaux , à de très rares exceptions prés , comme étant une civilisation incompatible avec le fait démocratique , rien que cela et nous les tunisiens, nous en savons quelques choses soumis au feu nourris de ces aberrations , l’union sacré de Mezri Haddad , l’ignoble Bessiss , Boujadi , ben Ali et nos reliques de crypto staliniens .Ces aberrations sans nom , méprisables à perpétuer le joug des contre vérités , dérivent toutes d'un malentendu bien connu : la croyance que la défense des idéologies désuètes , le marchandage de la souveraineté et du caractère unique ( d’unicité culturelle et religieuse , dans notre cas cela revient au même , et ce ne sont pas les choix des repères qui manquent , les religions monothéistes sont toutes  nées sous nos latitudes) d'une nation ne dépend pas d'une communauté ou d'un peuple, mais d'un contrôle laissé à ceux qui voudraient essayer de « nous » priver de notre identité ou, du moins, l'affaiblir. C'est-à-dire que dans notre cas, les néocolonialistes, les dictatures cerbères et la réaction opportuniste et thuriféraire. Or de plus en plus de signaux sont envoyés contre nos forces de progrès depuis le début du siècle, les guerres coloniales, l’agression de suez, Mossadegh en Iran, le Liban, le génocide palestinien, irakien, la Tchétchénie,  la guerre civile algérienne ect...et j’en oublie plus que le double sûrement .Je pense que la principale préoccupation en ce bas monde , de ces forces hégémoniques et du néocolonialisme , toujours dans leur logique mortifère , c’est de trouver les moyens de voler aux gens leur souveraineté , leur identité , leur âme tout simplement , et dans notre situation ces vérités simples et à la portée de tout un chacun , tellement c’est visible , seront toujours un discours d’arrière garde pour quelques imbéciles , or il est évident dans la réalité, que  sans l’implication totale et radicale de cette vérité civilisationelle , aucune mobilisation ne sera possible , ni aucun changement , ni en Tunisie ni dans aucun autre pays arabe ou musulman. Le respect du caractère unique de chaque nation, son degré de développement et la façon dont un pays reste maître de son destin ne doivent pas être, en priorité, du ressort de ceux qui y vivent, voici le credo des  usurpateurs et leurs maîtres , alors pour eux, tout ce qui concerne cette union culturelle de fait et naturelle par l’histoire , le vouloir et le choix  des uns et des autres, il leur faut l’éradiquer à tout prix, c’est le seul foyer de résistance qui peut contrecarrer leurs odieuses stratégies.
La civilisation arabo musulmane de part son passé, sa mission, son absolu et son métissage veut/et  se conduit comme une véritable dynamique, à la hauteur des autres différents, avec les autres de notre village planète, engagés dans le monde où elle vit et acceptant sa part de responsabilité, de droits et de devoirs. Mais on l’assiège dans des contradictions qui n’ont rien à voir avec ses réalités.
L'humanité entière , celle des grandes civilisations agressés dans ses fondements , par des forces déshumanisées par le superflu et prédatrices par vocation , fait face à ce dilemme crucial: soit observer en silence l'autopropulsion suicidaire de nos ÊTRES profondément déclarés et « construits » par des choix, soi-disant, qui nous sont propres et nécessaires à notre épanouissement ,suicide scientifiquement et planifié par des monopoles marchants , sectaires et dévastateurs , soit participer activement à la sauvegarde des biens de ce monde et, en particulier, au plus précieux d'entre eux : les identités , les cultures qui font la terre et sa biosphère , et cela ne peut-être possible qu’en étant nous même , avec les autres , à l’intérieur de codes moraux que nous avons choisis et qui sont depuis longtemps floués par ces mêmes forces éradicatrices, avec la complicité de nos dictateurs locaux , et l’habituelle aliénation .
La façon dont notre peuple, nos peuples avec leurs acquis et leurs singularités qui laissent défigurer nos repères historiques, culturels et sociaux par une culture standard, une culture industrielle sans créativité et toujours sans aucun sens approprié, respectueux de nos intimes convictions, tient de l’absurde et de l’agonie, tout notre avenir se joue là. Un tel fléau n'est pas dû à l’occident , aux capitaux des firmes transnationales , aux méchants étrangers et à leurs larbins locaux seulement , il est aussi dû au déficit , longtemps accepté par nos forces de progrès qui avaient fait le choix de la confusion , et d’avoir voulu nous vendre le déracinement et les compromis à l’impérialisme dominant pour de la réforme , car bien sûr la réforme est nécessaire pour dynamiser nos fondamentaux , mais réforme ne veut pas dire reniement ou soumission à des postulats totalement réfractaires à notre identité historique , notre bien le plus précieux , celui qui  porte en lui nos conquêtes et les rêves de la plus part d’entre nous. Nous sommes en tant que tunisiens revendiquant toutes les prémices et les sujétions de la civilisation arabo-musulmane, dans notre majorité par atavisme et par passion et amour , cette civilisation commune à plus d’un milliard d’êtres humains , et même dans sa nudité universelle à toute l’humanité ,elle a beaucoup donné et donnera encore , nous ne sommes ni des bâtards , ni orphelins de nous-mêmes , ce nous-mêmes qui malgré certains , résiste à tous les affronts , les conjonctures et les opérations de démolitions depuis des siècles.
Toutes ces dégradations bénéficient du consentement actif des pouvoirs locaux illégitimes et certaines sectes haineuses d’elles-mêmes ; c’est la seule démocratie ,la démocratie seule,  car elle sera le sceau de notre cohérence et de notre acceptation de l’autre,  qui à l’intérieur de nos pays , prendra tout cela en considération et qui mettra chacun à sa place et chacun à son niveau véritable , ce qui est lamentable dans tout cela personne ne doit craindre l’autre, ni avoir peur de la vérité, ce sont les tenants politiques du renouveau arabo-musulman , accusé depuis des siècles d’être anti démocrates qui croient en la démocratie et l’alternative et l’appellent de tout leur être ils ne sont pas tous musulman dans le sens spirituel du terme, ce sont une petite tripotée d’imposteurs qui la craignent ,cette démocratie qui ne pourra pas souffrir des demi-mesures, des calculs et des tripotages. La démocratie pour eux se limite aux discours , et devient de plus en plus un danger à éviter par tous les moyens , au vu des réalités idoines à la majorité des pays arabes et musulmans , autant les extrémistes nationalistes ou verts sont une calamité pour la marche en avant de notre civilisation(3) , autant ces talibans rouges bruns alliés objectifs des dictatures et du néocolonialisme sont un danger pour tout le genre humain, autant les vrais talibans sont une hérésie  pour notre Tunisie . En d'autres mots, pendant longtemps, notre suffisance, notre renoncement et notre attentisme ont fait des ravages dans notre maison commune, nous mêmes sommes les premiers à souiller «notre» identité, alors que nous devrions en être les gardiens et les  protecteurs.
Qui délaisse nos langues au profit de celles des prédateurs ? Qui ne lit pas nos innombrables penseurs, nos auteurs et nos poètes ? Qui ignore jusqu’aux noms des capitales des nombreux pays de notre espace naturel ? Qui n’ouvre pas ses marchés aux produits de nos contrées ? Qui méprise et exerce un abominable racisme contre les frères, les voisins et les proches réunis par la même destinée culturelle et religieuse ? Qui s’oblige au mutisme et à l’isolement, à l’égoïsme et à la consommation ? Qui s'oblige à l’individualisme, à l’égoïsme et à la forfaiture ?
Tout cela n'attaque-t-il pas sévèrement nos langues et nos racines ? Nous qui utilisons - tout à fait volontairement ces clichés et ces slogans, ne sommes-nous pas responsables ?
Si nous sommes vraiment soucieux de préserver notre identité en faisant le bon choix démocratique, alors un environnement international ouvert et la culture démocratique de nos voisins, amis et alliés constituent le meilleur terreau pour développer le caractère unique de notre peuple. L'identité nationale ne peut s'épanouir qu'en respirant l'air frais du grand large, en pratiquant le bon voisinage et en sachant surtout affronter - outre les vents adverses venus de l’extérieur, les mauvais désirs qui montent de l'intérieur.
La vie psychologique, sociale, politique est traversée par une tension entre être soi avec l'autre et être soi contre l'autre, je crois que notre civilisation à son apogée avait toujours été avec l’autre , ouverte à l’autre , cette autre , ou du moins sa face sombre , qui aujourd’hui puissant grâce un peu à nous , veut être le tout au dépends de toute l’humanité , jusqu'à l'ultime négation de l'autre par le meurtre et le crime , qui marquent les commencements de son ordre dévastateur des peuples et des cultures , et qui, sous les formes les plus diverses, n'a jamais disparu de l'histoire contemporaine.
Aujourd’hui les nouvelles forces de cet espace résistant,  qui est la civilisation arabo-musulmane,  veulent L'exigence de la raison et de dépasser cette opposition par l'universalité conquise des droits et des devoirs, de la liberté pour tous et de la démocratie active , sans aucune ingérence prédatrice .L’impérialisme fort de ses moyens de destructions qu’ils soient militaires ou financiers et matériels ne l’entend pas de cette oreille et ne veut appliquer que ses supputations , ses stratagèmes et ses directives abusives , dominatrices , liberticides et égoïstes , mais , de plus en plus , il se heurte à une réalité rebelle : l'histoire, la géographie, toutes ces cultures actives et vivantes que ce soit dans l’acte quotidien de toute un chacun , ou plus intimement dans ses croyances , toutes ces conditions concrètes de l'existence du vécu des peuples qui ont résisté à l’usure du temps , et aux complots, de tous ceux pour qui, vivre ensemble avec ses différences avait été depuis toujours concevable  dans cet espace arabo-musulman , où depuis toujours grâce surtout à la connaissance et au savoir , grâce aussi au soutien religieux et à son implication progressiste, pas la sectaire et la rétrograde qui est contre l’Islam et les musulmans parce qu’il les limite,  mais cet usage du religieux dans un but profane qui a été un élément nécessaire à l’édification de ce grand ensemble culturel du croissant fertile ,fait de tolérance et d’ouverture sur l’autre , pour que soient prises en compte les différences, les identités particulières soucieuses d'être reconnues comme telles au sein de tout groupement humain, de quelque nature qu'il soit, aujourd’hui ces mêmes dispositions , n’en déplaisent à tous les paillassons et autres ignares et aliénés tunisiens , ces vérités dans notre pays comme dans beaucoup d’autres , réclament et insistent par leurs revendications mêmes, sur les principes de liberté, de justice  et  de l'égalité propres à la démocratie , et ils sont une chance pour cette démocratie, que certains et bien trop souvent n’hésitent pas à pervertir.
Assumons nos réalités et mêmes nos handicaps, et soyons nous même avec les autres, il n’y’à point d’autre salut contre les ténèbres et les extrémismes .En Tunisie, renions à la dictature toute légitimité historique, aux aliénés et autres réactionnaires fascisants tout négationnisme historique, en refusant ces deux abjections qui saignent notre pays, les choses naturellement se mettront en place et le peuple tunisien dans son authenticité prendra son destin en charge. Dès lors des voies nouvelles de liberté peuvent être envisagées pour un humanisme ouvert sur l'avenir de l'humanité.
L’identité arabo-musulmane avait été depuis toujours la cible principale du colonialisme, et maintenant du néo-colonialisme, primitifs, brutaux et agressifs, qui agissent par la terreur contre les élites nationales, mais aussi contre tout ce qui représentait une valeur nationale, dans tous les pays arabo-musulmans.
Aujourd’hui on voit la dictature honnêtement assumer ses crimes , elle est aux limites de ce qu’elle peut offrir à la prédation étrangère sans toucher à ses intérêts thuriféraires .Ce qui reste la source principale de la haine arabophone et islamophobe , ce sont tous ces petits groupuscules de réactionnaires rouges bruns , inutiles , mais quand même mercenaires zélés d’autres formes d’arbitraires aussi néfastes que ceux de la dictature.
Les formes de cette projection paranoïaque sur l’histoire nationale et par voie de conséquence sur notre civilisation arabo-musulmane provoquent des blessures profondes sur notre corps social , qui réagit par son indifférence quitte à légitimer son bourreau , plutôt que de se soumettre à leur haine et leurs projets aventuristes et sans aucune réalité en Tunisie , pays qu’ils trahissent et où ils ne pourront avoir le pouvoir que par la haine et la violence , c'est-à-dire perpétuer la tyrannie à leur façon , on change les noms , les dictateurs , et nous continuerons à subir les mêmes pratiques, en cela les salafites armés, les tueurs du pouvoir et les réactionnaires rouges-bruns sont dans la même démarche.
Exister maintenant et plus que jamais dans et par notre revendication arabo-musulmane en amont de toutes les dissensions, c’est s’inscrire librement dans une démarche de solidarité nationale, culturelle et universelle moderne, capable de définir et de soutenir ses objectifs.
Pour répondre aux calamités racistes et autre sexisme de bon aloi , bien de chez nous , celui de la légion étrangère et autres cafards du capharnaüm .Voilà ce que nous disent ces paillassons robotisés : si vous persistez à revendiquer vos choix civilisateurs arabo-musulmans , c’est que vous êtes des archaïques , des tunisiens de second choix ( là le racisme à l’état pur , tous les moitié tunisiens , ou autre convertis amoureux de la Tunisie , ne peuvent avoir le droit à la parole , la Tunisie serait l’affaire des tunisiens purs ? qui sont-ils donc ? ceux là qui sont les plus disposées et les plus prompts à la vendre ?).Donc pour cette secte prétendre à la démocratie pour notre pays, il faut se dissoudre dans cette croisade mondialiste qui nous renie par le fer et le sang, éradique par tous les moyens notre identité et notre désir d’autonomie sur tous les plans.
Moi je suis de ceux qui s’inscrivent en faux contre cette déchéance citoyenne défendue bec et ongles par la guilde des paillassons, qui par exemple, et comme à ses habitudes et depuis toujours s’incruste, travaille seulement  à instrumentaliser et à essayer de récupérer le travail et le sacrifice des autres. Idem sur le net, la majorité disons de la centaine des internautes actifs ne remet pas en cause ce socle identitaire arabo-musulman, les quelques réactionnaires qui déforment par la confusion, l’hypocrisie et le mensonge, qui salissent par le mépris et la haine se comptent sur les doigts d’une seule main, agressent les personnes et vomissent des lieux communs à tous les fascistes parasitaires.
Oui celui qui se méprise soi-même et qui voue une honte sans limite à ses racines est un chien galeux , un chien de quai , toujours à la recherche d’un maître , un toutou à sa maman sans aucune personnalité, tout pouponné , un clébard méprisable qui bouffe à tous les râteliers , et qui en plus est la voix clonée de son maître du moment , incapable de maîtriser sa boulimie et qui un jour ou l’autre mordra la main qui le nourrit , moi je crois qu' être chien pour être chien ,il vaut mieux être un bon corniaud , un bon chasseur , un bon truffier , un bon gardien ,car un chien mercenaire est un vulgaire traître , ça n’argumente pas , ça éructe , ça cite des philosophes sans les lire , sans les aimer , et comble de la misère ces derniers dans leur citations servent les arguments attaqués , l’ignorance est une maladie mortelle , pire que la connerie , et tout ce manège sans goût ni saveur fait sortir les rats habituels des égout du conforme et de l’aliénation où ils pataugent , des racistes et des sexistes vulgaires et stupides qui déversent leur fiel sur les personnes , eux , ils ne sont pas capables d’avoir un fond de commerce , ils sont tous autant qu’ils sont , le produit transformé , aseptisé , manufacturé qui se vend tout seul par manque d’honneur et de dignité , tout juste des arrivistes.

Oui la civilisation romaine, grecque, phénicienne, carthaginoise sont éphémères en Tunisie et d’ailleurs partout dans les pays arabes, à part les pierres que les peuples ne regardent même pas, qui parle phénicien, grec, latin, toutes ces langues mortes et enterrées ? Que reste –il de ces grandes civilisations dans nos mœurs et coutumes ? Rien, les arabes ont laissé l’essentiel aux peuples avec lesquels ils se sont métissés, que ces derniers se sont confondus avec eux, l’osmose fut totale et personne n’y peut rien.
Pour ce qui est des berbères,  personne en TUNISIE ne leur renie leurs droits , en Algérie ce sont une minorité de fascistes racistes , 1% derrière le maffieux KACI SAIED , le LE PEN algérien qui font du berbérisme un problème , un problème qui peut être résolu dans le cadre d’une réelle démocratie algérienne , le plus grand parti berbère le FFS ne renie en rien sa dimension arabo-musulmane , et sait bien que le problème des libertés en Algérie touche tous les algériens , d’ailleurs les hommes de pouvoir algériens et les grosses fortunes de la corruption sont pour la plus pat Kabyles.(4)
En Irak c’est la dictature de ce fou de Saddam qui a massacré des milliers de kurdes , de chiites et de sunnites , aujourd’hui les mêmes tueurs qui n’ont rien à voir avec le nationalisme arabe , et tous les desperados extrémistes , des mercenaires des USA en d’autres lieux qui massacrent à tour de bras. Tarek ibn Ziad le vrai conquérant ( pas le bidon ,le bouffon menteur et vraiment inutile) , ainsi que Saladin le kurde sont des purs produits de la civilisation arabo-musulmane , de son art de la guerre , de sa poésie et de sa diplomatie , sans elle, ils auraient été des profanes parmi tant d’autres , la civilisation arabo-musulmane par sa grandeur et sa nature humaine intègre tout un chacun qui veut exister en tant qu’individu avec tout ce que cela comporte comme différence et intime conviction , si les tenants de la puissance arabo musulmane étaient des racistes et des éradicateurs , nous n’aurions jamais eu de problèmes de minorités agissantes et revanchardes au 20 siècle , comme les phalangistes , les kurdes et les coptes , leurs cas aurait été résolus à l’apogée de notre puissance , mais Dieu merci les pogroms ne sont ni dans notre culture , ni notre éducation et encore moins dans notre foi.(5)
Encore une fois , des siècles de siège , de déportations et de crimes organisés contre nous et notre identité ont échoué , l’agression continue plus que jamais , pas seulement par les armes , mais par d’autres moyens de plus en plus vicieux , mais nous savons tous , les rares élections plus ou moins honnêtes nous en donnent chaque jour la preuve , toutes sortes de productions aussi à travers le monde , cette civilisation arabo-musulmane est à l’aube de son renouveau , les grandes puissances du mal sont incapables de stopper sa marche en avant , ce ne sont pas les paillassons qui arriveront à salir sa mémoire et son présent.
(1)Nour avait publié ce texte à l’époque dans Tunisnews, un certain Tunisie AMIE , je crois,  l’avait de son propre chef posté dans feu Tunezine, deux parasites, deux cafards du capharnaüm, toujours les mêmes du clan des fichistes parasitaires, du nom de TIZ et de Hasni, des individus calculateurs et de véritables délinquants avaient vomis sur cet article avec une haine incroyable, sans chercher à argumenter, tout simplement par ce que NOUR sur certains conseils dont les miens,  je le  reconnais, n’écrivait plus  dans leur torchon aliéné RT.
(2)Tout à fait d’accord avec elle, ceux des tunisiens réactionnaires qui s’imaginent ignorer, voire éradiquer cette dimension, sont objectivement les alliées de la dictature, or au jour d’aujourd’hui cette conception  d’une Tunisie «  démocratique » pour les rouges bruns, certains qui dominent la LTDH, ID, ADFT et leurs affidés qui sont missionnés par  les rouges français , ces « tunisiens » sont plus que minoritaires face au bloc démocratique qui reconnait et se bat pour cette dimension, tous les grands partis et les grands leaders de cette opposition  sont dans cet état d’esprit.
(3)Mes sincères félicitations, pour dire la vérité, mes condoléances  à la momie du parti islamiste tunisien »ENNAHDA » qui vient en exil de reconduire à sa tête pour la centième fois, le wahhabite grabataire cheik GANNOUCHI, une sorte de ben Ali bis, je comprends que ce parti participe à sa façon à handicaper le camp du progrès, et à sa tête les musulmans réformateurs et progressiste. Plus que jamais, ces forces de progrès doivent s’exprimer en faisant table rase des archaïsmes du passé.
(4)Oui en Tunisie il n’y’a aucun problème berbériste, bien sûr que la tunisianité est un ensemble homogène, la Tunisie moderne est enfanté par le génie arabo-musulman
(5)C’est exactement cela cet espace civilisateur permet  à tous les individus qui le compose d’être, d’avoir et d’exister.
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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 21:53
Tout Est A Faire
Par
Bilel
Le nouvel ordre mondial qui écrase tout sur ses travers et ses transversales, et le délitement de l'esprit de résistance dans la société tunisienne, dans laquelle l’impasse nihiliste, sa posture attentiste, sa déchéance posée comme un mot d’ordre doivent être critiquées, voire combattues par tous les vrais démocrates tunisiens ou ce qui en reste. Nous vivons plus que jamais aux crochets d’une ère post-politique dans laquelle  constatons et nous voyons , indifférents, reclus, soumis,  se diluer la politique, la gestion de l’économie, le projet des lumières, l'humanisme et la paix. Nous vivons dans cette hantise stressante et terrifiante devant le spectre d’une guerre  immatérielle, où l’espoir est invisible et le virus, les poisons, partout et nulle part en Tunisie font et feront encore et de plus en plus de ravages. Rien ne se passe au niveau de la réalité matérielle visible chez nous et dans notre  triste quotidien, aucune explosion massive ; pourtant l’univers a toujours  connu des dictatures qui salissent l'humanité, tout autour de la Tunisie,l’horreur commence de s’effondrer, la vie se désintègre dans une nouvelle forme de conscience que seule la liberté peut faire progresser le genre et les peuples.

Quelle est donc la nouvelle alternative qui est nous est proposée depuis cette entrée dans un réel dont les frontières avec le fantasme, l’irréel, le fantastique sont de plus en plus fragiles ? Dans une société occidentale qui prétend défendre la liberté de penser, dont le nouvel esprit du temps est la tolérance universelle, que dire des multiples mensonges de ses administrations, du pouvoir de ses médias, de la réalité de ses promesses, de leurs impacts sur nos modes de vie .Nous allons peut-être atteindre, avant tout  un choc à l’intérieur de nos propres civilisations.

Ce choc à l'intérieur de notre civilisation arabo-musulmane sera L'alternative idéologique opposant l'univers libéral, démocratique peu ou prou et digitalisé, à une radicalité prétendument djihadiste , et à la dictature néolibérale et maffieuse de ben ALI, aucun doute là-dessus,  et ses conséquences seront plus que prévisibles, dramatiques et catastrophiques selon toutes les probabilités ; les rouges staliniens et mêmes les rouges tout court selon la rhétorique  des salons feutrées de la bourgeoisie tunisienne réactionnaire et décadentes,  les rouges-bruns qui paradent à humaniser la folie de la bête immonde enfantée le 7 novembre 1987 sous le fallacieux prétexte du danger intégriste,  sont hors jeu depuis belle lurette, pour l'instant  et vu le déchirement et les incohérences de ce qui est  l'opposition tunisienne, elle  ne serait en définitive qu'une opposition, masquant notre incapacité à percevoir les vrais enjeux politiques nationaux contemporains. Le seul moyen de nous extraire de l'impasse nihiliste à laquelle nous réduit cette fausse alternative est une sortie du désert  attentiste, de son idéologie ouverte à la compromission et post-politique.
Voilà bien ce que tend à nous montrer le nouvel opus de la pensée le plus décalé du moment, ce que nous démontrent inconsciemment les ABBOU et autres prisonniers d'opinion, idem pour les hittistes et les"harregua" ,  les vrais enjeux politiques contemporains tendent à masquer combien les sociétés qui s’enorgueillissent à défendre la liberté de penser, le droit des personnes, la liberté d’entreprendre, la défense de la démocratie, ont mis en place un système de plus en plus serré de contrôle des sociétés vivants sous toute forme de pouvoir totalitaire, indirectement pour garantir leur bien-être, et rebâtir les empires d’antan sous d’autres formes et d’autres décors. Peu importe le degré d’expression qu’il nous a été donné en aval par ces sociétés dite « démocratiques », il nous manque en amont les mots pour le dire, nos mots pour le dire par ce que nous ne sommes,  ni des citoyens  ni maîtres de nos destins et nos biens, et il nous manque plus que toute autre chose,  notre volonté pour changer les choses par nous-mêmes. Nous sommes prisonniers d’un système forclos qui nous enferme dans un cadre qui est par avance prédéfini, malgré les fausses alternatives qu’il prétend nous offrir.
Le vrai problème est la fragilité de notre statut d’exclus au niveau le plus élémentaire, nous sommes, nous tunisiens,  tous ou presque,  des  exclus, au sens où cette position zéro, celle de l’exclusion généralisée dans notre pays, est devenue l’objet de la biopolitique, et que le possible politique et le droit de vivre  ne nous sont accordés que dans un geste second, conformément aux attentions stratégiques du biopouvoir.
Toutes nos échecs assumés et répétés avec une facilité à faire vaciller toute forme de raison, à affaiblir toute motivation, à désespérer toute volonté, nous emmènent de l’Homo sucker, celui qui croit se jouer du système alors qu’il n’est que le jouet du système, à l’homo sacer la parfaite figure de l'attentiste type et  forclos dans l'espace politique. Des individus sans aucun droit. Nous retombons là dans la barbarie, celle d'un combat pour la démocratie qui exclut à sa façon, et dramatiquement son élément le plus puissant, le plus fédérateur, le peuple. Des prisonniers politiques en Tunisie aux ghettos mentaux des exilés tunisiens partout dans le monde.  Homo sacer qui, morts ou vifs, en tant qu’êtres humains, ne font pas partie de la communauté tunisienne pour la dictature, mais pas seulement pour elle.
Le constat est amer, la réelle acceptation de l’autre, dans l'opposition tunisienne fragmentée,  ne produit finalement que du « vide » car nous n’acceptons l’autre que si cet autre nous ressemble, mais cette fausse acceptation masque en réalité l’absence d’idéologies qui étaient naguère, et toujours,  nos chaises roulantes.


Toute notre histoire oppositionnelle contemporaine repose sur  des investissements pulsionnels et idéologiques qui  façonnent notre nouvel ordre des priorités.  Nos rapports avec l'unique et véritable réalité tunisienne désormais relèvent d’un fonctionnement particulier de nos humeurs, de nos colères et de notre indifférence suicidaire .......... -pour sortir de l'impasse à mon humble avis, il faut commencer par démonter

toutes les illusions soutenues par nos bien-pensants du moment, dynamiter toutes les idoles comme autant d’épouvantails qui nous gardent dans une ignorance crasse. Combattre et ignorer ce beau retour dans les simulacres du réel, une réalité qui nous prépare un capitalisme « mondialisateur » triomphant, qui à ne pas en douter nous portera pour toujours et à jamais l’estocade et le coup de grâce.
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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 21:51

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Aux humbles la patrie reconnaissante
 Par
Faouzia

Tous les acquis culturels, politiques et historiques qui ont fondé la légitimité de l’opposition démocratique tunisienne  sont en voie de disparition, car elles ne sont , n’existent et n’ont  la moindre visibilité pour le simple tunisien , que par  leurs statures humaines, et le charisme, le seul charisme de certaines personnalités qui la composent, certaines hein ?Parce que dans ce magma les impostures, les opportunistes et les marchands de tapis sont plus nombreux que  les vrais militants, oui  ce sont les nuisibles qui par leurs atermoiements et leurs médiocrités qui sont le plus souvent les plus visibles, c’est terrible, c’est horrible, mais il ne faut jamais s’arrêter à ce constat et  de les dénoncer,  tout comme la dictature, à qui consciemment ou inconsciemment ils  servent de force d’appoint, les dernières en date, les femmes démocrates ont jetés le masque, rares les voix tunisiennes qui se sont élevées contre cette trahison, ou devrions nous comprendre, qui ne dit rien consent ?Ce ne sont que des  parasites, mais  par respect justement pour les prisonniers politiques, pour ABBOU, les M.Y, M.M, ZOUARI, KARKER, HOSNI , JOUHRI et des dizaines d’autres, enfin que les gens qui valent la peine au propre comme au figuré, il faut se rassembler et continuer le combat, coûte que coûte, je ne sais si cette réunion pour une deuxième république accouchera de quelque chose, mais chaque initiative unitaire, à mon humble avis doit être encouragée, c’est l’inaction qui nous sature et nous tue, booste la dictature et donne l’impression aux tunisiens et au monde entier que l’opposition tunisienne  est très faible, voire inexistante .Même si aujourd’hui l’opposition à la dictature est incapable  de les sauver, tous les tunisiens , les emmurés en tête verront dans toute initiative  cohérente et unitaire, un progrès et une démarche salutaire pour sauver la Tunisie des serres des tortionnaires, des spéculateurs, des criminels et des assassins. Un   discours civique et démocratique c’est facile à tenir… mais ensuite ?c’est là où le bat blesse, le manque de projection et de stratégie qui laisse un grand vide, un vide où  depuis toujours toutes les nuisances et les tous opportunismes s’engouffrent, la nature ayant horreur du vide, tous les vendeurs à la sauvette et les délinquants intellectuels habituels s’en donnent à cœur joie, pas seulement sur le net tunisien, le net tunisien ne représente presque  rien, mais aussi dans la pollution et le squat  des moyens d’information étrangers au marasme tunisien. Ces nuisances,  sont  les tactiques conjuguées naturellement d’un pouvoir aux abois et quelques arrivistes aux prébendes qui bouffent à tous les râteliers

Ne nous méprenons pas, un discours politique réaliste pour sortir la Tunisie du marasme et de la déconfiture  ne peut, aujourd’hui, que se fonder sur une pratique simple, courageuse, honnête et claire. Ce sont elles, les pratiques pragmatiques de l’outil politique avec tout ce qu’il comporte de réalisme, de transparence et de lucidité, qui fonderont les espoirs et donc la motivation et l’engagement  du tunisien. Le simple tunisien hors rhétorique et la clef de tous nos problèmes. L’engagement clair et l’action sans aucune arrière pensée, autre,  que  les intérêts de toutes la nation, sont les seuls choses  qui pourront intéresser, emballer le tunisien,  et d’ailleurs ce sont en définitive les seules choses  qu’il est capable de comprendre dans sa propre vérité.

Le discours de l’opposition d’aujourd’hui ne passe pas/plus parce qu’il est vide. Vide de toute référence concrète, vide de toute pratique, vide d’expériences qui montrent, qui prouvent, qui pourraient convaincre qu’un changement paisible est possible, et surtout qu’il vaut le coup,  qu’une  nouvelle société tunisienne, plus civilisée, plus ouverte, plus tolérante, plus juste et progressiste  est  possible, que de nouveaux  rapports sociaux basées sur l’alternative et le pluralisme  sont viables, fiables,  malgré les lourdeurs et les tares qui minent le  nation tunisienne, indifférente pendant si longtemps à son sort, soumise à l’arbitraire et au clanisme.

Le discours de l’opposition aujourd’hui n’est qu’un discours qui s’auto justifie, qui se ment à lui-même, il n’est porteur de rien de concret, il est virtuel,  autiste et ne s’adresse, par manque de cohérence, qu’à un cercle fermé d’initiés, fragmentés autour de quelques individualités elles mêmes sans aucune réelle représentativité des fois, certaines d’entre elles  tout en critiquant les mécanismes de la dictature, vont même jusqu’à les imiter et des fois à les surpasser. Il fonctionne en circuit fermé. Il fait appel à l’affect (fidélité) ou à des slogans marketing qui ne recouvrent aucune réalité concrète dans la rue et dans la masse tunisienne. En dehors d’une telle conception du politique, on pourrait, le bon sens populaire pourrait  se laisser aller à croire , malgré sa lamentable condition, que  toute politique est  pourrie, manipulation, mystification, incompétence et de tentative d’extorsion du pouvoir qui est bien plus grave que l’extorsion de fonds  à des fins personnelles et/ou partisanes. Ceci est vrai pour la dictature, nous devons le faire savoir sans cesse aux tunisiens, cette dictature qui assume le système qu’elle gère sans aucun état d’âme, mais l’opposition démocratique doit aussi veiller et dénoncer ceux de ses membres ou qui se disent de ses membres, de tomber dans ces travers.

Que des « révolutionnaires » à la petite semaine, des prostitués intellectuels qui veulent faire la pluie et le beau temps  sur ce qui reste du grand corps malade de l’opposition, cela ne devrait étonner personne aujourd’hui ;   on les voit dénigrer à tout va  sans aucune légitimité d’autres tunisiens qui durant toute leur vie ont lutté contre  la dictature, les dénigrer et les insulter avec des arguments dignes des tueurs de ben Ali, en cela ce dernier a réussi à faire apparaître une race de mutants , des virus encore plus destructeurs que ses esclaves militants du parti unique pour « occuper » ses ennemis, oui sa stratégie petit à petit  fait table rase de toute forme d’opposition, les jeunes devant cet état de choses se laissent aller au renoncement ,et ce qui tout à fait humain, pensent à leur »gueule » et sauver leur peau, qu’à l’intérêt général du pays, ces parasites aussi  médiocres que ben Ali, se désintéressent  du pays et de  la nation entière qui sombrent  dans la déchéance, ils ne combattent pas ben Ali, au contraire, ils se mettent  à son niveau. Dans la médiocrité et la déchéance ce dernier est comme un requin dans l’eau, un champion toute catégories confondues et il contamine  tout ce qu’il approche. Ces révolutionnaires de AGAB IZZAMEN, obnubilés par les subventions et les places d’expression qui tiennent des jeux du cirque que leur offre la matrice de l’aliénation occidentale, celle qui ne veut pas entendre parler  d’opposition tunisienne, purement nationale et indépendante de leur penser correct, de leur hégémonie culturelle, qui a des relents racistes et des préjugés colonialistes, ne raisonnent pas sur la durée et le long terme, ils sont dans l’apparat et l’apparence, dans le déni et la forfaiture, ce genre d’attitudes est aussi dangereux pour  toute vérité tunisienne que la dictature, voire bien plus car elle dénigre par ses méfaits, l’instant. Cette matrice favorise  la popularité médiatique de leur courtisans et autres affidés toujours  prêt à marcher dans leurs  combines politiciennes, aux dépends  des réalités et de la crédibilité  de la résistance tunisienne à  ben Ali, tout ce petit monde de la forfaiture n’a  qu’une vision marketing de l’action politique qui dépasse et démystifie largement l’authentique question tunisienne, considérée comme mineure, tout juste parce qu’elle porte en elle une histoire, des repères  civilisateurs intangibles et immuables, ces pratiques ne peuvent que laisser songeur, pour ceux des tunisiens « identitaires » et qui tiennent comme à la prunelle de leurs yeux à leur tunisianité, et ils sont très nombreux, peut être la majorité absolue des tunisiens, nous sommes en face  de deux dangers mortels et au fond  bien lisible et déclarés, ces parasites et la dictature,  ce petit monde opaque qui ne parle  pas de ses   véritables intentions et la pertinence de ses analyses et de ses intentions vit dans la tentation de l’éradication,  c’est plus facile pour lui de dresser des bûchers et d’instrumentaliser  la souffrance d’autrui. C’est en fait l’expression d’une vision totalement aberrante de ce qu’est l’Histoire de la Tunisie et un mépris souverain de ce qu’on ose encore appeler le Peuple tunisien que ces aliénés professent, en quoi sont-ils différents de ben Ali ?

L’énergie militante déployée par les quelques militants actifs, et curieusement  ce sont toujours les mêmes, le renouvellement  est une vision  de l’esprit tordu de certains bonimenteur, la peur tue et le courage est une denrée rare chez nous, il suffit  de compter le nombre impressionnant de ces pseudos qui pérorent et éructent depuis l’étranger et qui veulent s’imposer en donneurs de leçons et en procureurs contre des tunisiens qui n’ont plus rien à prouver, l’anonymat est plus que compréhensible, bien sûr qu’il faut se protéger contre l’horreur et la haine de ben Ali, mais il doit être humble  er reconnaissant vis-à-vis de tous ceux-là qui sacrifient leurs vies pour la patrie, et non pas à l’abri  de sa lâcheté, diffamer et polluer les esprits, cette énergie  est ainsi dépensée en pure perte, soyons responsable et lucide et commençons vraiment à travailler rationnellement. Les grandes messes de l’indignation sélective, les défilés processions, les manifestes, les pétitions, les grèves de la faim,  les affiches consciencieusement collées, les tracts besogneusement distribués, l’argent généreusement versé aux quelques uns qui n’ont d’ONG que le nom n’ont rien changé et ne changeront rien au rapports sociaux dans lesquels vivent les tunisiens., tant que ces squatteurs persistent à polluer  l’espace politique tunisien incohérent stratégiquement  face à la dictature, le salut est dans la vérité, la transparence et la franchise des intentions, il est intègre, représentatif, légitime,  et hors de toute OPA idéologique, ou de personnes.

L’opposition dans sa configuration actuelle est incapable de résoudre le problème de l’exclusion, des libertés bafoués, de la spéculation et du népotisme, de la dégénérescence sociale et de la préservation de la culture tunisienne. Pourquoi ? Simplement par ce que sa problématique économique, politique, culturelle ect... est rigoureusement identique à celle de la dictature, vide, creuse,  sans aucune projection dans l’avenir, elle ne remet à aucun moment en question le systéme et n’a aucune stratégie pour y parvenir.

L’illusion que peut procurer l’opposition tunisienne, tant qu’elle est dans cette état d’esprit tribal, , l’espoir qu’elle peut encore faire miroiter est la garantie essentielle, sur le plan politique de la pérennité pour le système dictatorial et de la pérennité des bureaucraties, des tares, des lourdeurs et des dérives  qui l’incarnent, ni plus ni moins.

Durant tout le 20e siècle, et encore aujourd’hui, et partout en Tunisie,  le  destin  de la radicalité politique  ne semble pas être de s’émousser  et/ou de ne pas se perdre dans les imprécations. Mais, rationnellement il faut le reconnaitre,  quand on est pragmatique et ayant le sens de la politique,  toutes les organisations, qui tenaient, ou qui tiennent un discours radical, un discours sur le changement de société, par la violence ou par le putsch sans associer  le peuple au désir et à l’action pour le changement,  ont toutes sombré dans la collaboration, la participation, le faux réformisme, l’électoralisme  des bourrages des urnes et des scores absurdes(les 99,92% de ben Ali par exemple, qui se renouvellent à chaque »élection » tunisienne, cela sera le cas aussi en 2009, il ne faut pas se faire d’illusions est admis simplement par l’état d’esprit dévasté des tunisiens) , voire dans l’invective et pour certaines le terrorisme verbal ou armé( cas très rare et très limité en Tunisie, il faut le dire, mais jusqu’à quand ??)… bref n’ont rien changé. Certaines ont fait leurs les principes de la dictature, d’autres les ont irrémédiablement condamné mais sans trouver la moindre issue pour en sortir, laissant les tunisiens à leurs désespoirs et leurs contradictions. Y aurait-il une fatalité par le caractère indépassable de la dictature et de l’inertie oppositionnelle et donc par le caractère totalement utopique et irréaliste des projets de changement ? C’est l’hypothèse que voudrait bien faire valider les profiteurs du système, et les rentiers de l’opposition tunisienne, ils sont d’ailleurs parfaitement secondés en cela par les escrocs du terrorisme intellectuel qui saignent  les forces vives d’une Tunisie de plus en plus aux abonnés absents

En dehors de cela, toute initiative hors « systèmes » de cette opposition de pacotille  est décrétée  utopie et aventuriste, autrement dit irréaliste.

La période n’est plus aux fausses solutions et aux pratiques obsolètes. La dégénérescence de la pensée politique dans notre pays a produit une caste parasite qui entretient et se nourrit de notre propre impuissance.

Le concept d’opposition démocratique désormais  doit-être réexaminé à la lumière des erreurs du passé, des contradictions du présent et des impératifs de l’avenir et non plus simplement en terme de marketing politicien, rien que pour parader et occuper l’espace, en terme de pratique alternative concrète, sans langue de bois ni rhétorique. L’opposition  doit fonder une pratique militante innovante et en rupture avec les règles imposées par l’attentisme des clercs et la dictature. Sans praxis, point de salut. Le problème c’est que dans les organisations de l’opposition tunisienne aujourd’hui, on ne sait pas/plus ce qu’est la praxis. Faites l’expérience, demandez aux rares militant-e-s !
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