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Suite……..
Un mémorandum au parti nazi le 21 juin 1933 :
«Dans la fondation du nouvel Etat, qui a proclamé le principe de la race, nous souhaitons adapter notre communauté à ces nouvelles structures... notre reconnaissance de la nationalité juive nous permet d´établir des relations claires et sincères avec le peuple allemand et ses réalités nationales et raciales. Précisément parce que nous ne voulons pas sous-estimer ces principes fondamentaux, parce que nous aussi nous sommes contre les mariages mixtes, et pour le maintien de la pureté du groupe juif. Les Juifs conscients de leur identité, au nom desquels nous parlons, peuvent trouver place dans la structure de l´État allemand, car ils sont libérés du ressentiment que les Juifs assimilés doivent éprouver ; ... nous croyons en la possibilité de relations loyales entre les Juifs conscients de leur communauté et l´État allemand. Pour atteindre ses objectifs pratiques, le sionisme espère être capable de collaborer même avec un gouvernement fondamentalement hostile aux Juifs... La réalisation du sionisme n´est gênée que par le ressentiment des Juifs à l´extérieur, contre l´orientation allemande actuelle. La propagande pour le boycott actuellement dirigée contre l´Allemagne est, par essence, non sioniste... »
(Source: Lucy Dawidowicz, «A Holocaust reader», p. 155.)
Ce texte démontre la communion de pensée entre les idéologues Nazis et sionistes, les deux pensées sont dans la logique vaccinaliste, il est évident que pour un esprit humaniste et sain il n’existe et ne peut exister de RACE et encore moins de race juive, protestante, catholique, chrétienne, bouddhiste ou musulmane, les sionistes instrumentalisent la religion juive comme les nazis la civilisation chrétienne, beaucoup pour ne pas dire la très grande majorité des tunisiens, algériens , marocains, libyen, égyptiens, syrien, irakien, yéménites de confession juive ont été floué et avaient marché dans cette horrible et criminelle combine, les sépharades forment aujourd’hui le lumpun prolétariat haineux de l’entité sioniste qui sont dans le même état d’esprit criminel que celui qui animait les colons français de l’Algérie
Le Mémorandum ajoute :
«Qu´au cas où les Allemands accepteraient cette coopération les sionistes s´efforceraient de détourner les Juifs, à l´étranger, d´appeler au boycott anti-allemand.»
(Source: Lucy Dawidowicz - «The war against Jews» - 1933-1945 Ed. Penguin books,1977, p.231- 232.)
La circulaire de la Wilhelmstrasse indique :
«Les objectifs que s´est donnée cette catégorie (de Juifs qui s´opposent à l´assimilation et qui sont favorables à un regroupement de leurs coreligionnaires au sein d´un foyer national), au premier rang de laquelle se trouvent les sionistes, sont ceux qui s´écartent le moins des buts que poursuit en réalité la politique allemande à l´égard des Juifs».
(Source : Lettre circulaire de Bülow-Schwante à toutes les missions diplomatiques du Reich. N° 83, 28 février 1934).
«Il n´y a aucune raison, écrivait Bulow-Schwante au Ministère de l´Intérieur, d´entraver, par des mesures administratives, l´activité sioniste en Allemagne, car le sionisme n´est pas en contradiction avec le programme du national-socialisme dont l´objectif est de faire partir, progressivement, les Juifs d´Allemagne.»
(Source: Lettre no Z U 83?21. 2818 du 13 avril 1935).
En aucun cas les termes «faire partir, progressivement», en total accord avec les Sionistes, eux-même, pour atteindre leurs objectifs de création d’un Etat en Palestine, ne permet d’envisager une quelconque «élimination totale» des Juifs d’Europe.
Reinhardt Heydrich, chef des Services de Sécurité S.S :
« Nous devons séparer les Juifs en deux catégories : les sionistes et les partisans de l´assimilation. Les sionistes professent une conception strictement raciale, et, par l´émigration en Palestine, ils aident à bâtir leur propre Etat juif... nos bons vœux et notre bonne volonté officielle sont avec eux.»
(1935 Das Schwarze Korps, organe officiel de la S.S - ) Source: Hohne. Order of the Death´a Head, p. 333
Circulaire de la Gestapo de Bavière à la police, 28 janvier 1935 :
«Les membres de l´organisation sioniste, en raison de leur activité orientée vers l´émigration en Palestine, ne doivent pas être traités avec la même rigueur qui est nécessaire pour les membres des organisations juives allemandes (assimilationnistes).»
(Source: Kurt Grossmann, «Sionistes et non-sionistes sous la loi nazie dans les années 30» Yearbook. Vol. VI, p. 310).
Alfred Rosenberg, Juif et principal théoricien nazi, écrit :
«Le sionisme doit être vigoureusement soutenu afin qu´un contingent annuel de Juifs allemands soient transportés en Palestine. »
(Source: A. Rosenberg: Die Spur des Juden im Wandel der Zeiten, Munich 1937, p. 153).
Betar : groupe para-militaire sioniste.
«Le Betar allemand reçut un nouveau nom: Herzlia. Les activités du mouvement en Allemagne devaient obtenir bien sûr l´approbation de la Gestapo; en réalité, Herzlia agissait sous la protection de cette dernière. Un jour, un groupe de SS attaqua un camp d´été du Betar. Le chef du mouvement se plaignit alors auprès de la Gestapo et, quelques jours plus tard, la police secrète annonça que les SS en question avaient été punis. La Gestapo demanda au Betar quelle compensation lui semblait la plus adéquate. Le mouvement demanda que la récente interdiction qui leur avait été faite de porter des chemises brunes soit levée; la requête fut satisfaite.»
(Source: Ben Yeruham, Le Livre de Betar, T. H, p. 350).
«L´organisation sioniste des juifs allemands avait une existence légale jusqu´en 1938, cinq ans après l´avènement d´Hitler... La Jüdische Rundschau (journal des sionistes allemands) parut jusqu´en 1938. »
(Source: Leibowitz, Israël et Judaïsme. Éd. Desclée de Brouwer, 1993. p. 116)
«Le sauvetage des juifs en Europe ne figurait pas en tête de liste des priorités de la classe dirigeante [sioniste]. C´est la fondation de l´état qui était primordiale à leur yeux.»
(Source: Tom Segev. Le septième million. Éd. Liana Levi, Paris, 1993, p. 539)
Memorandum du Comité de sauvetage de l´agence juive :
«Devons-nous aider tous ceux qui en ont besoin sans tenir compte des caractéristiques de chacun ? Ne devons nous pas donner à cette action un caractère national sioniste et tenter de sauver en priorité ceux qui peuvent être utiles à la Terre d´Israël et au judaïsme ? Je sais qu´il peut sembler cruel de poser la question de cette façon, mais nous devons malheureusement établir clairement que si nous sommes capables de sauver 10.000 personnes parmi les 50.000 personnes qui peuvent contribuer à la construction du pays et à la renaissance nationale ou bien un million de juifs qui deviendront pour nous un fardeau ou au mieux un poids mort, nous devons nous restreindre et sauver les 10 000 qui peuvent être sauvées ? Malgré les accusations et les appels du million de laissés pour compte.»
(Source: Memorandum du Comité de sauvetage de l´agence juive. 1943. Cité par Tom Segev, op. cit)
Itzak Shamir (premier ministre d´Israël de 1983 à 1984, puis de 1986 à 1992, comme quoi il faut être terroriste pour devenir Premier ministre d’Israël…) et Abraham Stern, document remis à l´ambassade d´Allemagne à Ankara (à cette époque les troupes du Maréchal Rommel était déjà en Egypte ) :
«En matière de conception nous nous identifiions à vous. Pourquoi donc ne pas collaborer l´un avec l´autre ?»
Mémorandum de l´agent des services secrets nazis à Damas, Werner Otto Von Hentig, sur les pourparlers avec les émissaires de Stern et de Shamir : «la coopération entre le mouvement de libération d´Israël et le nouvel ordre en Europe sera conforme à l´un des discours du chancelier du IIIe Reich dans lequel Hitler soulignait la nécessité d´utiliser toute combinaison de coalition pour isoler et vaincre l´Angleterre.»
Nota : ces documents se trouvent au Mémorial de l´holocauste (Yad Vachem) à Jérusalem, classés sous le numéro E2M.
Israël Eldad, un des chefs historiques du groupe Stern confirme, dans un article publié dans le quotidien de Tel-Aviv, le Yediot Aharonoth, du 4 février 1983, l´authenticité de ces pourparlers entre son mouvement et les représentants officiels de l´Allemagne nazie - Extraits :
«Principes de base de t´Organisation militaire nationale (NMO) en Palestine (Irgun Zevaï Leumi) concernant la solution de la question juive en Europe et la participation active du NMO à la guerre aux côtés de l´Allemagne. Il ressort des discours des dirigeants de l´État national-socialiste allemand qu´une solution radicale de la question juive implique une évacuation des masses juives de l´Europe. (Judenreines Europa).Cette évacuation des masses juives de l´Europe est la condition première de la solution du problème juif, mais cela n´est possible que par l´installation de ces masses en Palestine, dans un Etat juif, avec ses frontières historiques. Résoudre le problème juif de façon définitive, et libérer le peuple juif, c´est l´objectif de l´activité politique et des longues années de lutte du «mouvement pour la liberté d´Israël» (Lehi) et de son Organisation militaire nationale en Palestine (Irgun Zevaï Leumi).Le NMO, connaissant la position bienveillante du gouvernement du Reich envers l´activité sioniste à l´intérieur de l´Allemagne, et les plans sionistes d´émigration estime que :
1) Il pourrait exister des intérêts communs entre l´instauration, en Europe, d´un ordre nouveau, selon la conception allemande, et les véritables aspirations du peuple juif telles qu´elles sont incarnées par Lehi.
2) La coopération entre l´Allemagne nouvelle et une nation hébraïque rénovée (Vôlkisch Nationalen Hébräertum) serait possible.
3) L´établissement de l´État historique juif sur une base nationale et totalitaire, et lié par un traité au Reich allemand pourrait contribuer à maintenir et à renforcer, dans l´avenir, la position de l´Allemagne au Proche?Orient. A condition que soient reconnues, par le gouvernement allemand, les aspirations nationales du «Mouvement pour la liberté d´Israël»
«(Lehi), l´Organisation militaire nationale (NMO) offre de participer à la guerre aux côtés de l´Allemagne. La coopération du mouvement de libération d´Israël irait dans le sens des récents discours du Chancelier du Reich allemand, dans lesquels Monsieur Hitler soulignait que toute négociation et toute alliance devait contribuer à isoler l´Angleterre et à la battre. D´après sa structure et sa conception du monde, le NMO est étroitement lié avec les mouvements totalitaires européens.»
Source: Le texte original, en allemand, en Appendice N° 11, dans le livre de David Yisraeli : Le problème palestinien dans la politique allemande, de 1889 à 1945, Bar Ilan University, Ramat Gan, Israël, 1974, p. 315-317.
Les pourparlers ont subi un coup d´arrêt lorsque les troupes alliées ont arrêté, en juin 1941, l´émissaire d´Abraham Stern et Itzak Shamir, M. Naftali Loubentchik, au bureau même des services secrets nazis à Damas. D´autres membres du groupe poursuivent des contacts jusqu´à l´arrestation, par les autorités britanniques, de M. Yitzhak Shamir, en décembre 1941, pour «terrorisme et collaboration avec l´ennemi nazi.»
Ben Gourion :
«Begin appartient incontestablement au type hitlérien. C´est un raciste disposé à détruire tous les Arabes dans son rêve d´unification d´Israël, prêt, pour réaliser ce but sacré, à user de tous les moyens. »
(Source: E. Haber, Menahem Begin, the man and the legend Ed. Delle Book. New York, 1979, p. 385.34151-8).
La propagande Sioniste s’aligne sur celle de Goebbels
Il semble à priori plus normal, compte tenu du fait que les Sionistes possèdent un sens aigu de la catastrophe qui plane sur la communauté juive, de plutôt insister sur son extermination, même avec des rapports fragmentaires et de sources non autorisées, compte tenu de la situation de guerre et des menaces annoncées par Hitler.
Ces rapports n’auraient jamais du être rejetées de la sorte, ni le public prié de traiter ces informations avec un tel dédain.
Pour ce faire, nous étudions ci-après les rapports publiés dans les deux grands quotidiens, Ha’aretz et Davar, et particulièrement le dernier - l’organe semi-officiel de l’exécutif sioniste -, de fin 1938 à mi 1944. Le fait que le rédacteur en chef en soit Berl Katznelson - l’un des dirigeants et théoriciens sionistes -, apporte une plus grande signification aux articles publiés par Davar.
Les rédacteurs des quotidiens ci-dessus et les dirigeants politiques sionistes ne croient pas aux rapports alarmistes qui leur sont adressés et ne veulent pas que le public le croit également.
Jusqu’au 23 novembre 1942 c’est leur désir explicite que le public n’accorde aucune attention particulière aux rapports concernent la destruction de la communauté juive européenne.
Davar, dans son soutien à la propagande de Goebbels contre Shmuel («Artur») Ziegelboim qui lui, dénonce ces crimes, laisse une trace dans le style du quotidien. En 1940-1941, comme il ne fait état d’aucun massacre à grande échelle de dizaines de milliers de réfugiés provenant d’Union soviétique, la ligne de crédibilité à tout prix ne subit aucun dégât.
Ce qui est étonnant, concernant Davar, dont les équipes sont composées de sionistes convaincus, c’est qu’ils disséminent des nouvelles de la propagande de Goebbels alors qu’ils pensent combattre le régime Nazi !
C’est ainsi que le 16 octobre 1942, P. Heilprin dans un article sur la vie culturelle du ghetto de Varsovie écrit qu’il existe 24 libraires et marchands de journaux, 4 théâtres, ainsi qu’un théâtre de marionnettes pour les enfants. Que 127 événements ont lieu pour célébrer la naissance de l’écrivain Mendele Mocher Sforim. Il ajoute «l’esprit des gens du ghetto n’est pas tombé. L’ennemi ne peut atteindre nos âmes.»
L’un des facteurs les plus importants a trait à l’attitude personnelle des dirigeants sionistes concernant l’information du génocide nazi :
1- Durant la période de fin 1942 à début 1943, aucun dirigeant sioniste ne sait exactement ce qui se passe dans les pays concernés par le génocide.
2- Toujours durant cette période, et même après, aucun de ces dirigeants n’attache une réelle importance à s’assurer que la hiérarchie reçoit des informations détaillées de ces événements.
Les rapports sont lus en fonction de leur crédibilité :
. Du commandement français, «de l’or en barre» ;
. R, comme Reuters, «excellent» ;
. RP, comme «Russian Report», «Dieu nous en préserve»…
(source : Beit Zvi, Le sionisme post-ougandais en jugement)
En 1942, une note du ministre des affaires extérieures soviétique liste les Juifs tués dans divers localités d’Ukraine. Selon celle-ci, les Allemands tuent 52.000 Juifs. Elle rapporte que la majorité des victimes de Kiev ne sont pas nécessairement des Juifs.
Un rapport de mars 1942 cite le meurtre de 340.000 Juifs polonais. Un rapport arrive en juin 1942 parlant de 700.000 morts, et immédiatement après, un autre rapport mentionnant le massacre d’un million. Des statistiques détaillées par pays et par ville arrivent et sont publiés. Entre juin et novembre 1942, des manifestations de soutien ont lieu en Angleterre et aux Etats-Unis.
Le Yishuv prend connaissance de ces rapports dans la presse et les écoute à la radio, mais ne s’en émeut pas. Jusqu’au jour où l’Agence Juive annonce que toutes les informations, communiquées durant des mois, sont véridiques. Le public se réveille alors brutalement et commence à blâmer la terre entière pour lui avoir caché la vérité…
Si le Yishuv ne veut pas y croire, c’est tout simplement qu’il attend la confirmation des Allemands. Chaque rapport concernant la destruction des Juifs émanant d’une source allemande est reçu sans aucune question.
L’un des facteurs révélateurs de l’idéologie cynique et perverse sioniste nous est donné par Haim Greenberg, Président du mouvement américain «Poalei Zion» et l’un des intellectuels les plus influents. Il déclare «il existe parmi nous des Sionistes qui acceptent l’idée qu’il est impossible d’empêcher le processus d’élimination [des Juifs d’Europe] et, par conséquent, que l’opportunité doit être prise de l’exploiter afin de démontrer au monde que la tragédie des réfugiés juifs doit renforcer le souhait d’avoir un Etat en Eretz-Israël».
C’est ainsi que le sionisme peut se développer de manière exponentielle grâce à l’exploitation de cette tragédie. Au début des années 1930, le nombre des membres du mouvement sioniste est multiplié par 30 aux Etats-Unis de 15.000 à 400.000
(source : Henry Feingold, The Politics of Rescue, p. 13).
Le groupe de Stephen Wise qui à un moment contrôle le ZOA («Zionist Organization of America» ou «Organisation Sioniste Américaine»), l’«American Jewish Congress» («Congrès Juif Américain») et le «World Jewish Congress» («Congrès Juif Mondial») domine les contacts des Juifs avec la Maison-Blanche et le Département d’Etat. Ils exercent ainsi des pressions sur leurs partenaires pour adopter la politique sioniste, promouvoir l’Alya et la création d’un Etat Juif.
Enfin, les historiens du génocide Nazi qui ont accès aux sources d’information s’engagent à glorifier la résistance armée juive sans tenir compte de la vérité historique. La vérité, c’est qu’il n’y a que très peu de résistance physique aux Nazis. Mais comme ils associent le génocide nazi à une bataille héroïque, leur tâche la plus difficile est de démontrer les rares actes héroïques (source : Beit Zvi, Le sionisme post-ougandais en jugement).
- 13 novembre 1938 : un éclairage nouveau concernant l’attitude des dirigeants des l’Agence Juive envers la communauté juive allemande est donné par les minutes d’une réunion des dirigeants sionistes qui se tient ce jour là. Celle-ci a lieu 3 jours après le pogrom Nazi. Les fonctionnaires qui traitent avec la communauté juive allemande sont priés d’y participer.
Le président David Ben Gourion ouvre la réunion et fait certains commentaires. Puis vient le tour de Yitzhak Gruenbaum qui déclare «à mon avis, nous devons arrêter la Ha’avarah («transfert»). Nous devons déclarer la guerre à l’Allemagne [ndla : ils l’avaient déjà déclaré en 1933, peu de temps après la prise de pouvoir d’Hitler] sans tenir compte du sort des Juifs allemand… Bien sûr, ils vont le payer, mais il n’y a pas d’autre option. Si nous ne le faisons pas maintenant, les Juifs de Pologne et de Roumanie souffriront du même sort que les Juifs allemands aujourd’hui.»
- 29 octobre 1939 : deux mois après le début de la guerre, Davar publie un article très important du respecté journaliste Ya’akov Rabinowiz sous le titre «Les rumeurs fleurissent». Sur un ton de sincérité, Rabinowiz exorcise les journalistes qui disséminent des rumeurs à propos des décès et des meurtres de masse.
En effet, auparavant, la presse indique l’assassinat des membres de la cour religieuse de Varsovie et du professeur Rabbi Moshe Shur de Varsovie. Or, Shur est toujours vivant.
Rabinowitz évoque la tendance à l’exagération et en donne des exemples. «Durant la guerre civile espagnole, nos agences de presse nous abreuvait de rapports de massacres de la communauté juive en Espagne… Il apparu plus tard que c’était le Rabbin Dihan, un juif marocain qui propageait ces fausses nouvelles pour le compte de Moscou».
- Mai 1942 : à la conférence de Biltmore, lorsque le nombre des victimes s’élève entre 700.000 et un million, selon des estimations non sionistes, et alors que les organisations sionistes rejettent totalement des chiffres, Chaïm Weizmann présente à ses collègues une estimation selon laquelle «25% des Juifs d’Europe de l’Est vont être exterminés»
(source : Davar 14 juillet 1942)
Ce pourcentage, qui correspond à une fois et demi voire 2 fois le chiffre actuel ci-dessus est cité par Weizmann sans aucun recul, ni réserve.
Trois mois plus tard, lors de la conférence du Mapai qui se déroule à Kfar Vitkin, Ben-Gurion, qui se base sur un politicien britannique déclare qu’à la fin de la guerre, il va falloir trouver un refuge pour trois millions de Juifs.
- 10 mai 1942 : le Dr. Nahum Goldmann prédit que seuls deux à trois millions de Juifs vont survivre à la fin de la guerre., alors que George Lichtheim le représentant à Genève de l’Agence Juive - qui ne souhaite pas envoyer de rapports alarmants et exagérés à Jérusalem concernant l’extermination - pense que l’estimation de Goldmann est optimiste et qu’en réalité beaucoup moins de Juifs vont survivre.
Le cri du cœur vient de Eliahu Golomb qui déclare, juste avant la fin de la guerre «il y a plus de survivants que nous le pensions en Europe»
(source : Haboker 19 octobre 1944)
- 1er août 1942 : Gerhart Riegner, directeur du WJC («World Jewish Congress» ou «Congrès Juif Mondial») à Genève, apprend d’un industriel allemand que Hitler vient d’émettre un ordre pour l’extermination immédiate de tous les Juifs d’Europe. Après vérification du rapport et étant convaincu de la crédibilité de son informateur, Riegner contacte le 8 août le consulat local américain demandant que le rapport soit transmis par les canaux diplomatiques au Rabbin Stephen S. Wise, Président de l’American Jewish Congress à New York.
Durant ce temps, Genève compile les preuves que l’ordre d’Hitler est bien mis en œuvre par les Allemands. Lichtheim et Riegner travaillent ensemble sur ce projet et adresse à la légation américaine les preuves obtenues. On retrouve, parmi celles-ci, celles qui figurent déjà dans le rapport du 15 août de Lichtheim, à savoir l’utilisation des corps pour la fabrication de d’engrais…
- 7 août 1942 : Deux semaines après l’opération de grande envergure, Davar abandonne sa position de neutralité et soutient ouvertement la propagande Nazie. Le quotidien du Yishuv donne les deux versions :
. d’un côté, la version du Congrès Juif Mondial (World Jewish congress) concernant le meurtre d’un million de Juifs,
. de l’autre, le communiqué émis par Radio Berlin qui nie ce chiffre.
La négation par le régime nazi lui inspire le titre «L’Allemagne nie mais admet un peu». Le rapport indique : «lors de la négation par Radio Berlin, le commentateur admet que les Juifs sont exécutés en représailles pour des actes de sabotage». Comme à l’accoutumé, le rapport ne fournit aucun commentaire.
- 10 août 1942 : trois jours après, une réaction apparaît finalement. Dans un éditorial, Davar répète la négation allemande et se met à révéler son opinion : «certains chiffres concernant le massacre de dizaines de milliers publiés récemment semblent exagérés et peuvent contenir des exagérations.. De ce point de vue, on peut accorder confiance au démenti Nazi».
Alors qu’il y a une unanimité de l’opinion que les Allemands sont une source objective d’information, il n’y a pas un mot de condamnation par Davar. La campagne de désaveu du génocide nazi européen concernant les Juifs , lancé par Davar le 16 mars 1942 culmine, ce jour, avec le soutien total et actif des quatre autres quotidiens hébreu : Ha’aretz, Hatzofeh, Hamashkif et Haboker.
- 14 août 1942 : une personne arrive de Pologne et communique le rapport suivant concernant la situation des Juifs en territoires européens occupés et particulièrement en Pologne. Le rapport est écrit en allemand et son auteur apparaît être Dr. Gerhart Riegner, le directeur du World Jewish Congress à Genève. Il explique que cette personne lui indique que le ghetto de Varsovie est en train d’être liquidé, des groupes de Juifs sont exécutés que et que l’on fait de la graisse de leurs corps et de l’engrais de leurs os.
Or, aucun historien de nos jours ne croit encore à cette fable.
- 1er septembre 1942 : Goebbels et ses troupes réfutent totalement, 11 jours avant la fin, l’opération de grande envergure contre laquelle Ziegelboim met en garde.
- 8 octobre 1942 : selon une circulaire du Dr. Abraham Silbershein, des rapports indiquent que les Juifs de Varsovie sont exécutés avec des gaz mortels ; les corps servent à la fabrication de graisses et de savon et les os pour des engrais. Tous ces rapports sont basés sur une seule source et transmis par la légation polonaise de Berlin. L’agence Reuters les dissémine également. Selon les rédacteurs des quotidiens du Yishuv, ces rapports ne sont pas publiés immédiatement car ils ne sont pas confirmés par une deuxième source et qu’ils ne leur semblent pas suffisamment sérieux.
- 8 octobre 1942 : Ben Gourion revient en Palestine et organise une conférence de presse avec les journalistes pendant une heure. Il parle de tout, sauf de l’essentiel : du génocide nazi, comme s’il n’existe pas ! Rien n’est dit, rien n’est demandé, aucune question n’est posée : le sujet ne fait pas partie de l’agenda (source : Ha’aretz, October 9, 1942).
- 15 octobre 1942 : lors d’une réunion du Comité Exécutif Sioniste, le principal orateur est Ben Gourion. Dans son long discours, sur le sujet «Un plan d’action Sioniste et la communauté juive américaine», le génocide n’est mentionné qu’au sein d’une seule phrase «Compte tenu de la calamité qui s’abat sur la communauté juive polonaise, de nombreux dirigeants du Bund sont partis aux Etats-Unis».
Pas un autre mot concernant le génocide Nazi.
atrocités, alors que nous l’avons appris trop tard et qu’initialement les rapports étaient reçus avec des doutes quant à leur véracité».
- 7 décembre 1942 : la réponse arrive sous la forme d’un communiqué dramatique de Y. Gruenbaum : «Nous étions au courant des massacres en août, mais nous ne l’avons pas rendu public»
- 17 décembre 1942 : une déclaration conjointe des Alliés dénonçant les meurtres et promettant que «tous les responsables seraient punis» est émise en 23 langues.
- 27 décembre 1942 : Le Yishuv est informé par Davar que la liquidation des Juifs d’Europe est terminée. La nouvelle est annoncée par une déclaration de Yitzhak Ben-Zvi, Président du Conseil national, pour le compte du Comité de Sauvetage.
- 7 mai 1943 : selon le quotidien Davar, Golda Meyerson (Meier) avec son arrogance, sa confiance absolue et son prestige, déclare «quelqu’un a vu les rapports alarmants et ne nous les a pas transmis probablement par crainte de nous voir anxieux et demander l’ouverture du pays». Tout cela n’est que pur mensonge. En effet, Eliahu Golomb, dirige la Haganah, une organisation connu pour sa compétence à obtenir des informations pertinentes et fiables. Les dirigeants de la Haganah sont-ils tombés dans la malédiction de la prophétie qui reproche ainsi «Malgré leurs oreilles, ils n’ont rien entendu» [Jérémie 5 :21].
Désormais, nous avons un indice : Londres le sait depuis août 1942.
Or, le quartier général du WZO est à Londres. Comment est-il possible qu’ils ne soient pas informés ?
On sait aussi que le Département d’Etat américain en a également pris connaissance en temps voulu.
Or, la tête du WZO est aux Etats-Unis.
- 23 mars 1943 : Davar est réprimandé par Yosef Gravitzky, le rédacteur en chef de l’Agence Juive, l’agence de presse Palcor, pour avoir copié d’un journal Nazi, Ostland, un rapport selon lequel il reste deux millions de Juifs en Pologne, après que le quotidien du Yishuv rapporte, un jour avant, qu’il n’existe pas plus de 200.000 Juifs vivants dans toute la Pologne !
- Avril 1943 : une conférence anglo-américaine se tient aux Bermudes afin de discuter des mesures à adopter pour sauver les Juifs d’Europe. Dans un télégramme du 17 avril 1943, adressé à la conférence, le Comité de Sauvetage, à Jérusalem, liste ses demandes comme suit :
1- demander au gouvernement Allemand d’autoriser le départ des Juifs de leur pays et des Territoires Occupés ;
2- organiser l’échange de Juifs des Territoires Occupés détenus par les Allemands avec des Allemands détenus par les pays alliés ;
3- ouvrir les portes de la Palestine ;
4- s’assurer de l’entrée des Juifs sur des territoires neutres sur la base d’un engagement qu’ils quitteront ces pays dès que la guerre est terminée ;
5- s’assurer du transport et des provisions nécessaires pour les réfugiés durant leur départ et leur transfert ;
6- faciliter l’embarquement de nourriture, médicaments et de biens nécessaires pour les Juifs en territoires ennemis, tel que cela est fait pour les résidents en Grèce ;
7- mettre en place des mécanismes qui permettront d’accomplir tout cela et d’inviter les représentants Juifs à être à leur service.
Le lecteur peut immédiatement s’apercevoir de l’absence d’un élément clé de cette liste de demandes : que des mesures soient prises pour contraindre les Allemands d’arrêter la liquidation des Juifs.
Gruenbaum explique cette omission :
. tout porte à croire que les massacres commis en 1942 ne reprendront pas ;
. ces doutes sont fondés sur le fait que la concentration des Juifs en 55 lieux différents n’indique pas une volonté de liquidation du régime Nazi ;
. que, par ailleurs, les gens ne veulent pas croire à cette liquidation ;
- Juillet 1944 : Gruenbaum demande aux Alliés de bombarder les camps d’Auschwitz, Treblinka et d’autres encore. Il lui est répondu que de tels actes entraîneraient des accusations que les Alliés tuent des Juifs. Il lui est alors demandé de mettre sa demande par écrit. Gruenbaum demande à consulter ses collègues. Gruenbaum dit au comité directeur de l’Agence Juive : «selon les rapports en notre possession, des milliers de Juifs sont assassinés chaque jour dans les «camps de la mort». Seuls les membres de «Ordnungsdienst» demeurent en vie quelque temps. En supposant que ces camps sont bombardés avec des Juifs à l’intérieur et certains d’entre eux sont tués, les autres pourront se sauver.»
La discussion est brève et animée. 5 des 8 membres du comité directeur y prennent part. Tous rejettent immédiatement cette proposition. Le Président, David Ben-Gourion déclare : «l’opinion du comité directeur est qu’aucune proposition ne doit être faite aux Alliés de bombarder des lieux où sont situés des Juifs».
Nous arrivons maintenant au document du 11 juillet 1944, cité par Hausner et Eban, comme preuve selon laquelle Weizmann demande vigoureusement aux Alliés le bombardement d’Auschwitz (source : Hausner, p. 243 ; Eban, p. 426). Le rédacteur de Ha’aretz titre «Les raisons de bombarder les camps» et indique que le plan est préparé par Moshe Sharett (1894-1965) [premier ministre des affaires étrangères d’Israël en 1949 et Premier ministre en 1954 après la retraite de Ben-Gourion]. Ce document n’est cependant jamais soumis aux Britanniques, ni oralement, ni par écrit. Le 1er septembre, les Britanniques indiquent que pour des «raison techniques», ils refusent de bombarder Auschwitz !
Cependant, on se basant sur des faits connus, on peut reconstruire la suite des événements telle qu’elle apparaît et le schéma ci-après fait surface. A une date inconnue, mais pas plus tard que juin 1944, Weizmann suggère au gouvernement britannique que Auschwitz soit bombardé. En relation avec la proposition de Gruenbaum lors de sa renocntre avec le Consul-Général américain à Jérusalem, le comité directeur de l’Agence Juive décide, par principe, un veto contre le bombardement des camps de prisonniers Juifs. Lorsque Weizmann est informé de la décision de Sharett à Londres, cela le dérange et soulève des questions. Ses hésitations et, probablement aussi celles de Sharett, conduisent à un comportement équivoque le 6 juillet, tel que décrit ci-dessus. Quelques jours plus tard, Sharett écrit un «mémorandum de travail» pour une clarification interne de cette question par les membres du comité directeur de Londres. Celui-ci indique les avantages, mais aussi les inconvénients de tels bombardements. A la suite de quoi, se produit un statu quo, probablement par crainte des conséquences.
La décision britannique met fin au débat.
Un point de l’histoire est cependant aujourd’hui certain : Weizmann ne demande pas, en juillet 1944, le bombardement d’Auschwitz. Par ailleurs, par chance pour le Comité directeur de l’Agence juive, leur décision contre le bombardement d’Auschwitz à mi 1944 s’avère justifié.
Le sionisme est une doctrine nationaliste
Elle n’est pas née du judaïsme mais du nationalisme européen du 19ème siècle. Le fondateur du sionisme politique, Herzl, ne se réclame pas de la religion.
«Je n’obéis pas à une impulsion religieuse. Je suis un agnostique.»
Peu lui importe la terre sainte, pour atteindre ses objectifs, il est prêt à accepter l’Ouganda, la Tripolitaine, Chypre, L’Argentine, le Congo ou le Mozambique.
Herzl - Mémoires - Ed. Victor Gollancz, 1958
Aussitôt désapprouvé par ses amis, profondément croyants en la foi juive, il prend alors conscience de cette «puissante légende» qui constitue «une irrésistible puissance».
Dès lors, ce politique pragmatique proclame : «la Palestine est notre inoubliable patrie historique… ce nom seul serait un cri de ralliement puissant pour notre peuple. ».
Herzl, l’Etat juif, p.45 et p. 209
Le sionisme est une doctrine colonialiste
«Le déménagement corporel des Arabes de Palestine est partie du plan sioniste de pousser les populations sans le sous de l’autre côté de la frontière en les privant d’emploi. Mais le processus d’expropriation et de déplacement des pauvres doit être réalisé avec discrétion et prudence.»
Théodore Herzl, fondateur de l’Organisation Sioniste Mondiale, Complete Diaries, 12 juin 1895.
Herzl, le 11 janvier 1902, écrit à Cécil Rhodes, qui dirige la Rhodésie :
«… Cest parce que mon programme est un programme colonial».
Herzl, Tagebuch, Vol. III, p.105
Dès l´origine, le mouvement sioniste cherche à «arméniser» le peuple palestinien. Comme les indigènes d´Amérique du Nord, les Palestiniens sont considérés comme «un peuple en trop». La logique c´est leur élimination ; le résultat : un génocide. Cela n´est pas moins vrai pour le mouvement ouvrier sioniste, qui cherche à donner un vernis «socialiste» à cette entreprise coloniale. L´un des principaux théoriciens du sionisme ouvrier, qui est l´un des fondateurs du parti sioniste Ha´Poel Ha Tzair (Le Jeune travailleur), et partisan de Poale Zion (Travaillleurs de Sion), est Aaron David Gordon.
Walter Laqueur reconnaît dans son «Histoire du sionisme» que «A. D. Gordon et ses camarades veulent que chaque arbre et chaque buisson soit planté par un pionnier juif».
C´est Gordon qui estampille le slogan «conquête des travailleurs» («Kibbush avodah»). Il fait appel aux capitalistes juifs, et aux responsables des plantations Rothschild, qui ont obtenu des terres des seigneurs turcs absents, par-dessus la tête du peuple palestinien. Il organise le boycott de toute entreprise sioniste qui n´emploie pas exclusivement des juifs, et prépare des grèves contre les colons des Rothschild qui autorisent les paysans arabes à moissonner avec eux ou à travailler pour eux, même à bas prix.
Ainsi, les «sionistes ouvriers» utilisent-ils les méthodes du mouvement ouvrier pour interdire l´emploi des Arabes ; leur objectif n´est pas l´exploitation mais l´usurpation.
La «terre sans peuple pour un peuple sans terre» est en fait un pays en ébullition contre la sujétion coloniale. L´ancien Premier ministre Balfour, lui-même, est brutalement explicite dans son mémorandum pour les cercles officiels, en dépit des grandes déclarations à l´usage du public sur «les droits civils et religieux des communautés non juives de Palestine» «Le sionisme, qu´il ait tort ou raison, qu´il soit bon ou mauvais, est enraciné dans des besoins actuels, et dans des espoirs futurs d´une importance bien plus grande que les souhaits de 700.000 Arabes en plus qui habitent en ce moment ce vieux pays.»
En identifiant le sionisme avec l´idéologie des colons sud-africains, Chaïm Weizmann est dans la lignée de l´admiration exprimée auparavant par Théodore Herzl, fondateur du sionisme politique, pour celui qui représente la quintessence de l´idéologie coloniale, Sir Cecil Rhodes. Herzl tente de modeler son propre devenir politique sur les réalisations de Rhodes «Bien sûr, il y a de grandes différences entre Cecil Rhodes et mon humble personne, les aspects personnels étant largement en ma défaveur ; les aspects objectifs sont grandement en faveur du mouvement sioniste. »
Herzl se fait l´avocat de l´achèvement de la dispersion des Palestiniens par les sionistes en utilisant des méthodes dont Rhodes est le pionnier, et il réclame d´urgence la formation de l´équivalent juif d´une compagnie coloniale fondatrice, un amalgame d´exploitation coloniale et d´entre-prise. «La Compagnie juive est en partie façonnée selon les lignes d´une grande compagnie d´acquisition. On pourrait l´appeler une Compagnie fondatrice juive, bien qu´elle ne puisse exercer un pouvoir souverain, et n ´ait d´autres tâches que purement coloniales.»
«Les plus pauvres d´abord iront cultiver le sol. Selon un plan préétabli ils construiront les routes, les ponts, les chemins de fer et installations télégraphiques, domestiqueront les rivières et construiront leurs propres logements ; leur travail créera le commerce, le commerce créera des marchés, et les marchés attireront de nouveaux colons. »
En 1934, un important groupe d´investisseurs sud-africains et de gros capitalistes fondent les «Investissements Afrique-Israél» pour acheter des terres en Palestine. La compagnie existe toujours, après 54 années de fonctionnement, avec des Sud-Africains comme co-actionnaires, les actions sont détenues par la banque israélienne Leumi.
Le sionisme - une doctrine raciste Jabotinsky fonde sa volonté colonialiste sur la doctrine de la pureté du sang. Jabotinsky l´énonce dans sa «Lettre sur l´Autonomie». «Il est impossible à un homme de s´assimiler à un peuple dont le sang est différent du sien. Pour être assimilé, il faudrait qu ´il change son corps, il doit devenir leur par son sang. Il ne peut y avoir d´assimilation. Nous n ´autoriserons pas des choses du genre des mariages mixtes parce que la préservation de notre intégrité nationale est impossible autrement que parle maintien de la pureté de la race et pour ce faire nous aurons ce territoire dont notre peuple constituera la population racialement pure. »
Ce thème a été plus largement développé par Jabotinsky : «La source du sentiment national... se trouve dans le sang de l´homme dans son type physico-racial et là seulement... La vision spirituelle d´un homme est fondamentalement déterminée par sa structure physique. C´est pour cette raison que nous ne croyons pas à l´assimilation spirituelle, fi est inconcevable, d´un point de vue physique, qu´un juif né dans une famille de pur sang juif puisse s´adapter à la vision spirituelle d´un Allemand ou d´un Français. Il peut être entièrement imprégné du fluide germanique, mais le noyau de sa structure spirituelle restera toujours juif. »
En clair, Jabotinsky n’a rien à envier à Hitler ou Himmler. Ses successeurs du Likoud non plus…
L´adoption des doctrines chauvines de la pureté de la race et de la loi du sang n´est pas limitée à Jabotinsky ou aux révisionnistes. Le philosophe libéral Martin Buber situe également son sionisme dans le cadre de la doctrine raciste européenne «Les couches les plus profondes de notre être sont déterminées par le sang, nos pensées les plus intimes et notre volonté sont colorées par lui. »
Maintenant, si l´on s´intéresse un peu à l´histoire de la création d´un Etat juif en Palestine, nous sommes horrifiés par la manière dont le peuple palestinien est spolié. Théodore Herzl, en publiant «L´Etat juif» en 1896, ne pense pas aux conséquences d´un tel acte. Il veut tout simplement résoudre le problème du judaïsme russo-polonais. Le sionisme, la doctrine fondée par Herzl, (source Encyclopedia of zionism and Israël, vol.II p.1262), cette doctrine est inspirée du nationaliste européen du 19ème siècle. Théodore Herzl, écrit à Cecil Rhodes, le trafiquant colonial, qui fait une Afrique du Sud l´une des composantes s´appelant de son nom à lui : La Rhodésie. Herzl, écrit donc ce qui suit : «Je vous en prie, envoyez-moi un texte disant que vos avez examiné mon programme et que vous l´approuvez. Vous vous demanderez pourquoi je m´adresse à vous, Monsieur Rhodes. C´est parce que mon programme est un programme colonial.» (Herzl,vol;IIIp.105)
Les Sionistes affirment qu´ils sont le «peuple élu» et, à ce titre, ils ne doivent pas se mélanger avec les autres.
«Tu ne donneras pas ta fille à leur fils et tu ne prendras pas leur fille pour ton fils». (Deut;VII,3).
Cet apartheid est la seule manière d´empêcher la souillure de la race choisie par Dieu, la foi qui les lie à Dieu.
Haïm Cohen, dit : «l´amère ironie du sort a voulu que les mêmes thèses biologiques et racistes propagées par les nazis et qui ont inspiré les infamantes lois de Nuremberg, servent de base à la définition de la judaïcité au sein de l´Etat d´Israël»
(Jareh Baeli, fundamental laws of the state of Israel p.156).
Au procès des criminels de guerre de Nuremberg, on interroge, le «théoricien» de la race, Julius Streichen. Voici ce qu´il répond :
«j´ai toujours répété dans mes articles que les juifs devaient être considérés comme un modèle par les autres races, ils se sont donné une loi raciale, la loi de Moïse qui dit : «si vous allez dans un pays étranger, vous ne devez pas prendre de femmes étrangères.» »
Ceci est d´une importance considérable pour juger les lois de Nuremberg. Ce sont les lois juives qui sont prises pour modèle.
(source : texte officiel des débats des grands criminels de guerre devant le Tribunal militaire international).
Lorsque le 9 avril 1948, les 254 habitants du village de Deir yassin, sont massacrés, hommes, femmes et enfants, Menahem Begin ne fait qu´appliquer cette loi d´apartheid. Pour faire fuir les autres habitants des villages voisins et semer la terreur chez les Palestiniens, c´est l´épuration ethnique
(source: Menahem Begin la révolte, histoire de l´Irgoun;p.200).
Il appelle les Juifs non seulement à repousser les Arabes mais à s´emparer de toute la Palestine.
Il n´y a jamais eu d´idées de partage. Cette purification continue toujours, jusqu´à aujourd´hui, car l´Etat d´Israël découle du principe de la pureté de la race, empêche le mélange du sang juif avec le «sang impur» de tous les autres. C´est ainsi que les juristes conseillers du ministère de l´intérieur nazi, ont élaboré les «lois de Nuremberg», du droit de la population du Reich et de la protection du sang allemand et de l´honneur allemand.
En 1941, lorsque Shamir, s´allie avec Hitler, contre l´Angleterre, ce qui le préoccupe c´est de créer un Etat juif et sa mission raciste à lui et à ses compagnons sionistes, les rendent plus anti-anglais qu´anti-nazi. Après la guerre, ils deviennent, comme Menahem Begin, des dirigeants de l´Etat d´Israël. L´objectif de ces hommes n´est pas de sauver des juifs, d’ailleurs Gourion dit :
«je sais qu´il peut sembler cruel de poser la question de cette façon, mais nous devons malheureusement établir clairement si nous sommes capables de sauver 10.000 personnes, parmi les 50.000 personnes qui peuvent contribuer à la construction du pays et à la renaissance nationale, ou bien un million de juifs qui deviendront pour nous un fardeau et sauver les 10.000 qui peuvent être sauvées malgré les accusations et les appels du million de laissé pour compte»
(source: mémorandum du comité de sauvetage de l´agence juive,1943)
«Israël est l´axe du monde, il en est le nerf, le centre, le cœur»
(André Neher, L´essence du prophétisme).
De tels propos rappellent le «mythe aryen» dont l´idéologie fonda l´hitlérisme et le pangermanisme.
Et cette vision des choses, interdit tout dialogue : on ne peut «dialoguer» ni avec Hitler, ni avec Begin, ni avec ses successeurs puisque leur supériorité raciale ou leur alliance exclusive avec le divin ne leur laisse plus rien à attendre de l´autre (le palestinien ou le reste du monde).
Le sionisme - une doctrine génocidaire
Les agissements génocidaires d’Israël progressent lentement mais sûrement, les Israéliens sont engagés dans un processus sur le long terme d’épuration ethnique des Palestiniens, dans le but de «racheter la terre» pour les Juifs. Tel est déjà le but très clair de Theodore Herzl, dès 1895 - «le processus d’expropriation… doit être mené à bien, discrètement et avec circonspection» et jusqu’à Ariel Sharon, en 1998 - «Tout ce qu’on ne pourrait pas arracher finirait entre «leurs» mains».
Les victimes résistent, principalement grâce à des moyens pacifiques, comme durant la première Intifada, au cours de laquelle plus de mille Palestiniens sont tués par l’Etat ethno-purificateur. Mais avec la deuxième Intifada, la population palestinienne, dans une situation encore plus désespérée, a recours à la violence des attentats suicides. Les moyens pacifiques n’obtiennent aucun résultat - les Nations Unies et la soi-disant «communauté internationale» échoue lamentablement tout au long des décennies successives, à mettre un terme à la purification ethnique inexorable perpétrée par les Israéliens. La seconde Intifada induit une escalade de la violence israélienne ainsi qu’une nouvelle structure de pensée génocidaire en Israël, consistant en des stratégies de paupérisation délibérée et de «transfert» des Palestiniens, ce qui ne manque pas d’être lourd de la menace qu’on s’achemine vers «l’imposition délibérée, à un groupe humain, de conditions de vie telles qu’elles entraînent sa destruction, totale ou partielle.»
Ce qu’Israël a pu inscrire dans les faits tout en s’en tirant à très bon compte, sans être inquiété, est absolument stupéfiant. Tout d’abord, c’est un Etat ouvertement raciste, explicitement réservé aux juifs, tous les autres y étant, de facto, des citoyens de seconde catégorie - une «Herrenvolk Democratie», régie par un «peuple de seigneurs», dit Baruch Kimmerling, sociologue à l’Université de Tel Aviv. Si les Juifs de France étaient traités comme les Arabes palestiniens, citoyens israéliens en Israël, nous entendrions des hauts cris, de part le monde, dénonçant l’antisémitisme et le racisme sévissant en France, qui ne manquerait pas d’être condamnée et ostracisée.
En conclusion, Israël est le seul pays au monde, grâce à la complicité passive des Nations unies et du monde dit civilisé, qui puisse se permettre d’avoir un système politique raciste, capable même d’accorder aux juifs, vivant à l’étranger, plus de droits qu’il n’en concède aux Arabes indigènes, vivant sur leur territoire.
Le sionisme est une idéologie naturellement antisémite :
- à l’encontre du peuple palestinien, un autre peuple sémite, nous l’avons vu ci-dessus ;
- à l’encontre des Ethiopiens juifs, la «Maison d’Israël», qualifiés de «Falashas» (aliens, étrangers,…) en Israël parce qu’ils sont noirs ;
- à l’encontre des 100.000 Juifs Sépharade