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5 septembre 2007 3 05 /09 /septembre /2007 16:10

RAMADAN 1428 : 13 septembre 2007


RAMADAN 1428

13 septembre 2007

D’après les prévisions scientifiques de l’Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Ephémérides[1] le calendrier des fêtes musulmanes pour l’année hégirienne à venir devrait être[2] le suivant Incha Allah :

Début du ramadan (1428) = 13 septembre 2007

Laylat al-Qadr (1428) = 9 octobre 2007

Fin du ramadan (1428) = 12 octobre 2007

Îd al-fitr ou Küçük Bayram (1428) = 13 octobre 2007

Îd al-adhha ou Kurban Bayram ou Tabaski ou Tafaska[3] (1428) = 20 décembre 2007

Le croyant, éclairé par Dieu, selon Son Ordre divin cherche la science. Il aborde, avec le discernement que le Créateur lui a transmis dans Sa Miséricorde, les mystères infinis d’une création organisée dans la logique et la cohérence, selon un ordonnancement rigoureux fixé par la Volonté divine du seul Puissant, seul Sage et seul Savant !



[1] L’Institut de Mécanique céleste et de Calcul des Ephémérides est issu du célèbre Bureau des Longitudes créé en 1795 par la Convention Nationale.

Associé au C.N.R.S., il évolue dans le cadre de l’Observatoire de Paris et concourt à l’élaboration des éphémérides nationales.

Composé d’une trentaine de chercheurs permanents et d’une quinzaine d’étudiants stagiaires, il voit ses missions de service public définies et garanties par une Académie de seize membres et trente deux correspondants, laquelle Académie porte aujourd’hui encore le nom réputé de Bureau des Longitudes.

[2] Avec beaucoup de prudence désormais, (comme on le comprend), les éphémérides de l’Imcce font figurer la mention suivante :

NOTA BENE :

Les fêtes musulmanes sont données dans le calendrier perpétuel musulman. En fait les débuts des mois sont définis par l’observation du premier croissant de Lune, il convient donc de se renseigner directement auprès des instances religieuses musulmanes pour connaître le début et la fin de ces mois (principalement pour le jeûne du mois de Ramadan).

Que chacun fasse comme il l’entend, selon les données scientifiques d’une institution républicaine ou selon celles des « instances religieuses musulmanes », Oumma se contente de transmettre en toute indépendance. Avec les « instances religieuses musulmanes » en France, le débat sera sans doute sans fin tant que des critères clairs et transparents de décision pour une pratique contemporaine ne seront pas déterminés.

[3] Nous donnons les noms de ces fêtes, (aux désignations par ailleurs multiples dans une même aire géographique), dans le domaine maghrébin, turc, africain de l’ouest et berbère. Si nos visiteurs souhaitent voir figurer des manières de nommer ces célébrations dans une région qui leur est familière, qu’ils nous signalent les vocables en usage chez eux, même dans les endroits les moins connus et qu’ils nous fassent part des usages particuliers, sortant de l’ordinaire, qu’ils auront pu connaître.

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Le Nichan islamophobe

Par Jean-Michel Cros

L’un des apports majeurs des Lumières à notre culture a été la relativisation des absolus qui, seule, permet la possibilité d’une élévation de l’esprit à l’universel ; le cosmopolitisme et le détour par l’Orient ont été deux des principaux outils utilisés alors pour nous permettre de voir que les fanatismes particuliers, les intolérances régionales, n’étaient pas des faits de nature, allant de soi, mais des constructions idéologiques aux conséquences politiques, qui pouvaient avoir des effets dramatiques sur les existences individuelles.

Le cosmopolitisme, avec ce qu’il implique d’empathie pour les cultures étrangères, a été « le sceau d’une nouvelle liberté et de l’émancipation de l’individu qui explore les limites du monde naturel, découvre un espace sans bornes et s’ouvre à l’expérience de “l’autre”. »[1] Il implique « la recherche d’une attitude intellectuelle commune, d’une mentalité universaliste et d’un style de vie qui dépasse les particularismes nationaux. »[2]

Grâce au truchement de l’Orient, un regard neuf sur de vieilles habitudes posé par des étrangers – des Persans pour Montesquieu par exemple – a permis de considérer en termes nouveaux des concepts tenus jusque là pour acquis, a permis de sortir du particulier pour accéder à l’Universel, la Raison, la Justice, la Nature

Cet héritage, qui a fondé notamment l’introduction dans nos systèmes de droit, de la liberté de la conscience individuelle, est aujourd’hui paradoxalement en péril alors qu’en apparence il n’a jamais été autant revendiqué.

En péril effet, car dès que se pose aujourd’hui la question de la visibilité de l’islam, que ce soit en termes individuels – le port du voile pour les femmes, ou collectif – la construction de lieux de culte, l’édification d’un minaret, les musulmans sont renvoyés au « communautarisme », à un obscurantisme supposé, mieux : décrété, face aux lumières dont seraient porteurs leurs adversaires.

Le refus, par ces derniers, d’examiner notre propre tradition avec un regard critique, cette incapacité, bien souvent, à le faire, classe la pensée islamophobe parmi les anti-lumières.

En posant la perfection lumineuse de soi en opposition avec l’obscure incapacité du musulman essentialisé, la pensée islamophobe procède par un double refus : refus de ce que nous sommes et de ce qu’est l’Autre. Refus de ce que nous sommes en rejetant, chez nous, l’existence de la part d’ombre que toute civilisation porte en elle, refus de ce qu’est l’Autre en le confinant à l’obscurité, quels que soient ses propos, quel que soit son raisonnement : ainsi, le fameux « double langage » dont sont systématiquement accusés les musulmans, ainsi la condamnation de la violence chez ce dernier, couplée à un déni de la violence psychologique mise en œuvre par toutes les « … phobies ».

S’ajoute à cela – j’ai déjà parlé d’essentialisation – une généralité des concepts appliquée à l’islam et au monde musulman, qui masque plus qu’elle n’explique, qui dissimule ce qu’elle prétend révéler. Les Lumière nous avaient pourtant appris que les mots trop grands, trop abstraits ou trop vagues recouvrent en réalité les faits les plus dissemblables.

Il nous est apparu nécessaires de réagir contre ce détournement intellectuel, contre cette captation d’héritage, de montrer que les Lumières résidaient bien « dans la force de l’intelligence critique à se mesurer avec la pluralité et la différence »[3] .

L’Ordre du Nichan islamophobe a été créé dans ce but.

Qu’est-ce qu’un « nichan » ? Ce mot est d’origine persane et signifie, marque, signe, ou distinction. Adopté dans l’Empire ottoman, il va servir à désigner les ordres de type européen (ordre d’Osman, Madjidiye, Hamidiye…), qui seront créés à partir de l’époque des Tanzimat (les réformes), initiées par le Sultan Mahmud II. L’Empire ottoman sera suivi par la Perse (ordre du Lion et du Soleil en 1808), puis par la Tunisie, avec la création du Nichan Iftikhar par Mustafa Pacha Bey (1835-1837) à la fin de son règne.

Ce dernier ordre intéresse plus particulièrement la France puisque, après l’instauration du protectorat sur la Tunisie, en 1881, il sera intégré à ce que l’on appelait alors les « ordres coloniaux » : décernés par les Beys, il était porté comme les décorations françaises, mais après elles. Très esthétique, cette décoration donnait à ceux qui le portaient- la dynastie husseinite n’en pouvant mais - un parfum de colonie, une apparence de connaissance des « indigènes », l’assurance de servir « une certaine idée de la France », en dépit du portrait qu’en a dressé Albert Memmi : « Des politiciens, chargés de façonner l’histoire, presque sans connaissances historiques, toujours surpris par l’évènement, refusant ou incapables de prévoir. »[4]

Leur descendance, surtout intellectuelle, semble aujourd’hui avoir cru et s’être multipliée bruyamment ; elle a simplement remplacé une certaine idée de la France par une idée certaine de soi et s’agite devant les écrans de télévision, fait du tapage sur les ondes, surfe sur de mauvaises vagues. Elle se trouve dans les milieux les plus divers, les plus inattendus. Il est inutile d’en nommer les membres : ils se reconnaîtront.

Comme l’écrit toujours Albert Memmi : « Les assimilés de fraîche date se situent généralement bien au-delà du colonisateur moyen. Ils pratiquent une surenchère colonisatrice ; étalent un mépris orgueilleux du colonisé et rappellent avec insistance leur noblesse d’emprunt, que vient démentir souvent une brutalité roturière et leur avidité. Trop étonnés encore de leurs privilèges, ils les savourent et les défendent avec âpreté. Et lorsque la colonisation vient à être en péril, ils lui fournissent ses défenseurs les plus dynamiques, ses troupes de choc, et quelquefois ses provocateurs. »[5]

Tant d’efforts méritaient plus qu’une gloire éphémère ; tant de trésors de mauvaise foi devaient briller au grand jour. Il fallait faire quelque chose : nous l’avons fait.

L’idée d’une décoration nous est venue alors que nous passions en revue l’actualité la plus récente : concurrence entre pourfendeurs déclarés de l’islam pour entrer à l’Académie française, riche moisson des dernières campagnes électorales, dans lesquelles il a été question de moutons égorgés dans les baignoires, de traque des sans papiers, de nettoyages au karcher, création d’un ministère de l’identité nationale, nominations ministérielles inspirées… Bref, nous nous sommes dits que nous aussi, qui n’avions jamais été putes, pouvions ne pas être non plus soumis à l’idéologie du moment qui consiste précisément à proclamer la fin des idéologies, à pleurer sur le sort des ouvriers et à passer ses vacances sur un yacht, à prétendre lutter contre les délinquants et à nommer ministre un élu mis en examen pour prise illégale d’intérêt.

Pour tous ceux qui sont toujours prêts à aller réduire quelques khroumirs imaginaires, pour tous ceux dont la raideur de l’intransigeance semble avoir devancé l’invention du béton armé, pour tous ces rabâcheurs de poncifs pour lesquels on pourrait créer le ministère de l’insistance publique et dont les arguments semblent un échafaudage à répétition qui relève d’un art si poussé qu’il parvient à l’invraisemblable, pour tous ces pontifes autoproclamés fulminant des bulles « Digitus in oculo », pour ces tartuffes nés choqués mais prêts à lever la jambe plus haut que les autres, nous avons décidé de créer une décoration : le Nichan islamophobe.

Cette décoration sera remise solennellement tous les ans, avec un diplôme, à la personne publique qui se sera le plus illustrée par des propos ou des actions islamophobes. La plus grande publicité sera donnée à cet évènement, car les auteurs de ces actes méritent d’être connus et reconnus. Ils ou elles pourront ensuite être reçus pour être mis à la porte, leurs journaux achetés pour servir de papier d’emballage.

Le jury annoncera tous les ans la liste des nominés, le nom du vainqueur étant communiqué peu de temps après, le diplôme, dont vous pouvez voir le modèle sur la photo ci-après, sera établi à son nom et lui sera remis en mains propres. Après avoir eu tant de courage – paraît-il - pour écrire le texte ou déclarer les propos primés, nos verrons bien s’il a celui de venir chercher son prix, la remise étant bien entendu publique.

En même temps, nous allons créer un prix littéraire, le « Prix Elissa Rhaïs ».

Qui était Elissa Rhaïs ? Née Rosine Boumendil, vraisemblablement illettrée, elle a publié sous le son nom des romans en réalité écrits par son neveu, dans lequel elle met principalement en scène des femmes d’Afrique du Nord (« Saada la Marocaine », « L’Andalouse », « La fille des Pachas »…). Son imposture sera découverte au moment où l’on souhaitera lui accorder la légion d’honneur, l’enquête qui est faite dans ce cas ayant révélé l’illettrisme de l’auteur…

Il ne s’agit pas au demeurant dans notre esprit, d’une critique d’Elissa Rhaïs elle-même, dont les romans rendent compte de façon souvent juste de la réalité coloniale, des rapports interreligieux ou intercommunautaires, mais de montrer la persistance du prisme « orientaliste »[6] dans ce que ce terme peut avoir de négatif, par la manière dont la question de l’islam est abordée aujourd’hui et de la faveur bruyante avec laquelle, hier comme aujourd’hui, on accueille les auteurs qui présentent de l’Autre, l’Oriental, le musulman, de façon fantasmatique, sans forcément de rapport avec la réalité, mais de manière à flatter les préjugés les plus ordinaires.

Ce qui plaisait en effet à l’époque chez Elissa Rhaïs était non pas la réalité coloniale évoquée ci-dessus, mais le cliché, la « couleur locale », l’impression de percer à travers ses pages les mystère de « l’Orient » - en l’occurrence le Maghreb, qui veut dire Occident. Ce prix récompensera le livre, que ce soit un roman, un essai, un ouvrage d’histoire… qui sera le plus fantasmatique sur l’islam ou le monde musulman. Les décisions du jury seront sans appel.

Les membres qui composeront le jury de ce double prix seront communiqués prochainement. D’ores et déjà, nous vous invitons à nous signaler tout acte, tout propos ou tout écrit susceptible de recevoir le prix ou la décoration, et nous nous ferons un plaisir de vous informer de la suite des évènements qui s’annonce passionnante…



[1] FRIJHOFF (Willem), Cosmopolitisme, in Le Monde des Lumières, (sous la direction de) FERRONE V. et ROCHE D., éd Fayard, 1999, p. 33 ;

[2] Idem ;

[3] ROCHE (Daniel) et FERRONE (Vincenzo), Historiographie des Lumières, in Le Monde des Lumières, op. cit., p. 554.

[4] In Portrait du colonisé – Portrait du colonisateur, éd. Gallimard, coll. Folio actuel, 2004, p. 71

[5] Idem p. 40

[6] Au sens où l’entend Edward Saïd

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Ni Dieu, ni sexe

Par Jean-Michel Cros

L’ouvrage de Martine GOZLAN, Le sexe d’Allah, veut se donner pour but de retrouver, caché sous le masque de la violence islamiste, le sens vrai du Coran et de la civilisation musulmane, porteuse de sensualité.

Bien loin d’être un ouvrage d’herméneutique, qui nous inviterait à découvrir le sens vrai des Écritures, cet ouvrage s’inscrit dans la vague islamophobe contemporaine, qui se déverse sur les médias et la classe politique.

Pour asséner sa démonstration, l’auteur utilise une méthodologie contestable et des sources marginales. Elle prétend, à partir de cela, exprimer une connaissance sur l’islam et la sexualité musulmane.

I - La méthodologie et les sources utilisées :

A - La méthodologie :

Prétendant communiquer une connaissance sur l’objet de sa recherche - ce qui serait une démarche légitime, l’auteur ne fait en réalité qu’exprimer une opinion sans hiérarchiser ni classifier les sources utilisées.

Notons tout d’abord quel est le cadre implicite de cette recherche, le mètre étalon de toute appréciation sur l’islam : il s’agit d’une vision catholique et romaine du monde, qui délégitime tout ce qui n’en ressort pas : ainsi, page 52 : « Pas de confessionnal à Médine. » Pourquoi y en aurait-il eu un ? La question semble ne pas se poser...

Passons rapidement sur des erreurs factuelles : p. 136, le philosophe persan Sohravardi est qualifié de « soufi » - ce qu’il n’a jamais été, ou quelques curiosités de langage : p. 103, on nous décrit « l’époque abbasside, sûre d’elle et dominatrice » , curieuse référence à un propos jugé fort sévèrement en son temps ; p. 165 l’auteur nous dit que l’intégrisme devient « total » : Y a-t-il donc un intégrisme incomplet ? ou partiel ? Il est difficile d’y répondre à la lecture de ce livre.

L’auteur se fait ensuite juge de la qualité de la recherche orientaliste : tout ce qui sort de son champ de vision est illégitime : « Il est significatif que toute la recherche musulmane contemporaine libre et fertile (sic) ait axé ses travaux sur l’esthétique et l’érotisme » (p. 88). Henry Corbin sur le shi’isme, Robert Mantran, Gilles Veinstein et Nicolas Vatin sur l’Empire ottoman, Jacques Berque pour le Maghreb - et cette liste est loin d’être limitative - n’ont -ils pas travaillé de façon libre et féconde ? Leurs immenses travaux ne nous ont-ils pas permis de mieux comprendre la religion et la société de l’Autre, en l’occurrence musulman ? Cette cécité volontaire, si elle doit nous indiquer quelque chose, pointe du doigt tout l’intérêt qui s’attache à la méconnaissance.

Méconnaissance de la forme et du fond du sujet se révèlent également dans la mise en perspective des sources utilisée : sont cités pêle mêle des scientifiques et des romanciers, le « témoignage » de ces derniers étant valorisé, celui des premier étant délégitimé. Un intellectuel internationalement reconnu pour la qualité de ses travaux, Seyyed Hossein Nasr, se voit qualifié de « père la pudeur [...] angoissé par l’exubérance mahométane » (p. 56) : une opinion non autorisée a donc plus de valeur que le résultat d’une recherche rigoureuse.

Par ailleurs, l’auteur établit ses propres critères de référence, en refusant, pour parler de l’islam, ce que dit l’islam lui-même : à propos de la hiérarchie des « hadith », qui revêtent une autorité différente selon la catégorie à laquelle ils appartiennent, M. Gozlan écrit : « Il nous importe peu de savoir si les hadith sont « faibles » ou « forts » selon la classification des théologiens dans la chaîne de transmission des traditions » (p. 159). Il est effectivement beaucoup plus facile de récuser ce que disent les musulmans sur eux-mêmes si on procède au préalable à un « bricolage » intellectuel en assignant l’Autre à ce qu’on veut qu’il soit et non pour ce qu’il est.

En revanche, les citations tirées de romans sont nombreuses et semblent, à propos de l’islam, avoir une autorité plus grande que les textes canoniques eux-mêmes. Quelques exemples : p. 41, Amin Zaoui, et son roman La soumission , est mis sur le même plan que le hadith ; p. 86, Malek Chebel justifie la « nostalgie éperdue » - la référence au passé est une constante de l’ouvrage - des premiers émois au hammam ; p. 185, c’est au tour de la romancière libanaise Hanan el-Cheikh...

De manière plus grave, d’autres auteurs sont cités non pas parce que ce qu’ils écrivent est pertinent, ce qui devrait être le critère de toute recherche, mais parce que leur origine et leur sexe rend pertinent ce qu’ils écrivent ; Fatima Mernissi et Leïla Babès font les frais de cette méthode : p. 58, on peut lire : « S’il faut faire toute sa place à Mernissi, c’est qu’elle est, non seulement une intellectuelle, mais une croyante. Pas seulement une enquêtrice [c’est nous qui soulignons]  : une actrice. [...] Femme, c’est une amoureuse. »  ; l’actrice, la femme amoureuse, sont préférables à l’enquêtrice de qualité qu’est Fatima Mernissi. Page 124, c’est au tour de Leïla Babès à être convoquée comme témoin à charge au procès, face à Tareq Oubrou, dont on nous dit, page suivante, qu’il s’énerve. Il n’est effectivement pas présenté à son avantage dans ce débat. Pour autant, peut-on faire l’économie, lorsque l’on parle de ce dernier auteur, de toute la réflexion qu’il a engagée sur ce qu’il appelle « la chariah de minorité » ? De fait, c’est un débat moins croustillant et moins « vendeur » que le sexe, mais dont les conséquences pour la société française et les musulmans qui y vivent peuvent être autrement plus fécondes.

Plus pitoyable encore, p. 141, aucune distinction n’est opérée entre un témoignage sur les talibans et la « doxa » musulmane ; il est d’ailleurs piquant de remarquer à ce propos que M. Gozlan procède de la même manière que ces islamistes qu’elle prétend pourfendre, en ne distinguant pas entre politique et pratiques sociales d’une part, et religion d’autre part.

B - Les sources utilisées :

Nous avons déjà signalé plus haut qu’une partie des sources utilisées l’était de manière incorrecte : elles sont redéfinies par l’auteur non pour ce qu’elles montrent mais dans le but d’assigner l’Autre dans le rôle que l’on veut lui voir jouer.

Un mention spéciale doit être faite ici des Mille et Une Nuits, livre posé comme texte fondateur de la culture musulmane (cf. p. 10), et qui permettrait de mesurer le passage de « l’élégie orgiaque » « dont les soupirs inspirent toute [c’est nous qui soulignons] la civilisation islamique » (id.) à une actualité mortifère.

Les Mille et une Nuits sont citées à maintes reprises :

  • p 15 : on nous explique la vie d’une parfaite épouse qui « cumule les agréments de la conversation la plus suave et du sex-appeal le plus torride » ;

  • p. 18 les Mille et une Nuits sont qualifiées de texte « érotico-prophétique », puisqu’il anticipe, p. 19, « le GIA, les talibans, les wahhabites saoudiens » ;

Par la suite l’auteur nous renseigne plus précisément sur ce qui semble être ses propres fantasmes : les femmes de toutes conditions « impatientes de forniquer » (p. 93) deviennent, p. 93, celles qui, « citadine[s] ou paysanne[s] choisi[ssent] et pren[nent] ses amants ».

De la même manière que les islamistes se tournent vers un passé idéalisé - en l’occurrence, souvent, la période des quatre premiers Khalifes - l’auteur procède à une double idéalisation :

  • celle d’un texte marginal dans la culture arabe d’une part ; en effet, recueil de contes populaires autant d’origine persane qu’arabe, si les Mille et Une Nuit ont eu un rôle central, c’est plus grâce à la traduction d’Antoine Galland et au rôle considérable qu’elles ont joué dans la formation de l’image d’un Orient idéalisé pour l’Occident, que dans le monde musulman proprement dit.

  • D’autre part, M. Gozlan, avec constance, idéalise un passé dans lequel aurait régné une sexualité débridée, propre aux Orientaux. Les mythes orientalistes du harem et du hammam sont constants tout au long de l’ouvrage.

Au-delà de l’épanouissement sexuel qu’ont pu effectivement trouver de bons auteurs en Afrique du Nord, de Flaubert à Montherlant et qu’aujourd’hui, loin des clichés littéraires, on appellerait le tourisme sexuel, le propos de M. Gozlan n’est en réalité qu’un appel aux arabo-musulmans à retrouver les valeurs du passé qu’on leur assigne, en vertu d’une vision orientaliste - au sens où l’entend Edward Saïd - de leur monde ; au-delà d’un prétendu propos libertaire, celui de Mme Gozlan est en réalité profondément réactionnaire et réducteur : il appartient à l’Autre d’être conforme à l’image et aux prouesses sexuelles que l’on attend de lui. Nous, Occidentaux, pourrons toujours penser à sa place.

Cette méthodologie aléatoire et ces sources partielles sont mises au service d’une idéologie particulière qui prétend délivrer une parole pertinente sur l’islam.

II - L’idéologie et ses fantasmes :

A - L’orientalisme :

L’ouvrage s’inscrit dans une idéologie ancienne, celle de l’orientalisme colonial.

Outre les approximations habituelles comme la confusion entre « sérail » (qui signifie en réalité « palais » en turc) et « harem » (qui est « l’interdit » : en l’occurrence la résidence des femmes) p. 13, le texte joue systématiquement sur le fantasme des femmes captives livrées à la concupiscence masculine : « Les maîtres sont obsédés par les vapeurs d’attente qui montent du harem pléthorique. [...] combien de foules femelles rivées à un seul homme, torturées par son indifférence ou électrisées par son approche ! ».

Au fantasme du harem, à propos duquel l’auteur semble ignorer que la polygamie n’a jamais été une pratique universelle en islam, ne serait-ce que pour des raisons économiques, s’ajoute celui de la jalousie : « Quand le calife s’en va-t-en guerre, que va-t-il se tramer derrière le moucharabieh ? » L’utilisation de mots « exotiques » (calife, moucharabieh) pour donner de la légitimité au propos n’en cache pas moins une antienne que l’on connaît depuis Montesquieu et les Lettres Persanes : Usbek découvrant les frasques de ses femmes révèle la personnalité profonde de l’Oriental, autoritaire, indifférent, cruel et sans pitié.

Cette idéologie est à proprement parler réactionnaire : les références nostalgiques à un « bon vieux temps » qui n’a jamais existé ailleurs que dans la littérature reviennent comme un leitmotiv ; en outre, p. 32, le « témoignage » d’un « écrivain algérien » n’est là que pour conforter le refus traditionnel du fait musulman, qui ne serait que le masque superficiel d’une réalité profonde, ante islamique, qui ne demanderait qu’à émerger. Comme la colonisation avait « inventé » Volubilis et valorisé tout le passé romain de l’Afrique du Nord, l’auteur oppose la « tolérance » ante islamique, au fanatisme musulman. Sait-elle, à ce propos, qu’à la différence de ce qui se passe en islam, les filles sont traditionnellement exclues de la succession de leurs parents chez les Kabyles ?

C’est sur le fondement de cette vision que l’auteur, en fin de volume, somme les musulmans de « commencer » leur histoire !

Cette idéologie est la clé de lecture des deux éléments essentiels de l’ouvrage : l’islam et le sexe.

B - L’islam et le sexe :

L’islam tel qu’il est décrit dans l’ouvrage est essentiellement une création « sui generis » , qui semble être le fruit d’une grande confusion.

L’auteur fait tout d’abord la preuve d’une méconnaissance des concepts de base, qui devraient être acquis lorsque l’on parle d’une religion, concepts d’autant plus facilement accessibles, du moins en principe, lorsqu’il s’agit d’une religion monothéiste, qui se fonde sur des écrits.

L’auteur, dans son souci d’opposer la supposée tolérance ante islamique et le fanatisme musulman, méconnaît tout d’abord profondément le sens de l’Hégire ; elle écrit ainsi (p. 39) : 

« Du passé, table rase.

« Départ vers Yatrib. Emigration, Héjire.

« Islam, An I ».

Si tel était le cas, s’il avait été effectivement fait table rase du passé, comment se fait-il que ce que l’on appelle les versets « mecquois » du Coran aient été conservés ? Pourquoi celui-ci ne se limite-t-il pas aux versets « médinois » ? Plus largement, pourquoi, alors, la révélation mohammedienne prend-elle le soin de s’inscrire dans la lignée des monothéismes antérieurs, qui ne sont pas abolis mais complétés ?

Cette « table rase » n’est que l’une des idées fausses de l’ouvrage.

En second lieu, l’auteur retient un sens totalement littéral du Coran (serait-elle une salafiste qui s’ignore ?) en nous disant par exemple (p. 27) que « ... la récompense suprême dans l’au-delà consiste à faire l’amour à perpétuité ». Ce faisant, elle ignore des pans entiers et des siècles d’exégèse, qui ont appris à ceux qui le veulent bien la multiplicité des profondeurs ésotériques du texte exotérique.

Plus anecdotiquement, en écrivant (p. 11) que « L’Islam, lui, adopte dès le départ une position langoureuse. Son prophète est un sensuel. Le magnétisme qu’il dégage est nimbé d’érotisme », M. Gozlan méconnaît là encore tout le courant issu, notamment, de Ruzbehan de Shiraz, qui a fait de la beauté l’une des voies d’accès à la connaissance de Dieu. Cette voie est toujours active dans le monde musulman et est en particulier pratiquée par certains courants soufis.

Mais comment le saurait-elle, puisque les musulmans, selon elle, « récitent précisément le Coran, notamment dans les madrassas du Pakistan et d’Indonésie, les école du fanatisme, sans avoir la moindre idée de ce qu’il recèle  ». Les lumières de la science et de l’entendement sont décidément étrangères aux musulmans, tout juste capables d’ânonner un texte qu’ils ne font même pas l’effort de comprendre. Avec moins de talent que lui, M. Gozlan, reprend les propos que Renan tenait au XIX° siècle sur le « cercle de fer » qui enserrait la tête des « croyants ».

Cette référence est déjà bien moderne : l’auteur va puiser plus loin encore dans le passé.

Un autre aspect est ici plus grave et touche au statut de la révélation. M. Gozlan reprend ici à son compte l’idéologie médiévale - que l’on croyait oubliée - d’une religion fabriquée de toutes pièces par un imposteur pour justifier ses besoins et envies du moment : « Un verset tombe à pic pour combler cet oubli... » (p. 42), « [...] pour faire taire les médisants, il recueille fort à propos de l’ange Gabriel la révélation suivante... » (p. 45), « Et le verset du voile (sourate 24, verset 31) lui fut imposé sous la pression des circonstances » (p. 92).

La modernité de M. Gozlan ne va pas jusqu’à Vatican II...

La reprise de l’imagerie médiévale concerne l’autre aspect fondamental de ce livre : le sexe. Au principe est le sexe : la phrase « Dans l’état de barbarie auquel l’intégrisme a réduit l’Islam, le sexe occupe une place exorbitante » ouvre l’ouvrage (p. 9). L’angoisse devant le sexe qui « tenaille » l’islam (p . 27) est la clé explicative du monde musulman et plus particulièrement de l’islamisme : c’est un nanti frustré qui a niqué les « Twin Towers » (Baudelaire savait déjà que « seule le brute baise bien ») ; « [...] le sexe organise la furie de tous les désaxés du Djihad » (p. 20) : que l’islamisme ait des causes politiques, sociales et économiques que des orientalistes comme François Burgat ou Olivier Roy aient décortiquées depuis des années ne semble pas effleurer notre auteur - il sont sans doute relégués dans la catégorie des chercheurs ni libres ni féconds. Non, le sexe seul est le critère explicatif. Curieusement, le sexe ne semble pas expliquer la guerre contre l’Iraq déclarée à l’initiative de George Bush : pertinent dans un cas, le critère ne le serait-il plus dans un autre ? Peut-on en rechercher l’explication p. 98 ? Un paragraphe me paraît éclairant : « Avec celui qu’elles appellent [de divers noms] ses femmes fantasmatiques ont le dessus en amour [c’est nous qui soulignons]. Comme la statue de Shéhérazade sculptée par Mohamed Ghani. « Sur » l’homme au propre et au figuré. Le montant comme des amazones. Cavalières émérites, l ’épuisant sous la chevauchée » . Et plus loin (p. 99) : « En terre d’Islam, le sexe féminin, le vrai, celui qui déclenche l’érection et sa projection sublimée [...] est un sexe actif, tout-puissant, tout-conquérant » La nostalgie qui parcourt le livre ne serait-elle pas en réalité celle-là ?

Sur ce chapitre, une fois encore, et comme les auteurs médiévaux qui accusaient le Prophète Mohammed de tous les vices, M. Gozlan écrit : « [...le monde musulman, nimbé contre vents et marées par l’aura érotique de son messager, a inventé un art d’aimer et de jouir, qui a fascine l’univers. » (p. 65). Si l’on ajoute cela à ce que nous avons dit plus haut, des sourates révélées pour justifier l’obsession sexuelle supposée du Prophète, M. Gozlan renoue avec la tradition médiévale des VIII° - XII° siècles, féconde en biographies fictives et polémiques de celui-ci, qui ont eu pour but avoué de préparer les esprits à la croisade et à la reconquête.

C’est ici que le propos est grave. Ce livre ne mériterait pas de retenir l’attention pour ses qualités intrinsèques : il n’a aucune valeur scientifique. Il s’inscrit en revanche dans la vague islamophobe, entretenue sous couvert de professionnalisme par une catégorie de « journalistes » , de « chercheurs » qui, sous couvert de dénoncer les excès de l’islamisme, reconstruisent un islam « sur un monde imaginaire, puisant dans les différents registres de notre mémoire collective » comme l’écrit fort justement Vincent Geisser dans La nouvelle islamophobie (p. 20).

Quel est en fait le message que nous délivre l’ouvrage de Martine Gozlan au moment où, en période électorale, les thèmes de l’insécurité refont leur apparition : sous une apparence libertaire, se cache une réalité : la présence d’une forte immigration musulmane qui n’a le choix qu’entre l’obsession névrotique du sexe ou la pratique d’une sexualité débridée, justifiée par les commandements de sa religion. Le message est clair : pères, gardez vos femmes et vos filles, le danger est à nos portes.

Nous savions les classes laborieuses dangereuses et vicieuses. Nous savons désormais que certains journalistes ne le sont pas moins.

Jean-Michel Cros
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Yasmina et un bouhi nommé Nicolas

Par Akram Belkaïd

Vendredi, vingt-quatre août, treize heures trente, Paris, boulevard Montmartre, magasin Virgin, temple consumériste où l’on célèbre officiellement « la culture du plaisir » et pas toujours l’inverse. Slalomant entre les bacs qui débordent de compilations sous cellophane, une employée dans son gilet rouge traîne un chariot. La voici qui s’arrête devant le présentoir vedette du magasin. Elle commence par enlever les exemplaires du dernier roman d’Amélie Nothomb et les remplace par des piles du livre de Yasmina Reza.

Immédiatement, une, cinq, quinze mains happent l’ouvrage. « Plus fort qu’Harry Potter ! » s’exclame la vendeuse qui continue de déballer tandis que d’autres clients piochent directement dans les cartons éventrés. Titre : « l’aube le soir ou la nuit ». Sujet : Nicolas Sarkozy, que la romancière a suivi de près, avec l’accord de l’intéressé, tout au long de sa campagne électorale et même quelques semaines après son élection.

Encore « lui », allez-vous me dire et vous aurez raison. Oui, « lui », toujours, partout, en permanence, le matin, midi, le soir, télés, radios, journaux et maintenant livres aussi. C’est « lui », l’homme-orchestre, le sauveur de la France, l’homme providentiel qu’une foule sans cesse grandissante de courtisans célèbre et encense. C’est lui, la Sublime Porte hexagonale, l’Espoir de l’Europe, le… le… Bon, j’arrête. De cette omniprésence médiatique et extatique, je vous ai déjà parlé et il est inutile de me répéter.

Revenons au livre de Reza. Je ne l’ai pas acheté tout de suite, me contentant d’observer la ronde folle autour du présentoir. C’est fascinant le succès immédiat d’un livre, toutes ces personnes différentes qui, l’espace d’un achat, sont liées par le même acte, le même objet et qui en tireront des satisfactions très certainement différentes. Bien sûr, il ne faut pas négliger les effets du martelage promotionnel qui tourne à plein régime mais cela ne suffit pas toujours à convaincre les uns et les autres de bourse délier.

« Toi aussi ! Tu cherches l’overdose, ou quoi ? », a presque hurlé un ami rencontré à la sortie de la petite librairie de quartier où j’ai fini par céder à la tentation. Je pourrais, pour me défendre, dire que c’est le libraire, un farfelu en qui j’ai toute confiance, qui m’a encouragé à sauter le pas mais ce serait exagérer sa responsabilité et diminuer la mienne. Oui, c’est vrai, j’en ai ras la casquette de « lui » mais je n’ai pas su me refuser un tel plaisir.

Car, pour tout vous dire, je n’ai pas été déçu par « l’aube le soir ou la nuit ». Bien au contraire, ce fut une lecture passionnante, admirative et pleine d’enseignements. Ni pamphlet, ni hagiographie (malgré quelques zestes de syndrome de Stockholm), c’est plutôt une caméra avec plans resserrés sur « lui » que l’on suit en permanence. Et les images restituées valent leur pesant d’or.

Qu’apprend-t-on de ce livre dont un passage relate de manière délicieuse l’entretien entre Abdelaziz Bouteflika et Nicolas Sarkozy ? Et bien, il s’en dégage, entre autre, une vérité cruelle : la France est présidée par un « bouhi » ou un « garrite » autrement dit un « plouc » (c’est comme elle a dit Reza…). Quelqu’un qui aime le clinquant, le doré, qui a des phrases toutes faites sur l’amour, tout et n’importe quoi, qui s’habille riche mais mal, qui ne cesse de s’émerveiller de côtoyer le show-biz bas de gamme et qui sait se montrer grossier, pour ne pas dire plus, en petit comité.

De manière moins évidente, car les indices à ce sujet ne sont pas fréquents, se dessine en filigrane la personnalité cynique d’un homme politique pour qui la fin justifie tous les moyens. On le savait déjà avec sa drague nauséabonde de l’extrême-droite, mais le livre apporte une précieuse confirmation.

Et en méditant cette lecture on se dit – comme on se l’est souvent répété au cours des derniers mois : « La France, dirigée par ’ça’ ? ». Et puis, l’on se reprend. « Et alors ? », nous dit une petite voix. « Est-ce mieux ailleurs ? Bush et les Etats-Unis, c’est moins affligeant peut-être ? ». On s’en veut aussitôt pour cette faiblesse passagère puisque relativiser est le premier pas vers le fatalisme. C’est ce qui anesthésie l’indignation et fait avaler toutes les couleuvres.

Un peu honteux, on s’exhorte à ne pas baisser la garde même si rien ne semble pouvoir déranger l’ordre installé depuis mai. « Ce n’est pas sûr que le fait d’être nulle soit forcément un handicap en France », affirme, dans le livre, Nicolas Sarkozy à propos de Ségolène Royal. Terrible phrase que l’on pourrait renvoyer à la figure de celui qui l’a prononcée. Oui, c’est bien cela. Pour des raisons qui m’échappent encore, il y a aujourd’hui en France une immense et efficace prime à la « nullitude ».

Une nullité mâtinée de « beaufitude » que, singeant les amateurs de franglais, je pourrais facilement qualifier de « borderline », tant les frontières entre ce qui est droit ou pas sont brouillées. Est-il par exemple normal que les vacances d’un président en exercice soient payées par un homme d’affaires ? Surtout, est-il normal que cela ne fasse même pas débat ? Mais à quoi faut-il s’attendre quand personne ne s’indigne de voir qu’un ancien président est hébergé par la famille d’un dirigeant étranger…

Quand je m’interroge à haute voix sur cette étrange mansuétude populaire, j’ai souvent droit à des regards méprisants ou irrités. On me parle, comme ce banquier d’affaires, de « dangereuse glissade vers le populisme ». Pire, on me rétorque, argument censé être imparable, que l’opinion publique a toujours raison et qu’il me faudrait enfin accepter la défaite de la gauche à la présidentielle.

Voilà bien où nous en sommes. Le mélange des genres fait fureur et parler de principes à respecter équivaut à prononcer des insanités en public. Et plus on objecte et proteste et plus on est noyé par le débit incessant de ceux qui attendent d’être admis à la cour tandis que d’autres montent le son et leur ton dans le seul espoir de profiter des bienfaits de « l’ouverture ». Tout cela, à terme, ne mènera ce pays guère loin mais pourquoi s’en faire puisque l’opinion publique parait si satisfaite ?

Le Quotidien d’Oran, jeudi 30 août 2007

Akram Belkaïd

Journaliste à la rubrique internationale du quotidien la Tribune, Akram Belkaïd est l’auteur du livre « Un regard calme sur l’Algérie » aux éditions du Seuil.

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بين بوش العراقي... ونيكسون الفيتنامي!

عبž
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5 septembre 2007 3 05 /09 /septembre /2007 09:16
Quand Reporters sans frontières légitime la torture !
Par Salim Lamrani - S’il est un principe voltairien clair, c’est que la torture est absolument contraire aux Droits de l’homme et à l’idéal démocratique. Pourtant, il existe en France une association de défense des Droits de l’homme, Reporters sans frontières, qui légitime l’usage de la torture prétendument pour défendre la démocratie face au terrorisme. Cela n’est malheureusement pas surprenant : comme le souligne Salim Lamrani, le discours de cette organisation n’est qu’une rhétorique de façade qui masque mal son alignement sur son bailleur de fonds, la NED-CIA.

Robert Ménard, le secrétaire général de l’organisation parisienne Reporters sans frontières (RSF) depuis 1985, est un personnage extrêmement médiatique qui prétend défendre la « liberté de la presse » et qui se drape dans un discours humaniste plutôt apprécié de l’opinion publique. Grâce à la collusion des médias, Ménard est devenu un homme incontournable dans le monde de la presse.
Pourtant, ses actions sont loin de faire l’unanimité. Le manque flagrant d’impartialité dont fait preuve RSF a souvent été stigmatisé. L’organisation française, financée par les conglomérats économiques et financiers ainsi que par les Etats-Unis, comme l’a publiquement reconnu son secrétaire général, a mené des campagnes médiatiques curieusement similaires à l’agenda politique de la Maison-Blanche. Ainsi RSF, sous prétexte de défendre la liberté de la presse, s’en est pris respectivement à Cuba , a soutenu le coup d’Etat contre le président vénézuelien Hugo Chلvez en avril 2002 , a implicitement approuvé l’invasion sanglante de l’Irak en 2003 et a légitimé le coup d’Etat contre le président Jean-Bertrand Aristide à Haïti . Désormais, RSF mène une campagne médiatique spectaculaire contre la Chine et les jeux olympiques de Pékin de 2008 .

La proximité idéologique entre RSF et l’administration Bush est évidente à tel point que l’on se demande quels sont réellement les véritables objectifs de Robert Ménard. Les scandales de Guantanamo, d’Abou Ghraïb et des prisons secrètes tenues par la CIA à travers le monde ont démontré que les troupes étasuniennes n’hésitaient pas à utiliser la torture pour arriver à leurs fins. Ces méthodes inhumaines et injustifiables ont été unanimement condamnées par l’ensemble de la communauté internationale.
En octobre 2006, le Congrès étasunien a franchi le pas et a approuvé un projet de loi légalisant la torture, en flagrante violation des principes même de la démocratie. La majorité républicaine ainsi que plusieurs élus démocrates de la Chambre des représentants et du Sénat ont autorisé l’utilisation des preuves obtenues sous la torture contre le « combattant ennemi illégal ». Le texte, intitulé Loi des commissions militaires, 2006 , reconnaît l’existence de tribunaux secrets pour juger tout ressortissant étranger soupçonné de porter atteinte aux intérêts des Etats-Unis. L’accusé ne pourra pas prétendre au choix de son avocat, ni connaître les charges qui pèsent contre lui. De plus, les preuves présentées contre lui pourront rester secrètes. Bien évidemment, il pourra également être détenu sans pouvoir réclamer d’être présenté devant un juge, et ce indéfiniment. Il ne pourra pas contester la légalité de sa détention, ni les tortures dont il aura été victime .

La loi confère également au président étasunien « l’autorité [pour] interpréter la signification et l’application des conventions de Genève » prohibant la torture. Ces dernières ne pourront pas être invoquées « comme source de droit devant aucun tribunal des Etats-Unis ». La section V de la législation stipule que « personne ne pourra invoquer les conventions de Genève ni aucun de leurs protocoles dans une quelconque action d’habeas corpus ou tout autre acte civil ou toute poursuite judiciaire dans lesquels les Etats-Unis, un fonctionnaire en activité ou non, un employé, un membre des forces armées ou tout autre agent des etats-Unis est partie en tant que source de droit ». En outre, « aucun tribunal, aucun juge n’aura le pouvoir d’entendre ou de prendre en considération une demande en assignation d’habeas corpus introduite par un ressortissant étranger (ou en son nom) qui est ou qui a été détenu par les Etats-Unis et qui a été considéré comme étant correctement détenu comme combattant ennemi ou en instance de cette qualification ».

Non seulement cette loi liberticide, d’essence totalitaire, représente une menace pour n’importe quel citoyen du monde ne bénéficiant pas de la nationalité étasunienne, mais elle octroie une impunité totale aux responsables des traitements cruels, inhumains et dégradants. L’Union européenne et la France en particulier ont maintenu un silence scandaleux au sujet de cette législation. Que se serait-il passé si la Chine, Cuba, l’Iran, la Russie ou le Venezuela avaient adopté une loi similaire ? Qui peut encore parler, en référence aux Etats-Unis, de modèle de démocratie ?

Lors de l’émission de radio « Contre-expertise » présentée par Xavier de la Porte sur France Culture le 16 août 2007 de 12h45 à 13h30, Robert Ménard, s’exprimant au nom de Reporters ans frontières, a suivi les pas de son mécène et a légitimé l’utilisation de la torture, tenant des propos extrêmement préoccupants. Evoquant l’assassinat du journaliste étasunien Daniel Pearl, il a souligné qu’il était légitime de torturer des suspects pour sauver la vie d’innocents, reprenant l’argumentation des plus effroyables dictatures et bien-sûr de l’administration Bush .

Ménard va encore plus loin puisqu’il légitime même la torture contre les membres des familles des preneurs d’otages, c’est-à-dire contre des innocents. « Si c’était ma fille que l’on prenait en otage, il n’y aurait aucune limite, je vous le dis, je vous le dis, il n’y aurait aucune limite pour la torture ». Voici un extrait des propos tenus par le secrétaire général de RSF :
« La police pakistanaise va prendre les familles, vous entendez bien, les familles des preneurs d’otages en otage et va torturer ces familles de preneurs d’otages pour obtenir les renseignements.
Ils vont obtenir des renseignements. Ils arriveront trop tard pour sauver Daniel. Vous savez comment il a été égorgé et dans quelles conditions….
Où on arrête ? Est-ce que on accepte cette logique qui consiste à... puisqu’on pourrait le faire dans un certain nombre de cas "vous le prenez en otage, on le prend en otage ; vous les malmenez, on les malmène ; vous torturez, on torture…"
Qu’est ce qui justifie… Est-ce que pour libérer quelqu’un, on peut aller jusque là ? C’est une vraie question.
Et ça c’est la vie réelle, c’est ça, ce que dit à l’instant François : on n’est plus dans les idées, c’est plus des combats, c’est plus des principes. Moi je sais plus quoi penser. Parce que ça, ça arrive à Marianne Pearl, je ne dis pas, je ne dirai pas qu’ils ont eu tort de le faire parce que elle, elle a pensé que c’était bien de le faire, qu’il fallait faire ça, qu’il fallait sauver son mari ; elle était enceinte… pour le petit qui allait naître, tout était permis.
Et il fallait absolument le sauver et s’il fallait s’en prendre à un certain nombre de gens, on s’en prenait à un certain nombre de gens ; s’en prendre physiquement, vous avez compris, en les menaçant et en en torturant, quitte à en tuer un certain nombre.

Je sais plus, je suis perdu, parce qu’à un moment donné je ne sais plus où il faut arrêter, où il faut mettre le curseur. Qu’est-ce qui est acceptable et qu’est ce qui n’est pas acceptable ? Et en même temps, pour les familles de ceux qui ont été pris en otage, parce que ce sont souvent nos premiers interlocuteurs, à Reporters Sans Frontières ; légitimement, moi, si c’était ma fille que l’on prenait en otage, il n’y aurait aucune limite, je vous le dis, je vous le dis, il n’y aurait aucune limite pour la torture».

Comment peut-on prétendre défendre les droits de l’homme dès lors que l’on justifie une pratique aussi abominable et inhumaine que la torture ? Que reste-t-il de la crédibilité de Robert Ménard et de Reporters sans frontières – les deux étant tellement liés qu’il est de fait impossible de les dissocier – lorsqu’ils légitiment l’injustifiable ? Le secrétaire général de RSF a montré son vrai visage. Il ne défend pas la liberté de la presse mais les pratiques odieuses de la CIA. Mais est-ce bien surprenant sachant qu’il est financé par la National Endowment for Democracy . qui n’est rien d’autre que l’officine écran de l’agence selon le New York Times ?

Salim Lamrani
Enseignant, écrivain et journaliste français, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis. Il a notamment publié Washington contre Cuba (Le Temps des Cerises, 2005), Cuba face à l’Empire (Timeli, 2006) et Fidel Castro, Cuba et les Etats-Unis (Le Temps des Cerises, 2006).

Réseau Voltaire


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Commentaires de Néjib :

   

 



Reporters sans frontières s'est distinguée  depuis toujours par son indignation sélective dans la défense des droits de l'homme. Dans le cas tunisien, cette organisation a toujours sélectionné les cas et les personnes à défendre, d'une façon partisane et opportuniste. L'affaire BEN BRICK fut lamentable à tout point de vue, un bien triste coup de marketing sur le dos des tunisiens , et en particulier, les emmurés,  le scénario et le casting  étaient totalement creux et faux, c'est bien , très bien même,  de défendre un TOUFIK BEN BRICK totalement à côté de ses pompes  chaque fois qu'il faut assurer dans la lutte, de dépersonnaliser les particularités,  et de défaire les egos dans une démarche d'opposition collective, l'esprit décadent de ce type  est tout juste une névrose littéraire de série "B", Ménard en bon trotskiste, conditionnée par les habituelles manipulateurs et manipulatrices de la légion étrangère qui, il y'a un temps, prétendait prendre en charge l'opposition à ben Ali, encore une fois, qui ne se souvient pas du montage indigne, par les ordures de cette légion étrangère, les LUIZA TOSCANE, SOPHIE l’ortie, ANGELICA MUSSOLINNI, et l’éternel larbin lâche et vicieux le pseudo TIZ,   sur les supposés négationnistes tunisiens, le danger intégriste en Tunisie, les curées contre toute pensée tunisienne qui refusait ce discours, un discours  qui ne diffère en rien de la propagande de la dictature, pour décréditer toutes les authentiques personnalités tunisiennes représentatives de l'opposition démocratique, les accusations portées  par ce petit groupuscule de sous-marins réactionnaire, contre MARZOUKI, SFAR, MANAÏ pour négationnisme supposé et affinités avec le nazisme, les accusations contre KARKER  accusé  sur leurs sites  comme étant un agent de ben Ali, rien que cela , le voyage d'une courtisane qui mange dans le râtelier Ménard, une envoyée spéciale de ces deux sites soutenus financièrement par RSF et Ménard, au Sénégal, pour représenter l'opposition tunisienne contre BENALI? Alors  que personne dans l'opposition n'avait donné le moindre avis sur la question, alors que  dans ce genre d'action, le plus logique, c'est que l'opposition tunisienne, sur la scène internationale, soit représentée par une de ses figures qui a un vécu historique, pas par un artifice imposé par des gens  opaques et même dangereux,  il me semble que cela coule raison, la Tunisie défigurée, mérite d’être représentée dans le monde par une figure de l’opposition radicale à ben Ali, et non par une étrangère, qui n'a jamais cessé de dénigrer les tunisiens, ainsi que la civilisation tunisienne, et  qui pour marquer son opportunisme et son néfaste pouvoir, s'est permis  de fermer un site historique tunisien ,Tunezine fondé par feu ZOUHAYER YAHYAOUI,  après avoir plus ou moins collaboré avec les réactionnaires tunisiens au service de la dictature, le clan  CHAMMERI,CHARFI et compagnie, tout ces griefs et  bien d'autres méfaits commis par ces parasites chapeautés par RSF et Ménard font aussi partie de l’arsenal oppressif déployé contre  les singularités indépendantes du bloc démocratique tunisien. Tendis que Ménard  organisait  le représentation T.B.BRICK, à l'époque et aujourd'hui plus que jamais,  d'authentiques journalistes tunisiens comme  JEBALI ou l'immense A.ZOUARI, qui ont le tord d'être islamiste avec une réelle  légitimité sur la scène politique tunisienne, H.HAMAMMI qui est dans l'action du terrain, LABIDI qui meurt d'exil, et bien d'autres,  sont superbement ignorés par RSF, ce genre de pratiques si ce n’est pas du lard, c’est vraiment du cochon. Oui c'est très bien que RSF et Ménard parlent de la Tunisie, taguent l'office du tourisme tunisien à Paris, office  qui soit dit en passant, sert  de chambre d'écho à la désinformation de ben Ali, qu'ils montent un blog pour le juge M.YAHYAOUI , mais RSF et Ménard sont une réalité idéologique, qui comme  la dictature agresse  la civilisation tunisienne et les tunisiens, islamistes ou pas, ces islamistes victimes de RSF, Ménard , les néocons de CHARLIE-HEBDO et quelques autres, qui sous couvert de gauchisme humaniste servent en réalité les néocons sionistes, et sont  des mercenaires qui vivent de leurs prébendes, il suffit d'analyser la position RSF sur la question palestinienne, qui est plus grave que toute autre situation dans le monde arabe, pour comprendre les choses, les croisades de RSF contre le HAMAS, représentant légitime des palestiniens , pour comprendre que c'est la C.I.A, le véritable patron de RSF qui parle. Il suffit , pour la question tunisienne, d'analyser les interventions de RSF , depuis toujours, pour comprendre , que les islamistes tunisiens,  mes adversaires tunisiens sur le plan politique et idéologique dans le respect du droit , la justice et le débat démocratique, ont toujours été diabolisé, et abandonné  au bon vouloir de la dictature de BEN ALI, alors que ce sont eux les tunisiens qui ont le plus besoin de solidarités, et que solutionner leur cas, c'est démocratiser totalement la Tunisie, mais cela ne rentre pas dans la stratégie des néocons et des sionistes, et par voie de conséquences de RSF  et Ménard, les potentats arabes sont leurs représentants et leurs alliés objectifs, un monde arabe démocratique sera sans aucun doute radicalement contre  intérêts sionisto-américain, c'est-à-dire, tout simplement les leurs.

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4 septembre 2007 2 04 /09 /septembre /2007 23:50


http://www.flg.com.au/Images/Artists_front%20page/Altmann-boatpeople-fp.jpg




Affaire des sept pêcheurs détenus à Agrigento : le Tribunal rejette la demande de libération provisoire


Le samedi 1er septembre, le Tribunal d’Agrigente (Sicile, Italie) a rejeté la demande de libération provisoire ou d’assignation à résidence des hommes d’équipage des navires tunisiens Mortadha et Mohammed-el-Hedi introduite par leurs défenseurs (Me Leonardo Marino et Me Giacomo La Russa).

Les sept pêcheurs tunisiens poursuivis pour avoir secouru et débarqué 44 migrants sur le point de chavirer en pleine mer dans le canal de Sicile, avaient été qualifiés de « héros » par le député européen Giusto Catania qui leur a rendu visite en prison. Depuis, un très grand nombre de témoignages ainsi que maints éléments de reconstitution des faits ont confirmé qu’ils n’ont fait que porter secours à des femmes et des hommes en danger de mort, et qu’ils les ont débarqué en liaison avec les autorités maritimes italiennes, prévenues par leurs soins dés le début du sauvetage. Malgré cela, et malgré les garanties de représentation fournies, y compris à travers un engagement officiel de l’ambassade de Tunisie, le collège présidé par le juge Mme Antonia Sabbatino a estimé nécessaire de maintenir les « sept d’Agrigente » en détention.
Par ailleurs, le tribunal s’apprêtant à prendre des vacances judiciaires jusqu’à la mi-septembre, a reporté la poursuite des audiences au 20 septembre prochain. Il n’a pas cru bon d’examiner avant ce congé la demande de requalification des délits (de « favorisation préméditée et à fins lucratives de l’immigration clandestine », passible de 15 ans de prison, à « entrée irrégulière sur le territoire national »).

Les faits :

Le mercredi 8 août 2007 une petite flotte de pêche tunisienne (les bateaux Fakhreddine, Mortadha et Mohammed el-Hedi), appareillant à prés de douze milles marins de l’île italienne de Lampedusa rencontre une embarcation gonflable en difficulté. Au bord de celle-ci se trouvent quarante-quatre personnes dont onze femmes (deux enceintes) ainsi que deux enfants de nationalités différentes (soudanais, érythréens, marocains..). Parmi les naufragés à la dérive, plusieurs sont dans un état de santé grave.

Après avoir avisé les autorités tunisiennes et italiennes, les pêcheurs portent secours aux naufragés, les embarquent et se dirigent vers le port sûr le plus proche, comme le prévoient la législation et les usages maritimes.
Une fois au port de Lampedusa, des hélicoptères ambulances prennent en charge certains naufragés dont l’état est particulièrement sérieux et les transfèrent à l’hôpital de Palerme. Les sept pécheurs tunisiens qui les ont secourus et accompagnés sont, eux, arrêtés et mis en détention et deux des bateaux à bords desquels ils travaillent (Mortadha et Mohammed el-Hedi) sont séquestrés par les autorités italiennes.
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3 septembre 2007 1 03 /09 /septembre /2007 23:14
[Marcin+Bondarowicz+Self+Portrait.jpg]



Le sionisme

Théologie de la conquête et de la terreur

« L’amnésie est décidément un mal récurrent de nos sociétés occidentales au sujet du sionisme. Il fut un temps où la communauté internationale considérait les milices sionistes comme des groupes terroristes. » Géostratégies.
Le sionisme est une idéologie raciste, répressive et expansionniste visant à fonder un Etat pour le « peuple élu » sur la base d’un mythe à la fois religieux et politique. Le grand danger de cette doctrine est le fait qu’elle englobe à la fois un courant idéologique fasciste et une phraséologie théologique sacrée et convaincante pour beaucoup de chrétiens qui ont épousé les textes bibliques concernant la création et la protection du « foyer juif » (la nouvelle Sion) en Palestine, devenu par la force de la politique britannique et occidentale, l’« Etat israélien ». C’est ainsi que les fondements religieux mythiques justifiant toutes les actions entreprises dans ce sens sont devenus de véritables agendas politiques du sionisme chrétien inspirant les campagnes électorales de beaucoup de présidents américains et les rouages de la décision des institutions françaises, voire européennes. Pourquoi le sionisme a-t-il trouvé une terre et un environnement favorable à son essor, son organisation et à l’enracinement de ses fondements aux USA, en Europe et en France tout particulièrement ? La réponse est élémentaire : satisfaire les redevances à la caisse sioniste car la doctrine de ce courant idéologique est devenue la matrice de campagne, autour de laquelle gravitent les grands projets pour le monde entier et qui est soumise à l’influence idéologique des lobbies financier, médiatique et politique juif et sioniste. Fondé à la fin du XIXe siècle par l’écrivain et journaliste hongrois Théodore Herzl, le sionisme est doté d’un potentiel idéologique xénophobe qui exclut toute cohabitation avec les autres humains et devient, par voie de conséquence, un mouvement exclusivement politique utilitaire, ayant pour objectif vital d’établir un territoire pour réunir les juifs de tous les pays en se basant sur le mythe de la Terre promise au peuple élu en conquérant tout l’espace par le feu et le sang des Palestiniens et autres Arabes de la région. C’est une théologie qui a puisé ses origines dans les textes religieux intégristes. Cependant, le terme fut inventé par un autre juif d’origine autrichienne, Nathan Birnbaum, en 1880, dont la principale préoccupation est de regrouper les juifs du monde entier. Au risque de s’exposer à l’accusation d’antisémitisme, d’être qualifié de négationniste, notre préalable à tout argument accusateur est de préciser que cette tendance d’analyse n’a absolument aucune prétention ni visée malveillante. Il importe de noter, toutefois, que l’objectif est de provoquer la profonde léthargie dans laquelle baigne la conscience universelle et remettre la volonté occidentale sur le « droit » de critiquer Israël et revendiquer l’impartialité des institutions internationales. L’impératif scientifique de cette étude est donc de mettre en œuvre une présentation et une lecture socio-historique et politique d’un mouvement très dangereux pour l’humanité toute entière, notamment après une alliance très développée, avec la première puissance mondiale et son hégémonie sur les administrations occidentales, tout particulièrement en France, en Grande-Bretagne et en Allemagne.
Grille d’analyse et méthode d’approche
En parlant de sionisme comme système politique ou courant idéologique, il est impératif d’évoquer les différentes facettes de ce concept qui englobe des formes de colonisation profondes de la société conquise. Il est donc nécessaire d’attirer l’attention du lecteur qu’il n’existe pas un seul sionisme mais des sionismes. Donc, si l’on analyse le vocable « sionisme », cela nous induit inéluctablement vers un sionisme politique, un sionisme culturel, un sionisme économique, un sionisme religieux, un sionisme raciste... C’est l’atomisation du concept sur les différentes activités nécessaires à la vie juive pour atteindre une domination totale et globalisante de la société. Il ne s’agit pas ici d’une approche épistimologique, le but est de dire que pour qu’une soit une approche compréhensive de la politique sioniste en particulier, il est indispensable de ne pas dissocier ce concept de la démarche politico-religieuse du sionisme et de son histoire. Un autre préalable méthodologique doit être retenu. Il concerne les confusions conceptuelles de l’antisémitisme, un racisme que le sionisme a voulu hausser comme un « racisme à part », cherchant à autoriser le mensonge et la violence comme moyens inévitables de « se défendre » contre la résistance. S’opposer ou critiquer la politique colonialiste barbare (la conquête des terres, le massacre des civils, la démolition des terres, la déportation des autochtones...) et sioniste (la non-reconnaissance des minorités ethniques sur le territoire conquis) relèvent donc, selon ce procèdé, de contrôler les esprits par le truchement d’un mécanisme de self-control et d’interdit flagrant. Plusieurs pays occidentaux ont été soumis à adhérer à cette thèse self —défensive des dépassements dangereux des sionistes. Beaucoup d’hommes et d’associations ont été abjectement accusés d’antisémitisme par la perversion conceptuelle de ce vocable, qui a été au départ à connotation purement religieuse de la persécution des juifs, pour être ensuite politiquement instrumentalisé. C’est un véritable bouclier raciste qui défend la politique génocidaire des gouvernements successifs de l’Etat sioniste. Notre approche, donc, est une approche qui se marque de cette notion négationniste de l’homme. En dénonçant cette tyrannie conceptuelle, elle rejette toute accusation qui sera portée au contenu de cette étude dans la mesure où elle réfute l’instrumentalisation idéologique et la manipulation religieuse de ce vocable et dénonce la procédure accusatrice des sionistes contre les intellectuels. Le militantisme idéologique sioniste a transformé la notion raciale de ce mot en un véritable système de défense de l’Etat criminel israélien et sioniste, tout en confisquant la volonté de penser et de s’exprimer y compris dans les pays les plus démocratiques du monde. De même que les idéologues sionistes ont volontairement admis, toléré et encouragé l’instrumentalisation de ce terme sur une base pseudoraciale contre tout ce qui est juif, en espérant pouvoir à long terme en tirer les dividendes de la tyrannie de ce concept pour hausser la race juive à une race supérieure qui ne sera jamais soumise à une quelconque critique. C’est la « nazification du judaïsme », « le but étant de criminaliser toute parole qui ne plaît pas aux racistes sionistes et de déshumaniser leur auteur » (1). Lorsque les lobbies sionistes accusent une personne ou une institution d’être antisémite, elle a le mérite de ne pas adhérer à l’aspect réducteur de ce concept, car, en vérité, ce ne sont pas uniquement les 5 millions de juifs — si les chambres à gaz ont réellement existé et ce qui n’est pas le cas selon quelques références bien documentées — qui ont été tués, mais plus de 50 millions de morts. Il ne faut jamais laisser passer un grand mensonge qui ferait croire et pousser le monde à les percevoir comme les seules victimes du nazisme. Ouvrons une parenthèse pour signaler, au passage, le courage de cette catégorie d’hommes qui fait face à l’arrogance de la loi antisémite qui n’est autre qu’une tyrannie du « droit » sioniste imposé au monde occidental. Dans ce sens, signalons l’affaire de Robert Faurisson qui a eu de larges échos dans le monde pour ses écrits révisionnistes de l’histoire des chambres à gaz. Roger Garaudy, un autre exemple français, qui a été contraint de publier plus tard ses travaux à compte d’auteur sous pression des lobbies sionistes et ses réseaux d’appui au sein même des institutions législatives et juridiques du pays de la liberté. L’historien britannique, David Irving, a également été poursuivi pour la révision des chiffres médiatises par les sionistes lors de la Seconde Guerre mondiale. Il est interdit de séjour dans plusieurs pays où la paxa sioniste excelle dans la mobilisation de la police de la pensée (Canada, Autriche, Australie et Allemagne). Tandis qu’un écrivain autrichien, en l’occurrence Gerd Honsik, a été condamné à 18 mois d’emprisonnement à cause d’articles niant l’existence même de ces chambres à gaz dans les camps de détention nazis. Des lois ont été votées dans plus d’une dizaine de pays qui condamnent tout écrit révisionniste de l’holocauste, alors que des civilisations entières ont été décimées par le colonialisme et rien n’a été fait pour réparer les peuples victimes des « expéditions civilisatrices » en Afrique, en Amérique latine, en Australie. Historiquement, le fait d’être accusé d’antisémitisme relevait d’un ordre religieux pur, mais les associations sionistes ont totalement instrumentalisé cette « utilité religieuse » en stratégie d’accusation systématique où il est devenu difficile de porter un avis critique vis-à-vis de la politique des crimes organisés et engagés par les administrations sionistes, ni de formuler une quelconque opinion sur la politiques des gouvernements criminels qui se sont succédé depuis la promulgation par les Nations unies de la déclaration de la honte universelle de la création de l’Etat d’Israël. Pour clore ce chapitre, cette étude reprend à son compte le passage suivant qui exprime à la fois la terreur linguistique et conceptuelle de ce mot : « Voila l’une de ces notions (antisémitisme) devenue, au fil des temps, pour le moins pernicieuse. (...) Cette notion permet d’accuser n’importe qui pour n’importe quelle raison, dès que la personne attaquée se permet de critiquer la politique de l’Etat d’Israël ou les dogmes sortis de la Thora. Il n’est pas inapproprié de réaliser que le terme “antisémitisme” est une erreur étymologique, qui plus est une erreur volontaire pour accentuer encore le racisme porté par ce mot. (...) Il est grave, très grave même à mon sens, que les politiciens (je parle de la France) et plus encore que les dirigeants de la communauté juive avec la complicité de quelques personnalités bien trop médiatisées utilisent, sans cesse, un mot au sens raciste et étymologiquement faux. Il y a là une double tromperie. » (2)·
Théologie de la terreur
La terreur pratiquée par les sionistes non seulement sur les civils palestiniens mais aussi sur la pensée humaine est terrifiante au point où personne n’ose plus parler des crimes contre l’humanité commis par une horde sauvage venue de Russie, de Pologne, du Yémen, d’Ethiopie, des pays aussi divers que lointains les uns que les autres. Une similitude flagrante avec l’américanisme qui a regroupe les Européens par la terreur et l’incitation à une immigration sélective et raciale. Cette théologie justifie le crime en amont et en aval, elle est aussi intouchable sur le plan juridique, car bénéficiant d’une immunité religieuse. L’usage de la terreur est une composante intrinsèque de la barbarie sioniste. Tantôt utilisé comme moyen conquérant, tantôt pour des destructions, parfois pour les assassinats cibles, mais toujours pour déposséder les Palestiniens de leurs terres, car le sioniste doit conquérir l’espace nécessaire au regroupement de tous les juifs. Le comble est que la terreur sioniste est toujours baptisée « autodéfense » par des médias acquis au mythe de la persécution des juifs par le monde occidental. Cette culpabilité a obligé les puissances à, inconditionnellement, adhérer à cette thèse qui a perverti la résistance en terrorisme et la terreur en self-défense. En tout état de cause, cette terreur a commencé avec l’arrivée des premiers colons sionistes émargeant leur présence par le massacre de civils et la confiscation des biens pour terroriser la population et l’inciter à quitter les terres et les habitations parce que le sionisme raciste exige une épuration ethnique totale et radicale qui ne laissera pas d’empreintes antécédentes de la civilisation arabe. Par ailleurs, le sionisme politique doit impliquer systématiquement l’expansion territoriale par la déportation des Palestiniens dans des pays autres que le leur. Dans ce même ordre d’idées, Yosef Weitz, du Fonds national juif, à qui l’on reprend une de ses déclarations, est assez révélatrice du sens donné au sionisme expansionniste depuis les débuts du grand projet de cette doctrine. C’est en 1940 qu’il a écrit qu’« entre nous, il doit être clair qu’il n’y a pas de place pour deux peuples dans ce pays. Il n’y a pas d’autre solution que de transférer les Arabes dans les pays voisins, les transférer tous, pas un village, pas une tribu ne doit être laissé ». Il n’est pas nécessaire de reprendre la chronologie de l’histoire détaillée des massacres délibérés et planifiés par les criminels de guerre avant la sinistre « nekba » de 1948 et la confiscation du droit à la vie qui a jalonné le déroulement des événements depuis la première vague de peuplement et de colonisation de la Palestine. Faire le bilan exhaustif de l’« état de sévices » et les différentes violations sionistes des droits de l’homme pratiquées par les corps organisés et ses milices, relève de la témérité et exige un travail de longue haleine, car la doctrine sioniste est une doctrine meurtrière, barbare et sanguinaire contre l’Arabe et ses biens. Le sionisme est un entrepreneur totalitaire de la guerre contre l’humanité qui a pour devise l’invention d’ennemis mêmes virtuels contre qui il faut se battre pour gagner la sympathie et le soutien de l’Occident culpabilisé par de longues années de matraquage et de dictature des médias. Les débuts de cette guerre ont été construits par le mensonge, la victimologie de l’holocauste remis en cause par des philosophes et des historiens non conformistes à la thèse sioniste ; mais surtout par le mythe de la fondation d’un Etat pour le peuple élu en terre palestinienne et qui sera conquis par un non-droit international, le crime et la barbarie. Autrement dit, la deuxième facette de cette guerre consiste en la conquête et le massacre de milliers d’innocents qui défendent courageusement leurs terres et leurs biens contre un colonialisme semblable à celui de la race européenne en Afrique et aux Amériques après la découverte de ce continent au début du XVe siècle, et la naissance de l’américanisme ; doctrine prônant la supériorité des Blancs sur les Indiens et la nécessité d’entreprendre les actions nécessaires à leur « civilisation ». La terreur blanche, qui s’est propagée par le truchement de la politique américaine depuis le premier débarquement sur les côtes du continent, continue de frapper partout dans le monde. Si elle ne dégaine pas, elle délègue ses pouvoirs à une autre doctrine plus dangereuse et plus pernicieuse que celle de l’américanisme : Dura ; le sionisme. Nous n’avons pas la prétention de recenser les actions subversives du sionisme à travers le monde. Le sionisme a apporté son expérience à la France coloniale en Algérie notamment par sa participation active aux côtés des tueurs de l’OAS. Nous citerons aussi les actions militaires contre l’Irak en 1981 qui ont abouti à la destruction du réacteur nucléaire et la centrale atomique en plus de l’assassinat du physicien Yaya El Meshad à Paris et ses tentatives de convaincre Washington pour attaquer l’Iran et la Syrie après avoir pu convaincre les Etats-Unis d’Amérique d’engager une croisade contre l’Afghanistan et l’Irak. Les caractéristiques endogènes et exogènes de la doctrine sioniste sont irrationnelles en comparaison avec les principes de l’homme. Criminelles, sanguinaires et barbares, on ne pourra pas les étayer dans cette étude ; mais pour les besoins de celle-ci, on retiendra particulièrement les points suivants sur les dimensions caractérielles du sionisme. Commençons tout de suite par dire que le sionisme est un mouvement idéologique fondateur et rassembleur de tous les juifs visant la création d’un foyer national pour les adeptes de cette religion du Nil à l’Euphrate, sans se soucier de l’avenir des peuples des pays qu’ils auront à coloniser et à massacrer, violant les principes les plus élémentaires de la vie. Dans son témoignage devant la Commission d’enquête de l’Onu en 1947, un membre de l’Agence juive pour la Palestine a déclaré que « la Terre promise s’étend du Nil à l’Euphrate. Elle comprend des parties de la Syrie et du Liban ». De son côté, David Ben Gourion confia à l’un des généraux sionistes, en l’occurrence le général Staff en mai 1948 : « Nous devons nous préparer à l’offensive. Notre but est de frapper le Liban, la Transjordanie et la Syrie. Le point faible est le Liban, parce que le régime musulman est artificiel et facile pour nous à déstabiliser. Nous devrons établir un Etat chrétien ici, et ensuite nous frapperons la Légion arabe, éliminerons la Transjordanie ; la Syrie tombera à son tour. Puis, nous bombarderons, avancerons et prendrons Port-Saïd, Alexandrie et le Sinaï. » Projet accompli par les guerres successives provoquées par les escadrons et les milices de la mort et soutenus par tout l’Occident chrétien. Historiquement parlant, il y a beaucoup de similitudes entre les deux doctrines, en l’occurrence le sionisme et l’américanisme du point de vue de la formation et de l’institutionnalisation de l’Etat. Les deux doctrines ont érigé leur Etat respectif sur les cadavres de milliers d’innocents avec la ferme volonté d’anéantir les races indigènes sans aucun état d’âme, puisque la création de l’Etat fédéral américain a nécessité la mise à mort de populations entières et l’effacement des civilisations véritables patrimoines pour l’humanité toute entière. Pour sa part, le sionisme est un colonialisme qui sélectionne le mal le plus efficace pour perdurer les atrocités au peuple palestinien en particulier et arabe en général. Il a pour mission de frapper là où ses intérêts peuvent être en difficulté ou en mal de s’affirmer. Le prétexte de chercher la sécurité pour le peuple juif est dénué de tout fondement puisque les Arabes ont présenté plusieurs alternatives de paix mais sans résultat, car le sionisme n’aura plus l’occasion de se justifier pour ses actes barbares et criminels contre l’homme. D’un point de vue purement politique, l’alliance entre le sionisme et l’américanisme, on relèvera le fait que les deux courants sont mis en avant pour la domination mondiale de toute alternative politique, notamment celle relative à la résolution des conflits.
L’agenda géostratégique du sionisme
La pensée stratégique sioniste (droite ou gauche) est imbibée de la même conviction religieuse, confectionnée au sein des mêmes laboratoires de pensée et inspirée de la même doctrine théologique. Il n’y a donc pas lieu de porter un quelconque soutien pour l’un ou l’autre dans l’espoir de pouvoir espérer un alignement sioniste sur les revendications des Arabes. Le problème fondamental c’est que la race juive s’est métamorphosée en race alliée avec un Dieu pour une Terre promise, car pour les sioniste, le retour, comme l’a écrit Eli Barnavi : « On a beau vouloir évacuer Dieu de l’histoire juive, le retour à Sion reste, quoi qu’on en ait, une idée religieuse » (3). Cette pensée est donc fondamentalement religieuse, à l’instar de la « destinée manifeste » qui est à l’origine de la fondation des Etats-Unis d’Amérique, ce qui dénote qu’une telle origine d’existence a pour corollaire la justification de toute action contre l’autre par des arguments et surtout la mise en œuvre d’actions stratégiques pour aboutir aux impératifs dictés par la théologie de la terreur. Dans un tel contexte, on peut résumer sans avoir la prétention d’énumérer cette doctrine, les actions suivantes : • Assurer la sécurité des frontières israéliennes par la conquête et la notion de la guerre permanente avec les voisins ; • acquérir l’appui et le soutien logistique et diplomatique des puissances occidentales afin de légaliser par la force et le « droit » le territoire de la Terre promise ; • pacifier les Etats qui démontrent les signes de l’épuisement des affrontements ; • ne jamais entreprendre des négociations lorsque l’Etat sioniste est en position de faiblesse et surtout ne jamais faire deux concessions à la fois ; • créer le mythe d’un Etat inébranlable et fort sur le plan moral, politique, militaire... ; • isoler les Palestiniens lors des négociations de la paix et entreprendre des contacts au cas par cas avec les voisins. Ne jamais entreprendre des négociations de groupe, tout en les projetant dans le temps ; • adopter la notion de guerre préventive contre les voisins sous prétexte du doute de l’anéantissement virtuel de la race juive ; • animer les conflits interarabes sur la base confessionnelle et ethniques pour disperser la possibilité des positions communes contre le sionisme et éviter une concentration des forces arabes contre l’entité sioniste ; • assurer la présence du discours sioniste dans les médias internationaux et arabes en garantissant une redondance des messages stratégiques pour aliéner les esprits et y inculquer les mythes fondateurs de l’Etat sioniste.

1) Daniel Milan : La France confisquée !... Mais qui gouverne la France ? Disponible sur le site http://beirut.indymedia.org/ar 12006/12/6133.shtmlConsulte le 18 décembre 2006.

2) Dornac (Jean) : La tyrannie d’un mot : « antisemitisme ». Disponible sur le site http://lesogres.org/article.phD3id article=1173 Consulte 24/Novembre 2006.

3) Cité par Gaillard Andre : Le sionisme en Palestine/Israël, fruit amer du judaisme. Disponible sur le site : http://www.andre.gaillard.orq . Consulte le 18 Novembre 2006.

Lakhdar Ydroudj


 
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3 septembre 2007 1 03 /09 /septembre /2007 21:14



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Les services secrets américains auraient tenté d’'introduire des explosifs au G8 de Heiligendamm
 
 
Selon les agences de presse Deutsche Presse-Agentur et Agenzia Giornalistica Italia, la police allemande a surpris des membres des services secrets américains en train d’essayer de faire passer des explosifs à travers un point de contrôle du sommet du G8 à Heiligendamm. Étrangement, l'’incident n’'a été rapporté par aucun grand média de langue française ou anglaise.
Les services secrets américains pris en flagrant délit
Selon deux dépêches des agences de presse Deutsche Presse-Agentur et Agenzia Giornalistica Italia, toutes deux datées du 7 juin 2007, des agents des services secrets américains ont tenté de faire passer une petite quantité d’explosif militaire de type C4 à travers un point de contrôle du sommet du G8 à Heiligendamm. L’'explosif, dissimulé dans une valise à bord d’'une voiture, a été découvert quand les appareils de détection de la police allemande ont sonné l'’alarme. Les passagers du véhicule, habillés en civil, se sont alors identifiés comme étant des membres des services secrets américains. Interrogée par la Deutsche Presse-Agentur, la police allemande a refusé de commenter l’'incident.
 
Un silence médiatique déconcertant
 
L’'information a été discrètement rapportée par quelques journaux allemands, dont le Financial Times Deutschland et le Süddeutsche Zeitung. Par contre, aucun grand média francophone ou anglophone n’'a jugé utile de nous informer de l’'incident.
Un tel silence médiatique est déconcertant. Difficile en effet de croire qu’'aucun de ces grands médias n’'ait eu vent de l’'incident alors que celui-ci a fait l’'objet de deux dépêches de presse reprises par plusieurs journaux allemands. Quant à imaginer que les rédactions aient délibérément choisi de ne pas mentionner l’'incident de peur d'’ennuyer leur public, cela ne semble guère plus vraisemblable.
 
Que cherchaient les services secrets américains ?
 
Les dépêches des deux agences de presse indiquent que les services secrets américains cherchaient à tester les contrôles de la police allemande. Les journaux allemands ayant rapporté l'’incident ont repris cette explication.
Cependant, plusieurs sites d’'information sur Internet, dont notamment le Réseau Voltaire de Thierry Meyssan, ont émis une autre hypothèse : les services secrets américains préparaient un attentat dans le cadre d'’une opération false flag.
Cette seconde hypothèse est plus surprenante, mais pas pour autant absurde si l'’on tient compte d'’autres faits (présentés ci-dessous) dont les grands médias ont, là encore, curieusement oublié de nous informer.
Mais commençons par voir ce qu'’est une opération false flag.
 
Les opérations false flag, une technique éprouvée
 
Une opération false flag (traduction littérale : « opération faux drapeau ») peut être définie comme une opération secrète organisée par les services secrets d'’un pays dans le but de produire un événement traumatisant (attentat terroriste, incident de frontière, etc.) qui sera attribué à un pays ou à une organisation adverse afin de mobiliser l'’opinion publique contre ce pays ou cette organisation.
Ces opérations servent généralement à prendre le pouvoir par la force ou à déclencher des guerres sous couvert de légitime défense. Les exemples historiques d’'opérations false flag les plus connus attestent de la redoutable efficacité de cette technique pour manipuler les populations. On peut citer notamment :
 
   en 1933L'’incendie du Reichtag, commis par les nazis d’Hitler mais attribué aux communistes, qui justifia l’'arrestation des communistes, la suspension des libertés individuelles des citoyens allemands et permit au NSDAP l'’accaparement quasi absolu du pouvoir.
    
   L’'incident de Gleiwitz en 1939, monté de toutes pièces par les nazis pour servir de prétexte à l'’invasion de la Pologne par Hitler.
    
   L’'incident de Mukdenen 1931, planifié par les Japonais qui accusèrent les Chinois d’'avoir perpétré l’'attentat, donnant ainsi le prétexte à l'’invasion immédiate du sud de la Mandchourie par les troupes japonaises.
    
   L’'opération Northwoods en 1962, qui consistait notamment en l'’organisation d'’une série d’'attentats contre les États-Unis par l’'état-major interarmées américain lui-même, de manière à en imputer la responsabilité au régime cubain. Le but était de justifier aux yeux de l'’opinion américaine une intervention des forces armées américaines contre Cuba et d'’obtenir l’'appui diplomatique, voire militaire, des nations occidentales. L’'opération Northwoods, révélée par des documents officiels déclassifiés en 1997, ne fut jamais mis en œoeuvre car le président J.F. Kennedy s'’y opposa.
    
  Plus récemment, selon plusieurs transfuges du FSB (successeur du KGB) dont le fameux Alexander Litvinenko empoisonné au polonium 210 en 2006, la série d’attentats dans la région de Moscou qui, pendant deux semaines en 1999, détruisit plusieurs immeubles d’'habitation faisant près de 300 morts serait une opération false flag qui aurait été organisée par les services secrets russes. Opération false flag ou pas, cette vague d’'attentats attribués aux Tchétchènes traumatisa la population russe et servit de prétexte au déclenchement de la seconde guerre de Tchétchénie. Le précédent de l'’opération Northwoods
Dans cette liste, il est intéressant de noter que l'’opération Northwoods (heureusement jamais exécutée) prévoyait l'’organisation par les services secrets américains d’'attentats sur le sol des États-Unis, à Miami, dans d’'autres villes de Floride et à Washington.
De quoi faire réfléchir tous ceux qui tiennent de tels agissements pour impossibles dans une démocratie !
 
Le 11 septembre 2001 : la plus grande opération false flag de l’Histoire ?
 
Ce qui suit va vous surprendre si vous vous informez exclusivement auprès des grands médias, car ceux-ci ont passé ces informations sous silence.
Pourtant, tous les faits mentionnés ci-dessous sont authentiques et vérifiables.
 
Savez-vous par exemple que :
 
 
   Nombre de ces personnalités affirment ouvertement que les faits matériels prouvent que ce ne sont pas les deux avions qui ont fait s’'effondrer les trois tours (les tours jumelles et le bâtiment 7) du World Trade Center mais des explosifs placés à l'’avance à différents étages jusque dans les sous-sols de ces tours (ce qui n’a pu être organisé et réalisé qu'’avec la complicité des services secrets américains et de l'’administration Bush).
    
   Selon un sondage réalisé par l’Institut Zogby aux États-Unis du 12 au 16 mai 2006, 42% des américains croient que le gouvernement des États-Unis et sa commission d’'enquête sur le 11-septembre ont tenu cachées ou refusé d'’étudier des preuves cruciales contredisant leur explication officielle des attaques du 11-septembre. Savez-vous que les fait matériels suivants (il y a en beaucoup d'’autres) contredisent la version officielle :
    
   De multiples explosions se sont produites à différents étages des tours jumelles du World Trade Center, et ce jusque dans les sous-sols (bien documentées notamment grâce aux enregistrements vidéos et audios réalisés en direct le 11-septembre, aux enregistrements des communications radios des pompiers présents dans les tours et aux témoignages des survivants).
    
   Les tours jumelles et le bâtiment 7 se sont effondrés à une vitesse très proche de celle de la chute libre (vitesse mesurée sur les vidéos), c’'est-à-dire quasiment sans résistance, malgré les nombreuses colonnes d’'acier qui les soutenaient. Autrement dit, les trois bâtiments se sont effondrés à peu près à la même vitesse que si toutes leurs colonnes s'’étaient instantanément volatilisées, ce qui est physiquement impossible.
    
   La température des feux dans les trois bâtiments était insuffisante pour provoquer la rupture des colonnes d'’acier.
    
   Jamais un immeuble à structure d’'acier ne s’était complètement effondré à la suite d'’un incendie avant le 11 septembre 2001. Pourtant ce jour-là, trois tours à structure d'’acier se sont effondrées à des vitesses proches de la chute libre, dont le bâtiment 7 qui n'’avait été heurté par aucun avion et ne présentait que quelques feux isolés.
    
   Le déroulement de l’'effondrement des tours jumelles (visible sur les vidéos filmées le 11-septembre) viole les principes de conservation de l'’énergie et de conservation de la quantité de mouvement, deux principes de base de la physique, en l'’absence d’'un apport d'’énergie dû à des explosifs placés dans les tours (voir l’analyse du professeur Steven Jones et l’interview du professeur Crockett Grabbe).
    
   Il n’'existe toujours aucune explication officielle pour l'’effondrement du bâtiment 7.
    
   Plusieurs vidéos filmées le 11 septembre prouvent que des personnes savaient à l’'avance que les tours jumelles et le bâtiment 7 allaient s’'effondrer (voir par exemple .cette vidéo)
    
  D’'éminents scientifiques spécialisés en physique (par exemple les professeurs américains Steven Jones et Crockett Grabbe)ou en dynamique de la structure des bâtiments (par exemple les professeurs suisses Hugo Bachmann et Jörg Schneider), ainsi que des experts en démolitions contrôlées (par exemple l'’expert néerlandais Danny Jowenko : voir la vidéo sous-titrée en français) affirment que le bâtiment 7 a clairement fait l’'objet d’'une démolition contrôlée.
L'’effondrement du bâtiment 7 du World Trade Center (immeuble de 47 étages et de 174 m de haut) est sans doute le talon d’'Achille de la version officielle du 11-septembre. L’'endroit où chacun, même sans formation scientifique, peut se rendre compte de l'’évidence, à savoir que le bâtiment 7 a fait l'’objet d’'une démolition contrôlée. Or, il était physiquement impossible de placer les explosifs, détonateurs et télécommandes nécessaires à cette démolition contrôlée dans le court laps de temps (7 heures) entre l'’effondrement de la seconde tour et celui du bâtiment 7 (effondré à 17h20, heure locale), d'’autant qu’'il y avait encore des feux isolés à plusieurs étages. Là-dessus, l'’expert néerlandais Danny Jowenko est formel : c'’était impossible (voir la vidéo sous-titrée en français). Alors, la seule possibilité restante est que les explosifs ont été placés dans le bâtiment 7 avant le 11 septembre 2001. Ce qui signifie que le gouvernement et la commission officielle ont menti. Et, s'’il y avait des explosifs dans le bâtiment 7 et qu’'on nous l’a caché, pourquoi n'’y en aurait-il pas eu aussi dans les tours jumelles ?
Comme vous voyez, le bâtiment 7 est probablement la clé pour faire éclater la vérité. Pas étonnant dans ces conditions que la commission officielle d’'enquête sur le 11-septembre ne mentionne même pas le bâtiment 7 dans son rapport final. Quant aux médias américains (pour les Européens ce n'’est guère mieux : voir par exemple cet article sur AgoraVox), ils ont tellement bien évité de parler du bâtiment 7 que, selon un sondage de Zogby International réalisé du 12-16 mai 2006, 43 % des Américains ne savaient même pas qu'’un troisième bâtiment s’'était effondré à New York le 11 septembre 2001 !
Pour en savoir plus sur le faits (notamment ceux ci-dessus) qui contredisent la version officielle du 11-septembre, les documents suivants, gratuitement accessibles sur Internet, sont particulièrement recommandés :
  L'’excellent site Reopen911.info (en français).
  Le film 911 Mysteries (sous-titré en français - durée 1 h 30) consacré à l'’effondrement des trois tours du World Trade Center.
  Le film Loose change 2 (sous-titré en français - durée 1 h 20).
  L’'étude scientifique « Réexaminer le 11/09/2001 - En appliquant la méthode scientifique » du Professeur américain de physique Steven Jones (l’original est en anglais)
Comme vous le voyez, il existe de bonnes raisons de penser, comme de nombreux américains, que les attentats du 11 septembre 2001 sont une gigantesque opération false flag ayant servi, d’'une part, à fortement réduire les libertés civiles des citoyens américains et à donner des pouvoirs d'’exception au président (USA Patriot Act), d'’autre part, à justifier les guerres d’'Afghanistan et d'’Irak.
 
Les médias et le 11 septembre 2001
 
Mais alors, comment expliquer qu’un tel silence médiatique pèse sur le mouvement de contestation de la version officielle du 11 septembre ? Pourquoi les journalistes ne font-ils pas leur travail d'’investigation ?
Ce silence est vraisemblablement lié à l'’énormité de l'’affaire. Ce qui n’'excuse pas pour autant les médias et les journalistes. Ce témoignage vidéo de Karl Zéro sur les raisons de cette chape de plomb médiatique autour du 11-septembre est particulièrement édifiant.
Sachez quand même que dans d’autres pays les médias ont bien mieux fait leur travail. En Norvège par exemple, l’édition norvégienne du Monde diplomatique a publié dans son numéro de juillet 2006 un dossier sur les attentats du 11-septembre concluant qu'’ils sont le fruit d’'un complot intérieur américain. L’'affaire ayant fait grand bruit, les grands médias écrits et audiovisuels de Norvège ont publié leurs propres enquêtes, soit acceptant le doute, soit arrivant à la même conclusion.
Qu’'attendent donc l'’édition française du Monde diplomatique, le quotidien Le Monde et les autres média français pour en faire autant ?
 
Les lettres piégées à la maladie du charbon ("anthrax") de l’'après 11-septembre : encore une opération false flag ?
 
Les médias n’'en parlent plus depuis longtemps, tout le monde semble l'’avoir oublié, l'’enquête du FBI s'’est enlisé, mais rappelez-vous, le 18 septembre 2001, une semaine à peine après le 11 septembre 2001, des lettres piégées au bacille du charbon commençaient à circuler à travers les États-Unis.
Les cinq premières lettres furent adressées à des journaux et des chaînes de télévision à New York et à Boca-Raton en Floride. Les deux suivantes, contenant des doses mortelles du bacille, visèrent deux sénateurs : Thomas A. Daschle, le président du groupe démocrate majoritaire au Sénat, et Patrick J. Leahy, le président démocrate du comité judiciaire du Sénat. Toutes les lettres contenaient une note sur laquelle figurait entre autre l’inscription « DEATH TO AMERICA. DEATH TO ISRAEL. ALLAH IS GREAT. » En tout, 22 personnes furent infectées et cinq en moururent. Le ou les coupables courent toujours.
L’'enquête bâclée du FBI a quand même montré par analyse ADN que les bacilles de toutes les lettres provenaient sans aucun doute d’une souche unique développée au laboratoire militaire américain de Fort Detrick, Maryland (pour plus d’information sur les lettres piégées et sur l’enquête du FBI, voir ce documentaire sur le History Channel). Par ailleurs, dans les deux dernières lettres adressées aux deux sénateurs démocrates, les spores du bacille formaient une poudre remarquablement fine, d’'une qualité militaire extrêmement difficile à obtenir. Environ 25 à 50 scientifiques avaient accès à cette souche. Le FBI a un temps soupçonné un chercheur, avant d'’abandonner faute de preuves. Difficile d’'ailleurs d'’obtenir des preuves, étant donné que la souche d’'origine du bacille conservée dans le laboratoire militaire de Fort Detrick avait été détruite les 10 et 11 octobre 2001 avec l'’autorisation du FBI !
Selon toute vraisemblance, cette vague d’'attaques au bacille du charbon, qui créa une véritable psychose dans la population américaine se superposant et prolongeant celle causée par le 11-septembre, n’'avait donc rien à voir avec Bin Laden ou des terroristes islamistes. La source en était certainement américaine, proche des laboratoires militaires développant des armes biologiques. Les inscriptions « DEATH TO AMERICA. DEATH TO ISRAEL. ALLAH IS GREAT » visaient donc à faire porter le chapeau au terrorisme islamique. Autrement dit, il s’'agissait d'’une opération false flag.
Combien de médias de part et d'’autre de l'’Atlantique nous ont informés de cette conclusion ? Bien peu, semble-t-il, ou alors discrètement.
Mais à quoi aurait donc servi cette opération false flag juste après le 11-septembre ?
 
D’'abord, il convient de noter un fait important : ce sont des parlementaires démocrates, c'’est-à-dire de l’'opposition, qui ont reçu des lettres piégées alors que G.W. Bush était le président des États-Unis. Ensuite, les deux démocrates en question n’'étaient pas n'’importe qui. Ils étaient les deux parlementaires démocrates qui pouvaient le plus s’'opposer au vote du fameux USA Patriot Act, l'’un comme leader du groupe démocrate au Sénat, l'’autre comme président de la commission judiciaire du même Sénat. Or justement, à y regarder de plus près, il se trouve des coïncidences chronologiques étonnantes entre les attaques par lettres piégées et la naissance difficile du Patriot Act. Voyez par vous-même (pour une chronologie plus détaillée, voir ici) :
16 sept. : un projet de loi antiterroriste est proposé.
18 sept. : les deux premières lettres piégées sont envoyées à des journalistes.
2 oct. : le projet de loi antiterroriste USA Patriot Act est présenté au Congrès américain.
3 oct. : le leader de la majorité démocrate au Sénat, Thomas A. Daschle, annonce qu'’il doute que le Sénat puisse voter sur le projet de loi avant la semaine suivante comme le demandait le gouvernement Bush. Le ministre de la Justice, John A. Ashcroft, accuse le Sénat démocrate de traîner les pieds.
4 oct. : le président du comité judiciaire du Sénat, le démocrate Patrick J. Leahy, accuse le gouvernement de revenir sur un accord concernant la loi antiterroriste. Certains mettent en garde que « les législateurs sont en train de laisser passer des dispositions anticonstitutionnelles dans leur empressement à suivre le calendrier imposé par le gouvernement ».
5 au 9 oct. : la presse fait état de difficultés dans l'’examen du Patriot Act. Le 8 octobre, le Washington Post rapporte que le « Congrès a perdu une partie de l’'unité induite par le choc des attaques du 11-septembre ».
9 oct. : deux lettres piégées identiques sont postées, visant les sénateurs Daschle et Leahy.
10 et 11 oct. : la souche originale du bacille du charbon des lettres piégées est détruite au laboratoire militaire de Fort Detrick avec l'’autorisation du FBI.
11 oct. : l'’examen du Patriot Act commence au Sénat et à la Chambre des représentants.
15 oct. : le bureau du sénateur Daschle ouvre la lettre piégée. Celle du Sénateur Leahy est déroutée par erreur vers la Virginie.
16 oct. : le bâtiment hébergeant les bureaux du Sénat est évacué et fermé.
17 oct. : la Chambre des représentants est évacuée et fermée. 28 employés sont testés positivement au bacille du charbon.
24 oct. : la Chambre des Représentants vote la version finale du Patriot Act.
25 oct. : le sénateur Daschle accepte que le Patriot Act ait une durée de vie de quatre ans renouvelables, au lieu des deux ans non renouvelables qu'’il défendait précédemment.
26 oct. : le Sénat vote la version finale du Patriot Act.
26 oct. : le président Bush signe l'’USA Patriot Act dont la constitutionnalité est douteuse.
27 oct. : la Cour uprême des États-Unis est évacuée et fermée pour cause d’'alerte au bacille du charbon.
28 oct. et au-delà : plus aucune attaque au bacille du charbon.
À la lumière de ce qui précède, il ne faut pas être grand clerc pour se demander si la vague de lettres piégées au bacille du charbon était une opération false flag servant à favoriser le passage en force de l’'USA Patriot Act, une loi constitutionnellement douteuse qui a fortement réduit les libertés individuelles des citoyens américains et conféré au président Bush et aux services secrets des pouvoirs exceptionnels.
 
La détermination des "néo-cons" à attaquer l'’Iran
 
Alors que la plupart des observateurs, y compris conservateurs, admettent que la guerre en Irak est perdue, il est un secret de polichinelle à Washington que les bellicistes "néo-cons", Dick Cheney en tête, sont déterminés à bombarder l’'Iran, avec des bombes nucléaires tactiques si nécessaire (voir par exemple la traduction sur AgoraVox d’'un article de Paul Craig Roberts, ancien directeur de cabinet du ministre des Finances sous l'’administration Reagan).
La population américaine, par contre, échaudée par le bourbier irakien, est certainement moins enthousiaste à l’'idée d’'attaquer l'’Iran. Mais une provocation flagrante de l’'Iran pourrait changer cela.
 
L’'avertissement de Zbigniew Brzezinski devant la Commission des affaires étrangères du Sénat
 
Auditionné le 1er février 2007 par la Commission des affaires étrangères du Sénat, l'’ancien conseiller national de sécurité Zbigniew Brzezinski (l'’équivalent démocrate de Henri Kissinger) a lu une déclaration dont il avait soigneusement pesé les termes (la vidéo de l’'audition peut être vue ici et une traduction en français là).
À l'’exception du Washington Note et du Financial Times, les grands médias ont décidé de ne pas rapporter les propos de Zbigniew Brzezinski (vous pouvez le vérifier pour les médias anglais ici et français là), alors que l’'audition de Henri Kissinger devant la même commission la veille avait été largement couverte par les médias.
Devant la commission, Brzezinski a déclaré : « Un scénario possible pour un affrontement militaire avec l'’Iran implique que l'’échec irakien atteigne les limites américaines ; suivi par des accusations américaines rendant l’'Iran responsable de cet échec ; puis, par quelques provocations en Irak ou un acte terroriste sur le sol américain dont l'’Iran serait rendu responsable. Ceci pourrait culminer avec une action militaire américaine "défensive" contre l'’Iran qui plongerait une Amérique isolée dans un profond bourbier englobant finalement l'’Iran, l'’Irak, l’'Afghanistan et le Pakistan. »
Vous avez bien lu : Brzezinski a évoqué la possible organisation par l'’administration Bush d'’un attentat sur le sol des États-Unis qui serait faussement attribué à l’'Iran pour provoquer une guerre.
Autrement dit, une opération false flag.
Ce pourrait-il qu’'une telle opération ait été déjouée par la police allemande au sommet du G8 de Heiligendamm ? Par exemple, une tentative d'’attentat contre Bush ou d’'autres chefs d’'État du G8, attribuée à l’'Iran. À moins qu’elle n'’eut été attribuée aux manifestants altermondialistes afin de les diaboliser, une autre hypothèse envisageable.
 
Conclusion
 
Comme vous pouvez le constater, le silence médiatique concernant l’'incident du sommet du G8 de Heiligendamm n’'était pas un cas isolé. Cela fait beaucoup d'’informations importantes dont les grands médias semblent avoir oublié de nous informer, notamment concernant le 11 septembre 2001.
Il est grand temps que les médias fassent leur travail et jouent enfin leur rôle de contre-pouvoir. Ce serait d’'ailleurs dans leur intérêt bien pensé, car si la vérité sur le 11-septembre devait surgir au grand jour grâce à un mouvement citoyen organisé par Internet (ce qui semble inéluctable vu la dynamique du mouvement), sans que les grands médias n’'aient mené la moindre enquête sérieuse sur le sujet, il ne fait guère de doute que leur réputation et leur crédibilité n'’y survivraient pas.
Même s'’il semble inéluctable que les citoyens prennent tôt ou tard conscience des absurdités de la version officielle du 11-septembre, il est essentiel que cela se matérialise avant qu’'il ne soit trop tard, c'&r
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3 septembre 2007 1 03 /09 /septembre /2007 15:54
لمن تنبح الكلا
ب
؟

7c958e9f38df86a0b525869dcfa64e03.jpgعندما يتعالى نباح الكلاب يمزق سكون الليل يعتقد الكثيرون أن شيئا جللا سيحدث أو بصدد الحدوث و لكن النباح يطول و لا ينتهي حتى يصاب المرء بالسهاد لا يجد ما يفعله سوى لعن الليل و الكلاب. و هيهات أن ينتهي نباحهم مع انقضاء الليلة، فهم كذلك كل ليلة، أليسوا كلابا؟ 

و لو كان ما يجعل الكلاب تنبح شيئا يحدث فعلا لكانت كلاب المدن حيث لا تنقطع الحركة ليلا نهارا أشد الكلاب نباحا، و لكن كلاب المدن على عكس كلاب الأرياف لا تكاد تنبح إلا نادرا و إن نبحت فبإذن سيدها و بتعليمات منه. قد تبدو هذه الظاهرة غريبة في فهم تناقض تصرفات الكلاب و لكن الحقيقة أن الكلاب منسجمة في تصرفاتها ففي المدن كما في الأرياف لا تنبح الكلاب إلا تحقيقا لرغبة مالكها. فما يقلق سكان الأرياف ليلا ليس جلبة نباح كلابها و إنما سكوتها لذلك فهي بنباحها المستمر لا تفعل غير الإستجابة لما يطلبه منها سيدها الذي لا يتلذذ النوم إلا على صدى نباحها مطمئنا أنها متفانية في القيام بدورها.

معذرة إن بدا للبعض أني أطلت في هذه المقدمة حول الكلاب و لكن النص من أصله يتعلق بالكلاب. قد يرى البعض أن لا جدوى من الكتابة للكلاب ما دامت الكلاب لا تقرأ و لكني لن أكون أول من كتب عنها فقد كتب الجاحظ منذ قرون موسوعة كاملة خصص الجزء الأكبر منها للكلاب و كانت و لا تزال من أروع ما كتب الإنسان. كما أني لا أزال أحتفظ من بين أروع ما قرأت منذ صباي بتلك الصورة التي رسمها ألبار كامو صاحب جائزة نوبل للآداب للكلب في كتابه الشهير الغريب « L’Etranger » . لذلك ليس المقصود بالكلاب تلك الكلاب الطبيعية التي تكاد تنقرض اليوم من البرية و لكن المقصود هنا تلك الكلاب التي صنعتها علاقة الإنسان بهذا الحيوان على مر الدهور و الأحقاب. فكامو شأنه شأن الجاحظ لا يتحدث في الحقيقة عن الكلاب و لكن عن الإكتلاب الذي يصيب الإنسان بفعل علاقته بالكلاب.

فما سر إفتتان بعض الناس بالكلاب و اهتمامهم بها و إفساحهم كل المجال الذي يخصصونه لها بين اهتماماتهم و هم عن وعي أو غير وعي لا يفعلون سوى تعريض أنفسهم إلى الإنحرافات التي ستنعكس في سلوكهم من علاقتهم بها كما نبه إلى ذلك الكثير من الحكماء؟

عندما ننضر إلى الكلب المملوك علينا أن ننتبه جيدا إلى ذلك البريق الخاص الذي يتلألأ من عينيه و يشد كل ناضر إليه. فالإنسان ليس عقلا محظا و لكنه بالأساس وجدان و من خلال و جدانه يتسرب الكلب إليه و يبني و يوطد علاقته معه. فهل الكلاب بهذا الذكاء و الدهاء حتى استولت على لب و عقل الإنسان؟ 

الكلاب من أصلها حيوانات شرسة مفترسة كغيرها من بني جنسها من الحيوان و رد فعلها التلقائي كلما اعترضها من هو من غير بني جنسها التوثب و الهجوم لحماية نفسها. و لكن معضلة الكلاب الأهلية مثلها مثل أوضاع أغلب البشر من جنس الإنسانية أنها أخرجت من حياة الحرية و فرضت عليها عبودية الإنسان و تملكه لها فانتقلت إلى وضعية الخضوع و تطبعت بها. و كما يعرف المملوك انه لا يملك أي حقوق و أن وجوده ذاته متوقف على رضاء سيده و استمرار حاجته له يحدس الكلب أنه أصبح رهينة الطمع في سيده. و الطمع هو ما يتلألأ في عيون كل كلب و هو سر ذلك البريق يأخذه به من خلال نضرته إليه. 

دعكم من الكلاب و تثبتوا جيدا في نظرات كل من يحدثكم أو تلتقون به و راجعوا أنفسكم كيف تنضرون إليه لأنها في الغالب لا تعدو أن تكون نظرات كلاب أو نظرة إلى كلاب فنحن في عصر لا تملك فيه الأغلبية مصائرها و تدرك جيدا أن مصيرها متوقف على القبول بها و رضا المتحكمين عنها. و حياة الطمع البائسة التي يعيشها أغلبنا لن تنتهي بالتخلص من الكلاب و لا بتحريرها من مالكها لأنها ستفرخ كلابا مثلها و ستبني صنما آخر لسيد يرأسها. لذلك عندما يعترضكم شخص تنهشه الكلاب فالأولى عوض محاولة استقراء ما تقوله بنباحها التنبه لمن تنبح الكلاب. 

الفرق بين كلب وكلب على اختلاف أصنافها و أحجامها و أشكالها و أصحابها أنها في النهاية كلاب ككل الكلاب و لا يمكن لها أن تطمح أن تكون سوى كلاب و الكلاب كما نعلم لا تنتج غير النباح ولم يهتم أحد لهذا العصر منها بتصنيف نباحها و التأسيس لحضارة خاصة بها لذلك عندما ينتهى نباح الكلب ننسى الكلب و لا بد له من إعادة النباح ليذكرنا بوجوده حتى نسأم منه فنناوله عظما يلوكه أو نطرده.

و عندما يعيش الإنسان أوضاع الكلاب فهو لا يعيش لذاته و إنما يعيش لولي أمره فهو لا يتصرف حسب طبيعته بل حسبما يضن أن سيده يريده أن يكون عليه كالكلب الذي يحرك ذيله توددا له يركض خلفه و يقف حيث يأمره يتمرغ تحت أقدامه و يلعق حذائه يعادي من يعاديه و يماري من يماريه.

الصورة المزورة ليست تلك التي تقدمها لنا الكلاب و إنما صورة المتطبعين بطباع الكلاب و أصحاب الكلاب صورة إنسان بلا عقل بلا إرادة بلا مشروع بلا هدف في الحياة سوى تحقيق تلك الرغبات الفطرية البهيمية و عليه أن ينبح و يضل أبدا ينبح للفت الإنتباه. و حتى إذا استعمله سيده لحراسته أو لصيده فمهما تأسد و أظهر من شراسته يأتي صاغرا ليلقي بفريسته بين يديه و يلعق قدميه.  

الكثير لا يدركون ذلك حتى أنه أحيانا لا بد لنا من وضع قناع الكلب على وجوههم حتى نمكنهم من تبينهم من بني الإنسان. قناع الكلب هم يضعونه من تلقاء أنفسهم و لا يغيب عن كل فطن فهيم. فما قول كلب مع أمر سيده و ما رأي الكلب لنبدد وقتنا في دراسته و ما هي القيم التي يمكن أن يمتلكوها و ما هي المبادئ التي يمكن أن يشيعوها و ما هي القوانين التي يمكن أن يكرسوها فهم على أخلاق و قيم و مبادئ و قوانين سيدهم أخلاق وقيم و مبادئ و قوانين العبيد المماليك.

لو كان طول اللسان علامة البيان لكانت الكلاب تجاوزت حضارة الإنسان.

الموضوع طبعا لا علاقة له بالكلاب فمعذرة عن المقاطعة و انبحي يا كلاب...

المختار اليحياوي - قربة في 02 سبتمبر 2007

http://tunisiawatch.rsfblog.org/

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3 septembre 2007 1 03 /09 /septembre /2007 14:55
Pourquoi je ne me rendrai pas à l'International School de Carthage

86ce72d61944071542b45d0a146ad17a.jpgBonjour à tous,

Je vous écris pour vous dire que je ne me rendrai pas à l’ISC.

Plusieurs raisons expliquent ma décision :

- d’abord, l’école apparaît clairement au centre de magouilles politiques, et nous savons tous que la politique en Tunisie n’est pas reluisante, pour le moins. L’une des plus fameuses péripéties du projet annoncé en grande pompe en mai dernier par Mesdames Ben Ali et Souha Arafat fut l’épisode de l’expulsion de la veuve de Mr Arafat, relatée par les médias : Madame Souha Arafat, l’associée principale de Madame Ben Ali (madame « Bac moins trois », ainsi surnomme-t-on le président tunisien) s’est vue obligée de quitter la Tunisie car son aura médiatique faisait un peu trop d’ombre à la femme du président. Peut-être ces deux femmes ne sont-elles pas entendu sur le montant de la commission qu’elles prendront sur l’ISC ? Les sommes brassées par l’ISC seront très grosses, et ridicules par rapport aux salaires du personnel, en particulier tunisien.

- Je fus surpris de l’absence de professionnalisme de mes interlocutrices, lors de mon entretien. Quasiment aucune question relative à mon travail, peu d’explications sur l’école, et un grand empressement à me signer un contrat (j’eus même du mal à avoir une soirée pour me décider). Cet empressement cachait un malaise, une situation bancale.

- Cette situation bancale apparaît bien réelle : le site n’est toujours pas près, les logements non plus, les effectifs sont très réduits. Cette école est considérée d’un très mauvais œil par le lycée Pasteur et par l’American Cooperative School of Tunis. Si le lycée Pasteur a pu refuser un jeune, membre de la famille Ben Ali, ce qui avait en son temps très irrité le pouvoir, l’ISC ne pourra refuser personne, puisque l’école est créée par ces familles qui pillent allègrement la Tunisie depuis de nombreuses années. L’ISC sera donc remplie d’élèves avec un très faible niveau académique, indisciplinés, peu motivés et n’en faisant qu’à leur tête puisque la direction et les professeurs de l’ISC ne seront que des pantins aux mains du pouvoir. Bonne chance pour établir un code de discipline digne de ce nom et pour motiver les « fils à papa » !


- La direction de l’école apparaît méprisante et peu respectueuse de son personnel : après vous avoir envoyé un email pour vous demander plus d’informations sur l’ISC, j’ai très rapidement reçu deux coups de téléphone très agressifs de Mme Bellil et Mme Tebourbi. Elles se sont montrées très hautaines et m’ont accusé de vouloir effrayer tout le monde délibérément, avec la paranoïa qui caractérise le gouvernement Ben Ali et ses familles affidées. Mme Determmerman m’a également raconté avec quel mépris elle s’est fait raccrocher au nez par Mme Bellil. Permettez-moi également de douter de l’équipe qui a la gérance de l’école. Ce sont  vraisemblablement des gens qui n’ont guère d’expérience dans le domaine, et à qui le pouvoir tunisien a confié cette école comme un hochet que l’on donne à un enfant. Sauf que ce hochet se doit d’être une vitrine aseptisée de la Tunisie, ou le personnel devra filer droit et sera étroitement surveillé dans ses cours comme dans ses comportements.

- Je pensais que l’ISC serait une chance d’ouvrir une petite porte vers plus de démocratisation en Tunisie, mais je me suis trompé : le régime policier de Tunis, qui harcèle ses citoyens,  enferme et torture les opposants, généralise la corruption, a trouvé en l’ISC son bras éducationnel international. Pour ceux qui ne seraient pas tout à fait au courant des réalités du pouvoir tunisien, allez par exemple sur ce lien : « http://pdpinfo.org/rubrique.php3?id_rubrique=87 »

Pas de marge de manœuvre éducative, mauvaises conditions de travail, agressivité, mépris et incompétence de l’équipe de direction, école instrumentalisée par le pouvoir qu’irai-je donc faire dans cette école ?

L’absence d’autres opportunités m’avait fait hésiter un temps. Mais le mépris affiché envers madame Detemmerman, qui avait décidé de se retirer du projet en tant que professeur de français, m’a convaincu : pourquoi soutenir ce projet  ? Parce qu’ils vont nous montrer les beaux restaurants d’expatriés, les beaux hotels, les belles plages, les beaux commerces ? N’oubliez pas le reste, et de quoi vous êtes responsables en décidant  de travailler dans cette école, l’International School of Carthage.

Je suis le deuxième professeur recruté en France qui refuse de rejoindre l’ISC, avant même la rentrée. J’ai pesé ma décision et l’assume entièrement.

Cordialement,

Eric Bétend.

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3 septembre 2007 1 03 /09 /septembre /2007 10:01
Les tunisiens recherchés par Interpol !
http://www.comboutique.com/shop/products/thumb/USR1107/60362.jpg


Interpol (abréviation de l'anglais International Criminal Police Organization) est une organisation internationale créée en 1923 dans le but de promouvoir la coopération policière internationale.

Basée à la Cité Internationale de Lyon (France) depuis le 1er mai 1989, l’Interpol est la deuxième organisation internationale après l'ONU, avec 188 membres.

A cause du rôle politiquement neutre qu'elle doit jouer, la Constitution d'Interpol lui interdit d'intervenir dans les affaires ne concernant qu'un pays membre, ou les crimes militaires, politiques, religieux ou raciaux. Ses activités tournent autour du trafic et production de drogue, du terrorisme, du blanchiment d'argent, du crime organisé.
Le site de l’Interpol comprend un fichier mondial des personnes recherchées en vue de leur arrestation ou de leur expulsion.

Ces cinq dernières années, les bases de données d’Interpol ont plus que doublé de volume et contiennent maintenant des informations sur plus de 10 000 terroristes présumés, plus de trois millions de véhicules volés et plus de 40 000 personnes recherchées au niveau international.

Seuls 97 tunisiens figurent sur la liste des recherchés, les crimes varient de l’usage d’armes et d’explosifs, terrorisme, contrefaçon, vol, fraude, extorsion et crimes sexuels…

Des 97 mandats de recherche, 34 ont été délivrés par la police italienne, 5 ont été délivrés par la police libyenne, un mandat a été délivré par la police des Emirats Arabes Unis, un mandat de recherche a été délivré par la police de Singapore (Affaire de drogue), le reste ont été délivrés par la police tunisienne.
D’autre part un mandat de recherche a été délivré par la police tunisienne à l’encontre d’un citoyen islandais recherché pour affaire de drogue.

******************
      Commentaire de Sonia :

Une  Cinquante personnes au moins des tunisiens que la Tunisie réclame à INTERPOL sont des opposants  politiques à la dictature, des militants de droits de l'homme comme KARKER,GANNOUCHI, MOKNI,  BAGGA ect.., bien sûr Interpol est indifférent aux ignominies de Ben Ali, et ne fait rien contre ces personnes, mais en tant qu’institution de droit, elle devrait  séparer le bon grain de l’ivraie .Presque aucun criminel de droit commun dans la liste de recherches fournie par la dictature de Ben Ali, pourtant le propre frère du dictatur est recherché par toutes les polices du monde libre pour trafic de stupéfiants et condamné par la justice française, pourtant   les criminels tunisiens,  dans le domaine  du crime organisé, sont réputés fiables, et  être  d'un excellent niveau de professionnalisme, cela va du trafic de drogues à très grande échelle, au vol de voitures, de YATCH, au trafique de blanches, les trottoirs européens  sont infestés de maquereaux et de filles et garçons  tunisiens qui s'adonnent à la prostitution, les  spéculations, les  mises en faillite frauduleuses, les détournements de fond,  le trafic de devises, de contrefaçons de produits de luxe et de monnaie ect...Mais il est vrai que tous ces trafics sont organisés par la famille et les proches des BEN ALI / TRABELSI , la Tunisie de ben Ali , pire que l'entité sioniste, est devenue le sanctuaire de toute la grande criminalité internationale, et cela va du fils PASQUA aux fugitifs de la maffia italienne, russe, juive. Interpol, pour sa crédibilité, devrait mettre fin à ces aberrations, et pour être clair et sérieux sur la question tunisienne,    inscrire tous les tenants de la dictature tunisienne sur ses listes de recherche, au lieu et place des listes fournies par  le sinistére de l'intérieur tunisien demeurant au palais de Carthage occupé.

Contact pour protester auprès d'INTERPOL.

INTERPOL
General Secretariat
200, quai Charles de Gaulle
69006 Lyon
France

Fax: (33) 4 72 44 71 63

 

http://www.interpol.com/public/mail/mail3.asp?id=info
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3 septembre 2007 1 03 /09 /septembre /2007 08:51
Hommes intégres et mission honorable.
Lettre de K.TRAOULI aux maîtres Nouri et YAHYAOUI.

L'image “http://mouvements.be/IMG/cache-gd2/614d0586b1c53ccfe906ad8c69555ff7.png” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

لا تُحمّلوا المشهد أكثر مما يحتمل: رجال أفاضل ومهمة نبيلة



د.خــالد الطراولي

ktraouli@yahoo.fr



يعيش المشهد الحقوقي هذه الأيام ضبابية وشبه هزة حملتها بيانات متتالية ومتناقضة للجمعية الدولية لمساندة المساجين السياسيين، وقد أحدثت الصورة بعض الدهشة للعديد من المهتمين بالوضع الحقوقي والمتابعين للشأن العام. في هذه الكلمات التي أردت أن أخطها على عجل أردت التذكير لمن هو ناس أو غافل، أردت التنبيه لمن يريد أن يركب الحدث للتشويه أو المزايدة، أردت التحذير لمن يشكك في قامات ورجال وقضية..، نريد أن نقول للجميع أن المشهد لا يخرج من طبيعة تنافسية بريئة..، لا يتنافس الأستاذ الفاضل محمد النوري والقاضي الفاضل المختار اليحياوي من أجل عمارات للتملك أو الكراء، لا يتجاذب الرجلان أطراف الحديث من أجل ضيعات ومعاملات، لا يجري الأستاذان وراء التقرب من ذوي الجاه والسلطان، لا يسعى الصديقان إلى ترئس جمعية وراءها الكسب والدرجات العلى، لا يركض الطرفان وراء رضاء فلان أو علاّن أو حزب أو منظمة.

الأخوان يتنافسان من أجل خدمة مهمة نبيلة وشريفة وكثيرة المتاعب والأشغال، ولو على حساب الأهل والصحة، مهمة تعرّض صاحبها ولا شك إلى مصاعب ومتاعب، والتاريخ يؤكد ذلك ولا يزال... الجمعية الدولية للدولية لمساندة المساجين السياسيين منبر وفعل وممارسة نبيلة من أجل هؤلاء المرميين ظلما وعدوانا في دهاليز الموت البطيء، الجمعية لم يهدأ لأصحابها بال منذ سنين وهي تسعى لرفع الغطاء عن ممارسات شاذة، ومنهجية حيوانية داخل السجون في التعامل مع الخصوم السياسيين، الجمعية قدمت الكثير ولا تزال من أجل تونس بدون أورام، من أجل تونس خالية من سجناء الرأي.

ووراء هذه الخدمة النبيلة رجال أفاضل ونوايا طيبة وسعي للتغيير السليم في ثقافة وعقلية مهيمنة في التعامل مع الأخر على أنه معدوم وفي إطار بلا قانون. ومن هؤلاء الرجال الكرام الأستاذ الفاضل محمد النوري والأستاذ الفاضل القاضي المختار اليحياوي.

الأستاذ الفاضل محمد النوري ليس من النكرات، فهو علم من أعلام العمل الحقوقي وستفتخر به عديد الأجيال، ولا مزايدة على الرجل في حبه لوطنه وخدمته لقضاياه الحقوقية، وقد أبلى الأستاذ ولا يزال الكثير في ميدان التفريج عن الكرب وفضح القوانين الجائرة والممارسات غير القانونية. وليس الأستاذ الفاضل القاضي اليحياوي بالمتطفل على الوطنية ولا الفضولي على خدمة القضية الحقوقية والسياسية ويكفي الرجل فخرا ما أبداه ولا يزال من أجل الكلمة الحرة والمستقلة، ويكفيه شرفا ما دفعه في رزقه وأهله ومستقبله المعيشي من أجل قامة مستوية لا تنحني.

هذه هي الزاوية التي أردت من خلالها تبليغ رسالة إلى الأخوين الفاضلين أولا، رسالة لا ترتقي حتى إلى صف العتاب ولكن تلمس بكثير من الحياء والتواضع باب النصيحة، نصيحة لي قبل غيري، أن لا تنسيا الفضل بينكما، وأن ما يجمعكما أكثر بكثير مما يفرقكما، وأن لا نخطأ معركتنا الحقيقية التي تبقى قائمة إلى حين، مع الاستبداد والجور والانحطاط.

وهي رسالة ثانيا إلى كل المتابعين للمشهد، من يندهش، من ييأس، من يحبط، أن لا ينسوا بوصلة الاستنتاج والتعليق، ولا يخطؤا رؤية المشهد الحقيقي وهو جثوم الاستبداد وهيمنة العربدة، والذي لولاه لما وجدت أصلا جمعية بهذا المسمى النبيل، لا يجب أن ننسى أن المشهد الحالي ليس إلا تعبيرة عن هذه الحالة المغشوشة للشأن العام.

وهي أخيرا رسالة إلى من يكشّر، من يشمت، من يستخف،  أن ما حدث له نافذة لا يجب أن تُنسى، وهو أن هؤلاء الأفاضل يتنافسون من أجل خدمة قضية نبيلة، وفي هذا إنذار لمن يعتقد أن الموت قد غلب على الساحة التونسية، أن هناك حياة وأن هناك رجال، ومن هذا الباب يأتي بإذن الله الإخلاص ويتبعه الخلاص.

مع التحيات الخالصة والودية من أخ كريم وصديق وفيّ.

المصدر: موقع اللقاء الإصلاحي الديمقراطي www.liqaa.net
************************************
في البحث عن كتاب  "ما فعلته السياسة بالسياسيين"

د. خــالد الطراولي

ktraouli@yahoo.fr



وجدته غاضبا ضجرا، واضعا يده على جبينه... كان ينتظر في المقهى المقابل لبيتي... سلّمت عليه فقام واحتظنني! كان فعله غريبا لأني لم أغب عليه سوى أيام معدودة... جلست بجانبه وبقيت صامتا، سألني هل تقرأ ما أقرأ في سيرة الأحفاد؟؟؟

قلـــت : تقريبا نقرأ نفس الجمل والكلمات ونفس الحروف، ما جُرَّ منها وما انتصب، ما وقع منها وما أٌلغي أو انسحب!

قـــال مباشرة ودون مقدمات : لقد عودتني بأنك القائل "السياسة أخلاق أو لاتكون"

قلـــت : لعلي لست الأول في قولها ولكني مذكّر بها، كانت حلما يراودني وأملا يداعبني، غير أني كلما تقدمت ذراعا وجدتها تنحسر باعا، وكلما أطلقت نظري إلى الأمام وجدت السراب يسبقني والصحراء تحيط بي...

قـــال : بالله عليك ارفق بحالي، كفاني فلسفة أنا أحدثك عن حال هذا الزمان، طعون في الظهر، عناوين تسقط وأخرى تعلو، يغير المرء عنوان بيته كما يغير أثاثه، صياح ديكة وعواء ذئاب، وابن المقفع متكأ على  عصاه في حيرة من أمره يبحث عن حيوان ناطق فلا يجد غير حيوان صامت... والوجوه تتقلب بسرعة الضوء، حتى أنك لم تعد تعرف أين الوجه وأين القفا... شطحات غريبة ورقص على موسيقى صاخبة لا تعرف فيها من المغني ومن العازف ومن يضرب على القانون...

قلـــت :  هوّن عليك واصبر فقد شيّد أيوب خيمته في ساحتنا، وعوّد نفسك على الابتسام وإلا هلكت حسرة وألما! عوّد نفسك على رؤية المساحات الخضراء وإلا ستموت كمدا! عوّد نفسك على رؤية ما تريد رؤيته وإلا لن يبقى لك مكان تحت الشمس! عوّد نفسك على الصمت فالصمت موقف والصمت فعل في أيام الصخب! عوّد نفسك على الثبات فإن الطريق طويل...

قـــال : وعجبي عليك يا صاحبي، وحسرة عليك يا رفيق دربي! أتدعوني للصمت وأنا أرى تقلبات في الرؤى والتصورات حسب ساعة معلقة على الجدار، تعلن حسب الطلب وقت تونس أو لندن أو باريس! أتدعوني أن أبتسم وأنا أرى تقلبات في المواقف تضاهي تقلبات المناخ في هذا الزمان المجنون، في زمن يصبح فيه الفرد ماشيا على قدميه ثم يمسي زاحفا على بطنه ولا يبيت إلا شبعانا من السراب وصاحبه يتلوى جوعا إلى جانبه.

قلــت : لا تتعجب فلولا السواد لما رأينا البياض، ولولا القبح لما عرفنا الجمال، ولولا العقل لسقطنا منذ زمان، فاحمد الله على هذه النعمة الثمينة فأنت بعقلك تميز الخبيث من الطيب والسيئ من الحسن والصالح من الطالح... ثم لا تغفل يا صاحبي أن السياسي يمكن أن يتناسى لكن الشعوب لا تنسى!

قـــال وقد غمرته فرحة مشوبة بضيق : هل تسمح لي إذا أن أكره السياسة والسياسيين؟

قلـــت : لعل هذه على الحساب حتى تقرأ الكتاب... كتاب "السياسة وما فعلته بالسياسيين" !!!



المصدر: موقع اللقاء الإصلاحي الديمقراطي www.liqaa.net
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رمضان كريم وكل عام وأنتم وأهاليكم بخير وتونس بألف خير



رمضـــان...وقفــــة مع المنسييــن



خـــالد الطراولي

ktraouli@yahoo.fr



يحل علينا هذه  الأيام هذا الشهر الفضيل والذي نسأل لله تعالى أن يجعله على كل المسلمين شهر رحمة وغفران وعلى كل العالم وقفة تأمل وسلام.

يأتي هذا الشهر الكريم بجلابيبه المنيرة وأضوائه العبادية البراقة، فيحف الجميع برداء ظاهره رحمة وباطنه رحمة وكل ألوانه رحمة وغفران وعتق من النيران.

كل منا ولا شك ينتظر هذا الشهر العزيز ليقف وقفة سنوية ظل ينتظرها، وقفة تأمل وحساب ومراجعة مع الذات، وقفة تأمل فيما قدّم وأخّر، ماذا عساه يبني وماذا عساه يهدم. شهر تعيش فيه النفس البشرية على وقع دفئ عبادي وشعائري يصعب وجوده خارج هذا الشهر.

شهر تلتئم فيه الأسر، من غاب منها ومن حضر، وتعيش لقاءات مودة وابتسام وحنان... شهر يشعر فيه الفرد بألفة الجماعة وتشعر فيه الجماعة بقرب الفرد... أنوار زكية وراحة نفسية وشعور خالص بالمحبة والفرحة والسرور للقاء هذا الضيف المبجل والتقرب من الله والعمل على كسب رضاه، وتذكير للجميع بأن الدنيا مهما علت واستعلت فإنها لا تعادل لحظة طمأنينة وسلام وحب ورضا من هذه الذات العليا وهي تعلن للقاضي والداني، من اقترب أو بعد، من قبل أو رفض، من استعلى أو انخفض أنه " من جاء بالحسنة فله عشر أمثالها أو أزيد، ومن جاء بالسيئة فجزاء سيئة مثلها أو أغفر، ومن تقرّب لي شبرا تقربتُ منه ذراعا، ومن تقرّب لي ذراعا تقرّبتُ له باعا، ومن أتاني يجري أتيته هرولة، ومن لقيني بتراب الأرض خطيئة لا يشرك بي شيئا لقيته بمثلها مغفرة" نداء يجعل الحيران حليما واليائس آملا والحزين حالما وراجيا " يا بن آدم إنك ما دعوتني ورجوتني غفرت لك على ما كان ولا أبالي، يا بن آدم لو بلغت ذنوبك عنان السماء ثم استغفرتني غفرت لك، يابن آدم إنك لو أتيتني بقراب الأرض خطايا، ثم لقيتني لا تشرك بي شيئا لأتيتك بقرابها مغفرة"

في هذه اللحظات النورانية الخاصة وجب التذكر والتواضع وثني الركب احتراما وتبجيلا، تذكيرا وتحصيلا حتى لا ننسى رجالا ونساء لنا رافقونا يوما في درب هذه الحياة النضالية وهم يتدافعون لصد الاستبداد، منهم من غادرنا وترك عنوانا في السماء، ومنهم من غاب دون ترك عنوان على الأرض ومنهم من يسكن حارتنا ومنهم من غادر بلدتنا...

وقفة رمضان لهذا العام وفي كل عام حتى ينتصر الضياء وينهزم السواد، وقفة تمتد إلى هؤلاء جميعا، رحمة لمن كان في السماء وغفرانا وجنة نعيم، ورحمة لمن لا يزال على الأرض ونصرا مؤزرا وغفرانا وجنة نعيم.

تحياتي وسلامي إليكم جميعا يا شباب هذا البلد الطيب وشيوخه، يا رجال أرض الوفاء ونسائها :

الأستاذ المرحوم محمد شقرون

الشاب المرحوم زهير اليحياوي

الدكتور الفاضل صالح كركر

الأخت الفاضلة نائلة شرشور

الأخ الفاضل الطيب السماتي

الإخوة الأفاضل سكان السجون والمعتقلات عجل الله سراحهم

الإخوة المفرج عنهم وهم يعيشون أول رمضان بين ذويهم

الإخوة والأخوات المبعدون والمشردون في ديار الغربة، والذين تغالبهم دمعات فرح مشوبة بحنين كلما سمعوا المنادي يؤذن للإفطار ومخيلتهم تعود بهم القهقرى إلى ساحات ومآذن تونس والقيروان وجربة وسوسة وصفاقس وقابس ومدنين وبنزرت وباجة وكل شبر من أرض الميعاد...

إلى كل هؤلاء وغيرهم ممن نسيتهم الذاكرة أو تعثرت في استحضارهم والمعذرة على ذلك، إليهم جميعا... رمضان كريم وكل عام وهم وذويهم بخير وتونس بخير وأهلها بألف خير

المصدر: موقع اللقاء الإصلاحي الديمقراطي www.liqaa.net
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1 septembre 2007 6 01 /09 /septembre /2007 20:24




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 http://www.elkhadra.org/medium_1_entonnoir_magiquemp.2.jpg


MOUCH NORMAL

Par

Biju.


Ces derniers temps sont plus que difficiles pour l’opposition, pour la dictature aussi ?makkache…c’est le train train habituel. Mohammed Néjib Chabbi, désormais  président d’honneur  de la galerie farfouille PDP, s’est fait agresser par les voyous de la dictature, je me demande bien pourquoi ?si même dans le vulgaire passage à tabac , les vulgaires videurs du sinistére de l’intérieur commencent à prendre des initiatives, on n’en a pas fini avec les bavures, ces cons là deviennent un vrai problème pour les technocrates stratèges de Zinétron, ils n’arrêtent pas de se tirer des balles dans leurs pieds plats de chaouchs, d’ici que ces cons commencent à flinguer à tout va, même les plus fervent supporters de ben Ali ne seront pas à l’abri, et comme d’habitude et l’impunité, et l’illusion de la puissance,  donnent  toujours une suite d’ « idées »logiques aux cons, il ne serait pas étonnant qu’un jour prochain, espérant le plus proche possible, si on veut faire dans le gore, les rues tunisiennes se transformeront  en far-West, avec ses bandits de grands chemin, les nôtres seront toujours sans honneur,  armées jusqu’aux dents, et ses gangs organisés  qui pensent expansion territoriale et part de marché, je ne crois pas que ces tarlouzes de Trabelsi, et encore moins les chochottes sahéliennes puissent faire le poids, devant les Ayari, les Jelassis et les Frechiche des bouges tunisiens. D’ailleurs au début de cet été à NASSEN, un différent sur un partage de Chira entre une grande bande de cette sous, sous préfecture d’un quartier mal famé de Nassen-Ben Arrouss, et une bande de KABBARIA, s’est réglé à coups de flingue à un kilomètre d’une caserne de la garde nationale, à la fin du raid et quand tout s’est calmé, les cognes sont venus arrêter les cadavres et les blessés resté sur le carreau pendant plus d’un heure, ils avaient même passé les menottes aux habitués de la mosquée du coin, croyant à un remake de la bataille de SOLIMAN ; il y’a eu exactement d’après le connard de OMDA du coin, deux morts et huit blessés, dont  trois très graves. En fait il n’y’a aucune différence entre les droits communs  qui tiennent le haut du pavé, le pays livré corps et bien aux barbots, qui règnent sur des fiefs interdits à toute force publique, ces cons de flics sont plus courageux quand ils détruisent les vies de démocrates tunisiens pacifistes, ces connards en uniforme font dans leurs frocs, officiers et hommes de troupe,  quand il s’agit de faire la chasse aux dealers, aux maquereaux, aux milliers  de bureaux de change de devises ambulants et clandestins, au trafic d’alcool  qui fonctionne  24 heures sur 24, dans des gargotes,  ou la plus part du temps à même dans la rue, dans les coffres de voitures trafiqués et sans plaques,  souvent protégés par des caïds du régime et du parti unique, qui prennent un pourcentage d’impunité au passage. Bref, les honnêtes gens en Tunisie rase les murs coincé entre une dictature policière  qui leur interdise le travail civique ou politique, et un banditisme de plus en plus envahissant qui se confond des fois avec l’appareil dictatorial à qui il rend de menus services, les agressions dont est victime  chaque fois le docteur MARZOUKI sont leurs œuvres, pédérastes formés à la dure dans les taules tunisiennes, la technique du « tbaabiss » et de l’humiliation sexuel, dans un pays machiste comme la Tunisie, ne les gène pas du tout, ces salopes perverties croient pouvoir abaisser l’esprit des grands hommes au niveau de leur trou de balle, vraiment l’ordure se sublime dans l’ordure et la dictature de ben Ali  est une œuvre d’art  dans ce domaine. Oui tout travail politique, civique, citoyen est considéré comme  un crime abject dans  la folie de ben Ali, ce travail  qui  est à même  de protéger les tunisiens contre la tentation de la facilité et l’argent facile, toujours sale, contre la haine de soi et l’éloge de la force brutale, contre les bas-instincts de la barbarie  et  le grand banditisme,   pratiqués souvent par des malheureux qui ne connaissent absolument rien des notions humanistes et valorisantes, comme la valeur travail, la réussite , l’ambition, le bonheur simple, l’ambition, la rigueur, l’amour des autres ect…ALLAH LA YARHMEK YA BOURGUIBA, idem pour ce chacal de ben Ali et sa clique de charognards. Quand à l’opposition… ya madrassati , c’est souvent, à part quelques ilots de sérénité, très rares pour être vraiment efficace, le reste, l’affaire de l’ AISPP (Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques), vient de nous en donner un  bien triste aperçu, le reste vivote dans sa suffisance, plus que jamais, le copinage, le clanisme, l’intolérance fait force de loi dans ce milieu  de parasites, qui n’a aucune rigueur, ni sens de la perspective et  du courage, plus que jamais le clanisme s’impose avec son lot de reniements, de trahisons et de médiocrités, la plus part d’entre eux se passent les plats, censurent , ignorent  et diffament ceux qui n’acceptent pas leur maffieuse Omerta et  confondent la franchise, la passion et l’irrespect, moi et mes amis , le seul respect qu’on doit à ce petit corps constitué  de nervis, le seul respect est d’être nous même, d’écrire et de dire ce que l’on pense, il n’y’aucune chapelle intouchable, c’est le droit de chacun d’entre nous, durement acquis, à la liberté de dire et de faire, de penser, de se tromper, d’être subjectif aussi, merde à Vauban, merde à BOURG ERROUMI, merde à la dictature et merde aux egos  de l’imposture. C’est uniquement cette liberté d’être irrespectueux, irrévérencieux qui nous oblige, elle nous oblige à ne pas déserter,  alors   que nous avons les moyens de tourner le dos à notre patrie, et à tous ces cons parvenus sans avoir à en rougir. Les jeunes tunisiens qui  perdent souvent leur temps dans cette morose opposition,  manquent de respect au codes hypocrites des vieilles lunes,  c’est tout juste  parce que les vieux combattants embourgeoisés manquent de dignité. En somme, il n’y a de jeunes impertinents tout  simplement que parce qu’il y a des vieux crétins dans cette opposition tunisienne, c’est aussi simple que cela, et de plus en plus,  il ne faut pas s’étonner que beaucoup aillent vivre leur vie , n’importe où et  à n’importe quel prix.


Il faut donc croire que si le nombre de jeunes impertinents  augmente, c’est parce que le nombre de vieux crétins augmente aussi, et cela est aussi dramatique  que la répression de la dictature. A moins que la population de chacune des deux espèces soit constante, mais que les seconds fassent plus de bruit que les premiers
.

 

 



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