ATDF (association tunisienne des femmes tunisiennes)
A VENDRE!!
Par Faouzia!
Le pouvoir tunisien n’a plus besoin de faire dans le banditisme intellectuel, de se prétendre le libérateur de la femme tunisienne, le protecteur de ses droits, il n’a plus besoin de le faire, de s'arracher les cheveux, par la désinformation et la propagande, certaine officines le font pour lui et à moindre frais. le tyran ben Ali ne fait pas de politique, il n’en a jamais fait, cet ignorant est incapable de n’importe quelle idée, de la moindre réflexion rationnelle, il ne fait que des coups, le dernier qu’il vient de faire avec les femmes dites tunisiennes et dites démocrates, est un coup de bluff de maître dans l'apparence, et sert assurément dans toute sa profondeur sa propagande, mais à bien voir les choses , quand on va au fond des choses, les femmes dites tunisiennes et dites démocrates ont toujours souffert de l’ingratitude du pouvoir de ben Ali, depuis toujours elles l’ont servi objectivement , du moins servi aveuglément sa stratégie. Les femmes démocrates tunisiennes, l'association ATDF, ce sont quelques femmes décalées de toutes réalité tunisienne ; complexées par une réalité tunisienne qui dans la pratique est une contradiction totale à leur dégénérescence, et par voie de conséquence à celle de la dictature, un refus à leur sectarisme, ces femmes sont dans la lignée d’un de leur penseur favori, CHARFI, des novembristes convaincues, que le dictateur dans sa très grande miséricorde ignore, parce qu’il les méprise. pour elles comme pour la dictature, la majorité des femmes tunisiennes voilées ou pas, qui les ignorent, parce qu’elles n’ont rien à voir dans le fond avec la Tunisie profonde, celle des Hommes et de l'être tunisien, pour elles comme pour la dictature , le râtelier où elles se restaurent, l’extrême majorité des femmes tunisiennes seront toujours dans la présomption de culpabilité quand elles tiennent à leur personnalité et à leur histoire, quand elles se démarquent de leur terrorisme social, culturel et intellectuel, tout simplement, quand elles pensent autrement qu'eux. Avec ses quelques délurées , paillassons du désordre ordurier qui décime la Tunisie ,avec les parasites de l'ATDF, ben Ali vient de s’acheter un certificat de bonne conduite et de virginité, c’est la mode aujourd’hui de se refaire un hymen artificiel, tous les paillassons et les femmes faciles le savent et le font, je comprends que ce n'est pas grave quand cela tient de la vie privée, mais quand cela prétend tenir de la vie publique de toute une nation à genoux, cela devient de l'ordre du crime social, une pratique courante dans le microcosme politique tunisien. la dictature de ben Ali peut apparaitre aujourd’hui aux yeux du monde entier, grâce entre autres aux forfaitures de l'ATDF, comme un pouvoir civilisé par opposition à un peuple arriéré et rétrograde qui maintient ses femmes cloîtrées sous la joug des traditions, et du voile, alors qu’en France par exemple, une femme meurt tous les 4 jours sous la violence conjugale .Bien sûr tout n’est pas parfait pour les femmes tunisiennes , mais rien n’est parfait dans la société tunisienne tant que la dictature est là, et qu’elle a à son services tout son appareil répressif fonctionnarisé, et ces ONG mercenaires, comme ces névrosées de supposées femmes démocrates, pauvre démocratie et leur association, qui ne brille ni par le nombre de ses militantes, ni par l’intelligence des vieilles dépravées qui la soumettent aux normes puériles émises par les idéologues de la dictature tunisienne .En fait dans cette association de truands vivotent quelques pauvres femmes arrivistes et opportunistes, qui sur ordres et en sous-main, femmes de paille, traitent et instrumentalisent les luttes féminines des femmes tunisiennes au prorata des subsidies versées, un peu comme la coquille vide au propre et au figuré du « mouvement » NIPNIS en France, l’association des femmes démocrates (ATDF) ne représente en rien les femmes tunisiennes, non pas parce que ces dernières sont ignorantes et soumises, mais juste parce que le discours des aliénées de cette association est totalement faux, superficiel et détourne la société tunisienne de son combat prioritaire , la lutte pour les droits civiques et les libertés publiques en général, il n’existe pas plus de femmes tunisiennes que d’hommes tunisiens, il existe des tunisiens privés de toute forme de vie décente. Oui la dictature de ben Ali vient de se payer presqu’à l’œil un certificat pontifical de bonne conduite, 50 briques de nos malheureux millimes, pas même le prix d’un WEEK-END du dernier des spéculateur du RCD, monnaie de singe, 50 briques offertes aux petites mères maquerelles de la fumeuse association « tunisienne » des femmes » démocrates » , les guillemets, c’est juste pour signaler le paradoxe , la contradiction, et l’insignifiance des mots dans le marigot politicien de notre chère patrie, tout devient de la contrefaçon en Tunisie, si les nominations se faisaient à coup d’argent, les cinquante patates n’auraient pas suffi à cette coquille vide, suppléante de flics qui se dit tunisienne, démocratique et féministe, excusez du peu, avec ce qu’elles ont dans le crâne et les cinquante patates les usurpatrices de l'ATDF n' auraient pu se nommer que « courtisanes vénales au lupanar des… ». à ce qu’il parait et d’après la pauvre Ahlem Belhadj, cette subvention servira l’association, qui est vitrine démocratique, pour renforcer sa lutte en matière de droits des femmes .Alors pour rester dans la logique de cette femme, le RCD subventionné par la dictature, lui aussi se bat pour les droits humains et la démocratie, d’autant plus que dans la réalité, l’association des femmes du RCD est beaucoup plus représentative par le nombre et même la qualité de ses militantes, que cette fumeuse et mercenaire association de supposées femmes démocrates.
Cette association est née en 1989, après la débâcle et le renvoi par ben Ali, des quelques femmes gauchisantes et islamophobes, qui se sont mises au service de son putch, malgré ses antécédents d'assassin, des femmes et des hommes, des novembristes qu'il a usé à vomir, il les a flouée et jeté sans aucun état d'âme, mais cela ne leur a pas servi de leçon, depuis ils continuent leur hideux parcours de "combattants", sans dignité et sans aucun état d'âme eux et elles non plus . Cette association, l'ATDF, se dit autonome, lutte pour l’égalité entre les sexes et a pour références les conventions internationales en matière de droits de l’Homme, alors que lorsqu’on se dit ONG , on refuse d’être subventionné par n’importe quel gouvernement, et encore moins par une dictature abjecte, c’est une question de bon sens et d’éthique, et tout simplement d'intelligence, on ne peut dénigrer le bourreau et accepter sa caresse, il n’y’a aucune crédibilité à être un agent double, et les coups portés au mouvement de l’opposition démocratique par cette associations de tarées , sont bien plus durs que les harangues et la propagande du parti unique.
Les authentiques ONG sont nées cours des dernières décennies, à la faveur des combats qui secouent le monde mondialisé par le néo-libéralisme, elles se sont multipliées et diversifiées, tandis que s’accroissaient leur notoriété et leur visibilité, elles répondent toutes à des normes précises, qui au fil du temps se sont transformées en principes de base, l'ATDF ne répond à aucun de ces principes, au contraire, elle est la réplique exacte de toutes ces associations fantoches, à un membre, crées par le pouvoir pour donner l'illusion de son assise populaire .
Qui sont aujourd’hui les acteurs fondamentaux de la dictature tunisienne? Le régime dictatorial et le parti unique RCD. Or, qui peut les changer en toute légitimité? Le peuple tunisien lui-même. Car lui seul est constitué par les citoyens – qui forment un peuple, une nation et un pays. Ce ne sont ni les gouvernements étrangers, ni leurs structures étatiques, ni leurs chefs d’entreprises, ni leur marché, et encore moins la dictature de ben Ali. La cible stratégique, en tant qu’ONG respectueuse des tunisiens et vivant sous les serres de ben Ali, est donc la société civile tunisienne elle-même, dans son ensemble, ceci est aussi valable pour les partis de l'opposition tunisienne qui ont pour objectif la démocratisation du pays.
Toute tâche d’une ONG tunisienne qui se respecte, qui est démocratique et qui respecte le peuple tunisien, toute tâche essentielle est de faire émerger une société civile tunisienne digne de ce nom, consciente et engagée dans les luttes civiques, condition préalable à l’affirmation d’une nouvelle forme de citoyenneté, d’une gouvernance transparente, légitime et démocratique du pays. Toute ONG tunisienne qui se prétend représentative a pour mission d’encourager un débat démocratique de contre-pouvoir , en intervenant, ou plutôt en militant et en imposant un débat public dans un pays qui ignore jusqu'à ses fondamentaux .Or, les positions que prennent certaines ONG tunisiennes, la grande majorité d’entre elles, dans le dialogue politique et les activités de lobbying qu’elles exercent surgissent ex nihilo. Elles ne relaient jamais les tendances, les désirs et les grands mouvements de l’opinion publique tunisienne, dont elles ne favorisent pas par ces pratiques l’émergence et la formulation.
Aucune action de ces ONG ne repose sur un choix bien précis (je désigne par mon texte la LTDH et l’association des femmes dites démocrates intaa aghab izmen, en tête de liste), aucune d’entre elles n’accorde la priorité à la mobilisation sociale et à la pression publique lors des " confrontations" qui se déroulent face au népotisme du pouvoir dictatorial de ben Ali. Ces ONG, sont censées incarner la société civile, et prétendent représenter le peuple tunisien, c’est du moins la constante de leurs discours, qui soit dit en passant et la majorité des tunisiens le savent, ne reposent sur rien de tangible, la plus part de ces places désuètes qui se compromettent comme ils le fond avec la dictature depuis trop longtemps, désespérent toute bonne volonté, pour espérer leur autocritique,elles n'ont jamais compris que se compromettre avec le monstre BEN ALI, est un leurre; pire, ils risquent d’y perdre ce qu’il leur reste d’Histoire crédible, et même ce qui pourrait être leur vocation la plus utile et la plus légitime dans l’avenir d’une Tunisie débarrassée de ses tares et ses lourdeurs.
Les ONG tunisiennes doivent être dans le contre pouvoir,absolument, leur devoir est de toucher, mobiliser, éduquer, faire entendre, proposer et innover, convaincre et renforcer politiquement différents groupes de la société civile et, plus précisément, ceux qui sont exclus. Donner une voix à des idées et à des valeurs, à des questionnements et à des propositions, qui concernent la justice sociale, une répartition plus équitable des richesses, le respect des droits, des personnes et de l’environnement, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.
L'association Tunisienne des Femmes Démocrates (ATFD) a reçu mardi 12 juin 2007 une subvention de 50 mille dinars qui, pour cette Association, d'après ses édiles, constitue une bouée de sauvetage et « lui permet de travailler normalement».Mais dans la réalité cet argent rend l’association des femmes démocrates tributaire de l’évolution de la situation politique de la Tunisie mise sous contrôle par une dictature de plus en plus forte, et qui n’évolue que dans un seul sens D’autre part, la dépendance par rapport à ce seul et unique acteur public , la dictature de ben Ali , pose la question de l’indépendance politique et morale de cet organisme.
Les modèles de financement privé, celui de l’entreprise, et public, celui des administrations et des services publics, sont bien établis et cohérents avec les missions et les logiques de fonctionnement d’une ONG dans un pays démocratique et un espace citoyen déterminé , ce qui n’est pas le cas en Tunisie qui est une dictature, pour une ONG tunisienne, accepter l’argent du pouvoir, c'est lui reconnaitre une légitimité, personne n'a mandaté l'ATDF pour cela, accepter l'argent du tyran ben Ali, c’est se mettre sous son contrôle. Je comprends que cela ne pose aucun problème pour l’ATFD, depuis longtemps déjà, elle est sur la même longueur d’onde, et au diapason de la plus part des prises de position de la dictature contre le peuple tunisien , mais ses quelques militantes devraient nous épargner le discours aseptisé , collaborationniste et mensonger, qui participe pleinement à la propagande de l’appareil répressif de ben Ali, les démocrates tunisiens doivent prendre une décision morale vis-à-vis de cette association, qui en tant qu’ONG n’a aucune légitimité à la base pour parler au nom de la société civile tunisienne, et qui plus est, pollue et salit l’mage de l’opposition démocratique tunisienne ou ce qu’il en reste, leur silence est plus que lâche, car en politique, qui ne dit rien consent, et s’ils sont d'accord avec le "marché" de l'ATDF, qu'ils nous le disent et qu'ils argumentent, ne pas le faire participe à l'attentisme qui fait des ravages parmi les forces vives tunisiennes que le sort du pays intéresse encore .Les cinquante millions de millimes donnés par ben Ali à l’ATFD sont aléatoires, et serons, soyons en certains, sujets à des modes ou fonction des intérêts des bailleurs, qui peuvent n’avoir pas grand chose à voir avec les buts de l’association ou avec les intérêts des bénéficiaires finaux. Il y a, en effet, dans le mode de financement des ONG, surtout celles qui sont sous contrôle total d’un pouvoir aussi totalitaire que le pouvoir tunisien, de nombreux biais pour les détourner de leurs missions et les faire servir des intérêts tiers. Il y a derrière cette question de l’aumône de ben Ali à l’ATFD une véritable question, celle de l’indépendance des ONG tunisiennes en général, et même des partis reconnus par le pouvoir, qui depuis toujours ne font que lui servir d’alibi.
L'ATFD créée le 6 août 1989 a bénéficié dés ses débuts du financement du pouvoir, c’est pour ce motif que plusieurs femmes tunisiennes se sont détournés de cette association, beaucoup de jeunes filles lui renient toute légitimité et toute crédibilité, dés ses premières prétentions, cette association sectaire et clanique avait fait la preuve de son aliénation, et de son caractère thuriféraire et prébendier, l’affaire de la chasse au voile, où cette association en liaison avec les services de la dictature , fut très active, elle avait loué à l’extérieur du pays surtout, car à l’intérieur du pays, elle n’a aucun écho et les tunisiens ne sont pas dupes, les supposés qualités féministes du régime de ben Ali qui respecte les droit de la femme tunisienne et serait son sauveur devant la menace de l’ogre intégriste, alors que nous autres tunisiennes , universitaires , chercheuses, intellectuelles, juristes, nous savons très bien qu’il n’existe pas de problème de violence liés au port du voile en Tunisie, que la très grande majorité des filles et des femmes qui le portent le font volontairement , et que ces dernières sont pour la plus part indépendantes matériellement et intellectuellement, qu'elles sont issues, pour la plus part d'entres-elles du milieu universitaire,d'ailleurs même dans les compagnes les plus reculées de la Tunisie, le problème de la charia et du port du voile ne sont imposés à personne, il est vrai que demeure le problème de l’égalité de l’héritage , mais constitutionnellement, cela ne pourra être discuté que dans un cadre politique démocratique général, pour preuve la dictature sait très bien que les tunisiens sont disposés à ce genre de discussions, elle a aussi le pouvoir illégitime de changer toutes les choses et tous les règles juridiques, cette dictature qui est prise en exemple sur le projet féministe en Tunisie par l’ATDF , pourquoi ne le fait-elle pas pour l'héritage par exemple ??Donner de l'argent à l'ATDF ,ce n'est rien qu'une démonstration de force de la part de BEN ALI, tout juste parce que le pouvoir veut faire la démonstration de sa puissance, et non pas que l’ATDF le gêne en quoique ce soit, les femmes tunisiennes continuent à être maltraitées dans leur immense majorité par les pratiques policières , très rarement et proportionnellement ni plus ni moins que dans les grandes démocraties, elles sont victimes de violences conjugales, et même dans ces cas, pas dupes, elles cherchent et trouvent refuge dans des associations comme l’AISSEP, qui elle, jusqu’à nouvel ordre ne sollicite aucune aide de cette dictature indigne, et qui ne défend pas les tunisiens d’une façon sélective, selon qu’on soit de gauche, de droite, islamiste, laïque, voilées ou pas. Ces derniers temps les difficultés matérielles ont commencé à s'accumuler pour l'ATDF comme pour toutes les associations tunisiennes qui se prétendent indépendantes. Aujourd'hui cette subvention de 50 millions de millimes selon les rombières de cette associations lui permet de respirer, c'est-à-dire lui permet de continuer d’être la voix de son maître et de servir d’alibi à un totalitarisme totalement déconnecté de l’aspiration de la majorité des tunisiennes en particulier et des tunisiens en général.
Pour Khadija Chérif cette aumône de la dictature de ben Ali est une belle surprise et elle s'en félicite Elle considère que c’est un pas très positif et très important, et elle espère que cette ouverture durera, mais cette pauvre dame ne comprend pas que ce n’est pas une ouverture venant de la dictature, c’est juste une mise sous tutelle de quelques brebis égarées qui ont un tant soi peu l’oreille de l’industrie féministe occidentale, souvent paternaliste et méprisante pour tout combat qui n’épouse pas à la virgule prés tout les articles de leur dogme, souvent ignorante de l’histoire des autres et sectaire dans ses jugements de valeur. Khadija Chérif est honnête et logique avec elle-même, le bloc démocratique ne doit ignorer la démarche de cette pauvre dame et son association, c'est tout simplement la reconnaissance de facto par son association de la position moderniste et progressiste de la dictature concernant les acquis et les avancées pour les femmes tunisienne, cette dame soutient et affirme au nom de son association, l’ATDF, que cette aumône du pouvoir va lui permettre de pouvoir continuer son travail, de concrétiser encore plus son projet pour les femmes qui n'est pas contraire au projet que défend le pouvoir c'est en fait le même projet. Mais les approches différent sur le fond du projet on est d'accord avec le pouvoir. Nous défendons le même projet pour l'avenir de la femme. Aujourd'hui cette subvention dont nous espérons qu'elle sera régulière et touchera toutes les composantes de la société civile, nous rassure pour notre survie. Voilà ce que cette association soutient comme discours, un discours révélateur et qui a le mérite d’être clair.