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29 juillet 2007 7 29 /07 /juillet /2007 15:14

ATDF (association tunisienne des femmes tunisiennes)
A VENDRE!!

Par Faouzia!



http://ambatill.blog.lemonde.fr/files/2007/04/3beautt.1176826547.jpg

Le pouvoir tunisien n’a plus besoin de faire dans le banditisme intellectuel, de se prétendre le libérateur de la femme tunisienne, le protecteur de ses droits, il n’a plus besoin de le faire, de s'arracher les cheveux, par la désinformation et la propagande, certaine officines le font pour lui et à moindre frais. le tyran ben Ali ne fait pas de politique, il n’en a jamais fait, cet ignorant est incapable de n’importe quelle idée, de la moindre réflexion rationnelle, il ne fait que des coups, le dernier qu’il vient de faire avec les femmes dites tunisiennes et dites  démocrates, est un coup de bluff de maître dans l'apparence,  et sert assurément dans toute sa profondeur sa propagande, mais à bien voir les choses , quand on va au fond des choses, les femmes dites tunisiennes et dites démocrates ont toujours souffert de l’ingratitude du pouvoir de ben Ali, depuis toujours elles l’ont servi objectivement , du moins servi aveuglément  sa stratégie. Les femmes démocrates tunisiennes, l'association ATDF,  ce sont quelques  femmes décalées de toutes réalité tunisienne ; complexées par une réalité tunisienne qui dans la pratique est une contradiction totale à leur dégénérescence, et par voie de conséquence à celle de la dictature, un refus à leur sectarisme, ces femmes sont dans la lignée d’un de leur penseur favori, CHARFI, des novembristes convaincues,  que le dictateur dans sa très grande miséricorde ignore,  parce qu’il les méprise. pour elles comme pour la dictature, la majorité des femmes tunisiennes voilées ou pas,  qui les ignorent,  parce qu’elles n’ont rien à voir dans le fond avec la Tunisie profonde, celle des Hommes et de l'être tunisien, pour elles comme pour la dictature , le râtelier où elles  se restaurent, l’extrême majorité des femmes tunisiennes seront toujours dans la présomption de culpabilité quand elles tiennent à leur personnalité et à leur histoire, quand elles se démarquent  de leur terrorisme  social, culturel  et intellectuel, tout simplement, quand elles pensent  autrement qu'eux. Avec ses quelques délurées , paillassons  du désordre ordurier qui décime la Tunisie ,avec les parasites de l'ATDF,  ben Ali vient de s’acheter un certificat de bonne conduite et de virginité, c’est la mode aujourd’hui de se refaire un hymen artificiel, tous les paillassons et  les femmes faciles le savent et le font, je comprends que ce n'est pas grave quand cela tient de la vie privée, mais quand cela prétend  tenir de la vie publique de toute une nation à genoux, cela devient de l'ordre du crime social, une pratique courante dans le microcosme politique tunisien. la dictature de ben Ali peut apparaitre aujourd’hui aux yeux du monde entier, grâce entre autres aux forfaitures de l'ATDF,  comme un pouvoir civilisé par opposition à un peuple arriéré et rétrograde qui maintient ses femmes cloîtrées sous la joug des traditions,  et du voile, alors qu’en France par exemple,  une femme meurt tous les  4 jours sous la violence conjugale .Bien sûr tout n’est pas parfait pour les femmes tunisiennes  , mais rien n’est parfait dans la société tunisienne tant que la dictature est là,  et qu’elle a à son services tout son appareil  répressif fonctionnarisé,  et ces ONG mercenaires, comme ces névrosées de supposées femmes démocrates, pauvre démocratie et leur association,  qui ne brille ni par le nombre de ses militantes,  ni par l’intelligence des vieilles dépravées qui la soumettent aux normes puériles émises par les idéologues de la dictature tunisienne .En fait dans cette association de truands vivotent quelques pauvres femmes arrivistes et opportunistes,  qui sur  ordres et en sous-main, femmes de paille, traitent et instrumentalisent  les luttes féminines des femmes tunisiennes au prorata des subsidies versées, un peu comme  la coquille vide au propre et au figuré du « mouvement » NIPNIS en France, l’association des femmes démocrates (ATDF) ne représente en rien les femmes tunisiennes, non pas parce que ces dernières  sont ignorantes et soumises, mais juste parce que le discours des  aliénées de cette association  est totalement faux, superficiel et détourne la société tunisienne  de son combat prioritaire , la lutte pour les droits civiques et les libertés publiques en général, il n’existe pas plus de femmes tunisiennes que d’hommes tunisiens, il existe des tunisiens privés de toute forme de vie décente. Oui la dictature de ben Ali vient de se payer presqu’à l’œil un certificat pontifical de bonne conduite, 50 briques de nos malheureux millimes, pas même le prix d’un WEEK-END du dernier des spéculateur du RCD, monnaie de singe, 50 briques offertes aux petites mères maquerelles de la fumeuse association  « tunisienne » des femmes » démocrates » , les guillemets,  c’est juste pour signaler le paradoxe , la contradiction, et l’insignifiance des mots dans le marigot politicien de notre chère patrie, tout devient de la contrefaçon en Tunisie, si les nominations se faisaient  à coup d’argent, les cinquante patates n’auraient pas suffi à cette coquille vide,  suppléante de flics qui se dit tunisienne, démocratique et féministe, excusez du peu, avec ce qu’elles ont  dans le crâne et les  cinquante patates les usurpatrices de l'ATDF n' auraient pu se nommer que « courtisanes vénales au lupanar des… ». à ce qu’il parait  et d’après la pauvre  Ahlem Belhadj,   cette subvention  servira l’association, qui est  vitrine démocratique,   pour renforcer sa lutte  en matière de droits des femmes .Alors pour rester dans la logique de cette femme, le RCD subventionné par la dictature, lui aussi se bat pour les droits humains et la démocratie, d’autant plus que dans la réalité, l’association des femmes du RCD est beaucoup plus représentative par le nombre et même la qualité de ses militantes,  que cette fumeuse et mercenaire association de supposées femmes démocrates.

Cette association est née en 1989, après la débâcle  et le renvoi par ben Ali, des quelques femmes gauchisantes et islamophobes, qui se sont mises au service de son putch, malgré ses antécédents d'assassin, des femmes et des hommes, des novembristes qu'il a usé à vomir,  il  les a flouée et jeté  sans aucun état d'âme, mais cela ne leur a pas servi de leçon, depuis ils continuent leur hideux parcours de "combattants", sans dignité et sans aucun état d'âme eux et elles non plus  . Cette association, l'ATDF, se dit  autonome, lutte pour l’égalité entre les sexes et a pour références les conventions internationales en matière de droits de l’Homme, alors que lorsqu’on se dit ONG , on refuse d’être subventionné par n’importe quel gouvernement,  et encore moins par une dictature abjecte, c’est une question de bon sens et d’éthique, et tout simplement d'intelligence, on ne peut dénigrer le bourreau et accepter sa caresse, il n’y’a aucune crédibilité  à être un agent double, et les coups portés  au mouvement de l’opposition démocratique par cette associations de tarées , sont bien plus durs que les harangues et la propagande du parti unique.
Les authentiques  ONG  sont  nées cours des dernières décennies, à la faveur des combats qui secouent  le  monde mondialisé par le néo-libéralisme, elles se sont multipliées et diversifiées, tandis que s’accroissaient leur notoriété et leur visibilité, elles répondent toutes à des normes précises, qui au fil du temps se sont transformées en principes de base, l'ATDF ne répond à aucun de ces principes, au contraire, elle est la réplique  exacte de toutes ces associations fantoches, à un membre, crées par le pouvoir pour donner l'illusion de son assise populaire  .
Qui sont aujourd’hui les acteurs fondamentaux de la dictature tunisienne? Le régime dictatorial et le parti unique RCD. Or, qui peut les changer en toute légitimité? Le peuple tunisien lui-même. Car lui seul est constitué par les citoyens – qui forment un peuple, une nation et un pays. Ce ne sont ni les gouvernements étrangers, ni leurs structures étatiques, ni leurs chefs d’entreprises, ni leur marché, et encore moins la dictature de ben Ali. La cible stratégique, en tant qu’ONG respectueuse  des tunisiens et vivant sous les serres de ben Ali, est donc la société civile tunisienne elle-même, dans son ensemble, ceci est aussi valable pour les partis de l'opposition tunisienne qui ont pour objectif la démocratisation du pays.
Toute tâche d’une ONG tunisienne qui se respecte, qui est démocratique et qui respecte le peuple tunisien, toute  tâche essentielle est de faire émerger une société civile tunisienne digne de ce nom,  consciente et engagée dans les luttes civiques, condition préalable à l’affirmation d’une nouvelle forme de citoyenneté, d’une gouvernance transparente,  légitime et démocratique du pays. Toute ONG tunisienne qui se prétend représentative a pour mission d’encourager un débat  démocratique de contre-pouvoir , en intervenant,  ou plutôt en militant et en imposant un  débat public dans un pays  qui ignore jusqu'à ses fondamentaux  .Or,  les positions que prennent  certaines ONG tunisiennes, la grande majorité d’entre elles,  dans le dialogue politique et les activités de lobbying qu’elles exercent  surgissent  ex nihilo. Elles ne relaient jamais les tendances, les désirs et les grands mouvements de l’opinion publique tunisienne, dont elles ne  favorisent pas par ces pratiques  l’émergence et la formulation.
Aucune  action de ces ONG ne repose sur un choix bien précis (je désigne par mon texte la LTDH et l’association des femmes  dites démocrates intaa aghab izmen, en tête de liste), aucune d’entre elles  n’accorde  la priorité à la mobilisation sociale et à la pression publique lors des " confrontations" qui se déroulent face au népotisme  du pouvoir dictatorial de ben Ali. Ces ONG, sont  censées incarner la société civile, et  prétendent  représenter le peuple tunisien, c’est du moins  la constante de leurs discours,  qui soit dit en passant et la majorité des tunisiens le savent,  ne reposent  sur rien de tangible, la plus part de ces places désuètes qui se compromettent  comme ils le fond avec la dictature depuis trop longtemps, désespérent toute bonne volonté,  pour espérer leur autocritique,elles n'ont jamais compris que  se compromettre avec le monstre BEN ALI,  est  un leurre; pire, ils risquent  d’y perdre ce qu’il leur reste d’Histoire crédible,  et même ce qui pourrait être leur  vocation la plus utile et la plus légitime dans l’avenir d’une Tunisie débarrassée de ses tares et ses lourdeurs.

Les ONG tunisiennes doivent être dans le contre pouvoir,absolument,  leur devoir est de  toucher, mobiliser, éduquer, faire entendre, proposer et innover, convaincre et renforcer politiquement différents groupes de la société civile et, plus précisément, ceux qui sont exclus. Donner une voix à des idées et à des valeurs, à des questionnements et à des propositions, qui concernent la justice sociale, une répartition plus équitable des richesses, le respect des droits, des personnes et  de l’environnement, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.
L'association Tunisienne des Femmes Démocrates (ATFD) a reçu mardi 12 juin 2007 une subvention de 50 mille dinars qui, pour cette Association,  d'après ses édiles, constitue une bouée de sauvetage et « lui permet de travailler normalement».Mais dans la réalité cet argent   rend  l’association des femmes démocrates tributaire de l’évolution de la situation politique de la Tunisie mise sous contrôle par une  dictature de plus en plus forte,  et qui n’évolue que dans un seul sens   D’autre part, la dépendance par rapport à ce seul et unique acteur public  , la dictature de ben Ali , pose la question de l’indépendance politique et morale de cet organisme.
Les modèles de financement privé, celui de l’entreprise, et public, celui des administrations et des services publics, sont bien établis et cohérents avec les missions et les logiques de fonctionnement d’une ONG dans un pays démocratique et un espace  citoyen déterminé , ce qui n’est pas le cas en Tunisie qui est une dictature, pour une ONG tunisienne,  accepter l’argent du pouvoir, c'est lui reconnaitre une légitimité, personne n'a mandaté l'ATDF pour cela, accepter l'argent du tyran ben Ali,  c’est se mettre sous son contrôle. Je comprends que cela ne pose aucun problème pour l’ATFD, depuis longtemps déjà,  elle est sur la même longueur d’onde, et au diapason de la plus part des prises de position de la dictature  contre le peuple tunisien , mais ses quelques militantes devraient nous épargner le discours aseptisé ,  collaborationniste et   mensonger,  qui participe pleinement à la propagande  de l’appareil répressif de ben Ali, les démocrates tunisiens doivent prendre  une décision morale vis-à-vis de cette association, qui en tant qu’ONG n’a aucune légitimité à la base  pour parler au nom de la société civile tunisienne, et qui plus est,  pollue et salit  l’mage de l’opposition démocratique tunisienne ou ce qu’il en reste, leur silence est plus que lâche, car en politique, qui ne dit rien consent, et s’ils sont d'accord avec le "marché" de l'ATDF, qu'ils nous le disent et qu'ils argumentent, ne pas le faire participe à l'attentisme qui fait des ravages  parmi les forces vives tunisiennes que le sort du pays intéresse encore  .Les cinquante millions de millimes  donnés par ben Ali à l’ATFD  sont aléatoires, et serons,  soyons en certains,  sujets à des modes ou fonction des intérêts des bailleurs, qui peuvent n’avoir pas grand chose à voir avec les buts de l’association ou avec les intérêts des bénéficiaires finaux. Il y a, en effet, dans le mode de financement des ONG, surtout celles qui sont sous contrôle total d’un pouvoir aussi totalitaire que le pouvoir tunisien,  de nombreux biais pour les détourner de leurs missions et les faire servir des intérêts tiers. Il y a derrière cette question de l’aumône de ben Ali à l’ATFD  une véritable question, celle de l’indépendance des ONG tunisiennes en général, et même des partis reconnus par le pouvoir, qui depuis toujours ne font que lui servir d’alibi.
L'ATFD créée le 6 août 1989 a bénéficié dés ses  débuts du financement du pouvoir, c’est pour ce motif que plusieurs femmes tunisiennes se sont détournés de cette association, beaucoup de jeunes filles lui renient toute légitimité et toute crédibilité, dés ses premières prétentions, cette association sectaire et clanique avait fait la preuve  de son aliénation,  et de son caractère thuriféraire et prébendier, l’affaire de la chasse au voile, où cette association en liaison avec les services de la dictature , fut très active, elle  avait loué à l’extérieur du pays surtout, car à l’intérieur du pays, elle n’a aucun écho et les tunisiens ne sont pas dupes, les supposés qualités féministes du régime de ben Ali qui  respecte les droit de la femme tunisienne et serait son sauveur devant la menace de l’ogre intégriste, alors que nous autres  tunisiennes , universitaires , chercheuses, intellectuelles, juristes,  nous savons très bien  qu’il n’existe pas de problème de violence liés au port du voile en Tunisie, que la très grande majorité des filles et des femmes qui le portent le font volontairement , et que ces dernières sont pour la plus part indépendantes matériellement et intellectuellement, qu'elles sont issues, pour la plus part d'entres-elles  du milieu universitaire,d'ailleurs même dans les compagnes les plus reculées de la Tunisie,  le problème de la charia et du port du voile ne sont imposés à personne, il est vrai que demeure le problème de l’égalité de l’héritage , mais  constitutionnellement,  cela ne pourra être discuté que dans un cadre  politique démocratique général, pour preuve la dictature sait très bien que les tunisiens sont disposés  à ce genre de discussions, elle a aussi le pouvoir illégitime de changer toutes les choses et tous les règles juridiques, cette dictature qui est prise en exemple sur le projet féministe en Tunisie par l’ATDF , pourquoi ne le fait-elle pas pour l'héritage par exemple ??Donner de l'argent à l'ATDF  ,ce n'est rien qu'une démonstration de force de la part de BEN ALI,  tout juste parce que le pouvoir veut faire la démonstration de sa puissance, et non pas que l’ATDF le gêne en quoique ce soit, les femmes tunisiennes continuent à être  maltraitées  dans leur immense majorité par les pratiques policières , très rarement et proportionnellement ni plus ni moins que dans les grandes démocraties, elles sont  victimes de violences conjugales, et même dans ces cas, pas dupes, elles cherchent et   trouvent refuge  dans des associations comme l’AISSEP, qui elle,  jusqu’à nouvel ordre ne sollicite aucune aide de cette dictature indigne,  et qui ne défend pas les tunisiens d’une façon sélective,  selon qu’on soit de gauche, de droite, islamiste, laïque, voilées ou pas. Ces derniers temps les difficultés matérielles ont commencé à s'accumuler pour l'ATDF comme pour toutes les associations tunisiennes qui se prétendent indépendantes. Aujourd'hui cette subvention de 50 millions de millimes selon les rombières de cette associations lui permet de respirer, c'est-à-dire lui permet de continuer d’être la voix de son maître et de servir d’alibi à un totalitarisme totalement déconnecté  de l’aspiration de la majorité des tunisiennes en particulier et des tunisiens en général.
Pour Khadija Chérif cette aumône de la dictature de ben Ali est  une belle surprise et elle s'en félicite Elle considère que c’est  un pas très positif et très important,  et elle  espère que cette ouverture durera, mais cette pauvre dame ne comprend pas que  ce n’est pas une ouverture venant de la dictature, c’est juste une mise sous tutelle de quelques brebis égarées  qui ont un tant soi peu l’oreille   de l’industrie féministe occidentale, souvent paternaliste et méprisante  pour tout combat qui n’épouse pas à la virgule prés  tout les articles de leur dogme, souvent ignorante de l’histoire des autres et sectaire dans ses jugements de valeur. Khadija Chérif  est honnête et logique avec elle-même, le bloc démocratique ne doit ignorer la démarche de cette pauvre dame et son association, c'est tout simplement  la reconnaissance de facto par  son association de la position moderniste et progressiste de la dictature concernant  les acquis et les avancées  pour les femmes tunisienne, cette dame soutient et affirme au nom de son association, l’ATDF, que cette aumône du pouvoir va lui  permettre de  pouvoir continuer son  travail, de concrétiser encore plus son projet pour les femmes qui n'est pas contraire au projet que défend le pouvoir c'est en fait le même projet. Mais les approches différent sur le fond du projet on est d'accord avec le pouvoir. Nous défendons le même projet pour l'avenir de la femme. Aujourd'hui cette subvention dont nous espérons qu'elle sera régulière et touchera toutes les composantes de la société civile, nous rassure pour notre survie. Voilà ce que cette association soutient comme discours, un discours révélateur et qui a le mérite d’être clair.
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25 juillet 2007 3 25 /07 /juillet /2007 20:50
Le Chaos et l’Instant.*
Et le soleil qui n’est plus de son temps.
La neige des étés, les torrents du printemps !
Quelle folie nous traîne et nous entraîne
A tuer, à mourir, à détruire sans gêne ?


Le miroir du déluge d’hier le lendemain,
L’histoire se répète du soir le matin.
En mon cœur le chaos que la création guette,
Délires du cosmos que mon histoire répète


L’univers échaudé et mes larmes glacées,
Les signes de la fin tout juste commencée :
Plus de saisons, plus d’ordre, plus d’horizon,
Sans racines, sans mémoire, sans même de noms.


Et soudain... l’arbre qui invoque et l’étoile qui prie
J’entends l’harmonie des sources de la vie
Les tensions, les déchirures, les contradictions
Envolées. Paix de l’instant, et Salâm est Son Nom.
POEME DE TARIQ RAMADAN.

http://www.fassier.fr/images/3d/AnaSablier.jpg



Foi, comme la liberté, la justice, la solidarité  ne sont pas  de l'ordre de la croyance, elles ne découlent  pas de l'opinion. Elles sont  la résonance de la complétude de l’Être, du moins pour l’être accompli,  elles doivent l’être ainsi, il s’agit d’une question de principes et d’éthique, surtout sur le plan de l'engagement civique et politique. Elles
 doivent être  une  intuition profonde d'un accomplissement évident et conscient, être responsable et intègre au monde du devenir dans notre Tunisie mise en pièces doit couler de source dans toute la diversité de l'opposition à la barbarie de la dictature. Le sentiment intime  que la vérité, la résistance et la dignité du combat, la valorisation de son humanité  ne céderont  pas la place ni à la peur ni  au chaos de l’ignorance et de la brutalité, seront toujours pour beaucoup dans la dynamique de l'engagement des tunisiens, surtout les plus jeunes. Cette grâce  est une conquête, c’est l’écho intemporel de l'absolu au sein du relatif, le relatif qui nous mène plus souvent qu’à notre tour, non pas au compromis, mais aux compromissions, à l'attentisme et à l'indifférence. Elle est le phare éternel servant de balise sur la voie du renoncement, beaucoup de tunisiens  durant notre grande  et unique histoire et jusqu’à  Abbou, et quelques autres aujourd’hui,  sont  dans cet état d’esprit et cette plénitude. Aussi, pour eux et nous,  nous devons , nous qui refusons les ténèbres et l’horreur du totalitarisme, apprendre et nous référer,  quelques soient nos sentiments et nos différences,  à leur exemple , Se convaincre pour convaincre et faire la vague que la liberté  est un appel de l'intérieur ; elle est cette présence sereine et rassurante qui du cœur de l'Être invite à s'offrir à elle sans réserve, à s'abandonner corps et âme pour enfin nous embraser, de fierté et  de béatitude, oui je suis consciente que ce que j’écris tient de la Foi avec tout ce que cela suppose de certitudes, oui je sais que la part du doute est souvent salutaire à l’esprit et à l’âme de celui ou celle qui veut se surpasser et surpasser les contingences, mais  sur le plan personnel,  il n’y’a que le Coran qui m’oblige, et lutter pour la liberté est à ce niveau  un devoir, le premier et le plus fondateur, qui me fait aimer les autres, mes semblables frères humains, donc me rapprocher de mon créateur, je ne vois aucun paradoxe  à la dévotion et à l’engagement en politique, ou dans la vie de la cité, d’être soi-même sans renier la différence des autre,  l’essentiel c’est de faire la part des choses et de chercher dans la paix et la concorde de concilier, tout ce qui à priori semble inconciliable, peu de tunisiens sont aujourd’hui capables de  s’inscrire honnêtement et courageusement dans cette démarche, pourtant , contre l'immoralité de la dictature, c'est notre voie et notre planche de salut, c'est dans l'esprit de la non-violence, et le choix de l'humanisme et des valeurs qui toujours seront l'unique et le dernier recours au genre, il suffit de relire notre histoire universel pour le constater. La plénitude ne réside pas autre part qu'en nous-mêmes, et à bien voir et analyser les choses, ce qui sépare les tunisiens et les fragmente,  tient souvent de l’artifice, est beaucoup moins  important que ce qui naturellement peut et doit les rassembler. La réalité impersonnelle, informelle, intemporelle, qui réside à la source-même du MOI tunisien, parce que l’éducation, l’histoire, les conquêtes,  est en vérité  plénitude, c’est cela qui doit nous ouvrir  au progrès et à la tolérance, au vivre ensemble sans se renier, ni renier  notre nature. Aussi ne s'agit-il pas d'ajouter quoi que ce soit à ce MOI pour connaître la félicité, pour avancer et aller vers l’essentiel, mais de le dépouiller, de le désidentifier afin que celui-ci apparaisse  dans toute sa vacuité. Aussi, lorsque l'illusion d'être quelqu'un ou quelque chose s'évapore, se dévoile alors une conscience abyssale commune à notre véritable condition dans toute sa complétude. Cette réalité absolue qui constitue depuis toujours ce qui est accompli en soi est l'ultime refuge, l'axis mundi, l'espace infiniment présent où toute limite est abolie, ou toute quête  est possible. La grande bascule dans le Soi n'est autre qu'un chavirement dans ce qui nous est le plus intime, le plus familier, et quoi de plus évident, que la liberté, la dignité et l’honneur, qui sont les seuls, vrais et uniques manques des tunisiens, et  soient en premier lieu des conquêtes sur nous-mêmes. La  demande de démocratie  est le dévoilement à la fois bouleversant et évident de ce qui constitue notre réalité la plus vivante, la plus lumineuse, la plus fondamentale, notre réalité confisquée par  les ténèbres, et flouée par nos manquements. A la lumière de cette révélation, au jour d’aujourd’hui  la question "Qui sommes-nous ?" perd tout son sens, celle-ci correspondant au fait que nous ignorions l'impersonnalité et l'intemporalité de notre nature la plus essentielle, de nos fondements historiques et de nos attentes les plus  évidentes. En d'autres termes, l'éveil est la réalisation du "nous sommes" dans toute sa pureté ; un "nous sommes, qui doit être pour  nous tunisiens conscients et libres, malgré tout  en parfaite communion avec l'instant présent qui, dans sa complétude, se suffit alors à lui-même, c’est  l’acte fondateur de notre cohésion, et la mise en place et en route, d’une dynamique nouvelle à laquelle la dictature et le népotisme ne sauront pas contredire, ni par la violence assumée, ni par la désinformation et le mensonge.
S'engager

J'ai toujours eu le sentiment que le discours idéologique opposé à la spontanéité de la majorité des tunisiens, engagés ou pas, aux immuabilités historiques et humaines, sociologiques et culturelles de la Nation tunisienne, était une dichotomie fausse et dangereusement réductrice. Dans un pays où nous avons tous été décentrés au profit de toutes sortes de pressions sociales plus ou moins puissantes, il semble qu'une vision de l’engagement  qui transcende ces visions manichéennes ait un rôle important à jouer, je dirais même pour la question tunisienne qui dérive sans aucun horizon vers  une effroyable déroute, que c'est le rôle le plus important.

De quoi est-il question en politique dans notre pays? Il est question à mon humble avis de profane de la relation entre le domaine des sens, des attentes, des rêves et des espérances et l'objet ordonné de leur perception, relation qui doit être envisagée comme une métaphore étendue des choix de vie possibles.  Une politique véritablement expérimentale et progressiste n'est pas nécessairement une politique qui jongle avec des idées et des matériaux à moitié assimilés pour se faire la surprise de voir ce qu'il en sort,  c'est plutôt une forme de discours vivant, qui offre, à chaque instant, de nombreuses voies possibles vers son propre futur, ce sont ces projections pragmatiques et apaisées qui font l’attente de la majorité des tunisiens. Nous sommes , et nous ne pouvons être, en tant que résistant à une dictature mortifère, qu’ une multiplicité, précisément pour échapper à l'opposition abstraite du multiple et de l'un, c’est justement ce qui tue l’opposition démocratique depuis toujours et qui rouille ses vérités, une multiplicité  pour échapper à la dialectique et la démagogie ,pour une cohérence de combat, convaincue et volontaire,  pour arriver à penser le multiple à l'état pur et accepter l’autre dans le partage des valeurs civilisées, pour cesser d'en faire le fragment numérique d'une Unité faible et sans aucune adresse,  ou une Totalité perdue dans des combats d'arrière garde, mais au contraire l'élément organique d'une Unité ou Totalité en ordre de bataille qui a un objectif commun clair et lisible .
Pour ma génération c'est encore difficile de se satisfaire du peu, pour elle la pluralité, le pluralisme politique sera toujours et à jamais  à l'ordre du jour, car il est porteur de sa propre dynamique, alors différentes choses en découlent, on doit comprendre non seulement comment s'articulent les références du passé, mais aussi les implications sociales générales et culturelles  singulières et différenciées, de la situation dans laquelle ils surgiront, se développeront et s'affaibliront effectivement, parce qu’elles n’auront d’autres choix que de se soumettre aux impératifs généraux, choisis et plébiscités par le peuple, c’est dans cette démarche,  qui ne fera pas l’économie d’une nécessaire autocritique , que naitront les obligations et les pactes futurs entre toutes les singularités de l’opposition démocratique tunisienne.
C'est une sorte de passage d'un état à un autre, où n'importent ni le début ni la fin, ni les blessures, ni les rancunes et l’absurdité des ego,  mais, plutôt, le pas encore et le plus dont ils portent l'empreinte. Il ne faut pas être un grand visionnaire  pour  constater, que dans l’état actuel  où se trouvent les consciences tunisiennes éveillées, que notre énergie s'investira pleinement  dans des objectifs  concrets dans la mesure où ils sont aptes à rendre visibles les  forces qui agissent sur eux.

Aujourd’hui, tous autant que nous sommes, tunisiens tenus en échec par une médiocre dictature,  nous perdons sans cesse nos idées. C'est pourquoi nous voulons tant nous accrocher à des opinions arrêtées, à défaut d'autres choses. Quand il suffit  seulement que nos idées s'enchaînent , suivant un minimum de règles constantes, et l'association des idées n'a jamais eu d'autres sens, nous fournir ces règles protectrices, ressemblance, contiguïté, causalité, qui nous permettent de mettre un peu d'ordre dans nos  idées, pas si éloignées qu’on le croit,  de passer de l'une à l'autre suivant un ordre de l'espace et du temps, empêchant notre fantaisie, le délire, l’ego, le réflexe partisan, marchand de nous limiter aux mots d’ordre archaïques et passéistes, empêchant la manipulation et les jeux de rôle de la dictature qui nous ont toujours mené au malentendu et à la rupture.
Aujourd’hui plus que jamais, que ce soit en Tunisie ou dans l’exil,  on a  peur de ce qui est. Mais qu’on le veuille ou non, la réalité est là, qui se rappelle à notre bon souvenir. L’organisation politique moderne est fort simple, ce sont les acteurs politiques qui sont  d’une complexité souvent suicidaire. Mais, comme toujours,  la simplicité n’est pas  facile à accepter, tant il est vrai que l’on préfère, en général, la tranquillité des évidences, des concepts établis ou des poses intellectuelles.
On se complaît dans ses pensées fades, où la virtuosité creuse la dispute à la surenchère plus ou moins innocente, et inconsciemment, nous faisons le jeu de notre mortel ennemi, qui lui, ne s’encombre pas de calculs ou de prévisions.
Les incantations moralistes des donneurs de leçons, de cette armée de l’ombre qui a failli et ce depuis des lustres, broyée par les calculs et les compromissions,  ne sont plus de mise, aucun tunisien n’est moral ou honnête et véritable,  tant qu’il subit  dans la peur et le mutisme, cet ordre abject et ce népotisme studieux. Pas plus que ce déluge  d’eau tiède, où les bons sentiments le disputent aux pensées convenues. Disons le plus franchement, il suffit de ne pas se limiter au copinage et à son lot d’hypocrisie, l’intensité du présent tend à prévaloir sur tout discours partisan ou idéologique. L’instant est bien l’horizon dans lequel se reconnaît la créativité, l’engagement et le labeur quotidien du tunisien, quel qu’il soit,  et pour dynamiser les consciences vers l’unique objectif valable pour tous, tous  les tunisiens civilisés : la démocratisation de la TUNISIE, il est plus que temps de travailler sérieusement, et à tous les niveaux.
Ainsi, parmi les tares  conformes à un mode de pensée déphasé, il y a la stigmatisation de ce qui serait un réalisme socioculturel envahissant, le supposé choix vital entre une société occidentale absoute de toute malformation, naturellement  civilisée et progressiste, et une société  tunisienne qui a ses propres valeurs, valeurs considérés par une minorité de nocifs comme passéistes et rétrogrades. Comme ces appels, articles et autres invectivent sonnent creux, et ils nuisent plus aux tunisiens démocrates qu'à la dictature !ces médiocres maîtres penseurs usent la raison et encore plus les tripes. Incapables qu’ils sont, au nom d’une soi-disant  moderne vision quelque peu
datée, de saisir l’immaîtrisable viridité d’un idéal national en gestation depuis la décolonisation et qui dépasse toutes ces fausses contingences. Idéal qui, justement, est une réponse au retour du tragique et sa pérennité, le tragique pour le peuple tunisien arabe et musulman est le colonialisme, sa pérennité  la dictature. En effet, sans qu’ils en aient, forcément, conscience, les protagonistes de  notre TUNISIE moderne et espérée  en gésine, ces forces barbares  en leur horreur, savent bien que la nation tunisienne, et les solidarités  qu’elle engendre, est un bon moyen de gérer une vie sociale faite de choses muables qui ne pourront jamais se compromettre avec leur népotisme.

*Un trés merci à mon ami TARIQ et à BOURDIEU par leurs oeuvres de me pousser humblement au questionnement.
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24 juillet 2007 2 24 /07 /juillet /2007 19:29
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Ils sont la honte, ils sont la haine, ils sont la défaite, ils sont l’horreur, ils sont les ténèbres, ils sont le bout de la nuit, ils sont l’horreur, ils sont la misère, ils sont l’enfer, ils  la faute, ils sont le mensonge, ils sont la déchéance, ils sont la barbarie, ils sont le désordre, ils sont le chaos, ils sont la folie, ils sont la démence, ils l’absence, ils sont le froid, ils sont la solitude, ils sont le déni, ils sont  l’agonie et le mort.
MAIS TOI TU ES DEBOUT
TOI TU ES L’ESPOIR  DANS LES PLIS DE L’AURORE
TOI TU ES LA VIE ET TU ES VIVANT

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23 juillet 2007 1 23 /07 /juillet /2007 23:11
 

KIPPA  A POINTE 4
Par
Derbali




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La déportation des palestiniens est un fait acquis depuis le premier jour de la colonisation meurtrière et génocidaire de la terre sainte de Palestine , les sionistes,  de par leurs origines et leur idéologie criminelle,  doivent pour survivre à leur ignominie, donner la preuve à l’impérialisme dominant qu’ils sont indispensables  à la défense de ses intérêts  , qu’ils sont partie prenante de sa politique et qu’ils sont volontaires et mercenaires pour voler les biens , opprimer les individus  et servir de justification morale et historique à toute forme de spoliation. réguler le marché au seul profit de la finance internationale dominée  par des maffias organisées avec des interactivités étatiques et politiques rationalisées et  par d’autres sionistes notoires qui chapeautent le système en pervertissant les pouvoirs et les destinées nationales des pays  dont ils ont la nationalité.cette déportation des palestiniens hors de leurs terres et de leur pays est une condition sine qua non pour la survie de ce monstre artificiel qu’ est l’entité sioniste, cette aberration  qui dans le contexte de la seconde guerre mondiale , une guerre strictement judéo-chrétienne , faut-il encore le préciser , où les pseudos laics ont joué un rôle déterminant dans la collaboration et la persécution des juifs , les organisations sionistes n’ont pas été les derniers à communiquer et à collaborer avec lhydre nazi , les affaires sont les affaires soutenaient-ils, l’hidtoire leur donna raison  à la libération du monde de l’horreur nazie, cette horreur avec laquelle ils avaient collaboré et qui est la sourve affective et intelectuelle de toute leur idéoklogie, juste après la défaite totale d’HITLER, les sionistes se sont emparés la catastrophe humaine de la shoa pour faire taire la conscience du monde libre ,pour  se faire passer pour des victimes innocentes, alors que le sionisme est l’antithése du judaisme, .Cette instrumentalisation leur avait servi d’ établir pendant des décénnies et jusqu’à ce jour une gigantesque opération financiére , où les cadavres des pauvres martyrs de l’holocaustes sont rentabilisés au maximum, et en monnaie sonnantes et trébuchantes , la shoa ibstrumentalisé par des pilleurs intellectuel et transformée  en un justificatif moral et moralisateur,  qui fait que les soi-disant descendants, surtout ceux qui se disent tels,  des sacrifiés de la solution finale hitlérienne  ne peuvent en aucun cas être des bourreaux,  des salauds , des nazis , des ordures , qui de massacres en massacres , sont en train de commettre l’holocauste du peuple palestinien, bien sûr pas scientifique mais dans la durée, mais cette nuance tient de la masturbation et du terrorisme intellectue, nous n’avons pas à la prendre en considération , il suffit d’établir la comptabilité morbide du colonialisme sioniste de kfar kassem en passant par sabra et chatila et jeninne et jusqu’à le crime contre le LIBAN,  pour s’aperçevoir que méthodiquement les sionistes sont plus malins que les nazis,  et qu’en la circonstance l’éléve a dépassé le maitre dans l’art  de faire l’horreur sans paraitre et la démence . la déportation des palestiniens était un accord conclu en sous-main par les britanniques et les félons dirigeants hachémites d’Irak et de Jordanie , déjà les bédouins trahissaient , vénalement et par manque de conscience religieuse et politique  , aujourd’hui les palestiniens sont l’honneur des arabes et des musulmans , vivant dans les pires conditions , la majorité d’entres eux resta en Palestine , ils sont 1 million à Gaza , 2 millions en Cisjordanie , et 1,5 en Palestine occupée , toutes les idéologies importées ont faillis , le nationalisme arabe aussi , l’islam a résisté à tous les complot et la vérité sera  dans réforme nécessaire et dans sa preuve pratique de réduire ses extrémistes et ses obscurantistes qui sont  ses pires ennemis, le temps est mesure divine et nous irons tous , ou bien ce sera les enfants de nos enfants,  prier à la mosquée EL AQSA et aucun nazi juif ne nous tirera dans le dos car les seuls sionistes vivants en ce bas monde seront à la bourse de Wall Streets , au sentier de paris  , ou au parlement anglais , la justice et la vérité marchent avec nous.
Quelque chose de divin est arrivée aux musulmans de ce pays. Alors que pendant des décennies et des décennies , le musulman de n’importe quelle race ou origine avait accepté tacitement le mépris , la haine , l’exclusion et une forme de ségrégation qui tient plus de l’ethnocide scientifiquement planifié  que de l’ignorance et de la connerie humaine , il fut victime de son pacifisme passif , de sa désorganisation atavique  et d’un fatalisme mortel , aujourd’hui grâce à de nouvelles générations de penseurs , de militants des droits civiques , d’historiens et de chercheurs tous issus de cet occident démocratique, le musulman est en position de refuser et de combattre l’état de dégénérescence dans lequel on veut le maintenir .

Ce sont les forces de l’histoire et la nostalgie vivante de sa civilisation enracinée dans le texte et dans l’acte liturgique qui ont fini par abattre tous les préjugés qui le minent et bousculer les vieilles habitudes
L’entité sioniste reçoit presque 6miliards de dollars us d’aide et d’armes des usa  , pays qui survit grâce aux placements des potentats musulmans,  ces imbéciles qui engraissent le monstre qui finira bien par les digérer et les chier , dans le meilleur des cas en bloquant et en spoliant leurs avoirs,  et dans les pires en les abandonnant à la merci de leurs peuples opprimés , les lobby sionistes us se servent de leurs butins pour les aliéner à leur systéme,  et pour les rendre tributaire de leur vision nihiliste de la sécurité internationale , le dernier des sionistes et  plus respectables que tous ces potentats fainéants, ces dictateurs lâches et serviles. Plus d’un tiers du montant total de l’aide américaine à l’étranger est destinée à l’entité sioniste , à un gang d’assassins expansionniste et criminel , c’est comme si le contribuable américain était tenu par la loi de financer les activités de la maffia , il faut reconnaitre que les membres des commissions parlementaires du congrès qui votent ces aides sont des philo sionistes, des néocons et des kippas fanatiques et nihilistes qui n’ont que faire de la parole de moise ou du judaïsme, ils se disent juifs pour la larme et la compassions mais, ils ne  sont des judéo-nazis  , souvent activistes  de l’aila (amairicain israel affairs committee) , et encartés au Likoud ou aux partis de l’extrême droite sioniste .aucun pays européen ou autre   de ceux qui ont contribué à l’immigration et au peuplement  des  Etats-Unis n’a jamais été tenté de créer de groupe ethnique  dans ce pays afin de faire du lobbying car ce sont des états constitués avec une histoire homogène, les sionistes apatrides, si, c’est même leur seule raison d’être
C’est la nouvelle croisade , le nouveau abcès de fixation d’après la guerre froide , d’après la chute du mur de Berlin , il faut à tout prix soumettre le monde musulman , l’hétérie judéo-chrétienne n’a aucune justification morale ou spirituelle ou humaniste,  elle est seulement le fruit de la puissante offensive impérialo-sioniste et de la logique mondialiste des spéculateurs de wall-Streets qui ont toujours besoin d’ennemis à donner en pâture à leur opinion publique versatile et infantilisée , il faut en permanence des marchés pour écouler les produits manufacturés des industries militaro-civile aux larges marges bénéficiaires , monopoliser les sources de matières premières ,  maintenir et creuser l’écart entre le nord riche , très riches et le sud de plus en plus pauvre , réservoir inépuisable de main-d’œuvre à bon marché,  esclaves dominés sur tous les plans qui s’acharnent à prendre le train de la monoculture en marche , servent de cobayes de laboratoire et même de champs phantasmographique à toutes les dérives d’ordres sexuels ou sataniques, pour  des psychopathes oisifs . .qui peut croire que les cinglés évangélistes , les pourris texans  de l’industrie pétrolière , les bandits sionistes de toutes les places financières de la planète et de tous les coups tordus qui épuisent cette terre sont capable d’humanisme et de générosité ,qu’un sidaïque congolais , indous ou brésilien à la même chance de survie ou d’être aussi bien soigné qu’un pédéraste maraudeur , vénal et décadent de paris , Londres , Berlin , San-Francisco ou new-York ; un afro-américain a cent fois plus de chance de mal finir qu’un blanc,  et un homme du tiers monde même avec les plus grandes capacités peut espérer à la limite un exil où il sera exploité à l’usure au dépend de son pays d’origine .les masses musulmanes seraient bien disposées  , sont disposées sans aucun doute de jouir de la même démocratie que dans les pays occidentaux , car dans cette état de figure pieuse et disciplinée  avec un patrimoine culturel très puissant qui frise la génétique et leurs matières premières ils seront sans aucun doute libres et dignes et compétitifs sur tous les plans ; mais l’arme la plus efficaces de ces forces obscures de ce néo-colonialisme ce sont ces dictatures imposées à la tête des pays musulmans , ces castes de gardes chiourmes qui oppriment leur peuple et les offre en offrandes aux intérêts mondialistes d’une minorité de monstres facilement identifiables en faiseurs de conflits , en agression en tous genre contre l’humanité et cela va de l’interdiction aux pays pauvres de produire des médicaments génériques à la portée de toutes les bourses et qui permettront de sauver des millions d’individus jusqu’à  l’agression militaires contre tout sentiment rebelle de remise en cause de leur pouvoir mortel de l’absurde , en passant  par la création de foyers de tension artificiels  pour épuiser les énergies et mieux exploiter le monde. Tous ces rois fainéants, tous ces ânes impuissants qui paradent dans ces organismes bidons  sont les geôliers zélés, pervertis de ce système. Ce sont eux qui défigurent l’image sainte et civilisatrice de l’islam , ce sont eux qui oppriment les femmes et réduisent les citoyens à l’état de légumes , ce sont eux les terroristes qui terrorisent pour le compte de leur maitres des peuples entiers et désespèrent des générations et des générations d’hommes courageux et cultivés , ce sont eux qui alimentent les guerres et la haine ce sont eux qui veulent que l’islam tourne le dos à la démocratie ; l’islam dans l’esprit et dans la lettre est la démocratie , quand maître de son destin épuré de tous ses collaborateurs parricides , ses princes imposteurs et oisifs , ses prédicateurs refoulés et ignorants , ses détracteurs inspirés par l’appât du gain et le pouvoir pour le pouvoir et de tous ces traître , ces vipères au sein  , ces sangsues suceuses de sang a donné à l’humanité quelques uns   de ses plus brillants hommes et savants .

Le discours islamophobe est un discours résolument antisémite, il est le fait des lobbys sionistes et de leurs chaouchs, en passant, dans le microcosme calamiteux d’une certaine opposition tunisienne, nous avons une belle brochette de mercenaires drivée par  la toile d’araignée trotskiste, celle  , de l’ultragauche salonnarde ,celle qui passe à chaque élection à droite avec armes et bagages, sans doute que chez la droite française, le caviar est de meilleure qualité, celle  des évangélistes et pasteurs chrétiens conservateurs pédophiles  aidés en ceux là malheureusement par les plus ignorants d’entre nous et les plus incompétents aussi, ces prébendes  qui pour garder leurs privilèges matériels se mettent sous la protection d’une machine totalitaire qui finira bien un jour par les broyer , les riches monarchies pétrolières ne produisent rien de positifs , ni de libertés , ni de progrès , ni de médecins ni de savants , ce sont de bons consommateurs cons comme leurs lunes,  et leur mentalité d’archaïques pillards ,  d’assassins imposteurs et prédateurs  les prédispose à la trahison et au mépris, ARAFAT, ABBAS ,DAHLAN et tous les traîtres , les spéculateurs qui ont floué et bradé la cause palestinienne, ne sont pas un accident de l’histoire. les justes et les purs comme a ABOU JIHAD et d’autres tombent sous les balles des nazis sionistes ou comme BARGHOUTI sont dans les mouroirs de la junte sioniste, tous ces potentats et autres ordures de la ligue arabe ou musulmane, méprisables lâches  n’ont rien à voir avec le prophète Mohammed sa  , c’est la revanche des haineux et des bellicistes  contre l’islam à visage humain,  et conquérant par le savoir et la connaissance , ils  ne tiennent leur légitimité que par service rendu aux empires colonialistes et aux sionistes,  et ils continuent de plus belle à les servir aveuglément au dépend de l’islam et des musulmans avec l’acharnement de leur hypocrisie , leur parjure et leur mensonge , en réduisant la femme à un simple bibelot ,  l’homme à un numéro de loterie et la société à un boudoir, un lupanar  d’obèses mesquins et stupides ; et toutes leurs sectes qui prétendent défendre la pureté de l’islam, les Wahhabites, Salafites  ne sont en fait que des soupapes de sécurité contre-révolutionnaire .  les wahhabites , les talibans et les salafites et les autres , tous ces troupes payés rubis sur l’ongle n’ont rien à voir avec l’islam , ils auraient marché contre Mohammed sa et ses compagnons , ce sont des sicaires ignares et vénaux qui servent d’alibi et d’hommes de mains pour  potentats locaux, tout  pour asservir les musulmans protéger des privilèges et réprimer l’esprit,  la connaissance , la démocratie et le savoir, seuls  véritables ennemis de toute dictature,  et seuls  saluts véritables  pour la oumma . .ils n’ont rien à voir avec l’islam avec leurs fatwa de mécréants  qui se prennent pour des juges du jugement dernier , ces marchants du temples qui spéculent à tire larigots , achètent les consciences et se servent des lieus saints comme d’un fond de commerce dans les meilleurs des cas,  et les prennent en otages quand la révolte populaire gronde et qu’ils ont la trouille au derche , faut-il vous rappeler la révolte des pèlerins à la Mecque pendant la période du hadj ; les révoltés étaient dans un sanctuaire divin la grande mosquée de la Mecque , que cela ne tienne,  les rois fainéant ne respectant ni dieu ni ses lieus saint,  importèrent de France une force de frappe terrible , les fascistes du GIGN qui soi-disant ont été convertis à l’islam dans la minute d’avant l’attaque de ce régiment d’alcoolique  qui gaza et exécuta la grande majorité des révoltés à la très grande satisfaction des rois et 5000 princes usurpateurs et pervers . Les wahhabites , salafites et compagnie stupides branquignoles,  s’ils appliquaient le coran à la lettre,  jamais ils ne protégeraient l’oppresseur contre l’opprimé , le tueur contre la veuve et l’orphelin , le voleur contre le travailleur , l’imposture contre la vérité , le joug contre la liberté,  la barbarie contre l’esprit,  les réflexes tribaux et barbares,  contre la démocratie et le sulfurage universel  
Les américains ont perdu pour très longtemps la confiance des arabes en particulier  et des musulmans en général , ils auraient pu par leur système se faire aimer sans aucun problème par ces masses qui n’aspirent qu’au bien-être , à la justice et à la démocratie , et au lieu de cela ces imbéciles de yankee ne voyant pas plus loin que le bout de leur nez ,ont installé et soutenus contre toute logique , contre vents et marées des potentats haïs et illégitimes , plus grave ils  ont installé dans le subconscient collectifs de ces opprimés,  dans un même réflexe le rejet et le dégoût,  la haine  et la rage pour eux et leurs harkis de service locaux . Et pire que cela,  le musulman fervent et totalement dominé par les principes humanitaires,  et la morale publique,  ne peut qu’être que révolté par le soutient aveugle de toutes les administrations américaine à l’entité sioniste criminelle et psychopathe ;cette administration sous contrôle total des maffias et lobby sionistes ;3millions de fanatiques  messianiques  qui tiennent à leur merci la plus grande puissance du monde,  et qui peuvent provoquer  l’apocalypse quand  bon leur semble , personne n’est à l’abri sur cette planète de la folie furieuse,  et de l’ignominie sioniste qui peut éliminer qui bon lui semble,  quand bon lui semble,  à l’abri du parapluie américain , sous le sceau de l’infamie du veto américain , n’importe quel organisme d’état américain ne peut agir que dans la stricte légalité et chaque dérapage est puni un jour ou l’autre  par le droit citoyen ,or  les organismes sionistes colonisent , bombardent , torturent , violent , spéculent et tuent avec l’argent du contribuable américain , et restent intouchables ,  car ils ont réussi à pervertir la fonction politique américaine,  et ils  l’ont pourrie par l’argent , le chantage et le business,  au dépend des principes démocratiques qui ont faits la grandeur de cette nation ,cette pauvre nation livrée aux bonimenteurs  des monopoles juteux et de l’arbitraire nihiliste d’une idéologie  perverse, le sionisme véritable héritier intellectuel et moral du nazisme et du stalinisme dévastateurs
L’entité sioniste est une aberration criminelle , elle est née de l’acte infâme des racistes antisémites européens,  alliés en la circonstance au pouvoir  de l’argent et de l’industrie de certains milieux juifs qui n’ont aucun rapport  directe ou intime avec le judaïsme , il leur fallait des thèmes mobilisateurs pour justifier leurs crimes ;   et la colonisation  de toutes les régions riches de la planète , le judaïsme fut pour eux la caution spirituelle , la Shoa et l’holocauste la caution morale,  le sionisme la valeur ajoutée idéologique , la promesse de la terre promise et le mythe ringard  du juif errant la caution  civique et humaniste de leur immense entreprise de détournement de fond et de spéculation , passez  à la caisse et circulez il n’ya rien à voir , que pourront  peser de  pauvres paysans palestiniens devant cette énorme machine broyeuse de civilisations , et d’êtres humains pauvres et démunis , les mêmes méthodes employés pour faire disparaitre les aztèques , les indiens et bien d’autres furent employés  à grands renfort de propagande contre les palestiniens , mais le grain de sable qui  enraya la machine de l’alliance judéo-chrétienne  qui avait vu le jour dans l’agression du canal de suez , a été l’islam et la ferveur
Volontaire et solidariste  des seuls peuples musulmans à résister
Le sionisme  est une secte, il est expansionniste et   sectaire dans ses fondement,  meurtrier  dans ses principes et suicidaire dans ses visions , oui  expansionniste et belliciste , il tire sa légitimité  d’une idéologie qui se renouvelle constamment dans la spéculation , la perfidie de la guerre,  érigée en système de  production économique , le racisme et l’imposture de la pureté  raciale sont l’essence de sa cohésion sociale ; à l’évidence  l’entité sioniste porte en elle sa propre destruction, il ne faut pas en douter,  car tout nationalisme basé sur les seuls intérêts  d’exploitation coloniale,  et de fanatisme religieux  opportuniste et calculateur , lâche,  avide et versatile,  ne peut être maître de son destin , ni avoir une capacité de résistance  qui fait de la morale et de la justice son credo et son premier objectif , quitte à mourir , à  souffrir et se sacrifier pour lui
Il faut appeler un chat un chat,  et une ordure une ordure et dans le domaine de la spéculation, et faire de l’argent par tous les moyens,  les sionistes sont des maîtres en la matière, tous se permettre pour faire de l’argent sans aucun  respect ni pour la morale,  ni pour la grandeur, ni pour  la dignité,  ni pour toutes formes de vie  relève de la démence et de la folie. Il n’ya aucun crime  qui visent les fondements même de la société humaine dont  les sionistes ne soient pas les inspirateurs,  ou les principaux acteurs dans  l’ombre ou à la lumière du jour. Dans toutes les faillites financières  frauduleuses  dans le monde,  les sionistes sont à la manœuvre , dans tous les trafics illicites du blanchiment d’argent,   la traite de blanche,  la drogue,  les trafics d’armes et de matières premières ou précieuses,  ils sont aux commandes par le biais de leurs hommes de paille , leurs alliances mafieuses,  et leurs propres mafias organisées en commandos,  à qui ils garantissent l’impunité dans le sanctuaire sécurisé,  qu’est devenue la Palestine occupée , soumise aux stratégies de l’expansionnisme militariste,  au monde des affaires crapuleux,   et aux nouveaux nazis . Aucune entreprise criminelle de grande envergure  n’échappe  à la voracité des milieux sionistes,  ils ont été les idéologues formateurs et pédagogues de tous les cartels des narcotrafiquants colombiens ,ils ont  formés leurs tueurs pour protéger et  organiser leurs cultures de coca , leurs labos clandestins , ils ont  formé leur légions de tueurs contre révolutionnaires,   et tout cela comme un poignard dans le dos dans leur protecteur yankee ; le con de contribuable américain  paye rubis sur l’ongle  les vrais forces du mal qui sont en train de  détruire sa société par le vice  .Tous régime fasciste et tyrannique dans le monde de l’Afrique du sud de l’apartheid , des républiques bananières , tribales , merdique de l’Afrique et du tiers monde en général compte sur  le sionisme pour l’accomplissement de leurs crimes
Le sionisme est le règne absolu de la violence aveugle et de l’arbitraire , on peut sans aucune gêne parler de nazisme,  à propos de ce que font subir les colons et la soldatesque apatride de cette entité coloniale,  intouchable, au peuple martyr de la terre sainte de Palestine,  sous le regard complice et complaisant de l’intelligentsia  judéo-chrétienne,  championne de la démocratie et initiateurs  d’un ordre moral qui ne sert que leur stratégie de domination , leur ordre morale de l’ignominie,  pourvoyeur de génocides et d’injustices ; les sionistes paradent , tuent , occupent , dépossèdent , déportent et dansent sur les cadavres sans aucune vergogne , ils t semblent nous dire ”on vous emmerde, et le  monde riche et puissant , une petite minorité de l’espèce humaine est à ma botte , il me lèche le cul et je suis son enfant prodigue
Désormais la cause palestinienne n’est plus palestinienne ,ni musulmane, ni arabe  elle est universelle  comme le sont  les causes cachemirie et tchétchène ,toutes les nations opprimées ; mais aussi ,  la libération de la terre sainte de Palestine est une cause musulmane sacrée  et les musulmans sont pour la décolonisation de toute la Palestine ,à l’exclusion des hypocrites qui instrumentalisent un islam rétrograde pour assoir leur pouvoir illégitimes et barbare,  il n’ya plus rien à discuter avec qui que ce soit,  et encore moins avec les lobby de pression sous totale influence sioniste ,  nous ne pourrons rien oublier , rien pardonner , et le temps est notre allié , car nous sommes dans la vérité  et dieu marche avec nous .: nous aurons encore et encore des morts,  et le jour ou les musulmans se seront débarrassés de leurs scories et tous ces microbes parasitaires qui minent leur avenir et les jettent en pâtures aux charognards ,  les Moubarak , ben Ali , les généraux algériens,  tous ces rois fainéant médiocres et ventrus,  ce jour bénis ou les musulmans seront frères et libres dans la condition humaine,  ce jour là sonnera le glas de tous nos tyrans. Après Beaucoup de difficultés à ses début l’islam a réussi à échapper à sa  transcendance en tant que religion révélée par Mohammed SAW  , pour faire  la preuve de son universalité et de son progressisme ; la pensée musulmane est fédératrice et révolutionnaire,  car elle absout l’individu de la faute originelle,  le responsabilise dans l’acte et le somme  en toute circonstance au déterminisme,  et au libre choix , c’est  l’anticonformisme absolu dans ses rapports avec ses semblables et dans sa relation intime avec son créateur ; le droit , la politique , le social qui gère la cité et le quotidien de la umma sont contenus  dans le saint coran,   bien entendu et malheureusement , ce dernier n’échappe pas à la lecture réactionnaire  de certains groupes ou sectes qui dévalorisent le message  prophétique et le mettent au service  d’intérêts matériels,  ou de lutte pour le pouvoir  . L’islam est universel , absolu et ouvert , le nationalisme et les groupes d’inters sont destructeurs  et réduisent  la liberté d’être et de penser, de choisir et de se déterminer dans des espaces de pensée limitées,  qui les force au despotisme et à la tyrannie, l’islam n’a aucun problème de fond avec la laïcité ou la liberté, il est pris en otage  par les réactions et vit sous la menace permanente de l’instrumentalisation et du rejet.



Aucun penseur musulman n’est libre en terre d’islam , aucune des libertés fondamentales qui furent le socle des conquêtes et de la civilisation musulmane n’existent plus en terre d’islam, comme la liberté de penser , la liberté d’expression , de critiquer , de choisir , d’entreprendre et même la liberté de culte , aujourd’hui plus que jamais,  les penseurs « officiels »  musulmans dans leur grande majorité , sont des collaborateurs zélés des régimes illégitimes et corrompus , quand aux restes,   il restent  murés,  exsangues dans  leur  confortable lâcheté,   à espérer que dieu tout puissant  soulage son peuple opprimé .en terre d’islam tout ce qui est négatif en l’homme , tout ce pourquoi et surtout contre quoi,  le  saint coran fut révélé à Mohammed sa,  règne en maître  et épuise les âmes et les conscience dans les infamies de ses criminelles diktats ; le théologien , le penseur ou plus modestement le musulman croyant et pratiquant,  ne jouie de toute sa liberté  qu’en occident ,  c’est là où il s’affirme dans toute sa splendeur  , se renforce et donne la pleine mesure de la bonté de son message,  aussi il est regrettable qu’en occident d’une façon sournoise et politicienne,  ses détracteurs,   effrayés  devant l’ampleur  de la tâche accomplis  par ses partisans et sa vigueur  intellectuelle et sociale,   continuent  de le combattre,  non pas les convictions et le raisonnement , par la logique et l’argument , mais par la désinformation , l’anathème,  le parjure et le mensonge ;  ces cabales organisées sont  l’œuvre des mêmes sionistes primaires , les lobby sionistes , les nostalgiques de l’Algérie françaises et les néo-nazis juifs,  et pour donner un visage respectable à leur entreprise de démolition,  ils mettent en avant toujours les mêmes prébendiers stupides et vénaux , les Dalil boubakeurs , les Ben cheiks et compagnies, qui ne représentent qu’eux même,  et qui sur le stricte plan théologique , social ou politique , connaissent encore moins les attentes et les motivations de la communauté que le dernier des rabbins .
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23 juillet 2007 1 23 /07 /juillet /2007 18:21


Nicolas, Rachida et Cécilia


Akram Belkaïd, Paris

Nicolas... Il est partout, il est omniprésent, il a un avis sur tout et n’importe quoi... Cela commence à devenir fatigant et, parfois, je me demande même si j’aurai les ressources nécessaires pour supporter tout cela pendant cinq ans, ou même dix, puisque le parti socialiste me semble bien mal en point. Trop, c’est trop. Pas une journée sans entendre le président de la République française me débiter un chapelet de banalités, de fausses confidences et de longues envolées d’autosatisfaction. Pas une journée sans échapper au buzz permanent que l’Elysée impose à la profession.

Tenez : je me lève le matin, sa voix s’échappe de mon poste de radio. Dans le métro, il ne se passe pas un jour sans qu’un ou plusieurs quotidiens ne me renvoient son nom et son visage à la figure. Et que j’te sauve l’Europe par-ci, et que j’te fasse le ménage chez Airbus par-là. Des pauvres gars se font écraser par un chauffard ivre ? Le Président réclame des peines sévères. Le 14 Juillet ? Le Président nous offre de la musique gratos sur le Champ-de-Mars. Il est partout, vous dis-je !

Il y a quelques jours, je voulais regarder le Tour de France. Comme souvent, c’est une étape de montagne que j’ai choisie. A votre avis, qui est apparu sur mon écran, émergeant d’une voiture suiveuse, le micro à la main, au point que j’ai d’abord cru à une résurrection du journaliste Robert Chapatte ? C’était le Raïs français en personne qui m’a infligé un cours magistral sur le cyclisme, l’effort et tout le baratin habituel de ceux qui pensent qu’ils sont les seuls à se lever tôt pour aller bosser. Sera-t-il sur la pelouse du stade de France pour le Mondial de rugby ? Je veux bien prendre les paris...

J’ai utilisé le mot Raïs à dessein parce que Sarkozy ressemble de plus en plus à ces Présidents arabes qui mettent médias et élites à leur botte. Ces opposants qui vont à la soupe, ces confrères qui portent la bonne parole présidentielle et qui perdent toute lucidité. Ces intellectuels qui se bousculent pour un honneur ou une mission. Tout cela fleure bon le makhzen gaulois, le populisme et le clientélisme. Nous sommes bel et bien entrés dans, pardonnez-moi pour cet écart de langage, le temps du « je t’achète mais tu fermes ta gueule ».

L’analogie avec ce qui se passe dans le monde arabe est saisissante. Partout, de Lille à Marseille, on voit se lever une foule de soupirants cyniques et obséquieux qui ont bien compris le nouveau système. Le plus étonnant, ce qui m’interpelle le plus, c’est la célérité avec laquelle tant de gens intelligents s’aplatissent et entrent dans le rang. A croire qu’ils n’attendaient qu’une occasion pour donner libre cours à leurs penchants de valets. Il y a quelques années, je me moquais d’un pays arabe où l’un des candidats à la présidentielle - il représentait l’opposition dite légale - m’avait déclaré fièrement que son seul programme était de faire élire le Président en exercice. Aujourd’hui, je trouve la chose moins risible...

Juste une hypothèse qui, je le pense, a beaucoup de chances d’être fondée. Pour comprendre la politique spectacle à laquelle nous assistons en France, il faut regarder du côté des Etats-Unis. Il faut réexaminer ce que fut la gestion des médias sous Reagan mais aussi savoir ce que peut offrir comme idées la série « The West Wing » (La Maison-Blanche). C’est de « là-bas » que viennent ces trouvailles qui consistent par exemple à inviter « des héros » pour une garden-party officielle. Copier est tellement plus simple qu’innover...

Rachida... On la voit presque autant que Nicolas même si on l’entend moins. Elle aurait dû se méfier. On ne devient pas ainsi la coqueluche des médias sans attirer le mauvais oeil. Plusieurs couvertures de magazines et voilà, comme par hasard, que l’on parle de ses frères délinquants tandis que des hommes politiques, de droite comme de gauche, ne laissent passer aucune occasion pour la « missiler » (terme entendu dans le RER et qui me plaît bien).

J’avoue être indécis à propos de la ministre de la Justice. Bien que ne partageant pas ses idées politiques, je n’ai pas de mal à reconnaître que la cabale qui est organisée contre elle comporte sûrement quelques germes racistes. Mais le problème, c’est que cela a fait passer au second plan les discussions de fond à propos de son projet de réforme sur les peines de prison. Là où la France aurait dû avoir un débat sur ce thème délicat, on se retrouve à choisir entre pro et anti-Dati (sans jeu de mots). Pour la suite, sa tâche va être rude, car il est à craindre que ce genre de polémique ne se renouvelle et ce n’est pas bon pour la cause de la diversité.

Il y a encore un point qui m’exaspère concernant toujours la garde des Sceaux. Tendez l’oreille, écoutez tel ministre ou tel député parler d’elle et vous l’entendrez dire : « Rachida a tout notre soutien » ou encore « Rachida fait preuve de beaucoup de compétence ». Hé, ho ! C’est votre soeur ou quoi ? C’est quoi cette dsara, cette familiarité qui frise le mépris de classe ? Qui parle en public de Boutin ou d’Alliot-Marie en les appelant uniquement par leurs prénoms ?

Cécilia... On la voit moins que les deux premiers et on ne l’entend guère. C’est dommage car des trois, elle est, pour la presse, la plus intéressante et je suis sûr que nous autres journalistes aurions de belles pépites à nous mettre sous la dent si elle consentait à parler plus. En effet, dans le dispositif propagandiste du Président, elle est à la fois un atout et le maillon non pas faible mais incertain ou aléatoire. Du coup, la cour s’empresse de la faire revenir dans le droit chemin afin de la canaliser et de plaire à l’empereur.

D’ailleurs, qu’est-elle allée faire en Libye ? Pourquoi cette offense à ceux qui ont mené de longues et laborieuses négociations pour sauver les infirmières bulgares et le médecin palestinien ? On revient au buzz, encore et encore. Et qu’importe que la presse anglo-saxonne se déchaîne en accusant les Français d’opportunisme et de mauvais goût puisque monsieur Dédé, qui du fond de sa France profonde ne regarde que les télés françaises, se dit que son pays joue de nouveau (et grâce à qui, hein ?) un rôle important dans le concert des nations. Il le croit d’autant plus quand il entend une gourde sur France 3 demander au Premier ministre Fillon s’il pense que c’est grâce à la visite de madame Sarkozy si la peine de mort des infirmières a été commuée ! C’est le temps de la brosse à reluire vous dis-je !

Akram Belkaïd

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Halte à la culture de la facilité !

Dans son essai « poésie et culture apolitique » publié dans From Pages of Day and Night (Northwestern University Press, 2000), le poète syrien Adonis écrit : « La culture arabe a supprimé tout questionnement. Basée sur la Réponse, elle a institué une poésie qui ne peut dire que ce qui est connu, une poésie de l’explicite. Ainsi, la première difficulté à laquelle se trouve confrontée la poésie arabe réside, paradoxalement, dans la culture de la facilité. »

Je trouve que cette constatation ne s’applique pas uniquement à la poésie arabe, ou à la poésie tout court, mais touche divers aspects de la vie moderne : politique, économie, médias, art, etc. au point que l’on peut parler à juste titre d’une « culture de la facilité ». Une culture dans laquelle l’effort, la discipline, la rigueur, semblent être relégués au rang de l’archaïsme.

Depuis la plus tendre enfance, on inculque aux jeunes que le succès ne passe plus forcément par le dépassement. On les encourage à prendre un autre chemin qui y mène sans peine : celui du moindre effort. Pour certains pédagogues, l’éducation doit être avant tout divertissement ; demander à l’enfant d’apprendre par cœur les tables de multiplication ou de mémoriser un poème, relève, à leurs yeux, de la pédo-torture. Dehors tout incite l’enfant à la facilité dans une société de l’abondance.

Il n’a qu’à claquer des doigts et il a le dernier modèle de la poupée Barbie ou la version la plus récente de son jeu électronique préféré. En grandissant, il se trouve naturellement attiré par l’argent facile, la célébrité facile, le discours facile, le sexe facile. Ceci produit la génération de la « star-académisation » artistique, de la « sms-isation » linguistique, de la spéculation boursière, du « dopage » sportif et de la « people-isation » politique. Mais il y a en particulier deux domaines touchés par cette culture de la paresse que j’aimerais évoquer ici : la science et l’information.

Près de 2000 publications scientifiques sont produites par jour à travers le monde. Dans la montagne de papiers publiés chaque année, quelle est la fraction originale ? Combien valent plus que la quantité de bois sacrifiée pour les imprimer ? Très peu. C’est d’ailleurs le cas également de la production littéraire. La recherche ne rime plus avec innovation. Elle a été « castrée » depuis qu’elle a été formatée et « protocolée ».

Dans la majeure partie des cas, les chercheurs d’aujourd’hui savent au préalable ce qu’ils trouveront à l’issue de leur recherche. Les chefs de labos savent à l’avance le nombre de thèses qui seront défendues à la fin de l’année académique, puisqu’ils doivent en rendre compte, ou des comptes, à leurs sponsors. Dans les labos modernes, le souci de la rentabilité fait peu de place à l’imprévu et au suspense. Tout comme dans les autres domaines de l’activité économique, on doit produire le plus de résultats, le plus vite, au moindre coût. On évite donc les chemins incertains et les pistes risquées.

A part les rares découvertes fortuites, le résultat d’un travail de recherche est minuté, comme un bébé, de sa conception à sa naissance. Désormais la recherche se pratique « à la chaîne » ; chacun s’occupe dans son coin d’un petit détail. Dans ce « taylorisme scientifique » effréné, qui fait perdre la vue d’ensemble, l’intelligence humaine cède souvent la place à des logiciels détecteurs de corrélations.

Certains chercheurs, notamment en sciences de la vie, se fient à des artifices mathématiques pour faire la recherche à leur place, comme l’outil statistique souvent mal compris et donc mal utilisé. Et l’on se retrouve dans des situations absurdes ou l’on apprend qu’une équipe scientifique a « prouvé », au moyen d’un « t » ou d’un « Chi-2 », que le paramètre X a un effet bénéfique sur le phénomène Y, et quelques semaines plus tard on découvre qu’une autre équipe scientifique a « démontré », par le même « t » ou « Chi-2 », tout le contraire.

Le monde de l’information souffre aussi de la culture du moindre effort. De plus en plus de journalistes ne réalisent pas des enquêtes pour apprendre, connaître, découvrir, vérifier, confronter, comparer, en vue de rédiger, mais semblent le faire pour rassembler des éléments factuels et remplir un canevas préalablement élaboré et pour étayer une thèse et des conclusions déjà établies.

Ils recourent souvent aux solutions faciles qui consistent à « forcer la main » à un propos pour lui faire dire ce qui qu’il n’était pas censé exprimer, ou à instrumentaliser des faits afin de fabriquer une pseudo-réalité qui arrange ses propres convictions et certitudes. Combien de journalistes ont une conscience aigue de la nécessité de se libérer idéologiquement et intellectuellement si l’on se fixe comme quête la recherche de la vérité et sa transmission au plus grand nombre ?

Combien se rendent compte que l’on ne croise pas la vérité sur les sentiers battus de la pensée dominante, mais qu’on la cherche ailleurs, et qu’on la rencontre souvent sur les pistes accidentées par la détresse humaine ?

Combien savent que les meilleures plumes dans l’histoire du journalisme sont celles qui ont appris à « nager » à contre-courant, et que toute autre approche du journalisme ne produit qu’un élément de plus dans la masse de propagateurs de la pollution médiatique qui encombrent les rédactions à travers le monde et qui ne laissent à la fin aucune trace de leur passage ?

Je ne suis pas un adepte du « bonheur par la douleur », mais je constate que les œuvres qui ont marqué l’humanité, ont souvent été produites dans la souffrance créative. Et je crois, comme le pasteur canadien Eric Lanthier, qu’à défaut d’enfanter des êtres créatifs, « la culture du moindre effort produit des décrocheurs », qui jugent une œuvre non pas par sa valeur intrinsèque, mais par sa valeur marchande et surtout par l’accueil que lui réserve le public, mesuré par un audimat, par un facteur d’impact, ou par le résultat d’un sondage.

Le lecteur trouvera peut-être ce billet excessif et le jugera éventuellement comme caricatural, manquant une certaine profondeur d’analyse. Ne serait-ce pas là une preuve qu’aujourd’hui nul n’est à l’abri de la culture de la facilité ?

Dr Abbas Aroua

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L'on savait le ventre encore fécond. Et depuis si longtemps. D'où l'impérieuse nécessité de se mobiliser. Chacun savait et agissait en conséquence via des associations, groupements, ou comités de vigilance censés bien porter leur nom.La leçon était connue de tous. Prêter attention aux grands rassemblements en uniformes, aux grands drapeaux arborés, aux brassards accusateurs et révélateurs.

Pourtant, des hommes non dénués de sagesse, avaient prévenu que si « ça » revenait, ce serait sous une forme totalement différente puisque la première était par trop reconnaissable.

Les hommes sages ne sont que rarement écoutés et presque jamais entendus.Il faut aussi admettre qu'il est plus confortable de combattre le « ça » lorsqu'il n'est plus que lorsqu'il fut.

Nietzsche, qui a sa manière était un sage, nous avait prévenus que les hommes après s'être donnés des maîtres, finiraient dans un second temps par plébisciter eux mêmes le renoncement à toute forme de pensée en y participant de manière volontaire. Nous y sommes arrivés.

Point de rassemblements où chacun est habillé comme l'autre, point d'hymne que tous doivent réciter en chour, point de police politique à brassard visible de tous.

Mieux, point de conscience populaire de la répression mais au contraire quasi approbation généralisée. Chacun s'achète le fil d'antenne avec lequel il pend sa conscience et dès lors sa dignité.L'avantage des totalitarismes antérieurs fut d'être considérés comme tels par l'immense majorité de la population. On savait et quand bien même on restait muet, le regard que l'on croisait en disait long.

« Welcome to the village ».

" La foule n'est plus formée que de zombies aux yeux morts. ". Et heureux. C'est probablement pourquoi chacun trouve légitime d'apporter sa contribution au système présent au nom des bons sentiments. C'est ainsi que l'on trouve naturel de s'investir au profit de ceux qui n'ont pas de toit ou qui souffrent de maladie. Il ne s'agit pas de contester la valeur de ces engagements, même s'il existe un plaisir à faire plaisir et davantage à le dire, mais de s'interroger sur la carence d'un questionnement sur l'existence de tant d'âmes en peine au début du troisième millénaire.

Si l'enfer est pavé de bonnes intentions, on peut se demander si le nom de liberté n'est pas celui que l'on trouve sur les panneaux indicateurs qui y mènent.

Les progrès scientifiques permettent bien des choses aux politiques, dont rappelons le, nous n'avons rien à craindre puisqu'ils sont estampillés libéraux. Nous avons donc de la chance et l'on n'a de cesse de nous le répéter. C'est ainsi que les caméras de surveillance, qui se généralisent sur l'ensemble du territoire, n'ont pour seul objet que de nous protéger. Des délinquants. Qui, si on en croit les statistiques officielles se portent pourtant bien. Les statistiques sont justes parce que nous avons la chance de vivre dans un régime de liberté. Si d'ailleurs elles n'étaient pas justes - simple hypothèse d'école - nous ne vivrions pas dans un régime de liberté. Mais comme c'est dans ce régime là que nous vivons, elles sont par définition justes. C'est ainsi que j'ai été ravi de voir publiées les dernières statistiques du chômage, très ancien fléau dont nous sommes presque débarrassés. Chacun a d'ailleurs pu constater dans son entourage immédiat que les chiffres correspondaient bien aux faits. La biométrie est une excellente disposition puisqu'elle nous permet d'être particulièrement protégés . des biométrés. La carte d'identité est devenue quasi infalsifiable, ce qui est une autre avancée que l'on peut qualifier de grandiose. Chacun sait que ne peuvent être contre cette procédure que seuls ceux qui songent à falsifier. Cqfd. Ils doivent d'ailleurs être très nombreux sinon on ne s'expliquerait pas l'intérêt de la mesure.

Le concept de totalitarisme est né après la seconde guerre mondiale. Nous l'avons inventé pour désigner les deux abominations que furent le national-socialisme et le communisme afin de bien faire comprendre que nous, les libéraux, c'est à dire l'empire du bien, étions la seule voie véritablement humaine. Bien sur on pratique nous aussi la torture - mais pas chez nous, enfin pas officiellement - mais c'est dans l'intérêt du genre humain. Logique, puisque nous sommes du côté de la liberté. Cqfd. Ceux qui ne sont pas d'accord sont donc forcément des liberticides. Bien sur, certains d'entre nous ne respectent pas davantage l'Onu que d'autres la Sdn auparavant. Logique. Même raisonnement.

Une des copine de Paris Hilton a un bracelet au poignet dont le contact avec la peau détecte immédiatement la présence d'alcool, substance qu'elle n'a plus le droit de consommer. C'est pour son bien. Logique. On va pouvoir faire énormément de bien avec les évolutions technologiques ces prochaines années. De tant de défauts on va pouvoir nous délester. En fait si le gouvernement fait convenablement son travail, et le président nouvellement élu semble infatigable, on aura la chance d'avoir chacun notre propre bracelet qui sera adapté à notre pathologie. Il n'est pas certain que les bracelets les plus importants ne se trouvent pas dans la tête. Mais c'est là une problématique qui dépasse le simple cadre de l'évolution technologique.

Dans notre « village » nous avons les élections auxquelles notre participation réjouit les premiers numéros. Rien de plus logique dans un régime de liberté où chacun peut s'exprimer comme il le veut. C'est tellement bien fait que l'on a conçu une organisation indépendante - sinon cela n'aurait pas de sens - appelée Csa qui garantit encore davantage nos libertés au cas où. Et c'est vrai qu'il y eut des dizaines de candidats placés à même échelle et bénéficiant du même traitement médiatique. Chacun a pu le constater. C'est pourquoi dans notre village celui qui est élu est un parmi tant d'autres qui n'a pas bénéficié d'un traitement de faveur. C'est là un des grands avantages de la démocratie libérale, c'est à dire non populaire.

On nous aide beaucoup et on fait preuve de sollicitude chez nous. Certains considèrent que ce qui est stocké dans un ordinateur peut y rester. D'autres vont même jusqu'à prétendre que lorsqu'on est connecté à internet, autrui peut rentrer dans notre ordinateur et voir ce qui s'y trouve. Les médisants n'ont pas de limite puisqu'ils prétendent que les moteurs de recherche ne sont pas neutres. Alors nos dirigeants sont intervenus et ont créé la Cnil, organisation à laquelle on peut faire appel si on croit que. On peut avoir toute confiance puisque les cadres directeurs de l'association sont nommés par ceux qui sont convenablement élus et sans favoritisme. Logique. On ne badine pas avec la liberté.

Notre régime à nous se doit d'être protégé parce que c'est notre intérêt sachant que nous sommes heureux puisque en liberté. Par exemple il y a les terroristes qui sont des fous, aliénés par leur manque de liberté. Il faut là utiliser des mesures radicales. En effet ces terroristes frappent à l'aveugle des objectifs très ciblés. Ils sont intelligents et minutieux. Par exemple après avoir lancé un avion contre le pentagone, ils ont - ceux qui ont survécu - ramassé tous les boulons et toutes les pièces de l'appareil pour qu'il n'y ait pas de preuves. On n'a donc rien retrouvé. Certains d'entre eux sont parmi nous et l'attention vigilante s'impose. Il y a cependant pour nous un avantage : on est encore plus protégé qu'avant.

Il existe des peuples - on devrait écrire peuplades - qui ne connaissent pas notre bonheur. C'est un devoir pour nous de leur apporter. Chacun a le droit de vivre notre bonheur. En Russie et en Chine, ils ont un retard fou en caméras et en bracelets. Je n'aimerais pas vivre là bas car je ne m'y sentirais pas en sécurité. En plus, ils n'augmentent pas les plus démunis comme on le fait ici si souvent. Sans compter que les chinois sont asiatiques. On commence à s'en occuper dans notre presse indépendante et démocratique. Le péril jaune doit être dénoncé. Mais fraternellement - c'est pour leur bien - et sans racisme.

On avance d'ailleurs assez bien au niveau mondial. Même pour les entreprises qui ne constituent pas, bien sur, notre objectif premier. Nous, c'est l'humanisme. On est en Irak, en Afghanistan, on aide les japonais, le tout pour eux. Et certains nous font des reproches.

Au rythme actuel dans une trentaine d'années la planète entière connaîtra notre bonheur.

Mais que deviendront les acelets ?
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Aujourd’hui à Gaza, la seule violence est israélienne
Pr Christophe Oberlin et Christophe Denantes    Étranger
Le Pr Christophe Oberlin et le Dr Christophe Denantes viennent d’effectuer, avec le Dr Olivier Mares et l’infirmière Faouzia Yagoubi, une nouvelle mission chirurgicale (diagnostic, opérations, enseignement) à Gaza entre le 1er et le 8 juillet, à l’Hôpital Nasser de Khan Younes.

Cette mission était prise en charge par l’association Palestinian Children Relief Fund.

Ils ont assisté le Dr Mohamed Rantissi, spécialisé en reconstruction chirurgicale, qui effectue désormais une centaine d’interventions chirurgicales par an, et le Pr. Oberlin a dispensé 17 H de cours sur la chirurgie de la main à des étudiants palestiniens.

Ils ont également eu l’occasion de rencontrer différents responsables au cours de leur séjour, parmi lesquels le Premier ministre Ismael Hanyeh, le Vice-Président du Parlement, Ahmed Baher, et le ministre de la santé, le Dr Bassaine Naheen.

Ils ont rendu visite au caméraman palestinien Imhad Ghanem, amputé des deux jambes à l’hôpital Shifa, après avoir été mitraillé par des soldats israéliens alors qu’il était à terre.

Ils nous livrent ci-dessous leurs observations, qui diffèrent sensiblement de ce qui est rapporté dans les médias.

Le passage d’Erez, à l’entrée nord de la bande de Gaza, constitue le prototype de l’architecture évolutive. Pour y être passés une douzaine de fois, les modifications avec force de béton, acier, fils de fer, verre blindé, constituent une surprise renouvelée à chaque passage. Que d’inventivité dans ces tourniquets, portes ouvrantes ou coulissantes, sous le regard omniprésent des caméras et sous la dictée des hauts parleurs. Cette fois ci, ils ont fait fort : un énorme bâtiment, genre hall d’aérogare, fraîchement climatisé, éblouissant d’éclairages. A ceci près qu’il est vide, malgré la dizaine de guichets, ressemblant chacun à une sorte de fourgon blindé. Les préposés qui les habitent sont les habituelles jeunes filles post adolescentes qui plaisantent entre elles comme toutes les jeunes filles du monde. Sauf que certaines savent à peine lire les caractères latins de nos pièces d’identité, et ne font manifestement pas la différence entre un nom et un prénom occidental. Sauf qu’elles aboient peu élégamment dans les micros, nous interdisant de nous asseoir à tel endroit, comme de sortir un cahier pour y écrire : « il est défendu d’écrire ». Peut-on parler ? demande l’un d’entre nous. Oui, réponse à regret. Note de faciès ou d’origine, notre infirmière au nom magrébin sera bloquée 48h par ces charmantes jeunes filles.

L’équipe, privée de son infirmière, finit par passer : on jette alors avec nous dans le labyrinthe de sas, portes blindées (plusieurs centaines de mètres), un Palestinien dont on enlève au dernier moment les menottes, sous la menace de deux fusils israéliens : l’homme, docile, émet quelques sons : c’est un sourd muet, expulsé dans la bande de Gaza.

Au sortir du labyrinthe, les cahutes qui faisaient office de poste d’entrée en territoire palestinien ont disparu, totalement rasées, tandis que la route a été détruite sur plusieurs centaines de mètres. Nous escaladons les décombres dans la nuit, guidés au loin par la loupiote du taxi qui nous attend.

Pendant notre semaine de travail, opérations chirurgicales et cours de chirurgie, examen de microchirurgie, pas un coup de feu. Un silence ici rare, et même exceptionnel . Les rues sont pleines, les bords de mer accessibles. Les écoles y pique-niquent, des cabanons sont ouverts au bord de la plage . Des enfants sortent de l’eau pour nous saluer.

Pas de survols ni de tirs nocturnes, on dort, la pression est faible. On dîne les uns chez les autres. Nous rendons visite à notre ami, dont le fils de 20 ans, Amer, a été assassiné il y a 3 semaines. Sa fille de onze ans ne le quitte pas une seconde.

Notre travail, depuis cinq ans maintenant, est apprécié de tous. On nous le fait savoir. Certains traversent la rue pour nous serrer la main.

Les discours de remerciement n’en finissent plus lors des réceptions chez les notables. Cette fois ci, c’est le premier ministre lui-même qui nous reçoit, accompagné du vice président du parlement (le président, comme 43 députés, est dans les prisons israéliennes).

Des messages très clairs nous sont adressés : les étrangers, notamment les humanitaires, sont les bienvenus, et leur sécurité est désormais assurée. Le gouvernement entend respecter strictement sa constitution et ses lois : le parlement est empêché se siéger, et personne ne peut se substituer à lui.

Il ne doit pas y avoir de rupture entre Gaza et la Cisjordanie, en tous cas par les Palestiniens, et le conflit avec le président doit trouver une solution négociée. Certains documents saisis doivent y aider. « Abou Mazen est dans un arbre que nous secouons et il ne va pas tarder à tomber » !

Pendant l’entretien nous assistons à la télévision au spectacle navrant du cameraman de la télévision palestinienne objet de tirs répétés, appuyés, d’un soldat israélien, alors qu’il est à terre, sa caméra a roulé loin de lui. Les secours sont bloqués par l’armée israélienne. Cette scène, habituelle, est cette fois ci filmée : l’opinion saura-t-elle s’en émouvoir ? Nous rendrons visite au blessé, dans son lit d’hôpital, amputé des deux jambes. 23 ans, il avait trouvé ce job depuis 5 mois.

Nous arrivons à Gaza après une période de violence aigue entre policiers « Fatah » et « Hamas ». Nous avions été témoins de ces affrontements il y a quelques mois. Le paroxysme a été atteint Il y a quelques semaines. Nos interlocuteurs nous expliquent que 3 jeunes sympathisants du Hamas ont été kidnappés par les « policiers Fatah » et assassinés. On nous montre un poste militaire protégé par des blocs de béton et des sacs de sable installés dans un quartier ou vivaient des sympathisants adverses. Ce poste a été conquis par le Hamas.

Le blindé, dont on peut se demander comment il a pu être introduit, sinon avec l’aide des Israéliens, soulignent nos accompagnateurs, est toujours là, mais totalement détruit. Le bastion conquis par le Hamas a été, nous dit-on, bombardé dans les heures qui ont suivi par un avion israélien. Nous voyons les différents postes des « policiers Fatah », en voie de démantèlement. Des documents compromettants pour l’autorité palestinienne auraient été trouvés. Ils sont actuellement « classifiés », et seront utilisés le moment venu.

On nous parle de l’avenir proche. Des salaires seront versés. Effectivement, le lendemain les employés de l’hôpital recevront leur salaire. Avec toujours un arriéré de quinze mois pour certains. La nourriture est toujours là. Israël --en fait des agriculteurs et commerciaux privés-- s’emploie à écouler ses produits dans la bande de Gaza. Les Palestiniens ont négocié « le blé d’abord », les primeurs ensuite. Il y a toujours de l’essence et de l’électricité.

Le journaliste anglais est libéré, satisfaction visible sur tous les visages. Le même jour, notre infirmière est « libérée par les Israéliens » : on plaisante ...

Rumeur inquiétante : Israël imposerait le passage des Palestiniens non plus à Rafah, sous supervision européenne, les Israéliens visualisant seulement à distance les documents des voyageurs, mais à Kerem Shalom, en territoire israélien. En contradiction complète avec les accords signés lors de l’évacuation des colonies de Gaza. On nous dit que 6 000 palestiniens attendraient en Egypte de pouvoir rentrer à Gaza. 2 000 seraient susceptibles d’être arrêtes par les Israéliens. Eventualité inenvisageable : on parle d’une ouverture du passage de Rafah par la force. Avec quelles conséquences ?
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Sur l’état de l’armée américaine
‘t Pallieterke

La situation militaire internationale ne s’est guère modifiée au cours de ces quelques dernières années ; cependant, certains chiffres nous étonnent, qui sont révélés par les rapports annuels de centres de recherches aussi célèbres et performants que l’ « Institute for Strategic Studies » britannique (IISS) ou le « Stockholm International Peace Research Institute » (SIPRI) suédois. Ainsi, nous apprenons que les Etats-Unis disposent certes de forces armées dont les effectifs avoisinent le demi million d’hommes, que seule la Chine aligne des effectifs plus impressionnants, avec 2,3 millions de combattants potentiels. Mais les chiffres absolus ont leurs limites. Lorsque l’on porte en compte bon nombre d’autres facteurs, la supériorité des forces armées américaines s’avère bel et bien une réalité incontournable. Comment pourrait-il d’ailleurs en être autrement ? A eux seuls, les Etats-Unis font près de la moitié (45,6% exactement) de tous les budgets militaires du globe. La seconde puissance dans le classement est la Grande-Bretagne, suivie de près par la France et la Chine. On remarquera tout de suite que ces numéros 2, 3 et 4 dépensent chaque année un budget qui demeure plus ou moins dans le cadre raisonnable de leur produit national brut. Ce n’est évidemment pas le cas des Etats-Unis qui, en termes de chiffres, dépassent de 60% la moyenne mondiale des budgets militaires. Voilà pour la théorie.

En pratique et sur le terrain…

Que fait-on en pratique avec des forces armées aussi impressionnantes ? Là, en examinant la réalité, on tombe sur un tout autre son de cloche. La situation se révèle plus complexe, et aussi plus nuancée. Bon nombre de fondamentaux y jouent un rôle, tant en politique intérieure qu’en politique extérieure ; ces fondamentaux sont jouets aux mains d’intérêts économiques et donc politiques, mais l’essentiel, toutefois, c’est que les conflits menés en Irak et en Afghanistan exercent une pression énorme sur l’armée américaine. Les Etats-Unis, constate l’un de nos analystes, « consacrent désormais, en termes absolus, le plus gros montant jamais engagé en matière de défense depuis la seconde guerre mondiale ». Et il poursuit son raisonnement : « Pourtant, malgré cette injection considérable de fonds, il semble que l’armée américaine soit épuisée par l’irruption, sur le terrain, de toutes sortes de révoltés et d’insurgés, qui ne sont armés que d’AK-47, de grenades et de bombes artisanales ». Assertion qui ressemble certes à une boutade. Mais il y a là un fond de vérité, que l’on ne saurait nier. Il n’y pas un jour qui passe, en effet, sans que l’on entende des rapports inquiétants sur la situation en Irak. Il y a quelques jours, les Afghans reprochaient aux Américains leur manière d’intervenir et de régler des problèmes de terrain, sans se soucier des dégâts collatéraux. Les critiques de leurs alliés afghans étaient claires et nettes : « vous n’y allez pas avec le dos de la cuiller et c’est intolérable ». Un grand nombre de victimes civiles venaient en effet de périr lors d’interventions de l’US Army. Force est dès lors de constater que les difficultés d’aujourd’hui sont le résultat de choix pris hier et avant-hier.

L’ancien ministre américain de la défense, Donald Rumsfeld, était un homme de fortes convictions. Il voulait que l’on investisse dans des armes de haute technologie, dans des systèmes de reconnaissance et dans le traitement de données. La vitesse des interventions, la précision des frappes et l’efficacité générale permettraient, toutes ensemble, d’éviter d’aligner une armée de masse. Mieux : après les attentats du 11 septembre, il y près de six ans, le « leadership » américain devait assurer sa suprématie en visant le consensus. Qui fut obtenu. On parvint ainsi, avec succès, à chasser les talibans du pouvoir, puis, sans un consensus équivalent, à occuper rapidement l’Irak tout entier. Mais dès le lendemain de ces succès apparemment foudroyants, les problèmes ont commencé à surgir et à se multiplier. Les unités militaires, qui se montrèrent si rapidement victorieuses dans les conflits de haute intensité grâce à leurs technologies de haut vol, s’avérèrent bien incapables d’occuper correctement le terrain conquis. Aujourd’hui, cela saute aux yeux : l’armée américaine est aujourd’hui victime de son propre passé. Après la guerre du Vietnam, elle s’est concentré sur l’éventualité d’un seul « grand conflit », sans vouloir s’imaginer qu’une conflictualité future pouvait prendre le visage d’une multitude de petits conflits, engendrant autant de chaos intenses mais localisés. L’erreur d’appréciation a donc été la suivante : les responsables de l’US Army ont cru que les unités militaires capables de résoudre le « big bang » du « grand conflit » envisagé, alors être ipso facto capables d’intervenir avec autant d’efficacité dans les conflits de basse intensité. Pendant de longues années, les troupes américaines se sont entraînées pour réussir de beaux sprints. Hélas pour elles, elles sont aujourd’hui engagées, malgré elles, dans un long et épuisant marathon.

Une loi d’airain…

En dépit de l’entraînement des hommes et des techniques utilisées, il existe une loi d’airain : celle des chiffres. La façon moderne de mener la guerre se concrétise sur base de rapports (de proportions) qui, au préalable, doivent être bien pensés et conçus. Ainsi, sur 50 brigades de combat de l’US Army, en moyenne dix-sept peuvent être rendues immédiatement opérationnelles (ce qui donne plus ou moins un rapport de 2 :1). Mais depuis l’envoi de cinq brigades supplémentaires en Irak, le nombre de brigades engagées à l’extérieur du pays est de 25. Certaines de ces brigades ne se voient octroyer qu’un repos d’un an, après un « tour of duty » de quinze mois (rapport : 0,8 :1). En comparaison, les Britanniques tiennent à respecter un rapport de 4 :1, soit au moins deux années de repos après un engagement de six mois. Les responsables de l’armée britannique estiment que c’est là un minimum absolu. Les Américains subissent donc les effets de leur forcing : le nombre de vétérans qui souffrent de problèmes psychiatriques augmente dans des proportions inquiétantes.

Quelle est dès lors la morale à tirer de cette histoire ? Les Etats-Unis ont besoin d’une armée aux effectifs beaucoup plus nombreux qu’actuellement. D’où question : comment réaliser cela en pratique ? Les forces terrestres, composante le plus importante de l’ensemble des forces armées américaines, alignent aujourd’hui 507.000 hommes. En 2001, il y en avait 482.000 et en 1980, 780.000. Augmenter les effectifs en des temps de haute conjoncture n’est pas une sinécure ! Surtout que la réintroduction de la conscription n’est pas considérée comme une option envisageable. Les unités qui restent aux Etats-Unis manquent de matériels et de moyens, doivent sans cesse se rationner : signe de déséquilibre patent. « Toutes ces lacunes », remarque un expert, « rappellent les canaris qui mourraient dans les mines de charbon : ils annonçaient l’imminence d’une catastrophe ».
notes
Article paru dans « ‘t Pallieterke », 4 juillet 2007 ; trad. franç. : R. Steuckers.
source
‘t Pallieterke

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22 juillet 2007 7 22 /07 /juillet /2007 16:00


 Paradis fiscaux, Criminalité transnationale

http://data4.blog.de/media/144/1789144_a60d08b8b1_m.jpeg


La criminalité transnationale, face hideuse de la mondialisation.
Dossier spécial pour la revue libanaise As-Chams Beyrouth à l’occasion du scandale Clearstream en France, une évocation des paradis fiscaux et du blanchiment d’argent.

René Naba
L’affaire Clearstream en France, c’est-à-dire le scandale politique des fausses listes de bénéficiaires de commissions occultes liées à des transactions internationales, a replacé au coeur de l’actualité le problème des paradis fiscaux et des obscurs cheminements de l’argent illicite.
Sur fond de rivalité entre le premier ministre Dominique de Villepin et son ministre de l’intérieur Nicolas Sarkozy pour le leadership de la droite française dans la perspective de la campagne présidentielle française de 2007, l’affaire clearstream a mis à nu les moeurs de la classe politique française. mais au delà de son aspect français, Clearstream tire son nom de la chambre de compensation interbancaire du Luxembourg accusée, à tort ou à raison, d’être une des plus grandes entreprises de blanchiment d’argent du monde.
Selon le Fonds Monétaire International, cité par le journal Le Monde en date du 23 Mai 2006, de 700 à 1.750 milliards d’euros circuleraient ainsi entre les banques, les paradis fiscaux et places financières, malgré le durcissement des législations et l’accroissement des contrôles. C’est dire l’importance des montants en jeu et partant des enjeux eux mêmes.
Paradis fiscaux, zones offshore, flux monétaires, capitaux errants et budgets aberrants. Ces termes innocents évoquent au premier abord une douceur de vivre dans une société marquée par l'abondance financière,la flexibilité économique et l’évasion fiscale. C'est en fait la face hideuse de la mondialisation, nouveau dogme de la libre entreprise, avec son cortège de chômage, d'exclusion, de corruption, en un mot tous les ingrédients qui gangrènent la vie politique, sapent les fondements des puissances grandes et petites et font planer le risque de perversion des grandes et vieilles démocraties.
Le nouvel ordre international tant célébré depuis l'effondrement du bloc communiste, c'est à dire depuis l'effondrement du monde bipolaire au début des années 90 a sécrété en contrepoint, un système planétaire articulé autour de la criminalité transnationale. Les commentateurs occidentaux se sont longtemps montrés discrets sur ce sujet, plus prompts à dénoncer le péril islamiste ou le péril jaune, après avoir tant dénoncé le péril rouge.
Mais s'il est sain de dénoncer les périls extérieurs, il serait tout aussi salubre de dénoncer aussi ses propres périls intérieurs: Trafic de drogue, trafic d'armes, prostitution, jeux clandestins, racket constituent les principales sources de capitaux illicites et ces divers trafics, parfois tolérés sinon encouragés par les états, génèrent annuellement mille cinq cent milliards de dollars (1.500 milliards), soit le budget des 20 pays de la Ligue arabe, dont le tiers -500 milliards de dollars- proviendrait uniquement de la drogue.
Un universitaire britannique, Ronan Palan, chef du département international de l’Université du Sussex et auteur d’un ouvrage «The Off-Shore World» (Cornell Press University -2003) soutient que les paradis ficaux ont été impliqués dans tous les scandales car ils disposent de la faculté de «légaliser» l’argent provenant d’activités illicites dans la mesure où la surveillance des capitaux transitant par les places off-shore sont très difficiles.
L’explosion du nombre des paradis fiscaux a avivé la concurrence au point que même la City de Londres, pourtant réputée pour sa rigueur, n’a pas été épargnée pr des manipulations douteuses. Première place financière européenne, Londres compte près de 800 banques. Les autorités financières notamment Financial Service Authority (FSA) ont ainsi gelé les comptes bancaires d’un total d’un milliard de dollars volés dans la caisse de la banque centrale du Kenya sous la présidence de Daniel Arap Moi (1978-2002), ainsi que des avoir dissimulés de l’ancien dictateur chilien Augusto Pinochet.
Pour se démarquer, les paradis fiscaux cherchent à se spécialiser proposant une gamme de services. C’est ainsi que Guernesey (Iles britanniques) s’est lancée dans l’assurance, Costa Rica dans les casinos sur Web, les Bermudes dans le commerce en ligne. Les tenants de l’économie libérale justifient leur existence par le fait que leur présence contraint les places financières traditionnelles à ne pas sombrer dans la léthargie et qu’il convient de distinguer entre l’évasion fiscale, un délit, et une optimisation fiscale, qui constitue à leurs yeux une démarche légale visant à minimiser les impôts.

1) A l’origine était la Mafia
Curieusement à l’origine la prolifération des paradis fiscaux se trouve la Mafia.
La Mafia fonctionne à une seule échelle, celle de la planète. La mafia de la drogue s'étend partout: Chine, Japon, Etats-Unis, Amérique du Sud, dans la zone caraïbes-Pacifique, en Russie et l'Europe de l'Est, sans parler de l'Asie du Sud-est, du Moyen-Orient et de l'Afrique. S'adaptant à la mondialisation des économies, les organisations mafieuses ont crée des réseaux internationaux qui s'appuient sur des technologies les plus modernes (Internet, téléphone cellulaire), échappant à toute interception.
Selon une étude du FBI américain, le cartel colombien de la drogue aurait réalisé en 1995 un chiffre d'affaires estimé à 67 milliards de dollars, soit plus du double du budget d'Interpol (30 milliards de dollars) qui emploie, lui, plusieurs centaines d'agents. Les meilleurs experts en informatique sont embauchés pour faire prospérer ce pactole par son blanchiment et les grandes confédérations mafieuses (américaine, sicilienne, turque, russe, yakuzis japonais et triades chinoises) se seraient constituées en une multinationale se partageant pays et produits, rôles et marchés.
A l'instar de la drogue, l'argent sale provenant du trafic illicite devient pour les banques et institutions financières qui se prêtent à des opérations de blanchiment une addiction ayant les mêmes effets que les stupéfiants sur les individus.
Empruntant un circuit complexe et risqué, l'argent noir transite par une multitude de sociétés écrans éparpillées à travers les paradis fiscaux de la planète, avant de se réhabiliter dans de respectables banques des grandes places financières internationales. Sa détection est difficile. Le seul véritable détecteur, au niveau mondial, est la balance mondiale des paiements.
Normalement, au niveau des échanges mondiaux, lorsqu'un pays est déficitaire, un autre devient excédentaire, mais l'injection massive de capitaux illicites a fortement déséquilibré les échanges mondiaux. Depuis 1982, le trou dans les échanges mondiaux est estimé à cent milliards de dollars annuellement. En 17 ans, il s'est élevé à mille sept cent milliards de dollars.
Les détenteurs de ces capitaux de l'ombre sont, pêle-mêle, des services spéciaux, guérillas du tiers-monde, mafias, trafiquant d'armes et de stupéfiants, états sous embargo, banques corrompues, y compris de respectables compagnies et Etats occidentaux toujours prêts à dire le Droit et à prêcher la Morale. Cette importante masse financière clandestine tire profit des crises conjoncturelles de l’économie mondiale -Krach boursier américain de 1986, Krach immobilier européen du début des années 1990, tourmente boursière des marchés asiatiques de 1997- pour s'insinuer dans les rouages de la finance internationale. Ceci risque de gangrener à terme l’économie mondiale, comme en témoigne l'augmentation du nombre des pays à budgets aberrants, ou les pays à forte NEO .
2)-Les pays NEO (Net Errors and omissions)
Généralement situés à proximité des zones du narco-trafic mondial, les pays NEO sont ainsi appelés car ils disposent dans leur balance de paiement d'une rubrique NEO (Net Errors and omissions) qui permet par un artifice comptable, en prétextant les erreurs statistiques résultant des désordres administratifs, de dissimuler le grave dysfonctionnement de leur commerce extérieur découlant du transit du capital blanchi.
La procédure du blanchiment tire son nom d'une technique empruntée par un mafieux de Chicago des années 20 désireux à l’époque de se débarrasser de l'argent retiré de la vente clandestine d'alcool du temps de la prohibition. Par un jour de grande inspiration, il mit en application une idée inspirée par la mafia locale en achetant une chaîne de laveries automatiques où l'on paye en espèces.
Il ne lui restait plus à la fin de chaque journée de travail que d'ajouter de l'argent sale aux gains du jour et de déposer le tout à la banque, en prenant soin au préalable de déclarer au fisc la totalité de la recette, incluant l'argent ainsi blanchi. Plus tard, dans les années 50-60, les mafias, anticipant les modifications du marché de la consommation, ont eu recours aux chaînes de restauration rapide à l'exemple des pizzeria, pour blanchir l'argent sale, donnant ainsi naissance à la "Pizza connection". Ces techniques apparaissent désormais dérisoires.
Le temps du blanchiment de l'argent par les laveries et les pizzerias est aujourd'hui relégué à l’époque préhistorique du blanchiment.
De nos jours, les sommes en cause sont énormes et nécessitent pour leur blanchiment des techniques sophistiquées, donnant ainsi naissance à un métier nouveau "le financier-criminel", c'est à dire un ingénieur financier déployant ses talents dans les activités de nature criminelle. Le blanchisseur perçoit, à titre de commissions, près de huit pour cent de la somme ayant transité par les transferts électroniques, alors que le contrebandier, passeur d'argent avec des mallettes, ne prélève que cinq pour cent. A titre d'illustration, les SWIFF (sociétés pour les télécommunications financières mondiales interbancaires) et les CHIPS (Chambre de compensation des systèmes de paiement interbancaires) brassent quotidiennement près de mille milliards de dollars.
L'identification tant du donneur initial que du bénéficiaire final devient donc d'autant plus difficile que le recycleur, moyennant une commission substantielle à chaque phase de l’opération, peut promener l'argent de compte offshore en sociétés-écrans, jusqu’à trouver un abri décent au capital. Ainsi un capital illicite entreposé aux Iles Caïmans peut, après un détour par Hongkong et Singapour se retrouver au Luxembourg pour être investi ensuite dans l'immobilier de luxe parisien. S'il gagne gros, le recycleur a néanmoins une obligation de résultat. Il répond de sa vie de la réussite de l’opération de blanchiment. Il est en fait responsable sur sa vie...pour le restant de sa vie.
Pour d’évidents et impérieux motifs de sécurité, la Mafia ne peut tolérer l'amateurisme ou le bavardage et préfère limiter ses risques au maximum. Quiconque participe à une opération de blanchiment demeure un otage pour la vie. S'il lui est loisible, après accord de ses employeurs, de se reconvertir dans d'autres activités, son port d'attache demeure son activité de départ: la validation d'un argent d'origine crapuleuse. Captif doré, mais captif. En marge du transfert électronique des capitaux, qui est le MUST du blanchiment, il existe diverses autres techniques liées au jeu, aux transactions sur les métaux précieux, ainsi qu'au transfert par "stroumpfage":
-le jeu:l'argent noir est investi dans des casinos par l'achat de plaques de jeu, puis reconvertis en chèques, c'est la technique du "faux-jeton".
-l'achat de bijoux et d'or dans les zones offshore. Le produit de revente du métal précieux est déposé en toute légalité dans un compte en banque.
Le transfert par "stroumpfage". Une multitude de petits passeurs (smurfs en Américain) achètent dans les banques des travellers chèques ou des devises. Aux Etats-Unis, tout individu peut retirer jusqu’à dix mille dollars en liquide. Une fois à l’étranger, ces passeurs entreposent ces chèques de voyage dans un compte bancaire légal.
En 1993 à New York, le FBI, intrigué par un flux anormal de mandats de la poste locale, ordonne une enquête. La découverte est stupéfiante: les cartels colombiens ayant recours à des "fourmis" ont procédé, pendant près d'un an à des virements sur des comptes au Panama pour un montant global quotidien de l'ordre de cent mille 100.000 dollars réalisé par le biais de modestes mandats dont la valeur pour chaque opération n’excédait pas mille dollars.
Depuis Panama, les fonds collectés étaient virés une nouvelle fois vers une succursale bancaire à Hongkong. L’opération a permis le blanchiment de 198 millions de dollars en moins d'un an. La répartition des fonds entre les différents bénéficiaires mafieux se faisant en fonction des signes distinctifs enregistrés au dos du mandat-poste et qui permettait le repérage de chaque mandat et son appartenance.
Autre stratagème de légalisation de l'argent illicite: la création d'une société écran dont l'objet est de collecter des fonds et des "dons charitables" pour de fausses congrégations religieuses.
Face à un tel pactole, l'imagination tourne à plein rendement et les procédés sont parfois rocambolesques, tel celui utilisé par un trafiquant de cannabis pakistanais qui n'a pas hésité à cacher 35 millions de dollars en espèces dans des machines de dessalement d'eau de mer spécialement aménagées à cet effet, commandées en Australie pour être exportées vers Singapour.
Toutefois, face à l'énormité des sommes en jeu, la Mafia n'a pas hésité parfois à prendre le contrôle de la totalité d'une banque pour en faire une usine de blanchiment d'argent.
L'inventeur de la "banque pirate" est M.Jose-Antonio Fernandez, gros importateur de Marijuana colombien aux Etats-Unis dans les années 1970. A travers toute une série de sociétés-écrans, M.Fernandez a réussi à prendre le contrôle de la "Sunshine State Bank" de Floride, la transformant en blanchisseuse géante pendant une dizaine d’années, jusqu'à son arrestation en 1984.
Parmi les autres exemples célèbres de banque-pirate citons celui de la BCCI (Banque du crédit et du Commerce International), propriété des émirats arabes, mise en banqueroute financière à la fin des années 80 pour sa connection réelle ou supposée avec l'argent de la drogue.
Un autre exemple est celui de la"Great American Bank" aux Etats-Unis, sous contrôle colombien en 1984 au moment de son démantèlement ainsi que la "Banque pour le développement du bâtiment de Poznam" (Pologne), qui a écoulé en Allemagne en 1992, près de 150 millions de dollars issus des fonds errants de Hong Kong.
Le processus du blanchiment se déroule en trois étapes: le placement, l'empilage et l’intégration
-Le placement (ou prélavage): l’opération consiste à placer les importantes sommes d'argent recueillies de manière illicite dans le maillon faible du dispositif: l’économie de détail (achat de devises auprès d'agent de change, casinos de jeu, maison de retraite), le transfert par petits porteurs et petites coupures (schtroumpfage).
-L'empilage (ou lavage): l’opération consiste à gommer toute trace des origines criminelles de l'argent, en multipliant les transferts de compte à compte ou les transactions financières, notamment par le biais du "prêt apparent". Ce procédé consiste à obtenir un prêt pour un investissement garanti par le montant du compte numéroté détenu dans la même banque par l'emprunteur. Le montant du prêt correspond à celui du dépôt et les intérêts à payer identiques à ceux perçus sur le compte numéroté.
-L’intégration (ou recyclage), terme ultime, confère une apparence de légalité à des revenus d'origine criminelle, qui sont investis dans des circuits économiques officiels: immobilier, tourisme, finance. Ainsi le capital illicite part de New York par petits porteurs, fait d'abord une halte dans un des paradis fiscaux des micro-états de la région Pacifique-Caraibes, se transfère sur des grandes places financières asiatiques pour reprendre un début de respectabilité (Hongkong, Singapour) et termine dans les grandes places financières occidentales (Suisse, Luxembourg).
A ce stade, le détenteur du capital réclame à Paris ou Londres un "prêt adossé" (Loan back), un prêt gagé sur un dépôt bancaire au Luxembourg, investissant ainsi tout à fait légalement dans l'immobilier, l’hôtellerie, la restauration, la bourse etc. avec en prime un surcroît d’honorabilité et de notoriété mondaine.
Devant l'ampleur du phénomène, les sept pays les plus industrialisés -les G7- ont fondé en juillet 1989 à la date anniversaire de la Révolution française, le groupe d'action financière internationale (GAFI) contre le blanchiment des capitaux. Instrument d'étude et d'expertise, le GAFI est chargé de suivre l'évolution des techniques de recyclage de l'argent sale et de vérifier l'application des mesures de lutte contre le blanchiment. En 2005, le Tracfin, l’organisme chargé de faire la chasqse aux comptes dpouteux, a traité plus de dix mille «déclarations de soupçons», signalement de cas douteux, mais seulement 347 dossiers ont été transmis à la justice.
Parmi les autres organismes internationaux, on relève le programme des Nations-Unies pour le contrôle international de la drogue (PNUCID), l'organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) et enfin Interpol qui a crée en son sein un service spécialisé de lutte contre le blanchiment de l'argent de la drogue. Si la communauté internationale a pris conscience de l'ampleur de l'enjeu, la lutte contre la prolifération des capitaux illicites demeure rudimentaire.
Selon le Gafi, à peine 0,5 pour cent des 4.400 milliards de dollars de bénéfices réalisés entre 1982 et 1992 du fait du trafic de drogue ont été confisqués. Le mal est profond et la contamination étendue.
Une trentaine de pays paraissent contaminés par les narco-dollars, dont treize en Amérique latine (Argentine, Brésil, Bolivie, Colombie, Equateur, Guatemala, Haïti, Mexique, Panama, Paraguay, Pérou, Salvador, Venezuela), quatre en Asie (Birmanie, Pakistan, Thaïlande, Cambodge), huit dans l'ancien bloc soviétique (Pologne, Bulgarie, Russie et les républiques musulmanes d'Asie Centrale), trois au Moyen-Orient (Turquie, Syrie, Liban) et deux en Afrique (Nigeria et Guinée).
Les pays occidentaux sont également contaminés par l'argent sale, avec en tête naturellement, les Etats-Unis, quadrillés depuis l’époque de la prohibition, dans les années 20, par de grandes familles mafieuses. En Italie, berceau de la mafia, où une vaste opération de lutte contre la corruption baptisée "Mains propres" a été déclenchée, faisant vaciller les fondements de la république, la commission parlementaire anti-mafia a estimé que les narco-dollars représentaient 15 pour cent des sommes placées en Bourse en Italie, alors qu'en Allemagne, la «pizza connection» aurait permis de blanchir entre deux et cinq milliards de dollars.
En France, un retentissant rapport du Centre d'Analyse et de prévision du ministère des Affaires étrangères met en cause pétroliers et militaires français dans le trafic. "L'Afrique francophone subsaharienne reste un point d'entrée dans le système financier international. Les compagnies pétrolières participent à l'opacité du négoce de l'or et sont parties prenantes au projet de zone franche de Sao-Tomé dont tout indique qu'elle sera un maillon important dans la criminalisation des échanges commerciaux et financiers. Les forces armées sont compromises dans la consommation ou le trafic de stupéfiants (Tchad, Djibouti) et dans la fraude du diamant (République Centre africaine)", est-il notamment écrit dans ce rapport en date du 29 juin 1995 et dont des extraits ont été publiés dans l'hebdomadaire satirique "Le Canard Enchaîné".
Sur les 57 paradis fiscaux ou pays à NEO aberrants recensés à travers le monde, 38 enclaves présentent cette singulière caractéristique de ne pas disposer, ou de ne pas rendre disponible, de données chiffrées sur leurs dépôts bancaires étrangers. Parmi ces enclaves, citons Aruba, ancienne dépendance néerlandaise des Caraïbes jusqu'en 1996 et l’île malaisienne de Labuan dans le Pacifique qui abrite tout de même 21 banques et onze "trust companies".
En Europe, la principauté du Liechtenstein, havre de 40.000 compagnies offshore, ne détient pas non plus de données en matière de dépôts bancaires étrangers. Elle fait, à ce titre, l'objet d'une attention qualifiée de "priorité élevée" de la part du Bureau des narcotiques du département d’état américain.
Chypre, de son côté, est devenue depuis l'effondrement de l'ancien bloc soviétique un havre du capital russe sans doute en raison des affinités socioculturelles entre ces deux pays orthodoxes. Dans un dossier spécial consacré aux "Mafias du Monde", l'hebdomadaire français l'Express indique que la Banque Centrale de Nicosie a autorisé, en 1992, la création de 2.892 sociétés offshore, dont 53,5 pour cent appartenant à des hommes d'affaires d'Europe de l'Est, quintuplant en un an le nombre de ces sociétés à régime fiscal particulier. Près de dix mille russes considèrent déjà la partie grecque de l'Ile comme leur seconde patrie, aménageant dans la ville portuaire de Limassol des restaurants russes, assurant même l’édition de deux journaux de langue russe.
Un des derniers nés des paradis fiscaux qui se veut d'ailleurs le plus performant sont les Seychelles. Le gouvernement de cette île de l'océan indien a adopté, en novembre 1995, un "Seychelles economic development act" qui accorde l'immunité aux investisseurs étrangers contre toute poursuite criminelle et une protection totale contre toute mesure de saisie de leurs biens, à moins que les actes de violence ou le trafic de drogue aient été commis sur le territoire des Seychelles. Le montant initial de l'investissement permettant de profiter d'une telle protection a été fixé à dix millions de dollars.
-Nauru: Cet état de Micronésie (pacifique) de 21 km2 pour dix mille habitants, est la plus petite république du monde. 400 banques et sociétés offshore sont enregistrés auprès d’une seule boite NAC (Nauru Agency Corporation) par où selon la banque centrale de Russie, ont transite en 1999 plus de 8O milliards de dollars.
3)-La nébuleuse de la MAFIA
"Mafieux de tous les pays, unissez-vous", tel pourrait être le mot d'ordre des organisations criminelles transnationales (OCT) depuis la chute du communisme en 1990 et la mondialisation de l'économie du marché. ce qui a entraîné par contrecoup un essor de la coopération inter-mafieuses des deux côtés du rideau de fer et un branle-bas de combat au sein des grands services occidentaux FBI, Scotland Yard et le BKA (police criminelle fédérale allemande, dont le siège est à Wiesbaden) destiné à combattre ce nouvel "international du crime".
Le premier sommet inter-mafia Est-Ouest s'est tenu d'ailleurs un an à peine après l'effondrement du bloc soviétique, en mars 1991 à Varsovie, entre représentants de Cosa Nostra (mafia italo-américaine) et les chefs des groupes criminels de l'ancienne Union soviétique. Le second en 1992 à Prague.
Entreprise d'envergure planétaire disposant de moyens supérieurs à bien des états du tiers-monde, les mafias sont des sociétés criminelles à recrutement initiatique conçues pour être pratiquement indestructibles. Elles brassent des dizaines de milliards de dollars par an et menacent gravement les flux financiers légitimes. Raymond Kendall, secrétaire général d'Interpol, a admis en avril 1994 que sur le fichier de 250.000 grands malfaiteurs gérés par Interpol, 200.000 étaient liés au narco-trafic.
Huit grandes confédérations mafieuses ou organisations criminelles transnationales (OCT) étalent leur tentacule sur l'ensemble de la planète ne négligeant aucun secteur d'activité.
Depuis le début de la décennie 1990, la mafia internationale soucieuse de diversifier ses activités a massivement investi en Europe de l'EST, rachetant palaces et entreprises privatisées. En contrepartie, la mafia russe s'est lancée à la conquête de l'Ouest, dans une sorte de division internationale du travail criminel. Jetant une tête de pont vers le Japon via l’île de Hokkaido et vers les enclaves de Hongkong et de Macao, solidement implantée en Allemagne, notamment à Hambourg et à Francfort, elle talonne sérieusement désormais la mafia italo-américaine de Brooklyn (USA).
Sur les 200.000 immigrés russes arrivés aux Etats-Unis depuis les années 70, plus de cinquante mille se sont établis à Brooklyn. Parmi eux, selon les calculs du FBI, près de 2.000 travaillent de façon régulière pour les 29 gangs opérant dans le quartier. Depuis 1995, le FBI enquête d'ailleurs sur 35 "affaires" concernant les russes sur le territoire américain.
1)-Les Etats-Unis: Emanation de la Cosa Nostra italienne, 25 familles mafieuses se partagent le territoire américain avec de solides point d'ancrage à Chicago, La Nouvelle Angleterre, La Floride et les villes de jeux Las Vegas et Atlantic City. Cinq familles se partagent New York depuis 1931, la plus puissante étant la famille Genovese, suivie par Gambino, Colombo, Lucchese et Bonano. La mafia italo-américaine des Etats-Unis s'est spécialisée dans le trafic des stupéfiants, le racket des branches industrielles, tel le traitement des ordures de New York, les jeux illégaux, le piratage d'appels d'offres, les prêts à des taux d'usure etc...
2)-Russie: Une centaine de formations permanentes, regroupant près de 200.000 combattants, repartis en 150 régiments encadrés par sept cent chefs et cadres, disposent de connexions internationales sérieuses, notamment en Allemagne et dans les pays de l'ancien bloc soviétique. Le groupe du Caucase -arméniens, Azéris, Daguestanis, Géorgiens et Tchétchénes- est généralement considéré comme l'un des plus efficace notamment dans le marché noir, le pillage des entrepôts d’état, le trafic d'armes (Caucase, ex-yougoslavie, Algérie ) et le trafic des Stupéfiants.
3)-Le Japon: 60.000 Yakuzas, membres d'une organisation mafieuse sont initiés au sein de 3.500 clans eux-mêmes rassemblés au sein de grandes confédérations criminelles. Les trois plus importantes sont Yamaguchi Gumi, Inagawa Kai et Sumiyoshi Kai qui regroupent les deux tiers des clans. Solidement implantée en Corée du Sud en Australie et aux Etats-Unis, notamment à Hawaii sur la Côte-Ouest des Etats-Unis, la mafia japonaise opère dans le domaine du trafic des amphétamines, le racket des entreprises, le piratage des marchés publics, la contrebande d'armes et les jeux illégaux.
4)- Le Mexique: Six grands cartels (Culiacan, Guadalajara, Juarez, Matamoros, Sonora et Tijuana) déclarent une centaine de bandes criminelles qui exploitent les 3.200 ms de frontière avec l’Amérique. Bien installes dans l'appareil politico-administratif mexicain, les cartels mexicains sont spécialises dans la traite massive d'immigrants chinois clandestins en liaison avec les triades, ainsi que dans le trafic vers les Etats-Unis de stupéfiants produits localement (Marijuana) ou importés de Colombie (Cocaïne).
5)-La Colombie: Deux grands cartels (Medelin et Cali, articulés selon une organisation pyramidale comprenant un millier de cadres dirigeants et soutenus par 25.000 groupes criminels de base, contrôlent 75 pour cent de la production mondiale de la Cocaïne, avec des ramifications dans chaque branche de la production et à chaque étape de sa commercialisation: groupe spécialisé dans l'agriculture, la chimie, le transport intercontinental, la vente en gros, le cartel assurant au sommet, la coordination, la transmission des informations et la protection générale de l'ensemble.
6)-L'Italie: La mafia italienne compte quatre grandes confédérations mafieuses, disposant globalement de près de cent mille 110.000 adhérents, assurant une présence dans 42 pays. La répartition des zones d'implantation s'établit comme suit: La Cosa Nostra, en Sicile, dispose de 40.000 à 50.000 personnes regroupées autour de 130 familles recrutées selon des critères biologiques, la Camorra, dans la région de Naples, compte 110 familles et près de dix mille adhérents, Ndragheta (Calabre) 150 familles, 5500 cadres et soldats, enfin Sacra Corona Unita (pouilles), 32 familles, 2.500 membres.
7)-La Turquie: Une dizaine de grands clans turco-kurdes (Ayanoglou, Baybasin, Cakili, Heybeti, Karaduman, Ulucan) dirigés par des parrains puissants et bénéficiant de solides appuis politiques, se livrent à un intense trafic d'héroine entre l'Asie centrale et l'Europe. Se présentant comme des armateurs, en héritage de l'activité de contrebande florissante sous l'Empire Ottoman, la mafia turque est bien implantée en Europe (Allemagne, Espagne, Pays-Bas et Suisse). Son activité de prédilection est la contrebande de matériel électronique et vidéo, la contrefaçon de documents officiels, piratage de marchés publics, la prostitution et le racket.
8)-Les Chinois et leurs fameuses six grandes triades constituent sans nul doute la première organisation criminelle du monde avec plus de cent mille initiés. Trois triades sont basées à Hong Kong (Sun Yee On, 14 K, Fédération WO), deux à Taiwan (Bambou Uni, Bande des 4 mers) et une en Chine (grand cercle).
Fondé en 1919 à Canton, SUN YEE ON est le premier gang du monde. Il compte 60.000 membres. Fondé en 1947 également à Canton pour soutenir le Kuomintang replié en 1949 à HongKong face à l'avance communiste, 14 K compte 24.000 membres.
Fondé en 1908, Fédération WO compte 29.000 membres divisés en 10 clans et règne sur l'Ouest de HongKong. Bambou Uni à Taiwan compte 20.000 membres, répartis en 13 clans. Il a été fondé en 1956 par un groupe de criminels expulsés de HongKong, alors que la Bande des 4 Mers ne regroupe que 5.000 membres. Grand cercle a été fondé en Chine par d'anciens gardes-rouges. Ses effectifs ne sont pas connus tout comme la date de sa fondation. Trafic de stupéfiants et d'armes, trafic d'émigrants clandestins chinois, de véhicules volés, piratage audio et vidéo, jeux illicites, racket, usure, prostitution, pornographie constituent la gamme de leurs activités qui s'étendent à l'ensemble de la zone Asie-Pacifique en plus de l'Australie, avec de solides réseaux en Amérique du Nord et des infiltrations en Europe.
4)- Le Hit Parade des Paradis Fiscaux
Les zones franches et paradis fiscaux constituent de puissants lieux de trafic, de transformation et de redistribution des richesses. Reposant essentiellement sur la "dérogation", un affranchissement des contraintes en vue d'impulser l'économie mondiale, ils constituent par excellence l'Antimonde, c'est à dire des espaces sinon hors la loi, du moins hors la loi commune, l'envers du système mais partie intégrante du système mondial.
Ces places financières offshore proposent une faible fiscalité, un secret bancaire absolu, la préservation de l’anonymat des propriétaires des sociétés, une coopération fiscale et judiciaire réduite, voire quasi inexistante avec d’autres pays.
Près de cinq mille milliards de dollars, soit la moitié des actifs financiers transfrontaliers, seraient basés dans ces centres offshore, qui constituent de véritables «trous noirs» de la finance internationale et dont le rôle a été important dans l’accélération de la crise asiatique, en 1997, et un an plus tard dans la transmission de la crise russe à l’Amérique latine. Dans le souci d’améliorer la «traçabilité» des flux financiers et d’éviter la contagion des crises le «Forum de stabilité financière », émanation du G-7 regroupant les pays les plus industrialisés en 1999 et domiciliée auprès de la Banque des Règlements Internationaux, à Bâle, a été chargée de faire la police des paradis.
La répartition des paradis fiscaux ne doit rien au hasard. La plupart sont situés sur une grande ceinture qui entoure le Monde, allant de l'Amérique centrale et les Caraïbes en passant par la Méditerranée, le Moyen-Orient, l'Asie du sud et du Sud-est, c'est à dire les voies maritimes majeures des trafics et des stratégies mondiales, au point de jonction des océans et des continents.
Les autres grands ensembles sont situés à proximité des "centres" qui commandent et se disputent ces voies de passage, par exemple, Tanger pour la zone Europe-Méditerranée et le détroit de Gibraltar, Guernesey et l'Ile de Man pour la Manche et l'Océan atlantique.
L'existence de paradis fiscaux est d'une certaine façon une incitation à l'incivisme, dans la mesure où l'idée même qui a présidé à leur création est le souci de soustraire les détenteurs de capitaux aux contraintes, aux contrôles et aux prélèvements du pays d'origine.
L'un des côtés les plus spectaculaires des paradis fiscaux est sans doute l'enregistrement offshore des navires (pavillon de complaisance) ou des entreprises. Le Liberia dispose ainsi de la première flotte du monde et la région pacifique- caraïbes offre le spectacle d'un immense parking pour près 90.000 sociétés offshore. Mais la palme toute catégorie revient à Hongkong, l'ancienne enclave britannique, le nouveau poumon économique de la Chine.
-HONGKONG, restituée depuis juillet 1997 à la Chine, se place en tête du classement pour l'importance des dépôts bancaires étrangers (427,7 milliards de dollars) collectés par 500 banques étrangères.
-Les ILES CAIMANS, territoire sous dépendance britannique des Caraïbes, arrivent en 2me position avec des dépôts de l'ordre de 388,6 milliards de dollars pour 544 banques, 70 fonds financiers et 30.000 compagnies offshore.
-Le LUXEMBOURG, principauté d'Europe, se situe en 3me position avec des dépôts de 360,4 milliards de dollars pour 221 banques et 1.800 fonds financiers.
-La SUISSE, en 4me position, avec des dépôts de 330,2 milliards de dollars pour 600 banques privées. Sur la défensive depuis l’affaire de l’or nazi et des fonds juifs en déshérence, la Suisse demeure toutefois intransigeante sur le secret bancaire à la base de la prospérité helvétique. Elle a néanmoins fait preuve de souplesse en signant, en 1997, un traité d’entraide judiciaire avec les Etats-Unis. Elle s’est dotée en outre en 1998 d’une loi sur le blanchiment qui fait obligation aux banques suisses de signaler toute action suspecte et d’une convention de diligence qui commande aux banques de vérifier l’identité de leurs clients. Selon une étude de l’université de Bale, les banques suisses gèrent environ 35 pour cent des avoirs privés mondiaux, la place financière génère plus de cent mille emplois et assure près de 11% du produit intérieur brut de la confédération. (Le Monde 23 août 2000).
-SINGAPOUR (Asie), en 5me position, avec 119 succursales de banques internationales et 76 banques d'investissement et les BAHAMAS, 6me position, avec 172 milliards de dollars, 404 banques dont 180 succursales et 16.200 compagnies offshore.
Les cinq lauréats du hit parade (HongKong, Caïmans, Luxembourg, Suisse, Singapour) font tous l'objet de la part de la justice américaine d'une "priorité élevée" pour l'attention qu'elle porte à la surveillance de leurs activités, alors que le 6me, Les Bahamas, bénéficie d'une attention "moyenne".
La région des Caraïbes est un havre pour capitaux errants, lesquels, par l'entremise des micro- états se glisse telle une prolifération cancéreuse dans les interstices des grandes puissances.
Trois des micro-possessions anglaises du Pacifique abritent à elles seules 59.200 compagnies offshore, 16 banques et 182 sociétés d'assurances captives: Anguilla (4.200 compagnies offshore), Barbade (16 banques et 182 assurances captives), les îles vierges britanniques (55.000 compagnies offshore). Quant à la plus petite république du monde, Nauru (état de Micronésie, dans le pacifique, de 21 km2 pour dix mille habitants), 400 banques et sociétés offshore sont enregistrés auprès d’une seule boîte NAC (Nauru Agency Corporation) par où, selon la banque centrale de Russie, ont transité en 1999 plus de 8O milliards de dollars, le plus fort rendement mondial au mètre carré.
Curieusement elles présentent cette double particularité de figurer à la rubrique des Etats-DND, c'est à dire des états ne disposant pas des indications -ou ne souhaitant pas en fournir- sur le montant des dépôts bancaires d'origine étrangère, et de bénéficier dans le même temps d'une "faible" priorité de la part de l'administration américaine.
La mansuétude américaine pourrait s'expliquer par le fait que ces îles des Caraïbes sont sous la dépendance de leurs alliés anglais. Le même régime s'applique aux possessions insulaires anglaises de la zone Europe-Atlantique, où l'on relève une situation similaire: Guernesey (75 banques offshore et 248 fonds financiers), Bermudes (400 fonds financiers et 1.300 assurances captives) et Jersey (150 trusts et 292 fonds financiers) figurent à la rubrique DND (données non disponibles) et à la rubrique "faible" en matière de priorité américaine.
A l'opposé, le Panama qui détient le record mondial absolu des compagnies offshore (300.000 domiciliés sur son sol, en plus de 106 banques), fait, lui, l'objet d'une attention "prioritaire" de l'administration américaine, sans doute en raison de la présence du Canal de Panama et de sa proximité avec le territoire américain.
En ce début de siècle qui marque le début d’un nouveau cycle historique, la planète ne parait pas aussi paradisiaque que la prolifération des paradis fiscaux ne veut le suggérer et le nouvel ordre mondial fait plutôt désordre sur le plan international.

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22 juillet 2007 7 22 /07 /juillet /2007 15:44



















TEXTE EN ARABE sur l'afrique du nord

http://elkhadra.org/01216.pdf

*********************










رئيس

اسير استباقيته... وامبراطورية اسيرة استراتيجياتها!

عبد اللطيف مهنا

 

فجر تقرير صحيفة "نيويورك تايمز" الاعلامي جدلاً في الولايات المتحدة لم تنقشع سحبه بعد وهي إلى ازدياد. التقرير قال باحتمالات تغيير الرئيس الامريكي جورج بوش الابن استراتيجيته المتبعة في العراق المحتل... ومن يومها كان هم الادارة الاميركية هو النفي، وهذا النفي يزيد من وتيرة ذلك الجدل، كما انه لا يخفي البادي عياناً من الارباكات التي تعيشها هذه الادارة جراء تفاقم ورطتها العراقية المستفحلة...

 ما هو المهم في هذا التقرير مثار الجدل؟ ولماذا استدعى تقرير إعلامي في صحيفة كل هذا النفي المرتبك من قبل هذه الادارة؟!

 

انه باختصار، ووفق تقرير الصحيفة، يتمثل في الكشف عن دعوات بدأت هذه المرة من داخل البيت الابيض ذاته للاعلان عن نوع من إنسحاب تدريجي مزمع من العراق... لكن، تجدر الاشارة هنا إلى ان هذا الانسحاب التدريجي المطلوب لا يأتي في سياق انسحاب شامل مفترض من هذا البلد العربي المحتل، وإنما في سياق هدف هو تقليص الخسائر البشرية والمادية للمحتلين، وتجنباً لسبل الهلاك المحيقة بعديد جيش الاحتلال. بمعنى آخر، هو بعض من سبل محاولة الخروج من الورطة العراقية، وليس الخروج من العراق. أو تلمس لسبل بقاءٍ بلا تلك الخسائر أو أقل ما يمكن منها... وهنا، تأتي سيناريوهات القواعد التي سيتم انشاؤها في العراق، أو هي انشئت بالفعل، لكي تتجمع جيوش الغزو فيها، أو استراتيجية الخروج من المدن، وايكال أمر مواجهة المقاومة لقوى محلية جاءت مع الاحتلال أو نشأت في كنفه، أو قوات موالية تم تدريبها وتجهيزها والاشراف على ادائها، ومساعدتها ميدانياً عند الحاجة، من قبل المحتلين...

 

 ومع ان الانسحاب الجاري الحديث عنه يأتي في مثل هذا السياق، فالادارة لا تحتمل عدم نفيه ولم تتلكأ في ذلك، اما ارتباكها فمرده هو ما ذكره تقرير الصحيفة من ان مستشارو الادارة ومسؤوليها يعتريهم القلق من ان ما دعته بـ" الدعامات الاخيرة " للادارة من الجمهوريين في مجلس الشيوخ هي "آخذه في الانهيار"، كما انهم، واضافة إلى ذلك، يخشون المزيد من الانشقاقات المنتظرة داخل الحزب الجمهوري في حال تغيير الاستراتيجية البوشية في العراق.

 

ستيفن هادلي مستشار الأمن القومي، مثلاً، يذكر التقرير بأنه " قلق للغاية" للاسباب المذكورة آنفا، ويشاركه هذا القلق كارل روف مستشار البيت الابيض للشؤون الاستراتيجية. لاسيما وان القوى داخل الحزب الجمهوري نفسه قد بدأت تتحشد ضد بوش على ضوء استفحال الورطة العراقية وازدياد كلفتها البشرية والمادية. فالمادية، مثلاً، وفق تقرير لصحيفة "نيويورك صن" قد بلغت 450 مليار دولار حتى الآن. اما البشرية فرغم التكتم وعدم نشر الارقام الحقيقية كما هو متبع، فهي إلى ازدياد، ناهيك عن ان بعض التقارير الاميركية تقول بأن البنتاغون قد فشل في تحقيق الرقم المطلوب من المجندين خلال الشهرين المنصرمين.

 

 ما تقدم جعل الادارة الاميركية تبذل جهدها الجهيد في ارجاء النقاش حول المسألة إلى ما بعد منتصف الشهر التاسع القادم، أي موعد رفع قائد قوات الاحتلال الاميركي في العراق الجنرال ديفيد بتراوس تقريره الميداني الذي يشاركه فيه السفير الاميركي، او المندوب السامي الاميركي، في بغداد رايان كروكر. بيد ان تقريراً آخراً، نعني هذا الذي أصدرته الإدارة نهاية الأسبوع المنصرم حول التطورات في العراق، سوف يثير المزيد من وجع الرأس لها، لما سوف يثيره من ردود افعال لا تشتهيها. وحيث كانت تتوقع ما سيثيره سلفاً، وتحسباً لذلك، الغى وزير الحرب روبرت غيتس جولته المزمعة في اميركا اللاتينية للتفرغ لاجتماعات الأعداد للتقرير العتيد. والمعروف ان روبرت غيتس هذا هو مع انسحابات تقلص قوات جيشه المحتل إلى النصف في اكثر المناطق مقاومة للاحتلال في العراق، او حيث تتكبد اكثر الخسائر جراء ضربات المقاومة المتصاعدة. تكفي الاشارة هنا إلى ان ما تدعى المنطقة الخضراء  في العاصمة العراقية، أو هذه المنطقة المحصنة حيث تتواجد فيها سفارتي الاحتلال الاميركي والبريطاني وحكومة عراق ما بعد الاحتلال، قد تلقت في الاونة الاخيرة، و في يوم واحد فحسب، فقط 30 قذيفة مورتر وصاروخ وفق بيانات المحتلين انفسهم!

 

التقرير المشار إليه، الذي وصف بالمرحلي شارك في إعداده مجلس الأمن القومي والبنتاغون والخارجية وقائد جيش الاحتلال في العراق الجنرال بتراوس... حاول أن يلعب دور القاضي والمتهم في آن، واعترف بأن ما دعاه التقدم الذي أحرز في العراق "غير مرض" وأن الصيف العراقي بنذر بـ "قتال عسير". وحيث قيل أنه حاول أن يقدم صورة مبدئية عن مدى التزام حكومة المنطقة الخضراء العراقية بـ 18 هدفاً "إصلاحياً" كشرط لدعم الكونغرس تمويل جيش الاحتلال،أعترف أن ما تحقق من تلك الأهداف لا يعدو الثمانية فحسب، من بينها "تشكيل الأقاليم شبه المستقلة"!!!

 

وقبل صدوره وبعده، توالي الادارة الاميركية المربكة تكرار نفي تقليص عديد جيشها المحتل للعراق، ووزارة الحرب تقلل من شأن تقرير "النيويورك تايمز" ما استطاعت، والجنرال بتراوس يرجح البقاء في العراق لعقود قادمة، وكروكر آخر ما تفتقت عنه قريحته هو تشبيه ما يجري في العراق بما دعاه التجربة اللبنانية، وعليه، يحذر من الانسحاب المبكر الذي في رأيه سيعيد ذات التجربة في العراق، ويؤكد:

 "انني على يقين من ان ما سيحدث  هنا يفوق أي تصور" !!!

 

هذا الفائق للتصور اقله عنده هو " الانهيار الكامل لقوات الامن العراقية" التي انشأها الاحتلال، والتي تفوق الثلاثمائة وخمسين الفاً...إذن الإدارة تشحذ دفاعاتها... وبوش، الذي ارسل حاملة طائرات ثالثة إلى الخليج، يرفض بعناده المعروف دعوات في الكونغرس للانسحاب، مشدداً على ان "مستوى القوات يجب ان يقرره قادتنا في الميدان لا المسؤولون السياسيون في واشنطن"...كرر بوش مقولاته المعروفة، ومنها :" إن الانسحاب المبكر سيكون كارثياً"، واصفاً هذا الانسحاب هذه المرة بـ"المتهور"، وحيث لا زال يؤكد على أن أمريكا قادرة على كسب الحرب، يصر على أنها لن تتراجع قبل تحقيق أهدافها، وعليه فلسوف يستخدم حقه الدستوري في نقض أي قرار من الكونغرس يدعو للانحساب، وسيرسل وزيرة الخارجية الأمريكية ووزير الحرب غيتس إلى بغداد لدعم المالكي!.

 

  ...ومع ذلك، جاء اول الغيث ولم يطل الانتظار، فها هو رئيس لجنة القوات المسلحة في الكونغرس كارل ليفن يقترح مشروع قانون يلزم بوش ببدء الانسحاب في غضون 120 يوماً، مع " قصر القوات الباقية على التدريب ومواجهة تنظيم القاعدة وحماية المرافق الاميركية" !.

 

دخان الجدل الاميركي هذا لا يخفي ناراً تزداد اشتعالاً مع الايام تحت قبة الكونغرس، وسيزيدها تقرير بوش المبدئي التهاباً، وتقرير الجنرال والسفير في بغداد بعد قرابة الشهرين لهيباً. كما ان صدى الجدل الذي اثاره تقرير " النيويورك تايمز" بدأ ينعكس على اطراف ما تدعى المسيرة السياسية العراقية تحت الاحتلال تحسباً وهلعاً، فوزير خارجية عراق ما بعد الاحتلال هوشيار زيباري يحذر من "مخاطر الخروج السريع" لجيش الاحتلال من العراق، والتي تتفاوت عنده بين حرب اهلية ، تقسيم، حروب اقليمية، انهيار حكومته، والخلاصة ما دعاه "صيفاً ساخناً "! ويمكن تلمس مثل هذا الكلام عند آخرين من رموز ذات المسيرة، يركزون فيه على ضرورة بقاء المحتلين ويحذرون من ما يدعونه الفراغ الأمني الناجم عن انسحابهم.

 

في حومة هذا الجدل، وبعيداً عن زبده الذي يذهب اغلبه جفاءً، ما هو التغير الممكن في ما تدعى استراتيجية بوش في العراق، اذا ما اخذنا في الاعتبار لماذا ارسل جيوشه لغزو العراق اصلاً ؟

 

لن نناقش هنا ذرائع الغزو او ذريعتيه الرئيسيتين اللتين ثبت بطلانها، وهما اسلحة الدمار الشامل، التي لم يعثر عليها، والعلاقة مع القاعدة. التي لم تصل الى بلاد الرافدين ولم تعرفها الا بعد غزو العراق، واللتين استبدلتا بذريعتين سوف يسخر من زيفهما التاريخ طويلاً، أي نشر الحرية والديمقراطية التدميرية تحت حراب الاحتلال، او اقامتها في كنف الفوضى الخلاّقة... لكن، لماذا كان الغزو ؟!

 

لقد كان في سياق استراتيجية استباقية امبراطوريه على الصعيد الكوني للمحافظين الجدد، هي بهم ومن دونهم ملازمة للجموح الامبراطوري للقوة الاعظم يمكن تلخيصها ما امكن في النقاط التالية:

وضع اليد على هذه المنطقة اوهذه البقعة الجيوسياسية الاستراتيجية الاخطر من العالم بما يضمن التحكم فيه، او استمرار آحادية القطبية الكونية الاميركية اطول آمد ممكن ، حيث من يتحكم في العالم العربي وجواره الاسلامي، او هذه الخارطة الممتدة من اسيا الوسطى وحتى مشارف افريقيا السوداء، يحكم الطوق، او يطل مباشرة، على احتمالات نهوض وطموحات المراكز العظمى الواعدة او القادمة لا محالة مستقبلاً، كالصين، والهند، ولا ننسى روسيا العائدة او الطامحة للعودة الى ايامها العظمى الخوالي. ثم ان وضع اليد على نفط المنطقة يعني وضع اليد على عنق العالم، وما يعنيه ذلك للقوة التي تريد البقاء اطول مدة ممكنة القوة الاعظم في العالم.

 

ألم يقل بوش في حومة الجدل الذي نحن بصدده أن لا عودة لجيوشه الغازية إلا "بعد نجاحها في تأمين المصالح القومية طويلة الأمد للولايات المتحدة في العراق والمنطقة"؟! ثم الم يقل أيضاً، أن "الصراع في العراق هو جزء من نزاع أوسع ينتشر في أرجاء المنطقة"؟!..

 

 بيد ان للاستراتيجية الاميركية في العراق شقها الآخر الذي قد لا يقل اهمية لدى الغزاة، بغض النظر عمن يقطن البيت الابيض، ونعني الشق الاسرائيلي من هذه الاستراتيجية... انه ليس حماية اسرائيل او الحفاظ على تفوقها فحسب، او هذه المسلمة الاميركية المعتادة، وانما ولذات الهدف وفي خدمته، كان لابد من اخراج العراق كواحدة من رافعتين لاقيامة للأمة العربية بدونهما، باعتبارهما قطبا رحى معادلة النهوض العربي المحتمل... نعني مصر التي اخرجت من معادلة الصراع العربي الصهيوني بعد اتفاقية كامب ديفيد او تم تحييدها، والثانية، العراق الذي تم تدميره او هدم كافة ركائز الدولة فيه... الأمر الذي يعني تثبيت اسرائيل وتحويلها مركزاً اقليمياً قائداً في خدمة الاستراتيجية الاميركية الاسرائيلية الواحدة او المشتركة، تدور من حوله شظاياها، او ما تبقى من تداعيات  الفوضى الخلاّقة.

 

...ما الذي تحقق ؟

 

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22 juillet 2007 7 22 /07 /juillet /2007 14:51


 

http://www.amazighworld.org/communication/cards/img/caricature/bougheraf_ifsan.gif






Général Alain Pellegrini : « Il n’est pas difficile de savoir qui soutient le Fatah al-Islam et les attaques contre la Finul »
par Nidal Hamade*

Un an, jour pour jour, après l’offensive israélienne contre le Liban et à la veille de la réunion à La Celle Saint-Cloud du forum interlibanais, nous publions la version française de l’entretien accordé au magazine Al-Intikad par l’ancien commandant de la Finul, le général Alain Pellegrini. Cependant, alors que pour des raisons politiques évidentes, notre confrère libanais a été contraint d’ôter des noms propres, nous publions la version intégrale, non expurgée.
de la Direction du renseignement militaire à Paris, puis conseiller Afrique-Moyen-Orient du chef d’état-major des armées (CEMA) français. De janvier 2004 à janvier 2007, il fut le commandant de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL). Il répond aux questions de Nidal Hamade.
Comment voyez-vous l’avenir du Liban ?
Alain Pellegrini : Je ne suis pas optimiste en ce qui concerne la situation dans les années qui viennent au Moyen-Orient en général et au Liban en particulier. Je ne vois pas d’indice montrant une avancée dans le traitement des dossiers politiques. Au contraire, l’entêtement prend le dessus dans la vie politique locale.
Un an après la fin de la guerre au Sud du Liban, comment évaluez-vous le travail accompli par les forces de la Finul ?
Alain Pellegrini : Les forces de la Finul ont réussi leur mission qui consiste à veiller sur la sécurité, la stabilité et le cessez-le-feu à la frontière libano-israelienne. Elles continuent à préserver la souveraineté du Liban grâce à leur collaboration avec l’armée libanaise qui a pu se redéployer dans la région après une longue absence.
Pourtant les violations israéliennes de la zone aérienne libanaise continuent sans que la Finul ne réagisse ?
Alain Pellegrini : La Finul ne peut pas mettre fin aux violations aériennes israéliennes car elles n’a pas d’armes anti-aériennes équivalentes à celles que détient l’armée de l’air israélienne. L’armement de la Finul n’est pas assez puissant pour atteindre les avions israéliens à haute altitude. Les meilleurs missiles sont ceux de la force française, les modèles MISTRAL dont la portée ne dépasse pas 1 500 mètres.
Donc, l’histoire des missiles français qui ont été lancés contre les avions israéliens n’est pas crédible ?
Alain Pellegrini : Non, pas du tout, cette histoire est vraie. Cet incident a eu lieu lorsque les avions israéliens ont survolé, à basse altitude, la force française. L’objectif était de tirer des missiles permettant de protéger la force française qui se sentait menacée. Le but n’était pas d’arrêter les violations aériennes du territoire libanais car cela n’est pas possible. Mais la Finul veille à empêcher les violations terrestres de la Ligne bleue [1] , et nous avons toujours donné l’ordre de faire face à toute violation terrestre israélienne.
Prévoyez-vous une nouvelle offensive israélienne contre le Liban ?
Alain Pellegrini : Je ne crois pas, au moins à court terme, pour deux raisons :
  la présence des forces de la Finul complique le déclenchement d’une nouvelle guerre.
  les problèmes dont souffre l’armée israélienne depuis la guerre de juillet dernier.
Selon vous, qui a perdu la guerre de juillet 2006 ?
Alain Pellegrini : Je ne sais pas. Mais ladite guerre a laissé des dégâts considérables au Liban. Quant à ses retombés en Israël, cette offensive a provoqué une crise au sein de l’armée. Une crise qui ne sera pas sûrement résolue à court terme.
Vous dites qu’Israël a perdu la guerre ?
Alain Pellegrini : Non, je ne dis pas cela. Mais Israël n’avait pas d’objectif politique déterminé dans cette guerre. D’autant que même son objectif militaire n’était pas clair.
Une opération contre la Finul a coûté la vie à six soldats espagnols. Cela vous a-t-il surpris et qui, selon vous, a planifié cette opération ?
Alain Pellegrini : L’attaque a été perpétrée par des extrémistes salafistes que nous surveillons. Nous savions qu’ils préparaient quelque chose contre nous. Ils bougeaient collectivement en voitures sans êtres armés. Nous avons remarqué la menace qu’ils représentaient, et nous avons averti le gouvernement libanais qui a procédé à l’arrestation de certains d’entre eux.
Sont-ils Libanais ?
Alain Pellegrini : Certains parmi eux sont Libanais et d’autres sont étrangers.
Prévoyez-vous d’autres opérations contre les forces de la Finul ?
Alain Pellegrini : Oui, ce genre d’opérations reste très probable. Nous ne pouvons pas empêcher ce genre d’opération dans cette région. La situation sur le plan sécuritaire n’est pas facile à contrôler.
Ce qui se passe dans le camp de Nahr el-Bared vous a-t-il surpris ?
Alain Pellegrini : Nous avons prévu ce genre d’incident depuis longtemps. Nous avons même averti le gouvernement libanais, en novembre dernier, de la présence des extrémistes salafistes dans le camp de Nahr el-Bared. J’ai personnellement signalé cela au gouvernement de Beyrouth avant mon départ. Je l’ai averti de la présence de quelques groupes qui menacent la stabilité du pays. Ils ont dit qu’ils allaient prendre ce problème au sérieux.
À votre avis, qui est derrière le Fatah al-Islam ? [2].
Alain Pellegrini : Vous n’avez pas besoin de beaucoup de réflexion pour connaître qui le soutient. Ce sont des extrémistes sunnites actifs dans une région qui est sous le contrôle d’une faction connue.
Qui désignez-vous par cela ?
Alain Pellegrini : Ceux qui financent le Jound el-Cham à Saida sont les mêmes qui sont derrière le Fatah al-Islam dans le camp de Nahr el-Bared.
Les Hariri ?
Alain Pellegrini : (large sourire)
Que pensez-vous de la politique du président Sarkozy vis-à-vis du Liban ?
Alain Pellegrini : Une nouvelle politique est mise en œuvre à l’Élysée, les anciennes méthodes n’ont plus cours. Ainsi, certains acteurs politiques au Liban doivent admettre cette nouvelle politique de la France.
La France doit être plus ferme avec les Libanais et surtout avec ses propres alliés. Elle doit leur demander de tenir leurs engagements, car la dernière période a été caractérisée par le non-accomplissement des engagements, et certains pensent qu’ils n’ont pas de compte à rendre.
Quel intérêt voyez-vous à négocier avec la Syrie ?
Alain Pellegrini : Vous savez bien qu’il faut négocier avec tous les acteurs dans votre région. Cela fait partie de la culture politique des peuples de votre région. La Syrie a son influence, cela implique qu’il faut négocier avec Damas. Cela ne veut pas dire qu’il faut s’incliner devant la Syrie. Le dialogue pourra être utile pour convaincre la Syrie de collaborer plutôt que de se placer dans une situation délicate. Le dialogue, c’est le réalisme politique.
On évoque un possible élargissement des missions de la Finul pour contrôler la frontière syro-libanaise.
Alain Pellegrini : Il n’y a aucun intérêt à introduire la Finul dans les conflits internes libanais. Mais il est toujours possible de discuter à propos d’une possible présence des forces de la Finul aux frontières avec la Syrie.
Que pensez-vous de la mission onusienne dans l’affaire de l’assassinat du président Rafic Hariri ? [3]
Alain Pellegrini : Le fait d’avoir désigné Detliv Mehlis pour mener l’enquête était une grosse erreur. Il aurait fallu designer un enquêteur qui connaisse bien la situation au Liban et les conflits politiques libanais. Ou au moins le faire entourer par des conseillers expérimentés, qui connaissent la situation libanaise et ses manipulations politiques. Ainsi, le conseiller pourra montrer à l’enquêteur comment se comporter avec chacune des personnalités concernées.
Mehlis était sous l’influence d’un groupe libanais connu. Il a été victime des manipulations de certains membres dudit groupe, et des pressions états-uniennes. Quant à Serge Bremmertz, c’est une personne expérimentée qui travaille loin de toutes pressions et de politisation.
Que pensez-vous de la prolongation de la détention des quatre officiers supérieurs interpelés à la demande de M. Mehlis ? [4]
Alain Pellegrini : Avant de parler de cette prolongation, je m’interroge sur les raisons de leur détention depuis le début. Laissez-moi vous dire quelque chose, je connais le Colonel Jamil el-Sayed depuis longtemps, depuis que j’étais attaché militaire à l’ambassade de France. Je vous confirme, avec toute objectivité, que Jamil est un homme honnête et juste. C’est un homme de parole qui ne m’a jamais surpris et qui a toujours tenu ses paroles et ses engagements. Il est possible de sortir de cette situation illégale en libérant les détenus sous caution. Ils seront appelés à passer deux ou trois fois par semaine à un centre gouvernemental déterminé pour confirmer leur présence dans le pays. Une telle chose est courante chez nous en Europe.
Pourquoi ne les a-t-on pas libérés ?
Alain Pellegrini : C’est le Conseil de Sécurité de l’ONU qui refuse, sous la pression états-unienne, de leur accorder leur liberté.
Certains disent que vous avez été plus proche à la position libanaise que votre successeur à la tête de la Finul, le général Claudio Graziano ?
Alain Pellegrini : Je pense que le général Graziano dépend du pouvoir politique en Italie, et l’avis de celui-ci n’est pas toujours conforme à la nature de la mission de la Finul. L’Italie a des intérêts vitaux au Liban. C’est le premier partenaire commercial du Liban, devançant la France qui occupe la deuxième place. C’est ce que justifie le commandement de la Finul par le général Graziano. Aucun responsable français n’est intervenu dans mon travail lorsque j’étais en fonction.
Pensez-vous que vous avez tissé des relations d’amitié dans le milieu politique libanais ?
Alain Pellegrini : Avant de considérer le coté professionnel, j’ai des liens familiaux avec le Liban, la femme de mon oncle est libanaise. Quant à mes relations avec les acteurs libanais, elles sont très anciennes. Elles ont commencé lorsque j’étais attaché militaire à l’ambassade de France à Beyrouth. J’étais responsable d’une force qui a sauvé plusieurs responsables libanais lors de la guerre civile, dont le général Michel Aoun et Nabih Berri.
Pensez-vous publier un livre sur votre expérience libanaise ?
Alain Pellegrini : Oui, mais pas tout de suite, car certains éléments que je souhaite révéler peuvent porter préjudice à des personnalités libanaises toujours en activité.
     Nidal Hamade
Correspondant d’Al-Intikad
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Atlantisme : l’Algérie face au piège
Sadek    
L'Algérie va-t-elle échapper au harcèlement des cercles bellicistes des USA? La déclaration du Ministre des Affaires étrangères, le 2 mars dernier, pourrait le laisser entendre. Démentant l'existence de bases militaires américaines en Algérie, il affirmait surtout qu'une telle hypothèse ne serait pas conforme à la souveraineté et aux intérêts de l'Algérie.

Certes, la mise au point mérite inventaire, parce qu'elle est limitée à un seul aspect d'un problème plus vaste. Le problème des bases, partout dans le monde, n'est que la forme la plus visible des situations de dépendance, c'est la moins acceptable par les opinions publiques. Pour parler crûment, aucun Algérien ne souhaite, pour des bases implantées sur son sol, être un jour aux premières loges d'un conflit mondial, pas plus qu'il ne souhaite devenir un Irak de l'Afrique. Cette question néanmoins ne peut occulter d'autres formes de coopération et de dépendances plus ou moins imposées et souhaitables. L'insistance à faire adopter par l'Algérie diverses activités liées directement ou non à un commandement unifié US pour l'Afrique ou à d'autres montages économiques, politico-militaires et culturels, fait partie d'un arsenal diversifié. Toutes ces variantes visent à engouffrer nos instances nationales et notre peuple dans des entreprises dont elles ne partagent ni la finalité ni les modalités. Surtout que, ce n'est un secret pour personne, les états-majors de l'empire américain sont loin, très loin de considérer le monde arabe et l'Afrique comme des sujets à respecter. Ils restent persuadés dur comme fer que le rôle de nos pays est d'être les objets, consentants ou non, de leur stratégie planétaire.

Aussi l'argument de bon sens et d'intérêt national délivré par le ministre des AE étend-il sa pertinence bien au-delà de la question des bases. Il va au devant d'une grande aspiration à la paix et à la sécurité d'un peuple meurtri par les épreuves coloniales et post coloniales.

Au-delà des choix politiques et idéologiques légitimes des uns et des autres, le refus des plans de l'OTAN et de l'hégémonisme des USA est d'abord un besoin vital, largement partagé. Assez de guerres et de souffrances, alors que d'autres voies sont possibles! Il était temps, avec plus d'efficacité que le cri d'espoir déçu du peuple d'Alger en été 1962, de dire calmement et fermement : Qarn wa sab'yin sna, barakat ! Cent soixante dix années de guerres et de violences politiques et morales, c'est amplement suffisant. A la proclamation de Boumediène « Les musulmans ne veulent pas aller au Paradis le ventre creux », il était temps d'ajouter qu'ils souhaitent en finir avec l'Enfer des guerres de hogra sur Terre. Si les bellicistes US tiennent à s'enfoncer dans LEURS guerres de rapine, qu'ils le fassent seuls. Qu'ils ne comptent pas sur nous pour renoncer de bonne grâce à notre souveraineté nationale, ni pour nous désolidariser des peuples frères ou des peuples plus lointains qu'ils agressent avec sauvagerie.

Dans la situation internationale critique actuelle, notre ministre des AE ne pouvait rester en retrait à l'heure où les actes barbares et les scandales submergent la politique des agresseurs de plus en plus désavoués par leurs propres compatriotes aux USA. Il ne peut en être autrement à l'heure des menaces imminentes brandies contre l'Iran. On comprend l'écho mondial de l'avertissement de Vladimir Poutine, lorsqu'il indique qu'il y a des limites à tout. Façon de marquer que le monde a évolué depuis les lamentables génuflexions de Eltsine et le pillage éhonté d'un grand peuple que la marionnette des USA et sa maffia pro-impérialiste avaient dévalisé.

Il était temps effectivement de signifier aux initiateurs de l'aventure-catastrophe dans laquelle les faucons des USA cherchent à nous entraîner, que le dernier mot doit rester à chaque Etat et peuple concerné. Surtout quand la nature de cette aventure est démasquée d'avance par les réalités.

Il s'est bien avéré que la finalité principale de la politique atlantique n'est pas tant de mettre un terme au phénomène mondial du terrorisme à sa racine. En maintes occasions les services des USA ont souvent inspiré et manipulé ce phénomène. Ils qualifient également de terroriste toute résistance légitime à l'occupation et à la tyrannie, et ils utilisent cet amalgame pour légitimer leurs agressions. Par-dessus tout cela, leur prétention d'efficacité est démentie par les faits. La façon US de combattre les manifestations les plus négatives d'un terrorisme abject et condamnable n'est pas l'exemple à suivre. Les croisades de l'OTAN, par leur caractère d'incohérence et de brigandage, n'ont fait que disséminer les nuisances terroristes à travers le monde à partir des foyers initiaux qu'il était primordial de circonscrire par les solutions politiques adéquates. Les actes sont en contradiction flagrante avec les proclamations. D'un côté les grands discours messianiques sur les « valeurs » atlantiques, évitant les questions centrales qui fâchent et de l'autre, quotidiennement, les centaines de morts civiles, de destructions d'habitations, de biens matériels et d'atteintes aux droits humains. La cible des faucons atlantiques, leur objectif véritable est apparue, même aux plus naïfs, de faire barrage aux peuples et nations en quête de liberté et d'indépendance. L'objectif était et demeure de briser les mouvements de libération et de justice sociale, perpétuer et étendre les situations de domination et d'exploitation.

Les peuples et même certains gouvernants d'Afrique et du Monde arabe, connaissent le sort fait ou annoncé par l'OTAN aux peuples de Yougoslavie, de Palestine, d'Irak, du Liban ou d'Iran. Ils n'ont aucune envie d'être à leur tour victimes de la nouvelle doctrine de l'OTAN proclamée au milieu des années 90, puis aussitôt mise en ouvre par l'extension et une plus grande articulation des rouages militaires américano-européens. Partout où sont mis en place des mécanismes associés de près ou de loin au projet global atlantique, c'est irrévocablement, à court ou moyen terme, l'escalade des tragédies et de la dépendance, l'engrenage des violences et des ruines. C'est l'annonce programmée du démantèlement des Etats nationaux à la faveur des stratégies de divisions ethniques, linguistiques, religieuses ou idéologiques, érigées en instruments de démolition de tout ce qui aspire à vivre avec un minimum de paix, de liberté, de bien-être, de concorde et de respect interethnique ou interconfessionnel.

Pourquoi la déclaration récente du ministre des affaires étrangères vient-elle également à point ? Parce que le pilonnage médiatique et diplomatique des USA n'avait reçu jusqu'ici aucune réponse sans équivoque, tant des milieux officiels que d'une partie de la presse. La question est pourtant d'une haute sensibilité. Il fut une époque de dignité dans notre pays où les allusions ou injonctions proférées sans vergogne par des officiels américains, les rumeurs qui pouvaient à juste titre interprétées comme une inféodation suspecte, auraient immédiatement soulevé une tempête de protestations et de fermes mises au point.

Les temps à venir valideront-ils ce démenti bienvenu. ? Il faut le souhaiter, car les capacités de résistance, potentiellement énormes, sont encore fragiles. On en a eu un exemple il y a un an, avec la décision unilatérale de renoncer à la souveraineté nationale sur les hydrocarbures algériens. Décision si contraire aux intérêts nationaux, tellement inexplicable d'un simple point de vue économique, même aux yeux de régimes arabes conservateurs et inféodés à l'impérialisme, qu'elle a été, heureusement, rapportée. Non sans laisser en suspens des questions sur lesquelles la population, les syndicats, les cercles politiques et les institutions étatiques gagneraient à être mieux informés et écoutés.

Car, les comportements des monopoles pétroliers et ceux du complexe militaro-industriel des USA sont fortement imbriqués. Il est impossible de séparer les questions de sécurité et de paix des questions de souveraineté nationale sur les ressources énergétiques. Si vous vous interrogez sur les raisons pour lesquelles on invoque les différences de civilisation pour allumer de nouveaux foyers de guerre, n'allez pas chercher bien loin. Si vous voulez savoir pourquoi un certain nombre de peuples et leurs gouvernants sont diabolisés par des cercles impérialistes et leurs plumitifs, jusqu'à se faire traiter d'indésirables et de graines de « terroristes » dans leurs propres pays, interrogez seulement Samuel Huntington. Il vous l'expliquera lui-même, en dévoilant dans son ouvrage à la fois le seul dieu qu'il révère et son instrument sacré. Derrière le fatras laborieux des considérations sur la primauté des valeurs judéo-chrétiennes, il affirmait crûment que le but suprême doit être « les intérêts des USA tels que l'Histoire les a constitués » (p 346). Quant à l'instrument de ce postulat qui n'admet aucune contestation, c'est l'organisation de l'OTAN, que selon lui, il importe à tout prix et dans les meilleurs délais de mettre en état de remplir sa mission (p 346 et suivantes). Message bien reçu, sinon inspiré, par le Pentagone et la haute finance mondialisée.

Partout dans l'arc de crise mondial dessiné par l'administration des USA, trois cartes géographiques se superposent et coïncident parfaitement : la première est celle des ressources en hydrocarbures confirmées ou probables (avec leurs voies d'acheminement) ; la seconde carte est celle de l' implantation militaire existante (ou projetée) des contingents euro-américains liés directement ou non à l'OTAN ; la troisième est la carte des peuples que la théorie débile du choc des civilisations classe parmi les ennemis potentiels immédiats ou futurs de la soi-disant unique civilisation porteuse de valeurs respectables. Les peuples qui dérangent, parce qu'ils sont porteurs d'une résistance légitime déjà à l'ouvre ou potentielle, ce sont en premier lieu les peuples musulmans que la Nature a fait vivre sur des champs immenses de gaz et de pétrole. Mais aussi d'autres pestiférés que les « experts » en civilisations, plus Croisés que chercheurs, ont exclu de la civilisation « élue » : les peuples chrétiens orthodoxes et autres asiatiques. Voila pourquoi, en plus de l'islamophobie endémique, on cherche auprès de l'opinion occidentale, à semer la peur et la méfiance envers Russes, Chinois et autres ressortissants de puissances susceptibles de résister à l'hégémonisme atlantique.

Il est vrai, à la décharge de la plupart des gouvernants arabes et politiciens conservateurs actuels, que leur position n'est pas facile face aux chantages et aux lourdes menaces auxquelles ils sont confrontés. La superpuissance d'Outre Atlantique est allergique à la moindre velléité d'autonomie, résolue à laminer par la violence ou faire fondre par la corruption les obstacles qui barrent la route à sa domination absolue sur les peuples et les ressources.

Certains de nos gouvernants et politiciens, quand ils ont gardé la fibre humaine ou nationale, s'accrochent au fragile espoir qu'en « embrassant la main qu'ils ne sont pas en mesure de mordre », ils garderont quelque chance de se maintenir au pouvoir ou d'y accéder. Ils oublient plusieurs choses qui pourraient, s'ils les prenaient en considération, être aussi salutaires à la nation qu'à eux-mêmes. Ces enseignements ont été confirmés aussi bien par la résistance des peuples du Proche et Moyen Orient aux agressions, que par la mobilisation des peuples d'Amérique Latine qui ont commencé à imposer leurs aspirations par des voies pacifiques.

Les enseignements se résument en un seul : la résistance efficace est celle qui s'appuie sur une mobilisation nationale active et consciente, expression et émanation d'une majorité de la population et du pays profond. Ce n'est pas une question de taille face à un géant, comme le croient à tort ceux qui justifient la passivité en s'estimant trop petits ou trop faibles. Pourquoi donc et comment, la petite Cuba, face à son voisin immédiat des USA qui ne rêvait que d'en faire une bouchée, a tenu le coup bien que privée depuis quinze ans du puissant soutien du système socialiste mondial, se payant y compris le luxe malgré sa pauvreté, de fournir enseignants et médecins de qualité à d'autres Etats ? Comment expliquer que le peuple palestinien, parfois abandonné ou trahi par ses Etats voisins, est toujours là avec ses revendications nationales et populaires demeurées vivantes et enracinées dans les nouvelles générations au bout de soixante ans de dures confrontations avec « l'invincible » coalition mondiale impérialo-sioniste ? Pourquoi et comment l'agression d'une des plus puissantes armées du monde a été mise en échec l'été dernier par le peuple du « petit » Liban ?

Il y a une raison à cela, même si elle apparaît comme le paradoxe des paradoxes, aux nombreux dirigeants des Etats du monde arabe. Ils croient que pour édifier et préserver un Etat fort, la solution miracle et incontournable réside dans l'art de maintenir à perpétuité des « états d'urgence », de manipuler les élections et de « redresser » les partis politiques. Comment expliquer que les plus grands succès face aux agresseurs et occupants ont été obtenus justement dans les pays où se sont déroulées des élections libres, démocratiques, dont la régularité n'a été contestée par personne, ou bien là où les promesses d'égalité ont été suivies de réalisations de justice sociale effectives en faveur des travailleurs et des pauvres malgré les dures conditions de blocus économique ? Comment expliquer que les USA ont perdu leur capacité d'intervenir militairement et directement contre les pays d'Amérique latine qui ont réussi à faire prévaloir des processus démocratiques incontestés, alors qu'ils étaient il y a peu la chasse gardée de l'Oncle Sam et de ses dictatures militaires sous-traitantes ?

L'idéal serait que les dirigeants et les bases sociales et politiques de nos pays en quête d'indépendance et de développement convergent dans des approches concrètes réellement démocratiques.

Que les dirigeants, en particulier ceux qui souhaitent « durer » tout en faisant ouvre utile, comprennent plusieurs choses aussi profitables à la nation qu'à eux mêmes. L'une d'elles est qu'ils ont contribué à créer la fragilité dont ils se plaignent ; que cette fragilité ne peut servir d'alibi pour s'enfoncer dans de nouveaux glissements vers la dépendance génératrice de plus grands chaos ; qu'enfin la voie du salut collectif se trouve non dans le pluralisme de façade et l'électoralisme « assisté » par voie de quotas et de truquages, mais dans les orientations et les pratiques démocratiques réelles. Celles qui rendent aux gens le sens et le goût de la parole et de l'action responsables.

Quant à ceux qui constituent la base sur laquelle repose en dernier ressort le succès ou l'échec, l'avenir qu'ils souhaitent est en grande partie entre leurs mains. Ce sont les acteurs sociaux et politiques quotidiens où qu'ils se trouvent, associations, syndicats, partis et citoyens inorganisés. Qu'ils n'attendent pas du ciel ou de leurs hiérarchies organiques que leur soient ouvertes les voies de l'action, des initiatives, de la dynamique sociale, des recompositions et des structurations bénéfiques. Qu'ils ne confondent pas l'action et les projets politiques authentiques et au long souffle, avec les enjeux de court terme, les stériles compétitions conjoncturelles pour des pouvoirs et strapontins de pouvoirs. Qu'ils valorisent le travail persévérant capable de faire mûrir dans la société la volonté politique constructive d'union et de paix, comme ce fut le cas pour le tournant décisif de la guerre de libération en Décembre 1960, quand tout semblait pour nombre de dirigeants tourner à l'impasse. L'impulsion irremplaçable et multiforme de la base et du pays profond est seule capable d'isoler ceux qui tenteraient d'enchaîner notre pays au char atlantique de la guerre contre les peuples.

Les choses seront en bonne voie lorsque l'évidence suivante aura émergé des longues expériences malheureuses: la force des oppresseurs réside moins dans leur propre puissance militaire ou autre, que dans la division des opprimés et des exploités. La force principale des opprimés réside dans leur action unie, à travers diversité et divergences.

L'Algérie ne manque pas d'atouts, matériels et humains. Tout en se protégeant, elle est en mesure, par le poids de son histoire ainsi que de ses potentialités stratégiques, de contribuer à rapprocher un peu plus les courants régionaux et mondiaux soucieux de paix, de développement, de démocratie et de justice sociale. Elle ferait ainsi mieux face aux périls internes ou environnants. Elle affronterait mieux la montée régionale des dangers de division et de chaos, les intolérances nationalistes et confessionnelles et toutes les formes de haine entre les peuples, érigées en instruments d'hégémonie.

L'Algérie a de grands atouts, à condition de surmonter et corriger son déficit démocratique. Ce mal pernicieux n'a cessé de la ronger. Il a gravement interrompu son essor dans tous les domaines sans exception, hormis ceux du pompage pétrolier et gazier, des circuits débridés d'importation et de l'inflation de projets et proclamations violemment démentie par les faits.
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TEXTE EN ARABE sur  l'afrique du nord

http://elkhadra.org/01216.pdf

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غسان كنفاني (1936 – 1972): زهور في حدائق جرداء، د. أحمد الخميسي.

الجنرال باراك – تسوية من موقع القوة...! نواف الزرو.

قراءات: مقتطفات من نشرة حزب العمل الوطني الديمقراطي في تونس.

 


 

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غسان كنفاني (1936 – 1972 )

زهور في حدائق جرداء

 

د. أحمد الخميسي*

 

عاش غسان كنفاني ستة وثلاثين عاما وغاب خمسة وثلاثين لكن العطاء المتنوع خلال عمر قصير بترته رصاصة في صيف 72 ما زال يثير الدهشة : قصاص، وروائي، ومسرحي، ومقاتل في الجبهة الشعبية، وصحفي، وكاتب سياسي، ورسام، جرب النحت، والشعر، غير ما تركه من دراسات.

 

كانت حياته القصيرة وإبداعه أقرب إلي عاصفة من القدرة على التعبير عن الكرامة والوطن خرجت من مخيمات نكبة 1948، وحملت معها إلى العالم كله صورة تلك المخيمات وقضية شعب سدت أمامه كل الأبواب ولم يبق له سوى دخول التاريخ برأس ثابت كالرمح، لأن الوطن لا يستبدل بشيء آخر أيا كان.

 

يقول كنفاني في رسالة له : " حاولت منذ البدء أن أستبدل الوطن بالعمل، ثم بالعائلة، ثم بالكلمة، ثم بالعنف، ثم بالمرأة. وكان دائما يعوزني الانتساب الحقيقي.. كنت أريد أرضا ثابتة أقف فوقها، ونحن نستطيع أن نخدع كل شيء ما عدا أقدامنا، إننا لا نستطيع أن نقنعها بالوقوف على رقائق جليد هشة معلقة بالهواء ". الأقدام التي سارت أول الأمر في عكا حين ولد غسان عام 1936 واصلت سيرها دون توقف، إلي دمشق، والكويت، وبيروت، إلي أن فجرتها شحنة ألغام وضعت داخل سيارة الكاتب والمبدع والمقاتل.

 

ولد في أسرة فلسطينية فقيرة أرغمها احتلال 1948 على النزوح إلي دمشق، فأخذ هناك وهو صبي يبيع في الشوارع الأكياس الورقية، ويكتب الشكاوي بقروش أمام أبواب المحاكم إلي أن أنهى تعليمه، فتزوج من بلده عكا، وشد رحاله إلى يافا، ومنها إلي الكويت عام 1956. هناك نشر أولى قصصه " القميص المسروق "، ثم رحل إلي بيروت عام 1960 ليعمل في جريدة " الحرية " التي كان يصدرها القوميون العرب، إلى أن شارك عام 1969 في تأسيس مجلة الجبهة الشعبية " الهدف " وترأس تحريرها.

 

ظهر غسان كالومضة في اللحظة التي خيم فيها ظلام الهزيمة الشامل على المنطقة بعد النكسة، وعرف بشعراء المقاومة، وقفز بالقصة القصيرة والرواية الفلسطينية إلي ذروة فنية وفكرية لم تعرفها من قبله، وكان في ذلك كله نموذجا نادرا في تاريخ الأدب العربي لمثقف لا يفصل بين كلمته وموقفه ظل بسيط من التردد. أحدثت روايته " رجال في الشمس " ضجة حين ظهرت عام 1963 وشحنت الشعب الفلسطيني بفكرة المقاومة قبل بزوغها بسنوات، وفيها يؤكد غسان أن العالم كله صهريج مغلق للموت الفلسطيني، وأن الباب الوحيد المفتوح ليس للهرب، ولكن للبقاء في الوطن ومقاومة الاحتلال. وهزت الرواية في حينه ضمير جيل كامل من أبناء الستينات في مصر وغيرها. سبق ظهور روايته مجموعتان قصصيتان " موت سرير رقم 12 " عام 61، و " أرض البرتقال الحزين " عام 63، وفيهما صور غسان أحوال الفلسطينيين في الخارج والداخل، وترك ثلاث مسرحيات هي :  " الباب " و " جسر إلى الأبد " عام 1965، و " القبعة والنبي " في 67، ثم أضاف إلي إنتاجه الروائي ثلاث روايات أخرى هي " ما تبقى لكم " و " أم سعد "، وعائد إلي حيفا "، علاوة على أربع كتب هامة حول " الأدب الصهيوني " ثم " الأدب الفلسطيني تحت الاحتلال "، " المقاومة ومعضلاتها "، وأخيرا " ثورة 1936 ".

 

وخلال ذلك كله كان هم غسان الأول هو تأريخ المعاناة الفلسطينية ودفعها لتجاوز ألمها بحيث تستعيد بلادها. يقول غسان في رسالة له : " سأظل أناضل لاسترجاع وطني، لأنه حقي وماضي ومستقبلي الوحيد، لأن لي فيه شجرة وغيمة وظل وشمس تتوقد وغيوم تمطر ".

 

متى وكيف وأين استطاع غسان كنفاني أن ينجز كل ذلك وعلى هذا المستوى الأدبي والفكري الرفيع؟.

 

يقول من عرفوه إنه كان يقضي طيلة اليوم في عمل شاق ما بين الاجتماعات الصحفية، والسياسية، ومسئولياته كعضو في المكتب السياسي للجبهة الشعبية، وفقط عندما ينتصف الليل، يخلو إلي نفسه في حجرة مكتبه في الجريدة، ليكتب، إلى أن وضعت الموساد الإسرائيلية عبوة ناسفة زنة تسعة كيلوجرام في سيارته تحت مقعده، وحين خرج من بيته في الحادية عشرة صباح السبت 8 يوليو واستقل سيارته انفجرت العبوة وأطارت أشلاءه في الجو مع لميس الصبية الصغيرة ابنة أخته. وكان آخر ما قاله غسان قبل مغادرته البيت : " أعدوا لنا طعاما شهيا "!

 

وها هي ذك

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22 juillet 2007 7 22 /07 /juillet /2007 13:56
يدة؟

حسين المحمدي تونس.

الإرهاب خبزة الرباعي وعندنا جريمة وبشاعة وله قلم يحاربه..آخر من يحارب الإرهاب سلطات العجز..

هكذاهي الدول العربيةالحليفةلبوش’ودعنااليوم ممايقال عنهم متطرفين إذجنابي مسّلم بذلك تسليماكلياحيث أن العاقل والحرلا يختار بين طغيان وطغيان أومجرم ومجرم أوطاغيةمعلناوآخربقفازات مدنية’والحال أن حكّامنا كماسنرى مختارين بالتدقيق والتنصيص والتخصيص بدايةالثمانينات لمواجهةالخطرالإيراني المتمثل في المدالثوري لثورةالخميني والإرهاب؟

وان المواطن عبركل من مصروالأردن والسعوديةواليمن وتونس تحديداالبوليس يحددله العمل من عدمه والانتداب والوظيفةالعموميةوالترقيات وتأسيس الأحزاب ومن يتواجدوماهيةعملهاوهكذاالجمعيات والمنظمات وكل مجال بل كل مكان الرأي الأمني هوالمحددوالذي يسمح بكل شيء.

كماأن المخابرات الأجنبيةحاضرة بكل قوة وفي كل مكان ومجال.حمايات أمنية مخابراتية من الداخل ومن الخارج وكذلك سياسيةوقانونيةودبلوماسية.إلى جانب احتضان المعارضين داخل وخارج تونس.الكل تحت
العين والمتابعة والرغبة.من أين جاء الإرهاب؟طالما الأمورهكذا؟

الحاكم معتدل وحليف لبوش والأمن والأمني هواللاعب الوحيدبطريقته ومضمونه؟الانترنات وكل وسيلة إعلامية داخل البلدان العربيةوخارجهاتحت العين والإذن.وهنا قال لي احد الإخوة..إذا كنت تريد أن تكتب عن بن علي لاغيرالمجال أمامك.أما إذاكنت تريدتمريرهكذا افكارا فهي محرمة..أرجوك..والحال أن الحرب على الارهاب هي من اجل الحداثةوالحريةوالاستقلاليةوموت نموذج الصنصرةوالانغلاق والتخلف والشدإلى الوراء؟

رباعي الرعب هو صناعات مخابراتيةمحليةودوليةوخيارات سياسيةلمن يحكمنا.وهذا من حق هؤلاء.ولكنه
أنتج الإرهاب الذين يسوقون محاربته ونحن نقول من صنع الارهاب لا يحاربه لأنه اصغر منه من ناحية ولأنه يعيش به ومنه وعليه واليه يلجالمحاربةالحريةجوهرا.نحن من يحارب الارهاب وزبانيته وتربته بهكذا قلم وكتابات.ودليلي العملي البعيد عن الاستنتاج ما يلي..

  -مصر وتونس والسعودية والأردن واليمن’من حلفاء بوش’ومن حقه أن يرى ذلك’لكن ليس من حقه أن
يتحدث عن الارهاب والحرب عليه أن رأى هؤلاء من المحاربين للإرهاب إذ الزرقاوي أردني وبن لادن سعودي يمني والظواهري مصري والقائد الجديد مصري دون ذكر الذين قاموا بتفجير11سبتمبر2001 ؟

إلى جانب أن العمليات الإرهابية كلها كانت من تونسيين وسعوديين ومصريين ويمنيين حيثما جرت أو أعلن عنهااواعترف بهافاعل..ولنافي قتل شاه مسعودوتفجيرالمرقدين في العراق واسبانبامارس2004..واخرهامؤقتا
عصابة فتح الإسلام فهي سعودية تونسية بامتياز؟وهي ترافق عبثها مع اعتداءات على الأسبان في لبنان وفي اليمن؟

ماذا يعني هذا والمخابرات في هذه الدول داخل كل بيت وعقل ومعها المخابرات الدولية؟ماذا يعني القول أنها حليفة استراتيجية؟ماذا يعني التستر عليها؟وإخراجها محاربة للإرهاب؟أي إرهاب؟هنا ليس من حق بوش الحديث عن الحرب على الإرهاب.من حقه أن يقول معيز ولو طاروفقط.نحن نحارب الإرهاب عبر القلم.

  -هذه الدول تحديداهي التزوير وغياب الشرعية في كل مكان ومجال وهي المحمية غربيا بشكل مذهل؟ماذا يعني هذا؟أليس هذا صناعات للإرهاب؟يعني أقتلك جوعاواضع تافهايحكمك واذا رفضت المخدرات والفساد والمسرح السياسي مخبر تافه يلعب بك ويضعك السجن وينتقم منك وبوش هنا والمخابرات هنا والويل؟

وهذاباسم السلام والاعتدال؟ومحاربةالتطرف؟هذاهوالارهاب بعينه والتطرف في كل ألوانه البشعة.وهكذا سلوكيات تفرح بأشكال بن لادن والزرقاوي وغيرهما لانه عندهايقول بوش لأولادأمريكاويقول ساركوزي على سبيل المثال ندعم الاعتدال على الإرهابيين والحال أن من فجر هونسخة من طاغية.والاثنان في أسفل سافلين.

 -إعطاء لبنان لمصروالسعوديةوأمس لسورياماذايعني؟طاغيةومنهارداخل بلده هومن يقررالحريةفي لبنان؟هذا هوالإرهاب؟من جاء بفتح الإسلام؟وهل يعلم مبارك ورجال السعوديةالحواروهم من يجرّمون به داخل بلدانهم؟من يصنعون القوانين المتقدمةومن صدّق الحكاية ذهب إلى الهاوية على غرار ايمن نور؟تبّا للمال وقذاراته..السعودية ومصر و...من خوفهم من الحرية في لبنان اخذوا عندهم نوابا؟ليس لأنهم سيقتلون في
لبنان بل خوف منهم أن يستديروا رقبة واجتهادات؟وهو عار على الجميع..وهناك من يحمي هذا؟أي إذلال
وأي قدرة على محاربة الإرهاب؟نائب ويخاف الترهيب؟أو يمكن التأثيرعليه؟أي نائب هذا؟نحن مورس علينا منذ سنوات أبشع أنواع الإجرام ومنذ 4سنوات دون مال ورفضنا الاستكانة وان نبيع حالنا ولنا الموت ولن نتراجع.

ما نراه ليس حربا على الإرهاب..بل فشل رهيب للأمن والأمني وهروب إلى الأمام ولنا شواهد حية..

خلال حرب الخليج الأولى وجدت شخصيةأطلق عليهاالشاطر حسن.وهواسم مستعارلتاجر سلاح دولي.
كانت للرجل علاقات واسعةوزيارات إلى كل ملوك ورؤساء وسلاطين وأمراء العرب في1983 والى ماكفرلين مستشارالأمن القومي الأمريكي زمن ريغن في ربيع1983 والى جورج شولتز والرئيس السابق كارتر يوم7افريل1983..

هذا الشاطر النبيه كتب مذكرة سرية إلى البيت الأبيض من47صفحة تحت عنوان..
A programmatic Approach To Achieving peace in the Middle East Pursuant to the Regan plan.



ولاننسى وهوهام جداأن الرجل النبيه صاغ أفكاره بعدمقابلاته مع الشخصيات العربيةوالأجنبيةالتي ذكرنا.. يومهاقال النبيه في مذكرته ملخصاللبيت الأبيض محاورالتركيزوالعمل..الإرهاب الدولي(الإسلام السياسي والحال أن جل الحركات التي تبرزكمشاغبةولدت يومهافصاعدا؟)والعدوالجديد(الشيعة)وتذكروا أن هذا كان سنة1983..ومكاسب أمريكا في إيران وديناميكية ثورة الخميني والحاجة إلى المساعدات من الخارج...

والنتيجةفي الشهرالسابع من2007 وهي المؤقتةارهاب وإرهاب لم يخرج إلا من معتدلين هم تونس والسعودية والأردن ومصر واليمن؟وحركات دينية ولدت منذ 1981؟وحماية لذات الأنظمة رغم فشلها عندما نقول بأنها كلفت بهكذا ملفات؟هنا قلنا بوش لا يحارب الارهاب إذ بداياته تكون بإلغاء هكذا سلطات وعجز لا احتضانه والإرهاب من اجله لليبراليين الحقيقيين.

الرجل النابه والنبيه قال عنه يعقوب نمرود تاجر السلاح الإسرائيلي في كتابه المنشور في فيفري1988 انه ليس وحده وليس وحيدا وانه قوي بالذين يقفون وراءه..فأين بوش من هذه الأفكار والرؤية؟نقف اليوم أمام
ذات العدو وذات المسوغات لبقاء مبارك والسعودية وكل المورطين في صناعات الإرهاب وهم المنبهون من ذلك والمكلفين بجملة من المهام والذين أنتجوا رباعي الدمار والخراب والتدمير..

إنهاليست حربامن اجل الإرهاب بل حرب لحماية المنهارين وهناك من يرى إيقافهاتهديد له ولمصالحه..نحن من يحارب الارهاب..وإيران منتشية بمبارك وزملائه وليس العكس ياعزيزي بوش...ومسكين الأمريكي والامريكيةوالاسرائيلي  والإسرائيلية والفلسطيني والفلسطينية ونحن حيث يحكم حلفاء بوش...

قلت الأمريكي والأمريكية لان رباعي الرعب كلف بمهمات منع انتخاب رئيس أمريكي جديد من أمثال اوباما أو هيلاري وبدأت آلة الخراب تنشغل بهيلاري أولا وبعد التخلص منها تدور لاوباما..يعني مرحليا التركيز على هيلاري لنهشها والنفخ في اوباما ليكون النهش أسهل من داخل الديمقراطيين أصلا ثم الاستفراد باوباما
بعد أن تكون قاعدة هيلاري غضبت عليه..خبث وإجرام من العن ما يكون..

هنانحارب بالقلم والفكروهنانرى نجاح الحرب على الارهاب..وهنا يهود الولايات المتحدة الأمريكية مستهدفون ليكونا من معاول الهدم والإطاحة بأي جديد..ونحن نبه ونقول ما يقال اليوم وهو صغير جدا..هناادعو رجال الاعلام للتحرك والكتاب وليبراليي الدول العرب والأمريكيين العرب للتحرك من اجل الحرية..ومن اجل القول لا نرى الحرب على الارهاب هكذا..

لهذاقلت وأقول إنهالم تعد الحرب على الارهاب بل الحرب من اجل قتل أية حيوية مواطنية من داخل الولايات المتحدة أما خرجها فالمخابرات هناك...نحن اكبر من هذا..والرئيس الأمريكي الجديد بكل الأحوال لن يكون إلا إلى جانب الحرية ورجالها..

وهناكل إنسان فيه بذرةالحريةوخاصةرجال الإعلام والفضائيات محمولون على الوعي والعمل هنا لأنه مهما كانت جهودنا الذاتية من اجل الحرية والمدنية فإننا نبقى في حاجة إلى سند دولي هام نشترك معه في خيارات الحرية والحداثة دون أن نكون تابعين أذلاء أومن المزدوجين أومن المتلاعبين..أوأن تسيرنا أجهزة مخابراتية همها الوحيد الحفاظ على الموجود والحرب على الارهاب برجال الفشل والانهيار..

هناسخرت جهدي وحياتي وهمي...وهنافقط الفرزبين خيارين إن أردنا..خيارالحريةوالمدنيةوالحداثة وخيار الطغيان ومعه خيار الإسلام السياسي...وهنا أقول لساركوزي لا تستعجل وتريث وحدد مكانك ومكان بلادك
وأصدقائك وأعداءك ومحاور الدخول والتركيز والاولويات في إطارها..هنا تكبر وهنا تسقط..والكبر والسقوط
سيكون لك بعمر الأشهر..خاصة وان صرخات من منهارين صدرت وتصدر..

رباعي الرعب يستغيث ساركوزي؟وساركوزي الوزير السابق للداخلية غير مسموح له الخطأ؟

..الرئيس الفرنسي ساركوزي قال في بيانه الانتخابي وجولاته الدعائيةله انه من رجال الحرية وحقوق الإنسان والديمقراطيةوانه سيدافع عن هذه القيم جنوب المتوسط وانه سيسعى لاتحاد بلاده مع الضفةالجنوبيةخاصة لمحاربة الإرهاب والهجرة السرية.

..الأمرعادي جدالولم يكن ساركوزي وزيرالداخليةفرنسالمرتين وأميناعامالحزب حاكم.إذوزيرالداخلية مثله يعلم نوعيةالجرائم والمجرمين وكل التجارات المحرمةوالممنوعةورجالهاومالهم وأماكن البيع والشراء والوسطاء والضحايا.

وزيرالداخلية يعلم رجال النهب والقمع والتزوير والعمولات والصفقات والسماسرة وتجارات الرقيق والجنس وموت أولاد فلسطين وإسرائيل وأولاد العالم والبسطاء الذين سقطوافريسة لدى الإرهابيين ليجعلوا منهم قنابل متفجرة.

وزيرالداخلية يعرف بالاسم والمكان والجريمة وزمن التنفيذ والمنفذ والآلية المستعملة لكل من اعتدى وقتل وسجن وعذب وانتقم ونهب المال العام والخاص وأنجزالبنيةالأساسيةالخالية من المواصفات وراكن عند التصدير والتوريد والانتفاع بالمنح والقروض الداخلية والخارجية وبيع ممتلكات الشعب وثرواته الطبيعيى من غاز ونفط وفسفاط ومصانع.

وزيرالداخلية يعلم نوعية الأحزاب ومن تدخل أصلا لتكون وعدد منخرطيها وما تقوم به كما يعلم دور ووظيفة الجمعيات الحقوقيةواصلا حكاية الجمعيات.وزير الداخلية يدرك جيدا ماهية البوليس داخل البلاد العربية وفوق التراب التونسي وحكاية الإرهاب أصلا من خلقه ومن منتفعيه ومن ضحاياه؟

وزيرالداخلية يعلم بالاسم كم هوعددالضحاياالذين وقعوا بين أيدي السلطة والآباء الروحيين من الإسلاميين.
كمايعلم المورطين في التعذيب والخدمات التي قدمهارجال الإسلام السياسي لخلع بورقيبة أمس وما يقوم به ذات الرجال مع رجال فريق فرنسا ومعارضي فرنسا لخلع الرئيس الحالي بعد أن جرى ويجري تطويقه برباعي الرعب والإجرام؟علما وان هذا الرباعي صناعة فرنسية وإمساك فرنسي وإعداد فرنسي لا ن يكون ابد الدهر.

وزيرالداخلية يعلم أن فريق فرنسافي السلطة وداخل المعارضة مورط الى العنق في كل أنواع الجرائم وبالتالي هو بشكل ما المشكلة وليس الحل باتجاه الحرية وهذا ليس في تونس فقط بل عبر البلدان العربية.

ودليلي الصارخ هناعندالقول بان فريق فرنساهوالمشكلةالرهيبةوليس الحل.ساركوزي وكل من عمل بوزارة الداخليةيعلم أن السلطةحاربت النهضةفي تونس والنهضةحاربت السلطة.وذهب عشرات الآلاف الى السجون والى الجوع(كماهوحالي منذ1/8/2003)والتعذيب وكان هذامنذ1989وباركت فرنساهذاوساركوزي كان وزيرا للداخلية يعلم ما قيل وما لا يقال اليوم.ولكن مع ذهاب ضحايا الى السجون نجد راشد الغنوشي ومجموعة من القيادات الاخوانيةفرت الى باريس ولندن وبلجيكا وألمانيا وكندا وهولندا وايطالياواسبانيا على وجه الخصوص وان لم تهرب هروبا مباشرا مقصودا فهي هربت بتوصية وتدبير ونصيحة.

وهي منذنحو20سنةفي بلادالغرب تسرح وتمرح وتنعم بالمال الوفير والسيطرة على وسائل الإعلام وعلى مايقال عنها معارضة جدية(لا أتحدث عن بولحية وبوشيحة والاينوبلي والخماسي..)تتوسل الى الشيخ الغنوشي ليقبل بها؟

السلطةالممسوكةفرنسيابالتحديدقدمت وتقدم الغنوشي على انه إرهابي وحركته محظورة وكارثة على تونس ولكن الرجل تدخل منذشهرين فقط عبرقناة الحوارمن لندن تقريبا10مرات ؟وهذايعني اماانه يجري تشليله حاله حال الحكام لاعتقاد بوش وساركوزي أن الرجل تاب ولم يعد يخيف بل مناضليه رهن إشارة ما؟ونحن نقول..

التعشيش السياسي في الخارج لمايقال عنهامعارضةمات وانتهى في العراق وأفغانستان وسيموت...

هناتناسى الاثنان ومعهم الشيخ أن المناضل لا يفرّمن بلده تحت نصيحةاوامراوايةحجة كانت.كما أن تعشعيش معارضين في الخارج وترويضهم ثم العودةبهم إلى الأوطان لتكون الحريةقدفشل فشلا ذريعا في العراق وقبلها في أفغانستان.واليوم هناك بدعة أخرى إخراج مسئولين حتى لا يضعفوا؟أي الخوف منهم وليس عليهم؟

عادالرجال ونهبواالمال اكثرممن سبقهم واظهرواعجزايكادلا يوصف.هكذاهوحال رباعي الرعب وهكذا هو ساركوزي.ماذاسيقول عندزيارته؟هل يتجاهل هذاوهوقليل جدامماكان بامكانناأن نكتب؟

هل يتح&# وتحدث الرجل يومها في المذكرة عن آرائه السياسية بخصوص مبادرة ريغن حول الشرق الأوسط(يعني بوش يعيد الكرة وسنرى للحديث عن ذات المحاور وبنفس المعتدلين وعن حربهم مع ذات العدو؟والنتائج في2007 انهيار لبوش ولذات المعتدلين؟).
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Bush
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22 juillet 2007 7 22 /07 /juillet /2007 13:41
http://www.doubtcome.com/images/article3.jpg



Alors voilà ce que l'on pourrait nommer le scoop du siècle ou le harem du Mossad ou les call-girls du Mossad, au choix... suite aux révélations d'une ex-espionne qui raconte tout sur un site anglophone doubtcome.com :: girls1... vous allez voir les photos des recrutées et des infiltreuses mossadiennes doubtcome.com :: girls2 du monde entier. On se croirait devant la vitrine d'un Eros Center... sex, drug and rock and roll... avec de fortes présomptions sur la fameuse Monika Levinski dont tout le monde bien Renseigné sait ce qu'il en était vraiment. Elle devait certainement faire partie de cette grosse brochette d'infiltreuses qui usent de leurs charmes pour ensuite faire du chantage aux puissants, etc... etc... et le pauvre Clinton qui s'acharnait, à cette époque, pour faire aboutir le fameux processus de paix - qui dure depuis plus d'un demi-siècle - a été stoppé net dans son élan. Toutes les basses oeuvres du Mossad tournent toujours autour du même but : faire en sorte que la Palestine ne voit jamais le jour. Si les james bond ont pu nous faire rêver à une époque, malheureusement, vu leur mentalité désormais, on les aurait plutôt en horreur. Lire aussi - en anglais - le témoignage de Melissa Weber alias Alec Kouchacji et alias Melissa Carlson doubtcome.com :: alec1 espionnage, sexe et politique, tout un programme...

Espionnes marocaines du Mossad par Mouna Izzdine

Teint doré, petite coupe à la garçonne, look exotic-chic, yeux pétillants, regard charmeur, démarche gracieuse et élocution parfaite. Sous ses airs légers et désinvoltes de métropolitaine bien dans sa peau, Nabila F., la quarantaine épanouie, cache remarquablement son jeu.

Nabila est, comme on l'appelle dans le jargon du renseignement, un officier traitant. C'est ce qui ressort des révélations d'une certaine Jocelyne Baini, sur le site doubtcome.com.

Polyglotte, instruite, intelligente, perspicace et discrète, c'est l'une des recrues étrangères hautement opérationnelles d'une des plus puissantes agences de renseignement dans le monde, le Mossad israélien. Chargé, à côté du Shabak (ex Shin Bet, sécurité générale intérieure) et de l'Aman (renseignement militaire), de la sécurité sécurité extérieure (renseignement, opérations clandestines et lutte antiterroriste).

Nabila chapeaute un réseau de 12 agents secrets en jupons, toutes Marocaines comme elle, dont sa sœur, engagée à l'âge de 12 ans.

Repérée en décembre 2001 par le «sayan» Albert M., un agent dormant du Mossad établi au Maroc, dans une soirée mondaine à Casablanca, celui-ci lui présentera quelques mois plus tard à Paris, Joseph B., chasseur de têtes pour les services secrets israéliens.

Nabila, diplômée en sciences politiques et en langues étrangères, hésitante au début, finira par accepter de travailler comme «katsa». Autrement dit comme officier de renseignement, pour le compte de l'institut pour les renseignements et les affaires spéciales, moyennant une rémunération initiale alléchante de 70.000 euros par an.

Mais pas seulement. Car, en plus d'un salaire fixe, elle s'est vu proposer, comme nombre d'agents secrets, d'autres émoluments et avantages en nature: prime pour certaines opérations à risque élevé, passeports de plusieurs pays occidentaux, voiture et appartement personnel dans une métropole de son choix, ouverture d'un compte bancaire en Suisse, quelques bijoux précieux et vacances annuelles vers sa destination préférée. Et, bien sûr, augmentation de salaire avec l'expérience et les années passées au service de l'agence. Tous les ingrédients de la motivation étaient là.

Tests psychologiques, entraînement au combat, à la filature, à la résistance à la torture, maniement des armes légères, perfectionnement en informatique, cours de linguistique… Nabila suit une formation intensive et pointue en espionnage pendant plusieurs mois dans la région de Haïfa. Jonglant avec les passeports et identités. Imitant à merveille les multiples accents orientaux.

Au gré des missions, elle est tour à tour journaliste marocaine, beurette bénévole dans l'humanitaire, enseignante tunisienne d'arabe classique. Comédienne belge d'origine libanaise, assistante de direction libyenne. Ou encore organisatrice émiratie d'événements artistiques. Nabila apprend vite et fait montre d'une telle efficacité qu'elle se voit à son tour confier le recrutement de nouveaux agents féminins.

Nous sommes en 2003. Meir Dagan poursuit alors la politique d'ouverture du Mossad, entamée en l'an 2000, sous la direction d'Ephraïm Halevy (1998-2002), alors que la seconde Intifada battait son plein. Et que la communauté internationale dénonçait massivement les exactions croissantes de l'Etat hébreu contre le peuple et les dirigeants palestiniens.

Plus que jamais, Israël a besoin d'être informé de tout ce qui peut, de près ou de loin, attenter à son existence, sa sécurité ou sa pérennité. Le Mossad s'essaie même au recrutement en ligne (www.mossad. gov.il). Les attentats du septembre 2001 finissent convaincre l'Institut (créé initialement en 1951 sous David Ben Gourion pour faciliter l'Aliyah, le retour vers le jeune Israël né en mai 1948) de la priorité de renforcer ses antennes périphériques. Notamment et surtout dans les nations et auprès des faiseurs d'opinion (hommes et institutions) et des centres de décision politico-économiques arabes et musulmans. Le mieux est d'embaucher des gens du cru, des autochtones. Et, pourquoi pas, des femmes. Enrôlées de gré (en échange de contreparties conséquentes) ou, comme le prétend Nima Zamar, dans Je devais aussi tuer (Albin Michel, 2003), de force (chantage, viol, menaces…).

Attirant peu les soupçons et les méfiances, le “sexe faible” dispose en plus d'un arsenal inné redoutable. Enveloppe charnelle qui s'avère parfois plus efficace et plus pointue que n'importe quel équipement d'artillerie lourde. Oeillades suggestives, balconnet plongeant, danse lascive, paroles coquines, alcool et autres paradis artificiels aidant, et voilà, à l'usure, le plus récalcitrant des hommes dans vos filets, le corps en feu et la langue déliée. Autant de “bombes anatomiques au service des Services” à dissimuler et disperser ici et là, en fonction des besoins et des missions du moment.

Aujourd'hui basé à Tel-Aviv, le Mossad emploierait quelque 1.500 personnes depuis ses quartiers généraux, dont près de 20% de femmes.

L'Institut s'est déjà, par le passé, assuré de l'efficacité de ses agents féminins, dont certaines ont réussi d'admirables faits d'armes. Parmi les plus célèbres des James Bond girls du Mossad, Cindy, de son vrai nom Cheryl Hanin Bentov. Cette dernière est parvenue à piéger Mordechaï Vanunu, Israélien d'origine marocaine converti au christianisme, et ancien technicien à la centrale nucléaire de Dimona (construite au début des années 60 dans le désert du Neguev). Celui-ci avait révélé au Sunday Times, le célèbre quotidien britannique, l'existence d'ogives nucléaires dans les sous-sols de la même centrale. Pour avoir accepté, le 30 septembre 1986, l'invitation à Rome de cette belle plante croisée dans une rue londonienne,

Mordechaï Vanunu, traître pour les uns, héros pour les autres, se retrouvera, drogué, kidnappé puis expédié clandestinement en bateau vers Israël. Avant d'être incarcéré pendant 18 ans à la prison de Shikma, près d'Ashkelon.

Autre preuve de la place grandissante de la gent féminine au cœur des services secrets israéliens, sous Shabtai Shavit (1990-1996), le numéro deux du Mossad n'était autre qu'une femme, Aliza Magen.

Ceci étant, quelles femmes s'allier dans le monde arabo-musulman ? Au sein de ce dernier, Israël connaît bien le Maroc (voir encadré plus bas). Et sait aussi que les Marocaines peuvent faire preuve d'une détermination et d'une efficience étonnantes dans les causes qui leur tiennent à cœur. Qui ne se souvient pas des sacrifices consentis pour la cause palestinienne et l'identité arabe (5 ans dans les geôles israéliennes, 7 ans de guerre civile au Liban) par les sœurs Rita et Nadia Bradley ? Mais comment faire pencher la balance de son côté ? En y mettant le prix fort, les services secrets israéliens parient qu'ils pourront au moins s'adjoindre la coopération précieuse de quelques-unes d'entre elles, fut-elle ponctuelle.

C'est ainsi que l'agent Nabila, désormais chasseuse de tête et formatrice, voit sa prime grimper. Elle rentre un certain temps au Maroc. Histoire de repérer des filles du pays correspondant au plus près aux critères exigés par les services d'espionnage israéliens. Elle en cueille une dizaine, jeunes, jolies et coquettes, de milieux socio-culturels différents. Parmi lesquelles Widad, Asmae, Majdouline, Noura, Laïla, Hanane, Siham ou encore Nawal et Karima.

Certains agents recruteurs s'adressent aux réseaux de trafic humain, comme c'est le cas d'après les témoignages de repenties, de mineures russes vendues parfois par leurs propres parents à la mafia locale. Avant d'être exploitées par le crime organisé au Moyen-Orient et ailleurs puis forcées à collaborer avec le Mossad. Nabila, elle, a ses propres procédés. Elle détecte les faiblesses des unes et des autres, leur faisant miroiter mille et promesses en échange de leur collaboration.

Certaines rêvent d'une vie luxueuse, d'argent facile et d'horizons cléments. D'autres ne demandent qu'une petite aide pour leur famille démunie ou espèrent rencontrer un étranger qui leur assurerait une existence décente. Quelques-unes contractent sans le savoir des mariages de complaisance (zawaj orfi) avec des ressortissants des monarchies pétrolières, avant de se rendre compte, fois sur place, du véritable but de leur venue.

Avec sérieux et discipline, Nabila enseigne à ses protégées, les rudiments de la parfaite petite espionne: se fondre dans la masse, faire preuve d'empathie, tout en restant réservée et vague sur sa personne. Quitte à s'inventer un tout autre vécu pour brouiller les pistes.

En parallèle, les jeunes mercenaires affûtent leurs armes de séduction: cours de culture générale, de maintien et de bonnes manières, séances de perfectionnement en cuisine et en danse orientale, diètes amincissantes, shopping dans des enseignes de luxe…

Les voilà fin prêtes. De Casablanca à Damas, en passant par Bagdad, le Caire, Washington, Paris et Nairobi, Nabila et son staff se lancent dans des missions plus ou moins périlleuses, chacune sous une couverture différente.

Les moins instruites sont affectées à des postes de domestiques, de filles au pair ou de masseuses. Les plus agiles et les plus jolies embauchées comme danseuses dans des boîtes de nuit huppées, tandis que les plus futées sont introduites dans des ONG internationales. Les cibles de ces Mata Hari en herbe sont claires: députés, diplomates, ministres, activistes, hommes d'affaires, magistrats. Hauts gradés de la police, de l'armée et de la gendarmerie. Ou encore journalistes influents et experts en géostratégie ou en terrorisme (entre autres) exerçant dans les pays arabes et limitrophes ou en dehors.

Les objectifs aussi sont bien définis : obtenir des renseignements auprès de ces notables -à leur insu ou par chantage- sur leurs positions (et leur degré d'implication idéologique et matérielle), entre autres, quant à l'Etat hébreu et sa politique. Ses relations avec les pays arabo-musulmans, la situation au Proche et au Moyen-Orient, la légitimité des régimes arabes actuels auprès de leurs populations. Ou encore leur opinion par rapport à la montée de l'islamisme dans le monde.

Autant d'informations précieuses qui aideront par la suite la division Recherche et Etudes du Mossad (l'un de ses 8 départements) à rédiger ses rapports, remis au final au Premier ministre en personne.

Noura, Hanane et Majdouline sont ainsi chargées d'impliquer d'influentes personnalités américaines d'origine arabe, antisionistes, dans des scandales sexuels, en prenant soin de filmer leurs ébats avec ces derniers.

Siham, pour sa part, se voit confier la fonction de fournisseur attitré de stupéfiants pour l'équipe. Tandis qu'Asmae, avec quatre de ses acolytes, décroche un job dans un club de nuit à Beyrouth fréquenté par des fonctionnaires hauts placés. Avec ses amies, elles réussissent à approcher Georges Frem (mort en 2006), député et ministre de l'Industrie au sein du gouvernement Hariri. Asmae entre également en contact à Chypre avec un Israélien dénommé Berel et un Syrien, Marwan. Ces deux hommes la chargent avec Yakatserina Shasternick, originaire de la ville de Minsk (Biélorussie), de dénicher de jolies filles pour animer des dîners à l'Hôtel Phoenicia de Beyrouth. Un établissement réputé depuis des décennies, comme un lieu de rencontre pour des trafiquants d'armes et des agents secrets du monde entier. Karima, jeune casablancaise de confession hébraïque, s'occupe pour sa part de la filature d'un citoyen arabo-américain proche de l'administration Bush à Washington.

Lors de sa dernière mission, Nabila devait pour sa part séduire de riches businessmen américains d'origine arabe, défenseurs avoués du processus de paix en Palestine, et vérifier si ceux-ci l'étaient effectivement. Il est aussi arrivé à la jeune Marocaine, assistée de certaines de ses consoeurs d'Europe Centrale, d'Asie ou d'Afrique de l'Ouest, de collaborer avec la CIA dans le cadre d'opérations communes. Ou avec d'autres services secrets de pays amis d'Israël ou n'ayant pas de contacts normalisés avec l'Etat hébreu. Nabila travaillera-t-elle un jour avec la division des opérations spéciales du Mossad, connue sous le nom Action, l'unité chargée des éliminations physiques de cibles sensibles, des opérations paramilitaires et de sabotage?

Certains services secrets soupçonnent en tout cas ce petit bout de femme d'avoir fait partie, alors qu'elle officiait aux Emirats Arabes Unis, du même groupe d'agents turcs et saoudiens, auteurs présumés du meurtre et de la mutilation, le 24 septembre 1980, du journaliste libanais pro-indépendantiste (de la revue Al Hawadess) et antisyrien, Salim el Laouzi.

Nabila n'est pas dupe. Elle sait qu'elle risque sa vie avec ce métier de l'ombre dont elle a peur de ne plus pouvoir se passer. Et que ses recruteurs ne viendront pas à sa rescousse si elle tombe dans les filets de leurs ennemis. Mata Hari n'a-t-elle pas été fusillée par la France en 1917, cette nation même pour laquelle elle se disait espionne? Et, le 18 mai 1965, Kamil Amin Tabet, l'agent israélien Elie Cohen, n'a-t-il pas été pendu sur la place publique à Damas? Et que dire des ratés de plus en plus fréquents du Mossad, sachant que, à titre d'exemple, pour la seule année 1996, les Egyptiens ont démantelé 7 réseaux d'espionnage israéliens… contre 20 pour les 15 années précédentes?

Jusqu'où Nabila et ses collègues seraient-elles prêtes à aller? Une chose est sûre: fichées par Interpol et de nombreux services secrets à travers le monde, Nabila F. et sa douzaine de collaboratrices, se sont aujourd'hui, évaporées dans la nature. Envolées vers d'autres cieux, repenties ou... en quête d'autres proies?
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Women of the Mossad

An Exclusive Revealed
by
Joanna Gawlik
Melissa Carlson
Jocelyn Baini
NABILA FLIKA
ASMAA BOUBARI

The C.I.A. , the Ambassador and the Pregnant Woman

On a cool day in early November, Jocelyne Beaini was called to the posh Phoenicia hotel in downtown Beirut by her friend Stephanie Ralph, a CIA operative who lives in Kuwait. They both sat on the terrace overlooking the tumultuous scene above the crater caused by the powerful explosion that took the life of Rafiq Hariri, lord of the warlords that destroyed Lebanon and whose family and friends destroyed its economy.
Jocelyne expected a serious discussion as both women were to be joined by a Kuwaiti prince and a certain Tahlaoui, a high ranking military man representing the Saudi Defense Ministry.

There was apparent urgency to that meeting including Saudi Princes Bandar, Sultan, Faisal, and others, plus Kuwaiti Emirs who were aware of the public relations disaster on the horizon for both the Islamic and Christian worlds.

More and more evidence was surfacing that the sleazy emirs and kings had sold out the Palestinian cause and people in order to keep their thrones at the same time that they had sided with international Zionism to uproot the Christians in the Middle East whom they constantly accuse of being the instrument that keeps bringing Western democracies and bullies into their crystal shop. Events in Iraq and Lebanon are proving by the day that cooperation between the two Gulf countries and Israel are the cause of the quagmire and the slaughter of U.S. boys in Iraq.

On the agenda of the day: get rid of a witness whose struggle against those evils proved that the CIA was not innocent and watching this anti-democratic tragedy and even, at times, participating, if not engineering it, and ready to sell their positions and intelligence access for gold and money.

The witness in question was eager to father children for he had lost his six previous ones in all these machinations and struggles. The reports that were coming through agents who infiltrated the Masonic lodges of the District of Columbia where the witness acquired a 32nd degree as a Master Mason meticulously described his pain. His fatherly instincts were his weakness and exposed his vulnerable side.

Jocelyne Beaine, who was planted as his maid, was told of their plan. In a few days, 19 year old Ganna Pylypenko would arrive in Lebanon from Ukraine to work as a dancer and would be introduced to the witness and have intercourse with him. The witness would be told by Beaine that the Ukrainian woman had fallen in love with him, that she was tired of the night life, that she wanted to start a family that would offer the opportunity to start a new life for him with a wife and children. With the help of the Kiev mafia, she was artificially inseminated at the last minute. All this had to be organized before immigration authorities in Lebanon detected the pregnancy whose test is a requirement for any females who work in night clubs there.

Through either pure bad luck or a mysterious intelligence tip, the Lebanese authorities postponed the physical examination, but through advanced testing techniques discovered that the artist was indeed pregnant. She was quarantined for ten days then deported.

http://www.doubtcome.com/images/500-2-1.jpg

 To Jew   Or Not to Jew?

When Jocelyne Beaini decided to tell her story to her victim-witness, she started by reading the confessions of her predecessor Melissa Carlson. She found many similarities, but with much more violence. When she was four years old, Lebanon experienced an Israeli invasion and their subsequent hold on all the Christian regions and cities. Making it a top priority, the Israelis soon started to recruit agents and used the Lebanese forces, Saudi intelligence, Lebanese personnel, business executives working in Saudi Arabia, Lebanese military forces and other warlords, plus the tobacco and hashish mafias and anyone in Lebanon who was in need of money. Jocelyne's mother, Jamal, apparently did not heed their warnings at first to join their organization after the murder of her husband, Ibrahim, the father of Jocelyne, a decision that caused Jocelyne to lose the use of her left leg after being brutally maimed by unknown assailants who made it clear that her right leg would follow. Mom then had to acquiesce and disappeared, leaving her three infants behind.

According to Jocelyne , she was raised by her grandmother in the village of Kartaba while the Catholic nuns at Bhannes Hospital tried desperately to save her leg with pain killers and therapy. She did not see her mother for years and she never went to school. Being vague and amnesiac, she does not remember anything from her younger years until she found herself living with a Druze family on the Golan heights. When she reached her teens, she went into training as a total submissive. She would be beaten for any little infraction and put up against the wall for hours regardless of her leg pain.

Her handlers, mostly Lebanese working for the Israelis, would subject her to rape and many other humiliations. They tried different sexual positions and perversions on her until she felt that sleeping with a man of a different age, color, filth, and smell was as normal as having a cup of tea. She remembered the never ending scenes of sodomy and fellatio when different men would enter and leave the room in which she was tied or partially tied. She was trained in housekeeping, washing, and ironing until she became a perfect maid because eventually she would take over where her predecessor had left off after Carlson, under Israeli orders, subverted US Middle East peace efforts and disappeared with the files of the board members of the White House BUILDERS FOR PEACE.

At the age of 22, she was ready to be put on to that same witness whose expertise and experiences prove that the cooperation between Saudi, Kuwaiti, Turkish and Israeli intelligence is the hard core of international terrorism and that they are behind all the ills that the West is enduring.


Emile Henoud, the Lebanese-Israeli handler of Melissa Carlson who is now in hiding, offered to plant Jocelyne at the shop of his cousin Sam Henoud (who has US citizenship) in the town of Jounieh, a place that was very receptive to the Israeli invasion. Successfully using that trap, she easily became involved in the life of the witness who was in need of a maid. In a few months, she became intimate with the witness and confided to him her desire to seek revenge for the murder of her father and her years of sufferings at the hands of her handlers.

Jocelyne was not shy about her desire to leave the group, but was nevertheless fearful. She talked to the witness about their power and their hold on the Christian territory. There, there is the big deal maker and billionaire entrepreneur Georges Frem, a former MP and government minister, and a close friend to Rafic Hariri. Both of them died recently, but left behind scores of money lovers and ass kissers ready to carry out any order given by Saudi partners. She would go to meetings where Mansour el Bon, Farid el Khazen, Samir el Khazen, and notables from different influential families like the Gemayels, the Chihas, Sfeirs, Geagea, and others all asked her different questions about the American witness and whether he had any contact with the FBI or Interpol. They would put her in contact with owners of night spots to which he could be lured like Tiffany's, California Dreamers, Lido's, Thymes, and Excalibur where other women would come to assist her in spying on the witness . Many other new girls would come with in an unending supply from a different source: the palaces of the Arab Petro-Emirs .

This activity of five years was brought to an end by the outcome of the war in Lebanon when the Israelis surprisingly suffered a shameful defeat at the hands of the underdog Hezbollah. Suddenly, events took a completely new course: Jocelyne Beaini retracted her story, not without considerable fear, and confessed to a completely different version. She brought in two females, a Canadian by the name of Carla Chaptini and a Lebanese woman called Samar Raheb. Beaini said they both work for the CIA and that the organization was behind the spy plan from the beginning, and that their contact is a diplomat in the visa section of the US Embassy in Lebanon who is an admirer of Samar and who is ready to facilitate visas for anyone for her.  Jocelyne was not shy about her desire to leave the group, but was nevertheless fearful. She talked to the witness about their power and their hold on the Christian territory. There, there is the big deal maker and billionaire entrepreneur Georges Frem, a former MP and government minister, and a close friend to Rafic Hariri. Both of them died recently, but left behind scores of money lovers and ass kissers ready to carry out any order given by Saudi partners. She would go to meetings where Mansour el Bon, Farid el Khazen, Samir el Khazen, and notables from different influential families like the Gemayels, the Chihas, Sfeirs, Geagea, and others all asked her different questions about the American witness and whether he had any contact with the FBI or Interpol. They would put her in contact with owners of night spots to which he could be lured like Tiffany's, California Dreamers, Lido's, Thymes, and Excalibur where other women would come to assist her in spying on the witness . Many other new girls would come with in an unending supply from a different source: the palaces of the Arab Petro-Emirs .

This activity of five years was brought to an end by the outcome of the war in Lebanon when the Israelis surprisingly suffered a shameful defeat at the hands of the underdog Hezbollah. Suddenly, events took a completely new course: Jocelyne Beaini retracted her story, not without considerable fear, and confessed to a completely different version. She brought in two females, a Canadian by the name of Carla Chaptini and a Lebanese woman called Samar Raheb. Beaini said they both work for the CIA and that the organization was behind the spy plan from the beginning, and that their contact is a diplomat in the visa section of the US Embassy in Lebanon who is an admirer of Samar and who is ready to facilitate visas for anyone for her. contact with owners of night spots to which he could be lured like Tiffany's, California Dreamers, Lido's, Thymes, and Excalibur where other women would come to assist her in spying on the witness . Many other new girls would come with in an unending supply from a different source: the palaces of the Arab Petro-Emirs .
This activity of five years was brought to an end by the outcome of the war in Lebanon when the Israelis surprisingly suffered a shameful defeat at the hands of the underdog Hezbollah. Suddenly, events took a completely new course: Jocelyne Beaini retracted her story, not without considerable fear, and confessed to a completely different version. She brought in two females, a Canadian by the name of Carla Chaptini and a Lebanese woman called Samar Raheb. Beaini said they both work for the CIA and that the organization was behind the spy plan from the beginning, and that their contact is a diplomat in the visa section of the US Embassy in Lebanon who is an admirer of Samar and who is ready to facilitate visas for anyone for her.
Desperately looking for a Hitler
Jocelyne Beaine wanted a safe place where she could tell an urgent story about her friend Olga Sokolovskaya and her painful experiences and suffering at the hands of the Israelis. She chose the Palace Hotel in Ferney, a suburb of Geneva, on the French side of the city. The hotel is owned by Joseph Yazbeck who previously owned the Grand Hotel in Washington D.C., a favorite place for meetings for the Israelis and the Saudis where the sales of F15s,F16s, AWACS, and other military toys for the Arab gulf states were discussed. The urgent meeting was suggested by Marwan Souleiman a close confident of Beaine. Beaine trusted him as he is from the same town of Kordaha in Syria and is a distant cousin of Syrian President Bashar Assad. Marwan assured Jocelyne of the support of his Uncle Sami Souleiman who holds a high position at the Pentagon.

Surprised at the suggestion, the witness was reluctant at first, but eventually decided to listen. He was suspicious and uneasy as he could not understand the purpose of the meeting.

Desperately looking for a Hitler

Jocelyne Beaine wanted a safe place where she could tell an urgent story about her friend Olga Sokolovskaya and her painful experiences and suffering at the hands of the Israelis. She chose the Palace Hotel in Ferney, a suburb of Geneva, on the French side of the city. The hotel is owned by Joseph Yazbeck who previously owned the Grand Hotel in Washington D.C., a favorite place for meetings for the Israelis and the Saudis where the sales of F15s,F16s, AWACS, and other military toys for the Arab gulf states were discussed. The urgent meeting was suggested by Marwan Souleiman a close confident of Beaine. Beaine trusted him as he is from the same town of Kordaha in Syria and is a distant cousin of Syrian President Bashar Assad. Marwan assured Jocelyne of the support of his Uncle Sami Souleiman who holds a high position at the Pentagon.

Surprised at the suggestion, the witness was reluctant at first, but eventually decided to listen. He was suspicious and uneasy as he could not understand the purpose of the meeting.

Jocelyne recounted, with precision, the unfortunate story of her friend. Olga was born in a small village two hours drive from Minsk, the capital city of Belarus. Fatherless and with an alcoholic mother who deserted her at a young age, she grew up with low life cousins in an atmosphere of filth and physical and mental abuse. At the age of eleven, she met her boyfriend who was much older. Slowly, he introduced her to cocaine and other drugs. When she was fully addicted and relying on him for supplies, he introduced her to members of the Russian mafias who took full control of her habits and needs, and she did not realize that she, along with a dozen other females in her condition, were sold naked at an auction to a group of traders whom she learned later were from Tel Aviv.

Olga was sent by her traders to Eilat after being smuggled from Egypt.
There, she met Boris who spoke Russian and assured her that she would have her daily dose of drugs. She stayed with him briefly, then moved to Ashdod to a safe house. There she met her pimp who made it clear that she had to please his friends to pay back the expenses of her journey and the coke.

He moved then to Rehovot, south of Tel Aviv, and introduced her to his first friend. Brutal and sadomasochistic, the friend ordered her to strip naked and lie down on her back. With his one inch thick cane he separated her legs to penetrate her with his dirty bottomed cane. He found great pleasure in seeing her scream with pain, especially when he burned her tits with his cigarette. The friend obviously wanted the 16 year old to be detached completely from human feelings and to turn into an animal. Olga had an innocent virgin look, said Jocelyn, and was highly coveted. She had to please between 15-20 men a day. She remembered going sleepless for days and was never let out of her room. After months of this torture, she was exhausted and thought about suicide, but another Ukrainian woman, Ira, befriended her. Olga told Ira that she wanted to run away but Ira discouraged her as, without any documents, she would end up in another hell: the prison of
Neveh Tirza for women.

Olga was deteriorating by the day with no way out. Customers were complaining that she was not pleasing them enough, so she was beaten and then beaten again. On the brink of total collapse, a client was brought in, saying he was from Kuwait, and he reserved her for three days with no sex. A relief but a new life: The Arab man was buying her to be trained at his intelligence agency. More violence and sex ensued in Kuwait until she agreed to move to Lebanon and work at a night club owned by William Rayes, a friend of Beaine, whose elegant Swedish wife was to keep an eye on her. The agents who sent her from Kuwait told her not to fuck with their group as they answered directly to the Israelis who could find her anywhere and at anytime in the world.

Olga was forbidden to have any friends. She was always accompanied by Beaine and she could not use taxis, but only a special private bus driven by Jocelyne's brother Pierre Beaine.

But, Olga could not detach herself from her tumultuous and painful past. Beaine started to cry and went on about more graphic sex and humiliation at the hands of the Kuwaitis, more beating and bondage, bleeding rectum and vagina, and lashes on the back for hours.

The witness at this point had to interfere and put a stop to the macabre scenario. How can he help? Jocelyne said she wanted the help of the FBI. She wanted someone from Washington, from the Administration, as it was urgent not to leave her friend suffering. It was not human and something had to be done.

The witness saw a red light in his mind. He remembered the Monica Lewinsky affair and that, if it was not for the smart move by Bill Clinton to turn the spy plan into a sexual encounter, he would have sacrificed all the efforts made by the US to keep the Middle East peace process on track and diverted all the good will into a battle among the Administration and the women's movements and the Jewish people. He understood also why George Bush avoided meeting any Israeli leader during the August 2006 Lebanese war and decided to retire to his Texas ranch, because it would have taken only one word from the President to be interpreted as anti-Semitic and made him responsible for the defeat of the Tsahal at the hands of Hezbollah.

This time the shrewd witness knew that the manipulators of Jocelyne were trying to entrap the FBI or the Secret Service or other Federal agencies and send them into a quagmire that certainly would take them on a path to be nailed as the American neo-Gestapo. He knew that Israel did not want to have anything to do with the US sponsored peace plans that could oblige them to be open and transparent and force the sleazy emirs of the Gulf to share their wealth with their fellow poor Arab Muslims.

The witness asked Jocelyne Beaine to stop crying.

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DOUBTCOME.COM contacted the witness who was not surprised, but felt sorry for the inaction of authorities about Christian and Jewish relations. He concluded : "If the Americans are really concocting a hateful campaign to slaughter the Jews and send them to a new generation of ovens, then we should all feel ashamed and give them back all our property and forgiveness for being part of that campaign, after accusing them and insulting them for decades. But, on the other hand, if this is really a Jewish way of dealing with Christianity then every free man with or without any authority should come out and say it."

An anonymous call, declaring itself to be from the Boubari-Flika group of Rabat-Casablanca, came to an investigative journalist stationed in the Christian
sector of Lebanon, warning him that a Moroccan female agent called Nawal H. was training to be planted in his life by elements belonging to the February 14 group (in remembrance of the date of the assassination of their
godfather, Rafiq Harir).

The handlers of the woman were two men: a Syrian-Kurdish pimp named Hassan and a part time policeman called Elias who was on the government payroll. They were both employed by the Khazen Family whose dean is a former minister and whose son was previously busted in a drug raid.

The investigator was commenting in his articles about young Pierre Gemayel whose family was dubbed the Kennedys of Lebanon and suffered successively the loss of different members, including women and children. The investigator opined that  the young Gemayel was assassinated as a price for the rapprochement that was being concluded by the mega-duo lawmaker/diplomats, Baker and Hamilton. The
enemies of peace did not like to see America getting closer to Damascus as a necessity to find an exit out of Iraq and the region, and thought that an emotionally exacerbated Christian Lebanon would explode in anger and result in the kind of bloodshed that they have been used to for decades, something necessary for the enemies to hold on to power and protect their louts.



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After her diaries fell into the hands of US investigators, they revealed that Johanna Gawlik was a trained Mossad agent, operating principally from Krakow, Poland. Because of her cell's suspicious activitiesl, Polish and Vatican authorities had more than once changed parade route plans for Pope Jean Paul II during visits to his native country. She later befriended an American power broker whom she followed throughout the Europe and North Africa. She confided to him the methods used by the Mossad to recruit and train their agents in Europe using Palestinian youths as a cover.
Video tapes and hours of confidential testimony about a decade of training, preparation, and spying were revealed by Melissa Carlson and obtained exclusively by Doubtcome.com . Supported by Saudi agents, she was forced into prostitution as a cover. Her intelligent approach led her to renowned American universities and she had no difficulty in climbing upward in the political echelons of Washington where she took
part in the subversion of White House Middle East peace efforts. (Read her full testimony)

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Aline (left background) finds and recruits young women candidates for the Mossad. She typically targets model agencies.

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Ilona from Belarus has operated between Egypt and Lebanon. She targets Western diplomats in exlusive hotels and nightclubs. Her handler was a Lebanese person named Joe S., is a triple agent offering services to the CIA, Mossad and Syrian Mokhabarat.

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Bonbon, a Swedish model, approaches her targets by gaining their sympathies. She often portrays herself as homeless.
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Maria, considered a pro, is a Mossad trainer for new recruits. She lives in Prague, the Czech Republic. The Morrocan government once denied her entry into their country, citing irregularities in her passport.

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Dorota, an agent based in Belgium, is a "back-up" for female agents who do not succeed in penetrating their targets. She is a close friend of Joanna G., meeting at the same modeling agency a few years ago.
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Maszena is a pre-agent. Pre-agents are used to identify a target's personality and characteristic. Pre-agents lack communication skills but play an important role in setting up their targets to fall in the hands of the trained agent.
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Marie-Ange is based in Switzerland and speaks several languages. In 1998 she befriended an influential political activitist, following him to Washington, DC, where she gained access to military facilities, taking photographs.
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Sandra, an Italian woman, had infiltrated a member of the organization, The International Coexistance Between Christian and Jews. She was ordered to gather information about the Middle East peace process. Picture was taken just off the beach in Southern Lebanon.

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Anna, based in Poland, was responsible for taking care of the welfare of other young agents. The Mossad helped her gain the title of Miss Poland in exchange for recruiting other models. Her speciality was to obtain U.S. visas for other agents, including Joanna Gawlik for the purpose of spying.
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Kaisa is an Estonian woman based in Budapest, Hungary. Her latest target was an American peace activist.

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Mahmood (left), owner of a restaurant in Krakow, Poland, was a direct handler for Joanna Gawlik (right). He was the principal trainer of many recruits including Gawlik.

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Joanna Gawlik speaking exlusively to Doubtcome.com  about her long ordeal with the Mossad. She vanished two months ago.

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Elena works with Sandra as a team when they attack their targets. Her territory is around the ski resorts in the Swiss Alps. Her latest target was a Swiss-American businessman, philanthropist, and a strong advocate for promoting World peace.

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According to Joanna Gawlik, Katia was sold to the Mossad by her own father. Her area of work was in Spain. Her latest known activity was to follow an American diplomat to Casablanca in Morocco. She was, however, detected by her suspicious behavior. After being detected, she became scared and aborted her mission. She disappeared and was never seen again.

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Cheryl E. According to Nabila K., Cheryl was using the British military position of her father to infiltrate groups who were linking the uncle of Dodi Fayed Adnan Khashoggi, notorious arms dealers and partner of Israeli officers to the death of princess Diana.
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Xia.F.  According to  Nabila F., Xia had to follow an American activist who was promoting the peaceful co-existence between China and the United States.  While in his company during a visit to China, shots were fired but missed the peacemaker.
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Nabila F. was part of the Moroccan group, Moghraoui-Beya taking orders directly from a defense attache to the kingdom in Washington.  She has been briefed about the activities of Cheryl E. and Xia f. But her mission was to become intimate to Arab Americans who supported the Middle-East peace efforts of the U.S. Administration. She presented herself as working part-time for the United Arab Emirate intelligence services.
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According to Nabila F., Nan S. has operated from Bangkok, Thailand.  Along with a band of about half a dozen people, she has targeted a free lance American investigator working on the international terrorism influence in Asia. After failing to involve the top gun in a sexual scandal they tried to organize his robbery. Failing again they became the laughing stock of the Thai Justice Authority.

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Noura A., Hanan I, Majdouline S. have worked in team and according to Nabila F. have posed as CIA agents to lure heavyweight Arab Americans who worked on the Palestinian-Israeli Peace process. Their mission to rob their victims then entrap them in sexual scandals. They took their orders directly from a retired Saudi Colonel by the name of Wahbi T.

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Siham I. has been the supervisor and drug supplier for Nabila F. and the Casablanca girls. She is in charge of organizing lude parties to bait her victims. She worked closely with a certain Stephanie M. now in Kuwait posing as a photographer for news organisation.

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Maria S. has befriended a Washington investigator who was working through the nightlife in Lebanon and Cyprus on finding a connestion between the Russian Mafia and the Mossad. After enduring extensive pressure she tries to ask her victim to help her turn coat. She was hushed out of Lebanon and never heard from her again.

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According to Nabila F., Karima is Jewish but portrays herself as an Arab. Being from Morocco she has no difficulty communicating. She was placed recently on an Arab American citizen closed to the Washington establishment. Presenting many contradictions in her story she was depicted and had to abandon her mission.

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Nabila F. was aware that the Mossad was taking advantage of the vast presence of its Jewish minority by easily recruiting girls from Moroccan poor families and orphans. Widad A. had the task of spying on Arab businessmen and intellectuals and lure them to Casablanca and other Marrakesh night spots.

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Corinne T. worked closely with Col. Robert D., former Pentagon official and then executive at McDonnell Douglas Corp. She was ordered to follow a board member of the organization, AMERICAN COUNCIL FOR HIGH POLITICS and spy on him and "break" his family. She was betrayed by Melissa C., a confessed Mossad Agent who suspected her of trying to turn coat. She was murdered two weeks later in what her family described to DOUBTCOME.COM as a suicide.

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Along with Anastasia D. and Isabel H., Viktoria is from the Russian enclave of Kaliningrad. The three were to work in team using sex to spy on an American Journalist who was working on establishing a relation between the Israeli military, Russian Mafia and Drug Cartel. When Isabel was unveiled at the Beirut Airport, their plan fell apart.
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Arriving on Air France flight from Bogota, Colombia to Lebanon, Isabel H. was to team up with Viktoria and Anastasia who had already put under surveillance an American expert on International terrorism and whom Isabel had previously befriended and followed from Switzerland, France, Spain and Morocco. Finding irregularities in her passport, the Lebanese authorities denied her entry into their country.
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Olga and Oxana worked in conjunction to infiltrate an American investigator trying to establish the power of the Russian mafia in the nightlife industries in countries involved in the Middle East conflict. By working closely with a certain Gaby who manages a red district style night club, they have used his connections to spy on certain political leaders. But their mission has been recently compromised and have therefore aborted their mission.

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A native of Moldova, Anastasia D. was known for some and Natalia for others. With a mission to infiltrate anti-Zionist individuals, she was to have teamed up with two other women: A lady from Kaliningrad, named Victoria; and the second woman, Isabel from Ecuador. They were to have worked from Lebanon and Cyprus. Their plans were foiled when Isabel was uncovered, denied entry at Beirut Airport by the Lebanese authorities and sent back on the first flight to Paris.
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Natalia G. , known to her acquaintances by the name as Laura, was a back-up to Anastasia. Their mission was to track an experienced private investigator working on shedding new light on the horrific bombing of the American Marine barracks in Lebanon in 1983, and the present-day harassment of U.S. troops abroad in the Middle East region. Betrayed by an individual in their group they aborted their mission and disappeared.
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Nastya B. was known to by her acquaintances as Sofia. Working closely with Masha Z., she was in charge of maintaining the protection and the discipline of a group of Mossad agents trained by military personel from the former Soviet Union. The group was operating without fear in Lebanon benefitting from the large number of wealthy Saudi agents who enjoyed great influence in the "political machine" in that country.

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Masha Z. was recruited by her own mother, who both presented themselves to work for Egyptian Intelligence Services. Their specialty is to find young, beautiful women from dance schools throughout Russia. With the help of the Russian mafia they had no problem obtaining visas in the countries bordering the war zone in the Middle East, gathering sensitive information from night life and sex concerning the goals and movements of the U.S. in the region.
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Katya, a woman from Belarus, was severely beaten when she stumbled into an operation run by the Mossad in Lebanon. It is suspected members of the Russian mafia conducted the operation. DOUBTCOME.COM found the woman in a coma with a dozen stitches on the back of her head. The Lebanese authorities are too fearful to conduct any sort of investigation

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Karina, a young woman from Kaliningrad, traveled to Portugal and the Middle East to help learn details about a botched spying operation by the Anastasia's Group. She was explicitly trained in computer use and technology. While touring the region around Iraq, she was ordered to infiltrate an American group working on "soothing" the animosity sentiments of the Arabs toward the United States during the warfare combats.
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Lili M. was part of a group to monitor U.S. activists in favor of improving relations between Christian Europe and the fledgling country, Belarus. Acting on information that she and other Russian nationals assisted by Middle Eastern elements were about to gang up on and spy on a "big wheel" for that unity, European diplomats interfered and botched that operation.
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Intimidated constantly by the wealth and influence of the Saudi Intelligence Services, most of the Middle East governments have turned a blind eye when the Mossad used night life as the best tool to control, threaten and blackmail diplomats and politicians. According to Lili M., Anastasia B. was part of a group sent by the Red Light District Mafias in Eastern Europe to make it clear to owners of Clubs that unless they "submit," they will never get the young ladies to operate their businesses.
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Olga S. is from Ukraine. Potraying herself as a virgin, she tries to "bait" her victims through her innocent look. The Ukrainian mafia asked her to infiltrate an American who was helping the Lebanese authorities pin down the group responsible for dozens of political assassinations during the civil war in that country. She teamed up with Jocelyn B., an agent of the Mossad posing as a cook and maid.

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Julia K. was recruited by an agent who later married her. Teaming up with Liliva, Jessy and other females of different nationalities targeted a Swiss-American office whose work includes monitoring the rebirth of Christianity in the former Soviet Union. Her mission was to seduce the director of that office, break his family and drag him in a sexual scandal. The arrest of one of their members on unrelated charges in Lebanon scared them off and led them to abort their plot.

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Ukrainian Iryna S. confided to her lover that female agents are trying to befriend her. The man, an American major watchdog against corrupted politicians, organized oppression and human rights violations in the Middle East asked her to play along. A flight from Beirut to Vienna, Austria was supposed to take her to a meeting with an Intelligence Israeli officer. An unexpected pilot strike aborted the plan

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Anna G. played the messenger role between the Ukrainian group headed by Alona and Irina and the Smolensk group of Russia, headed by Masha. They have together concocted parallel scenarios to gang up on a committee of rapprochement between the US and different ME governments friendly to the west.
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Tania Y. was prepared in Ukraine to replace Irina S. who along with other agents had run into trouble with security agents of a Middle Eastern country friendly to the US.  Discovering that she is subjected to a very closed surveillance, she camouflaged her mission with prostitution.
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Asmaa B. was part a four-girl team who covered themselves as night artists. They were directed from Morocco by Nabila and others to go to Lebanon and seek a job in a nightclub and then establish contact with Jocelyn B who was working as a maid for an American private investigator. Their plan was to open a trap for Justice authorities in Lebanon. The private I. a pro, unveiled their plot and they all went into hiding.
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Marina B. was coached by Inessa A. and was pat of the same Vienna cell. When she was betrayed by Jocelyn B. she claimed that the group took direct orders from agents associated with the Pentagon and defense contractors
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For the safety of her son Antonio at the hands of the Russian Mafia, Angela had to acquiesce to work with Souheil G. and his assistant Afif who runs prostitution rings in the Middle-East. Serving Saudi and Israeli arms dealers and intelligence agents, she created sexual scandals  in order to discredit a private investigator gathering information about American and European hostage taking during the Nixon-Kissinger era.
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Presenting herself as a collaborator to Syrian Intelligence Nastya B. did not have much problem getting closer to some shady operators in Lebanon. Her mission was to gather information about the botched operation of the duo Iryna-Alona from the Vienna Mossad group and who was behind their arrest and jailing in November 2003 in Lebanon. An Arab American political and intelligence pro unveiled her real identity and she was never seen again.

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Olga K. a Belarussian in her teens was given a difficult task to befriend an American-highpolitics doer who has just unveiled a plot by the Mossad to subvert Washington Middle East peace efforts. Although she had to team up with Natalia D. of Moldova she was not able to conceal her stress attacks. As a result of numerous scandals as such, Belarus decided to curb the traveling of their female citizens abroad.
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As a result of the defiance by Putin toward his countrymen oil Jewish billionaires, Antonina A. got recruited by the Russian Mafia and ended up along with a dozen other female agents in the Middle-East to track down the level of cooperation between Washington and Moscow in their efforts against international terrorism. She confided to Jocelyn B. that in case she is caught to claim that she is an agent of the Turkish intelligence trying to harass Armenians.
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Sold by her own father Alex to the Russian Mafia made up of remnants of the communist party, the Mossad and agents of the International military industrial complex, Antonina A excelled in the game of luring men to her charming web. Working closely with organized crime in the Middle East she was sent to Lebanon and Syria where in case of failure she was instructed to blame it on the Jews. Back in Moscow , along with her father they targeted a peace activist. Alerted by West European agents the "pro" unveiled their identities and both abruptly disappeared
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Under the directive of a local police official, Russians Katrina G. and Anastasia B. teamed up to infiltrate any thing in order to learn the extent of cooperation between US justice authorities and the Lebanese military intelligence in the rapidly unfolding decades of notorious relations between the Mossad and the Saudi Royal Family in the destruction of Lebanon. Operating with fear and nervousness as a result of the Gaza Fiasco and despite their representation as Syrian agents it did not take long before the plot unfolded and they got struck with panic.
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Inessa A. was no small pity informer but a well trained agent who lived in Turkey. Conflicting report about her back ground but according to Irina S. she was dispatched to Lebanon on sensitive missions and took order from a certain Abou Kakash who worked directly under former Lebanese Police General Jamil el Sayyed who is now under arrest following a probe by a UN envoy to investigate high ranking assassinations in that country.

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In a rare photo taken together Marina B. was being trained by Inessa A. (here on the right) in the Art of seduction and perfection of the English language. The preparations were aiming to have Marina go to Kuwait as a photographer and from there with the help of established agents to clandestingly sneak into Irak and seduce local power players including Americans. Last seen in Athens at the Hilton Hotel then never heard from
them again.
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ryna M. goes by the name of Lolita for her innocent and young look. Lacking communication skills she is mostly used to bait potential targets and has worked as pre-agent for Iryna S. and Marina B.
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When Saudi arms dealers helped the Falachas eave Ethiopia to go to Israel, different intelligence agencies recruited beautiful female children who were sent later throughout the Middle East to keep politicians and intellectuals under surveillance who potentially would be supportive of US inspired democracies. Esthelle K. was one of these girls, brought to operate in Lebanon with the help of a fashion designer. She joined Jocelyn Baini and both infiltrated home
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