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22 juillet 2007 7 22 /07 /juillet /2007 16:00


 Paradis fiscaux, Criminalité transnationale

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La criminalité transnationale, face hideuse de la mondialisation.
Dossier spécial pour la revue libanaise As-Chams Beyrouth à l’occasion du scandale Clearstream en France, une évocation des paradis fiscaux et du blanchiment d’argent.

René Naba
L’affaire Clearstream en France, c’est-à-dire le scandale politique des fausses listes de bénéficiaires de commissions occultes liées à des transactions internationales, a replacé au coeur de l’actualité le problème des paradis fiscaux et des obscurs cheminements de l’argent illicite.
Sur fond de rivalité entre le premier ministre Dominique de Villepin et son ministre de l’intérieur Nicolas Sarkozy pour le leadership de la droite française dans la perspective de la campagne présidentielle française de 2007, l’affaire clearstream a mis à nu les moeurs de la classe politique française. mais au delà de son aspect français, Clearstream tire son nom de la chambre de compensation interbancaire du Luxembourg accusée, à tort ou à raison, d’être une des plus grandes entreprises de blanchiment d’argent du monde.
Selon le Fonds Monétaire International, cité par le journal Le Monde en date du 23 Mai 2006, de 700 à 1.750 milliards d’euros circuleraient ainsi entre les banques, les paradis fiscaux et places financières, malgré le durcissement des législations et l’accroissement des contrôles. C’est dire l’importance des montants en jeu et partant des enjeux eux mêmes.
Paradis fiscaux, zones offshore, flux monétaires, capitaux errants et budgets aberrants. Ces termes innocents évoquent au premier abord une douceur de vivre dans une société marquée par l'abondance financière,la flexibilité économique et l’évasion fiscale. C'est en fait la face hideuse de la mondialisation, nouveau dogme de la libre entreprise, avec son cortège de chômage, d'exclusion, de corruption, en un mot tous les ingrédients qui gangrènent la vie politique, sapent les fondements des puissances grandes et petites et font planer le risque de perversion des grandes et vieilles démocraties.
Le nouvel ordre international tant célébré depuis l'effondrement du bloc communiste, c'est à dire depuis l'effondrement du monde bipolaire au début des années 90 a sécrété en contrepoint, un système planétaire articulé autour de la criminalité transnationale. Les commentateurs occidentaux se sont longtemps montrés discrets sur ce sujet, plus prompts à dénoncer le péril islamiste ou le péril jaune, après avoir tant dénoncé le péril rouge.
Mais s'il est sain de dénoncer les périls extérieurs, il serait tout aussi salubre de dénoncer aussi ses propres périls intérieurs: Trafic de drogue, trafic d'armes, prostitution, jeux clandestins, racket constituent les principales sources de capitaux illicites et ces divers trafics, parfois tolérés sinon encouragés par les états, génèrent annuellement mille cinq cent milliards de dollars (1.500 milliards), soit le budget des 20 pays de la Ligue arabe, dont le tiers -500 milliards de dollars- proviendrait uniquement de la drogue.
Un universitaire britannique, Ronan Palan, chef du département international de l’Université du Sussex et auteur d’un ouvrage «The Off-Shore World» (Cornell Press University -2003) soutient que les paradis ficaux ont été impliqués dans tous les scandales car ils disposent de la faculté de «légaliser» l’argent provenant d’activités illicites dans la mesure où la surveillance des capitaux transitant par les places off-shore sont très difficiles.
L’explosion du nombre des paradis fiscaux a avivé la concurrence au point que même la City de Londres, pourtant réputée pour sa rigueur, n’a pas été épargnée pr des manipulations douteuses. Première place financière européenne, Londres compte près de 800 banques. Les autorités financières notamment Financial Service Authority (FSA) ont ainsi gelé les comptes bancaires d’un total d’un milliard de dollars volés dans la caisse de la banque centrale du Kenya sous la présidence de Daniel Arap Moi (1978-2002), ainsi que des avoir dissimulés de l’ancien dictateur chilien Augusto Pinochet.
Pour se démarquer, les paradis fiscaux cherchent à se spécialiser proposant une gamme de services. C’est ainsi que Guernesey (Iles britanniques) s’est lancée dans l’assurance, Costa Rica dans les casinos sur Web, les Bermudes dans le commerce en ligne. Les tenants de l’économie libérale justifient leur existence par le fait que leur présence contraint les places financières traditionnelles à ne pas sombrer dans la léthargie et qu’il convient de distinguer entre l’évasion fiscale, un délit, et une optimisation fiscale, qui constitue à leurs yeux une démarche légale visant à minimiser les impôts.

1) A l’origine était la Mafia
Curieusement à l’origine la prolifération des paradis fiscaux se trouve la Mafia.
La Mafia fonctionne à une seule échelle, celle de la planète. La mafia de la drogue s'étend partout: Chine, Japon, Etats-Unis, Amérique du Sud, dans la zone caraïbes-Pacifique, en Russie et l'Europe de l'Est, sans parler de l'Asie du Sud-est, du Moyen-Orient et de l'Afrique. S'adaptant à la mondialisation des économies, les organisations mafieuses ont crée des réseaux internationaux qui s'appuient sur des technologies les plus modernes (Internet, téléphone cellulaire), échappant à toute interception.
Selon une étude du FBI américain, le cartel colombien de la drogue aurait réalisé en 1995 un chiffre d'affaires estimé à 67 milliards de dollars, soit plus du double du budget d'Interpol (30 milliards de dollars) qui emploie, lui, plusieurs centaines d'agents. Les meilleurs experts en informatique sont embauchés pour faire prospérer ce pactole par son blanchiment et les grandes confédérations mafieuses (américaine, sicilienne, turque, russe, yakuzis japonais et triades chinoises) se seraient constituées en une multinationale se partageant pays et produits, rôles et marchés.
A l'instar de la drogue, l'argent sale provenant du trafic illicite devient pour les banques et institutions financières qui se prêtent à des opérations de blanchiment une addiction ayant les mêmes effets que les stupéfiants sur les individus.
Empruntant un circuit complexe et risqué, l'argent noir transite par une multitude de sociétés écrans éparpillées à travers les paradis fiscaux de la planète, avant de se réhabiliter dans de respectables banques des grandes places financières internationales. Sa détection est difficile. Le seul véritable détecteur, au niveau mondial, est la balance mondiale des paiements.
Normalement, au niveau des échanges mondiaux, lorsqu'un pays est déficitaire, un autre devient excédentaire, mais l'injection massive de capitaux illicites a fortement déséquilibré les échanges mondiaux. Depuis 1982, le trou dans les échanges mondiaux est estimé à cent milliards de dollars annuellement. En 17 ans, il s'est élevé à mille sept cent milliards de dollars.
Les détenteurs de ces capitaux de l'ombre sont, pêle-mêle, des services spéciaux, guérillas du tiers-monde, mafias, trafiquant d'armes et de stupéfiants, états sous embargo, banques corrompues, y compris de respectables compagnies et Etats occidentaux toujours prêts à dire le Droit et à prêcher la Morale. Cette importante masse financière clandestine tire profit des crises conjoncturelles de l’économie mondiale -Krach boursier américain de 1986, Krach immobilier européen du début des années 1990, tourmente boursière des marchés asiatiques de 1997- pour s'insinuer dans les rouages de la finance internationale. Ceci risque de gangrener à terme l’économie mondiale, comme en témoigne l'augmentation du nombre des pays à budgets aberrants, ou les pays à forte NEO .
2)-Les pays NEO (Net Errors and omissions)
Généralement situés à proximité des zones du narco-trafic mondial, les pays NEO sont ainsi appelés car ils disposent dans leur balance de paiement d'une rubrique NEO (Net Errors and omissions) qui permet par un artifice comptable, en prétextant les erreurs statistiques résultant des désordres administratifs, de dissimuler le grave dysfonctionnement de leur commerce extérieur découlant du transit du capital blanchi.
La procédure du blanchiment tire son nom d'une technique empruntée par un mafieux de Chicago des années 20 désireux à l’époque de se débarrasser de l'argent retiré de la vente clandestine d'alcool du temps de la prohibition. Par un jour de grande inspiration, il mit en application une idée inspirée par la mafia locale en achetant une chaîne de laveries automatiques où l'on paye en espèces.
Il ne lui restait plus à la fin de chaque journée de travail que d'ajouter de l'argent sale aux gains du jour et de déposer le tout à la banque, en prenant soin au préalable de déclarer au fisc la totalité de la recette, incluant l'argent ainsi blanchi. Plus tard, dans les années 50-60, les mafias, anticipant les modifications du marché de la consommation, ont eu recours aux chaînes de restauration rapide à l'exemple des pizzeria, pour blanchir l'argent sale, donnant ainsi naissance à la "Pizza connection". Ces techniques apparaissent désormais dérisoires.
Le temps du blanchiment de l'argent par les laveries et les pizzerias est aujourd'hui relégué à l’époque préhistorique du blanchiment.
De nos jours, les sommes en cause sont énormes et nécessitent pour leur blanchiment des techniques sophistiquées, donnant ainsi naissance à un métier nouveau "le financier-criminel", c'est à dire un ingénieur financier déployant ses talents dans les activités de nature criminelle. Le blanchisseur perçoit, à titre de commissions, près de huit pour cent de la somme ayant transité par les transferts électroniques, alors que le contrebandier, passeur d'argent avec des mallettes, ne prélève que cinq pour cent. A titre d'illustration, les SWIFF (sociétés pour les télécommunications financières mondiales interbancaires) et les CHIPS (Chambre de compensation des systèmes de paiement interbancaires) brassent quotidiennement près de mille milliards de dollars.
L'identification tant du donneur initial que du bénéficiaire final devient donc d'autant plus difficile que le recycleur, moyennant une commission substantielle à chaque phase de l’opération, peut promener l'argent de compte offshore en sociétés-écrans, jusqu’à trouver un abri décent au capital. Ainsi un capital illicite entreposé aux Iles Caïmans peut, après un détour par Hongkong et Singapour se retrouver au Luxembourg pour être investi ensuite dans l'immobilier de luxe parisien. S'il gagne gros, le recycleur a néanmoins une obligation de résultat. Il répond de sa vie de la réussite de l’opération de blanchiment. Il est en fait responsable sur sa vie...pour le restant de sa vie.
Pour d’évidents et impérieux motifs de sécurité, la Mafia ne peut tolérer l'amateurisme ou le bavardage et préfère limiter ses risques au maximum. Quiconque participe à une opération de blanchiment demeure un otage pour la vie. S'il lui est loisible, après accord de ses employeurs, de se reconvertir dans d'autres activités, son port d'attache demeure son activité de départ: la validation d'un argent d'origine crapuleuse. Captif doré, mais captif. En marge du transfert électronique des capitaux, qui est le MUST du blanchiment, il existe diverses autres techniques liées au jeu, aux transactions sur les métaux précieux, ainsi qu'au transfert par "stroumpfage":
-le jeu:l'argent noir est investi dans des casinos par l'achat de plaques de jeu, puis reconvertis en chèques, c'est la technique du "faux-jeton".
-l'achat de bijoux et d'or dans les zones offshore. Le produit de revente du métal précieux est déposé en toute légalité dans un compte en banque.
Le transfert par "stroumpfage". Une multitude de petits passeurs (smurfs en Américain) achètent dans les banques des travellers chèques ou des devises. Aux Etats-Unis, tout individu peut retirer jusqu’à dix mille dollars en liquide. Une fois à l’étranger, ces passeurs entreposent ces chèques de voyage dans un compte bancaire légal.
En 1993 à New York, le FBI, intrigué par un flux anormal de mandats de la poste locale, ordonne une enquête. La découverte est stupéfiante: les cartels colombiens ayant recours à des "fourmis" ont procédé, pendant près d'un an à des virements sur des comptes au Panama pour un montant global quotidien de l'ordre de cent mille 100.000 dollars réalisé par le biais de modestes mandats dont la valeur pour chaque opération n’excédait pas mille dollars.
Depuis Panama, les fonds collectés étaient virés une nouvelle fois vers une succursale bancaire à Hongkong. L’opération a permis le blanchiment de 198 millions de dollars en moins d'un an. La répartition des fonds entre les différents bénéficiaires mafieux se faisant en fonction des signes distinctifs enregistrés au dos du mandat-poste et qui permettait le repérage de chaque mandat et son appartenance.
Autre stratagème de légalisation de l'argent illicite: la création d'une société écran dont l'objet est de collecter des fonds et des "dons charitables" pour de fausses congrégations religieuses.
Face à un tel pactole, l'imagination tourne à plein rendement et les procédés sont parfois rocambolesques, tel celui utilisé par un trafiquant de cannabis pakistanais qui n'a pas hésité à cacher 35 millions de dollars en espèces dans des machines de dessalement d'eau de mer spécialement aménagées à cet effet, commandées en Australie pour être exportées vers Singapour.
Toutefois, face à l'énormité des sommes en jeu, la Mafia n'a pas hésité parfois à prendre le contrôle de la totalité d'une banque pour en faire une usine de blanchiment d'argent.
L'inventeur de la "banque pirate" est M.Jose-Antonio Fernandez, gros importateur de Marijuana colombien aux Etats-Unis dans les années 1970. A travers toute une série de sociétés-écrans, M.Fernandez a réussi à prendre le contrôle de la "Sunshine State Bank" de Floride, la transformant en blanchisseuse géante pendant une dizaine d’années, jusqu'à son arrestation en 1984.
Parmi les autres exemples célèbres de banque-pirate citons celui de la BCCI (Banque du crédit et du Commerce International), propriété des émirats arabes, mise en banqueroute financière à la fin des années 80 pour sa connection réelle ou supposée avec l'argent de la drogue.
Un autre exemple est celui de la"Great American Bank" aux Etats-Unis, sous contrôle colombien en 1984 au moment de son démantèlement ainsi que la "Banque pour le développement du bâtiment de Poznam" (Pologne), qui a écoulé en Allemagne en 1992, près de 150 millions de dollars issus des fonds errants de Hong Kong.
Le processus du blanchiment se déroule en trois étapes: le placement, l'empilage et l’intégration
-Le placement (ou prélavage): l’opération consiste à placer les importantes sommes d'argent recueillies de manière illicite dans le maillon faible du dispositif: l’économie de détail (achat de devises auprès d'agent de change, casinos de jeu, maison de retraite), le transfert par petits porteurs et petites coupures (schtroumpfage).
-L'empilage (ou lavage): l’opération consiste à gommer toute trace des origines criminelles de l'argent, en multipliant les transferts de compte à compte ou les transactions financières, notamment par le biais du "prêt apparent". Ce procédé consiste à obtenir un prêt pour un investissement garanti par le montant du compte numéroté détenu dans la même banque par l'emprunteur. Le montant du prêt correspond à celui du dépôt et les intérêts à payer identiques à ceux perçus sur le compte numéroté.
-L’intégration (ou recyclage), terme ultime, confère une apparence de légalité à des revenus d'origine criminelle, qui sont investis dans des circuits économiques officiels: immobilier, tourisme, finance. Ainsi le capital illicite part de New York par petits porteurs, fait d'abord une halte dans un des paradis fiscaux des micro-états de la région Pacifique-Caraibes, se transfère sur des grandes places financières asiatiques pour reprendre un début de respectabilité (Hongkong, Singapour) et termine dans les grandes places financières occidentales (Suisse, Luxembourg).
A ce stade, le détenteur du capital réclame à Paris ou Londres un "prêt adossé" (Loan back), un prêt gagé sur un dépôt bancaire au Luxembourg, investissant ainsi tout à fait légalement dans l'immobilier, l’hôtellerie, la restauration, la bourse etc. avec en prime un surcroît d’honorabilité et de notoriété mondaine.
Devant l'ampleur du phénomène, les sept pays les plus industrialisés -les G7- ont fondé en juillet 1989 à la date anniversaire de la Révolution française, le groupe d'action financière internationale (GAFI) contre le blanchiment des capitaux. Instrument d'étude et d'expertise, le GAFI est chargé de suivre l'évolution des techniques de recyclage de l'argent sale et de vérifier l'application des mesures de lutte contre le blanchiment. En 2005, le Tracfin, l’organisme chargé de faire la chasqse aux comptes dpouteux, a traité plus de dix mille «déclarations de soupçons», signalement de cas douteux, mais seulement 347 dossiers ont été transmis à la justice.
Parmi les autres organismes internationaux, on relève le programme des Nations-Unies pour le contrôle international de la drogue (PNUCID), l'organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) et enfin Interpol qui a crée en son sein un service spécialisé de lutte contre le blanchiment de l'argent de la drogue. Si la communauté internationale a pris conscience de l'ampleur de l'enjeu, la lutte contre la prolifération des capitaux illicites demeure rudimentaire.
Selon le Gafi, à peine 0,5 pour cent des 4.400 milliards de dollars de bénéfices réalisés entre 1982 et 1992 du fait du trafic de drogue ont été confisqués. Le mal est profond et la contamination étendue.
Une trentaine de pays paraissent contaminés par les narco-dollars, dont treize en Amérique latine (Argentine, Brésil, Bolivie, Colombie, Equateur, Guatemala, Haïti, Mexique, Panama, Paraguay, Pérou, Salvador, Venezuela), quatre en Asie (Birmanie, Pakistan, Thaïlande, Cambodge), huit dans l'ancien bloc soviétique (Pologne, Bulgarie, Russie et les républiques musulmanes d'Asie Centrale), trois au Moyen-Orient (Turquie, Syrie, Liban) et deux en Afrique (Nigeria et Guinée).
Les pays occidentaux sont également contaminés par l'argent sale, avec en tête naturellement, les Etats-Unis, quadrillés depuis l’époque de la prohibition, dans les années 20, par de grandes familles mafieuses. En Italie, berceau de la mafia, où une vaste opération de lutte contre la corruption baptisée "Mains propres" a été déclenchée, faisant vaciller les fondements de la république, la commission parlementaire anti-mafia a estimé que les narco-dollars représentaient 15 pour cent des sommes placées en Bourse en Italie, alors qu'en Allemagne, la «pizza connection» aurait permis de blanchir entre deux et cinq milliards de dollars.
En France, un retentissant rapport du Centre d'Analyse et de prévision du ministère des Affaires étrangères met en cause pétroliers et militaires français dans le trafic. "L'Afrique francophone subsaharienne reste un point d'entrée dans le système financier international. Les compagnies pétrolières participent à l'opacité du négoce de l'or et sont parties prenantes au projet de zone franche de Sao-Tomé dont tout indique qu'elle sera un maillon important dans la criminalisation des échanges commerciaux et financiers. Les forces armées sont compromises dans la consommation ou le trafic de stupéfiants (Tchad, Djibouti) et dans la fraude du diamant (République Centre africaine)", est-il notamment écrit dans ce rapport en date du 29 juin 1995 et dont des extraits ont été publiés dans l'hebdomadaire satirique "Le Canard Enchaîné".
Sur les 57 paradis fiscaux ou pays à NEO aberrants recensés à travers le monde, 38 enclaves présentent cette singulière caractéristique de ne pas disposer, ou de ne pas rendre disponible, de données chiffrées sur leurs dépôts bancaires étrangers. Parmi ces enclaves, citons Aruba, ancienne dépendance néerlandaise des Caraïbes jusqu'en 1996 et l’île malaisienne de Labuan dans le Pacifique qui abrite tout de même 21 banques et onze "trust companies".
En Europe, la principauté du Liechtenstein, havre de 40.000 compagnies offshore, ne détient pas non plus de données en matière de dépôts bancaires étrangers. Elle fait, à ce titre, l'objet d'une attention qualifiée de "priorité élevée" de la part du Bureau des narcotiques du département d’état américain.
Chypre, de son côté, est devenue depuis l'effondrement de l'ancien bloc soviétique un havre du capital russe sans doute en raison des affinités socioculturelles entre ces deux pays orthodoxes. Dans un dossier spécial consacré aux "Mafias du Monde", l'hebdomadaire français l'Express indique que la Banque Centrale de Nicosie a autorisé, en 1992, la création de 2.892 sociétés offshore, dont 53,5 pour cent appartenant à des hommes d'affaires d'Europe de l'Est, quintuplant en un an le nombre de ces sociétés à régime fiscal particulier. Près de dix mille russes considèrent déjà la partie grecque de l'Ile comme leur seconde patrie, aménageant dans la ville portuaire de Limassol des restaurants russes, assurant même l’édition de deux journaux de langue russe.
Un des derniers nés des paradis fiscaux qui se veut d'ailleurs le plus performant sont les Seychelles. Le gouvernement de cette île de l'océan indien a adopté, en novembre 1995, un "Seychelles economic development act" qui accorde l'immunité aux investisseurs étrangers contre toute poursuite criminelle et une protection totale contre toute mesure de saisie de leurs biens, à moins que les actes de violence ou le trafic de drogue aient été commis sur le territoire des Seychelles. Le montant initial de l'investissement permettant de profiter d'une telle protection a été fixé à dix millions de dollars.
-Nauru: Cet état de Micronésie (pacifique) de 21 km2 pour dix mille habitants, est la plus petite république du monde. 400 banques et sociétés offshore sont enregistrés auprès d’une seule boite NAC (Nauru Agency Corporation) par où selon la banque centrale de Russie, ont transite en 1999 plus de 8O milliards de dollars.
3)-La nébuleuse de la MAFIA
"Mafieux de tous les pays, unissez-vous", tel pourrait être le mot d'ordre des organisations criminelles transnationales (OCT) depuis la chute du communisme en 1990 et la mondialisation de l'économie du marché. ce qui a entraîné par contrecoup un essor de la coopération inter-mafieuses des deux côtés du rideau de fer et un branle-bas de combat au sein des grands services occidentaux FBI, Scotland Yard et le BKA (police criminelle fédérale allemande, dont le siège est à Wiesbaden) destiné à combattre ce nouvel "international du crime".
Le premier sommet inter-mafia Est-Ouest s'est tenu d'ailleurs un an à peine après l'effondrement du bloc soviétique, en mars 1991 à Varsovie, entre représentants de Cosa Nostra (mafia italo-américaine) et les chefs des groupes criminels de l'ancienne Union soviétique. Le second en 1992 à Prague.
Entreprise d'envergure planétaire disposant de moyens supérieurs à bien des états du tiers-monde, les mafias sont des sociétés criminelles à recrutement initiatique conçues pour être pratiquement indestructibles. Elles brassent des dizaines de milliards de dollars par an et menacent gravement les flux financiers légitimes. Raymond Kendall, secrétaire général d'Interpol, a admis en avril 1994 que sur le fichier de 250.000 grands malfaiteurs gérés par Interpol, 200.000 étaient liés au narco-trafic.
Huit grandes confédérations mafieuses ou organisations criminelles transnationales (OCT) étalent leur tentacule sur l'ensemble de la planète ne négligeant aucun secteur d'activité.
Depuis le début de la décennie 1990, la mafia internationale soucieuse de diversifier ses activités a massivement investi en Europe de l'EST, rachetant palaces et entreprises privatisées. En contrepartie, la mafia russe s'est lancée à la conquête de l'Ouest, dans une sorte de division internationale du travail criminel. Jetant une tête de pont vers le Japon via l’île de Hokkaido et vers les enclaves de Hongkong et de Macao, solidement implantée en Allemagne, notamment à Hambourg et à Francfort, elle talonne sérieusement désormais la mafia italo-américaine de Brooklyn (USA).
Sur les 200.000 immigrés russes arrivés aux Etats-Unis depuis les années 70, plus de cinquante mille se sont établis à Brooklyn. Parmi eux, selon les calculs du FBI, près de 2.000 travaillent de façon régulière pour les 29 gangs opérant dans le quartier. Depuis 1995, le FBI enquête d'ailleurs sur 35 "affaires" concernant les russes sur le territoire américain.
1)-Les Etats-Unis: Emanation de la Cosa Nostra italienne, 25 familles mafieuses se partagent le territoire américain avec de solides point d'ancrage à Chicago, La Nouvelle Angleterre, La Floride et les villes de jeux Las Vegas et Atlantic City. Cinq familles se partagent New York depuis 1931, la plus puissante étant la famille Genovese, suivie par Gambino, Colombo, Lucchese et Bonano. La mafia italo-américaine des Etats-Unis s'est spécialisée dans le trafic des stupéfiants, le racket des branches industrielles, tel le traitement des ordures de New York, les jeux illégaux, le piratage d'appels d'offres, les prêts à des taux d'usure etc...
2)-Russie: Une centaine de formations permanentes, regroupant près de 200.000 combattants, repartis en 150 régiments encadrés par sept cent chefs et cadres, disposent de connexions internationales sérieuses, notamment en Allemagne et dans les pays de l'ancien bloc soviétique. Le groupe du Caucase -arméniens, Azéris, Daguestanis, Géorgiens et Tchétchénes- est généralement considéré comme l'un des plus efficace notamment dans le marché noir, le pillage des entrepôts d’état, le trafic d'armes (Caucase, ex-yougoslavie, Algérie ) et le trafic des Stupéfiants.
3)-Le Japon: 60.000 Yakuzas, membres d'une organisation mafieuse sont initiés au sein de 3.500 clans eux-mêmes rassemblés au sein de grandes confédérations criminelles. Les trois plus importantes sont Yamaguchi Gumi, Inagawa Kai et Sumiyoshi Kai qui regroupent les deux tiers des clans. Solidement implantée en Corée du Sud en Australie et aux Etats-Unis, notamment à Hawaii sur la Côte-Ouest des Etats-Unis, la mafia japonaise opère dans le domaine du trafic des amphétamines, le racket des entreprises, le piratage des marchés publics, la contrebande d'armes et les jeux illégaux.
4)- Le Mexique: Six grands cartels (Culiacan, Guadalajara, Juarez, Matamoros, Sonora et Tijuana) déclarent une centaine de bandes criminelles qui exploitent les 3.200 ms de frontière avec l’Amérique. Bien installes dans l'appareil politico-administratif mexicain, les cartels mexicains sont spécialises dans la traite massive d'immigrants chinois clandestins en liaison avec les triades, ainsi que dans le trafic vers les Etats-Unis de stupéfiants produits localement (Marijuana) ou importés de Colombie (Cocaïne).
5)-La Colombie: Deux grands cartels (Medelin et Cali, articulés selon une organisation pyramidale comprenant un millier de cadres dirigeants et soutenus par 25.000 groupes criminels de base, contrôlent 75 pour cent de la production mondiale de la Cocaïne, avec des ramifications dans chaque branche de la production et à chaque étape de sa commercialisation: groupe spécialisé dans l'agriculture, la chimie, le transport intercontinental, la vente en gros, le cartel assurant au sommet, la coordination, la transmission des informations et la protection générale de l'ensemble.
6)-L'Italie: La mafia italienne compte quatre grandes confédérations mafieuses, disposant globalement de près de cent mille 110.000 adhérents, assurant une présence dans 42 pays. La répartition des zones d'implantation s'établit comme suit: La Cosa Nostra, en Sicile, dispose de 40.000 à 50.000 personnes regroupées autour de 130 familles recrutées selon des critères biologiques, la Camorra, dans la région de Naples, compte 110 familles et près de dix mille adhérents, Ndragheta (Calabre) 150 familles, 5500 cadres et soldats, enfin Sacra Corona Unita (pouilles), 32 familles, 2.500 membres.
7)-La Turquie: Une dizaine de grands clans turco-kurdes (Ayanoglou, Baybasin, Cakili, Heybeti, Karaduman, Ulucan) dirigés par des parrains puissants et bénéficiant de solides appuis politiques, se livrent à un intense trafic d'héroine entre l'Asie centrale et l'Europe. Se présentant comme des armateurs, en héritage de l'activité de contrebande florissante sous l'Empire Ottoman, la mafia turque est bien implantée en Europe (Allemagne, Espagne, Pays-Bas et Suisse). Son activité de prédilection est la contrebande de matériel électronique et vidéo, la contrefaçon de documents officiels, piratage de marchés publics, la prostitution et le racket.
8)-Les Chinois et leurs fameuses six grandes triades constituent sans nul doute la première organisation criminelle du monde avec plus de cent mille initiés. Trois triades sont basées à Hong Kong (Sun Yee On, 14 K, Fédération WO), deux à Taiwan (Bambou Uni, Bande des 4 mers) et une en Chine (grand cercle).
Fondé en 1919 à Canton, SUN YEE ON est le premier gang du monde. Il compte 60.000 membres. Fondé en 1947 également à Canton pour soutenir le Kuomintang replié en 1949 à HongKong face à l'avance communiste, 14 K compte 24.000 membres.
Fondé en 1908, Fédération WO compte 29.000 membres divisés en 10 clans et règne sur l'Ouest de HongKong. Bambou Uni à Taiwan compte 20.000 membres, répartis en 13 clans. Il a été fondé en 1956 par un groupe de criminels expulsés de HongKong, alors que la Bande des 4 Mers ne regroupe que 5.000 membres. Grand cercle a été fondé en Chine par d'anciens gardes-rouges. Ses effectifs ne sont pas connus tout comme la date de sa fondation. Trafic de stupéfiants et d'armes, trafic d'émigrants clandestins chinois, de véhicules volés, piratage audio et vidéo, jeux illicites, racket, usure, prostitution, pornographie constituent la gamme de leurs activités qui s'étendent à l'ensemble de la zone Asie-Pacifique en plus de l'Australie, avec de solides réseaux en Amérique du Nord et des infiltrations en Europe.
4)- Le Hit Parade des Paradis Fiscaux
Les zones franches et paradis fiscaux constituent de puissants lieux de trafic, de transformation et de redistribution des richesses. Reposant essentiellement sur la "dérogation", un affranchissement des contraintes en vue d'impulser l'économie mondiale, ils constituent par excellence l'Antimonde, c'est à dire des espaces sinon hors la loi, du moins hors la loi commune, l'envers du système mais partie intégrante du système mondial.
Ces places financières offshore proposent une faible fiscalité, un secret bancaire absolu, la préservation de l’anonymat des propriétaires des sociétés, une coopération fiscale et judiciaire réduite, voire quasi inexistante avec d’autres pays.
Près de cinq mille milliards de dollars, soit la moitié des actifs financiers transfrontaliers, seraient basés dans ces centres offshore, qui constituent de véritables «trous noirs» de la finance internationale et dont le rôle a été important dans l’accélération de la crise asiatique, en 1997, et un an plus tard dans la transmission de la crise russe à l’Amérique latine. Dans le souci d’améliorer la «traçabilité» des flux financiers et d’éviter la contagion des crises le «Forum de stabilité financière », émanation du G-7 regroupant les pays les plus industrialisés en 1999 et domiciliée auprès de la Banque des Règlements Internationaux, à Bâle, a été chargée de faire la police des paradis.
La répartition des paradis fiscaux ne doit rien au hasard. La plupart sont situés sur une grande ceinture qui entoure le Monde, allant de l'Amérique centrale et les Caraïbes en passant par la Méditerranée, le Moyen-Orient, l'Asie du sud et du Sud-est, c'est à dire les voies maritimes majeures des trafics et des stratégies mondiales, au point de jonction des océans et des continents.
Les autres grands ensembles sont situés à proximité des "centres" qui commandent et se disputent ces voies de passage, par exemple, Tanger pour la zone Europe-Méditerranée et le détroit de Gibraltar, Guernesey et l'Ile de Man pour la Manche et l'Océan atlantique.
L'existence de paradis fiscaux est d'une certaine façon une incitation à l'incivisme, dans la mesure où l'idée même qui a présidé à leur création est le souci de soustraire les détenteurs de capitaux aux contraintes, aux contrôles et aux prélèvements du pays d'origine.
L'un des côtés les plus spectaculaires des paradis fiscaux est sans doute l'enregistrement offshore des navires (pavillon de complaisance) ou des entreprises. Le Liberia dispose ainsi de la première flotte du monde et la région pacifique- caraïbes offre le spectacle d'un immense parking pour près 90.000 sociétés offshore. Mais la palme toute catégorie revient à Hongkong, l'ancienne enclave britannique, le nouveau poumon économique de la Chine.
-HONGKONG, restituée depuis juillet 1997 à la Chine, se place en tête du classement pour l'importance des dépôts bancaires étrangers (427,7 milliards de dollars) collectés par 500 banques étrangères.
-Les ILES CAIMANS, territoire sous dépendance britannique des Caraïbes, arrivent en 2me position avec des dépôts de l'ordre de 388,6 milliards de dollars pour 544 banques, 70 fonds financiers et 30.000 compagnies offshore.
-Le LUXEMBOURG, principauté d'Europe, se situe en 3me position avec des dépôts de 360,4 milliards de dollars pour 221 banques et 1.800 fonds financiers.
-La SUISSE, en 4me position, avec des dépôts de 330,2 milliards de dollars pour 600 banques privées. Sur la défensive depuis l’affaire de l’or nazi et des fonds juifs en déshérence, la Suisse demeure toutefois intransigeante sur le secret bancaire à la base de la prospérité helvétique. Elle a néanmoins fait preuve de souplesse en signant, en 1997, un traité d’entraide judiciaire avec les Etats-Unis. Elle s’est dotée en outre en 1998 d’une loi sur le blanchiment qui fait obligation aux banques suisses de signaler toute action suspecte et d’une convention de diligence qui commande aux banques de vérifier l’identité de leurs clients. Selon une étude de l’université de Bale, les banques suisses gèrent environ 35 pour cent des avoirs privés mondiaux, la place financière génère plus de cent mille emplois et assure près de 11% du produit intérieur brut de la confédération. (Le Monde 23 août 2000).
-SINGAPOUR (Asie), en 5me position, avec 119 succursales de banques internationales et 76 banques d'investissement et les BAHAMAS, 6me position, avec 172 milliards de dollars, 404 banques dont 180 succursales et 16.200 compagnies offshore.
Les cinq lauréats du hit parade (HongKong, Caïmans, Luxembourg, Suisse, Singapour) font tous l'objet de la part de la justice américaine d'une "priorité élevée" pour l'attention qu'elle porte à la surveillance de leurs activités, alors que le 6me, Les Bahamas, bénéficie d'une attention "moyenne".
La région des Caraïbes est un havre pour capitaux errants, lesquels, par l'entremise des micro- états se glisse telle une prolifération cancéreuse dans les interstices des grandes puissances.
Trois des micro-possessions anglaises du Pacifique abritent à elles seules 59.200 compagnies offshore, 16 banques et 182 sociétés d'assurances captives: Anguilla (4.200 compagnies offshore), Barbade (16 banques et 182 assurances captives), les îles vierges britanniques (55.000 compagnies offshore). Quant à la plus petite république du monde, Nauru (état de Micronésie, dans le pacifique, de 21 km2 pour dix mille habitants), 400 banques et sociétés offshore sont enregistrés auprès d’une seule boîte NAC (Nauru Agency Corporation) par où, selon la banque centrale de Russie, ont transité en 1999 plus de 8O milliards de dollars, le plus fort rendement mondial au mètre carré.
Curieusement elles présentent cette double particularité de figurer à la rubrique des Etats-DND, c'est à dire des états ne disposant pas des indications -ou ne souhaitant pas en fournir- sur le montant des dépôts bancaires d'origine étrangère, et de bénéficier dans le même temps d'une "faible" priorité de la part de l'administration américaine.
La mansuétude américaine pourrait s'expliquer par le fait que ces îles des Caraïbes sont sous la dépendance de leurs alliés anglais. Le même régime s'applique aux possessions insulaires anglaises de la zone Europe-Atlantique, où l'on relève une situation similaire: Guernesey (75 banques offshore et 248 fonds financiers), Bermudes (400 fonds financiers et 1.300 assurances captives) et Jersey (150 trusts et 292 fonds financiers) figurent à la rubrique DND (données non disponibles) et à la rubrique "faible" en matière de priorité américaine.
A l'opposé, le Panama qui détient le record mondial absolu des compagnies offshore (300.000 domiciliés sur son sol, en plus de 106 banques), fait, lui, l'objet d'une attention "prioritaire" de l'administration américaine, sans doute en raison de la présence du Canal de Panama et de sa proximité avec le territoire américain.
En ce début de siècle qui marque le début d’un nouveau cycle historique, la planète ne parait pas aussi paradisiaque que la prolifération des paradis fiscaux ne veut le suggérer et le nouvel ordre mondial fait plutôt désordre sur le plan international.

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22 juillet 2007 7 22 /07 /juillet /2007 15:44



















TEXTE EN ARABE sur l'afrique du nord

http://elkhadra.org/01216.pdf

*********************










رئيس

اسير استباقيته... وامبراطورية اسيرة استراتيجياتها!

عبد اللطيف مهنا

 

فجر تقرير صحيفة "نيويورك تايمز" الاعلامي جدلاً في الولايات المتحدة لم تنقشع سحبه بعد وهي إلى ازدياد. التقرير قال باحتمالات تغيير الرئيس الامريكي جورج بوش الابن استراتيجيته المتبعة في العراق المحتل... ومن يومها كان هم الادارة الاميركية هو النفي، وهذا النفي يزيد من وتيرة ذلك الجدل، كما انه لا يخفي البادي عياناً من الارباكات التي تعيشها هذه الادارة جراء تفاقم ورطتها العراقية المستفحلة...

 ما هو المهم في هذا التقرير مثار الجدل؟ ولماذا استدعى تقرير إعلامي في صحيفة كل هذا النفي المرتبك من قبل هذه الادارة؟!

 

انه باختصار، ووفق تقرير الصحيفة، يتمثل في الكشف عن دعوات بدأت هذه المرة من داخل البيت الابيض ذاته للاعلان عن نوع من إنسحاب تدريجي مزمع من العراق... لكن، تجدر الاشارة هنا إلى ان هذا الانسحاب التدريجي المطلوب لا يأتي في سياق انسحاب شامل مفترض من هذا البلد العربي المحتل، وإنما في سياق هدف هو تقليص الخسائر البشرية والمادية للمحتلين، وتجنباً لسبل الهلاك المحيقة بعديد جيش الاحتلال. بمعنى آخر، هو بعض من سبل محاولة الخروج من الورطة العراقية، وليس الخروج من العراق. أو تلمس لسبل بقاءٍ بلا تلك الخسائر أو أقل ما يمكن منها... وهنا، تأتي سيناريوهات القواعد التي سيتم انشاؤها في العراق، أو هي انشئت بالفعل، لكي تتجمع جيوش الغزو فيها، أو استراتيجية الخروج من المدن، وايكال أمر مواجهة المقاومة لقوى محلية جاءت مع الاحتلال أو نشأت في كنفه، أو قوات موالية تم تدريبها وتجهيزها والاشراف على ادائها، ومساعدتها ميدانياً عند الحاجة، من قبل المحتلين...

 

 ومع ان الانسحاب الجاري الحديث عنه يأتي في مثل هذا السياق، فالادارة لا تحتمل عدم نفيه ولم تتلكأ في ذلك، اما ارتباكها فمرده هو ما ذكره تقرير الصحيفة من ان مستشارو الادارة ومسؤوليها يعتريهم القلق من ان ما دعته بـ" الدعامات الاخيرة " للادارة من الجمهوريين في مجلس الشيوخ هي "آخذه في الانهيار"، كما انهم، واضافة إلى ذلك، يخشون المزيد من الانشقاقات المنتظرة داخل الحزب الجمهوري في حال تغيير الاستراتيجية البوشية في العراق.

 

ستيفن هادلي مستشار الأمن القومي، مثلاً، يذكر التقرير بأنه " قلق للغاية" للاسباب المذكورة آنفا، ويشاركه هذا القلق كارل روف مستشار البيت الابيض للشؤون الاستراتيجية. لاسيما وان القوى داخل الحزب الجمهوري نفسه قد بدأت تتحشد ضد بوش على ضوء استفحال الورطة العراقية وازدياد كلفتها البشرية والمادية. فالمادية، مثلاً، وفق تقرير لصحيفة "نيويورك صن" قد بلغت 450 مليار دولار حتى الآن. اما البشرية فرغم التكتم وعدم نشر الارقام الحقيقية كما هو متبع، فهي إلى ازدياد، ناهيك عن ان بعض التقارير الاميركية تقول بأن البنتاغون قد فشل في تحقيق الرقم المطلوب من المجندين خلال الشهرين المنصرمين.

 

 ما تقدم جعل الادارة الاميركية تبذل جهدها الجهيد في ارجاء النقاش حول المسألة إلى ما بعد منتصف الشهر التاسع القادم، أي موعد رفع قائد قوات الاحتلال الاميركي في العراق الجنرال ديفيد بتراوس تقريره الميداني الذي يشاركه فيه السفير الاميركي، او المندوب السامي الاميركي، في بغداد رايان كروكر. بيد ان تقريراً آخراً، نعني هذا الذي أصدرته الإدارة نهاية الأسبوع المنصرم حول التطورات في العراق، سوف يثير المزيد من وجع الرأس لها، لما سوف يثيره من ردود افعال لا تشتهيها. وحيث كانت تتوقع ما سيثيره سلفاً، وتحسباً لذلك، الغى وزير الحرب روبرت غيتس جولته المزمعة في اميركا اللاتينية للتفرغ لاجتماعات الأعداد للتقرير العتيد. والمعروف ان روبرت غيتس هذا هو مع انسحابات تقلص قوات جيشه المحتل إلى النصف في اكثر المناطق مقاومة للاحتلال في العراق، او حيث تتكبد اكثر الخسائر جراء ضربات المقاومة المتصاعدة. تكفي الاشارة هنا إلى ان ما تدعى المنطقة الخضراء  في العاصمة العراقية، أو هذه المنطقة المحصنة حيث تتواجد فيها سفارتي الاحتلال الاميركي والبريطاني وحكومة عراق ما بعد الاحتلال، قد تلقت في الاونة الاخيرة، و في يوم واحد فحسب، فقط 30 قذيفة مورتر وصاروخ وفق بيانات المحتلين انفسهم!

 

التقرير المشار إليه، الذي وصف بالمرحلي شارك في إعداده مجلس الأمن القومي والبنتاغون والخارجية وقائد جيش الاحتلال في العراق الجنرال بتراوس... حاول أن يلعب دور القاضي والمتهم في آن، واعترف بأن ما دعاه التقدم الذي أحرز في العراق "غير مرض" وأن الصيف العراقي بنذر بـ "قتال عسير". وحيث قيل أنه حاول أن يقدم صورة مبدئية عن مدى التزام حكومة المنطقة الخضراء العراقية بـ 18 هدفاً "إصلاحياً" كشرط لدعم الكونغرس تمويل جيش الاحتلال،أعترف أن ما تحقق من تلك الأهداف لا يعدو الثمانية فحسب، من بينها "تشكيل الأقاليم شبه المستقلة"!!!

 

وقبل صدوره وبعده، توالي الادارة الاميركية المربكة تكرار نفي تقليص عديد جيشها المحتل للعراق، ووزارة الحرب تقلل من شأن تقرير "النيويورك تايمز" ما استطاعت، والجنرال بتراوس يرجح البقاء في العراق لعقود قادمة، وكروكر آخر ما تفتقت عنه قريحته هو تشبيه ما يجري في العراق بما دعاه التجربة اللبنانية، وعليه، يحذر من الانسحاب المبكر الذي في رأيه سيعيد ذات التجربة في العراق، ويؤكد:

 "انني على يقين من ان ما سيحدث  هنا يفوق أي تصور" !!!

 

هذا الفائق للتصور اقله عنده هو " الانهيار الكامل لقوات الامن العراقية" التي انشأها الاحتلال، والتي تفوق الثلاثمائة وخمسين الفاً...إذن الإدارة تشحذ دفاعاتها... وبوش، الذي ارسل حاملة طائرات ثالثة إلى الخليج، يرفض بعناده المعروف دعوات في الكونغرس للانسحاب، مشدداً على ان "مستوى القوات يجب ان يقرره قادتنا في الميدان لا المسؤولون السياسيون في واشنطن"...كرر بوش مقولاته المعروفة، ومنها :" إن الانسحاب المبكر سيكون كارثياً"، واصفاً هذا الانسحاب هذه المرة بـ"المتهور"، وحيث لا زال يؤكد على أن أمريكا قادرة على كسب الحرب، يصر على أنها لن تتراجع قبل تحقيق أهدافها، وعليه فلسوف يستخدم حقه الدستوري في نقض أي قرار من الكونغرس يدعو للانحساب، وسيرسل وزيرة الخارجية الأمريكية ووزير الحرب غيتس إلى بغداد لدعم المالكي!.

 

  ...ومع ذلك، جاء اول الغيث ولم يطل الانتظار، فها هو رئيس لجنة القوات المسلحة في الكونغرس كارل ليفن يقترح مشروع قانون يلزم بوش ببدء الانسحاب في غضون 120 يوماً، مع " قصر القوات الباقية على التدريب ومواجهة تنظيم القاعدة وحماية المرافق الاميركية" !.

 

دخان الجدل الاميركي هذا لا يخفي ناراً تزداد اشتعالاً مع الايام تحت قبة الكونغرس، وسيزيدها تقرير بوش المبدئي التهاباً، وتقرير الجنرال والسفير في بغداد بعد قرابة الشهرين لهيباً. كما ان صدى الجدل الذي اثاره تقرير " النيويورك تايمز" بدأ ينعكس على اطراف ما تدعى المسيرة السياسية العراقية تحت الاحتلال تحسباً وهلعاً، فوزير خارجية عراق ما بعد الاحتلال هوشيار زيباري يحذر من "مخاطر الخروج السريع" لجيش الاحتلال من العراق، والتي تتفاوت عنده بين حرب اهلية ، تقسيم، حروب اقليمية، انهيار حكومته، والخلاصة ما دعاه "صيفاً ساخناً "! ويمكن تلمس مثل هذا الكلام عند آخرين من رموز ذات المسيرة، يركزون فيه على ضرورة بقاء المحتلين ويحذرون من ما يدعونه الفراغ الأمني الناجم عن انسحابهم.

 

في حومة هذا الجدل، وبعيداً عن زبده الذي يذهب اغلبه جفاءً، ما هو التغير الممكن في ما تدعى استراتيجية بوش في العراق، اذا ما اخذنا في الاعتبار لماذا ارسل جيوشه لغزو العراق اصلاً ؟

 

لن نناقش هنا ذرائع الغزو او ذريعتيه الرئيسيتين اللتين ثبت بطلانها، وهما اسلحة الدمار الشامل، التي لم يعثر عليها، والعلاقة مع القاعدة. التي لم تصل الى بلاد الرافدين ولم تعرفها الا بعد غزو العراق، واللتين استبدلتا بذريعتين سوف يسخر من زيفهما التاريخ طويلاً، أي نشر الحرية والديمقراطية التدميرية تحت حراب الاحتلال، او اقامتها في كنف الفوضى الخلاّقة... لكن، لماذا كان الغزو ؟!

 

لقد كان في سياق استراتيجية استباقية امبراطوريه على الصعيد الكوني للمحافظين الجدد، هي بهم ومن دونهم ملازمة للجموح الامبراطوري للقوة الاعظم يمكن تلخيصها ما امكن في النقاط التالية:

وضع اليد على هذه المنطقة اوهذه البقعة الجيوسياسية الاستراتيجية الاخطر من العالم بما يضمن التحكم فيه، او استمرار آحادية القطبية الكونية الاميركية اطول آمد ممكن ، حيث من يتحكم في العالم العربي وجواره الاسلامي، او هذه الخارطة الممتدة من اسيا الوسطى وحتى مشارف افريقيا السوداء، يحكم الطوق، او يطل مباشرة، على احتمالات نهوض وطموحات المراكز العظمى الواعدة او القادمة لا محالة مستقبلاً، كالصين، والهند، ولا ننسى روسيا العائدة او الطامحة للعودة الى ايامها العظمى الخوالي. ثم ان وضع اليد على نفط المنطقة يعني وضع اليد على عنق العالم، وما يعنيه ذلك للقوة التي تريد البقاء اطول مدة ممكنة القوة الاعظم في العالم.

 

ألم يقل بوش في حومة الجدل الذي نحن بصدده أن لا عودة لجيوشه الغازية إلا "بعد نجاحها في تأمين المصالح القومية طويلة الأمد للولايات المتحدة في العراق والمنطقة"؟! ثم الم يقل أيضاً، أن "الصراع في العراق هو جزء من نزاع أوسع ينتشر في أرجاء المنطقة"؟!..

 

 بيد ان للاستراتيجية الاميركية في العراق شقها الآخر الذي قد لا يقل اهمية لدى الغزاة، بغض النظر عمن يقطن البيت الابيض، ونعني الشق الاسرائيلي من هذه الاستراتيجية... انه ليس حماية اسرائيل او الحفاظ على تفوقها فحسب، او هذه المسلمة الاميركية المعتادة، وانما ولذات الهدف وفي خدمته، كان لابد من اخراج العراق كواحدة من رافعتين لاقيامة للأمة العربية بدونهما، باعتبارهما قطبا رحى معادلة النهوض العربي المحتمل... نعني مصر التي اخرجت من معادلة الصراع العربي الصهيوني بعد اتفاقية كامب ديفيد او تم تحييدها، والثانية، العراق الذي تم تدميره او هدم كافة ركائز الدولة فيه... الأمر الذي يعني تثبيت اسرائيل وتحويلها مركزاً اقليمياً قائداً في خدمة الاستراتيجية الاميركية الاسرائيلية الواحدة او المشتركة، تدور من حوله شظاياها، او ما تبقى من تداعيات  الفوضى الخلاّقة.

 

...ما الذي تحقق ؟

 

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22 juillet 2007 7 22 /07 /juillet /2007 14:51


 

http://www.amazighworld.org/communication/cards/img/caricature/bougheraf_ifsan.gif






Général Alain Pellegrini : « Il n’est pas difficile de savoir qui soutient le Fatah al-Islam et les attaques contre la Finul »
par Nidal Hamade*

Un an, jour pour jour, après l’offensive israélienne contre le Liban et à la veille de la réunion à La Celle Saint-Cloud du forum interlibanais, nous publions la version française de l’entretien accordé au magazine Al-Intikad par l’ancien commandant de la Finul, le général Alain Pellegrini. Cependant, alors que pour des raisons politiques évidentes, notre confrère libanais a été contraint d’ôter des noms propres, nous publions la version intégrale, non expurgée.
de la Direction du renseignement militaire à Paris, puis conseiller Afrique-Moyen-Orient du chef d’état-major des armées (CEMA) français. De janvier 2004 à janvier 2007, il fut le commandant de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL). Il répond aux questions de Nidal Hamade.
Comment voyez-vous l’avenir du Liban ?
Alain Pellegrini : Je ne suis pas optimiste en ce qui concerne la situation dans les années qui viennent au Moyen-Orient en général et au Liban en particulier. Je ne vois pas d’indice montrant une avancée dans le traitement des dossiers politiques. Au contraire, l’entêtement prend le dessus dans la vie politique locale.
Un an après la fin de la guerre au Sud du Liban, comment évaluez-vous le travail accompli par les forces de la Finul ?
Alain Pellegrini : Les forces de la Finul ont réussi leur mission qui consiste à veiller sur la sécurité, la stabilité et le cessez-le-feu à la frontière libano-israelienne. Elles continuent à préserver la souveraineté du Liban grâce à leur collaboration avec l’armée libanaise qui a pu se redéployer dans la région après une longue absence.
Pourtant les violations israéliennes de la zone aérienne libanaise continuent sans que la Finul ne réagisse ?
Alain Pellegrini : La Finul ne peut pas mettre fin aux violations aériennes israéliennes car elles n’a pas d’armes anti-aériennes équivalentes à celles que détient l’armée de l’air israélienne. L’armement de la Finul n’est pas assez puissant pour atteindre les avions israéliens à haute altitude. Les meilleurs missiles sont ceux de la force française, les modèles MISTRAL dont la portée ne dépasse pas 1 500 mètres.
Donc, l’histoire des missiles français qui ont été lancés contre les avions israéliens n’est pas crédible ?
Alain Pellegrini : Non, pas du tout, cette histoire est vraie. Cet incident a eu lieu lorsque les avions israéliens ont survolé, à basse altitude, la force française. L’objectif était de tirer des missiles permettant de protéger la force française qui se sentait menacée. Le but n’était pas d’arrêter les violations aériennes du territoire libanais car cela n’est pas possible. Mais la Finul veille à empêcher les violations terrestres de la Ligne bleue [1] , et nous avons toujours donné l’ordre de faire face à toute violation terrestre israélienne.
Prévoyez-vous une nouvelle offensive israélienne contre le Liban ?
Alain Pellegrini : Je ne crois pas, au moins à court terme, pour deux raisons :
  la présence des forces de la Finul complique le déclenchement d’une nouvelle guerre.
  les problèmes dont souffre l’armée israélienne depuis la guerre de juillet dernier.
Selon vous, qui a perdu la guerre de juillet 2006 ?
Alain Pellegrini : Je ne sais pas. Mais ladite guerre a laissé des dégâts considérables au Liban. Quant à ses retombés en Israël, cette offensive a provoqué une crise au sein de l’armée. Une crise qui ne sera pas sûrement résolue à court terme.
Vous dites qu’Israël a perdu la guerre ?
Alain Pellegrini : Non, je ne dis pas cela. Mais Israël n’avait pas d’objectif politique déterminé dans cette guerre. D’autant que même son objectif militaire n’était pas clair.
Une opération contre la Finul a coûté la vie à six soldats espagnols. Cela vous a-t-il surpris et qui, selon vous, a planifié cette opération ?
Alain Pellegrini : L’attaque a été perpétrée par des extrémistes salafistes que nous surveillons. Nous savions qu’ils préparaient quelque chose contre nous. Ils bougeaient collectivement en voitures sans êtres armés. Nous avons remarqué la menace qu’ils représentaient, et nous avons averti le gouvernement libanais qui a procédé à l’arrestation de certains d’entre eux.
Sont-ils Libanais ?
Alain Pellegrini : Certains parmi eux sont Libanais et d’autres sont étrangers.
Prévoyez-vous d’autres opérations contre les forces de la Finul ?
Alain Pellegrini : Oui, ce genre d’opérations reste très probable. Nous ne pouvons pas empêcher ce genre d’opération dans cette région. La situation sur le plan sécuritaire n’est pas facile à contrôler.
Ce qui se passe dans le camp de Nahr el-Bared vous a-t-il surpris ?
Alain Pellegrini : Nous avons prévu ce genre d’incident depuis longtemps. Nous avons même averti le gouvernement libanais, en novembre dernier, de la présence des extrémistes salafistes dans le camp de Nahr el-Bared. J’ai personnellement signalé cela au gouvernement de Beyrouth avant mon départ. Je l’ai averti de la présence de quelques groupes qui menacent la stabilité du pays. Ils ont dit qu’ils allaient prendre ce problème au sérieux.
À votre avis, qui est derrière le Fatah al-Islam ? [2].
Alain Pellegrini : Vous n’avez pas besoin de beaucoup de réflexion pour connaître qui le soutient. Ce sont des extrémistes sunnites actifs dans une région qui est sous le contrôle d’une faction connue.
Qui désignez-vous par cela ?
Alain Pellegrini : Ceux qui financent le Jound el-Cham à Saida sont les mêmes qui sont derrière le Fatah al-Islam dans le camp de Nahr el-Bared.
Les Hariri ?
Alain Pellegrini : (large sourire)
Que pensez-vous de la politique du président Sarkozy vis-à-vis du Liban ?
Alain Pellegrini : Une nouvelle politique est mise en œuvre à l’Élysée, les anciennes méthodes n’ont plus cours. Ainsi, certains acteurs politiques au Liban doivent admettre cette nouvelle politique de la France.
La France doit être plus ferme avec les Libanais et surtout avec ses propres alliés. Elle doit leur demander de tenir leurs engagements, car la dernière période a été caractérisée par le non-accomplissement des engagements, et certains pensent qu’ils n’ont pas de compte à rendre.
Quel intérêt voyez-vous à négocier avec la Syrie ?
Alain Pellegrini : Vous savez bien qu’il faut négocier avec tous les acteurs dans votre région. Cela fait partie de la culture politique des peuples de votre région. La Syrie a son influence, cela implique qu’il faut négocier avec Damas. Cela ne veut pas dire qu’il faut s’incliner devant la Syrie. Le dialogue pourra être utile pour convaincre la Syrie de collaborer plutôt que de se placer dans une situation délicate. Le dialogue, c’est le réalisme politique.
On évoque un possible élargissement des missions de la Finul pour contrôler la frontière syro-libanaise.
Alain Pellegrini : Il n’y a aucun intérêt à introduire la Finul dans les conflits internes libanais. Mais il est toujours possible de discuter à propos d’une possible présence des forces de la Finul aux frontières avec la Syrie.
Que pensez-vous de la mission onusienne dans l’affaire de l’assassinat du président Rafic Hariri ? [3]
Alain Pellegrini : Le fait d’avoir désigné Detliv Mehlis pour mener l’enquête était une grosse erreur. Il aurait fallu designer un enquêteur qui connaisse bien la situation au Liban et les conflits politiques libanais. Ou au moins le faire entourer par des conseillers expérimentés, qui connaissent la situation libanaise et ses manipulations politiques. Ainsi, le conseiller pourra montrer à l’enquêteur comment se comporter avec chacune des personnalités concernées.
Mehlis était sous l’influence d’un groupe libanais connu. Il a été victime des manipulations de certains membres dudit groupe, et des pressions états-uniennes. Quant à Serge Bremmertz, c’est une personne expérimentée qui travaille loin de toutes pressions et de politisation.
Que pensez-vous de la prolongation de la détention des quatre officiers supérieurs interpelés à la demande de M. Mehlis ? [4]
Alain Pellegrini : Avant de parler de cette prolongation, je m’interroge sur les raisons de leur détention depuis le début. Laissez-moi vous dire quelque chose, je connais le Colonel Jamil el-Sayed depuis longtemps, depuis que j’étais attaché militaire à l’ambassade de France. Je vous confirme, avec toute objectivité, que Jamil est un homme honnête et juste. C’est un homme de parole qui ne m’a jamais surpris et qui a toujours tenu ses paroles et ses engagements. Il est possible de sortir de cette situation illégale en libérant les détenus sous caution. Ils seront appelés à passer deux ou trois fois par semaine à un centre gouvernemental déterminé pour confirmer leur présence dans le pays. Une telle chose est courante chez nous en Europe.
Pourquoi ne les a-t-on pas libérés ?
Alain Pellegrini : C’est le Conseil de Sécurité de l’ONU qui refuse, sous la pression états-unienne, de leur accorder leur liberté.
Certains disent que vous avez été plus proche à la position libanaise que votre successeur à la tête de la Finul, le général Claudio Graziano ?
Alain Pellegrini : Je pense que le général Graziano dépend du pouvoir politique en Italie, et l’avis de celui-ci n’est pas toujours conforme à la nature de la mission de la Finul. L’Italie a des intérêts vitaux au Liban. C’est le premier partenaire commercial du Liban, devançant la France qui occupe la deuxième place. C’est ce que justifie le commandement de la Finul par le général Graziano. Aucun responsable français n’est intervenu dans mon travail lorsque j’étais en fonction.
Pensez-vous que vous avez tissé des relations d’amitié dans le milieu politique libanais ?
Alain Pellegrini : Avant de considérer le coté professionnel, j’ai des liens familiaux avec le Liban, la femme de mon oncle est libanaise. Quant à mes relations avec les acteurs libanais, elles sont très anciennes. Elles ont commencé lorsque j’étais attaché militaire à l’ambassade de France à Beyrouth. J’étais responsable d’une force qui a sauvé plusieurs responsables libanais lors de la guerre civile, dont le général Michel Aoun et Nabih Berri.
Pensez-vous publier un livre sur votre expérience libanaise ?
Alain Pellegrini : Oui, mais pas tout de suite, car certains éléments que je souhaite révéler peuvent porter préjudice à des personnalités libanaises toujours en activité.
     Nidal Hamade
Correspondant d’Al-Intikad
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Atlantisme : l’Algérie face au piège
Sadek    
L'Algérie va-t-elle échapper au harcèlement des cercles bellicistes des USA? La déclaration du Ministre des Affaires étrangères, le 2 mars dernier, pourrait le laisser entendre. Démentant l'existence de bases militaires américaines en Algérie, il affirmait surtout qu'une telle hypothèse ne serait pas conforme à la souveraineté et aux intérêts de l'Algérie.

Certes, la mise au point mérite inventaire, parce qu'elle est limitée à un seul aspect d'un problème plus vaste. Le problème des bases, partout dans le monde, n'est que la forme la plus visible des situations de dépendance, c'est la moins acceptable par les opinions publiques. Pour parler crûment, aucun Algérien ne souhaite, pour des bases implantées sur son sol, être un jour aux premières loges d'un conflit mondial, pas plus qu'il ne souhaite devenir un Irak de l'Afrique. Cette question néanmoins ne peut occulter d'autres formes de coopération et de dépendances plus ou moins imposées et souhaitables. L'insistance à faire adopter par l'Algérie diverses activités liées directement ou non à un commandement unifié US pour l'Afrique ou à d'autres montages économiques, politico-militaires et culturels, fait partie d'un arsenal diversifié. Toutes ces variantes visent à engouffrer nos instances nationales et notre peuple dans des entreprises dont elles ne partagent ni la finalité ni les modalités. Surtout que, ce n'est un secret pour personne, les états-majors de l'empire américain sont loin, très loin de considérer le monde arabe et l'Afrique comme des sujets à respecter. Ils restent persuadés dur comme fer que le rôle de nos pays est d'être les objets, consentants ou non, de leur stratégie planétaire.

Aussi l'argument de bon sens et d'intérêt national délivré par le ministre des AE étend-il sa pertinence bien au-delà de la question des bases. Il va au devant d'une grande aspiration à la paix et à la sécurité d'un peuple meurtri par les épreuves coloniales et post coloniales.

Au-delà des choix politiques et idéologiques légitimes des uns et des autres, le refus des plans de l'OTAN et de l'hégémonisme des USA est d'abord un besoin vital, largement partagé. Assez de guerres et de souffrances, alors que d'autres voies sont possibles! Il était temps, avec plus d'efficacité que le cri d'espoir déçu du peuple d'Alger en été 1962, de dire calmement et fermement : Qarn wa sab'yin sna, barakat ! Cent soixante dix années de guerres et de violences politiques et morales, c'est amplement suffisant. A la proclamation de Boumediène « Les musulmans ne veulent pas aller au Paradis le ventre creux », il était temps d'ajouter qu'ils souhaitent en finir avec l'Enfer des guerres de hogra sur Terre. Si les bellicistes US tiennent à s'enfoncer dans LEURS guerres de rapine, qu'ils le fassent seuls. Qu'ils ne comptent pas sur nous pour renoncer de bonne grâce à notre souveraineté nationale, ni pour nous désolidariser des peuples frères ou des peuples plus lointains qu'ils agressent avec sauvagerie.

Dans la situation internationale critique actuelle, notre ministre des AE ne pouvait rester en retrait à l'heure où les actes barbares et les scandales submergent la politique des agresseurs de plus en plus désavoués par leurs propres compatriotes aux USA. Il ne peut en être autrement à l'heure des menaces imminentes brandies contre l'Iran. On comprend l'écho mondial de l'avertissement de Vladimir Poutine, lorsqu'il indique qu'il y a des limites à tout. Façon de marquer que le monde a évolué depuis les lamentables génuflexions de Eltsine et le pillage éhonté d'un grand peuple que la marionnette des USA et sa maffia pro-impérialiste avaient dévalisé.

Il était temps effectivement de signifier aux initiateurs de l'aventure-catastrophe dans laquelle les faucons des USA cherchent à nous entraîner, que le dernier mot doit rester à chaque Etat et peuple concerné. Surtout quand la nature de cette aventure est démasquée d'avance par les réalités.

Il s'est bien avéré que la finalité principale de la politique atlantique n'est pas tant de mettre un terme au phénomène mondial du terrorisme à sa racine. En maintes occasions les services des USA ont souvent inspiré et manipulé ce phénomène. Ils qualifient également de terroriste toute résistance légitime à l'occupation et à la tyrannie, et ils utilisent cet amalgame pour légitimer leurs agressions. Par-dessus tout cela, leur prétention d'efficacité est démentie par les faits. La façon US de combattre les manifestations les plus négatives d'un terrorisme abject et condamnable n'est pas l'exemple à suivre. Les croisades de l'OTAN, par leur caractère d'incohérence et de brigandage, n'ont fait que disséminer les nuisances terroristes à travers le monde à partir des foyers initiaux qu'il était primordial de circonscrire par les solutions politiques adéquates. Les actes sont en contradiction flagrante avec les proclamations. D'un côté les grands discours messianiques sur les « valeurs » atlantiques, évitant les questions centrales qui fâchent et de l'autre, quotidiennement, les centaines de morts civiles, de destructions d'habitations, de biens matériels et d'atteintes aux droits humains. La cible des faucons atlantiques, leur objectif véritable est apparue, même aux plus naïfs, de faire barrage aux peuples et nations en quête de liberté et d'indépendance. L'objectif était et demeure de briser les mouvements de libération et de justice sociale, perpétuer et étendre les situations de domination et d'exploitation.

Les peuples et même certains gouvernants d'Afrique et du Monde arabe, connaissent le sort fait ou annoncé par l'OTAN aux peuples de Yougoslavie, de Palestine, d'Irak, du Liban ou d'Iran. Ils n'ont aucune envie d'être à leur tour victimes de la nouvelle doctrine de l'OTAN proclamée au milieu des années 90, puis aussitôt mise en ouvre par l'extension et une plus grande articulation des rouages militaires américano-européens. Partout où sont mis en place des mécanismes associés de près ou de loin au projet global atlantique, c'est irrévocablement, à court ou moyen terme, l'escalade des tragédies et de la dépendance, l'engrenage des violences et des ruines. C'est l'annonce programmée du démantèlement des Etats nationaux à la faveur des stratégies de divisions ethniques, linguistiques, religieuses ou idéologiques, érigées en instruments de démolition de tout ce qui aspire à vivre avec un minimum de paix, de liberté, de bien-être, de concorde et de respect interethnique ou interconfessionnel.

Pourquoi la déclaration récente du ministre des affaires étrangères vient-elle également à point ? Parce que le pilonnage médiatique et diplomatique des USA n'avait reçu jusqu'ici aucune réponse sans équivoque, tant des milieux officiels que d'une partie de la presse. La question est pourtant d'une haute sensibilité. Il fut une époque de dignité dans notre pays où les allusions ou injonctions proférées sans vergogne par des officiels américains, les rumeurs qui pouvaient à juste titre interprétées comme une inféodation suspecte, auraient immédiatement soulevé une tempête de protestations et de fermes mises au point.

Les temps à venir valideront-ils ce démenti bienvenu. ? Il faut le souhaiter, car les capacités de résistance, potentiellement énormes, sont encore fragiles. On en a eu un exemple il y a un an, avec la décision unilatérale de renoncer à la souveraineté nationale sur les hydrocarbures algériens. Décision si contraire aux intérêts nationaux, tellement inexplicable d'un simple point de vue économique, même aux yeux de régimes arabes conservateurs et inféodés à l'impérialisme, qu'elle a été, heureusement, rapportée. Non sans laisser en suspens des questions sur lesquelles la population, les syndicats, les cercles politiques et les institutions étatiques gagneraient à être mieux informés et écoutés.

Car, les comportements des monopoles pétroliers et ceux du complexe militaro-industriel des USA sont fortement imbriqués. Il est impossible de séparer les questions de sécurité et de paix des questions de souveraineté nationale sur les ressources énergétiques. Si vous vous interrogez sur les raisons pour lesquelles on invoque les différences de civilisation pour allumer de nouveaux foyers de guerre, n'allez pas chercher bien loin. Si vous voulez savoir pourquoi un certain nombre de peuples et leurs gouvernants sont diabolisés par des cercles impérialistes et leurs plumitifs, jusqu'à se faire traiter d'indésirables et de graines de « terroristes » dans leurs propres pays, interrogez seulement Samuel Huntington. Il vous l'expliquera lui-même, en dévoilant dans son ouvrage à la fois le seul dieu qu'il révère et son instrument sacré. Derrière le fatras laborieux des considérations sur la primauté des valeurs judéo-chrétiennes, il affirmait crûment que le but suprême doit être « les intérêts des USA tels que l'Histoire les a constitués » (p 346). Quant à l'instrument de ce postulat qui n'admet aucune contestation, c'est l'organisation de l'OTAN, que selon lui, il importe à tout prix et dans les meilleurs délais de mettre en état de remplir sa mission (p 346 et suivantes). Message bien reçu, sinon inspiré, par le Pentagone et la haute finance mondialisée.

Partout dans l'arc de crise mondial dessiné par l'administration des USA, trois cartes géographiques se superposent et coïncident parfaitement : la première est celle des ressources en hydrocarbures confirmées ou probables (avec leurs voies d'acheminement) ; la seconde carte est celle de l' implantation militaire existante (ou projetée) des contingents euro-américains liés directement ou non à l'OTAN ; la troisième est la carte des peuples que la théorie débile du choc des civilisations classe parmi les ennemis potentiels immédiats ou futurs de la soi-disant unique civilisation porteuse de valeurs respectables. Les peuples qui dérangent, parce qu'ils sont porteurs d'une résistance légitime déjà à l'ouvre ou potentielle, ce sont en premier lieu les peuples musulmans que la Nature a fait vivre sur des champs immenses de gaz et de pétrole. Mais aussi d'autres pestiférés que les « experts » en civilisations, plus Croisés que chercheurs, ont exclu de la civilisation « élue » : les peuples chrétiens orthodoxes et autres asiatiques. Voila pourquoi, en plus de l'islamophobie endémique, on cherche auprès de l'opinion occidentale, à semer la peur et la méfiance envers Russes, Chinois et autres ressortissants de puissances susceptibles de résister à l'hégémonisme atlantique.

Il est vrai, à la décharge de la plupart des gouvernants arabes et politiciens conservateurs actuels, que leur position n'est pas facile face aux chantages et aux lourdes menaces auxquelles ils sont confrontés. La superpuissance d'Outre Atlantique est allergique à la moindre velléité d'autonomie, résolue à laminer par la violence ou faire fondre par la corruption les obstacles qui barrent la route à sa domination absolue sur les peuples et les ressources.

Certains de nos gouvernants et politiciens, quand ils ont gardé la fibre humaine ou nationale, s'accrochent au fragile espoir qu'en « embrassant la main qu'ils ne sont pas en mesure de mordre », ils garderont quelque chance de se maintenir au pouvoir ou d'y accéder. Ils oublient plusieurs choses qui pourraient, s'ils les prenaient en considération, être aussi salutaires à la nation qu'à eux-mêmes. Ces enseignements ont été confirmés aussi bien par la résistance des peuples du Proche et Moyen Orient aux agressions, que par la mobilisation des peuples d'Amérique Latine qui ont commencé à imposer leurs aspirations par des voies pacifiques.

Les enseignements se résument en un seul : la résistance efficace est celle qui s'appuie sur une mobilisation nationale active et consciente, expression et émanation d'une majorité de la population et du pays profond. Ce n'est pas une question de taille face à un géant, comme le croient à tort ceux qui justifient la passivité en s'estimant trop petits ou trop faibles. Pourquoi donc et comment, la petite Cuba, face à son voisin immédiat des USA qui ne rêvait que d'en faire une bouchée, a tenu le coup bien que privée depuis quinze ans du puissant soutien du système socialiste mondial, se payant y compris le luxe malgré sa pauvreté, de fournir enseignants et médecins de qualité à d'autres Etats ? Comment expliquer que le peuple palestinien, parfois abandonné ou trahi par ses Etats voisins, est toujours là avec ses revendications nationales et populaires demeurées vivantes et enracinées dans les nouvelles générations au bout de soixante ans de dures confrontations avec « l'invincible » coalition mondiale impérialo-sioniste ? Pourquoi et comment l'agression d'une des plus puissantes armées du monde a été mise en échec l'été dernier par le peuple du « petit » Liban ?

Il y a une raison à cela, même si elle apparaît comme le paradoxe des paradoxes, aux nombreux dirigeants des Etats du monde arabe. Ils croient que pour édifier et préserver un Etat fort, la solution miracle et incontournable réside dans l'art de maintenir à perpétuité des « états d'urgence », de manipuler les élections et de « redresser » les partis politiques. Comment expliquer que les plus grands succès face aux agresseurs et occupants ont été obtenus justement dans les pays où se sont déroulées des élections libres, démocratiques, dont la régularité n'a été contestée par personne, ou bien là où les promesses d'égalité ont été suivies de réalisations de justice sociale effectives en faveur des travailleurs et des pauvres malgré les dures conditions de blocus économique ? Comment expliquer que les USA ont perdu leur capacité d'intervenir militairement et directement contre les pays d'Amérique latine qui ont réussi à faire prévaloir des processus démocratiques incontestés, alors qu'ils étaient il y a peu la chasse gardée de l'Oncle Sam et de ses dictatures militaires sous-traitantes ?

L'idéal serait que les dirigeants et les bases sociales et politiques de nos pays en quête d'indépendance et de développement convergent dans des approches concrètes réellement démocratiques.

Que les dirigeants, en particulier ceux qui souhaitent « durer » tout en faisant ouvre utile, comprennent plusieurs choses aussi profitables à la nation qu'à eux mêmes. L'une d'elles est qu'ils ont contribué à créer la fragilité dont ils se plaignent ; que cette fragilité ne peut servir d'alibi pour s'enfoncer dans de nouveaux glissements vers la dépendance génératrice de plus grands chaos ; qu'enfin la voie du salut collectif se trouve non dans le pluralisme de façade et l'électoralisme « assisté » par voie de quotas et de truquages, mais dans les orientations et les pratiques démocratiques réelles. Celles qui rendent aux gens le sens et le goût de la parole et de l'action responsables.

Quant à ceux qui constituent la base sur laquelle repose en dernier ressort le succès ou l'échec, l'avenir qu'ils souhaitent est en grande partie entre leurs mains. Ce sont les acteurs sociaux et politiques quotidiens où qu'ils se trouvent, associations, syndicats, partis et citoyens inorganisés. Qu'ils n'attendent pas du ciel ou de leurs hiérarchies organiques que leur soient ouvertes les voies de l'action, des initiatives, de la dynamique sociale, des recompositions et des structurations bénéfiques. Qu'ils ne confondent pas l'action et les projets politiques authentiques et au long souffle, avec les enjeux de court terme, les stériles compétitions conjoncturelles pour des pouvoirs et strapontins de pouvoirs. Qu'ils valorisent le travail persévérant capable de faire mûrir dans la société la volonté politique constructive d'union et de paix, comme ce fut le cas pour le tournant décisif de la guerre de libération en Décembre 1960, quand tout semblait pour nombre de dirigeants tourner à l'impasse. L'impulsion irremplaçable et multiforme de la base et du pays profond est seule capable d'isoler ceux qui tenteraient d'enchaîner notre pays au char atlantique de la guerre contre les peuples.

Les choses seront en bonne voie lorsque l'évidence suivante aura émergé des longues expériences malheureuses: la force des oppresseurs réside moins dans leur propre puissance militaire ou autre, que dans la division des opprimés et des exploités. La force principale des opprimés réside dans leur action unie, à travers diversité et divergences.

L'Algérie ne manque pas d'atouts, matériels et humains. Tout en se protégeant, elle est en mesure, par le poids de son histoire ainsi que de ses potentialités stratégiques, de contribuer à rapprocher un peu plus les courants régionaux et mondiaux soucieux de paix, de développement, de démocratie et de justice sociale. Elle ferait ainsi mieux face aux périls internes ou environnants. Elle affronterait mieux la montée régionale des dangers de division et de chaos, les intolérances nationalistes et confessionnelles et toutes les formes de haine entre les peuples, érigées en instruments d'hégémonie.

L'Algérie a de grands atouts, à condition de surmonter et corriger son déficit démocratique. Ce mal pernicieux n'a cessé de la ronger. Il a gravement interrompu son essor dans tous les domaines sans exception, hormis ceux du pompage pétrolier et gazier, des circuits débridés d'importation et de l'inflation de projets et proclamations violemment démentie par les faits.
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TEXTE EN ARABE sur  l'afrique du nord

http://elkhadra.org/01216.pdf

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غسان كنفاني (1936 – 1972): زهور في حدائق جرداء، د. أحمد الخميسي.

الجنرال باراك – تسوية من موقع القوة...! نواف الزرو.

قراءات: مقتطفات من نشرة حزب العمل الوطني الديمقراطي في تونس.

 


 

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غسان كنفاني (1936 – 1972 )

زهور في حدائق جرداء

 

د. أحمد الخميسي*

 

عاش غسان كنفاني ستة وثلاثين عاما وغاب خمسة وثلاثين لكن العطاء المتنوع خلال عمر قصير بترته رصاصة في صيف 72 ما زال يثير الدهشة : قصاص، وروائي، ومسرحي، ومقاتل في الجبهة الشعبية، وصحفي، وكاتب سياسي، ورسام، جرب النحت، والشعر، غير ما تركه من دراسات.

 

كانت حياته القصيرة وإبداعه أقرب إلي عاصفة من القدرة على التعبير عن الكرامة والوطن خرجت من مخيمات نكبة 1948، وحملت معها إلى العالم كله صورة تلك المخيمات وقضية شعب سدت أمامه كل الأبواب ولم يبق له سوى دخول التاريخ برأس ثابت كالرمح، لأن الوطن لا يستبدل بشيء آخر أيا كان.

 

يقول كنفاني في رسالة له : " حاولت منذ البدء أن أستبدل الوطن بالعمل، ثم بالعائلة، ثم بالكلمة، ثم بالعنف، ثم بالمرأة. وكان دائما يعوزني الانتساب الحقيقي.. كنت أريد أرضا ثابتة أقف فوقها، ونحن نستطيع أن نخدع كل شيء ما عدا أقدامنا، إننا لا نستطيع أن نقنعها بالوقوف على رقائق جليد هشة معلقة بالهواء ". الأقدام التي سارت أول الأمر في عكا حين ولد غسان عام 1936 واصلت سيرها دون توقف، إلي دمشق، والكويت، وبيروت، إلي أن فجرتها شحنة ألغام وضعت داخل سيارة الكاتب والمبدع والمقاتل.

 

ولد في أسرة فلسطينية فقيرة أرغمها احتلال 1948 على النزوح إلي دمشق، فأخذ هناك وهو صبي يبيع في الشوارع الأكياس الورقية، ويكتب الشكاوي بقروش أمام أبواب المحاكم إلي أن أنهى تعليمه، فتزوج من بلده عكا، وشد رحاله إلى يافا، ومنها إلي الكويت عام 1956. هناك نشر أولى قصصه " القميص المسروق "، ثم رحل إلي بيروت عام 1960 ليعمل في جريدة " الحرية " التي كان يصدرها القوميون العرب، إلى أن شارك عام 1969 في تأسيس مجلة الجبهة الشعبية " الهدف " وترأس تحريرها.

 

ظهر غسان كالومضة في اللحظة التي خيم فيها ظلام الهزيمة الشامل على المنطقة بعد النكسة، وعرف بشعراء المقاومة، وقفز بالقصة القصيرة والرواية الفلسطينية إلي ذروة فنية وفكرية لم تعرفها من قبله، وكان في ذلك كله نموذجا نادرا في تاريخ الأدب العربي لمثقف لا يفصل بين كلمته وموقفه ظل بسيط من التردد. أحدثت روايته " رجال في الشمس " ضجة حين ظهرت عام 1963 وشحنت الشعب الفلسطيني بفكرة المقاومة قبل بزوغها بسنوات، وفيها يؤكد غسان أن العالم كله صهريج مغلق للموت الفلسطيني، وأن الباب الوحيد المفتوح ليس للهرب، ولكن للبقاء في الوطن ومقاومة الاحتلال. وهزت الرواية في حينه ضمير جيل كامل من أبناء الستينات في مصر وغيرها. سبق ظهور روايته مجموعتان قصصيتان " موت سرير رقم 12 " عام 61، و " أرض البرتقال الحزين " عام 63، وفيهما صور غسان أحوال الفلسطينيين في الخارج والداخل، وترك ثلاث مسرحيات هي :  " الباب " و " جسر إلى الأبد " عام 1965، و " القبعة والنبي " في 67، ثم أضاف إلي إنتاجه الروائي ثلاث روايات أخرى هي " ما تبقى لكم " و " أم سعد "، وعائد إلي حيفا "، علاوة على أربع كتب هامة حول " الأدب الصهيوني " ثم " الأدب الفلسطيني تحت الاحتلال "، " المقاومة ومعضلاتها "، وأخيرا " ثورة 1936 ".

 

وخلال ذلك كله كان هم غسان الأول هو تأريخ المعاناة الفلسطينية ودفعها لتجاوز ألمها بحيث تستعيد بلادها. يقول غسان في رسالة له : " سأظل أناضل لاسترجاع وطني، لأنه حقي وماضي ومستقبلي الوحيد، لأن لي فيه شجرة وغيمة وظل وشمس تتوقد وغيوم تمطر ".

 

متى وكيف وأين استطاع غسان كنفاني أن ينجز كل ذلك وعلى هذا المستوى الأدبي والفكري الرفيع؟.

 

يقول من عرفوه إنه كان يقضي طيلة اليوم في عمل شاق ما بين الاجتماعات الصحفية، والسياسية، ومسئولياته كعضو في المكتب السياسي للجبهة الشعبية، وفقط عندما ينتصف الليل، يخلو إلي نفسه في حجرة مكتبه في الجريدة، ليكتب، إلى أن وضعت الموساد الإسرائيلية عبوة ناسفة زنة تسعة كيلوجرام في سيارته تحت مقعده، وحين خرج من بيته في الحادية عشرة صباح السبت 8 يوليو واستقل سيارته انفجرت العبوة وأطارت أشلاءه في الجو مع لميس الصبية الصغيرة ابنة أخته. وكان آخر ما قاله غسان قبل مغادرته البيت : " أعدوا لنا طعاما شهيا "!

 

وها هي ذك

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22 juillet 2007 7 22 /07 /juillet /2007 13:56
يدة؟

حسين المحمدي تونس.

الإرهاب خبزة الرباعي وعندنا جريمة وبشاعة وله قلم يحاربه..آخر من يحارب الإرهاب سلطات العجز..

هكذاهي الدول العربيةالحليفةلبوش’ودعنااليوم ممايقال عنهم متطرفين إذجنابي مسّلم بذلك تسليماكلياحيث أن العاقل والحرلا يختار بين طغيان وطغيان أومجرم ومجرم أوطاغيةمعلناوآخربقفازات مدنية’والحال أن حكّامنا كماسنرى مختارين بالتدقيق والتنصيص والتخصيص بدايةالثمانينات لمواجهةالخطرالإيراني المتمثل في المدالثوري لثورةالخميني والإرهاب؟

وان المواطن عبركل من مصروالأردن والسعوديةواليمن وتونس تحديداالبوليس يحددله العمل من عدمه والانتداب والوظيفةالعموميةوالترقيات وتأسيس الأحزاب ومن يتواجدوماهيةعملهاوهكذاالجمعيات والمنظمات وكل مجال بل كل مكان الرأي الأمني هوالمحددوالذي يسمح بكل شيء.

كماأن المخابرات الأجنبيةحاضرة بكل قوة وفي كل مكان ومجال.حمايات أمنية مخابراتية من الداخل ومن الخارج وكذلك سياسيةوقانونيةودبلوماسية.إلى جانب احتضان المعارضين داخل وخارج تونس.الكل تحت
العين والمتابعة والرغبة.من أين جاء الإرهاب؟طالما الأمورهكذا؟

الحاكم معتدل وحليف لبوش والأمن والأمني هواللاعب الوحيدبطريقته ومضمونه؟الانترنات وكل وسيلة إعلامية داخل البلدان العربيةوخارجهاتحت العين والإذن.وهنا قال لي احد الإخوة..إذا كنت تريد أن تكتب عن بن علي لاغيرالمجال أمامك.أما إذاكنت تريدتمريرهكذا افكارا فهي محرمة..أرجوك..والحال أن الحرب على الارهاب هي من اجل الحداثةوالحريةوالاستقلاليةوموت نموذج الصنصرةوالانغلاق والتخلف والشدإلى الوراء؟

رباعي الرعب هو صناعات مخابراتيةمحليةودوليةوخيارات سياسيةلمن يحكمنا.وهذا من حق هؤلاء.ولكنه
أنتج الإرهاب الذين يسوقون محاربته ونحن نقول من صنع الارهاب لا يحاربه لأنه اصغر منه من ناحية ولأنه يعيش به ومنه وعليه واليه يلجالمحاربةالحريةجوهرا.نحن من يحارب الارهاب وزبانيته وتربته بهكذا قلم وكتابات.ودليلي العملي البعيد عن الاستنتاج ما يلي..

  -مصر وتونس والسعودية والأردن واليمن’من حلفاء بوش’ومن حقه أن يرى ذلك’لكن ليس من حقه أن
يتحدث عن الارهاب والحرب عليه أن رأى هؤلاء من المحاربين للإرهاب إذ الزرقاوي أردني وبن لادن سعودي يمني والظواهري مصري والقائد الجديد مصري دون ذكر الذين قاموا بتفجير11سبتمبر2001 ؟

إلى جانب أن العمليات الإرهابية كلها كانت من تونسيين وسعوديين ومصريين ويمنيين حيثما جرت أو أعلن عنهااواعترف بهافاعل..ولنافي قتل شاه مسعودوتفجيرالمرقدين في العراق واسبانبامارس2004..واخرهامؤقتا
عصابة فتح الإسلام فهي سعودية تونسية بامتياز؟وهي ترافق عبثها مع اعتداءات على الأسبان في لبنان وفي اليمن؟

ماذا يعني هذا والمخابرات في هذه الدول داخل كل بيت وعقل ومعها المخابرات الدولية؟ماذا يعني القول أنها حليفة استراتيجية؟ماذا يعني التستر عليها؟وإخراجها محاربة للإرهاب؟أي إرهاب؟هنا ليس من حق بوش الحديث عن الحرب على الإرهاب.من حقه أن يقول معيز ولو طاروفقط.نحن نحارب الإرهاب عبر القلم.

  -هذه الدول تحديداهي التزوير وغياب الشرعية في كل مكان ومجال وهي المحمية غربيا بشكل مذهل؟ماذا يعني هذا؟أليس هذا صناعات للإرهاب؟يعني أقتلك جوعاواضع تافهايحكمك واذا رفضت المخدرات والفساد والمسرح السياسي مخبر تافه يلعب بك ويضعك السجن وينتقم منك وبوش هنا والمخابرات هنا والويل؟

وهذاباسم السلام والاعتدال؟ومحاربةالتطرف؟هذاهوالارهاب بعينه والتطرف في كل ألوانه البشعة.وهكذا سلوكيات تفرح بأشكال بن لادن والزرقاوي وغيرهما لانه عندهايقول بوش لأولادأمريكاويقول ساركوزي على سبيل المثال ندعم الاعتدال على الإرهابيين والحال أن من فجر هونسخة من طاغية.والاثنان في أسفل سافلين.

 -إعطاء لبنان لمصروالسعوديةوأمس لسورياماذايعني؟طاغيةومنهارداخل بلده هومن يقررالحريةفي لبنان؟هذا هوالإرهاب؟من جاء بفتح الإسلام؟وهل يعلم مبارك ورجال السعوديةالحواروهم من يجرّمون به داخل بلدانهم؟من يصنعون القوانين المتقدمةومن صدّق الحكاية ذهب إلى الهاوية على غرار ايمن نور؟تبّا للمال وقذاراته..السعودية ومصر و...من خوفهم من الحرية في لبنان اخذوا عندهم نوابا؟ليس لأنهم سيقتلون في
لبنان بل خوف منهم أن يستديروا رقبة واجتهادات؟وهو عار على الجميع..وهناك من يحمي هذا؟أي إذلال
وأي قدرة على محاربة الإرهاب؟نائب ويخاف الترهيب؟أو يمكن التأثيرعليه؟أي نائب هذا؟نحن مورس علينا منذ سنوات أبشع أنواع الإجرام ومنذ 4سنوات دون مال ورفضنا الاستكانة وان نبيع حالنا ولنا الموت ولن نتراجع.

ما نراه ليس حربا على الإرهاب..بل فشل رهيب للأمن والأمني وهروب إلى الأمام ولنا شواهد حية..

خلال حرب الخليج الأولى وجدت شخصيةأطلق عليهاالشاطر حسن.وهواسم مستعارلتاجر سلاح دولي.
كانت للرجل علاقات واسعةوزيارات إلى كل ملوك ورؤساء وسلاطين وأمراء العرب في1983 والى ماكفرلين مستشارالأمن القومي الأمريكي زمن ريغن في ربيع1983 والى جورج شولتز والرئيس السابق كارتر يوم7افريل1983..

هذا الشاطر النبيه كتب مذكرة سرية إلى البيت الأبيض من47صفحة تحت عنوان..
A programmatic Approach To Achieving peace in the Middle East Pursuant to the Regan plan.



ولاننسى وهوهام جداأن الرجل النبيه صاغ أفكاره بعدمقابلاته مع الشخصيات العربيةوالأجنبيةالتي ذكرنا.. يومهاقال النبيه في مذكرته ملخصاللبيت الأبيض محاورالتركيزوالعمل..الإرهاب الدولي(الإسلام السياسي والحال أن جل الحركات التي تبرزكمشاغبةولدت يومهافصاعدا؟)والعدوالجديد(الشيعة)وتذكروا أن هذا كان سنة1983..ومكاسب أمريكا في إيران وديناميكية ثورة الخميني والحاجة إلى المساعدات من الخارج...

والنتيجةفي الشهرالسابع من2007 وهي المؤقتةارهاب وإرهاب لم يخرج إلا من معتدلين هم تونس والسعودية والأردن ومصر واليمن؟وحركات دينية ولدت منذ 1981؟وحماية لذات الأنظمة رغم فشلها عندما نقول بأنها كلفت بهكذا ملفات؟هنا قلنا بوش لا يحارب الارهاب إذ بداياته تكون بإلغاء هكذا سلطات وعجز لا احتضانه والإرهاب من اجله لليبراليين الحقيقيين.

الرجل النابه والنبيه قال عنه يعقوب نمرود تاجر السلاح الإسرائيلي في كتابه المنشور في فيفري1988 انه ليس وحده وليس وحيدا وانه قوي بالذين يقفون وراءه..فأين بوش من هذه الأفكار والرؤية؟نقف اليوم أمام
ذات العدو وذات المسوغات لبقاء مبارك والسعودية وكل المورطين في صناعات الإرهاب وهم المنبهون من ذلك والمكلفين بجملة من المهام والذين أنتجوا رباعي الدمار والخراب والتدمير..

إنهاليست حربامن اجل الإرهاب بل حرب لحماية المنهارين وهناك من يرى إيقافهاتهديد له ولمصالحه..نحن من يحارب الارهاب..وإيران منتشية بمبارك وزملائه وليس العكس ياعزيزي بوش...ومسكين الأمريكي والامريكيةوالاسرائيلي  والإسرائيلية والفلسطيني والفلسطينية ونحن حيث يحكم حلفاء بوش...

قلت الأمريكي والأمريكية لان رباعي الرعب كلف بمهمات منع انتخاب رئيس أمريكي جديد من أمثال اوباما أو هيلاري وبدأت آلة الخراب تنشغل بهيلاري أولا وبعد التخلص منها تدور لاوباما..يعني مرحليا التركيز على هيلاري لنهشها والنفخ في اوباما ليكون النهش أسهل من داخل الديمقراطيين أصلا ثم الاستفراد باوباما
بعد أن تكون قاعدة هيلاري غضبت عليه..خبث وإجرام من العن ما يكون..

هنانحارب بالقلم والفكروهنانرى نجاح الحرب على الارهاب..وهنا يهود الولايات المتحدة الأمريكية مستهدفون ليكونا من معاول الهدم والإطاحة بأي جديد..ونحن نبه ونقول ما يقال اليوم وهو صغير جدا..هناادعو رجال الاعلام للتحرك والكتاب وليبراليي الدول العرب والأمريكيين العرب للتحرك من اجل الحرية..ومن اجل القول لا نرى الحرب على الارهاب هكذا..

لهذاقلت وأقول إنهالم تعد الحرب على الارهاب بل الحرب من اجل قتل أية حيوية مواطنية من داخل الولايات المتحدة أما خرجها فالمخابرات هناك...نحن اكبر من هذا..والرئيس الأمريكي الجديد بكل الأحوال لن يكون إلا إلى جانب الحرية ورجالها..

وهناكل إنسان فيه بذرةالحريةوخاصةرجال الإعلام والفضائيات محمولون على الوعي والعمل هنا لأنه مهما كانت جهودنا الذاتية من اجل الحرية والمدنية فإننا نبقى في حاجة إلى سند دولي هام نشترك معه في خيارات الحرية والحداثة دون أن نكون تابعين أذلاء أومن المزدوجين أومن المتلاعبين..أوأن تسيرنا أجهزة مخابراتية همها الوحيد الحفاظ على الموجود والحرب على الارهاب برجال الفشل والانهيار..

هناسخرت جهدي وحياتي وهمي...وهنافقط الفرزبين خيارين إن أردنا..خيارالحريةوالمدنيةوالحداثة وخيار الطغيان ومعه خيار الإسلام السياسي...وهنا أقول لساركوزي لا تستعجل وتريث وحدد مكانك ومكان بلادك
وأصدقائك وأعداءك ومحاور الدخول والتركيز والاولويات في إطارها..هنا تكبر وهنا تسقط..والكبر والسقوط
سيكون لك بعمر الأشهر..خاصة وان صرخات من منهارين صدرت وتصدر..

رباعي الرعب يستغيث ساركوزي؟وساركوزي الوزير السابق للداخلية غير مسموح له الخطأ؟

..الرئيس الفرنسي ساركوزي قال في بيانه الانتخابي وجولاته الدعائيةله انه من رجال الحرية وحقوق الإنسان والديمقراطيةوانه سيدافع عن هذه القيم جنوب المتوسط وانه سيسعى لاتحاد بلاده مع الضفةالجنوبيةخاصة لمحاربة الإرهاب والهجرة السرية.

..الأمرعادي جدالولم يكن ساركوزي وزيرالداخليةفرنسالمرتين وأميناعامالحزب حاكم.إذوزيرالداخلية مثله يعلم نوعيةالجرائم والمجرمين وكل التجارات المحرمةوالممنوعةورجالهاومالهم وأماكن البيع والشراء والوسطاء والضحايا.

وزيرالداخلية يعلم رجال النهب والقمع والتزوير والعمولات والصفقات والسماسرة وتجارات الرقيق والجنس وموت أولاد فلسطين وإسرائيل وأولاد العالم والبسطاء الذين سقطوافريسة لدى الإرهابيين ليجعلوا منهم قنابل متفجرة.

وزيرالداخلية يعرف بالاسم والمكان والجريمة وزمن التنفيذ والمنفذ والآلية المستعملة لكل من اعتدى وقتل وسجن وعذب وانتقم ونهب المال العام والخاص وأنجزالبنيةالأساسيةالخالية من المواصفات وراكن عند التصدير والتوريد والانتفاع بالمنح والقروض الداخلية والخارجية وبيع ممتلكات الشعب وثرواته الطبيعيى من غاز ونفط وفسفاط ومصانع.

وزيرالداخلية يعلم نوعية الأحزاب ومن تدخل أصلا لتكون وعدد منخرطيها وما تقوم به كما يعلم دور ووظيفة الجمعيات الحقوقيةواصلا حكاية الجمعيات.وزير الداخلية يدرك جيدا ماهية البوليس داخل البلاد العربية وفوق التراب التونسي وحكاية الإرهاب أصلا من خلقه ومن منتفعيه ومن ضحاياه؟

وزيرالداخلية يعلم بالاسم كم هوعددالضحاياالذين وقعوا بين أيدي السلطة والآباء الروحيين من الإسلاميين.
كمايعلم المورطين في التعذيب والخدمات التي قدمهارجال الإسلام السياسي لخلع بورقيبة أمس وما يقوم به ذات الرجال مع رجال فريق فرنسا ومعارضي فرنسا لخلع الرئيس الحالي بعد أن جرى ويجري تطويقه برباعي الرعب والإجرام؟علما وان هذا الرباعي صناعة فرنسية وإمساك فرنسي وإعداد فرنسي لا ن يكون ابد الدهر.

وزيرالداخلية يعلم أن فريق فرنسافي السلطة وداخل المعارضة مورط الى العنق في كل أنواع الجرائم وبالتالي هو بشكل ما المشكلة وليس الحل باتجاه الحرية وهذا ليس في تونس فقط بل عبر البلدان العربية.

ودليلي الصارخ هناعندالقول بان فريق فرنساهوالمشكلةالرهيبةوليس الحل.ساركوزي وكل من عمل بوزارة الداخليةيعلم أن السلطةحاربت النهضةفي تونس والنهضةحاربت السلطة.وذهب عشرات الآلاف الى السجون والى الجوع(كماهوحالي منذ1/8/2003)والتعذيب وكان هذامنذ1989وباركت فرنساهذاوساركوزي كان وزيرا للداخلية يعلم ما قيل وما لا يقال اليوم.ولكن مع ذهاب ضحايا الى السجون نجد راشد الغنوشي ومجموعة من القيادات الاخوانيةفرت الى باريس ولندن وبلجيكا وألمانيا وكندا وهولندا وايطالياواسبانيا على وجه الخصوص وان لم تهرب هروبا مباشرا مقصودا فهي هربت بتوصية وتدبير ونصيحة.

وهي منذنحو20سنةفي بلادالغرب تسرح وتمرح وتنعم بالمال الوفير والسيطرة على وسائل الإعلام وعلى مايقال عنها معارضة جدية(لا أتحدث عن بولحية وبوشيحة والاينوبلي والخماسي..)تتوسل الى الشيخ الغنوشي ليقبل بها؟

السلطةالممسوكةفرنسيابالتحديدقدمت وتقدم الغنوشي على انه إرهابي وحركته محظورة وكارثة على تونس ولكن الرجل تدخل منذشهرين فقط عبرقناة الحوارمن لندن تقريبا10مرات ؟وهذايعني اماانه يجري تشليله حاله حال الحكام لاعتقاد بوش وساركوزي أن الرجل تاب ولم يعد يخيف بل مناضليه رهن إشارة ما؟ونحن نقول..

التعشيش السياسي في الخارج لمايقال عنهامعارضةمات وانتهى في العراق وأفغانستان وسيموت...

هناتناسى الاثنان ومعهم الشيخ أن المناضل لا يفرّمن بلده تحت نصيحةاوامراوايةحجة كانت.كما أن تعشعيش معارضين في الخارج وترويضهم ثم العودةبهم إلى الأوطان لتكون الحريةقدفشل فشلا ذريعا في العراق وقبلها في أفغانستان.واليوم هناك بدعة أخرى إخراج مسئولين حتى لا يضعفوا؟أي الخوف منهم وليس عليهم؟

عادالرجال ونهبواالمال اكثرممن سبقهم واظهرواعجزايكادلا يوصف.هكذاهوحال رباعي الرعب وهكذا هو ساركوزي.ماذاسيقول عندزيارته؟هل يتجاهل هذاوهوقليل جدامماكان بامكانناأن نكتب؟

هل يتح&# وتحدث الرجل يومها في المذكرة عن آرائه السياسية بخصوص مبادرة ريغن حول الشرق الأوسط(يعني بوش يعيد الكرة وسنرى للحديث عن ذات المحاور وبنفس المعتدلين وعن حربهم مع ذات العدو؟والنتائج في2007 انهيار لبوش ولذات المعتدلين؟).
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Bush
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22 juillet 2007 7 22 /07 /juillet /2007 13:41
http://www.doubtcome.com/images/article3.jpg



Alors voilà ce que l'on pourrait nommer le scoop du siècle ou le harem du Mossad ou les call-girls du Mossad, au choix... suite aux révélations d'une ex-espionne qui raconte tout sur un site anglophone doubtcome.com :: girls1... vous allez voir les photos des recrutées et des infiltreuses mossadiennes doubtcome.com :: girls2 du monde entier. On se croirait devant la vitrine d'un Eros Center... sex, drug and rock and roll... avec de fortes présomptions sur la fameuse Monika Levinski dont tout le monde bien Renseigné sait ce qu'il en était vraiment. Elle devait certainement faire partie de cette grosse brochette d'infiltreuses qui usent de leurs charmes pour ensuite faire du chantage aux puissants, etc... etc... et le pauvre Clinton qui s'acharnait, à cette époque, pour faire aboutir le fameux processus de paix - qui dure depuis plus d'un demi-siècle - a été stoppé net dans son élan. Toutes les basses oeuvres du Mossad tournent toujours autour du même but : faire en sorte que la Palestine ne voit jamais le jour. Si les james bond ont pu nous faire rêver à une époque, malheureusement, vu leur mentalité désormais, on les aurait plutôt en horreur. Lire aussi - en anglais - le témoignage de Melissa Weber alias Alec Kouchacji et alias Melissa Carlson doubtcome.com :: alec1 espionnage, sexe et politique, tout un programme...

Espionnes marocaines du Mossad par Mouna Izzdine

Teint doré, petite coupe à la garçonne, look exotic-chic, yeux pétillants, regard charmeur, démarche gracieuse et élocution parfaite. Sous ses airs légers et désinvoltes de métropolitaine bien dans sa peau, Nabila F., la quarantaine épanouie, cache remarquablement son jeu.

Nabila est, comme on l'appelle dans le jargon du renseignement, un officier traitant. C'est ce qui ressort des révélations d'une certaine Jocelyne Baini, sur le site doubtcome.com.

Polyglotte, instruite, intelligente, perspicace et discrète, c'est l'une des recrues étrangères hautement opérationnelles d'une des plus puissantes agences de renseignement dans le monde, le Mossad israélien. Chargé, à côté du Shabak (ex Shin Bet, sécurité générale intérieure) et de l'Aman (renseignement militaire), de la sécurité sécurité extérieure (renseignement, opérations clandestines et lutte antiterroriste).

Nabila chapeaute un réseau de 12 agents secrets en jupons, toutes Marocaines comme elle, dont sa sœur, engagée à l'âge de 12 ans.

Repérée en décembre 2001 par le «sayan» Albert M., un agent dormant du Mossad établi au Maroc, dans une soirée mondaine à Casablanca, celui-ci lui présentera quelques mois plus tard à Paris, Joseph B., chasseur de têtes pour les services secrets israéliens.

Nabila, diplômée en sciences politiques et en langues étrangères, hésitante au début, finira par accepter de travailler comme «katsa». Autrement dit comme officier de renseignement, pour le compte de l'institut pour les renseignements et les affaires spéciales, moyennant une rémunération initiale alléchante de 70.000 euros par an.

Mais pas seulement. Car, en plus d'un salaire fixe, elle s'est vu proposer, comme nombre d'agents secrets, d'autres émoluments et avantages en nature: prime pour certaines opérations à risque élevé, passeports de plusieurs pays occidentaux, voiture et appartement personnel dans une métropole de son choix, ouverture d'un compte bancaire en Suisse, quelques bijoux précieux et vacances annuelles vers sa destination préférée. Et, bien sûr, augmentation de salaire avec l'expérience et les années passées au service de l'agence. Tous les ingrédients de la motivation étaient là.

Tests psychologiques, entraînement au combat, à la filature, à la résistance à la torture, maniement des armes légères, perfectionnement en informatique, cours de linguistique… Nabila suit une formation intensive et pointue en espionnage pendant plusieurs mois dans la région de Haïfa. Jonglant avec les passeports et identités. Imitant à merveille les multiples accents orientaux.

Au gré des missions, elle est tour à tour journaliste marocaine, beurette bénévole dans l'humanitaire, enseignante tunisienne d'arabe classique. Comédienne belge d'origine libanaise, assistante de direction libyenne. Ou encore organisatrice émiratie d'événements artistiques. Nabila apprend vite et fait montre d'une telle efficacité qu'elle se voit à son tour confier le recrutement de nouveaux agents féminins.

Nous sommes en 2003. Meir Dagan poursuit alors la politique d'ouverture du Mossad, entamée en l'an 2000, sous la direction d'Ephraïm Halevy (1998-2002), alors que la seconde Intifada battait son plein. Et que la communauté internationale dénonçait massivement les exactions croissantes de l'Etat hébreu contre le peuple et les dirigeants palestiniens.

Plus que jamais, Israël a besoin d'être informé de tout ce qui peut, de près ou de loin, attenter à son existence, sa sécurité ou sa pérennité. Le Mossad s'essaie même au recrutement en ligne (www.mossad. gov.il). Les attentats du septembre 2001 finissent convaincre l'Institut (créé initialement en 1951 sous David Ben Gourion pour faciliter l'Aliyah, le retour vers le jeune Israël né en mai 1948) de la priorité de renforcer ses antennes périphériques. Notamment et surtout dans les nations et auprès des faiseurs d'opinion (hommes et institutions) et des centres de décision politico-économiques arabes et musulmans. Le mieux est d'embaucher des gens du cru, des autochtones. Et, pourquoi pas, des femmes. Enrôlées de gré (en échange de contreparties conséquentes) ou, comme le prétend Nima Zamar, dans Je devais aussi tuer (Albin Michel, 2003), de force (chantage, viol, menaces…).

Attirant peu les soupçons et les méfiances, le “sexe faible” dispose en plus d'un arsenal inné redoutable. Enveloppe charnelle qui s'avère parfois plus efficace et plus pointue que n'importe quel équipement d'artillerie lourde. Oeillades suggestives, balconnet plongeant, danse lascive, paroles coquines, alcool et autres paradis artificiels aidant, et voilà, à l'usure, le plus récalcitrant des hommes dans vos filets, le corps en feu et la langue déliée. Autant de “bombes anatomiques au service des Services” à dissimuler et disperser ici et là, en fonction des besoins et des missions du moment.

Aujourd'hui basé à Tel-Aviv, le Mossad emploierait quelque 1.500 personnes depuis ses quartiers généraux, dont près de 20% de femmes.

L'Institut s'est déjà, par le passé, assuré de l'efficacité de ses agents féminins, dont certaines ont réussi d'admirables faits d'armes. Parmi les plus célèbres des James Bond girls du Mossad, Cindy, de son vrai nom Cheryl Hanin Bentov. Cette dernière est parvenue à piéger Mordechaï Vanunu, Israélien d'origine marocaine converti au christianisme, et ancien technicien à la centrale nucléaire de Dimona (construite au début des années 60 dans le désert du Neguev). Celui-ci avait révélé au Sunday Times, le célèbre quotidien britannique, l'existence d'ogives nucléaires dans les sous-sols de la même centrale. Pour avoir accepté, le 30 septembre 1986, l'invitation à Rome de cette belle plante croisée dans une rue londonienne,

Mordechaï Vanunu, traître pour les uns, héros pour les autres, se retrouvera, drogué, kidnappé puis expédié clandestinement en bateau vers Israël. Avant d'être incarcéré pendant 18 ans à la prison de Shikma, près d'Ashkelon.

Autre preuve de la place grandissante de la gent féminine au cœur des services secrets israéliens, sous Shabtai Shavit (1990-1996), le numéro deux du Mossad n'était autre qu'une femme, Aliza Magen.

Ceci étant, quelles femmes s'allier dans le monde arabo-musulman ? Au sein de ce dernier, Israël connaît bien le Maroc (voir encadré plus bas). Et sait aussi que les Marocaines peuvent faire preuve d'une détermination et d'une efficience étonnantes dans les causes qui leur tiennent à cœur. Qui ne se souvient pas des sacrifices consentis pour la cause palestinienne et l'identité arabe (5 ans dans les geôles israéliennes, 7 ans de guerre civile au Liban) par les sœurs Rita et Nadia Bradley ? Mais comment faire pencher la balance de son côté ? En y mettant le prix fort, les services secrets israéliens parient qu'ils pourront au moins s'adjoindre la coopération précieuse de quelques-unes d'entre elles, fut-elle ponctuelle.

C'est ainsi que l'agent Nabila, désormais chasseuse de tête et formatrice, voit sa prime grimper. Elle rentre un certain temps au Maroc. Histoire de repérer des filles du pays correspondant au plus près aux critères exigés par les services d'espionnage israéliens. Elle en cueille une dizaine, jeunes, jolies et coquettes, de milieux socio-culturels différents. Parmi lesquelles Widad, Asmae, Majdouline, Noura, Laïla, Hanane, Siham ou encore Nawal et Karima.

Certains agents recruteurs s'adressent aux réseaux de trafic humain, comme c'est le cas d'après les témoignages de repenties, de mineures russes vendues parfois par leurs propres parents à la mafia locale. Avant d'être exploitées par le crime organisé au Moyen-Orient et ailleurs puis forcées à collaborer avec le Mossad. Nabila, elle, a ses propres procédés. Elle détecte les faiblesses des unes et des autres, leur faisant miroiter mille et promesses en échange de leur collaboration.

Certaines rêvent d'une vie luxueuse, d'argent facile et d'horizons cléments. D'autres ne demandent qu'une petite aide pour leur famille démunie ou espèrent rencontrer un étranger qui leur assurerait une existence décente. Quelques-unes contractent sans le savoir des mariages de complaisance (zawaj orfi) avec des ressortissants des monarchies pétrolières, avant de se rendre compte, fois sur place, du véritable but de leur venue.

Avec sérieux et discipline, Nabila enseigne à ses protégées, les rudiments de la parfaite petite espionne: se fondre dans la masse, faire preuve d'empathie, tout en restant réservée et vague sur sa personne. Quitte à s'inventer un tout autre vécu pour brouiller les pistes.

En parallèle, les jeunes mercenaires affûtent leurs armes de séduction: cours de culture générale, de maintien et de bonnes manières, séances de perfectionnement en cuisine et en danse orientale, diètes amincissantes, shopping dans des enseignes de luxe…

Les voilà fin prêtes. De Casablanca à Damas, en passant par Bagdad, le Caire, Washington, Paris et Nairobi, Nabila et son staff se lancent dans des missions plus ou moins périlleuses, chacune sous une couverture différente.

Les moins instruites sont affectées à des postes de domestiques, de filles au pair ou de masseuses. Les plus agiles et les plus jolies embauchées comme danseuses dans des boîtes de nuit huppées, tandis que les plus futées sont introduites dans des ONG internationales. Les cibles de ces Mata Hari en herbe sont claires: députés, diplomates, ministres, activistes, hommes d'affaires, magistrats. Hauts gradés de la police, de l'armée et de la gendarmerie. Ou encore journalistes influents et experts en géostratégie ou en terrorisme (entre autres) exerçant dans les pays arabes et limitrophes ou en dehors.

Les objectifs aussi sont bien définis : obtenir des renseignements auprès de ces notables -à leur insu ou par chantage- sur leurs positions (et leur degré d'implication idéologique et matérielle), entre autres, quant à l'Etat hébreu et sa politique. Ses relations avec les pays arabo-musulmans, la situation au Proche et au Moyen-Orient, la légitimité des régimes arabes actuels auprès de leurs populations. Ou encore leur opinion par rapport à la montée de l'islamisme dans le monde.

Autant d'informations précieuses qui aideront par la suite la division Recherche et Etudes du Mossad (l'un de ses 8 départements) à rédiger ses rapports, remis au final au Premier ministre en personne.

Noura, Hanane et Majdouline sont ainsi chargées d'impliquer d'influentes personnalités américaines d'origine arabe, antisionistes, dans des scandales sexuels, en prenant soin de filmer leurs ébats avec ces derniers.

Siham, pour sa part, se voit confier la fonction de fournisseur attitré de stupéfiants pour l'équipe. Tandis qu'Asmae, avec quatre de ses acolytes, décroche un job dans un club de nuit à Beyrouth fréquenté par des fonctionnaires hauts placés. Avec ses amies, elles réussissent à approcher Georges Frem (mort en 2006), député et ministre de l'Industrie au sein du gouvernement Hariri. Asmae entre également en contact à Chypre avec un Israélien dénommé Berel et un Syrien, Marwan. Ces deux hommes la chargent avec Yakatserina Shasternick, originaire de la ville de Minsk (Biélorussie), de dénicher de jolies filles pour animer des dîners à l'Hôtel Phoenicia de Beyrouth. Un établissement réputé depuis des décennies, comme un lieu de rencontre pour des trafiquants d'armes et des agents secrets du monde entier. Karima, jeune casablancaise de confession hébraïque, s'occupe pour sa part de la filature d'un citoyen arabo-américain proche de l'administration Bush à Washington.

Lors de sa dernière mission, Nabila devait pour sa part séduire de riches businessmen américains d'origine arabe, défenseurs avoués du processus de paix en Palestine, et vérifier si ceux-ci l'étaient effectivement. Il est aussi arrivé à la jeune Marocaine, assistée de certaines de ses consoeurs d'Europe Centrale, d'Asie ou d'Afrique de l'Ouest, de collaborer avec la CIA dans le cadre d'opérations communes. Ou avec d'autres services secrets de pays amis d'Israël ou n'ayant pas de contacts normalisés avec l'Etat hébreu. Nabila travaillera-t-elle un jour avec la division des opérations spéciales du Mossad, connue sous le nom Action, l'unité chargée des éliminations physiques de cibles sensibles, des opérations paramilitaires et de sabotage?

Certains services secrets soupçonnent en tout cas ce petit bout de femme d'avoir fait partie, alors qu'elle officiait aux Emirats Arabes Unis, du même groupe d'agents turcs et saoudiens, auteurs présumés du meurtre et de la mutilation, le 24 septembre 1980, du journaliste libanais pro-indépendantiste (de la revue Al Hawadess) et antisyrien, Salim el Laouzi.

Nabila n'est pas dupe. Elle sait qu'elle risque sa vie avec ce métier de l'ombre dont elle a peur de ne plus pouvoir se passer. Et que ses recruteurs ne viendront pas à sa rescousse si elle tombe dans les filets de leurs ennemis. Mata Hari n'a-t-elle pas été fusillée par la France en 1917, cette nation même pour laquelle elle se disait espionne? Et, le 18 mai 1965, Kamil Amin Tabet, l'agent israélien Elie Cohen, n'a-t-il pas été pendu sur la place publique à Damas? Et que dire des ratés de plus en plus fréquents du Mossad, sachant que, à titre d'exemple, pour la seule année 1996, les Egyptiens ont démantelé 7 réseaux d'espionnage israéliens… contre 20 pour les 15 années précédentes?

Jusqu'où Nabila et ses collègues seraient-elles prêtes à aller? Une chose est sûre: fichées par Interpol et de nombreux services secrets à travers le monde, Nabila F. et sa douzaine de collaboratrices, se sont aujourd'hui, évaporées dans la nature. Envolées vers d'autres cieux, repenties ou... en quête d'autres proies?
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Women of the Mossad

An Exclusive Revealed
by
Joanna Gawlik
Melissa Carlson
Jocelyn Baini
NABILA FLIKA
ASMAA BOUBARI

The C.I.A. , the Ambassador and the Pregnant Woman

On a cool day in early November, Jocelyne Beaini was called to the posh Phoenicia hotel in downtown Beirut by her friend Stephanie Ralph, a CIA operative who lives in Kuwait. They both sat on the terrace overlooking the tumultuous scene above the crater caused by the powerful explosion that took the life of Rafiq Hariri, lord of the warlords that destroyed Lebanon and whose family and friends destroyed its economy.
Jocelyne expected a serious discussion as both women were to be joined by a Kuwaiti prince and a certain Tahlaoui, a high ranking military man representing the Saudi Defense Ministry.

There was apparent urgency to that meeting including Saudi Princes Bandar, Sultan, Faisal, and others, plus Kuwaiti Emirs who were aware of the public relations disaster on the horizon for both the Islamic and Christian worlds.

More and more evidence was surfacing that the sleazy emirs and kings had sold out the Palestinian cause and people in order to keep their thrones at the same time that they had sided with international Zionism to uproot the Christians in the Middle East whom they constantly accuse of being the instrument that keeps bringing Western democracies and bullies into their crystal shop. Events in Iraq and Lebanon are proving by the day that cooperation between the two Gulf countries and Israel are the cause of the quagmire and the slaughter of U.S. boys in Iraq.

On the agenda of the day: get rid of a witness whose struggle against those evils proved that the CIA was not innocent and watching this anti-democratic tragedy and even, at times, participating, if not engineering it, and ready to sell their positions and intelligence access for gold and money.

The witness in question was eager to father children for he had lost his six previous ones in all these machinations and struggles. The reports that were coming through agents who infiltrated the Masonic lodges of the District of Columbia where the witness acquired a 32nd degree as a Master Mason meticulously described his pain. His fatherly instincts were his weakness and exposed his vulnerable side.

Jocelyne Beaine, who was planted as his maid, was told of their plan. In a few days, 19 year old Ganna Pylypenko would arrive in Lebanon from Ukraine to work as a dancer and would be introduced to the witness and have intercourse with him. The witness would be told by Beaine that the Ukrainian woman had fallen in love with him, that she was tired of the night life, that she wanted to start a family that would offer the opportunity to start a new life for him with a wife and children. With the help of the Kiev mafia, she was artificially inseminated at the last minute. All this had to be organized before immigration authorities in Lebanon detected the pregnancy whose test is a requirement for any females who work in night clubs there.

Through either pure bad luck or a mysterious intelligence tip, the Lebanese authorities postponed the physical examination, but through advanced testing techniques discovered that the artist was indeed pregnant. She was quarantined for ten days then deported.

http://www.doubtcome.com/images/500-2-1.jpg

 To Jew   Or Not to Jew?

When Jocelyne Beaini decided to tell her story to her victim-witness, she started by reading the confessions of her predecessor Melissa Carlson. She found many similarities, but with much more violence. When she was four years old, Lebanon experienced an Israeli invasion and their subsequent hold on all the Christian regions and cities. Making it a top priority, the Israelis soon started to recruit agents and used the Lebanese forces, Saudi intelligence, Lebanese personnel, business executives working in Saudi Arabia, Lebanese military forces and other warlords, plus the tobacco and hashish mafias and anyone in Lebanon who was in need of money. Jocelyne's mother, Jamal, apparently did not heed their warnings at first to join their organization after the murder of her husband, Ibrahim, the father of Jocelyne, a decision that caused Jocelyne to lose the use of her left leg after being brutally maimed by unknown assailants who made it clear that her right leg would follow. Mom then had to acquiesce and disappeared, leaving her three infants behind.

According to Jocelyne , she was raised by her grandmother in the village of Kartaba while the Catholic nuns at Bhannes Hospital tried desperately to save her leg with pain killers and therapy. She did not see her mother for years and she never went to school. Being vague and amnesiac, she does not remember anything from her younger years until she found herself living with a Druze family on the Golan heights. When she reached her teens, she went into training as a total submissive. She would be beaten for any little infraction and put up against the wall for hours regardless of her leg pain.

Her handlers, mostly Lebanese working for the Israelis, would subject her to rape and many other humiliations. They tried different sexual positions and perversions on her until she felt that sleeping with a man of a different age, color, filth, and smell was as normal as having a cup of tea. She remembered the never ending scenes of sodomy and fellatio when different men would enter and leave the room in which she was tied or partially tied. She was trained in housekeeping, washing, and ironing until she became a perfect maid because eventually she would take over where her predecessor had left off after Carlson, under Israeli orders, subverted US Middle East peace efforts and disappeared with the files of the board members of the White House BUILDERS FOR PEACE.

At the age of 22, she was ready to be put on to that same witness whose expertise and experiences prove that the cooperation between Saudi, Kuwaiti, Turkish and Israeli intelligence is the hard core of international terrorism and that they are behind all the ills that the West is enduring.


Emile Henoud, the Lebanese-Israeli handler of Melissa Carlson who is now in hiding, offered to plant Jocelyne at the shop of his cousin Sam Henoud (who has US citizenship) in the town of Jounieh, a place that was very receptive to the Israeli invasion. Successfully using that trap, she easily became involved in the life of the witness who was in need of a maid. In a few months, she became intimate with the witness and confided to him her desire to seek revenge for the murder of her father and her years of sufferings at the hands of her handlers.

Jocelyne was not shy about her desire to leave the group, but was nevertheless fearful. She talked to the witness about their power and their hold on the Christian territory. There, there is the big deal maker and billionaire entrepreneur Georges Frem, a former MP and government minister, and a close friend to Rafic Hariri. Both of them died recently, but left behind scores of money lovers and ass kissers ready to carry out any order given by Saudi partners. She would go to meetings where Mansour el Bon, Farid el Khazen, Samir el Khazen, and notables from different influential families like the Gemayels, the Chihas, Sfeirs, Geagea, and others all asked her different questions about the American witness and whether he had any contact with the FBI or Interpol. They would put her in contact with owners of night spots to which he could be lured like Tiffany's, California Dreamers, Lido's, Thymes, and Excalibur where other women would come to assist her in spying on the witness . Many other new girls would come with in an unending supply from a different source: the palaces of the Arab Petro-Emirs .

This activity of five years was brought to an end by the outcome of the war in Lebanon when the Israelis surprisingly suffered a shameful defeat at the hands of the underdog Hezbollah. Suddenly, events took a completely new course: Jocelyne Beaini retracted her story, not without considerable fear, and confessed to a completely different version. She brought in two females, a Canadian by the name of Carla Chaptini and a Lebanese woman called Samar Raheb. Beaini said they both work for the CIA and that the organization was behind the spy plan from the beginning, and that their contact is a diplomat in the visa section of the US Embassy in Lebanon who is an admirer of Samar and who is ready to facilitate visas for anyone for her.  Jocelyne was not shy about her desire to leave the group, but was nevertheless fearful. She talked to the witness about their power and their hold on the Christian territory. There, there is the big deal maker and billionaire entrepreneur Georges Frem, a former MP and government minister, and a close friend to Rafic Hariri. Both of them died recently, but left behind scores of money lovers and ass kissers ready to carry out any order given by Saudi partners. She would go to meetings where Mansour el Bon, Farid el Khazen, Samir el Khazen, and notables from different influential families like the Gemayels, the Chihas, Sfeirs, Geagea, and others all asked her different questions about the American witness and whether he had any contact with the FBI or Interpol. They would put her in contact with owners of night spots to which he could be lured like Tiffany's, California Dreamers, Lido's, Thymes, and Excalibur where other women would come to assist her in spying on the witness . Many other new girls would come with in an unending supply from a different source: the palaces of the Arab Petro-Emirs .

This activity of five years was brought to an end by the outcome of the war in Lebanon when the Israelis surprisingly suffered a shameful defeat at the hands of the underdog Hezbollah. Suddenly, events took a completely new course: Jocelyne Beaini retracted her story, not without considerable fear, and confessed to a completely different version. She brought in two females, a Canadian by the name of Carla Chaptini and a Lebanese woman called Samar Raheb. Beaini said they both work for the CIA and that the organization was behind the spy plan from the beginning, and that their contact is a diplomat in the visa section of the US Embassy in Lebanon who is an admirer of Samar and who is ready to facilitate visas for anyone for her. contact with owners of night spots to which he could be lured like Tiffany's, California Dreamers, Lido's, Thymes, and Excalibur where other women would come to assist her in spying on the witness . Many other new girls would come with in an unending supply from a different source: the palaces of the Arab Petro-Emirs .
This activity of five years was brought to an end by the outcome of the war in Lebanon when the Israelis surprisingly suffered a shameful defeat at the hands of the underdog Hezbollah. Suddenly, events took a completely new course: Jocelyne Beaini retracted her story, not without considerable fear, and confessed to a completely different version. She brought in two females, a Canadian by the name of Carla Chaptini and a Lebanese woman called Samar Raheb. Beaini said they both work for the CIA and that the organization was behind the spy plan from the beginning, and that their contact is a diplomat in the visa section of the US Embassy in Lebanon who is an admirer of Samar and who is ready to facilitate visas for anyone for her.
Desperately looking for a Hitler
Jocelyne Beaine wanted a safe place where she could tell an urgent story about her friend Olga Sokolovskaya and her painful experiences and suffering at the hands of the Israelis. She chose the Palace Hotel in Ferney, a suburb of Geneva, on the French side of the city. The hotel is owned by Joseph Yazbeck who previously owned the Grand Hotel in Washington D.C., a favorite place for meetings for the Israelis and the Saudis where the sales of F15s,F16s, AWACS, and other military toys for the Arab gulf states were discussed. The urgent meeting was suggested by Marwan Souleiman a close confident of Beaine. Beaine trusted him as he is from the same town of Kordaha in Syria and is a distant cousin of Syrian President Bashar Assad. Marwan assured Jocelyne of the support of his Uncle Sami Souleiman who holds a high position at the Pentagon.

Surprised at the suggestion, the witness was reluctant at first, but eventually decided to listen. He was suspicious and uneasy as he could not understand the purpose of the meeting.

Desperately looking for a Hitler

Jocelyne Beaine wanted a safe place where she could tell an urgent story about her friend Olga Sokolovskaya and her painful experiences and suffering at the hands of the Israelis. She chose the Palace Hotel in Ferney, a suburb of Geneva, on the French side of the city. The hotel is owned by Joseph Yazbeck who previously owned the Grand Hotel in Washington D.C., a favorite place for meetings for the Israelis and the Saudis where the sales of F15s,F16s, AWACS, and other military toys for the Arab gulf states were discussed. The urgent meeting was suggested by Marwan Souleiman a close confident of Beaine. Beaine trusted him as he is from the same town of Kordaha in Syria and is a distant cousin of Syrian President Bashar Assad. Marwan assured Jocelyne of the support of his Uncle Sami Souleiman who holds a high position at the Pentagon.

Surprised at the suggestion, the witness was reluctant at first, but eventually decided to listen. He was suspicious and uneasy as he could not understand the purpose of the meeting.

Jocelyne recounted, with precision, the unfortunate story of her friend. Olga was born in a small village two hours drive from Minsk, the capital city of Belarus. Fatherless and with an alcoholic mother who deserted her at a young age, she grew up with low life cousins in an atmosphere of filth and physical and mental abuse. At the age of eleven, she met her boyfriend who was much older. Slowly, he introduced her to cocaine and other drugs. When she was fully addicted and relying on him for supplies, he introduced her to members of the Russian mafias who took full control of her habits and needs, and she did not realize that she, along with a dozen other females in her condition, were sold naked at an auction to a group of traders whom she learned later were from Tel Aviv.

Olga was sent by her traders to Eilat after being smuggled from Egypt.
There, she met Boris who spoke Russian and assured her that she would have her daily dose of drugs. She stayed with him briefly, then moved to Ashdod to a safe house. There she met her pimp who made it clear that she had to please his friends to pay back the expenses of her journey and the coke.

He moved then to Rehovot, south of Tel Aviv, and introduced her to his first friend. Brutal and sadomasochistic, the friend ordered her to strip naked and lie down on her back. With his one inch thick cane he separated her legs to penetrate her with his dirty bottomed cane. He found great pleasure in seeing her scream with pain, especially when he burned her tits with his cigarette. The friend obviously wanted the 16 year old to be detached completely from human feelings and to turn into an animal. Olga had an innocent virgin look, said Jocelyn, and was highly coveted. She had to please between 15-20 men a day. She remembered going sleepless for days and was never let out of her room. After months of this torture, she was exhausted and thought about suicide, but another Ukrainian woman, Ira, befriended her. Olga told Ira that she wanted to run away but Ira discouraged her as, without any documents, she would end up in another hell: the prison of
Neveh Tirza for women.

Olga was deteriorating by the day with no way out. Customers were complaining that she was not pleasing them enough, so she was beaten and then beaten again. On the brink of total collapse, a client was brought in, saying he was from Kuwait, and he reserved her for three days with no sex. A relief but a new life: The Arab man was buying her to be trained at his intelligence agency. More violence and sex ensued in Kuwait until she agreed to move to Lebanon and work at a night club owned by William Rayes, a friend of Beaine, whose elegant Swedish wife was to keep an eye on her. The agents who sent her from Kuwait told her not to fuck with their group as they answered directly to the Israelis who could find her anywhere and at anytime in the world.

Olga was forbidden to have any friends. She was always accompanied by Beaine and she could not use taxis, but only a special private bus driven by Jocelyne's brother Pierre Beaine.

But, Olga could not detach herself from her tumultuous and painful past. Beaine started to cry and went on about more graphic sex and humiliation at the hands of the Kuwaitis, more beating and bondage, bleeding rectum and vagina, and lashes on the back for hours.

The witness at this point had to interfere and put a stop to the macabre scenario. How can he help? Jocelyne said she wanted the help of the FBI. She wanted someone from Washington, from the Administration, as it was urgent not to leave her friend suffering. It was not human and something had to be done.

The witness saw a red light in his mind. He remembered the Monica Lewinsky affair and that, if it was not for the smart move by Bill Clinton to turn the spy plan into a sexual encounter, he would have sacrificed all the efforts made by the US to keep the Middle East peace process on track and diverted all the good will into a battle among the Administration and the women's movements and the Jewish people. He understood also why George Bush avoided meeting any Israeli leader during the August 2006 Lebanese war and decided to retire to his Texas ranch, because it would have taken only one word from the President to be interpreted as anti-Semitic and made him responsible for the defeat of the Tsahal at the hands of Hezbollah.

This time the shrewd witness knew that the manipulators of Jocelyne were trying to entrap the FBI or the Secret Service or other Federal agencies and send them into a quagmire that certainly would take them on a path to be nailed as the American neo-Gestapo. He knew that Israel did not want to have anything to do with the US sponsored peace plans that could oblige them to be open and transparent and force the sleazy emirs of the Gulf to share their wealth with their fellow poor Arab Muslims.

The witness asked Jocelyne Beaine to stop crying.

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DOUBTCOME.COM contacted the witness who was not surprised, but felt sorry for the inaction of authorities about Christian and Jewish relations. He concluded : "If the Americans are really concocting a hateful campaign to slaughter the Jews and send them to a new generation of ovens, then we should all feel ashamed and give them back all our property and forgiveness for being part of that campaign, after accusing them and insulting them for decades. But, on the other hand, if this is really a Jewish way of dealing with Christianity then every free man with or without any authority should come out and say it."

An anonymous call, declaring itself to be from the Boubari-Flika group of Rabat-Casablanca, came to an investigative journalist stationed in the Christian
sector of Lebanon, warning him that a Moroccan female agent called Nawal H. was training to be planted in his life by elements belonging to the February 14 group (in remembrance of the date of the assassination of their
godfather, Rafiq Harir).

The handlers of the woman were two men: a Syrian-Kurdish pimp named Hassan and a part time policeman called Elias who was on the government payroll. They were both employed by the Khazen Family whose dean is a former minister and whose son was previously busted in a drug raid.

The investigator was commenting in his articles about young Pierre Gemayel whose family was dubbed the Kennedys of Lebanon and suffered successively the loss of different members, including women and children. The investigator opined that  the young Gemayel was assassinated as a price for the rapprochement that was being concluded by the mega-duo lawmaker/diplomats, Baker and Hamilton. The
enemies of peace did not like to see America getting closer to Damascus as a necessity to find an exit out of Iraq and the region, and thought that an emotionally exacerbated Christian Lebanon would explode in anger and result in the kind of bloodshed that they have been used to for decades, something necessary for the enemies to hold on to power and protect their louts.



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After her diaries fell into the hands of US investigators, they revealed that Johanna Gawlik was a trained Mossad agent, operating principally from Krakow, Poland. Because of her cell's suspicious activitiesl, Polish and Vatican authorities had more than once changed parade route plans for Pope Jean Paul II during visits to his native country. She later befriended an American power broker whom she followed throughout the Europe and North Africa. She confided to him the methods used by the Mossad to recruit and train their agents in Europe using Palestinian youths as a cover.
Video tapes and hours of confidential testimony about a decade of training, preparation, and spying were revealed by Melissa Carlson and obtained exclusively by Doubtcome.com . Supported by Saudi agents, she was forced into prostitution as a cover. Her intelligent approach led her to renowned American universities and she had no difficulty in climbing upward in the political echelons of Washington where she took
part in the subversion of White House Middle East peace efforts. (Read her full testimony)

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Aline (left background) finds and recruits young women candidates for the Mossad. She typically targets model agencies.

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Ilona from Belarus has operated between Egypt and Lebanon. She targets Western diplomats in exlusive hotels and nightclubs. Her handler was a Lebanese person named Joe S., is a triple agent offering services to the CIA, Mossad and Syrian Mokhabarat.

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Bonbon, a Swedish model, approaches her targets by gaining their sympathies. She often portrays herself as homeless.
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Maria, considered a pro, is a Mossad trainer for new recruits. She lives in Prague, the Czech Republic. The Morrocan government once denied her entry into their country, citing irregularities in her passport.

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Dorota, an agent based in Belgium, is a "back-up" for female agents who do not succeed in penetrating their targets. She is a close friend of Joanna G., meeting at the same modeling agency a few years ago.
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Maszena is a pre-agent. Pre-agents are used to identify a target's personality and characteristic. Pre-agents lack communication skills but play an important role in setting up their targets to fall in the hands of the trained agent.
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Marie-Ange is based in Switzerland and speaks several languages. In 1998 she befriended an influential political activitist, following him to Washington, DC, where she gained access to military facilities, taking photographs.
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Sandra, an Italian woman, had infiltrated a member of the organization, The International Coexistance Between Christian and Jews. She was ordered to gather information about the Middle East peace process. Picture was taken just off the beach in Southern Lebanon.

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Anna, based in Poland, was responsible for taking care of the welfare of other young agents. The Mossad helped her gain the title of Miss Poland in exchange for recruiting other models. Her speciality was to obtain U.S. visas for other agents, including Joanna Gawlik for the purpose of spying.
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Kaisa is an Estonian woman based in Budapest, Hungary. Her latest target was an American peace activist.

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Mahmood (left), owner of a restaurant in Krakow, Poland, was a direct handler for Joanna Gawlik (right). He was the principal trainer of many recruits including Gawlik.

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Joanna Gawlik speaking exlusively to Doubtcome.com  about her long ordeal with the Mossad. She vanished two months ago.

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Elena works with Sandra as a team when they attack their targets. Her territory is around the ski resorts in the Swiss Alps. Her latest target was a Swiss-American businessman, philanthropist, and a strong advocate for promoting World peace.

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According to Joanna Gawlik, Katia was sold to the Mossad by her own father. Her area of work was in Spain. Her latest known activity was to follow an American diplomat to Casablanca in Morocco. She was, however, detected by her suspicious behavior. After being detected, she became scared and aborted her mission. She disappeared and was never seen again.

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Cheryl E. According to Nabila K., Cheryl was using the British military position of her father to infiltrate groups who were linking the uncle of Dodi Fayed Adnan Khashoggi, notorious arms dealers and partner of Israeli officers to the death of princess Diana.
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Xia.F.  According to  Nabila F., Xia had to follow an American activist who was promoting the peaceful co-existence between China and the United States.  While in his company during a visit to China, shots were fired but missed the peacemaker.
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Nabila F. was part of the Moroccan group, Moghraoui-Beya taking orders directly from a defense attache to the kingdom in Washington.  She has been briefed about the activities of Cheryl E. and Xia f. But her mission was to become intimate to Arab Americans who supported the Middle-East peace efforts of the U.S. Administration. She presented herself as working part-time for the United Arab Emirate intelligence services.
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According to Nabila F., Nan S. has operated from Bangkok, Thailand.  Along with a band of about half a dozen people, she has targeted a free lance American investigator working on the international terrorism influence in Asia. After failing to involve the top gun in a sexual scandal they tried to organize his robbery. Failing again they became the laughing stock of the Thai Justice Authority.

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Noura A., Hanan I, Majdouline S. have worked in team and according to Nabila F. have posed as CIA agents to lure heavyweight Arab Americans who worked on the Palestinian-Israeli Peace process. Their mission to rob their victims then entrap them in sexual scandals. They took their orders directly from a retired Saudi Colonel by the name of Wahbi T.

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Siham I. has been the supervisor and drug supplier for Nabila F. and the Casablanca girls. She is in charge of organizing lude parties to bait her victims. She worked closely with a certain Stephanie M. now in Kuwait posing as a photographer for news organisation.

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Maria S. has befriended a Washington investigator who was working through the nightlife in Lebanon and Cyprus on finding a connestion between the Russian Mafia and the Mossad. After enduring extensive pressure she tries to ask her victim to help her turn coat. She was hushed out of Lebanon and never heard from her again.

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According to Nabila F., Karima is Jewish but portrays herself as an Arab. Being from Morocco she has no difficulty communicating. She was placed recently on an Arab American citizen closed to the Washington establishment. Presenting many contradictions in her story she was depicted and had to abandon her mission.

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Nabila F. was aware that the Mossad was taking advantage of the vast presence of its Jewish minority by easily recruiting girls from Moroccan poor families and orphans. Widad A. had the task of spying on Arab businessmen and intellectuals and lure them to Casablanca and other Marrakesh night spots.

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Corinne T. worked closely with Col. Robert D., former Pentagon official and then executive at McDonnell Douglas Corp. She was ordered to follow a board member of the organization, AMERICAN COUNCIL FOR HIGH POLITICS and spy on him and "break" his family. She was betrayed by Melissa C., a confessed Mossad Agent who suspected her of trying to turn coat. She was murdered two weeks later in what her family described to DOUBTCOME.COM as a suicide.

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Along with Anastasia D. and Isabel H., Viktoria is from the Russian enclave of Kaliningrad. The three were to work in team using sex to spy on an American Journalist who was working on establishing a relation between the Israeli military, Russian Mafia and Drug Cartel. When Isabel was unveiled at the Beirut Airport, their plan fell apart.
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Arriving on Air France flight from Bogota, Colombia to Lebanon, Isabel H. was to team up with Viktoria and Anastasia who had already put under surveillance an American expert on International terrorism and whom Isabel had previously befriended and followed from Switzerland, France, Spain and Morocco. Finding irregularities in her passport, the Lebanese authorities denied her entry into their country.
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Olga and Oxana worked in conjunction to infiltrate an American investigator trying to establish the power of the Russian mafia in the nightlife industries in countries involved in the Middle East conflict. By working closely with a certain Gaby who manages a red district style night club, they have used his connections to spy on certain political leaders. But their mission has been recently compromised and have therefore aborted their mission.

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A native of Moldova, Anastasia D. was known for some and Natalia for others. With a mission to infiltrate anti-Zionist individuals, she was to have teamed up with two other women: A lady from Kaliningrad, named Victoria; and the second woman, Isabel from Ecuador. They were to have worked from Lebanon and Cyprus. Their plans were foiled when Isabel was uncovered, denied entry at Beirut Airport by the Lebanese authorities and sent back on the first flight to Paris.
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Natalia G. , known to her acquaintances by the name as Laura, was a back-up to Anastasia. Their mission was to track an experienced private investigator working on shedding new light on the horrific bombing of the American Marine barracks in Lebanon in 1983, and the present-day harassment of U.S. troops abroad in the Middle East region. Betrayed by an individual in their group they aborted their mission and disappeared.
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Nastya B. was known to by her acquaintances as Sofia. Working closely with Masha Z., she was in charge of maintaining the protection and the discipline of a group of Mossad agents trained by military personel from the former Soviet Union. The group was operating without fear in Lebanon benefitting from the large number of wealthy Saudi agents who enjoyed great influence in the "political machine" in that country.

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Masha Z. was recruited by her own mother, who both presented themselves to work for Egyptian Intelligence Services. Their specialty is to find young, beautiful women from dance schools throughout Russia. With the help of the Russian mafia they had no problem obtaining visas in the countries bordering the war zone in the Middle East, gathering sensitive information from night life and sex concerning the goals and movements of the U.S. in the region.
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Katya, a woman from Belarus, was severely beaten when she stumbled into an operation run by the Mossad in Lebanon. It is suspected members of the Russian mafia conducted the operation. DOUBTCOME.COM found the woman in a coma with a dozen stitches on the back of her head. The Lebanese authorities are too fearful to conduct any sort of investigation

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Karina, a young woman from Kaliningrad, traveled to Portugal and the Middle East to help learn details about a botched spying operation by the Anastasia's Group. She was explicitly trained in computer use and technology. While touring the region around Iraq, she was ordered to infiltrate an American group working on "soothing" the animosity sentiments of the Arabs toward the United States during the warfare combats.
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Lili M. was part of a group to monitor U.S. activists in favor of improving relations between Christian Europe and the fledgling country, Belarus. Acting on information that she and other Russian nationals assisted by Middle Eastern elements were about to gang up on and spy on a "big wheel" for that unity, European diplomats interfered and botched that operation.
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Intimidated constantly by the wealth and influence of the Saudi Intelligence Services, most of the Middle East governments have turned a blind eye when the Mossad used night life as the best tool to control, threaten and blackmail diplomats and politicians. According to Lili M., Anastasia B. was part of a group sent by the Red Light District Mafias in Eastern Europe to make it clear to owners of Clubs that unless they "submit," they will never get the young ladies to operate their businesses.
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Olga S. is from Ukraine. Potraying herself as a virgin, she tries to "bait" her victims through her innocent look. The Ukrainian mafia asked her to infiltrate an American who was helping the Lebanese authorities pin down the group responsible for dozens of political assassinations during the civil war in that country. She teamed up with Jocelyn B., an agent of the Mossad posing as a cook and maid.

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Julia K. was recruited by an agent who later married her. Teaming up with Liliva, Jessy and other females of different nationalities targeted a Swiss-American office whose work includes monitoring the rebirth of Christianity in the former Soviet Union. Her mission was to seduce the director of that office, break his family and drag him in a sexual scandal. The arrest of one of their members on unrelated charges in Lebanon scared them off and led them to abort their plot.

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Ukrainian Iryna S. confided to her lover that female agents are trying to befriend her. The man, an American major watchdog against corrupted politicians, organized oppression and human rights violations in the Middle East asked her to play along. A flight from Beirut to Vienna, Austria was supposed to take her to a meeting with an Intelligence Israeli officer. An unexpected pilot strike aborted the plan

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Anna G. played the messenger role between the Ukrainian group headed by Alona and Irina and the Smolensk group of Russia, headed by Masha. They have together concocted parallel scenarios to gang up on a committee of rapprochement between the US and different ME governments friendly to the west.
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Tania Y. was prepared in Ukraine to replace Irina S. who along with other agents had run into trouble with security agents of a Middle Eastern country friendly to the US.  Discovering that she is subjected to a very closed surveillance, she camouflaged her mission with prostitution.
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Asmaa B. was part a four-girl team who covered themselves as night artists. They were directed from Morocco by Nabila and others to go to Lebanon and seek a job in a nightclub and then establish contact with Jocelyn B who was working as a maid for an American private investigator. Their plan was to open a trap for Justice authorities in Lebanon. The private I. a pro, unveiled their plot and they all went into hiding.
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Marina B. was coached by Inessa A. and was pat of the same Vienna cell. When she was betrayed by Jocelyn B. she claimed that the group took direct orders from agents associated with the Pentagon and defense contractors
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For the safety of her son Antonio at the hands of the Russian Mafia, Angela had to acquiesce to work with Souheil G. and his assistant Afif who runs prostitution rings in the Middle-East. Serving Saudi and Israeli arms dealers and intelligence agents, she created sexual scandals  in order to discredit a private investigator gathering information about American and European hostage taking during the Nixon-Kissinger era.
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Presenting herself as a collaborator to Syrian Intelligence Nastya B. did not have much problem getting closer to some shady operators in Lebanon. Her mission was to gather information about the botched operation of the duo Iryna-Alona from the Vienna Mossad group and who was behind their arrest and jailing in November 2003 in Lebanon. An Arab American political and intelligence pro unveiled her real identity and she was never seen again.

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Olga K. a Belarussian in her teens was given a difficult task to befriend an American-highpolitics doer who has just unveiled a plot by the Mossad to subvert Washington Middle East peace efforts. Although she had to team up with Natalia D. of Moldova she was not able to conceal her stress attacks. As a result of numerous scandals as such, Belarus decided to curb the traveling of their female citizens abroad.
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As a result of the defiance by Putin toward his countrymen oil Jewish billionaires, Antonina A. got recruited by the Russian Mafia and ended up along with a dozen other female agents in the Middle-East to track down the level of cooperation between Washington and Moscow in their efforts against international terrorism. She confided to Jocelyn B. that in case she is caught to claim that she is an agent of the Turkish intelligence trying to harass Armenians.
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Sold by her own father Alex to the Russian Mafia made up of remnants of the communist party, the Mossad and agents of the International military industrial complex, Antonina A excelled in the game of luring men to her charming web. Working closely with organized crime in the Middle East she was sent to Lebanon and Syria where in case of failure she was instructed to blame it on the Jews. Back in Moscow , along with her father they targeted a peace activist. Alerted by West European agents the "pro" unveiled their identities and both abruptly disappeared
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Under the directive of a local police official, Russians Katrina G. and Anastasia B. teamed up to infiltrate any thing in order to learn the extent of cooperation between US justice authorities and the Lebanese military intelligence in the rapidly unfolding decades of notorious relations between the Mossad and the Saudi Royal Family in the destruction of Lebanon. Operating with fear and nervousness as a result of the Gaza Fiasco and despite their representation as Syrian agents it did not take long before the plot unfolded and they got struck with panic.
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Inessa A. was no small pity informer but a well trained agent who lived in Turkey. Conflicting report about her back ground but according to Irina S. she was dispatched to Lebanon on sensitive missions and took order from a certain Abou Kakash who worked directly under former Lebanese Police General Jamil el Sayyed who is now under arrest following a probe by a UN envoy to investigate high ranking assassinations in that country.

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In a rare photo taken together Marina B. was being trained by Inessa A. (here on the right) in the Art of seduction and perfection of the English language. The preparations were aiming to have Marina go to Kuwait as a photographer and from there with the help of established agents to clandestingly sneak into Irak and seduce local power players including Americans. Last seen in Athens at the Hilton Hotel then never heard from
them again.
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ryna M. goes by the name of Lolita for her innocent and young look. Lacking communication skills she is mostly used to bait potential targets and has worked as pre-agent for Iryna S. and Marina B.
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When Saudi arms dealers helped the Falachas eave Ethiopia to go to Israel, different intelligence agencies recruited beautiful female children who were sent later throughout the Middle East to keep politicians and intellectuals under surveillance who potentially would be supportive of US inspired democracies. Esthelle K. was one of these girls, brought to operate in Lebanon with the help of a fashion designer. She joined Jocelyn Baini and both infiltrated home
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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 22:08

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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 22:07
EN ATTANDANT LA DEUXIEME REPUBLIQUE
Par
Biju
http://www.elkhadra.org/9rz%E9.png



En ces temps de retour du primaire dans notre très chère Tunisie à genoux toute, le dogmatisme est aisé, la forfaiture aussi, ne parlons pas de l’attentisme et de l’incompétence, les tunisiens lucides, avec la rage au con, toujours, l’aller retour à l’abreuvoir et rebelote, s’en battent les or teilles , désormais c’est cause à mon cul,  le grabataire, ma tête est malade, le seul respect  qui m’oblige à ton endroit , ce n’est ni ton âge,  ni ton cv et encore moins ta posture, ce qui m’oblige c’est ton engagement, puisque tu te proposes, alors dispose à plein tube de la vraie vie d’un opposant qui se respecte, et fais gaffe à ta gueule, je te colle à l’insomnie. C’est dingue la rouille,  à force cela donne à croire que désormais l’intelligence est du côté  de la dictature, par manque de combattants ?Je ne le crois pas, c’est juste parce que ceux qui prétendent se lever face à ben Ali, lui foutre un gigantesque ulcère, lui donner la berlue et plus encore la gale, l’obliger à la diarrhée, à la claustrophobie, aux hémorroïdes des primaires et des lâches, comme il est le cocu de la vie, ces mecs là,  c’est juste qu’ils sont  en déroute totale, mais certains d’entre eux, les plus nuls et les plus médiocres comme d’habitude,  possèdent encore un pouvoir de nuisance qui me donne envie de gerber, un pouvoir malsain qui ne s’exprime dans toute sa splendeur, dans le rayonnement de ses désespérantes énergies,  que face aux militants démocratiques de tout bord qui piaffent aux portillons, à mort les dinosaures diraient certains venteux en tirant dans le tas à l’arquebuse de leur misère, quand il faut au contraire avoir la diabolique précision du sniper, un CHAMMERI ne vaudra jamais un cri de colère d’un MARZOUKI, d’un ZOUARI, d’un Mania, d’un beaucoup de monde heureusement pour ma pomme, ils ne sont pas tous pourris, gelés, loin de là,  pas tous loin de là à braire à la lune de OMAR KHAYYEM, le vrai je dis, parce que le factice, ce n’est pas mal non plus, s’il perd cette mauvaise habitude de flagorneur, dans son cas ce qu’il appelle fidélité, c’est juste de la cécité…mais bon le poulailler aussi a besoin d’un fou du roi, même si le soi-disant roi est mort, qu’il repose en paix, surtout que les hypocrites et les lâches le laissent se reposer en paix,  et que le dingue continue à faire la toupie pour une petite clique de camés à l’extrême onction, faut quand même pas pousser le bouchon un peu trop loin, un et un feront toujours deux, partout, même chez  nos cons sur mesure,  je ne suis pas un aliéné à l’absinthe moi, pas comme ces travers de porcs  qui couchent avec le cadavre de Trotski, la momie de  STALINE, les poils de barbe de GANNOUCHI , l’ongle incarné de KHOMEINY ou le rot de SHARON, mais  ceux les plus nombreux d’entre eux, de ces opposants oxymores,  qui sont devenus de véritable rentiers de la contestation et de la chose publique, devant  la tâche et le dos au mur, car maintenant il faut FAIRE et surtout arrêter de jacter, il n’y’a plus rien à dire, ben Ali règne…c’est plus qu’une réalité  c’est un jugement de valeur, alors il ne nous reste plus rien et aucune autre porte de sortie que celle d’en finir avec lui pour de bon, c’est la lutte finale, lui ou nous, c’est en conquérant la rue que nous finirons par conquérir les âmes, Marzouki et quelques autres avaient bien raison, les militants se font tabasser et vont en taule pour rien, autant faire tout ce toutim pour quelques choses de positif, qui obéissent à une stratégie et des mots, c’est tout ce qui nous reste à faire en Tunisie, et partout dans le monde où  un bastion de la dictature existe, si  ceux qui prétendent à cor et à cri les tenants et les aboutissant de toute forme d’opposition tunisienne à la dictature et qu’on voit parader  à gauche et à droite ne le font pas et illico presto,  c’est et cela sera de plus en plus  la bérézina totale avec eux. On rentre de pleins pieds dans l’ère du mou pour le chat, le renoncement facilitée, la nuance harcelée et le sang-froid assassiné au profit des emportements empaquetés. Le cirque politique de l’opposition tunisienne, qui nous dégoûte trop souvent par ses propres inconvenances rhétoriques, s’arrange volontiers avec la critique médiocre et l’exposition permanente de petites ordonnances du  prêt-à-penser, qui, sitôt contresignés sans aucun souci de l’histoire et de  l’héritage, deviennent paroles d’évangile plutôt parole de livre rouge, ou parole du Coran, ou les versets sataniques, ou les pensées profonde de ABDELWAHAB. Peu échappent à ce messianisme théorique qui n’en finit plus d’inaugurer les chrysanthèmes de la mort annoncée de la dictature, alors que notre mort à nous les tunisiens  ne touchera à sa fin qu’à la fin de notre vie sous la dictature, toutes les archives déballées sur la place publique, et que cette superbe putain de république enfante enfin  d’une eau de jouvence où s’abreuvent , nos frères, tous les êtres humains dignes de ce nom, sauf les tunisiens et les arabes :la justice. Voilà où nous en sommes dans cette furie MOUCH NORMAL,  plus de place à l’interrogation, au doute, au débat, au dialogue, à la conquête des Aliens de la masse, cette plèbe de putes et de moutons tenue en laisse de l’ignorance, méprisée par les cons d’un dépit amoureux de cocus, envoyez la purée, les missives des cancres  , le bon mot estampillé de cette opposition sans adresse ne  remplacera jamais la vision.

J’ai l’impression de vieillir et de tourner en rond, j’écris pour des aveugles, la cécité du cœur il n’y’a pas pire, sauf peut-être, l’opposition tunisienne, pas toute hein, ceux pour qui,  les paradoxes ne leur sont même plus visibles. Celui-ci par exemple, la Tunisie, Dieu merci  n’a jamais été aussi complexe, je prétends,  mais, comme par enchantement, avec l’insolence et le non conformisme venus, notre incertitude, souvent mère des désirs, serait coupable de mauvaises mœurs, de trahisons, et les coups bas, fils des pulsions, des pratiques communément admises par la réaction tunisienne. Voici venu qu’il nous est impossible d’accepter,  le triomphe en trompe-l’œil de la scène publique. Les stratèges des arrière-pensées. Les boutiquiers des petits salons.

 

Désespérance. Mais quel est donc cette opposition pays où trônent jusqu’à l’overdose des bonimenteurs sûrs de leur pérennité,  et où les loosers et les arrogants s’emploient à tenir à distance ceux qui remettent en cause l’ordonnancement de ce show indigne ? Pour ce qui nous concerne, à la vue de ces guignols qui insultent la raison et l’intelligence des tunisiens, la contradiction majeure ne tient pas seulement à l’incroyable conjonction du sensible et du suprasensible qui nous retourne comme une crêpe, non, c’est aussi que nous nous sentons menacés en nous-mêmes, malgré nos propres vécus justement, et notre vigilance jusqu’ à boutiste. Etre sûr n’étant plus à notre mode, nous voudrions être dans le doute. Bien commode addiction à l’ère ambiante diront les moroses, mais qu’importe à partir que nous sommes prêts à payer  le prix pour cela, les générations tunisiennes éveillées d’aujourd’hui n’ont aucun sens du commerce et de la compromission, ce qu’ils veulent c’est tout simplement vivre sans tabous, et la dictature est la source de tous les tabous qui épuisent nos petites vies.

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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 22:05
Kippa à pointe 3

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L'amnésie est décidément un mal récurrent des sociétés occidentales , au sujet du sionisme, Il fut un temps où la Communauté Internationale considérait les milices sionistes comme des groupes terroristes, aujourd’hui  le Bétar et la ligue de défense juive, en France,  ont table ouvertes dans les hautes sphères du pouvoir, c’est une des nombreuses preuves que le lobby sioniste est très puissant,  et depuis longtemps  avait pris en otage  le libre arbitre des citoyens français,  qui dans leur immense majorité sont profondément anti sionistes, cette prise de pouvoir s’est faite par la prébende et le chantage exercés contre le personnel politique français qu’il soit de gauche ou de droite, un personnel vénal ; carriériste et opportuniste à l’extrême. Le sionisme par la voix de célèbres dirigeants israéliens agit directement sur la politique  de la France, comme sur celle des USA et des autres puissances occidentales,  grâce aux « investissements » humains qu’il opère, et  qui tient du gangstérisme.

Avec leurs propres mots (traduit par Enlil) www.miftah.org/PrinterF.cfm?DocId=1837 > >Par MIFTAH Institution palestinienne indépendante, fondée en janvier 1999 et basée à Jérusalem, qui a pour objectif l'intégration de plusieurs démarches: la construction et la prise de pouvoir d'une nation palestinienne fondée sur les principes de la démocratie, du respect des droits humains, d'un gouvernement représentatif; la réconciliation et la coopération avec les autres nations. >http://www.miftah.org/ > >Le 11 mars 2003 > >Ce qui suit est une compilation de citations sélectionnées provenant de personnalités Sionistes et Israéliennes proéminentes qui incarnent le discours de haine, de racisme, et de rejet qui nourrit la société sioniste  durant la courte existence de cette entité coloniale. > >Ce langage de négation de l'existence des Palestiniens et l'indifférence flagrante à la propre humanité du peuple Palestinien est peut être l'aspect le plus dangereux de la politique sioniste israélienne. > >Il se peut que le but le plus significatif de ce document est d'attirer l'attention sur la futilité de ce discours. Il est impératif que les leaders politiques et les personnalités politiques de toute société, encouragent les principes de respect mutuel, de tolérance, et d'humanisme, afin de nourrir une vision plus constructive. > > > >1/ " A chaque fois que nous faisons quelque chose, vous me dites que l'Amérique fera ceci ou fera cela..je veux te dire une chose très claire : ne t'inquiètes pas des pressions américaines sur Israel. Nous, le peuple Juif, contrôlons l'Amérique, et les Américains le savent " Ariel Sharon, 3 octobre 2001 à Shimon Peres, comme cela est rapporté sur Kol Yisrael Radio. > >2/ "Il y a un immense trou entre nous et nos ennemis, pas seulement dans la capacité, mais aussi dans la moralité, la culture, la sainteté de la vie, et la conscience. Ils sont nos voisins ici, mais c'est comme si à une distance éloignée de quelques centaines de mètres, il y a une population qui n'appartient pas à notre continent, à notre monde, mais en fin de compte à une autre galaxie. " le Président Israélien Moshe Katsav. The Jérusalem Post, 10 mai 2001. > >3/La jordanie fait partie du grand Israel dans l'histoire. Ariel Sharon lorsque il est devenu premier ministre en 2000. > >4/" Les Palestiniens sont comme des crocodiles, le plus tu leur donnes de la viande, le plus ils en veulent "Ehud Barak, ancien premier Ministre d'Israel. 28 août 2000. Rapporté dans The Jérusalem Post le 30 août 2000. > >5/ "Tout le monde doit bouger, courir, et s'emparer d'autant de collines qu'il est possible pour agrandir les colonies parce que tout ce que l'on prendra maintenant restera à nous..tout ce que nous ne prendront pas par la force, ira à eux ". Ariel Sharon, premier Ministre Israélien lors d'un meeting de militants du parti d'extrême droite Tsomet. AFP, 15 novembre 1998. > >6/ "Les accords d'Oslo sont très importants pour les Palestiniens depuis que ce sont les seuls accords officiels qu'ils possèdent. Nous avons un autre document, encore beaucoup plus ancien...la Bible. " Ariel Sharon parlant dans une conférence à Washington, le 8 mai 1998. > >7/ "Nous ne savions pas ce qu'il fallait faire d'eux (prisonniers de guerre Egyptiens en 1956). Il n'y avait pas d'autre choix que de les tuer. Ce n'était pas une telle affaire si vous prenez en considération que je dormais bien après avoir échappé aux fours crématoires d'Auschwitz " l'ex Brigadier Chef Israélien Arieh Biro, The New York Times, 21 août 1995. > >8/" Les Palestiniens devraient être écrasés comme des sauterelles...leurs têtes fracassées contre des rochers et des murs. " le premier Ministre Israélien Yitzhak Shamir s'adressant aux colons Juifs New York Times 1 avril 1988. > >9/ "Nous devons tuer tous les Palestiniens jusqu'à ce qu'ils soient résignés à vivre ici comme des esclaves ".Le président Heilbrun du comité pour la réélection au poste de maire de Tel Aviv du Général Shlomo Lahat en octobre 1983. > >10/ "Nous déclarons ouvertement que les Arabes n'ont pas le droit de s'installer sur même un cm d'Eretz Israel..la force est le seul langage qu'ils comprennent. Nous devrons utiliser la force ultime jusqu'à ce que les Palestiniens viennent en rampant vers nous à quatre pattes. " Rafael Eitan, Chef d'Etat Major des forces israéliennes. New York Times le 14 avril 1983. > >11/ "Lorsque nous aurons colonisé le pays, tout ce que les Arabes seront capables de faire, sera de détaler tout autour comme des cafards drogués dans une bouteille ". Rafael Eitan, Chef d'Etat Major des forces israéliennes New York Times le 14 avril 1998. > >12/ "Les Palestiniens sont comme des bêtes marchant sur deux pattes ". Menahim Begin, discours à la Knesset, cité par Amnon Kapeliouk, " Begin et les bêtes ". New Statesman le 25 juin 1982. > >13/ "Nous marchions dehors, Ben Gourion nous accompagnant. Allon répéta cette question, qu'est ce qu'on doit faire de la population Palestinienne ? Ben Gourion agita sa main dans un geste qui voulait dire 'conduisez les en dehors' ! " Yitzhak Rabin, la version censurée des Mémoires de Rabin divulguée, publié dans le New York Times le 23 octobre 1979. > >14/ "C'est le devoir des leaders Israéliens d'expliquer à l'opinion publique clairement et courageusement, un certain nombre de faits qui ont été oubliés avec le temps Le premier est qu'il n'y a pas de sionisme, de colonisation, d'Etat Juif sans l'éviction des Arabes et l'expropriation de leurs terres. ". Yoram Bar Porath, Yediot Aahronot le 14 juillet 1972 > >15/ "La thèse que le danger de génocide était suspendu au dessus de nos têtes en juin 1967 et qu'Israel combattait pour sa survie était juste un bluff, qui est né et s'est développé après la guerre ". Le Général Israélien Matityahu Peled, Ha'aretz le 19 mars 1972 > >16/ "Il n'y a pas semblable chose que les Palestiniens, ils n'ont jamais existé. Golda Meir premier Ministre Israélien le 15 juin 1969 > >17/ "Des villages juifs furent construits à la place des villages arabes. Vous ne pouvez même pas connaître le nom de ces villages arabes, et je ne vous blâme pas parce que les livres de géographie existent depuis peu. Non seulement les livres n'existent pas, les villages arabes ne sont pas là non plus. Nahlal s'élève à la place de Mahlul ; Kibbutz Gvat à la place de Jibta : Kibbutz Sarid à la place de Huneifis ; et Kefar Yehushua à la place de Tal al-Shuman. Il n'y a pas un seul endroit construit dans ce pays qui n'ai pas eu une ancienne population Arabe. " Moshe Dayan, adressé à The Technion Haifa, rapporté par Ha'aretz le 4 avril 1969 > >18/ "Comment pouvons nous revenir des territoires occupés ? il n'y a personne qui y retourne ". Golda Meir premier ministre israélien 15 juin 1969. > >19/ " Nous devons tout faire pour nous assurer que les Palestiniens ne reviendront jamais, les vieux mourront et les jeunes oublieront. " David Ben Gurion dans ses mémoires le 18 juillet 1948 (page 157) > >20/ " Le terme annexion n'est pas à sa place. Les mesures adoptées relatent l'intégration de Jérusalem dans les sphères administratives et fournissent une base légale pour la protection des endroits saints de Jérusalem. " Abba Eban le ministre israélien des affaires étrangères devant l'Assemblée des Nations Unies le 4 juillet 1967. > >21/ " Nous devons réduire la population Arabe à une communauté de coupeurs de bois et de domestiques ".la description de Rabin de la conquête de Lydda après l'achèvement du Plan Dalet. Uri Lubrani, conseiller spécial de Ben Gurion sur les Affaires Arabes, 1960. (" The Arabs in Israel " par Sabri Jiryas). > >22/ " Je jure que si j'étais juste un civil Israélien et que je rencontre un Palestinien, je le brûlerais et le ferais souffrir avant de le tuer. J'ai tué 750 Palestiniens d'un seul coup (à Rafah en 1956). Je voulais encourager mes soldats à violer les filles Arabes comme la femme Palestinienne est une esclave pour les Juifs, et nous leur faisons de toute façon ce que nous voulons et personne nous dit ce que devons faire, mais nous disons aux autres ce qu'ils doivent faire ". Ariel Sharon, dans une interview avec le Général Ouze Merham, 1956. > >23/ " Je ne connais pas cette chose appelée règle internationale. Je jure que je brûlerais tout enfant Palestinien qui sera né dans ce quartier. La femme Palestinienne et son enfant est plus dangereuse que l'homme , parce que l'existence des enfants Palestiniens signifie que des générations continueront, mais l'homme cause un danger plus limité ". Ariel Sharon, dans une interview avec le Général Ouze Merham en 1956. > >24/ " Le plus spectaculaire événement dans l'histoire contemporaine de la Palestine, plus spectaculaire dans un sens que la création de l'Etat Juif, est l'évacuation de masse de sa population Arabe qui a entraîné aussi des milliers d'Arabes de régions menaçantes et/ou occupées par nous en dehors de nos frontières. "Moshe Shertok-Latter ministre israélien des affaires étrangères dans une lettre à Goldmann le 15 juin 1948. > >25/ " Nous devons nous préparer à l'offensive. Notre but est de frapper le Liban, la Transjordanie et la Syrie. Le point faible est le Liban, parce que le régime musulman est artificiel et facile pour nous de le déstabiliser. Nous devrons établir un état chrétien ici, et ensuite nous frapperons la Légion Arabe, éliminerons la Transjordanie ; la Syrie tombera à son tour. Puis, nous bombarderons, avancerons et prendrons Port Said, Alexandrie et le Sinai ".David Ben-Gurion, mai 1948 au Général Staff. > >27/ " La terre promise s'étend du Nil à l'Euphrate. Elle comprend des parties de la Syrie et du Liban. " Rabbi Fischmann, membre de l'Agence Juive pour la Palestine, dans son témoignage devant la Commission d'Enquête de l'ONU en 1947. > >28/ "Entre nous, il doit être clair qu'il n'y a pas de place pour deux peuple dans ce pays..Il n'y a pas d'autre solution que de transférer les Arabes dans les pays voisins, les transférer tous, pas un village, pas une tribu ne doit être laissée ".Yosef Weitz du Fonds National Juif, journal de bord en 1940. > >29/ " Ne nous racontons pas d'histoire..Politiquement, nous sommes les agresseurs et ils se défendent.. C'est leur pays, parce qu'ils y habitent, puisque nous voulons venir ici et coloniser, dans leur tête, nous voulons s'emparer de leur pays ". discours de David Ben-Gurion en 1938 cité dans Zionism and the Palestinians par Simha Flapan (1979) > >30/ " Nous et eux (les Palestiniens) voulons la même chose : les deux voulons la Palestine. Et c'est le conflit fondamental ". David Ben-Gurion en 1936 > >31/ " Après être devenu une force brute comme le résultat de la création de l'état, nous abolirons la partition et nous étendre dans toute la Palestine. David Ben-Gurion. > >32/ " Ce n'est pas un problème de maintenir le statu quo. Nous devons créer un état dynamique, orienté vers l'expansion. David Ben-Gurion > >33/ " Il y en a qui pensent que la population non-Juive, même dans un pourcentage élevé à l'intérieur de nos frontières, sera davantage sous notre surveillance ; et il y en a qui pensent le contraire, c'est à dire, qu'il est plus facile de surveiller les activités d'un voisin que celle d'un locataire. J'ai tendance à soutenir la dernière opinion et j'ai un argument supplémentaire...le besoin de soutenir le caractère d'un état qui dorénavant sera Juif..avec une minorité non Juive limitée à 15 %. J'avais déjà appuyé cette position essentielle en 1940 et c'est inscrit dans mes mémoires. Joseph Weitz, responsable du Département de Colonisation de l'Agence Juive. " an Apartheid State " par Uri Davis (page 5) > >34/ " Nous devons utiliser la terreur, l'assassinat, l'intimidation, la confiscation de terres, et la coupe de tous les services sociaux pour débarrasser la Galilée de sa population Arabe. " Israel Koenig " The Koenig Memorandum " > >35/ " Si je serais un leader Arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israel. C'est normal ; nous avons pris leur pays. Il est vrai que c'est la Terre Promise, mais comment cela pourrait les concerner ? Notre dieu n'est pas le leur. Il y a eu l'anti-sémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était ce leur faute ? Ils ne voient qu'une seule chose : nous somme venus et nous avons volé leurs terres. Pourquoi devraient t-ils accepter ça ? " David Ben-Gurion cité par Nahum Goldmann dans " le Paradoxe Juif " (page 121)

Si le mot génocide signifie "destruction massive et méthodique d'un groupe ethnique." Les Slaves furent certainement l'ethnie la plus touchée par les nazis. Et pourtant, depuis 1945, ils se taisent.

La semaine dernière tombait sous presse, une nouvelle d'AFP venant de Jérusalem - Le centre Szymon Wiesenthal de recherche des nazis, venait de fustiger l'Autriche pour ses "manquements abjects" en matière de recherche de criminels responsables du génocide du peuple Juif. Dans le même communiqué, l'antenne israélienne du centre Wiesenthal, a aussi épinglé "La Suède, la Norvège, la Syrie, la Colombie, l'Australie et l'Estonie" pour à peu près les mêmes raisons.

Le bonhomme qui a donné son nom au centre Szymon Wiesenthal, vient quand à lui, de raccrocher sa hargne vangeresse(1) envers les criminels nazis. Ce revanchard s'est enfin calmé. À 95 ans et depuis 60 ans de chasse, il était à peu près temps.

Je ne suis ni nazi, ni néo-nazi, ni antisémite et ne suis pas en colère. Mais je suis terriblement écoeuré d'entendre à tout bout de champ, les jérémiades accusatrices du centre Wiesenthal.

Les Juifs ne sont pas les seuls à avoir subi la stupide haine raciste des dirigeants nazis. Les Tziganes, les Serbo-Croates, les Polonais et surtout les Russes sont tombés sous les coups de boutoirs du Troisième Reich, mais comment lire ces propos et avoir encore la moindre pitié pour un sioniste, les propos d’HITLER dans  « mein KAMPF » ne les dépassent pas en horreur, le sionisme, c’est le crime et la haine . Les Russes à eux seuls ont eu 20 millions de morts. Il n'y avait pas 20 millions de soldats russes que je sache. Mais au moins 14 millions de vieillards, de femmes et d'enfants qui ont rendu l'âme, soit dans les camps de la mort, ou plus rapidement, sur le tas, vite et bien fait. Les nazis rasaient systématiquement les villes et villages avec leurs habitants.

Souvenez-vous Monsieur Wiesenthal, vous qui avez vécu cette époque de mort qui déferlait sur le monde. Souvenez-vous du 2 avril 1941, ou par mémorendum, les nazis disaient que "la Russie devrait-être démembrée et fractionnée en sept États". Ou encore, trois mois plus tard, le 16 juillet 1941, le Fuhrer qui parlait avec l'autorité d'un triomphateur disait : "Personne en Russie ne doit pouvoir s'apercevoir que nous préparons un règlement définitif, mais cela ne nous empêchera pas de prendre les mesures nécessaires : Déporter, fusiller...et nous les prendrons". (Cela me fait penser à d'autes paroles."Nous devons utiliser la terreur, les assassinats, l'intimidation, la confiscation des terres et l'arrêt de tous les services sociaux, afin de débarrasser la Galilée de sa population arabe". Israël Koenig,"The Koenig Mémorandum", soumis au Premier Ministre israélien en avril 1976.)

Les mesures pronées par les nazis ont été prises. La Crimée, selon Hitler," devait être nettoyée de tous ses habitants et mise en valeur uniquement par et pour des Allemands". Vous êtes bien placé, je présume, pour connaître la façon dont les nazis nettoyaient ?

Je ne parlerai pas de la Galicie, de l'Ostland, du Bassin de la Volga, d'autres pays baltes et de la Trans-caucasie, enfin, de tous ces territoires qui ont subi les horreurs du Troisième Reich.

Heinrich Himler, le patron de la Gestapo et chef des SS fut le bourreau de la Russie. Ce barbare, le 4 octobre 1943, à ses collègues SS, exposait avec son effarant cynisme ce qui suit : "Notre règle absolue, nous SS, est la suivante : nous devons être loyaux, honnêtes et fraternels envers ceux qui appartiennent à notre sang et seulement envers ceux-là. Ce qui peut arriver à un Russe ne m'attendrit absolument en rien." ("Nous devons tuer tous les Palestiniens, à moins qu'ils ne soient résigner à vivre comme des esclaves" Président Heilbrun, du comité pour la réélection du Général Shlomo Lahat le Maire de Tel Aviv, octobre 1983)

Heinrich Himler continuait sans rire : "Il est clair que nous ne devons pas être rudes et inhumains sans nécessité ; nous, Allemands, sommes le seul peuple qui ait une attitude décente envers les animaux humains. Mais c'est un crime contre notre sang que de leur donner un idéal, car nous préparons des difficultés à nos enfants et nos petits-enfants." ("Les Palestiniens sont des bêtes marchant sur deux pattes." Menahen Begin, discours à la Knesset, Begin and the Beast, New York Statesman, 25 juin 1982)

Je ne parlerai pas ici d'Alfred Rosenberg, ce froid bourreau des territoires de l'Est. La Russie fut le plus vaste des champs d'expérimentation de l'Allemagne nazie.

Moi aussi je suis contre ces horreurs, mais de grâce, il était temps que vous arrêtiez le massacre, sans quoi nous n'en serions jamais sortis. S'il fallait que tous les peuples qui ont subi le racisme des nazis aient voulu se venger comme vous l'avez fait pendant soixante ans, nous aurions pu assister à une troisième guerre mondiale. Les Russes se sont tu, vous auriez du faire comme eux. Nous avons puni les dirigeants nazis, vous auriez du laisser tomber les sous-fifres, Nuremberg est mort et enterré.

Aucun autre peuple que le vôtre n'a tant retourné de "boue revancharde". La dernière guerre mondiale est terminée depuis soixante ans et vous demandez encore à certains pays nommés ci-haut de fouiller les cendres afin de vous repaître de quelques vieillards moribonds. Vous ne faites qu'envenimer la haine. Souffrez qu'un jour des nations fassent votre procès.

Vous et vos semblables me traiterez de raciste parce que je m'indigne tout simplement du vôtre. Souvenez vous tout de même de Deir Yassine et de Sabbra et Chatila, Assassins de  sionistes.

Note : PRIS SUR  DES ARTICLES DE L’EXCELLENT  Mehr Licht .

Les textes cités des dirigeants nazis, aussi,  viennent de la revue Historia, avril 1963, dans un article de Raymond Cartier, intitulé "Ce que Hitler comptait faire de la Russie

La réalité du danger sioniste est claire comme de l’eau de rocher et comme dit la saesse populaire il n’ya pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir , la vérité de l’horreur sioniste est inscrite dans sa démarche historique  tout le reste n’est que propagande et désinformation de la poudre aux yeux  , un  épais voile de fumée qui fait marcher cette putain de conscience universelle versatile et à l’indignation  séléctive criminelle parcequ’elle réconforte la bête immonde  dans son impunité et plonge des millions de victimes innocentes dans les affres du désespoir  .pour  démonstration voici quelques rappels historiques qui ne peuvent nullement être taxés de faux par les censeurs de la pensée uniques qui terrorisent l’intelligensia , les milieux intellectuels et la classe politique dans son  ensemble :

De la Fédération sioniste d'Allemagne, un mémorandum au parti nazi le 21 juin 1933 : >" Dans la fondation du nouvel État, qui a proclamé le principe de la race, nous souhaitons adapter notre communauté à ces nouvelles structures... notre reconnaissance de la nationalité juive nous permet d'établir des relations claires et sincères avec le peuple allemand et ses réalités nationales et raciales. Précisément parce que nous ne voulons pas sous-estimer ces principes fondamentaux, parce que nous aussi nous sommes contre les mariages mixtes, et pour le maintien de la pureté du groupe juif.. Les Juifs conscients de leur identité, au nom desquels nous parlons, peuvent trouver place dans la structure de l'État allemand, car ils sont libérés du ressentiment que les Juifs assimilés doivent éprouver ; ... nous croyons en la possibilité de relations loyales entre les Juifs conscients de leur communauté et l'État allemand.Pour atteindre ses objectifs pratiques, le sionisme espère être capable de collaborer même avec un gouvernement fondamentalement hostile aux Juifs... La réalisation du sionisme n'est gênée que par le ressentiment des Juifs à l'extérieur, contre l'orientation allemande actuelle. La propagande pour le boycott actuellement dirigée contre l'Allemagne est, par essence, non sioniste... " >Source: Lucy Dawidowicz, A Holocaust reader, p. 155.

Cette déclaration est non seulement communautariste mais démontre en quelque sorte la vraie nature du sionisme qui est par essence antisémite , antijuda¨ique idéologiquement sectaire , raciste et extrémiste et qui a trouvé  avec le nazisme  des convergences fondamentales .

 

 

 >_____________________________________________ _ > > >" En 1941, Itzac Shamir commit un crime impardonnable du point de vue morale: proner une alliance avec Hitler, avec l'allemangne nazie contre la Grande Bretagne". >*** Bar Zohar, Ben Gourion, Le prophète armé, paris 1966, p. 99 >_____________________________________________ _ > >"Si je savais qu'il est possible de sauver tous les enfants d'allemagne en les amenant en Angleterre, et seulement la moitié d'entre eux en les transportants en Eretz Israel, je choisirai la 2eme solutions. Car nous devons tenir compte non seulement de la vie de ces enfants, mais aussi de l'histoire du peuple d'Israel" >Ben Gourion, 7 décembre 1938. >*** Yvon Gelbner, "Zionist policy and the fate of European Jewry", Yad Vashem studies, Jerusalem, vol.13, p.199 >_____________________________________________ > >"Ne devons nous pas donner a cette action un caractère national sioniste et tenter de sauver en priorité ceux qui peuvent etre utiles a la Terre d'Israel et au judaisme ? Je sais qu'il peut sembler cruel de poser la question de cette façon, mais si nous sommes capables de sauver 10 000 pers. parmi les 50 000 pers. qui peuvent contribuer à la construction du pays et à la renaissance nationale, ou bien un millions de juifs qui devuendront pour nous un fardeau ou au mieux un poids mort, nous devons nous restreindre et sauver les 10 000 qui peuvent etre sauvées - malgré les accusations et les appels du millions de laissés-pour-compte. >*** Mémorandum du comité de sauvetage de l'agence Juive, 1943, cité dans le 7eme millions,Tom Seguev, >Ed. Liana Levi, Paris,1993, p.539 > ___________________________________________ > > >"Au cas ou les Allemands accepteraient cette coopération, les sionistes s'efforceraient de détourner les Juifs, à l'étranger, d'appeler au boycott anti-Allemand" >*** The war against Jews, 1933-1945, Lucy Dawidowicz >Ed. Pinguin book,1977, p.231 >__________________________________________ > > >" Le sionisme doit etre vigoureusement soutenu afin qu'un contingent annuel de Juifs soient transportés en Palestine" >*** Die Spur des Juden im Wandel der A. Rosenberg, Munich, 1937, p. 153 >___________________________________________ > > >Circulaire/gestapo 28 janvier 1935 "Les membres de l'organisation sioniste, en raison de leur activité orientée vers l'émmigration en Palestine, ne doivent pas etre traités avec la meme rigueur qui est nécessaire pour les membres des organisations juives Allemandes (assimilationistes)". >*** Sionistes et non-sionistes sous la loi nazie dans les années 1930. Kurt Grossmann, >Ed. Yearbook, vol. 6, p. 310 >_____________________________________________ _ > > "L'organisation sioniste des Juifs Allemand avait une existence légale jusqu'en 1938, soit cinq ans après l'avenement d'Hitler" >*** Israel et Judaisme, Pr. Leibowitz >Ed. Desclée de Brouwer, 1993, p.116 >____________________________________________ > > " Le sauvetage des Juifs en europe ne figurait pas en tete de la liste des priorités de la classe dirigeante. C'est la fondation de l'état qui était primordiale a leur yeux" >*** le 7eme millions,Tom Seguev, >Ed. Liana Levi, Paris,1993, p.539 >________________________________________ > > "Selon les calcul de Freudiger, 50% des juifs auraient pu se sauver s'ils n'avaient suiviles instructions des conseils Juifs" >*** Judenrat Isaiah Trunk >Ed. Mac Millan, New York, 1972, p. 141 >____________________________________ > >( le groupe Stern ) >"La coopération entre le mouvement de libération d'Israel et le nouvel ordre en Europe sera conforme à l'un des discours du chancelier du IIIeme Reich, dans lequel Hitler soulignait la nécessité d'utiliser toutes combinaisons de coalition pour isoler et vaincre l'Angleterre" >*** Mémorial de l'holocauste (Yad Vachem) Jerusalem, piece n° E234151-8 >_________________________________ > >(dirigeant du groupe Stern, M. Israel Eldad) >"1 / Il pourrait exister des intérèts commun entre l'instauration, en Europe d'un ordre nouveau, selon la conception Allemande, et les véritables aspirations du peuple Juif telles qu'elles sont incarnées par Lehi." >"2 / La coopération entre l'Allemagne nouvelles ey une nation hébraique rénovée serait possible." >"3 / L'établissement de l'état historique Juif sur une base nationale et totalitaire, et lié par un traité au Reich Allemand pourrait contribuer à maintenir et a renforcer, dans l'avenir, la position de l'Allemagne au Proche-Orient" >*** Quotidien de Tel-Aviv Yediot Aharonoth, M. Israel Eldad, 4 fevrier 1983. >___________________________________________ > > >"En 1940, pour soulever l'indignation contre les Anglais qui avaient décidé de sauver les Juifs menacés par Hitler,en les acceuillant dans l'ile Maurice, le navire qui les transportait, le cargo Français "Patria", ayant fait escale dans le port de Haiffa, le 25/12/1940. Les dirigeants sionistes de la "Haganah", dont le chef est Ben Gourion, n'hésitèrent pas à le faire exploser, entrainant la mort de 252 Juifs et les membre de l'equipage. >*** Jewish Newsletter, Dr. Herzl Rosenblum, New York, novembre 1958 >*** Juifs à vendre, Yehuda Bauer, Ed.liana Levi, Paris1996, p.84 >

La collaboration active et soutenu des mouvements  terroristes et des idéologues sionistes avec le nazisme et avec Hitler a existé depuis 1934 .la question juive et sa solution par les monstres nazis ne posait aucun problème aux théoriciens sionistes qui instrumentalisaient le judaïsme ,dans un but essentiellement idéologique pour mobiliser  la conscience universelle , se doter de références historiques et récolter des fonds afin  de mettre en pratique leur stratégies de conquête et d'expansionnisme .il ne se sont jamais soulevé contre les nazis, au contraire ils estimait que ces derniers étaient un exemple pour eux et même des alliés objectifs.il urgent de rétablir certaines vérités historiques que les négationnistes sionistes ont jetés dans les oubliettes .l’imposture sioniste n’a rien à voir avec le martyr de 6 millions de pauvres juifs résignés qui ont péri dans les fours crématoires de l’ordure hitlérienne ; au mieux ils furent des spectateurs passifs et intéressés , au pires des spéculateurs complices et zélés héritiers sans aucun doute de leur maîtres en génocides , à voir de prés ou de loin  les méthodes de la soldatesque sionistes, on est bien obligé de reconnaitre que l’élève a dépassé et de loin en technicité,  en désinformation et en propagande  le maître .Imaginer les nazis en 36-45 dévaster l’Europe et passer au yeux du monde pour des victimes , Sharon , machin truc… auraient été des généraux nazis fantastiques  et de grands pédagogue en matière de crime contre l’humanité , à côté d’eux je reconnais que Goebbels Himmler et ne parlons pas de cet imbécile de tarlouse psychopathe d’Hitler ne sont de fieffés imbéciles

En France les seules forces capables de barrer la route à l’extrême droite,  et cela n’a jamais été une surprise pour nous,  ce sont les musulmans qui sont actifs dans les institutions républicaines et conscients des acquis démocratiques qui fondent à tout jamais la communauté nationale, non seulement l’islam français est paisible,  mais de plus en plus,  il devient la référence en matière de solidarité et de  tolérance

 

 la France sera toujours  une république laïque  , ouverte , multiculturelle , multiethnique  et vitalement progressiste dans tous les domaines grâce entre autres aux  musulmans,  qui eux,  dans la référence et la pratique religieuse connaissent le sens des valeurs humaines, dans la déchirure , la solitude , la colonisation , sous la domination , l’exploitation , les dictatures et l’oppression,  connaissent le sens du pardon et de la miséricorde , de la résistance , , de la solidarité , de la justice et le prix de la liberté , il est désormais illusoire de croire  que l’extrême  droite  puisse un jour refaire le vel’d’hiv,  ou participer à une quelconque solution finale souhaitée par un criminel comme DEVILLIERS et ses complices sionistes par exemple,,  ceux qui sont en face d’elle et de leurs alliés sionistes, ne sont pas des pauvres gens faibles , veules et lâches qui iront vers les fours crématoires dans des trains de bestiaux,  les mains dans les poches résignés sous la lame du bourreau , ils seront  toujours minoritaires les néo-nazis  dans ce pays,  malgré la tentation collaboratrice des sionistes communautaristes français poussés dans leurs ultimes retranchements,  et qui dans la panique mettent bas les masques. Le racisme ordinaire ajouté à celui des thuriféraires sionistes,  et de leurs hommes de paille  se porte bien merci Madelin , Cukierman , frankiefraut, Bruckner ,BHL, kasterfeld (s).Des musulmans continuent à subir des discriminations pour l'accès au logement, pour l'accès à l'emploi et pour l'accès a une simple vie normale,  tout juste parce qu’ils se revendiquent musulmans et contrairement aux assimilés totalement dissous aux normes du penser correcte les Benguigui , Kaci, Bouthih, Amara, Dati et les néo opportunistes les, Ben cheik , Boubakeur , sont autrement plus durs à manipuler et à acheter. Que  des français continuent à voter Le Pen, de Villiers  ou bien Mégret et sa oie de russe blanche,  qui tirent l’essentiel de leurs théories néfastes et nauséabondes de l’islamophobie ambiante installée et entretenue par les maîtres à penser sionistes, ceux là qui monopolisent le débat public par l’intermédiaire de médias aux ordres  et soumis au diktat de l’argent, ne doit plus nous surprendre , ici aussi en France nous avons nos néocons , nos Woolwich , Ficher , Pearl  et compagnie,  écoutez bien , lisez bien les productions des Bhl , Bruckner, frienkraut et leur chien enragées les Del Valle , Houellebecq , Dantec et Cie ; l’alliance entre les lobby sionistes de France et les héritiers de la division charlemagne , les croix de feu , les pétainistes  existe bel et bien .

 L’arabe- le musulman  est toujours celui,  que ces nostalgiques du désordre et de la haine alliés comme toujours aux sionistes communautaristes,  désignent  quand ça va mal ou quand on croit que ça va vraiment ma, le bouc émissaire parfait parce qu’il ne renonce pas à son ÊTRE. Mais quand la rue se mobilise , quand le peuple gronde sous les effets conjugués de la mondialisation et des dérapages sociaux liés aux grands centres urbains comme l’insécurité ou le chômage , mais malgré la propagande des médias  monopolisés et mis sous contrôle par les financiers et les plumes de services sionistes, on s’aperçoit que la réalité est tout autre, malgré que  ce sont les musulmans et leurs lieux de cultes qui sont attaqués , ce ne sont pas les jeunes musulmans qui fréquentent les mosquées ou les filles qui portent le foulard qui incendient les voitures  ou qui paradent dans des émissions de télés- propagande , oui des émissions creuses et des fois criminelles qui tiennent plus de la  propagande,  de la désinformation et de la fiction arrangée , non ce ne sont pas les jeunes musulmans , mais de pauvres imbéciles analphabètes et paumés purs produits de la pensée Bouthih et Cie , de la génération S.O.S racisme et de ses ténors sionistes et philo sionistes  qui ont conditionné cette fumeuse génération Mitterrand,  camée à toutes les permissivités et à tous les reniements , de la société de consommation et qui se reconnaissent beaucoup plus  dans Scarface que dans la pensée de Tariq Ramadan.

Rien de nouveau donc dans l’ignominie,  l’identité musulmane religieuse et aussi culturelle,  qu’elle s’organise sur le plan cultuelle , culturelle ou politique est perçu à juste titre comme un danger r , car elle est révolutionnaire,  car elle remet  tout le désordre organisé des choses en cause et aspire dans sa mouvance à l’exemple de la commune, du mouvement des sans-culottes ou des zapatistes,  tous les laissée pour compte qu’ils soient musulmans , pratiquants ou pas , parce que l’islam de la cité, c’est l’ordre sans l’arbitraire des norias des flics et des bavures , la sécurité, la justice , la solidarité, la démocratie et la liberté, sauf que depuis quelques temps ou plus précisément depuis l'écroulement des tours jumelles de New-York, une nouvelle forme de racisme s'est développée en France. Ses porte-parole ne se recrutent pas seulement chez les fascistes du Front National, mais on les trouve dans toutes les classes politiques de gauche comme de droite, chez des intellectuels de renom invités permanents des plateaux,  des émissions de télévision et de radio. Ils écrivent dans Marianne, dans Le Nouvel Obs., dans Libération et dans Le Monde.

 

Depuis le 11 septembre 2001, les musulmans font l'objet d'une compagne de racisme, de haine, de diabolisation et de diffamation sans précèdent dans l'histoire de la France de

L’après guerre.

Pas une semaine ne se passe sans qu'un éditorial, un article, une émission de télévision ou de radio ne se pose la question de savoir si l'islam est un danger pour la république, si l'islam est soluble dans la république ou si on doit avoir peur de l’islam. L'Express n'hésita pas à titrer en

Couverture Islam, ce qu’on n’ose pas dire. On laisse entendre que la religion de l'Islam serait à part, et qu'il serait naïf de la considérer au même titre que les autres religions.

Certains journalistes émettent des doutes sur la loyauté des musulmans à la république.

 

Tous les jours, les médias présentent de nouvelles pièces à conviction au procès de l'islam, un exemple ; Le mardi 15 octobre 2002, l'essentiel du journal de France 2 est consacré au danger islamique qui guette l'occident. D. Pujadas n'y consacre pas moins de 25 minutes pour être tout à fait complet sur ce sujet. De Bali, à Karachi en passant par Israël, au procès des islamistes à Paris, tout est fait pour que le téléspectateur français ressente la peur et comprenne bien que le danger est partout y compris prés de chez lui (reportage sur les jeunes musulmans français d'une école coranique au Pakistan).

Quand il s'agit de la communauté musulmane, diffuser ce genre de programmes ne pose aucun problème de conscience aux journalistes. Alors que depuis presque deux ans, les mêmes journalistes censurent des images de la répression sioniste en Palestine, sous prétexte que leur diffusion encouragerait l’antisémitisme. ARTE

Avait, sous la pression des défenseurs de Sharon, déprogrammé au dernier moment, le film témoignage sur les crimes de guerre commis par Israël au camp de Jenine.

La raison officielle évoquée est que la diffusion de ce type de programme augmente les tensions entre communautés. Mais la diffusion par toutes les chaînes de télévision des images des islamistes fous talibans entrains d'exécuter des femmes dans un

Stade, n'est pas de nature à encourager le racisme antimusulman. Pour les journalistes, il s'agit d'informer les téléspectateurs. Deux poids, deux mesures. Les mêmes logiques ne produisent pas forcement les mêmes effets sur nos journalistes.

 

L'islamophobie est la voie de la médiocrité et de la facilité , elle fait marcher le commerce de la spéculation ordurière , elle fait vendre les préjugés haineux et racialistes, les idéologies extrémistes de l’exclusion et du crime,  sous couvert de la liberté de l’information, toute publication et tout écrit antimusulman fait systématiquement l'objet d'une médiatisation diaboliquement débordante et d’une publicité qui n’a vraiment rien à voir avec la qualité du contenu , l’opprobre , le mensonge , la diffamation et le mépris de l’autre limitent le talent au niveau des caniveaux. Dénigrer l’islam et les musulmans, est le passeport de carrière pour d’obscurs plumitifs de penseurs ,des pseudos spécialistes qui se trompent tout le temps et qui trompent impunément leurs auditoire conditionné , mais qu’importe contre toute logique , pour la seule logique d’un audimat stupide et pervers , ces imbéciles criminels , les Alexandre Del Valle , Bruckner , Kasterfeld , Bhl et la clique habituelle de vautours sionistes et même quelques cancres intègres comme Enrico macias , Brigitte bardot , Kaci ect..Replongent le monde et la pauvre France au temps des croisades,  pour ceux d’entre eux qui ont quelques connaissances, son auteur devient aussitôt une star médiatique invitée dans toutes les émissions de la radio télévision.

Ainsi, La rage et l'orgueil, l'ouvrage raciste de l'italienne Oriana Fallacci a bénéficié d'une large couverture médiatique, les journaux en ont publié de larges extraits. Ce livre a fait l'objet de tous les éloges. La presse de droite comme de gauche salua le courage de l'écrivain qui ose s'attaquer à l’islam. Et s'indigna même que quelques personnes puissent le critiquer.

Les pages d'insultes et de haine anti arabe et anti islamique que contient ce livre n'ont fait l'objet d'aucune condamnation, alors que la violence haineuse des propos est sans équivoque.

Daniel Lindenberg* l'un des rares intellectuels à dénoncer l'ouvrage écrit même que le seul

Précèdent qui vient à l'esprit soit Céline parlant des juifs. La rage et l'orgueil rappelle, par une foule de traits (l’animalisation, la médicalisation) l'obsession antisémite de 'Bagatelles pour un massacre'. La LICRA restera étrangement silencieuse, alors que des militants et des journalistes ont été traîné devant les tribunaux pour incitation à la haine raciale, simplement par ce qu'ils ont osé critiquer la politique criminelle du gouvernement sioniste en Palestine.

 

L'écrivain Michel Houellebecq auteur du roman islamophobe Plateforme, peut proclamer que l'islam est la religion la plus con, il peut traiter les musulmanes de grosses salopes.

Personne ne condamne, on juge que ces déclarations sont tout simplement extravagantes, et qu'elles relèvent de la liberté d'expression.

 

En 2002, Le Pen, l'homme qui considère que les chambres à gaz sont un détail de l'histoire, accède au deuxième tour de la présidentielle. le lendemain le sioniste et antisémite primaire et militant président du CRIF Roger Cukierman déclare dans le journal israélien Haaretz, que le succès de Le Pen est un message aux musulmans pour qu’ils se tiennent à carreau , qu’ils se soumettent à leur condition d’opprimés et d’exploités ni plus ni moins , voilà la France avec ses 3 millions de chômeurs , avec l’insécurité , la France croulant sous la corruption  et les monopoles affairistes , la France  agressée par les spéculateurs du sentier et les gangsters en col blanc qui se sont réfugiés dans l’entité sioniste sanctuaire paisible et voluptueux de toute les maffias , la France en dégageant le philo sioniste Jospin a selon l’antisémite cukierman et les activistes fascistes du CRIF identifié dans un sursaut salutaire son véritable ennemi de l’intérieur qui la ronge et la ruine : l’islam et les musulmans et dans un élan patriotique et dans un réflexe d’autodéfense, elle a voté pour l’extrême droite seule force capable  de la guérir de cette maladie honteuse qui la défigure , il n’y a rien d’étonnant à ce que les sionistes français s’allient à l’extrême droite la plus crapuleuse en France , ils le font partout dans le monde et en cela le sionisme se sert de l’holocauste et du judaïsme comme d’un rideau de fumée , comme de la poudre aux yeux. Pour l’antisémite Cukierman et son représentant Goldenberg au F HAINE, oui vous avez bien lu, Goldenberg  le très médiatique restaurateur de la rue des rosiers, le borgne tortionnaire, parce qu'il s'est toujours opposé à l'immigration musulmane,  est un allié vital pour la stratégie sioniste en France.

Message reçu cinq sur cinq par tous les opportunistes politiciens de France et de Navarre, mais plus grave encore le ministre philosophe Luc Ferry, ministre de l’éducation nationale, obscène et arbitraire, désigne la communauté musulmane comme responsable des actes antisémites en France.

Ainsi pour les propagandistes sionistes les musulmans  sont  les responsables de l'insécurité, du chômage et du trou de la sécurité sociale, de la maladie de la vache folle, des génocides et de tous les maux de ce pays. Et toutes ces synagogues de France qui brûlent, ces cimetières profanées, ces yashivas talmudiques, fondamentalistes  de racistes loubavitch détruit et le  ciel de France s'est noirci par la fumée des synagogues qui

Brûlent (déclaration de E Wiesel, prix Nobel de la paix), si les rues de la douce  France sont interdites aux kippas et les rabbins assassinés,  si des juifs lynchés dans les manifestations pro palestiniennes  c'est parce que les jeunes musulmans sont abreuvés de haine et d’antisémitisme, qu’ils n’ont aucun droit d’exprimer leur solidarité avec l’intifada  et le peuple palestinien martyr.

 

Il suffisait pour ces imposteurs , ces manipulateurs ,ces matraqueurs criminels de l’opinion publique de consulter les statistiques  du ministère de la justice et ceux du ministère de l’intérieur pour constater que les musulmans  et leurs biens ont subi six fois plus d’agressions  que la pauvre communauté juive,  et ces agressions contre les musulmans justement ont été souvent commises par les milices paramilitaires du bétar et de la ligue de défense juive , service d’ordre de Cukierman et du Crif

 

D’autre part  et pour dénoncer la désinformation sioniste et leurs amis qui monopolisent pratiquement tous les moyens d’information du pays et du reste de la planète, La police française n'toujours pas mis la main sur les responsables des actes antisémites les plus importants. Il est vrai qu'ils sont souvent le fait d'hommes en cagoules, mais qui n'oublient jamais de ponctuer leurs attaques par les cris de Allah Akbar, histoire d'aider les victimes à apporter plus de précisions sur la religion de leur agresseurs quand elles porteront plainte. Des hommes masqués organisés en véritables commandos genre O.A.S ou tueurs du MOSSAD  qui sévissent depuis belle lurette impunément partout dans le monde  &

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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 22:04
LA TUNISIE DE PAPA
Par
SONIA
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Une des causes de la défaite des démocrates tunisiens et ce depuis l’indépendance, a été leur incapacité à gagner l’hégémonie idéologique (toutes ses versions démocratiques) dans la société tunisienne et à faire front à l’offensive que le  néo-colonialisme a lancé sur le terrain  contre  les souhaits  des peuples nouvellement indépendants. Les démocrates tunisiens , hier , pris sous le feu conjugué du néocolonialisme et de leur homme de main Bourguiba,  n’avaient pas su  montrer aux  tunisiens  que le choix politique qui leur était offert à ce moment  là  était un choix fondamental , cette déviance et cette tare mortelle persiste aujourd’hui  dans ce morbide face à face entre une dictature de plus en plus violente aidée par  les même néocolonialistes , et des démocrates complètement décalés du peuple,  et enfermés dans leur  camisole de force,  réduits au paraître, des fois à l’usurpation , l’imposture, la forfaiture et à l’impuissance. Aujourd’hui pourtant le choix est simple  pour les tunisiens , qu’il faut mobiliser  autour de choses simples et transparentes , des choix clairs , de véritables choix de société : d’un côté , une société démocratique , humaniste , libérale et sociale avancée , protectrice des libertés ; de l’autre , une société totalitaire , lugubre , bureaucratique , dans laquelle on ne  peut entrer qu’en se prostituant et en vendant son âme , mais dans laquelle on ne peut plus sortir  que par le fer , le sang et très souvent les pieds devant. Et, à cette fin, la dictature a réussi à instrumentaliser plus de mouvements « culturels » qu’on croit. Souvenons nous , par exemple, de la collaboration de certains perspectivistes, quelques nahdaouis, quelques communistes, beaucoup d’arrivistes et d’opportunistes  à l’infamie du 7 novembre  1987qui , dans un premier temps , ne sont pas du tout apparus comme des partisans  de l’éradication et de l’autoritarisme benaliste ou ne se sont manifesté  jusqu’à inspirer l’horreur, qu’au bout de quelques temps. Aujourd’hui, leur heure de gloire est passée : ils ont servis !   Cette profonde insuffisance idéologique  des démocrates tunisiens tient, en fait, à une évolution culturelle forte ancienne. Depuis l’Andalousie et la décadence , sommes nous sortis de ce climat de profond irrationalisme qui fait que nos contemporains  sont blasés , désabusés , attentistes et ne croient pas à la possibilité de comprendre la société pour la transformer ?franchement je ne vois as l’intérêt de prendre le train en marche et de s’absoudre de tout dans la confortable aliénation , à ce sujet même un esclave peut mourir heureux et idiot , des bons maîtres cela existe aussi , nous devons  trouver notre propre voie  , pas contre les autres , mais pour nous et refuser les faits culturels accomplis , sous prétexte que les dominations occidentales post guerres mondiales ont mis un terme à  presqu’un siècle d’illusions scientistes , on veut renier l’idée même que notre société et notre civilisation pouvaient faire l’objet d’une connaissance objective ( ce qui ne signifie pas évidemment que l’on soit en mesure de parvenir à une conceptualisation achevée).Mais il ne nous faut jamais oublier que l’idée même que les mouvement de la société tunisienne puissent être connus comme phénomène social total a beaucoup régressé  , par manque de volontaires , d’assiduité , d’engagement et de courage purement idéaliste. Il faut pousser à l’éclosion et à l’existence des intérêts sociaux en Tunisie  suffisamment puissants et surtout suffisamment organisés , pour imposer leur développement   à tous les acteurs  de la vie politique tunisienne , et  en premier lieu l’opposition démocratique ( j’ai lu quelque part  , c’est récemment que je suis venue à la politique de mon pays , l’apparition d’une troisième opposition , j’ai lu les différentes interventions  des uns et des autres , jeunes et vieilles générations , je trouve  que son blocage , son déficit et sa disparition  est dû au manque total de synergie , et à l’opportunisme de certains  qui font du monopole du débat et de l’initiative un art de vivre , plutôt qu’une stratégie de combat).   Aujourd’hui encore et de plus en plus, les intérêts sociaux qui prétendent investir  l’espace politique tunisien brillent par leur incohérence, demeurent fragmentaires et contradictoires.   Nos fondamentaux culturels qui se nourrissent d’histoire , la calamité de l’exotisme post colonial et touristique qui se repaît  d’une ethnologie révisionniste  et même souvent négationniste , les soucis gestionnaires  des familles dévastées sur tous les plans , et ceux publics et privés , qui fondent  cette économie de proximité  , marginale  de survie pour la plus part des tunisiens , l’art morbide de cette dictature de gouverner  ce peuple opprimé, sont les vecteurs principaux d’une décadence et de sciences parcellisées. On atteint ainsi et bientôt une limite qui n’a été franche en si peu de tems en aucune société : une société ne peut promouvoir la connaissance  scientifique ou autres, ses valeurs,  son histoire, la culture de sa propre nature, de son ordre établi, de ses idées reçues, de sa dynamique inconsciente, que si la transformation de cette nature est l’objectif principal des forces qui dirigent cette société.
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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 22:03
Résister, c’est créer
Par
Fadila

--http://www.elkhadra.org/zafdaer.png

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L’opposition démocratique( avec un sérieux bémol quand même, tant de conformisme et d'unanimisme sur le net par exemple, me rend de plus en plus pessimiste) se spécialise avec de plus en plus de succès dans l’explication rationnelle des phénomènes de l'attentisme, elle semble trouver sa cohérence, et sa feuille de route dans cette colossale et progressiste stratégie qui mènera ben Ali dans un fauteuil jusqu'à 2009 et jusqu'à sa mort   .Je ne prétend pas qu'une opposition digne de ce nom puisse radicalement changer les choses d'ici 2009, mais au moins bon sang de bon sang, qu'elle essaie donc de se bouger à essayer de salir un tant soi peu la marche en avant mensongère de cette dictature, que l'opposition démocratique provoque quelques vagues dans cette mer d'huile, où surfe en toute quiétude les requins carnassiers d'un pouvoir Benaliste qui ne se connait aucune limite, aucune inquiétude, aucun soucis, aucun poil qui frise le crâne et les poils du derche teint de cette ordure maffieuse de Zinétron le maléfique.
La science politique résout presque tous les problèmes qu’elle se pose dans beaucoup de pays du tiers-monde, pas en Tunisie, cette Tunisie de l'entre deux jambe pisse contre le vent, joyeuse et soumise, bonjour les éclaboussures, bref
 ben Ali n'a plus besoin de vomir et pisser sur nous et nos âmes, nous fleurissons de nos agapes et de notre propre fumier, nous sommes un peuple biodégradable qui a perdu le sens du goût et de l'odorat, pis, ceux  qui prétendent en discourant sur le sexe des anges à changer les choses ,  et à foutre cette dictature au purgatoire des assassins sont plus que dans l'échec, ils sont dans l'errance, tout vogue comme si tout allait bien, sans aucun pli, sans la moindre nuance, il est peut-être temps pour  les clowns tristes de pendre la crémaillère d'une retraite pas vraiment méritée, disons acquise par défaut, nous sommes désormais sous un contrôle virtuel, le plus dur et le plus efficace de tous, les flics de ben Ali dans ce jeu de rôle sont de plus en plus ringards, à notre image; grâce à notre stratégie oppositionnelle et à la dictature, elle en pose encore plus. Dans le monde presque 'entier, à part quelques fiefs de barbarie comme la Tunisie,  les sciences humaines sont de plus en plus à même de cerner les comportements et d’en déceler les causes, surtout s’ils sortent de ce que ses spécialistes appellent la norme. Rien ou presque qui ne trouve solution, en Tunisie, c'est le vide et personne ne peut plus rien cerner, le vide plat, les problèmes sont banalisés et la banalité est la seule forme de solution qui nourrie le fatalisme des tunisiens.
Pour dramatique que cela soit, il n’en reste pas moins que cette façon de vivre finit par nous submerger, même à l'étranger. Nous sommes devenus conditionnés à résoudre des problèmes périphériques à notre propre identité, comme si nous avons fini d'exister comme peuple et comme nation, on dirait que la Tunisie est devenu PORTO RICO, ou la REUNION». Il s’agit d’une drogue en forme de points d’interrogation: « Comment?  Pourquoi? », Nous demandons-nous perpétuellement; et perpétuellement nous voilà repartis sur les chemins d’un autre doute, d’une autre investigation, d’une autre insatisfaction.
Il est pourtant un domaine dans lequel le cerveau rationnel de l’homme se révèle inefficace (justement parce qu’il est rationnel): le monde des paradoxes.
Ceux-ci ont en effet intrigué beaucoup d’esprits brillants, scientifiques ou non. Pour les adeptes du laisser pourrie la situation et le fruit m^r tombera tout seul de l’arbre, un jour ou l’autre, le paradoxe pour
  nos »grandes gueules » sert même de sujet de concentration afin de changer de niveau de conscience (d’après leurs actes) et vivre la certitude d’une victoire depuis toujours annoncée et repoussée aux calandes greques, cet  soi-disant inexprimable état libre de tout esclavage vis-à-vis des questions (et des paradoxes).  

Résister, c’est créer


La Dictature a déjà  remporté les «élections" de 2009.C'est malheureusement la réalité  pour la question tunisienne, et il faut reconnaître,
  que c’est  seulement grâce aux potentialités et à l'esprit d'initiative des tunisiens, la Tunisie s'en sort pas mal sur le plan économique, où pour être plus clair sur le plan de la subsistance au jour le jour.Sur tous les autres plans, celui du social, du culturel, de la citoyenneté et des libertés nous sommes largement  dans le peloton du queue, ce n'est pas une surprise .

Le  désastre tunisien, c’est aussi l’échec cuisant de la stratégie des démocrates tunisiens qui ont cherché à occuper le terrain sans aucune évaluation politique sérieuse, ni responsabilité partagée avec le plus grand nombre, on ne peut faire l'économie de la masse tunisienne, ni de l'expérience, la disponibilité et les connaissances de certaines personnalités indépendantes, je cite en premier lieu A.MANAI , M.MARZOUKI, M.YAHYAOUI ,et quelques autres autour de qui un projet démocratique tunisien digne de ce nom aurais pu s'édifier, il ne s'agit pas d'imposer un leaderships mais de s'imposer pour le sérieux et la rigueur un travail de communication, de coordination et de rigueur nécessaire, vital, il ne s'agit pas d'ego d'état d'âme ou de broderie, il s'agit, avant de tirer des plans sur la comète, de chercher le consensus qui seul pourra mettre en branle une dynamique susceptible de renverser la vapeur sur la scène politique tunisienne, du moins de défaire les mauvaises habitudes, et d'ébranler peu ou prou la résignation et le fatalisme qui anesthésie les générations .Oui je suis d'accord avec Nour, nous sommes en situation d'échec, aujourd'hui la voix de l'opposition démocratique tunisienne se limite presque à quelques franc tireurs du net en exil,
 où les compétences des fois prêtent à sourire, mais bon pour certains qui font plus dans le copinage , la langue de bois, la démagogie l'essentiel c'est de participer, ce passéisme malheureusement est à l'image des impostures qui depuis très longtemps se donnent  des alluresd’activistes indispensables, en oubliant que dans tout état révolutionnaire, personne n’est indispensable, sauf la volonté populaire.

C’est aussi l’échec des forces et sensibilités démocratiques dans leur ensemble qui n’ont pas su dépasser l’égoïsme des partis pour proposer une alternative unitaire crédible. Plus que jamais, il est temps que se crée cette alternative dans la véritable opposition démocratique tunisienne conforme aux aspirations qu’ont porté les mouvements sociaux des grandes démocraties de ce monde.
Il faut dés à présent, dans la dynamique de cette deuxiéme république que certains apellent de leurs vœux, proposer
 à toutes celles et tous ceux qui - militant(e)s politiques, syndicalistes, acteurs(trices) des mouvements associatifs –internautes qui  veulent agir dans l’unité, de participer dans la rue comme dans les organisations ou même les sites,  à la construction d’un mouvement d’alternative démocratique, s’appuyant sur une autre vision de la Tunisie et  du monde et un autre projet de société .

Résister c’est possible, créer une autre TUNISIE c’est possible !
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