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10 septembre 2007 1 10 /09 /septembre /2007 18:23

ISLAM POLITIQUE ET DEMOCRATIE
Par
Bilel

http://www.forumuniversitaire.com/images/Islam%20monnaie-big.jpg


Les deux concepts Islam et Démocratie, ne posent aucun problème, depuis longtemps chacun a son sillage propre, pour tout analyste de bonne foi, les points de  convergence entre les deux concepts sont nombreux, très nombreux,  récemment l'expérience turque vient d'en donner la preuve, il existe bien entre une liaison implicite et explicite, il ne faut jamais oublier que pour beaucoup le civilisation arabo-musulmane s’est construite  de la pensée grecque,  et que c’est grâce à elle aussi, que la plus part des trésors de cette pensée furent préservés, tant d’influences s’ils n’agissent pas sur l’immuabilité des textes sacrés, posent la question des repères et des racines de n’importe quelle civilisation humaine. Les tunisiens des temps modernes ne sont pas plus /ou moins  intelligents que les turcs, plus ou moins indifférents au progrès, au modernisme et à leur environnement planétaire,  je dirais même au vu de leurs potentialités,   et grâce à leur démographie maîtrisée , ces derniers ont plus de d’envergure sur tous les plans .La démocratie comme l'islam politique des valeurs, des droits de l'Homme, du dialogue et de l'ouverture, se fondent   en priorité sur l'humain, l'Homme par dessus tout, et son intégrité physique et morale,  à la base de toute réflexion ou action, qui doivent être morale  en premier lieue dans le sens, des valeurs collectives et civiques , du droit et de la justice, s'entend.  Chacun des deux concepts  a son sillage propre dans les événements qui marquent cette époque, mais dans l'esprit et la lettre, ils ont le même message et le même objectif, n'en déplaise aux réactionnaires, aux oiseaux de mauvaise augure, et les bateleurs de l’onanisme de la semaine des quatre jeudi,  qui tétanisent leur monde par les préjugés,  et  aux autres  diffuseurs de haine qui font le malheur du genre. Même ensemble, ces deux concepts ne posent aucun problème dans cette  liaison implicite qu’on établit entre eux, contrairement à ceux qu'affirment,  les extrémistes de tous bord, surtout celui des rétrogrades et réactionnaires extrémistes musulmans, il faut bien le reconnaître, certains tunisiens négationnistes de notre authenticité aussi ne font pas dans la dentelle, chez nous comme ailleurs et sur cette question, le mensonge et la désinformation nourrissent bien leur homme. Mais dans la réalité, et cette réalité me réjouit, les cercles  de l'aliénation tunisienne, les extrémistes islamistes,  comptent pour si peu, tellement leur isolement  chez les tunisiens en général, ceux qui supportent suicidairement la dictature au quotidien, où ceux qui forment le bloc démocratique, la question ne se pose même pas, l’oppresseur et l’opprimé, le démocrate et le liberticide, le tortionnaire et le torturé, l’honnête et le malhonnête, le juste et l’injuste   sont clairement identifiés. L’Islam et la démocratie désignent, chacun de son côté, trop de choses à la fois. Il convient de les réduire à leur plus simple expression pour faire le rapprochement qui peut être fait entre eux.
La démocratie, le pouvoir du peuple  dans sa simplification, le droit et les institutions libres.  L’islam dans sa plus simple expression sont d’une transparence qui réduit leurs rares divergences à un simple exercice de style et d’humeur de fierté mal placée, Le prophète SAW lui-même  dans ‘’un hadith’’ célèbre mentionné par les plus hautes autorités de la tradition, par Muslim, Tarmidhi, l’imam Ahmed et par Boukhari. Voici le texte de ce hadith, d’après Abu Houreira. Le prophète se trouvait un jour avec des gens quand un homme vint à lui et demanda :’’qu’est que l’Islam ?’’. Le prophète répondit : L’Islam consiste en ce que tu crois en Dieu sans rien lui associer, que tu pratiques la prière, que tu verses l’aumône légale, et que tu pratiques le jeûne du Ramadan, que tu respectes ton prochain...’’.Point barre
L'islam donc est  un ensemble de devoirs de l’homme qui dans la cité l'assurent de droits immuables qui sont dans le fond, des droits progressistes, des droits qui bien plus tard et d'une façon naturelle, par un autre cheminement social et culturel , les révolutionnaires et autres républicains laïques, des penseurs comme ROUSSEAU et même VOLTAIRE pensèrent,  et imposèrent, à leur manière, ce que sont   nos droits de l'homme d'aujourd'hui, lire  la vie et  le quotidien  de la société du temps du prophète Mumhammed SAW, ce n'est pas être passéiste, ni être nostalgique, béat, attentiste et décadent, d'un âge d'or qui ne reviendra jamais, au contraire sentir ces merveilles et les suffisances de la naissance d'une nation et les prémices d'une civilisation, la nôtre qui dure depuis 15 siècles,   nous oblige  à lutter pour être partie prenante du monde d'aujourd'hui , et le faire dans le raisonnement, l'apaisement et l'ouverture, c'est assurément ne rien renier de sa condition culturelle, et aussi lutter contre toute tentation d'enferment religieux , l'archaïsme des mœurs et coutumes , qui  ont la puissance et la raison d'être de détruire l'universel. Le repli sur soit tient de la déchéance et dégénérescence, le repli sur soi  dans notre espace civilisateur est dans la réaction, il fragmente et détruit  le message, l'esprit et la lettre de l'enseignement du prophète, il fixe les contradictions à l'intérieur de cet espace, dans la haine de soi et de l'autre, et par là même dénigrer tout renaissance, tout IJTIHAD. Être dans la modernité,  ce n'est pas être contre et renier  l'Islam, être dans la modernité  c'est donner à l'Islam une formidable impulsion dans l'espace et le temps, la laïcité, la démocratie dans ses principes sont  spirituelles et ne menacent en rien la religion et le rite, tout simplement parce qu’elles sont des œuvres humaines, par contre les interprétations humaines de la religion démembre l'ordre social, divise  le genre, ordonne les vies et les pensées, donne le pouvoir à des entités humaines, qui par réflexe de survie essayeront toujours de faire porter à l'idée de Dieu la responsabilité de leurs crimes, la démocratie sera toujours un ennemi mortel pour eux, car  elle est de la seule responsabilité d'Êtres libres et responsables, qui ont fait le choix de coexister selon des règles. Là est le nœud, et la ligne de séparation entre  la jurisprudence islamique et l'islam politique, la première se situe du niveau de la conscience et de l'intime conviction, ses jugements  tiennent du rapport entre le créateur et le musulman et, à partir de là, ce dernier n'a aucun compte à rendre sur d'éventuels "crimes" religieux comme l'adultère, l'apostasie ect… qu'à Dieu l'unique,  le second, comme la démocratie,  est dans l'obligation d'être dans l'acte humain ,dans les règles établies et acceptées par tous, dans les institutions garantes de la liberté de tout un chacun libre de croire ou ne pas croire, adhérer ou pas ect..bref dans le respect des différences qui tiennent du droit humain,  non pas dans la charia, dans l'usurpation de l'acte divin ou même son pouvoir, L'islam politique,  ne peut donc exister,  en tant que vecteur et dynamique de progrès, qu'en s'imposant à son tour, comme toute forme de démocratie, des règles claires, définies, économiques, sociales, politiques et culturelles, qui doit être soumises au plébiscite, aux urnes, aux débats, à la contradiction, à l'alternative et à l'alternance, au droit,  et ceci dans une démocratie digne de ce nom est valable pour tous les courants politiques. Il a toujours été clair que les extrémistes communistes, nazis, chrétiens, juifs, musulmans, sionistes qui comme les nazis, sont dans le nationalisme juif, un apartheid , un racisme qui ne conçoit la pratique démocratique que pour le soi-disant peuple juif élu, ne sont pas dans le respect des règles de droit, ils sont  dans la confrontation et l’arbitraire, dans les croisades et le crime. L'islam politique ne peut-être et prétendre  à une quelconque légitimité que  dans la démocratie ,   pour longtemps encore,  il est dans l'obligation dune révolution permanente, pour rattraper tout le retard accumulé, il a des potentialités humaines énormes, et des outil  sociologiques, politiques et économiques importants,  pour cela, et en premier lieu, la philosophie musulmane pour raisonner, et cantonner la religion  dans les limites strictes de sa sphère privée, avec toutes ses prétentions,  la charia manipulée et défigurée  par des intérêts plus ou moins privés, des aberrations  qui nous ont emmené là où nous sommes aujourd'hui. l'Islam politique a aussi  le nombre, et surtout une population musulmane  d'occident qui est au fait de tous les progrès ,certains réactionnaires nous rétorquent avec mauvaise foi,  que la population musulmane d'aujourd'hui est dans sa majorité arriérée, oui et alors ? Il n'y'a aucun rapport historique de cause à effet, la population qui avait accouché des droits de l'homme en 1789,  était une population encore plus arriérée et encore plus démunis , sans nos technologies modernes, nos moyens de communication, nos universités et nos médias universels libres,  qui sont à la portée de tout le genre et n'importe  quelle contrée du globe, le tout c'est une volonté politique de faire bouger les choses qui doit prendre forme et exister malgré tout, et nous surtout. Oui les musulmans d'occident sont une richesse et une chance inouïe, ces musulmans produit de l'occident,  là où tout se fait et se transforme, les hommes comme les idées, les cultures, les idéologies, là où tout se décide, il suffit de lutter et de convaincre, là où, tout est ordonné dans le débat, la perspective, le doute,  loin des guerres, du fer et du sang, sans dans la lutte et le combat, ils n’ont jamais reniés  leur  héritage.Notre salut tient seulement  à notre pouvoir de maîtriser nos vies, à accepter nos destins et à ne jamais renoncer à nous-mêmes,  et à nos idées, aujourd'hui, plus que jamais et surtout en occident,  l'islam politique  peut être une chance pour tous les musulmans et, plus encore,   pour régénérer la démocratie universelle. Il lui reste, sans merci, de renier ses zones d'ombres et tous ces usurpateurs, tous ces ignares qui objectivement sont au service de nos tyrans ,ceux là  qui n'ont aucun rapport, logique,  avec la vie  et la pensée de MUHAMMED SAW, sapent nos vies et désespèrent nos attentes. La démocratie est  un ensemble de droits et de devoirs pour l'équilibre et l'harmonie, l'islam politique selon  sa source originelle, religion du juste milieu, aussi, les deux  se doivent d'être prosélytes par l'exemple  et la transparence des convictions. Si l'islam politique pour le profane gavé de désinformation  semble être une antithèse à la démocratie,  ou la négation de celle-ci, c'est à lui par son engagement à refuser l'absolutisme de certains de ses clercs, et non les moindres, de s'organiser sans à priori, sans peur et sans reproches, mais sans reniements aussi. Les malentendus entre  l'islam et la démocratie   ne proviennent pas de leur contenu respectif mais de la manière de l’exprimer, la communication aussi  doit être conquise  par nos penseurs et autres militants, pour couper l'herbe sous les pieds des diffamateurs et des usurpateurs.
La démocratie comme l'islam réformé, et de mon point de vue forcément politique,  doivent être considérés à un triple point de vue ; comme sentiment envers soi, comme sentiment envers autrui, comme ensemble de conditions sociales et politiques nécessaires pour la formation et l’épanouissement de pareils sentiments chez l’individu. En effet l'une comme l'autre ne peuvent, dans ce monde incertain,  se réaliser en tant que fait politique, par exemple en tant « que pouvoir des masses », s' ils  ne sont pas imprimés dans l’individu qui constitue ces masses son MOI, s' ils ne sont  pas d’abord imprimée dans son MOI dans les structures de sa personnalité, s' ils n’existent pas dans la société comme un ensemble de conventions, d’habitudes, d’usages, de traditions. Ils sont ,l'une comme l'autre l’aboutissement d’une culture, le couronnement d’un humanisme, c’est-à-dire d’une certaine évaluation de l’homme à son échelle personnelle et à l’échelle des autres. L’adhésion des masses à leur discours est le  couronnement mystique et politique de leur absolu, le seul, à mon humble avis.
L'avènement démocratique pour les musulmans sera l’aboutissement normal d’un double courant culturel, ou ne sera pas, c'est à dire le résultat d’une libération de l’esprit par la réforme, et de la raison et du goût par la renaissance. c'est la signification historique de la démocratie comme de l'islam des valeurs, qui au jour d'aujourd'hui ne peut, pour réussir , qu'assumer sa condition idéologique et culturelle . L’homme libre, le citoyen d’une démocratie est une affirmation entre plusieurs paradoxes et contradictions. C’est donc la réalité intrinsèque à laquelle on peut référer n’importe quel processus de démocratisation qui doit primer sur tout le reste. Notre réalité  politique doit  s’insérer entre d' autres réalités qui la bordent et constituent en quelque sorte ses « négatifs », c’est-à-dire la négation de son MOI .Nous autres musulmans, dans notre grande majorité,  nous sommes dans l’image psychologique de l’esclave, souvenez-vous  de l'œuvre "L’homme qui rit" de Victor Hugo, où les conseils que le personnage Ursus donne à Givnyplaine sont des conseils à un esclave :’’il y a , dit-il, en effet, une règle pour les grands, ne rien faire et une règle pour les petits, ne rien dire. Le pauvre n’a qu’un ami le silence. Il ne doit prononcer qu’une monosyllabe : Oui. Avouer et consentir c’est tout son droit. Oui, au juge, oui au roi. Les grands si bon leur semble, nous donnent des coups de bâton, j’en ai reçu, c’est leur prérogative et ils ne perdent nullement de leur grandeur en nous rompant les os...’’

On voit dans cet exemple que pour Ursus, le meilleur parti à prendre c’est de consentir et de dire oui à tout mais nous voyons combien le ‘’oui’’ dans sa bouche exprime la ‘’négation’’ de soi, c’est à dire la négation de fondement même de la démocratie en l’être humain (passage pris sur une analyse de BOURDIEU) .

Le processus de démocratisation des mentalités  musulmanes,  est un objectif vital pour la pensée politique musulmane et son activisme culturel, social et  politique, il  doit donc éliminer toutes ces tendances antidémocratiques, en réduisant chez l’un les penchants à la servilité, le renoncement, le reniement , la lâcheté,  chez l’autre les penchants au despotisme, à l'arbitraire, à la violence et au nihilisme.



Bien sûr, dans ses premiers contextes, notre civilisation, culture arabo-islamique prône la force et condamne toute propension à la faiblesse. Si la force établit l’ordre et l’harmonie, la faiblesse est synonyme d’anarchie et d’incohérence, il faut comprendre force et faiblesse dans le sens  de l'ordre, du droit et de la justice pour tous, dans le sens  de l'organisation et de l'équité, et replacer tout cela dans le contexte tribal et violent de l’époque, d'ailleurs au jour d'aujourd'hui, les grandes démocraties de ce monde, pour préserver  leurs acquis procèdent de la sorte. De ce fait, la culture arabo-islamique prêche les vertus du dialogue, de l’entente et de la communication, et fait siennes les valeurs de l’interaction et de l’interpénétration, aucun doute là-dessus, c'est à l'abandon de ces principes,  et ces éthiques de vie, que nos sociétés  étaient devenues des proies faciles pour toutes sortes de prédateurs, et sont tombées en décadence. Notre civilisation est universelle par nature, donc, sus generis,  se trouve ainsi à l’extrême opposé des cultures issues des nations et peuples anciens où l’enfermement et l’esprit d’autarcie étaient les attitudes dominantes. Au lieu de cultiver l’idéal de l’ouverture mutuelle, la discrimination et la ségrégation,  y prévalaient en force. Notre civilisation avait  apporté quelque chose de nouveau et d'inédit sur tous les plans, elle fut et demeure dans sa nature originelle, révolutionnaire.

Elle fut/est,  malgré tout,  un des piliers majeurs de l’œuvre de l’édification de la civilisation universelle. Elle débloque une force de création qui aide à impulser les différents champs de l’activité humaine. Malgré toutes les agressions, et aussi les tares qu'elle génère, elle a su résister à l'éradication et l'effondrement total, elle peut aujourd'hui, sans aucun doute retrouver sa place et décider son destin et ses choix, à condition d’être constructive et édifiante. Notre civilisation  ne peut qu’abonder dans le sens des politiques visant à nourrir l’âme de l’individu et à développer ses potentialités intrinsèques orientées vers l’édification et la construction, et portant vers la quête du progrès et de la prospérité , c'est son destin et sa mission, pacque enfantée  par une religion morale et humaine, où la symbolique est une de ses valeurs premières, la vie du prophète, ses compagnons  et leur enseignement,  est de l'ordre de l'éthique sociale et politique, bien plus que religieux, il ne s'agit pas de caricaturer comme le font tous les extrémistes et nos détracteurs , les possibles apparences et postures du prophète,  soumis qu’ils sont  à l'idolâtrie des marchands du temple, mais de rester à l'essentiel de son enseignement pour passer à autre chose, que les musulmans ne se sentent plus  concernés que par l'obligation du saint CORAN, il n'y'a de Dieu  que Dieu, l'unique, et que MUHHAMED SAW est son prophète et son dernier serviteur.
La civilisation arabo-musulmane est dotée d'atouts de force et d'immunité, qui sont à l’origine de sa force. Elle repose sur des bases solides et se prévaut d’une identité aux traits clairs et nets, malgré le cosmopolitisme enrichissant de sa  population, car elle a toujours fait  preuve d’une largeur de vue qui favorise l’interaction avec les autres cultures. Elle est absolument  d’essence humaniste par laquelle elle transcende les spécificités locales et régionales, embrassant ainsi une dimension universelle incontestable. Cette orientation universaliste ne prend jamais des formes attentatoires à la nature intrinsèque de la culture. Car
en souscrivant à l’idéal humaniste, cette civilisation, plus que d'autres,  a tissé des relations d’entente et de dialogue avec les autres nations et les autres peuples, il suffit pour cela de relire l'histoire.

Dans les conditions du contexte de sa naissance, la civilisation arabo-musulmane  s’est approprié les atouts de la force, mais aussi la possibilité de s’élever dans l’échelle de l’excellence. Elle mérite à partir de là, et nous devons en être fiers, cela nous oblige au dépassement,   le titre de civilisation constructive, car dés son premier jour, elle  tend à propulser l’homme vers les sommets de la grandeur. Je suis en parfait accord avec le grand penseur musulman IBN SINA qui émet l’idée que l’homme est l’entité dépositaire de la culture, la société celle de la civilisation, que la culture est la force intérieure de l’homme alors que la civilisation est l’expression de la maîtrise de la nature au moyen de la science, que la culture cherche à émanciper l’homme de l’obsession d’assouvir immodérément ses besoins, le conduisant ainsi à éprouver une liberté intérieure plus grande , en lisant les réflexions de cet immense penseur  musulman d'occident , je me sens en parfaite symbiose  avec l'idée de démocratie participative, et de la république de PLATON .Notre civilisation est une force spirituelle et psychique qui permet au musulman, homme parmi les hommes,  de s’adonner à ses responsabilités avec la manière la plus appropriée et la plus conforme à la volonté du Créateur, puis à son propre vouloir. Aujourd'hui, faire ressortir les traits propres de la culture arabo-musulane est impératif dans la perspective de la réflexion sur  les autres cultures, pour distinguer les similitudes, dissimilitudes et points de recoupement entre la culture arabo-musulmane et  les autres cultures , c'est prétendre à l'émergence d'un islam politique à visage humain, civilisateur et de progrès, seul capable de barrer la route à toutes formes d'extrémisme, et à éviter le fameux choc de civilisations que certains fous, certains diaboliques appellent de tous leurs vœux.

La culture arabo-musulmane est dans la cité et dans la transmission, elle porte, au plus profond d’elle même, l’essence du message tolérant de l’Islam, pour qu'aujourd'hui, plus que jamais, elle s'accomplit dans l'apaisement , la paix et la sérénité, elle  n'a d'autres salut que la démocratie, et aussi, pour que le monde s'évite  les destructions et la folie inutiles, il doit travailler à ce que le monde musulman et les sociétés musulmanes, partout où ils se trouvent, jouissent de leurs libertés sur tous les plans, les potentats musulmans qui sont à leurs services sont leurs pires ennemis, bien avant les extrémistes musulmans qui sont le produit  des tyrannies qui nous saignent . De portée universelle, donc par essence, la civilisation arabo-musulmane est ouverte sur les cultures des autres peuples avec lesquelles elle entretient des échanges féconds, elle en est même, la créature. Cette civilisation dont IBN SINA disait qu'elle est  «l’ensemble des valeurs morales et sociales inculquées à l’individu dès sa naissance, constituant son premier capital de savoir ». Elle est ainsi le contexte où l’individu musulman puise les composantes de sa personnalité. Je dirais même plus en prenant en compte sa dimension historique, que cette civilisation, dont s'inspire l'islam politique de progrès et moderniste, est une pratique  de comportement et une pratique  de savoir. Elle est la culture et la science, la première étant l’expression du comportement, la seconde celle du savoir, cette position bien entendu, qui  est celle des réformateurs, et même de la pratique quotidienne,  avec les moyens de bord, des musulmans de la rue, est dramatiquement combattue par tous les extrémistes dans une alliance objective, avec les tyrans, qui ne dit pas son nom. Pour réussir la mutation de nos sociétés, nous devons à travers notre travail militant et politique entretenir un lien organique avec  notre  l’histoire et notre éducation, dans la mesure où l’histoire d’une nation n’a de raison d’exister qu’à travers sa culture. Donc, un peuple sans culture est un peuple sans histoire, sans civilisation, un peuple mineur. Ceci tient au fait que la culture, et la référence civilisationelle tient lieu de creuset où se mêlent les différentes caractéristiques historiques de la société, notamment le génie, les us et coutumes, les goûts et la sensibilité. D’autre part, la culture prend valeur de par sa teneur éducative. INBN KHALDOUN dit que la culture est «une constitution dont la vie en communauté a besoin pour se déployer sous les différentes formes de la pensée et de la diversité sociale » .Or aujourd'hui plus que jamais  notre appartenance culturelle  ne peut exister que par notre engagement politique, pour nous libérer  du joug qui nous ruine, et cette libération ne peut avoir un sens, que si elle nous réconcilie avec nous-mêmes, d'où la nécessité, à côté des autres courants, d'un islam politique, d'une réforme générale et profonde  de nos façons de penser les rapports humains, cela ne pourra être et se faire, que dans la démocratie la plus totale, ou ne sera pas, ou nous ne serons pas.
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10 septembre 2007 1 10 /09 /septembre /2007 10:58

BAS DE GAMMES
Par
Biju


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Je fus un des tunisiens les plus heureux d'apprendre qu'Ahmed Nejib Chabbi est /ou s'est fait introniser ZAÏM de l'opposition tunisienne, les autres leaders étaient dans le coup? Il a été nommé à l'unanimité? Cela m'étonnerait, c'est vraiment une petite mentalité tunisienne, ben Ali se dit combattant suprême, untel est ZAÏM de l'opposition à ce crétin de combattant suprême, le parti des fraygia est le plus puisant parti tunisien, après celui des flagorneurs, des délateurs laudateurs passéistes (FDLP ), ça roule comme business, cet idiot de ben Ali, pas besoin de mobiliser des milliers de flics crève-la-faim, demain il fermerait sa gueule, laisse cette opposition de positions dans leur désert de Gobi, faire sa cuisine  pour pondre une seule et unique  chose censée dans vie qui pourrait lui donner un visage humain, le visage humain de l'intégrité et de la respectabilité, que ces messieurs trouveraient encore les moyens  de bâtir des châteaux en Espagne, de réinventer la racine de un, de vouloir se partager en mille  le virtuel choix , l'obsession intense du tunisien lambada, qui s'il avait l'occasion de donner vraiment son avis, accoucherait  de quelque chose de simples et renverrait tous  ces fugaces prétendants à leurs  chères études, tous les tunisiens et dans leur immense majorité savent que ben Ali est un âne, un menteur, une ordure maffieuse, un cocu  de l'intelligence la plus animale, un lâche et un vendu, la majorité des tunisiens ont honte de cette calamité rigolaient de ses pieds plats, ses costard de voyou , la teinture, maroula, de ses cheveux de tarlouse, qui il pense l'idiot, lui donne un air d'éternel Play boy, les tunisiennes appellent leur nouveau né YASSINE, NASRALLAH, CHE (ça c'est peut-être moi qui le ferait), bille, même AYATOALLAH , jamais Zine al abidine, oui , qui des parents tunisiens lucides voudrait handicaper la chaire de sa chaire, il faudrait être un con de fanatiques RCD, je ne crois que cela existe, ils sont tous des fonctionnaires alimentaires au RCD, personne n'est vraiment idéologiquement convaincu par les caca nerveux de ben Ali, et à sa chute, on n'aura pas de mal à trouver parmi eux des bourreaux pour lui trancher sa tête de nœud, je dis tout ça pour dire que ben Ali est largement plus connu des tunisiens que n'importe quel nom des leaders de l'opposition, et qu'en fin de compte le travail essentiels pour ces leaders se trouve à la base, là, pas à se proclamer ZA¨M, ou LORD HARBOUCHA aspirine.

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Le site d'elkhadra est suspendu car notre hébergeur  voulait nous obliger à censurer certains articles, certains document de monsieur Garaudy ect..., qu'il juge interdits, ce qui est totalement faux, par exemple le livres de monsieur Garaudy , de Céline ect...se trouvent dans toutes les librairie européenne, le lobby sioniste tient  à un tel point sous sa menace terroriste, le terrorisme intellectuel et celui de l'agent est aussi abject que celui des bombes, qu'il peut se permettre de sélectionner les "produits" médiatiques  que peuvent ou pas consommer les individus, sous le fallacieux prétexte d'antisémitisme, toute forme de critique à ce nouveau /vieux nazisme qui est l'apartheid sioniste ici en France du moins, peut conduire devant les tribunaux. ILLIFATIK AGRIB , la plainte pour antisémitisme  à notre encontre et d'après cet hébergeur, viendrait d'un petit groupuscule de Rat Tunisien, qui ne sont pas encore revenus de leur petit safari  contre les prétendus  négationnistes tunisiens, bref ces médiocrates là, au lieu de travailler de plus en plus dans leur style à embourber , ou du moins à essayer de tromper l'opinion tunisienne du net, chose qu'ils maîtrisent parfaitement, mais qui de puis belle lurette ne marche plus, plus grand monde n'est dupe sur le net tunisien des agissements des uns et des autres, ces goujats de la légion étrangère aiguisent leurs lames de la forfaiture et de la lâcheté sur un site  tunisien qui leur pisse à la raie, en attendant GODOT. prochainement sera mis en ligne  un autre site où nos lecteurs  trouveront tous les documents qui les intéressent. Bien le bonjour chez vous et mort aux cons!!!!

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Le commissaire politique mercenaire de ben Ali, l'homme de paille désigné comme patron des TIC tunisien, alors que le vrai boss est l'UBU de Carthage, j'ai nommé Montasser Ouali, vient d'être limogé par le taré Zinétron, qui lui fait endosser le cuisant échec du dernier SMSI, et de la frileuse réaction du mouvement d'opposition du 18 octobre, action restée sans suite grâce aux, habituels intrus et autres parasites qui décrédibilisent tout combat , comme les deux autres compères-mercenaires, CHARFI et CHAMMERI, qui dés l'apparition de leurs noms  sur la liste  des personnalités  représentants le mouvement de grève e la faim du 18 octobre, l’ont  vidé de sa logique et son sens, celui d’être radicalement contre la dictature, et cela ne peut-être avec  ces deux vendus, dés l’instant  de leur OPA sur le mouvement du 18 octobre,  tous les volontaires et autres  militant de base, qui sont la seule dynamique possible de toute action de l'opposition tunisienne, ont, à juste raison, tout laissé tomber, l’attentisme des tunisiens et le cannibalisme de la dictature, viennent aussi de ce genre de petites manœuvres, juste pour signaler à ces quelques uns   qui servent de laissez-passer à ce genre d’individus pour les réintégrer dans le bloc démocratique, que les réactions des tunisiens  contre toute action  où ils seront présent sera l’attentisme, c’est normal et naturel, ces collabos décrédibilisent tout  et personne ne peut avoir confiance en eux. où est ce mouvement du 18 octobre par exemple? Il en est où??BLABLABLA grâce à ces individus, qui par leur historique sont capables de faire autant de ravages sur le plan de la mobilisation que l'appareil répressif de ben Ali. Montasser Ouali bouc émissaire mis dans un placard, qui, j'espère sera de la même catégorie d'étoiles que les mouroirs où meurent les emmurés , ces hommes vraiment libres,  d'une Tunisie réduite à sa peau de chagrin, et plus courtisane et câtin que jamais, le félon ben Ali nommât un autre sbire, Haj Klaï, natif d’El Guettar à Gafsa , GAFSA INNAR DJIB IRRIMED,et le tour est joué, sur cette question comme sur d’auteurs, les démocrates seraient avisés d’analyser, sans prendre des gants, les tenants et les aboutissants du mal qui nous anesthésie, commencer par le commencement, c'est-à-dire , avant  toute stratégie d’attaque, clarifier nos rangs, et foutre à la porte tous les pourris  qui autant que la dictature nous désespèrent et pourrissent nos vies.  



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Quand les cons la fermeront , quand les idiots comprendront, quand les tarés se tariront, quand les vendus se lasseront, quand les imbéciles penseront...quand les barbus se raseront , les poules auront des dents, les ânes des ailes, les staliniens une existence, les aliénés une résonnance, c'est drôle tous ces donneurs de leçons qui ânonnent  la démocratie à tout vent, mais une démocratie très spéciale qui n'obéit qu'à leurs codes, et élimine tout ceux qui ne pensent pas comme eux, à ce niveau là , ben Ali aussi a ses raisons de se dire démocrate, selon sa vision, bande d'imbéciles, si vous n'avez pas encore compris qu'il n'y'a qu'une seule VISION de la démocratie, pour qui tant de peuples ont péri, que l'idée de démocratie ne se partage pas, ne se divise pas, ne s'arrange de rien , pas de virgule, pas de parenthèse, pas de bas de page, la démocratie est une idée noble qui ne composera jamais  avec les petits arrangements des usuriers, des épiciers et des chaouchs, en Tunisie ,c'est que vous ne valez pas mieux que le régime qui la  détruit. Il faut espérer une démocratie noble, pour notre patrie,  où les accoutrements, les opinions , les principes, les valeurs, les apparences, les choix des citoyens ne se heurteront à aucun interdit venant  de n'importe quel imbécile qui se sent l'âme d'un inquisiteur, d'un libérateur ou  d'un décideur, il faut espérer des tunisiens vivant dans les limites, et à l'ombre d'institutions,  de lois et du DROIT, tout le droit, rien que le droit, ces principes d’éthique,  qui feront la pluie et le beau,  sur un pays et un peuple dignes de ce nom.

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                                                                               TUNISNEWS

Je n'ai aucune sympathie particulière pour TUNISNEWS, des fois même leurs choix éditoriaux me dérangent, je suis même consterné par certaines pratiques, mais je suis bon public pour tout ce qui se bat pour la liberté, et comme me disait mon paternel, tout est relatif, celui qui aime bien, châtie bien, et en politique  tout est question de sensibilité, ceci dit pour calmer le courroux des pleureuses habituelles, celles qui se prétendent  des icônes de l'information de qualité, c'est quoi encore ce nouveau monstre de "l'information de qualité", qui semble servir de feuille de vigne et de cache sexe à quelques planqués du net tunisien ?Qui ce sont ces lumineux qui  jugent de la qualité, ce sont  les communicants, les diffuseurs de « l'information » du net ? Ou bien les lecteurs ? car dans le premier cas, cela serait tout simplement du conditionnement et du sectarisme, nous autres tunisiens, tous courants confondus, on est de vrais spécialistes ,c’est de  l'affect, cela tient plus du complexe de supériorité  et de la victimisation, que du savoir faire et de la qualité, voilà TUNISNEWS m'énerve des fois, me donne envie de continuer souvent et autant qu'il se peut le travail à mon PETIT niveau, sans cette prétention des clercs péteux, et autres bidons faiseurs de fausse réputations, oui surtout sans eux, leurs bassesses, à force, ça lasse son monde, à force ils justifient toute forme de tutelle sur l'information alternative tunisienne, par n’importe quelle prétention clanique. TUNISNEWS existe et c'est très bien, exiger  la perfection en  ce domaine, tiens de la connerie des habituels gisants, Tunisnews est rentré dans les mœurs et les habitudes tunisiennes, par le travail et l’abnégation,  qu'il suscite  bien de jalousies, sans que ces dernières  nous donnent la preuve de leur savoir faire, me répugne , ces sentiments terre à terre n'ont pas leur place en politique, surtout dans des espaces de combat,  ce sont  l'expression d'une faiblesse évidente, dénigrer pour service non rendu, ou vision contraire, fait régresser le débat des idées.  Je respecte TUNISNEWS, même si je ne suis pas souvent d’accord avec lui, et  son travail au quotidien et je le place au-dessus de tout, toute cette énergie et agit-prop au service de la Tunisie chaque jours que le seigneur fait,  sont gigantesque, oui, dans TUNISNEWS,  je n'aime pas certaines suffisances,  comme tous ces coller-copier des articles de REALITES et des médias tunisiens au service du pouvoir de ben Ali, oui comme  les textes abrutissants d'un BRICK, oui..oui... mais à TUNISNEWS on lit aussi MARZOUKI, MANAÏ, SADRI,CHABBI, OM ZIAD la délicieuse OMMEYA GANNOUCHI, SFAR,HOSNI, BEN JAAFAR ce con  de BOUJEDI,GALLI/ERREKISS,  BEN GHARBIA, DERBALI, HAMROUNI,BILEL,  enfin quoi on lit la diversité de ce que doit être la Tunisie, il ne s'agit pas,  parce que les poils de culs de certaines grandes gueules frisent,  de  jeter l'eau du bain et le bébé avec. Oui certaines personnes furent censurés, parce que les gens de TUNISNEWS sont chez eux, comme tout le monde,  ils ne sont pas infaillibles, comme tout un chacun de nous, ils ont leurs choix, leurs hésitations, leurs peurs, leurs travers, ce sont des gens normaux, comme tout homme digne de ce nom l'est, mais leurs impairs proportionnellement à la qualité de leur travail, de leur sacrifice, leur engagement , c'est vraiment trois fois rien , une goutte d'incohérence dans un océan de disponibilité et d'ouverture. Encore un pseudo-démocrate qui remet toutes ces vérité en cause sur un forum respectable(http://www.nawaat.org/forums/index.php?showtopic=14810), "un démocrate" outré qui se sent pousser des ailes de donneur de brevet de démocratie, et de bons points, vient nous parler, la guillotine dans la main, d'une supposé * O P A De Hachemi Hamedi Sur Tunisnews, les limites démocratiques des islamistes, rien que ça, ce Zabulon ne voit pas la poutre qu'il a dans l'œil, rien que ça TUNISNEWS vendu aux connards du golfe, avec un peu de lucidité et de bon sens, ce sont de ses limites à lui en matière de démocratie, qu'il prendra conscience. Si les articles de ce monsieur ou son clan ne passent pas sur TUNISNEWS, ce qui serait étonnant , s'ils sont meilleurs et qui possèdent un tout petit fond, un peu plus que son pauvre post, s'il n'est pas content de TUNISNEWS, il n'a qu'a nous montrer ce dont il est capable,  nous faire le démonstration de ses capacités de décernement  et nous faire partager ses hautes idées de l'exercice démocratique, en créant son propre site, moi ce qui m’avait le plus étonné, et encore une fois chacun est libre chez soi, c'est que le post de  cet illustre personnage, savait été mis en "annonce" sur ce forum respectable, car  quand un post est mis en annonce par un ou des administrateurs, cela veut dire  que ce post reflète  la position de la ligne éditoriale du site où il est publié, enfin , je discute peut-être pour les petits esprits du microcosme, de choses qui ne me regardent pas, mais Tunisnews ,ce site je  le considère comme une œuvre collective et nécessaire à l'action démocratique tunisienne, personne n'a répondu à ce post, ce post mis en « annonce », comme s'il était normal, les  donneurs de leçons habituels sont-ils d'accord avec lui? auquel cas,  qu'ils nous le disent, qu'ils argumentent ect..., l'ingratitude humaine en général, et celle des tunisiens puissance 10 en particulier, ne m'étonnent pas, mais ce n'est pas une raison de fermer sa gueule en laissant les vers pourrir encore plus le fruit, ce tir groupé  contre TUNISNEWS est à mon avis plus intéressant à débattre et à exposer aux tunisiens, que les frasques des tenants de la dictature de ben Ali, ces truands qui utilisent et usent  les avions tunisiens, les barques tunisiennes, les richesses tunisiennes, les institutions tunisiennes, la constitution tunisienne, l'islam tunisien, la crédulité des saints tunisiens, les femmes, les hommes tunisiens, pour  leurs jouissance privée, le monde entier le sait, les tunisiens pas plus cons que les autres le savent aussi, oui la dictature se permet TOUT, se donne TOUS les droits, droit de cuissage et droit de vie et de mort sur les tunisiens, sur dix millions d'âme, l'exploitation matérielle des biens de notre pays  est digne des rubriques de VOICI, pas même PARIS-MATCH, ce n'est rien  que de l'accessoire, quand l'humain,  de la réalité de la nation tunisienne, fait encore plus pleurer, que l'on en rit...jaune de honte, tout cela,  nous le savons TOUS et , on avancera TOUS , le jour ou on comprendre qu'après SAVOIR en politique,  il faut AGIR, ou au moins ESSAYER d'aller à l'essentiel, on comprendra, ce jour,  enfin une bonne fois pour toute, que la terre est ronde et que personne du net tunisien n'a inventé, ni la pomme de terre , ni l'eau chaude, ni le fil à couper le beurre. Nous savons, nous connaissons, j'abuse de l'utilisation du verbe SAVOIR, parce que je suis un incurable optimiste,  tous les crimes qui nous vident depuis belle lurette, peut-être qu'il est temps d'agir, non? Cela devient épuisant et abrutissant de se regarder le nombril dans une stupide autosatisfaction  de l’apparence  et de l'aboiement, cette foire du faisant semblant d'exister en étalant son impuissance, et en donnant l'impression et l'illusion de faire quelque chose. C'est comme  ces abrutis de smicards, surexploités  comme sous main-d’œuvre,  et qui se payent, en se privant de tout,   de l'apparence, un SMALTO bas de gamme à 600 Euros et qui croient en faisant croire aux autres qu'ils ont changé de statut social, alors que l'habit ne fera jamais le moine, le statut social , le progrès et tout le reste, ne sont pas dans l'illusion qu'on donne de soi, mais dans le travail qu'on accomplit sur soi pour évoluer vraiment et faire évoluer les choses, pour produire des idées, de la culture, de la connaissance et du savoir, pour mobiliser le plus grand nombre des tunisiens autour d'idées qui peuvent pousser à l'engagement et au civisme. J'ai vraiment apprécié à sa juste valeur le dernier article du juge MOKTAR YAHYAOUI, sur les chiens, si on s'abaisse à être des CHIENS, essayons au moins d'être des chiens de combats...pas des chiens galeux, des chiens errants, des chiens de quais, de minables chiens qui cherchent un maître.

 

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9 septembre 2007 7 09 /09 /septembre /2007 22:17


 
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جمهورية قاسم تقدم
 

الدكــــــــــــــــتورة سكسي
في مدرسة الديمقراطية

بطولة :

ناظر المدرسة : زين العابدين بن علي
إستاذة القانون : الدكتورة رجاء بن سلامة
إستاذة الفلسفة : الدكتورة سلوى الشرفي

 



التـــــــــــلاميذ

قاسم قاسـم                  : رئيس الجمهورية قاسم----  تلميذ نصف مقيم
الدكتور الهاشمي الحامدي : رئيس قناة المستقلة---- تلميذ مقيـــــــــــم
الدكتور راشد الغنوشي      : رئيس حركة النهضة----  تلميذ خــــارج
الشيخ الهادي بريــــــك      : رئيس الحوار نات----- تلميذ نصف مقيم
الدكتور منصف المرزوقي     : رئيس حزب المؤتمر----تلميذ نصف مقيم  

 

***


إشكون منكم يا جماعة ما يذّكرشي النهار الأول متاعو في المدرسة ! و رغم فارق السّن بين التلامذة و المدّرسين سأرسم لكم يومي الأول بالمدرسة كما كان حقيقة و بدون خيال ! أما أترابي الأخرين سأترك العنان لرأسي حتى أرسم صورة لكل واحد منهم !

10
سبتمبر 1975 ، فقت فرحان، معجول وقتاش باش نمشي نقرى بالحــــق! فديت من قراية المدّب ! و من الـــــلّوح و من لابز القصب ! في الواقع ، بديت نقرى و نكتب في السنة الثالة من عمري ، قيدوني في الجامع متع الحومة ! كل يوم و على الصّباح نمشي نقرى ...حفظت جزء عاما ! بالكتيبة على اللّوح ! نحفظ قدام المدب و قدام عزيزي.

 وقت الي إرّوح ..نقرى على جدّي ! عزيزي بدى إخاف ربي و إيصلي إموخر ياسر ...كان موش لاهي بالحكاية ، كان كي دخلت أنا للمدّب، أمي كانت إتخاف وقت الي نقرى القرءان على عزيزي ...كانت إتقول : ربي يستر من ها الولد...عارفه باش إموت واحد من الجماعة...إنشاء الله خير ...

 

أما نهار الي حفظت البردة و بديت إنجلجل فيها أنا و جدّي ...أمي من الخوف خرجت و خلّتنا وحدنا ...فهمت من بعد الي أمي إتخاف من الموت لأنو البردة يقراها في الدّفينة ...كانت إتقول لسي قاسم : هز الولد لمدرسة باهية ما فيهاش الحديث متع الموت هذا ...قرّي الولد حاجة أخرى ...صنعة مثلا ..! راهو حتى من الصّمغ ولدك قاسم ماعاش سادو ...ما إتقوليش فاش يكتبو يا راجل ...إسمع يا سي قاسم ...أنا ولدي راهو ما نحبوش يطلع مــــــدب ! أمي ما شافتش جــــــــدي ...يسترق السمع و هو إصلـــــــــــــي !

 

الرّاجل قاعد إتحي و إزكي ...في عوض باش إقول التّحيات الله الزّكيات لله ...أقول يا خرّافة خرّفي ...في الوقت هذاك أنا نعرف إنصلي و المدب علّمنا الصّلاة و كل شيئ ...إمشيتلو ...أشبيك يا جـــدي...... قتلو ...ألتوه ما حفضتش التّشهيد !!!!! إتحملني جدي ...و قال لولدو سي قاسم ...تعرف يا ولد كان موش من قاسم راني كنت باش إنموت كافر ...الولد هذا علّمني الصّلاة و علّمني الشهادة و علّمني القرأن ...قـــــول لزينب تخطانا ...و إتخلينا أصحاب ! يا قاسم يا وليدي...قاسم هذا إنحبــــــــــو إيزيد يحفظ و يحفظني القرأن الكل ! قبل ما إنموت ...بابا ! إحب بوه بشكل كبير...إقولو ...إطول عمرك ...و ربي ما يحرمنى منك ...مازال العمر طويل ! في الليلة هذيك من غدوه باش ندخل فيها المدرسة مات جدي ..بعد لا قرى عليه سي قاسم سورة يــــــــس خمسة مرّة و قريت أنا الي حفظتو من القرأن الكل

 !

La suite sur cette adresse:

http://membres.lycos.fr/elkhadra1/arab.docx
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9 septembre 2007 7 09 /09 /septembre /2007 00:36
Il nous faut une nouvelle stratégie des ressources humaines !
Les pays arabes et africains face à la fuite de leurs compétences
Le monde arabe perd chaque année 50% de médecins, 23% d'ingénieurs et 15% de scientifiques de différentes spécialités, qui quittent leur pays respectifs pour émigrer essentiellement en Europe, aux Etats Unis et au Canada.
C’est ce qui ressort de l'étude réalisée par un centre de recherche égyptien sur "l'avenir du développement dans le monde arabe et les conséquences de la fuite des cerveaux".
Les médecins arabes représentent 31% des médecins exerçant en Grande Bretagne, révèle l'étude, qui souligne que les Etats Unis, le Canada et la Grande Bretagne accueillent ensemble 75% des compétences scientifiques arabes et que, durant les années 70, le monde arabe avait accusé des pertes de 11 milliards de dollars à cause de la fuite des cerveaux.
L'étude met en garde contre les retombées négatives de la fuite des cerveaux sur le développement économique et social du monde arabe et impute les causes de ce phénomène à des considérations politiques, économiques, sociales et personnelles.
Mondialisation
Le phénomène est certes mondial, mais il reste plus perceptible dans un monde arabe, qui a plus que jamais besoin de ses compétences pour relever le défi du développement.
En réalité, depuis les indépendances de la plupart des Etats arabes, les élites n’ont pas arrêté de s'expatrier. La tendance s'est accélérée sous les coups de boutoirs de la Mondialisation et de la crise économique qui frappe de plein fouet ces pays en particulier.
Les chercheurs, les intellectuels et les écrivains vivent une situation difficile. Les salaires sont insuffisants, l'environnement de la recherche n'est pas des meilleurs, dans de telles conditions, il reste difficile de fixer les chercheurs.
Tout le monde est unanime à dire que le phénomène de fuite de cerveaux constitue une “grande perte pour les pays d'origine”.
Il est surtout évident qu’il s’agit d’un élément extrêmement négatif puisque les pays d’accueil n'investissent pas un sou dans la formation des cerveaux qu'ils reçoivent des pays arabes.
Le phénomène, qui touchait auparavant les Algériens formés à l’étranger, s’est progressivement étendu à ceux formés en Algérie. Il a été avancé que l’Algérie a subi une perte d’au moins 40 milliards de dollars uniquement pour la période comprise entre 1992 et 1996.
Crises économiques, taux de chômage élevé, conditions de travail et services sociaux inadaptés, tels sont, entres autres, les causes qui contribuent à l'exode des élites.
Mondialisation oblige, la mobilité internationale des cadres est désormais un fait que d'aucuns tentent de contenir ou de gérer de manière plus appropriée.
Le recrutement de 100 000 étrangers qualifiés coûte à l'Afrique 4 milliards de dollars par an. Le CNES avait avancé une perte d'au moins 40 milliards de dollars uniquement pour la période comprise entre 1992 et 1996.
En Afrique francophone, le problème de la fuite de ces cerveaux concerne différents secteurs de la formation supérieure où l’on assiste à une perte massive des ressources humaines.
La fuite des cerveaux ou l’exode des compétences africaines.
L’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) estime qu’entre 1960 et 1975, ce phénomène a concerné sur 27.000 personnes. De 1975 à 1984, ce chiffre a atteint 40.000.
Des élites captées par des pays développés dont la demande en matière grise est de plus en plus croissante et qui optent désormais pour des programmes d'immigration sélective.
Or, sans une réflexion sur les filières à promouvoir et la capacité d’accueil de chaque pays du continent, on continuera sans doute à assister au gaspillage et à la fuite des cerveaux africains qui ne feront que renforcer l’écart entre pays riches et pays pauvres.
Dans un rapport publié par Alain Coulon et Saeed Paivandi intitulé : « Les étudiants étrangers en France : L’état des savoirs », et précisément au sujet de l’exode des compétences, il apparaît que cette dernière question est l’une des plus importantes entre la France et les pays africains.
Selon le résultat de l’OCDE pour l’année 2003 toujours dans ce rapport, environ 400.000 spécialistes des pays du Sud rejoignent chaque année les Etats-Unis, l’Union Européenne et le Japon.
Depuis 1990, ce sont au moins 20.000 personnes qualifiées qui quittent le continent chaque année.
Ce n'est pas de cerveaux qu'il s'agit, mais de cadres qualifiés, d'enseignants, de chercheurs, d'industriels, dont on peut penser que leur absence fait cruellement défaut.
La situation de la Tunisie
Ainsi, "transfert de compétences" ou "exode de compétences" semblent plus adaptés à la réalité tunisienne.
D'ailleurs, il faut signaler que ces termes ont été introduits lors de la réunion d'experts de la Conférence mondiale de la Population, qui s'est tenue en Tunisie, et au cours de laquelle les participants ont estimé qu'il importait également de prendre en considération tous les travailleurs qualifiés.
De 40.000 à 50.000 migrants tunisiens débarquent chaque année en Europe. Il y a aussi près de 30.000 autres qui rejoignent le Vieux Continent dans le cadre du regroupement familial.
La Tunisie est l'un de ces pays qui ont des taux de scolarisation très élevés. Notre pays a vu le nombre de ses diplômés du supérieur passer, en 10 ans, de 5.000 à 60.000, auxquels s'ajoutent les diplômés des filières de formation professionnelle, qui sont passés, au cours de la même période, de 20.000 à 75.000.
Avec son tissu industriel constitué en majorité de PME, un taux d'encadrement relativement faible et une décélération des recrutements dans l'administration et les entreprises publiques,  la Tunisie  aurait du mal à trouver des emplois aux 100.000 nouveaux demandeurs qui arrivent, chaque année, sur le marché du travail.
Pour notre pays, comme pour les autres pays du Sud confrontés au problème du chômage, l'«immigration temporelle», préconisée par l'économiste français Philippe Fargues, pourrait constituer une solution.
C'est au-delà des projets de mobilité interuniversitaire qui permet aux étudiants et aux chercheurs d’améliorer leurs outils de travail en même temps qu’ils s’inscrivent dans une dynamique de recherche et d’échanges pluridisciplinaires et interculturelles.
C'est une question de maintien des ressources humaines qui demeure pour l’Afrique un problème crucial, car comment penser le développement et l’exploitation des richesses du continent si celui-ci n’arrive pas à mettre sur pied une politique efficace pour garder ses meilleurs cadres ?
Faut-il culpabiliser les élites qui quittent leur pays pour d’autres cieux ? Voir une élite ayant bénéficié des formations coûteuses financées par la collectivité nationale s’installer durablement à l’étranger ne peut pas et ne doit laisser personne indifférent.
Combien de personnes n'ont-elles pas entendu dire qu'il n'y avait pas de besoins pour des profils aussi pointus que le leur ?
Le contact avec les Tunisiens de l'étranger est une priorité nationale et sur le plan de l'enseignement, par exemple, des programmes tel Tokten du PNUD permettent de financer les interventions en Tunisie d'enseignants-chercheurs tunisiens installés à l'étranger.
Par ailleurs, le décret du 6 septembre 1993 propose la nomination au grade de professeur de l'enseignement supérieur des enseignants et chercheurs tunisiens exerçant dans les universités ou les centres de recherche étrangers avec un grade équivalent et ayant acquis une notoriété scientifique reconnue.
Ce dont on a besoin, c'est
- Un programme visant à susciter le retour des compétences ou leur contribution judicieuse à partir de l'étranger.
- Une revalorisation des statuts des chercheurs, scientifiques, cadres et autres professionnels qualifiés.

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6 septembre 2007 4 06 /09 /septembre /2007 21:12


http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/amnord/images/USA-oncle_sam2.jpg


الحلم الامبراطوري الكوني الامريكي حقيقة ام وهم ؟



جمال محمد تقي

 

اذا كانت الهند درة التاج البريطاني الذي كان يملك ويحكم الامبراطورية صاحبة الارض التي لا تغيب عنها الشمس فان امريكا كانت الابن الذي شب عن الطوق وتجاوز اباه واقام لاحقا عليه الحجر بعد ان جرده تدريجيا من كل صلاحياته خاصة وان الارض الجديدة التي عمل عليها الابن والتي ترعرع فيها قد منحته افاق جديدة وقدرات بكرية غير مستهلكة استثمرها بادوات حديثة استأنف بها وبسرعة فائقة دورة التراكم المعرفي والتكنلوجي وجعلها غير منغلقة بل تاخذ شكل متصل من الدورات الحلزونية المتواصلة والتي تستوعب الارض وما عليها وما تحتها مندفعة نحو الكون كله!

 

قرنان مرى على مرحلة الاستقلال المادي والروحي الناجز كليا للولايات المتحدة الامريكية عن امبراطورية المملكة المتحدة اختصرت خلالهما مسارات كل من سبقها من امبراطوريات كانت قد مرت على البشرية من ـ الاسكندر ذو القرنين الى التاج البريطاني ـ بتميزها بقرنها الكوني الجديد، اي انها تجاوزت مراحل الامبراطورية العابرة للقارات والامبراطورية الارضية الى حالة نوعية جديدة بتحولها نحو امبراطورية كونية زمنها متواصل مع عمرها الامبراطوري الاول اي ان قرنها الثالث القرن الواحد والعشرين هو محطتها الاخيرة نحو حلمها هو مجالها لتحقيق ذاتها بامبراطورية كونية لا امبراطورية بعدها!

 

  بعد ثورة وحرب الاستقلال التي قادتها طبقة الراسمالية المحلية الامريكية العليا بالتحالف مع الراسمالية المتوسطة والصغيرة، فتحققت من تفاعل هذه الخلطة الطبقية انجازات ديمقراطية برجوازية التف حولها جمهور العمال والمزارعين والمعدمين وحققت في بدايتها مكاسب تؤطر لانطلاقة واثقة وغير محددة بقيود، وكان حينها للتنازع الاستعماري الانكليزي الفرنسي دورا ايجابيا لمصلحة التطلع الامريكي، الذي اخذ شكله التنازعي  بعدا اخر بعد نجاح الثورة الفرنسية في 14 تموز 1789 فكانت المضامين الثورية والشعارات البراقة للثورة ـ الحرية، العدالة، الاخاء، المساواة ـ  تلعب دورا في اعطاء زخم من التضامن البرجوازي الديمقراطي الذي وضع الثورة الامريكية في بؤرة تعاطف القوى الصاعدة في اوروبا كلها.

 

ثورات برجوازية ديمقراطية تعلن انفراد الراسمالية المحلية الكبيرة بالسلطة على حساب النفوذ السياسي للاقطاع وبقاياه، بعد ان اعلن ومنذ زمن افلاسه الاقتصادي، يقابله تحديث وانتشار بكل الاتجاهات للنهب والاستلاب الاستعماري الامبريالي والاستعبادي وبشكل لم يسبق له مثيل ـ الثورة الفرنسية والامريكية ومن ثم الالمانية ـ  لشعوب العالم الاخر العالم غير المتحضر بحسب الرؤية المركزية للامبريالية ومراكز ثقلها في ذالك الحين بريطانيا وفرنسا ومن ثم امريكا والمانيا واليابان!

 

قرنان مضيا استطاعت  بهما امريكا ان تؤسس لنفسها اخطبوطا موازيا لامبراطورية الاب وهاضمة له مع تمثيله غذائيا لجسدها  ـ امبراطورية صاحبة الجلالة ـ  وتجاوزته بعد ان قزمت كل الامبراطوريات المعاصرة له لتؤسس بتفوقها واحتوائها قاعدة اقتصادية وعسكرية وثقافية نحو القرن الامريكي القادم وبكل معانيه القرن الواحد والعشرين!

 

 لم تكن المسافة الزمنية كبيرة بين استقلال امريكا كليا وبين انطلاقتها الامبراطورية الاولى ـ امبراطورية عابرة للقارات ـ  بل لم يمر عام واحد على استقلالها حتى اخذت الراسمالية التجارية الامريكية بالتحرك نحو الشرق وذلك بارسال سفنها التجارية مطالبة بنصيبها في التجارة الدولية الرائجة والمدهشة بارباحها الخيالية، اضافة الى دور سفاراتها وقنصلياتها وبعثاتها التبشيرية التي اخذت تجوب بلدان الشرق من اليابان والصين وكوريا والفلبين الى الشرق الاوسط ناهيك عن حدائقها الخلفية في امريكا الجنوبية، اما الجيوش الامريكية فقد كانت مشغولة بتوحيد الولايات غير المتحدة باتجاه الغرب الامريكي وما ان وصلت جيوش الولايات المتحدة الى شاطيء المحيط الهادي حتى ابتدأ الدور الامريكي ينشط عسكريا ايضا في شؤون الشرق الاقصى كحليف ومنافس للدول الاستعمارية التي سبقته الى افاق المنجم الامبراطوري!

 

الطفرة الامبراطورية

 

نعم لقد تحققت كل عوامل الطفرة الامبراطورية لدى الولايات المتحدة الامريكية فلكل نوع امبراطوري جديد عوامل وخصائص، بريطانيا كان لها عوامل الريادة في الثورة الصناعية بوفرة خامات الحديد والفحم اضافة للموقع العبقري والقدرة العسكرية البحرية التي لا تضاهيها قدرة، وكل الامبراطوريات الاخرى وعلى مر التاريخ من الطراز القاري الى العابر للقارات الى العالمية السائدة اي التي تملك وتحكم زمام الارض ببرها وبحرها وجوها، تشترك بخصائص مشتركة منها:

 

1 ـ تناقضات المركز والاطراف.

2 ـ القدرة على تجنيد من يخوض حروبا بالانابة عنها.

3 ـ  القدرة البشرية والتنظيمية على تجهيز الحملات المتتابعة.

4 ـ  وجود مصادر قوة تروي التفوق الامبراطوري او تكون هي ذاتها حافزا امبراطوريا  ـ مواقع تجارية اجبارية، خامات معدنية كالذهب والحديد اوالنفط  او زراعية كالقطن والتوابل والقهوة والكاكو والاخشاب، تفوق عسكري يؤدي للاستحواذ على الثروات، تفوق معرفي وتكنلوجي.

5 ـ لا امبراطورية بدون جيوش تختزل كل انواع الحداثة في عصرها.

 6 ـ كل مراكز الامبراطوريات هي مراكز اشعاع بخصائص مختلفة وهي مراكز جذب عالمية لكل قدرات الاطراف.

7 ـ  كل تآكل امبراطوري يبدا بالاطراف وينتهي بسقوط المركز!

 

امريكا تشكل بانتقالتها الى مرحلة التفرد الامبراطوري بالعالم والمأخوذ بالنزعة الكونية التي تسبغ على امبراطوريتها كيفية لم تعهدها اي امبراطورية اخرى في كل مراحل البشرية تطورا تكون قد انجزت طفرة امبراطورية تشبه النقلات النوعية التي تحصل بالصبغات الوراثية والتي لا بد من توافر تراكمات كمية مصحوبة بعوامل مساعدة لتحققها، واذا تابعنا مسلسل ولادتها ومناخ رحم تلك الولادة وتراكمات مسارها التاريخي والاقتصادي والسياسي والاجتماعي والفكري وحالتها الحاضرة ومؤشرات عملها المستقبلي سنجد حتما اجابات لعلها شافية لهذه التقييمات والتصنيفات التي تزكيها قراءة الحاضر غير المجتزئة عن الماضي القريب والبعيد.
 

امريكا امبراطورية قارية اولا:

اي انها سيدة على كل الاقليم القاري التي تنتمي اليه وباشكال متعددة وهي متمددة على حساب جيرانها عسكريا واقتصاديا وثقافيا وسياسيا من هاواي الى غرينادا الى الاسكا الى خضوع واملاءات سياسية وتدخلات واضحة في كل شؤون دول الحديقة الخلفية لها  الى هيمنة استثماراتها عليها او تزاوجها كما الحال مع كندا مثلا!

 

امبراطورية عابرة للقارات ثانيا:

كانت اول مواجهة عسكرية امريكية خارج حدود اقليمها القاري هي تلك الحملة التي نفذت على امارة طرابلس الليبية عام 1803 تحت ذريعة القضاء على القرصنة البحرية التي تنطلق من السواحل الليبية، علما ان امريكا جاءت الى البحر المتوسط  ولم يكن لديها بعد اسطول قوي لكن تجارها وقادة بعثاتها التبشيرية كانوا يستعينون بالحماية البريطانية وقت اللزوم، وعندما حصلت مشاكل واحتكاكات بين البحارة الامريكان وخفر سواحل الامارة حاول القنصل الامريكي في الاسكندرية بالاتفاق مع حماية الاسطول الامريكي التجاري الصغيرتجهيز حملة عسكرية ضد طرابلس بدعم بريطاني خفي بهدف تغيير حاكم الامارة وتنصيب احد اقربائه كي يكون خاتما طيعا للمصالح الامريكية وفعلا سارت الحملة لمحاصرة طرابلس لكن انصار الامير يوسف باشا الطهروماني استطاعوا السيطرة على اكبر سفن الحملة واسروا اكثر من 300 من بحارتها، وعمل يوسف باشا على تشكيل اسطول صغير للتصدي للحملة ساعده على تبديد الحصار المفروض عليه، وعندما وصلت الاخبار الى وشنطن اصدر الرئيس الامريكي جيفرسن اوامره بايقاف الاعمال العدائية ضد الامارة وسحب السفن الامريكية الى لاسكندرية والشروع بمفاوضات مع الامير يوسف باشا، وتجاوب الامير يوسف مع هذه الخطوات موضحا انه ليس لامريكا او غيرها التدخل لتغيير حكام الاقليم وطالبهم بالتخلي عن دعمهم لاحمد باشا الطامع بالحكم، وفعلا كانت النهاية دبلوماسية تعلمت امريكا منها ولكنها لم تتعض، كما يقول هيغل: اننا نتعلم من التاريخ واننا لا نتعلم منه!

 

كانت النتائج الميدانية قد تحققت بالتمام عام 1805 حيث تم اطلاق سراح البحارة الامريكان مقابل فدية مالية، واقامت تمثيل قنصلي لها في طرابلس، وتعهدت بعدم التدخل بشؤون الحكم!

 

اما النتائج العامة للحملة فهي ان امريكا اندفعت بعدها لانشاء اسطول بحري عسكري قوي، وحرصت على التغلل الدبلوماسي على طول وعمق الشريط الساحلي للبحر المتوسط، تزايد فضول الامريكان في التعرف والاحتكاك والتدخل بشؤون شعوب العالم الخفي ومجاهيله ـ العالم غير المتحضر ـ بعد ان انتشرت كتابات وقصص واساطير الاسرى الامريكان في كل انحاء امريكا وقتها، حسب ماذكره المؤرخ الامريكي آرثر جيرنستون!

 

اما الشرق الاقصى فحدث ولا حرج لان الامر فيه اخذ طابعا عسكريا مباشرا وشاملا لم يسبق ان رأى مثله الشرق الاوسط او غيره من بقع ومناطق النفوذ والاستعمار، فما ان استقرت الامور للجيوش الامريكية على سواحل الضفة الاخرى من القارة الامريكية اي سواحل المحيط الهادي حتى توالت الحملات، وهنا سنستعرض قائمة مأخوذة من نشرة وزارة الخارجية الامريكية الصادرة في 31 يوليو 1950 نشرت وقتها كتبرير للتدخل المسلح في كوريا، وتشمل القائمة 43 غزوة في اسيا والمحيط الهادي جاء بيانها كما في الجدول التالي الذي يبين المكان والسنة ثم الغرض من الحملة:

 

المكان (والسنة)                                الغرض من الحملة      

                         

جزيرة سومطرا ( 1832): لمعاقبة الوطنيين بسبب هجومهم على سفينة امريكية والاستيلاء عليها وقتل بحارتها.

جزير فيجي (1840 ): لمعاقبة الامريكيين بسبب هجوم شنوه على الامريكيين.

ساموا (1841 ): لماقبة الوطنيين بسبب مقتل رجل ابيض.

اليابان (2ـ 1853): لعقد معاهدة تجارية.

الصين (1854 ): قامت القوات الامريكية والبريطانية بعمل مشترك اثناء الحرب  الاهلية في الصين لحماية الرعايا الامريكيين والبريطانيين.

جزر فيجي( 1855): لحماية ارواح الامريكيين.

الصين (1856): لمنع الحاق الضرر بالمصالح الامريكية.

جزر فيجي (1858): لمعاقبة الوطنيين بسبب مقتل امريكيين.

الصين (1858): لاعادة النظام في شنغهاي.

اليابان (1853): للحصول على تعويض بسبب هجوم مفاجيء زورق امريكي.

اليابان (1864): لفتح مضايق شيمونوسيكي بالاشتراك  مع دول اخرى.

فورموزا (1867): لمعا&#

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5 septembre 2007 3 05 /09 /septembre /2007 16:10

RAMADAN 1428 : 13 septembre 2007


RAMADAN 1428

13 septembre 2007

D’après les prévisions scientifiques de l’Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Ephémérides[1] le calendrier des fêtes musulmanes pour l’année hégirienne à venir devrait être[2] le suivant Incha Allah :

Début du ramadan (1428) = 13 septembre 2007

Laylat al-Qadr (1428) = 9 octobre 2007

Fin du ramadan (1428) = 12 octobre 2007

Îd al-fitr ou Küçük Bayram (1428) = 13 octobre 2007

Îd al-adhha ou Kurban Bayram ou Tabaski ou Tafaska[3] (1428) = 20 décembre 2007

Le croyant, éclairé par Dieu, selon Son Ordre divin cherche la science. Il aborde, avec le discernement que le Créateur lui a transmis dans Sa Miséricorde, les mystères infinis d’une création organisée dans la logique et la cohérence, selon un ordonnancement rigoureux fixé par la Volonté divine du seul Puissant, seul Sage et seul Savant !



[1] L’Institut de Mécanique céleste et de Calcul des Ephémérides est issu du célèbre Bureau des Longitudes créé en 1795 par la Convention Nationale.

Associé au C.N.R.S., il évolue dans le cadre de l’Observatoire de Paris et concourt à l’élaboration des éphémérides nationales.

Composé d’une trentaine de chercheurs permanents et d’une quinzaine d’étudiants stagiaires, il voit ses missions de service public définies et garanties par une Académie de seize membres et trente deux correspondants, laquelle Académie porte aujourd’hui encore le nom réputé de Bureau des Longitudes.

[2] Avec beaucoup de prudence désormais, (comme on le comprend), les éphémérides de l’Imcce font figurer la mention suivante :

NOTA BENE :

Les fêtes musulmanes sont données dans le calendrier perpétuel musulman. En fait les débuts des mois sont définis par l’observation du premier croissant de Lune, il convient donc de se renseigner directement auprès des instances religieuses musulmanes pour connaître le début et la fin de ces mois (principalement pour le jeûne du mois de Ramadan).

Que chacun fasse comme il l’entend, selon les données scientifiques d’une institution républicaine ou selon celles des « instances religieuses musulmanes », Oumma se contente de transmettre en toute indépendance. Avec les « instances religieuses musulmanes » en France, le débat sera sans doute sans fin tant que des critères clairs et transparents de décision pour une pratique contemporaine ne seront pas déterminés.

[3] Nous donnons les noms de ces fêtes, (aux désignations par ailleurs multiples dans une même aire géographique), dans le domaine maghrébin, turc, africain de l’ouest et berbère. Si nos visiteurs souhaitent voir figurer des manières de nommer ces célébrations dans une région qui leur est familière, qu’ils nous signalent les vocables en usage chez eux, même dans les endroits les moins connus et qu’ils nous fassent part des usages particuliers, sortant de l’ordinaire, qu’ils auront pu connaître.

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Le Nichan islamophobe

Par Jean-Michel Cros

L’un des apports majeurs des Lumières à notre culture a été la relativisation des absolus qui, seule, permet la possibilité d’une élévation de l’esprit à l’universel ; le cosmopolitisme et le détour par l’Orient ont été deux des principaux outils utilisés alors pour nous permettre de voir que les fanatismes particuliers, les intolérances régionales, n’étaient pas des faits de nature, allant de soi, mais des constructions idéologiques aux conséquences politiques, qui pouvaient avoir des effets dramatiques sur les existences individuelles.

Le cosmopolitisme, avec ce qu’il implique d’empathie pour les cultures étrangères, a été « le sceau d’une nouvelle liberté et de l’émancipation de l’individu qui explore les limites du monde naturel, découvre un espace sans bornes et s’ouvre à l’expérience de “l’autre”. »[1] Il implique « la recherche d’une attitude intellectuelle commune, d’une mentalité universaliste et d’un style de vie qui dépasse les particularismes nationaux. »[2]

Grâce au truchement de l’Orient, un regard neuf sur de vieilles habitudes posé par des étrangers – des Persans pour Montesquieu par exemple – a permis de considérer en termes nouveaux des concepts tenus jusque là pour acquis, a permis de sortir du particulier pour accéder à l’Universel, la Raison, la Justice, la Nature

Cet héritage, qui a fondé notamment l’introduction dans nos systèmes de droit, de la liberté de la conscience individuelle, est aujourd’hui paradoxalement en péril alors qu’en apparence il n’a jamais été autant revendiqué.

En péril effet, car dès que se pose aujourd’hui la question de la visibilité de l’islam, que ce soit en termes individuels – le port du voile pour les femmes, ou collectif – la construction de lieux de culte, l’édification d’un minaret, les musulmans sont renvoyés au « communautarisme », à un obscurantisme supposé, mieux : décrété, face aux lumières dont seraient porteurs leurs adversaires.

Le refus, par ces derniers, d’examiner notre propre tradition avec un regard critique, cette incapacité, bien souvent, à le faire, classe la pensée islamophobe parmi les anti-lumières.

En posant la perfection lumineuse de soi en opposition avec l’obscure incapacité du musulman essentialisé, la pensée islamophobe procède par un double refus : refus de ce que nous sommes et de ce qu’est l’Autre. Refus de ce que nous sommes en rejetant, chez nous, l’existence de la part d’ombre que toute civilisation porte en elle, refus de ce qu’est l’Autre en le confinant à l’obscurité, quels que soient ses propos, quel que soit son raisonnement : ainsi, le fameux « double langage » dont sont systématiquement accusés les musulmans, ainsi la condamnation de la violence chez ce dernier, couplée à un déni de la violence psychologique mise en œuvre par toutes les « … phobies ».

S’ajoute à cela – j’ai déjà parlé d’essentialisation – une généralité des concepts appliquée à l’islam et au monde musulman, qui masque plus qu’elle n’explique, qui dissimule ce qu’elle prétend révéler. Les Lumière nous avaient pourtant appris que les mots trop grands, trop abstraits ou trop vagues recouvrent en réalité les faits les plus dissemblables.

Il nous est apparu nécessaires de réagir contre ce détournement intellectuel, contre cette captation d’héritage, de montrer que les Lumières résidaient bien « dans la force de l’intelligence critique à se mesurer avec la pluralité et la différence »[3] .

L’Ordre du Nichan islamophobe a été créé dans ce but.

Qu’est-ce qu’un « nichan » ? Ce mot est d’origine persane et signifie, marque, signe, ou distinction. Adopté dans l’Empire ottoman, il va servir à désigner les ordres de type européen (ordre d’Osman, Madjidiye, Hamidiye…), qui seront créés à partir de l’époque des Tanzimat (les réformes), initiées par le Sultan Mahmud II. L’Empire ottoman sera suivi par la Perse (ordre du Lion et du Soleil en 1808), puis par la Tunisie, avec la création du Nichan Iftikhar par Mustafa Pacha Bey (1835-1837) à la fin de son règne.

Ce dernier ordre intéresse plus particulièrement la France puisque, après l’instauration du protectorat sur la Tunisie, en 1881, il sera intégré à ce que l’on appelait alors les « ordres coloniaux » : décernés par les Beys, il était porté comme les décorations françaises, mais après elles. Très esthétique, cette décoration donnait à ceux qui le portaient- la dynastie husseinite n’en pouvant mais - un parfum de colonie, une apparence de connaissance des « indigènes », l’assurance de servir « une certaine idée de la France », en dépit du portrait qu’en a dressé Albert Memmi : « Des politiciens, chargés de façonner l’histoire, presque sans connaissances historiques, toujours surpris par l’évènement, refusant ou incapables de prévoir. »[4]

Leur descendance, surtout intellectuelle, semble aujourd’hui avoir cru et s’être multipliée bruyamment ; elle a simplement remplacé une certaine idée de la France par une idée certaine de soi et s’agite devant les écrans de télévision, fait du tapage sur les ondes, surfe sur de mauvaises vagues. Elle se trouve dans les milieux les plus divers, les plus inattendus. Il est inutile d’en nommer les membres : ils se reconnaîtront.

Comme l’écrit toujours Albert Memmi : « Les assimilés de fraîche date se situent généralement bien au-delà du colonisateur moyen. Ils pratiquent une surenchère colonisatrice ; étalent un mépris orgueilleux du colonisé et rappellent avec insistance leur noblesse d’emprunt, que vient démentir souvent une brutalité roturière et leur avidité. Trop étonnés encore de leurs privilèges, ils les savourent et les défendent avec âpreté. Et lorsque la colonisation vient à être en péril, ils lui fournissent ses défenseurs les plus dynamiques, ses troupes de choc, et quelquefois ses provocateurs. »[5]

Tant d’efforts méritaient plus qu’une gloire éphémère ; tant de trésors de mauvaise foi devaient briller au grand jour. Il fallait faire quelque chose : nous l’avons fait.

L’idée d’une décoration nous est venue alors que nous passions en revue l’actualité la plus récente : concurrence entre pourfendeurs déclarés de l’islam pour entrer à l’Académie française, riche moisson des dernières campagnes électorales, dans lesquelles il a été question de moutons égorgés dans les baignoires, de traque des sans papiers, de nettoyages au karcher, création d’un ministère de l’identité nationale, nominations ministérielles inspirées… Bref, nous nous sommes dits que nous aussi, qui n’avions jamais été putes, pouvions ne pas être non plus soumis à l’idéologie du moment qui consiste précisément à proclamer la fin des idéologies, à pleurer sur le sort des ouvriers et à passer ses vacances sur un yacht, à prétendre lutter contre les délinquants et à nommer ministre un élu mis en examen pour prise illégale d’intérêt.

Pour tous ceux qui sont toujours prêts à aller réduire quelques khroumirs imaginaires, pour tous ceux dont la raideur de l’intransigeance semble avoir devancé l’invention du béton armé, pour tous ces rabâcheurs de poncifs pour lesquels on pourrait créer le ministère de l’insistance publique et dont les arguments semblent un échafaudage à répétition qui relève d’un art si poussé qu’il parvient à l’invraisemblable, pour tous ces pontifes autoproclamés fulminant des bulles « Digitus in oculo », pour ces tartuffes nés choqués mais prêts à lever la jambe plus haut que les autres, nous avons décidé de créer une décoration : le Nichan islamophobe.

Cette décoration sera remise solennellement tous les ans, avec un diplôme, à la personne publique qui se sera le plus illustrée par des propos ou des actions islamophobes. La plus grande publicité sera donnée à cet évènement, car les auteurs de ces actes méritent d’être connus et reconnus. Ils ou elles pourront ensuite être reçus pour être mis à la porte, leurs journaux achetés pour servir de papier d’emballage.

Le jury annoncera tous les ans la liste des nominés, le nom du vainqueur étant communiqué peu de temps après, le diplôme, dont vous pouvez voir le modèle sur la photo ci-après, sera établi à son nom et lui sera remis en mains propres. Après avoir eu tant de courage – paraît-il - pour écrire le texte ou déclarer les propos primés, nos verrons bien s’il a celui de venir chercher son prix, la remise étant bien entendu publique.

En même temps, nous allons créer un prix littéraire, le « Prix Elissa Rhaïs ».

Qui était Elissa Rhaïs ? Née Rosine Boumendil, vraisemblablement illettrée, elle a publié sous le son nom des romans en réalité écrits par son neveu, dans lequel elle met principalement en scène des femmes d’Afrique du Nord (« Saada la Marocaine », « L’Andalouse », « La fille des Pachas »…). Son imposture sera découverte au moment où l’on souhaitera lui accorder la légion d’honneur, l’enquête qui est faite dans ce cas ayant révélé l’illettrisme de l’auteur…

Il ne s’agit pas au demeurant dans notre esprit, d’une critique d’Elissa Rhaïs elle-même, dont les romans rendent compte de façon souvent juste de la réalité coloniale, des rapports interreligieux ou intercommunautaires, mais de montrer la persistance du prisme « orientaliste »[6] dans ce que ce terme peut avoir de négatif, par la manière dont la question de l’islam est abordée aujourd’hui et de la faveur bruyante avec laquelle, hier comme aujourd’hui, on accueille les auteurs qui présentent de l’Autre, l’Oriental, le musulman, de façon fantasmatique, sans forcément de rapport avec la réalité, mais de manière à flatter les préjugés les plus ordinaires.

Ce qui plaisait en effet à l’époque chez Elissa Rhaïs était non pas la réalité coloniale évoquée ci-dessus, mais le cliché, la « couleur locale », l’impression de percer à travers ses pages les mystère de « l’Orient » - en l’occurrence le Maghreb, qui veut dire Occident. Ce prix récompensera le livre, que ce soit un roman, un essai, un ouvrage d’histoire… qui sera le plus fantasmatique sur l’islam ou le monde musulman. Les décisions du jury seront sans appel.

Les membres qui composeront le jury de ce double prix seront communiqués prochainement. D’ores et déjà, nous vous invitons à nous signaler tout acte, tout propos ou tout écrit susceptible de recevoir le prix ou la décoration, et nous nous ferons un plaisir de vous informer de la suite des évènements qui s’annonce passionnante…



[1] FRIJHOFF (Willem), Cosmopolitisme, in Le Monde des Lumières, (sous la direction de) FERRONE V. et ROCHE D., éd Fayard, 1999, p. 33 ;

[2] Idem ;

[3] ROCHE (Daniel) et FERRONE (Vincenzo), Historiographie des Lumières, in Le Monde des Lumières, op. cit., p. 554.

[4] In Portrait du colonisé – Portrait du colonisateur, éd. Gallimard, coll. Folio actuel, 2004, p. 71

[5] Idem p. 40

[6] Au sens où l’entend Edward Saïd

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Ni Dieu, ni sexe

Par Jean-Michel Cros

L’ouvrage de Martine GOZLAN, Le sexe d’Allah, veut se donner pour but de retrouver, caché sous le masque de la violence islamiste, le sens vrai du Coran et de la civilisation musulmane, porteuse de sensualité.

Bien loin d’être un ouvrage d’herméneutique, qui nous inviterait à découvrir le sens vrai des Écritures, cet ouvrage s’inscrit dans la vague islamophobe contemporaine, qui se déverse sur les médias et la classe politique.

Pour asséner sa démonstration, l’auteur utilise une méthodologie contestable et des sources marginales. Elle prétend, à partir de cela, exprimer une connaissance sur l’islam et la sexualité musulmane.

I - La méthodologie et les sources utilisées :

A - La méthodologie :

Prétendant communiquer une connaissance sur l’objet de sa recherche - ce qui serait une démarche légitime, l’auteur ne fait en réalité qu’exprimer une opinion sans hiérarchiser ni classifier les sources utilisées.

Notons tout d’abord quel est le cadre implicite de cette recherche, le mètre étalon de toute appréciation sur l’islam : il s’agit d’une vision catholique et romaine du monde, qui délégitime tout ce qui n’en ressort pas : ainsi, page 52 : « Pas de confessionnal à Médine. » Pourquoi y en aurait-il eu un ? La question semble ne pas se poser...

Passons rapidement sur des erreurs factuelles : p. 136, le philosophe persan Sohravardi est qualifié de « soufi » - ce qu’il n’a jamais été, ou quelques curiosités de langage : p. 103, on nous décrit « l’époque abbasside, sûre d’elle et dominatrice » , curieuse référence à un propos jugé fort sévèrement en son temps ; p. 165 l’auteur nous dit que l’intégrisme devient « total » : Y a-t-il donc un intégrisme incomplet ? ou partiel ? Il est difficile d’y répondre à la lecture de ce livre.

L’auteur se fait ensuite juge de la qualité de la recherche orientaliste : tout ce qui sort de son champ de vision est illégitime : « Il est significatif que toute la recherche musulmane contemporaine libre et fertile (sic) ait axé ses travaux sur l’esthétique et l’érotisme » (p. 88). Henry Corbin sur le shi’isme, Robert Mantran, Gilles Veinstein et Nicolas Vatin sur l’Empire ottoman, Jacques Berque pour le Maghreb - et cette liste est loin d’être limitative - n’ont -ils pas travaillé de façon libre et féconde ? Leurs immenses travaux ne nous ont-ils pas permis de mieux comprendre la religion et la société de l’Autre, en l’occurrence musulman ? Cette cécité volontaire, si elle doit nous indiquer quelque chose, pointe du doigt tout l’intérêt qui s’attache à la méconnaissance.

Méconnaissance de la forme et du fond du sujet se révèlent également dans la mise en perspective des sources utilisée : sont cités pêle mêle des scientifiques et des romanciers, le « témoignage » de ces derniers étant valorisé, celui des premier étant délégitimé. Un intellectuel internationalement reconnu pour la qualité de ses travaux, Seyyed Hossein Nasr, se voit qualifié de « père la pudeur [...] angoissé par l’exubérance mahométane » (p. 56) : une opinion non autorisée a donc plus de valeur que le résultat d’une recherche rigoureuse.

Par ailleurs, l’auteur établit ses propres critères de référence, en refusant, pour parler de l’islam, ce que dit l’islam lui-même : à propos de la hiérarchie des « hadith », qui revêtent une autorité différente selon la catégorie à laquelle ils appartiennent, M. Gozlan écrit : « Il nous importe peu de savoir si les hadith sont « faibles » ou « forts » selon la classification des théologiens dans la chaîne de transmission des traditions » (p. 159). Il est effectivement beaucoup plus facile de récuser ce que disent les musulmans sur eux-mêmes si on procède au préalable à un « bricolage » intellectuel en assignant l’Autre à ce qu’on veut qu’il soit et non pour ce qu’il est.

En revanche, les citations tirées de romans sont nombreuses et semblent, à propos de l’islam, avoir une autorité plus grande que les textes canoniques eux-mêmes. Quelques exemples : p. 41, Amin Zaoui, et son roman La soumission , est mis sur le même plan que le hadith ; p. 86, Malek Chebel justifie la « nostalgie éperdue » - la référence au passé est une constante de l’ouvrage - des premiers émois au hammam ; p. 185, c’est au tour de la romancière libanaise Hanan el-Cheikh...

De manière plus grave, d’autres auteurs sont cités non pas parce que ce qu’ils écrivent est pertinent, ce qui devrait être le critère de toute recherche, mais parce que leur origine et leur sexe rend pertinent ce qu’ils écrivent ; Fatima Mernissi et Leïla Babès font les frais de cette méthode : p. 58, on peut lire : « S’il faut faire toute sa place à Mernissi, c’est qu’elle est, non seulement une intellectuelle, mais une croyante. Pas seulement une enquêtrice [c’est nous qui soulignons]  : une actrice. [...] Femme, c’est une amoureuse. »  ; l’actrice, la femme amoureuse, sont préférables à l’enquêtrice de qualité qu’est Fatima Mernissi. Page 124, c’est au tour de Leïla Babès à être convoquée comme témoin à charge au procès, face à Tareq Oubrou, dont on nous dit, page suivante, qu’il s’énerve. Il n’est effectivement pas présenté à son avantage dans ce débat. Pour autant, peut-on faire l’économie, lorsque l’on parle de ce dernier auteur, de toute la réflexion qu’il a engagée sur ce qu’il appelle « la chariah de minorité » ? De fait, c’est un débat moins croustillant et moins « vendeur » que le sexe, mais dont les conséquences pour la société française et les musulmans qui y vivent peuvent être autrement plus fécondes.

Plus pitoyable encore, p. 141, aucune distinction n’est opérée entre un témoignage sur les talibans et la « doxa » musulmane ; il est d’ailleurs piquant de remarquer à ce propos que M. Gozlan procède de la même manière que ces islamistes qu’elle prétend pourfendre, en ne distinguant pas entre politique et pratiques sociales d’une part, et religion d’autre part.

B - Les sources utilisées :

Nous avons déjà signalé plus haut qu’une partie des sources utilisées l’était de manière incorrecte : elles sont redéfinies par l’auteur non pour ce qu’elles montrent mais dans le but d’assigner l’Autre dans le rôle que l’on veut lui voir jouer.

Un mention spéciale doit être faite ici des Mille et Une Nuits, livre posé comme texte fondateur de la culture musulmane (cf. p. 10), et qui permettrait de mesurer le passage de « l’élégie orgiaque » « dont les soupirs inspirent toute [c’est nous qui soulignons] la civilisation islamique » (id.) à une actualité mortifère.

Les Mille et une Nuits sont citées à maintes reprises :

  • p 15 : on nous explique la vie d’une parfaite épouse qui « cumule les agréments de la conversation la plus suave et du sex-appeal le plus torride » ;

  • p. 18 les Mille et une Nuits sont qualifiées de texte « érotico-prophétique », puisqu’il anticipe, p. 19, « le GIA, les talibans, les wahhabites saoudiens » ;

Par la suite l’auteur nous renseigne plus précisément sur ce qui semble être ses propres fantasmes : les femmes de toutes conditions « impatientes de forniquer » (p. 93) deviennent, p. 93, celles qui, « citadine[s] ou paysanne[s] choisi[ssent] et pren[nent] ses amants ».

De la même manière que les islamistes se tournent vers un passé idéalisé - en l’occurrence, souvent, la période des quatre premiers Khalifes - l’auteur procède à une double idéalisation :

  • celle d’un texte marginal dans la culture arabe d’une part ; en effet, recueil de contes populaires autant d’origine persane qu’arabe, si les Mille et Une Nuit ont eu un rôle central, c’est plus grâce à la traduction d’Antoine Galland et au rôle considérable qu’elles ont joué dans la formation de l’image d’un Orient idéalisé pour l’Occident, que dans le monde musulman proprement dit.

  • D’autre part, M. Gozlan, avec constance, idéalise un passé dans lequel aurait régné une sexualité débridée, propre aux Orientaux. Les mythes orientalistes du harem et du hammam sont constants tout au long de l’ouvrage.

Au-delà de l’épanouissement sexuel qu’ont pu effectivement trouver de bons auteurs en Afrique du Nord, de Flaubert à Montherlant et qu’aujourd’hui, loin des clichés littéraires, on appellerait le tourisme sexuel, le propos de M. Gozlan n’est en réalité qu’un appel aux arabo-musulmans à retrouver les valeurs du passé qu’on leur assigne, en vertu d’une vision orientaliste - au sens où l’entend Edward Saïd - de leur monde ; au-delà d’un prétendu propos libertaire, celui de Mme Gozlan est en réalité profondément réactionnaire et réducteur : il appartient à l’Autre d’être conforme à l’image et aux prouesses sexuelles que l’on attend de lui. Nous, Occidentaux, pourrons toujours penser à sa place.

Cette méthodologie aléatoire et ces sources partielles sont mises au service d’une idéologie particulière qui prétend délivrer une parole pertinente sur l’islam.

II - L’idéologie et ses fantasmes :

A - L’orientalisme :

L’ouvrage s’inscrit dans une idéologie ancienne, celle de l’orientalisme colonial.

Outre les approximations habituelles comme la confusion entre « sérail » (qui signifie en réalité « palais » en turc) et « harem » (qui est « l’interdit » : en l’occurrence la résidence des femmes) p. 13, le texte joue systématiquement sur le fantasme des femmes captives livrées à la concupiscence masculine : « Les maîtres sont obsédés par les vapeurs d’attente qui montent du harem pléthorique. [...] combien de foules femelles rivées à un seul homme, torturées par son indifférence ou électrisées par son approche ! ».

Au fantasme du harem, à propos duquel l’auteur semble ignorer que la polygamie n’a jamais été une pratique universelle en islam, ne serait-ce que pour des raisons économiques, s’ajoute celui de la jalousie : « Quand le calife s’en va-t-en guerre, que va-t-il se tramer derrière le moucharabieh ? » L’utilisation de mots « exotiques » (calife, moucharabieh) pour donner de la légitimité au propos n’en cache pas moins une antienne que l’on connaît depuis Montesquieu et les Lettres Persanes : Usbek découvrant les frasques de ses femmes révèle la personnalité profonde de l’Oriental, autoritaire, indifférent, cruel et sans pitié.

Cette idéologie est à proprement parler réactionnaire : les références nostalgiques à un « bon vieux temps » qui n’a jamais existé ailleurs que dans la littérature reviennent comme un leitmotiv ; en outre, p. 32, le « témoignage » d’un « écrivain algérien » n’est là que pour conforter le refus traditionnel du fait musulman, qui ne serait que le masque superficiel d’une réalité profonde, ante islamique, qui ne demanderait qu’à émerger. Comme la colonisation avait « inventé » Volubilis et valorisé tout le passé romain de l’Afrique du Nord, l’auteur oppose la « tolérance » ante islamique, au fanatisme musulman. Sait-elle, à ce propos, qu’à la différence de ce qui se passe en islam, les filles sont traditionnellement exclues de la succession de leurs parents chez les Kabyles ?

C’est sur le fondement de cette vision que l’auteur, en fin de volume, somme les musulmans de « commencer » leur histoire !

Cette idéologie est la clé de lecture des deux éléments essentiels de l’ouvrage : l’islam et le sexe.

B - L’islam et le sexe :

L’islam tel qu’il est décrit dans l’ouvrage est essentiellement une création « sui generis » , qui semble être le fruit d’une grande confusion.

L’auteur fait tout d’abord la preuve d’une méconnaissance des concepts de base, qui devraient être acquis lorsque l’on parle d’une religion, concepts d’autant plus facilement accessibles, du moins en principe, lorsqu’il s’agit d’une religion monothéiste, qui se fonde sur des écrits.

L’auteur, dans son souci d’opposer la supposée tolérance ante islamique et le fanatisme musulman, méconnaît tout d’abord profondément le sens de l’Hégire ; elle écrit ainsi (p. 39) : 

« Du passé, table rase.

« Départ vers Yatrib. Emigration, Héjire.

« Islam, An I ».

Si tel était le cas, s’il avait été effectivement fait table rase du passé, comment se fait-il que ce que l’on appelle les versets « mecquois » du Coran aient été conservés ? Pourquoi celui-ci ne se limite-t-il pas aux versets « médinois » ? Plus largement, pourquoi, alors, la révélation mohammedienne prend-elle le soin de s’inscrire dans la lignée des monothéismes antérieurs, qui ne sont pas abolis mais complétés ?

Cette « table rase » n’est que l’une des idées fausses de l’ouvrage.

En second lieu, l’auteur retient un sens totalement littéral du Coran (serait-elle une salafiste qui s’ignore ?) en nous disant par exemple (p. 27) que « ... la récompense suprême dans l’au-delà consiste à faire l’amour à perpétuité ». Ce faisant, elle ignore des pans entiers et des siècles d’exégèse, qui ont appris à ceux qui le veulent bien la multiplicité des profondeurs ésotériques du texte exotérique.

Plus anecdotiquement, en écrivant (p. 11) que « L’Islam, lui, adopte dès le départ une position langoureuse. Son prophète est un sensuel. Le magnétisme qu’il dégage est nimbé d’érotisme », M. Gozlan méconnaît là encore tout le courant issu, notamment, de Ruzbehan de Shiraz, qui a fait de la beauté l’une des voies d’accès à la connaissance de Dieu. Cette voie est toujours active dans le monde musulman et est en particulier pratiquée par certains courants soufis.

Mais comment le saurait-elle, puisque les musulmans, selon elle, « récitent précisément le Coran, notamment dans les madrassas du Pakistan et d’Indonésie, les école du fanatisme, sans avoir la moindre idée de ce qu’il recèle  ». Les lumières de la science et de l’entendement sont décidément étrangères aux musulmans, tout juste capables d’ânonner un texte qu’ils ne font même pas l’effort de comprendre. Avec moins de talent que lui, M. Gozlan, reprend les propos que Renan tenait au XIX° siècle sur le « cercle de fer » qui enserrait la tête des « croyants ».

Cette référence est déjà bien moderne : l’auteur va puiser plus loin encore dans le passé.

Un autre aspect est ici plus grave et touche au statut de la révélation. M. Gozlan reprend ici à son compte l’idéologie médiévale - que l’on croyait oubliée - d’une religion fabriquée de toutes pièces par un imposteur pour justifier ses besoins et envies du moment : « Un verset tombe à pic pour combler cet oubli... » (p. 42), « [...] pour faire taire les médisants, il recueille fort à propos de l’ange Gabriel la révélation suivante... » (p. 45), « Et le verset du voile (sourate 24, verset 31) lui fut imposé sous la pression des circonstances » (p. 92).

La modernité de M. Gozlan ne va pas jusqu’à Vatican II...

La reprise de l’imagerie médiévale concerne l’autre aspect fondamental de ce livre : le sexe. Au principe est le sexe : la phrase « Dans l’état de barbarie auquel l’intégrisme a réduit l’Islam, le sexe occupe une place exorbitante » ouvre l’ouvrage (p. 9). L’angoisse devant le sexe qui « tenaille » l’islam (p . 27) est la clé explicative du monde musulman et plus particulièrement de l’islamisme : c’est un nanti frustré qui a niqué les « Twin Towers » (Baudelaire savait déjà que « seule le brute baise bien ») ; « [...] le sexe organise la furie de tous les désaxés du Djihad » (p. 20) : que l’islamisme ait des causes politiques, sociales et économiques que des orientalistes comme François Burgat ou Olivier Roy aient décortiquées depuis des années ne semble pas effleurer notre auteur - il sont sans doute relégués dans la catégorie des chercheurs ni libres ni féconds. Non, le sexe seul est le critère explicatif. Curieusement, le sexe ne semble pas expliquer la guerre contre l’Iraq déclarée à l’initiative de George Bush : pertinent dans un cas, le critère ne le serait-il plus dans un autre ? Peut-on en rechercher l’explication p. 98 ? Un paragraphe me paraît éclairant : « Avec celui qu’elles appellent [de divers noms] ses femmes fantasmatiques ont le dessus en amour [c’est nous qui soulignons]. Comme la statue de Shéhérazade sculptée par Mohamed Ghani. « Sur » l’homme au propre et au figuré. Le montant comme des amazones. Cavalières émérites, l ’épuisant sous la chevauchée » . Et plus loin (p. 99) : « En terre d’Islam, le sexe féminin, le vrai, celui qui déclenche l’érection et sa projection sublimée [...] est un sexe actif, tout-puissant, tout-conquérant » La nostalgie qui parcourt le livre ne serait-elle pas en réalité celle-là ?

Sur ce chapitre, une fois encore, et comme les auteurs médiévaux qui accusaient le Prophète Mohammed de tous les vices, M. Gozlan écrit : « [...le monde musulman, nimbé contre vents et marées par l’aura érotique de son messager, a inventé un art d’aimer et de jouir, qui a fascine l’univers. » (p. 65). Si l’on ajoute cela à ce que nous avons dit plus haut, des sourates révélées pour justifier l’obsession sexuelle supposée du Prophète, M. Gozlan renoue avec la tradition médiévale des VIII° - XII° siècles, féconde en biographies fictives et polémiques de celui-ci, qui ont eu pour but avoué de préparer les esprits à la croisade et à la reconquête.

C’est ici que le propos est grave. Ce livre ne mériterait pas de retenir l’attention pour ses qualités intrinsèques : il n’a aucune valeur scientifique. Il s’inscrit en revanche dans la vague islamophobe, entretenue sous couvert de professionnalisme par une catégorie de « journalistes » , de « chercheurs » qui, sous couvert de dénoncer les excès de l’islamisme, reconstruisent un islam « sur un monde imaginaire, puisant dans les différents registres de notre mémoire collective » comme l’écrit fort justement Vincent Geisser dans La nouvelle islamophobie (p. 20).

Quel est en fait le message que nous délivre l’ouvrage de Martine Gozlan au moment où, en période électorale, les thèmes de l’insécurité refont leur apparition : sous une apparence libertaire, se cache une réalité : la présence d’une forte immigration musulmane qui n’a le choix qu’entre l’obsession névrotique du sexe ou la pratique d’une sexualité débridée, justifiée par les commandements de sa religion. Le message est clair : pères, gardez vos femmes et vos filles, le danger est à nos portes.

Nous savions les classes laborieuses dangereuses et vicieuses. Nous savons désormais que certains journalistes ne le sont pas moins.

Jean-Michel Cros
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Yasmina et un bouhi nommé Nicolas

Par Akram Belkaïd

Vendredi, vingt-quatre août, treize heures trente, Paris, boulevard Montmartre, magasin Virgin, temple consumériste où l’on célèbre officiellement « la culture du plaisir » et pas toujours l’inverse. Slalomant entre les bacs qui débordent de compilations sous cellophane, une employée dans son gilet rouge traîne un chariot. La voici qui s’arrête devant le présentoir vedette du magasin. Elle commence par enlever les exemplaires du dernier roman d’Amélie Nothomb et les remplace par des piles du livre de Yasmina Reza.

Immédiatement, une, cinq, quinze mains happent l’ouvrage. « Plus fort qu’Harry Potter ! » s’exclame la vendeuse qui continue de déballer tandis que d’autres clients piochent directement dans les cartons éventrés. Titre : « l’aube le soir ou la nuit ». Sujet : Nicolas Sarkozy, que la romancière a suivi de près, avec l’accord de l’intéressé, tout au long de sa campagne électorale et même quelques semaines après son élection.

Encore « lui », allez-vous me dire et vous aurez raison. Oui, « lui », toujours, partout, en permanence, le matin, midi, le soir, télés, radios, journaux et maintenant livres aussi. C’est « lui », l’homme-orchestre, le sauveur de la France, l’homme providentiel qu’une foule sans cesse grandissante de courtisans célèbre et encense. C’est lui, la Sublime Porte hexagonale, l’Espoir de l’Europe, le… le… Bon, j’arrête. De cette omniprésence médiatique et extatique, je vous ai déjà parlé et il est inutile de me répéter.

Revenons au livre de Reza. Je ne l’ai pas acheté tout de suite, me contentant d’observer la ronde folle autour du présentoir. C’est fascinant le succès immédiat d’un livre, toutes ces personnes différentes qui, l’espace d’un achat, sont liées par le même acte, le même objet et qui en tireront des satisfactions très certainement différentes. Bien sûr, il ne faut pas négliger les effets du martelage promotionnel qui tourne à plein régime mais cela ne suffit pas toujours à convaincre les uns et les autres de bourse délier.

« Toi aussi ! Tu cherches l’overdose, ou quoi ? », a presque hurlé un ami rencontré à la sortie de la petite librairie de quartier où j’ai fini par céder à la tentation. Je pourrais, pour me défendre, dire que c’est le libraire, un farfelu en qui j’ai toute confiance, qui m’a encouragé à sauter le pas mais ce serait exagérer sa responsabilité et diminuer la mienne. Oui, c’est vrai, j’en ai ras la casquette de « lui » mais je n’ai pas su me refuser un tel plaisir.

Car, pour tout vous dire, je n’ai pas été déçu par « l’aube le soir ou la nuit ». Bien au contraire, ce fut une lecture passionnante, admirative et pleine d’enseignements. Ni pamphlet, ni hagiographie (malgré quelques zestes de syndrome de Stockholm), c’est plutôt une caméra avec plans resserrés sur « lui » que l’on suit en permanence. Et les images restituées valent leur pesant d’or.

Qu’apprend-t-on de ce livre dont un passage relate de manière délicieuse l’entretien entre Abdelaziz Bouteflika et Nicolas Sarkozy ? Et bien, il s’en dégage, entre autre, une vérité cruelle : la France est présidée par un « bouhi » ou un « garrite » autrement dit un « plouc » (c’est comme elle a dit Reza…). Quelqu’un qui aime le clinquant, le doré, qui a des phrases toutes faites sur l’amour, tout et n’importe quoi, qui s’habille riche mais mal, qui ne cesse de s’émerveiller de côtoyer le show-biz bas de gamme et qui sait se montrer grossier, pour ne pas dire plus, en petit comité.

De manière moins évidente, car les indices à ce sujet ne sont pas fréquents, se dessine en filigrane la personnalité cynique d’un homme politique pour qui la fin justifie tous les moyens. On le savait déjà avec sa drague nauséabonde de l’extrême-droite, mais le livre apporte une précieuse confirmation.

Et en méditant cette lecture on se dit – comme on se l’est souvent répété au cours des derniers mois : « La France, dirigée par ’ça’ ? ». Et puis, l’on se reprend. « Et alors ? », nous dit une petite voix. « Est-ce mieux ailleurs ? Bush et les Etats-Unis, c’est moins affligeant peut-être ? ». On s’en veut aussitôt pour cette faiblesse passagère puisque relativiser est le premier pas vers le fatalisme. C’est ce qui anesthésie l’indignation et fait avaler toutes les couleuvres.

Un peu honteux, on s’exhorte à ne pas baisser la garde même si rien ne semble pouvoir déranger l’ordre installé depuis mai. « Ce n’est pas sûr que le fait d’être nulle soit forcément un handicap en France », affirme, dans le livre, Nicolas Sarkozy à propos de Ségolène Royal. Terrible phrase que l’on pourrait renvoyer à la figure de celui qui l’a prononcée. Oui, c’est bien cela. Pour des raisons qui m’échappent encore, il y a aujourd’hui en France une immense et efficace prime à la « nullitude ».

Une nullité mâtinée de « beaufitude » que, singeant les amateurs de franglais, je pourrais facilement qualifier de « borderline », tant les frontières entre ce qui est droit ou pas sont brouillées. Est-il par exemple normal que les vacances d’un président en exercice soient payées par un homme d’affaires ? Surtout, est-il normal que cela ne fasse même pas débat ? Mais à quoi faut-il s’attendre quand personne ne s’indigne de voir qu’un ancien président est hébergé par la famille d’un dirigeant étranger…

Quand je m’interroge à haute voix sur cette étrange mansuétude populaire, j’ai souvent droit à des regards méprisants ou irrités. On me parle, comme ce banquier d’affaires, de « dangereuse glissade vers le populisme ». Pire, on me rétorque, argument censé être imparable, que l’opinion publique a toujours raison et qu’il me faudrait enfin accepter la défaite de la gauche à la présidentielle.

Voilà bien où nous en sommes. Le mélange des genres fait fureur et parler de principes à respecter équivaut à prononcer des insanités en public. Et plus on objecte et proteste et plus on est noyé par le débit incessant de ceux qui attendent d’être admis à la cour tandis que d’autres montent le son et leur ton dans le seul espoir de profiter des bienfaits de « l’ouverture ». Tout cela, à terme, ne mènera ce pays guère loin mais pourquoi s’en faire puisque l’opinion publique parait si satisfaite ?

Le Quotidien d’Oran, jeudi 30 août 2007

Akram Belkaïd

Journaliste à la rubrique internationale du quotidien la Tribune, Akram Belkaïd est l’auteur du livre « Un regard calme sur l’Algérie » aux éditions du Seuil.

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بين بوش العراقي... ونيكسون الفيتنامي!

عبž
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5 septembre 2007 3 05 /09 /septembre /2007 09:16
Quand Reporters sans frontières légitime la torture !
Par Salim Lamrani - S’il est un principe voltairien clair, c’est que la torture est absolument contraire aux Droits de l’homme et à l’idéal démocratique. Pourtant, il existe en France une association de défense des Droits de l’homme, Reporters sans frontières, qui légitime l’usage de la torture prétendument pour défendre la démocratie face au terrorisme. Cela n’est malheureusement pas surprenant : comme le souligne Salim Lamrani, le discours de cette organisation n’est qu’une rhétorique de façade qui masque mal son alignement sur son bailleur de fonds, la NED-CIA.

Robert Ménard, le secrétaire général de l’organisation parisienne Reporters sans frontières (RSF) depuis 1985, est un personnage extrêmement médiatique qui prétend défendre la « liberté de la presse » et qui se drape dans un discours humaniste plutôt apprécié de l’opinion publique. Grâce à la collusion des médias, Ménard est devenu un homme incontournable dans le monde de la presse.
Pourtant, ses actions sont loin de faire l’unanimité. Le manque flagrant d’impartialité dont fait preuve RSF a souvent été stigmatisé. L’organisation française, financée par les conglomérats économiques et financiers ainsi que par les Etats-Unis, comme l’a publiquement reconnu son secrétaire général, a mené des campagnes médiatiques curieusement similaires à l’agenda politique de la Maison-Blanche. Ainsi RSF, sous prétexte de défendre la liberté de la presse, s’en est pris respectivement à Cuba , a soutenu le coup d’Etat contre le président vénézuelien Hugo Chلvez en avril 2002 , a implicitement approuvé l’invasion sanglante de l’Irak en 2003 et a légitimé le coup d’Etat contre le président Jean-Bertrand Aristide à Haïti . Désormais, RSF mène une campagne médiatique spectaculaire contre la Chine et les jeux olympiques de Pékin de 2008 .

La proximité idéologique entre RSF et l’administration Bush est évidente à tel point que l’on se demande quels sont réellement les véritables objectifs de Robert Ménard. Les scandales de Guantanamo, d’Abou Ghraïb et des prisons secrètes tenues par la CIA à travers le monde ont démontré que les troupes étasuniennes n’hésitaient pas à utiliser la torture pour arriver à leurs fins. Ces méthodes inhumaines et injustifiables ont été unanimement condamnées par l’ensemble de la communauté internationale.
En octobre 2006, le Congrès étasunien a franchi le pas et a approuvé un projet de loi légalisant la torture, en flagrante violation des principes même de la démocratie. La majorité républicaine ainsi que plusieurs élus démocrates de la Chambre des représentants et du Sénat ont autorisé l’utilisation des preuves obtenues sous la torture contre le « combattant ennemi illégal ». Le texte, intitulé Loi des commissions militaires, 2006 , reconnaît l’existence de tribunaux secrets pour juger tout ressortissant étranger soupçonné de porter atteinte aux intérêts des Etats-Unis. L’accusé ne pourra pas prétendre au choix de son avocat, ni connaître les charges qui pèsent contre lui. De plus, les preuves présentées contre lui pourront rester secrètes. Bien évidemment, il pourra également être détenu sans pouvoir réclamer d’être présenté devant un juge, et ce indéfiniment. Il ne pourra pas contester la légalité de sa détention, ni les tortures dont il aura été victime .

La loi confère également au président étasunien « l’autorité [pour] interpréter la signification et l’application des conventions de Genève » prohibant la torture. Ces dernières ne pourront pas être invoquées « comme source de droit devant aucun tribunal des Etats-Unis ». La section V de la législation stipule que « personne ne pourra invoquer les conventions de Genève ni aucun de leurs protocoles dans une quelconque action d’habeas corpus ou tout autre acte civil ou toute poursuite judiciaire dans lesquels les Etats-Unis, un fonctionnaire en activité ou non, un employé, un membre des forces armées ou tout autre agent des etats-Unis est partie en tant que source de droit ». En outre, « aucun tribunal, aucun juge n’aura le pouvoir d’entendre ou de prendre en considération une demande en assignation d’habeas corpus introduite par un ressortissant étranger (ou en son nom) qui est ou qui a été détenu par les Etats-Unis et qui a été considéré comme étant correctement détenu comme combattant ennemi ou en instance de cette qualification ».

Non seulement cette loi liberticide, d’essence totalitaire, représente une menace pour n’importe quel citoyen du monde ne bénéficiant pas de la nationalité étasunienne, mais elle octroie une impunité totale aux responsables des traitements cruels, inhumains et dégradants. L’Union européenne et la France en particulier ont maintenu un silence scandaleux au sujet de cette législation. Que se serait-il passé si la Chine, Cuba, l’Iran, la Russie ou le Venezuela avaient adopté une loi similaire ? Qui peut encore parler, en référence aux Etats-Unis, de modèle de démocratie ?

Lors de l’émission de radio « Contre-expertise » présentée par Xavier de la Porte sur France Culture le 16 août 2007 de 12h45 à 13h30, Robert Ménard, s’exprimant au nom de Reporters ans frontières, a suivi les pas de son mécène et a légitimé l’utilisation de la torture, tenant des propos extrêmement préoccupants. Evoquant l’assassinat du journaliste étasunien Daniel Pearl, il a souligné qu’il était légitime de torturer des suspects pour sauver la vie d’innocents, reprenant l’argumentation des plus effroyables dictatures et bien-sûr de l’administration Bush .

Ménard va encore plus loin puisqu’il légitime même la torture contre les membres des familles des preneurs d’otages, c’est-à-dire contre des innocents. « Si c’était ma fille que l’on prenait en otage, il n’y aurait aucune limite, je vous le dis, je vous le dis, il n’y aurait aucune limite pour la torture ». Voici un extrait des propos tenus par le secrétaire général de RSF :
« La police pakistanaise va prendre les familles, vous entendez bien, les familles des preneurs d’otages en otage et va torturer ces familles de preneurs d’otages pour obtenir les renseignements.
Ils vont obtenir des renseignements. Ils arriveront trop tard pour sauver Daniel. Vous savez comment il a été égorgé et dans quelles conditions….
Où on arrête ? Est-ce que on accepte cette logique qui consiste à... puisqu’on pourrait le faire dans un certain nombre de cas "vous le prenez en otage, on le prend en otage ; vous les malmenez, on les malmène ; vous torturez, on torture…"
Qu’est ce qui justifie… Est-ce que pour libérer quelqu’un, on peut aller jusque là ? C’est une vraie question.
Et ça c’est la vie réelle, c’est ça, ce que dit à l’instant François : on n’est plus dans les idées, c’est plus des combats, c’est plus des principes. Moi je sais plus quoi penser. Parce que ça, ça arrive à Marianne Pearl, je ne dis pas, je ne dirai pas qu’ils ont eu tort de le faire parce que elle, elle a pensé que c’était bien de le faire, qu’il fallait faire ça, qu’il fallait sauver son mari ; elle était enceinte… pour le petit qui allait naître, tout était permis.
Et il fallait absolument le sauver et s’il fallait s’en prendre à un certain nombre de gens, on s’en prenait à un certain nombre de gens ; s’en prendre physiquement, vous avez compris, en les menaçant et en en torturant, quitte à en tuer un certain nombre.

Je sais plus, je suis perdu, parce qu’à un moment donné je ne sais plus où il faut arrêter, où il faut mettre le curseur. Qu’est-ce qui est acceptable et qu’est ce qui n’est pas acceptable ? Et en même temps, pour les familles de ceux qui ont été pris en otage, parce que ce sont souvent nos premiers interlocuteurs, à Reporters Sans Frontières ; légitimement, moi, si c’était ma fille que l’on prenait en otage, il n’y aurait aucune limite, je vous le dis, je vous le dis, il n’y aurait aucune limite pour la torture».

Comment peut-on prétendre défendre les droits de l’homme dès lors que l’on justifie une pratique aussi abominable et inhumaine que la torture ? Que reste-t-il de la crédibilité de Robert Ménard et de Reporters sans frontières – les deux étant tellement liés qu’il est de fait impossible de les dissocier – lorsqu’ils légitiment l’injustifiable ? Le secrétaire général de RSF a montré son vrai visage. Il ne défend pas la liberté de la presse mais les pratiques odieuses de la CIA. Mais est-ce bien surprenant sachant qu’il est financé par la National Endowment for Democracy . qui n’est rien d’autre que l’officine écran de l’agence selon le New York Times ?

Salim Lamrani
Enseignant, écrivain et journaliste français, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis. Il a notamment publié Washington contre Cuba (Le Temps des Cerises, 2005), Cuba face à l’Empire (Timeli, 2006) et Fidel Castro, Cuba et les Etats-Unis (Le Temps des Cerises, 2006).

Réseau Voltaire


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Commentaires de Néjib :

   

 



Reporters sans frontières s'est distinguée  depuis toujours par son indignation sélective dans la défense des droits de l'homme. Dans le cas tunisien, cette organisation a toujours sélectionné les cas et les personnes à défendre, d'une façon partisane et opportuniste. L'affaire BEN BRICK fut lamentable à tout point de vue, un bien triste coup de marketing sur le dos des tunisiens , et en particulier, les emmurés,  le scénario et le casting  étaient totalement creux et faux, c'est bien , très bien même,  de défendre un TOUFIK BEN BRICK totalement à côté de ses pompes  chaque fois qu'il faut assurer dans la lutte, de dépersonnaliser les particularités,  et de défaire les egos dans une démarche d'opposition collective, l'esprit décadent de ce type  est tout juste une névrose littéraire de série "B", Ménard en bon trotskiste, conditionnée par les habituelles manipulateurs et manipulatrices de la légion étrangère qui, il y'a un temps, prétendait prendre en charge l'opposition à ben Ali, encore une fois, qui ne se souvient pas du montage indigne, par les ordures de cette légion étrangère, les LUIZA TOSCANE, SOPHIE l’ortie, ANGELICA MUSSOLINNI, et l’éternel larbin lâche et vicieux le pseudo TIZ,   sur les supposés négationnistes tunisiens, le danger intégriste en Tunisie, les curées contre toute pensée tunisienne qui refusait ce discours, un discours  qui ne diffère en rien de la propagande de la dictature, pour décréditer toutes les authentiques personnalités tunisiennes représentatives de l'opposition démocratique, les accusations portées  par ce petit groupuscule de sous-marins réactionnaire, contre MARZOUKI, SFAR, MANAÏ pour négationnisme supposé et affinités avec le nazisme, les accusations contre KARKER  accusé  sur leurs sites  comme étant un agent de ben Ali, rien que cela , le voyage d'une courtisane qui mange dans le râtelier Ménard, une envoyée spéciale de ces deux sites soutenus financièrement par RSF et Ménard, au Sénégal, pour représenter l'opposition tunisienne contre BENALI? Alors  que personne dans l'opposition n'avait donné le moindre avis sur la question, alors que  dans ce genre d'action, le plus logique, c'est que l'opposition tunisienne, sur la scène internationale, soit représentée par une de ses figures qui a un vécu historique, pas par un artifice imposé par des gens  opaques et même dangereux,  il me semble que cela coule raison, la Tunisie défigurée, mérite d’être représentée dans le monde par une figure de l’opposition radicale à ben Ali, et non par une étrangère, qui n'a jamais cessé de dénigrer les tunisiens, ainsi que la civilisation tunisienne, et  qui pour marquer son opportunisme et son néfaste pouvoir, s'est permis  de fermer un site historique tunisien ,Tunezine fondé par feu ZOUHAYER YAHYAOUI,  après avoir plus ou moins collaboré avec les réactionnaires tunisiens au service de la dictature, le clan  CHAMMERI,CHARFI et compagnie, tout ces griefs et  bien d'autres méfaits commis par ces parasites chapeautés par RSF et Ménard font aussi partie de l’arsenal oppressif déployé contre  les singularités indépendantes du bloc démocratique tunisien. Tendis que Ménard  organisait  le représentation T.B.BRICK, à l'époque et aujourd'hui plus que jamais,  d'authentiques journalistes tunisiens comme  JEBALI ou l'immense A.ZOUARI, qui ont le tord d'être islamiste avec une réelle  légitimité sur la scène politique tunisienne, H.HAMAMMI qui est dans l'action du terrain, LABIDI qui meurt d'exil, et bien d'autres,  sont superbement ignorés par RSF, ce genre de pratiques si ce n’est pas du lard, c’est vraiment du cochon. Oui c'est très bien que RSF et Ménard parlent de la Tunisie, taguent l'office du tourisme tunisien à Paris, office  qui soit dit en passant, sert  de chambre d'écho à la désinformation de ben Ali, qu'ils montent un blog pour le juge M.YAHYAOUI , mais RSF et Ménard sont une réalité idéologique, qui comme  la dictature agresse  la civilisation tunisienne et les tunisiens, islamistes ou pas, ces islamistes victimes de RSF, Ménard , les néocons de CHARLIE-HEBDO et quelques autres, qui sous couvert de gauchisme humaniste servent en réalité les néocons sionistes, et sont  des mercenaires qui vivent de leurs prébendes, il suffit d'analyser la position RSF sur la question palestinienne, qui est plus grave que toute autre situation dans le monde arabe, pour comprendre les choses, les croisades de RSF contre le HAMAS, représentant légitime des palestiniens , pour comprendre que c'est la C.I.A, le véritable patron de RSF qui parle. Il suffit , pour la question tunisienne, d'analyser les interventions de RSF , depuis toujours, pour comprendre , que les islamistes tunisiens,  mes adversaires tunisiens sur le plan politique et idéologique dans le respect du droit , la justice et le débat démocratique, ont toujours été diabolisé, et abandonné  au bon vouloir de la dictature de BEN ALI, alors que ce sont eux les tunisiens qui ont le plus besoin de solidarités, et que solutionner leur cas, c'est démocratiser totalement la Tunisie, mais cela ne rentre pas dans la stratégie des néocons et des sionistes, et par voie de conséquences de RSF  et Ménard, les potentats arabes sont leurs représentants et leurs alliés objectifs, un monde arabe démocratique sera sans aucun doute radicalement contre  intérêts sionisto-américain, c'est-à-dire, tout simplement les leurs.

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4 septembre 2007 2 04 /09 /septembre /2007 23:50


http://www.flg.com.au/Images/Artists_front%20page/Altmann-boatpeople-fp.jpg




Affaire des sept pêcheurs détenus à Agrigento : le Tribunal rejette la demande de libération provisoire


Le samedi 1er septembre, le Tribunal d’Agrigente (Sicile, Italie) a rejeté la demande de libération provisoire ou d’assignation à résidence des hommes d’équipage des navires tunisiens Mortadha et Mohammed-el-Hedi introduite par leurs défenseurs (Me Leonardo Marino et Me Giacomo La Russa).

Les sept pêcheurs tunisiens poursuivis pour avoir secouru et débarqué 44 migrants sur le point de chavirer en pleine mer dans le canal de Sicile, avaient été qualifiés de « héros » par le député européen Giusto Catania qui leur a rendu visite en prison. Depuis, un très grand nombre de témoignages ainsi que maints éléments de reconstitution des faits ont confirmé qu’ils n’ont fait que porter secours à des femmes et des hommes en danger de mort, et qu’ils les ont débarqué en liaison avec les autorités maritimes italiennes, prévenues par leurs soins dés le début du sauvetage. Malgré cela, et malgré les garanties de représentation fournies, y compris à travers un engagement officiel de l’ambassade de Tunisie, le collège présidé par le juge Mme Antonia Sabbatino a estimé nécessaire de maintenir les « sept d’Agrigente » en détention.
Par ailleurs, le tribunal s’apprêtant à prendre des vacances judiciaires jusqu’à la mi-septembre, a reporté la poursuite des audiences au 20 septembre prochain. Il n’a pas cru bon d’examiner avant ce congé la demande de requalification des délits (de « favorisation préméditée et à fins lucratives de l’immigration clandestine », passible de 15 ans de prison, à « entrée irrégulière sur le territoire national »).

Les faits :

Le mercredi 8 août 2007 une petite flotte de pêche tunisienne (les bateaux Fakhreddine, Mortadha et Mohammed el-Hedi), appareillant à prés de douze milles marins de l’île italienne de Lampedusa rencontre une embarcation gonflable en difficulté. Au bord de celle-ci se trouvent quarante-quatre personnes dont onze femmes (deux enceintes) ainsi que deux enfants de nationalités différentes (soudanais, érythréens, marocains..). Parmi les naufragés à la dérive, plusieurs sont dans un état de santé grave.

Après avoir avisé les autorités tunisiennes et italiennes, les pêcheurs portent secours aux naufragés, les embarquent et se dirigent vers le port sûr le plus proche, comme le prévoient la législation et les usages maritimes.
Une fois au port de Lampedusa, des hélicoptères ambulances prennent en charge certains naufragés dont l’état est particulièrement sérieux et les transfèrent à l’hôpital de Palerme. Les sept pécheurs tunisiens qui les ont secourus et accompagnés sont, eux, arrêtés et mis en détention et deux des bateaux à bords desquels ils travaillent (Mortadha et Mohammed el-Hedi) sont séquestrés par les autorités italiennes.
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3 septembre 2007 1 03 /09 /septembre /2007 23:14
[Marcin+Bondarowicz+Self+Portrait.jpg]



Le sionisme

Théologie de la conquête et de la terreur

« L’amnésie est décidément un mal récurrent de nos sociétés occidentales au sujet du sionisme. Il fut un temps où la communauté internationale considérait les milices sionistes comme des groupes terroristes. » Géostratégies.
Le sionisme est une idéologie raciste, répressive et expansionniste visant à fonder un Etat pour le « peuple élu » sur la base d’un mythe à la fois religieux et politique. Le grand danger de cette doctrine est le fait qu’elle englobe à la fois un courant idéologique fasciste et une phraséologie théologique sacrée et convaincante pour beaucoup de chrétiens qui ont épousé les textes bibliques concernant la création et la protection du « foyer juif » (la nouvelle Sion) en Palestine, devenu par la force de la politique britannique et occidentale, l’« Etat israélien ». C’est ainsi que les fondements religieux mythiques justifiant toutes les actions entreprises dans ce sens sont devenus de véritables agendas politiques du sionisme chrétien inspirant les campagnes électorales de beaucoup de présidents américains et les rouages de la décision des institutions françaises, voire européennes. Pourquoi le sionisme a-t-il trouvé une terre et un environnement favorable à son essor, son organisation et à l’enracinement de ses fondements aux USA, en Europe et en France tout particulièrement ? La réponse est élémentaire : satisfaire les redevances à la caisse sioniste car la doctrine de ce courant idéologique est devenue la matrice de campagne, autour de laquelle gravitent les grands projets pour le monde entier et qui est soumise à l’influence idéologique des lobbies financier, médiatique et politique juif et sioniste. Fondé à la fin du XIXe siècle par l’écrivain et journaliste hongrois Théodore Herzl, le sionisme est doté d’un potentiel idéologique xénophobe qui exclut toute cohabitation avec les autres humains et devient, par voie de conséquence, un mouvement exclusivement politique utilitaire, ayant pour objectif vital d’établir un territoire pour réunir les juifs de tous les pays en se basant sur le mythe de la Terre promise au peuple élu en conquérant tout l’espace par le feu et le sang des Palestiniens et autres Arabes de la région. C’est une théologie qui a puisé ses origines dans les textes religieux intégristes. Cependant, le terme fut inventé par un autre juif d’origine autrichienne, Nathan Birnbaum, en 1880, dont la principale préoccupation est de regrouper les juifs du monde entier. Au risque de s’exposer à l’accusation d’antisémitisme, d’être qualifié de négationniste, notre préalable à tout argument accusateur est de préciser que cette tendance d’analyse n’a absolument aucune prétention ni visée malveillante. Il importe de noter, toutefois, que l’objectif est de provoquer la profonde léthargie dans laquelle baigne la conscience universelle et remettre la volonté occidentale sur le « droit » de critiquer Israël et revendiquer l’impartialité des institutions internationales. L’impératif scientifique de cette étude est donc de mettre en œuvre une présentation et une lecture socio-historique et politique d’un mouvement très dangereux pour l’humanité toute entière, notamment après une alliance très développée, avec la première puissance mondiale et son hégémonie sur les administrations occidentales, tout particulièrement en France, en Grande-Bretagne et en Allemagne.
Grille d’analyse et méthode d’approche
En parlant de sionisme comme système politique ou courant idéologique, il est impératif d’évoquer les différentes facettes de ce concept qui englobe des formes de colonisation profondes de la société conquise. Il est donc nécessaire d’attirer l’attention du lecteur qu’il n’existe pas un seul sionisme mais des sionismes. Donc, si l’on analyse le vocable « sionisme », cela nous induit inéluctablement vers un sionisme politique, un sionisme culturel, un sionisme économique, un sionisme religieux, un sionisme raciste... C’est l’atomisation du concept sur les différentes activités nécessaires à la vie juive pour atteindre une domination totale et globalisante de la société. Il ne s’agit pas ici d’une approche épistimologique, le but est de dire que pour qu’une soit une approche compréhensive de la politique sioniste en particulier, il est indispensable de ne pas dissocier ce concept de la démarche politico-religieuse du sionisme et de son histoire. Un autre préalable méthodologique doit être retenu. Il concerne les confusions conceptuelles de l’antisémitisme, un racisme que le sionisme a voulu hausser comme un « racisme à part », cherchant à autoriser le mensonge et la violence comme moyens inévitables de « se défendre » contre la résistance. S’opposer ou critiquer la politique colonialiste barbare (la conquête des terres, le massacre des civils, la démolition des terres, la déportation des autochtones...) et sioniste (la non-reconnaissance des minorités ethniques sur le territoire conquis) relèvent donc, selon ce procèdé, de contrôler les esprits par le truchement d’un mécanisme de self-control et d’interdit flagrant. Plusieurs pays occidentaux ont été soumis à adhérer à cette thèse self —défensive des dépassements dangereux des sionistes. Beaucoup d’hommes et d’associations ont été abjectement accusés d’antisémitisme par la perversion conceptuelle de ce vocable, qui a été au départ à connotation purement religieuse de la persécution des juifs, pour être ensuite politiquement instrumentalisé. C’est un véritable bouclier raciste qui défend la politique génocidaire des gouvernements successifs de l’Etat sioniste. Notre approche, donc, est une approche qui se marque de cette notion négationniste de l’homme. En dénonçant cette tyrannie conceptuelle, elle rejette toute accusation qui sera portée au contenu de cette étude dans la mesure où elle réfute l’instrumentalisation idéologique et la manipulation religieuse de ce vocable et dénonce la procédure accusatrice des sionistes contre les intellectuels. Le militantisme idéologique sioniste a transformé la notion raciale de ce mot en un véritable système de défense de l’Etat criminel israélien et sioniste, tout en confisquant la volonté de penser et de s’exprimer y compris dans les pays les plus démocratiques du monde. De même que les idéologues sionistes ont volontairement admis, toléré et encouragé l’instrumentalisation de ce terme sur une base pseudoraciale contre tout ce qui est juif, en espérant pouvoir à long terme en tirer les dividendes de la tyrannie de ce concept pour hausser la race juive à une race supérieure qui ne sera jamais soumise à une quelconque critique. C’est la « nazification du judaïsme », « le but étant de criminaliser toute parole qui ne plaît pas aux racistes sionistes et de déshumaniser leur auteur » (1). Lorsque les lobbies sionistes accusent une personne ou une institution d’être antisémite, elle a le mérite de ne pas adhérer à l’aspect réducteur de ce concept, car, en vérité, ce ne sont pas uniquement les 5 millions de juifs — si les chambres à gaz ont réellement existé et ce qui n’est pas le cas selon quelques références bien documentées — qui ont été tués, mais plus de 50 millions de morts. Il ne faut jamais laisser passer un grand mensonge qui ferait croire et pousser le monde à les percevoir comme les seules victimes du nazisme. Ouvrons une parenthèse pour signaler, au passage, le courage de cette catégorie d’hommes qui fait face à l’arrogance de la loi antisémite qui n’est autre qu’une tyrannie du « droit » sioniste imposé au monde occidental. Dans ce sens, signalons l’affaire de Robert Faurisson qui a eu de larges échos dans le monde pour ses écrits révisionnistes de l’histoire des chambres à gaz. Roger Garaudy, un autre exemple français, qui a été contraint de publier plus tard ses travaux à compte d’auteur sous pression des lobbies sionistes et ses réseaux d’appui au sein même des institutions législatives et juridiques du pays de la liberté. L’historien britannique, David Irving, a également été poursuivi pour la révision des chiffres médiatises par les sionistes lors de la Seconde Guerre mondiale. Il est interdit de séjour dans plusieurs pays où la paxa sioniste excelle dans la mobilisation de la police de la pensée (Canada, Autriche, Australie et Allemagne). Tandis qu’un écrivain autrichien, en l’occurrence Gerd Honsik, a été condamné à 18 mois d’emprisonnement à cause d’articles niant l’existence même de ces chambres à gaz dans les camps de détention nazis. Des lois ont été votées dans plus d’une dizaine de pays qui condamnent tout écrit révisionniste de l’holocauste, alors que des civilisations entières ont été décimées par le colonialisme et rien n’a été fait pour réparer les peuples victimes des « expéditions civilisatrices » en Afrique, en Amérique latine, en Australie. Historiquement, le fait d’être accusé d’antisémitisme relevait d’un ordre religieux pur, mais les associations sionistes ont totalement instrumentalisé cette « utilité religieuse » en stratégie d’accusation systématique où il est devenu difficile de porter un avis critique vis-à-vis de la politique des crimes organisés et engagés par les administrations sionistes, ni de formuler une quelconque opinion sur la politiques des gouvernements criminels qui se sont succédé depuis la promulgation par les Nations unies de la déclaration de la honte universelle de la création de l’Etat d’Israël. Pour clore ce chapitre, cette étude reprend à son compte le passage suivant qui exprime à la fois la terreur linguistique et conceptuelle de ce mot : « Voila l’une de ces notions (antisémitisme) devenue, au fil des temps, pour le moins pernicieuse. (...) Cette notion permet d’accuser n’importe qui pour n’importe quelle raison, dès que la personne attaquée se permet de critiquer la politique de l’Etat d’Israël ou les dogmes sortis de la Thora. Il n’est pas inapproprié de réaliser que le terme “antisémitisme” est une erreur étymologique, qui plus est une erreur volontaire pour accentuer encore le racisme porté par ce mot. (...) Il est grave, très grave même à mon sens, que les politiciens (je parle de la France) et plus encore que les dirigeants de la communauté juive avec la complicité de quelques personnalités bien trop médiatisées utilisent, sans cesse, un mot au sens raciste et étymologiquement faux. Il y a là une double tromperie. » (2)·
Théologie de la terreur
La terreur pratiquée par les sionistes non seulement sur les civils palestiniens mais aussi sur la pensée humaine est terrifiante au point où personne n’ose plus parler des crimes contre l’humanité commis par une horde sauvage venue de Russie, de Pologne, du Yémen, d’Ethiopie, des pays aussi divers que lointains les uns que les autres. Une similitude flagrante avec l’américanisme qui a regroupe les Européens par la terreur et l’incitation à une immigration sélective et raciale. Cette théologie justifie le crime en amont et en aval, elle est aussi intouchable sur le plan juridique, car bénéficiant d’une immunité religieuse. L’usage de la terreur est une composante intrinsèque de la barbarie sioniste. Tantôt utilisé comme moyen conquérant, tantôt pour des destructions, parfois pour les assassinats cibles, mais toujours pour déposséder les Palestiniens de leurs terres, car le sioniste doit conquérir l’espace nécessaire au regroupement de tous les juifs. Le comble est que la terreur sioniste est toujours baptisée « autodéfense » par des médias acquis au mythe de la persécution des juifs par le monde occidental. Cette culpabilité a obligé les puissances à, inconditionnellement, adhérer à cette thèse qui a perverti la résistance en terrorisme et la terreur en self-défense. En tout état de cause, cette terreur a commencé avec l’arrivée des premiers colons sionistes émargeant leur présence par le massacre de civils et la confiscation des biens pour terroriser la population et l’inciter à quitter les terres et les habitations parce que le sionisme raciste exige une épuration ethnique totale et radicale qui ne laissera pas d’empreintes antécédentes de la civilisation arabe. Par ailleurs, le sionisme politique doit impliquer systématiquement l’expansion territoriale par la déportation des Palestiniens dans des pays autres que le leur. Dans ce même ordre d’idées, Yosef Weitz, du Fonds national juif, à qui l’on reprend une de ses déclarations, est assez révélatrice du sens donné au sionisme expansionniste depuis les débuts du grand projet de cette doctrine. C’est en 1940 qu’il a écrit qu’« entre nous, il doit être clair qu’il n’y a pas de place pour deux peuples dans ce pays. Il n’y a pas d’autre solution que de transférer les Arabes dans les pays voisins, les transférer tous, pas un village, pas une tribu ne doit être laissé ». Il n’est pas nécessaire de reprendre la chronologie de l’histoire détaillée des massacres délibérés et planifiés par les criminels de guerre avant la sinistre « nekba » de 1948 et la confiscation du droit à la vie qui a jalonné le déroulement des événements depuis la première vague de peuplement et de colonisation de la Palestine. Faire le bilan exhaustif de l’« état de sévices » et les différentes violations sionistes des droits de l’homme pratiquées par les corps organisés et ses milices, relève de la témérité et exige un travail de longue haleine, car la doctrine sioniste est une doctrine meurtrière, barbare et sanguinaire contre l’Arabe et ses biens. Le sionisme est un entrepreneur totalitaire de la guerre contre l’humanité qui a pour devise l’invention d’ennemis mêmes virtuels contre qui il faut se battre pour gagner la sympathie et le soutien de l’Occident culpabilisé par de longues années de matraquage et de dictature des médias. Les débuts de cette guerre ont été construits par le mensonge, la victimologie de l’holocauste remis en cause par des philosophes et des historiens non conformistes à la thèse sioniste ; mais surtout par le mythe de la fondation d’un Etat pour le peuple élu en terre palestinienne et qui sera conquis par un non-droit international, le crime et la barbarie. Autrement dit, la deuxième facette de cette guerre consiste en la conquête et le massacre de milliers d’innocents qui défendent courageusement leurs terres et leurs biens contre un colonialisme semblable à celui de la race européenne en Afrique et aux Amériques après la découverte de ce continent au début du XVe siècle, et la naissance de l’américanisme ; doctrine prônant la supériorité des Blancs sur les Indiens et la nécessité d’entreprendre les actions nécessaires à leur « civilisation ». La terreur blanche, qui s’est propagée par le truchement de la politique américaine depuis le premier débarquement sur les côtes du continent, continue de frapper partout dans le monde. Si elle ne dégaine pas, elle délègue ses pouvoirs à une autre doctrine plus dangereuse et plus pernicieuse que celle de l’américanisme : Dura ; le sionisme. Nous n’avons pas la prétention de recenser les actions subversives du sionisme à travers le monde. Le sionisme a apporté son expérience à la France coloniale en Algérie notamment par sa participation active aux côtés des tueurs de l’OAS. Nous citerons aussi les actions militaires contre l’Irak en 1981 qui ont abouti à la destruction du réacteur nucléaire et la centrale atomique en plus de l’assassinat du physicien Yaya El Meshad à Paris et ses tentatives de convaincre Washington pour attaquer l’Iran et la Syrie après avoir pu convaincre les Etats-Unis d’Amérique d’engager une croisade contre l’Afghanistan et l’Irak. Les caractéristiques endogènes et exogènes de la doctrine sioniste sont irrationnelles en comparaison avec les principes de l’homme. Criminelles, sanguinaires et barbares, on ne pourra pas les étayer dans cette étude ; mais pour les besoins de celle-ci, on retiendra particulièrement les points suivants sur les dimensions caractérielles du sionisme. Commençons tout de suite par dire que le sionisme est un mouvement idéologique fondateur et rassembleur de tous les juifs visant la création d’un foyer national pour les adeptes de cette religion du Nil à l’Euphrate, sans se soucier de l’avenir des peuples des pays qu’ils auront à coloniser et à massacrer, violant les principes les plus élémentaires de la vie. Dans son témoignage devant la Commission d’enquête de l’Onu en 1947, un membre de l’Agence juive pour la Palestine a déclaré que « la Terre promise s’étend du Nil à l’Euphrate. Elle comprend des parties de la Syrie et du Liban ». De son côté, David Ben Gourion confia à l’un des généraux sionistes, en l’occurrence le général Staff en mai 1948 : « Nous devons nous préparer à l’offensive. Notre but est de frapper le Liban, la Transjordanie et la Syrie. Le point faible est le Liban, parce que le régime musulman est artificiel et facile pour nous à déstabiliser. Nous devrons établir un Etat chrétien ici, et ensuite nous frapperons la Légion arabe, éliminerons la Transjordanie ; la Syrie tombera à son tour. Puis, nous bombarderons, avancerons et prendrons Port-Saïd, Alexandrie et le Sinaï. » Projet accompli par les guerres successives provoquées par les escadrons et les milices de la mort et soutenus par tout l’Occident chrétien. Historiquement parlant, il y a beaucoup de similitudes entre les deux doctrines, en l’occurrence le sionisme et l’américanisme du point de vue de la formation et de l’institutionnalisation de l’Etat. Les deux doctrines ont érigé leur Etat respectif sur les cadavres de milliers d’innocents avec la ferme volonté d’anéantir les races indigènes sans aucun état d’âme, puisque la création de l’Etat fédéral américain a nécessité la mise à mort de populations entières et l’effacement des civilisations véritables patrimoines pour l’humanité toute entière. Pour sa part, le sionisme est un colonialisme qui sélectionne le mal le plus efficace pour perdurer les atrocités au peuple palestinien en particulier et arabe en général. Il a pour mission de frapper là où ses intérêts peuvent être en difficulté ou en mal de s’affirmer. Le prétexte de chercher la sécurité pour le peuple juif est dénué de tout fondement puisque les Arabes ont présenté plusieurs alternatives de paix mais sans résultat, car le sionisme n’aura plus l’occasion de se justifier pour ses actes barbares et criminels contre l’homme. D’un point de vue purement politique, l’alliance entre le sionisme et l’américanisme, on relèvera le fait que les deux courants sont mis en avant pour la domination mondiale de toute alternative politique, notamment celle relative à la résolution des conflits.
L’agenda géostratégique du sionisme
La pensée stratégique sioniste (droite ou gauche) est imbibée de la même conviction religieuse, confectionnée au sein des mêmes laboratoires de pensée et inspirée de la même doctrine théologique. Il n’y a donc pas lieu de porter un quelconque soutien pour l’un ou l’autre dans l’espoir de pouvoir espérer un alignement sioniste sur les revendications des Arabes. Le problème fondamental c’est que la race juive s’est métamorphosée en race alliée avec un Dieu pour une Terre promise, car pour les sioniste, le retour, comme l’a écrit Eli Barnavi : « On a beau vouloir évacuer Dieu de l’histoire juive, le retour à Sion reste, quoi qu’on en ait, une idée religieuse » (3). Cette pensée est donc fondamentalement religieuse, à l’instar de la « destinée manifeste » qui est à l’origine de la fondation des Etats-Unis d’Amérique, ce qui dénote qu’une telle origine d’existence a pour corollaire la justification de toute action contre l’autre par des arguments et surtout la mise en œuvre d’actions stratégiques pour aboutir aux impératifs dictés par la théologie de la terreur. Dans un tel contexte, on peut résumer sans avoir la prétention d’énumérer cette doctrine, les actions suivantes : • Assurer la sécurité des frontières israéliennes par la conquête et la notion de la guerre permanente avec les voisins ; • acquérir l’appui et le soutien logistique et diplomatique des puissances occidentales afin de légaliser par la force et le « droit » le territoire de la Terre promise ; • pacifier les Etats qui démontrent les signes de l’épuisement des affrontements ; • ne jamais entreprendre des négociations lorsque l’Etat sioniste est en position de faiblesse et surtout ne jamais faire deux concessions à la fois ; • créer le mythe d’un Etat inébranlable et fort sur le plan moral, politique, militaire... ; • isoler les Palestiniens lors des négociations de la paix et entreprendre des contacts au cas par cas avec les voisins. Ne jamais entreprendre des négociations de groupe, tout en les projetant dans le temps ; • adopter la notion de guerre préventive contre les voisins sous prétexte du doute de l’anéantissement virtuel de la race juive ; • animer les conflits interarabes sur la base confessionnelle et ethniques pour disperser la possibilité des positions communes contre le sionisme et éviter une concentration des forces arabes contre l’entité sioniste ; • assurer la présence du discours sioniste dans les médias internationaux et arabes en garantissant une redondance des messages stratégiques pour aliéner les esprits et y inculquer les mythes fondateurs de l’Etat sioniste.

1) Daniel Milan : La France confisquée !... Mais qui gouverne la France ? Disponible sur le site http://beirut.indymedia.org/ar 12006/12/6133.shtmlConsulte le 18 décembre 2006.

2) Dornac (Jean) : La tyrannie d’un mot : « antisemitisme ». Disponible sur le site http://lesogres.org/article.phD3id article=1173 Consulte 24/Novembre 2006.

3) Cité par Gaillard Andre : Le sionisme en Palestine/Israël, fruit amer du judaisme. Disponible sur le site : http://www.andre.gaillard.orq . Consulte le 18 Novembre 2006.

Lakhdar Ydroudj


 
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3 septembre 2007 1 03 /09 /septembre /2007 21:14



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Les services secrets américains auraient tenté d’'introduire des explosifs au G8 de Heiligendamm
 
 
Selon les agences de presse Deutsche Presse-Agentur et Agenzia Giornalistica Italia, la police allemande a surpris des membres des services secrets américains en train d’essayer de faire passer des explosifs à travers un point de contrôle du sommet du G8 à Heiligendamm. Étrangement, l'’incident n’'a été rapporté par aucun grand média de langue française ou anglaise.
Les services secrets américains pris en flagrant délit
Selon deux dépêches des agences de presse Deutsche Presse-Agentur et Agenzia Giornalistica Italia, toutes deux datées du 7 juin 2007, des agents des services secrets américains ont tenté de faire passer une petite quantité d’explosif militaire de type C4 à travers un point de contrôle du sommet du G8 à Heiligendamm. L’'explosif, dissimulé dans une valise à bord d’'une voiture, a été découvert quand les appareils de détection de la police allemande ont sonné l'’alarme. Les passagers du véhicule, habillés en civil, se sont alors identifiés comme étant des membres des services secrets américains. Interrogée par la Deutsche Presse-Agentur, la police allemande a refusé de commenter l’'incident.
 
Un silence médiatique déconcertant
 
L’'information a été discrètement rapportée par quelques journaux allemands, dont le Financial Times Deutschland et le Süddeutsche Zeitung. Par contre, aucun grand média francophone ou anglophone n’'a jugé utile de nous informer de l’'incident.
Un tel silence médiatique est déconcertant. Difficile en effet de croire qu’'aucun de ces grands médias n’'ait eu vent de l’'incident alors que celui-ci a fait l’'objet de deux dépêches de presse reprises par plusieurs journaux allemands. Quant à imaginer que les rédactions aient délibérément choisi de ne pas mentionner l’'incident de peur d'’ennuyer leur public, cela ne semble guère plus vraisemblable.
 
Que cherchaient les services secrets américains ?
 
Les dépêches des deux agences de presse indiquent que les services secrets américains cherchaient à tester les contrôles de la police allemande. Les journaux allemands ayant rapporté l'’incident ont repris cette explication.
Cependant, plusieurs sites d’'information sur Internet, dont notamment le Réseau Voltaire de Thierry Meyssan, ont émis une autre hypothèse : les services secrets américains préparaient un attentat dans le cadre d'’une opération false flag.
Cette seconde hypothèse est plus surprenante, mais pas pour autant absurde si l'’on tient compte d'’autres faits (présentés ci-dessous) dont les grands médias ont, là encore, curieusement oublié de nous informer.
Mais commençons par voir ce qu'’est une opération false flag.
 
Les opérations false flag, une technique éprouvée
 
Une opération false flag (traduction littérale : « opération faux drapeau ») peut être définie comme une opération secrète organisée par les services secrets d'’un pays dans le but de produire un événement traumatisant (attentat terroriste, incident de frontière, etc.) qui sera attribué à un pays ou à une organisation adverse afin de mobiliser l'’opinion publique contre ce pays ou cette organisation.
Ces opérations servent généralement à prendre le pouvoir par la force ou à déclencher des guerres sous couvert de légitime défense. Les exemples historiques d’'opérations false flag les plus connus attestent de la redoutable efficacité de cette technique pour manipuler les populations. On peut citer notamment :
 
   en 1933L'’incendie du Reichtag, commis par les nazis d’Hitler mais attribué aux communistes, qui justifia l’'arrestation des communistes, la suspension des libertés individuelles des citoyens allemands et permit au NSDAP l'’accaparement quasi absolu du pouvoir.
    
   L’'incident de Gleiwitz en 1939, monté de toutes pièces par les nazis pour servir de prétexte à l'’invasion de la Pologne par Hitler.
    
   L’'incident de Mukdenen 1931, planifié par les Japonais qui accusèrent les Chinois d’'avoir perpétré l’'attentat, donnant ainsi le prétexte à l'’invasion immédiate du sud de la Mandchourie par les troupes japonaises.
    
   L’'opération Northwoods en 1962, qui consistait notamment en l'’organisation d'’une série d’'attentats contre les États-Unis par l’'état-major interarmées américain lui-même, de manière à en imputer la responsabilité au régime cubain. Le but était de justifier aux yeux de l'’opinion américaine une intervention des forces armées américaines contre Cuba et d'’obtenir l’'appui diplomatique, voire militaire, des nations occidentales. L’'opération Northwoods, révélée par des documents officiels déclassifiés en 1997, ne fut jamais mis en œoeuvre car le président J.F. Kennedy s'’y opposa.
    
  Plus récemment, selon plusieurs transfuges du FSB (successeur du KGB) dont le fameux Alexander Litvinenko empoisonné au polonium 210 en 2006, la série d’attentats dans la région de Moscou qui, pendant deux semaines en 1999, détruisit plusieurs immeubles d’'habitation faisant près de 300 morts serait une opération false flag qui aurait été organisée par les services secrets russes. Opération false flag ou pas, cette vague d’'attentats attribués aux Tchétchènes traumatisa la population russe et servit de prétexte au déclenchement de la seconde guerre de Tchétchénie. Le précédent de l'’opération Northwoods
Dans cette liste, il est intéressant de noter que l'’opération Northwoods (heureusement jamais exécutée) prévoyait l'’organisation par les services secrets américains d’'attentats sur le sol des États-Unis, à Miami, dans d’'autres villes de Floride et à Washington.
De quoi faire réfléchir tous ceux qui tiennent de tels agissements pour impossibles dans une démocratie !
 
Le 11 septembre 2001 : la plus grande opération false flag de l’Histoire ?
 
Ce qui suit va vous surprendre si vous vous informez exclusivement auprès des grands médias, car ceux-ci ont passé ces informations sous silence.
Pourtant, tous les faits mentionnés ci-dessous sont authentiques et vérifiables.
 
Savez-vous par exemple que :
 
 
   Nombre de ces personnalités affirment ouvertement que les faits matériels prouvent que ce ne sont pas les deux avions qui ont fait s’'effondrer les trois tours (les tours jumelles et le bâtiment 7) du World Trade Center mais des explosifs placés à l'’avance à différents étages jusque dans les sous-sols de ces tours (ce qui n’a pu être organisé et réalisé qu'’avec la complicité des services secrets américains et de l'’administration Bush).
    
   Selon un sondage réalisé par l’Institut Zogby aux États-Unis du 12 au 16 mai 2006, 42% des américains croient que le gouvernement des États-Unis et sa commission d’'enquête sur le 11-septembre ont tenu cachées ou refusé d'’étudier des preuves cruciales contredisant leur explication officielle des attaques du 11-septembre. Savez-vous que les fait matériels suivants (il y a en beaucoup d'’autres) contredisent la version officielle :
    
   De multiples explosions se sont produites à différents étages des tours jumelles du World Trade Center, et ce jusque dans les sous-sols (bien documentées notamment grâce aux enregistrements vidéos et audios réalisés en direct le 11-septembre, aux enregistrements des communications radios des pompiers présents dans les tours et aux témoignages des survivants).
    
   Les tours jumelles et le bâtiment 7 se sont effondrés à une vitesse très proche de celle de la chute libre (vitesse mesurée sur les vidéos), c’'est-à-dire quasiment sans résistance, malgré les nombreuses colonnes d’'acier qui les soutenaient. Autrement dit, les trois bâtiments se sont effondrés à peu près à la même vitesse que si toutes leurs colonnes s'’étaient instantanément volatilisées, ce qui est physiquement impossible.
    
   La température des feux dans les trois bâtiments était insuffisante pour provoquer la rupture des colonnes d'’acier.
    
   Jamais un immeuble à structure d’'acier ne s’était complètement effondré à la suite d'’un incendie avant le 11 septembre 2001. Pourtant ce jour-là, trois tours à structure d'’acier se sont effondrées à des vitesses proches de la chute libre, dont le bâtiment 7 qui n'’avait été heurté par aucun avion et ne présentait que quelques feux isolés.
    
   Le déroulement de l’'effondrement des tours jumelles (visible sur les vidéos filmées le 11-septembre) viole les principes de conservation de l'’énergie et de conservation de la quantité de mouvement, deux principes de base de la physique, en l'’absence d’'un apport d'’énergie dû à des explosifs placés dans les tours (voir l’analyse du professeur Steven Jones et l’interview du professeur Crockett Grabbe).
    
   Il n’'existe toujours aucune explication officielle pour l'’effondrement du bâtiment 7.
    
   Plusieurs vidéos filmées le 11 septembre prouvent que des personnes savaient à l’'avance que les tours jumelles et le bâtiment 7 allaient s’'effondrer (voir par exemple .cette vidéo)
    
  D’'éminents scientifiques spécialisés en physique (par exemple les professeurs américains Steven Jones et Crockett Grabbe)ou en dynamique de la structure des bâtiments (par exemple les professeurs suisses Hugo Bachmann et Jörg Schneider), ainsi que des experts en démolitions contrôlées (par exemple l'’expert néerlandais Danny Jowenko : voir la vidéo sous-titrée en français) affirment que le bâtiment 7 a clairement fait l’'objet d’'une démolition contrôlée.
L'’effondrement du bâtiment 7 du World Trade Center (immeuble de 47 étages et de 174 m de haut) est sans doute le talon d’'Achille de la version officielle du 11-septembre. L’'endroit où chacun, même sans formation scientifique, peut se rendre compte de l'’évidence, à savoir que le bâtiment 7 a fait l'’objet d’'une démolition contrôlée. Or, il était physiquement impossible de placer les explosifs, détonateurs et télécommandes nécessaires à cette démolition contrôlée dans le court laps de temps (7 heures) entre l'’effondrement de la seconde tour et celui du bâtiment 7 (effondré à 17h20, heure locale), d'’autant qu’'il y avait encore des feux isolés à plusieurs étages. Là-dessus, l'’expert néerlandais Danny Jowenko est formel : c'’était impossible (voir la vidéo sous-titrée en français). Alors, la seule possibilité restante est que les explosifs ont été placés dans le bâtiment 7 avant le 11 septembre 2001. Ce qui signifie que le gouvernement et la commission officielle ont menti. Et, s'’il y avait des explosifs dans le bâtiment 7 et qu’'on nous l’a caché, pourquoi n'’y en aurait-il pas eu aussi dans les tours jumelles ?
Comme vous voyez, le bâtiment 7 est probablement la clé pour faire éclater la vérité. Pas étonnant dans ces conditions que la commission officielle d’'enquête sur le 11-septembre ne mentionne même pas le bâtiment 7 dans son rapport final. Quant aux médias américains (pour les Européens ce n'’est guère mieux : voir par exemple cet article sur AgoraVox), ils ont tellement bien évité de parler du bâtiment 7 que, selon un sondage de Zogby International réalisé du 12-16 mai 2006, 43 % des Américains ne savaient même pas qu'’un troisième bâtiment s’'était effondré à New York le 11 septembre 2001 !
Pour en savoir plus sur le faits (notamment ceux ci-dessus) qui contredisent la version officielle du 11-septembre, les documents suivants, gratuitement accessibles sur Internet, sont particulièrement recommandés :
  L'’excellent site Reopen911.info (en français).
  Le film 911 Mysteries (sous-titré en français - durée 1 h 30) consacré à l'’effondrement des trois tours du World Trade Center.
  Le film Loose change 2 (sous-titré en français - durée 1 h 20).
  L’'étude scientifique « Réexaminer le 11/09/2001 - En appliquant la méthode scientifique » du Professeur américain de physique Steven Jones (l’original est en anglais)
Comme vous le voyez, il existe de bonnes raisons de penser, comme de nombreux américains, que les attentats du 11 septembre 2001 sont une gigantesque opération false flag ayant servi, d’'une part, à fortement réduire les libertés civiles des citoyens américains et à donner des pouvoirs d'’exception au président (USA Patriot Act), d'’autre part, à justifier les guerres d’'Afghanistan et d'’Irak.
 
Les médias et le 11 septembre 2001
 
Mais alors, comment expliquer qu’un tel silence médiatique pèse sur le mouvement de contestation de la version officielle du 11 septembre ? Pourquoi les journalistes ne font-ils pas leur travail d'’investigation ?
Ce silence est vraisemblablement lié à l'’énormité de l'’affaire. Ce qui n’'excuse pas pour autant les médias et les journalistes. Ce témoignage vidéo de Karl Zéro sur les raisons de cette chape de plomb médiatique autour du 11-septembre est particulièrement édifiant.
Sachez quand même que dans d’autres pays les médias ont bien mieux fait leur travail. En Norvège par exemple, l’édition norvégienne du Monde diplomatique a publié dans son numéro de juillet 2006 un dossier sur les attentats du 11-septembre concluant qu'’ils sont le fruit d’'un complot intérieur américain. L’'affaire ayant fait grand bruit, les grands médias écrits et audiovisuels de Norvège ont publié leurs propres enquêtes, soit acceptant le doute, soit arrivant à la même conclusion.
Qu’'attendent donc l'’édition française du Monde diplomatique, le quotidien Le Monde et les autres média français pour en faire autant ?
 
Les lettres piégées à la maladie du charbon ("anthrax") de l’'après 11-septembre : encore une opération false flag ?
 
Les médias n’'en parlent plus depuis longtemps, tout le monde semble l'’avoir oublié, l'’enquête du FBI s'’est enlisé, mais rappelez-vous, le 18 septembre 2001, une semaine à peine après le 11 septembre 2001, des lettres piégées au bacille du charbon commençaient à circuler à travers les États-Unis.
Les cinq premières lettres furent adressées à des journaux et des chaînes de télévision à New York et à Boca-Raton en Floride. Les deux suivantes, contenant des doses mortelles du bacille, visèrent deux sénateurs : Thomas A. Daschle, le président du groupe démocrate majoritaire au Sénat, et Patrick J. Leahy, le président démocrate du comité judiciaire du Sénat. Toutes les lettres contenaient une note sur laquelle figurait entre autre l’inscription « DEATH TO AMERICA. DEATH TO ISRAEL. ALLAH IS GREAT. » En tout, 22 personnes furent infectées et cinq en moururent. Le ou les coupables courent toujours.
L’'enquête bâclée du FBI a quand même montré par analyse ADN que les bacilles de toutes les lettres provenaient sans aucun doute d’une souche unique développée au laboratoire militaire américain de Fort Detrick, Maryland (pour plus d’information sur les lettres piégées et sur l’enquête du FBI, voir ce documentaire sur le History Channel). Par ailleurs, dans les deux dernières lettres adressées aux deux sénateurs démocrates, les spores du bacille formaient une poudre remarquablement fine, d’'une qualité militaire extrêmement difficile à obtenir. Environ 25 à 50 scientifiques avaient accès à cette souche. Le FBI a un temps soupçonné un chercheur, avant d'’abandonner faute de preuves. Difficile d’'ailleurs d'’obtenir des preuves, étant donné que la souche d’'origine du bacille conservée dans le laboratoire militaire de Fort Detrick avait été détruite les 10 et 11 octobre 2001 avec l'’autorisation du FBI !
Selon toute vraisemblance, cette vague d’'attaques au bacille du charbon, qui créa une véritable psychose dans la population américaine se superposant et prolongeant celle causée par le 11-septembre, n’'avait donc rien à voir avec Bin Laden ou des terroristes islamistes. La source en était certainement américaine, proche des laboratoires militaires développant des armes biologiques. Les inscriptions « DEATH TO AMERICA. DEATH TO ISRAEL. ALLAH IS GREAT » visaient donc à faire porter le chapeau au terrorisme islamique. Autrement dit, il s’'agissait d'’une opération false flag.
Combien de médias de part et d'’autre de l'’Atlantique nous ont informés de cette conclusion ? Bien peu, semble-t-il, ou alors discrètement.
Mais à quoi aurait donc servi cette opération false flag juste après le 11-septembre ?
 
D’'abord, il convient de noter un fait important : ce sont des parlementaires démocrates, c'’est-à-dire de l’'opposition, qui ont reçu des lettres piégées alors que G.W. Bush était le président des États-Unis. Ensuite, les deux démocrates en question n’'étaient pas n'’importe qui. Ils étaient les deux parlementaires démocrates qui pouvaient le plus s’'opposer au vote du fameux USA Patriot Act, l'’un comme leader du groupe démocrate au Sénat, l'’autre comme président de la commission judiciaire du même Sénat. Or justement, à y regarder de plus près, il se trouve des coïncidences chronologiques étonnantes entre les attaques par lettres piégées et la naissance difficile du Patriot Act. Voyez par vous-même (pour une chronologie plus détaillée, voir ici) :
16 sept. : un projet de loi antiterroriste est proposé.
18 sept. : les deux premières lettres piégées sont envoyées à des journalistes.
2 oct. : le projet de loi antiterroriste USA Patriot Act est présenté au Congrès américain.
3 oct. : le leader de la majorité démocrate au Sénat, Thomas A. Daschle, annonce qu'’il doute que le Sénat puisse voter sur le projet de loi avant la semaine suivante comme le demandait le gouvernement Bush. Le ministre de la Justice, John A. Ashcroft, accuse le Sénat démocrate de traîner les pieds.
4 oct. : le président du comité judiciaire du Sénat, le démocrate Patrick J. Leahy, accuse le gouvernement de revenir sur un accord concernant la loi antiterroriste. Certains mettent en garde que « les législateurs sont en train de laisser passer des dispositions anticonstitutionnelles dans leur empressement à suivre le calendrier imposé par le gouvernement ».
5 au 9 oct. : la presse fait état de difficultés dans l'’examen du Patriot Act. Le 8 octobre, le Washington Post rapporte que le « Congrès a perdu une partie de l’'unité induite par le choc des attaques du 11-septembre ».
9 oct. : deux lettres piégées identiques sont postées, visant les sénateurs Daschle et Leahy.
10 et 11 oct. : la souche originale du bacille du charbon des lettres piégées est détruite au laboratoire militaire de Fort Detrick avec l'’autorisation du FBI.
11 oct. : l'’examen du Patriot Act commence au Sénat et à la Chambre des représentants.
15 oct. : le bureau du sénateur Daschle ouvre la lettre piégée. Celle du Sénateur Leahy est déroutée par erreur vers la Virginie.
16 oct. : le bâtiment hébergeant les bureaux du Sénat est évacué et fermé.
17 oct. : la Chambre des représentants est évacuée et fermée. 28 employés sont testés positivement au bacille du charbon.
24 oct. : la Chambre des Représentants vote la version finale du Patriot Act.
25 oct. : le sénateur Daschle accepte que le Patriot Act ait une durée de vie de quatre ans renouvelables, au lieu des deux ans non renouvelables qu'’il défendait précédemment.
26 oct. : le Sénat vote la version finale du Patriot Act.
26 oct. : le président Bush signe l'’USA Patriot Act dont la constitutionnalité est douteuse.
27 oct. : la Cour uprême des États-Unis est évacuée et fermée pour cause d’'alerte au bacille du charbon.
28 oct. et au-delà : plus aucune attaque au bacille du charbon.
À la lumière de ce qui précède, il ne faut pas être grand clerc pour se demander si la vague de lettres piégées au bacille du charbon était une opération false flag servant à favoriser le passage en force de l’'USA Patriot Act, une loi constitutionnellement douteuse qui a fortement réduit les libertés individuelles des citoyens américains et conféré au président Bush et aux services secrets des pouvoirs exceptionnels.
 
La détermination des "néo-cons" à attaquer l'’Iran
 
Alors que la plupart des observateurs, y compris conservateurs, admettent que la guerre en Irak est perdue, il est un secret de polichinelle à Washington que les bellicistes "néo-cons", Dick Cheney en tête, sont déterminés à bombarder l’'Iran, avec des bombes nucléaires tactiques si nécessaire (voir par exemple la traduction sur AgoraVox d’'un article de Paul Craig Roberts, ancien directeur de cabinet du ministre des Finances sous l'’administration Reagan).
La population américaine, par contre, échaudée par le bourbier irakien, est certainement moins enthousiaste à l’'idée d’'attaquer l'’Iran. Mais une provocation flagrante de l’'Iran pourrait changer cela.
 
L’'avertissement de Zbigniew Brzezinski devant la Commission des affaires étrangères du Sénat
 
Auditionné le 1er février 2007 par la Commission des affaires étrangères du Sénat, l'’ancien conseiller national de sécurité Zbigniew Brzezinski (l'’équivalent démocrate de Henri Kissinger) a lu une déclaration dont il avait soigneusement pesé les termes (la vidéo de l’'audition peut être vue ici et une traduction en français là).
À l'’exception du Washington Note et du Financial Times, les grands médias ont décidé de ne pas rapporter les propos de Zbigniew Brzezinski (vous pouvez le vérifier pour les médias anglais ici et français là), alors que l’'audition de Henri Kissinger devant la même commission la veille avait été largement couverte par les médias.
Devant la commission, Brzezinski a déclaré : « Un scénario possible pour un affrontement militaire avec l'’Iran implique que l'’échec irakien atteigne les limites américaines ; suivi par des accusations américaines rendant l’'Iran responsable de cet échec ; puis, par quelques provocations en Irak ou un acte terroriste sur le sol américain dont l'’Iran serait rendu responsable. Ceci pourrait culminer avec une action militaire américaine "défensive" contre l'’Iran qui plongerait une Amérique isolée dans un profond bourbier englobant finalement l'’Iran, l'’Irak, l’'Afghanistan et le Pakistan. »
Vous avez bien lu : Brzezinski a évoqué la possible organisation par l'’administration Bush d'’un attentat sur le sol des États-Unis qui serait faussement attribué à l’'Iran pour provoquer une guerre.
Autrement dit, une opération false flag.
Ce pourrait-il qu’'une telle opération ait été déjouée par la police allemande au sommet du G8 de Heiligendamm ? Par exemple, une tentative d'’attentat contre Bush ou d’'autres chefs d’'État du G8, attribuée à l’'Iran. À moins qu’elle n'’eut été attribuée aux manifestants altermondialistes afin de les diaboliser, une autre hypothèse envisageable.
 
Conclusion
 
Comme vous pouvez le constater, le silence médiatique concernant l’'incident du sommet du G8 de Heiligendamm n’'était pas un cas isolé. Cela fait beaucoup d'’informations importantes dont les grands médias semblent avoir oublié de nous informer, notamment concernant le 11 septembre 2001.
Il est grand temps que les médias fassent leur travail et jouent enfin leur rôle de contre-pouvoir. Ce serait d’'ailleurs dans leur intérêt bien pensé, car si la vérité sur le 11-septembre devait surgir au grand jour grâce à un mouvement citoyen organisé par Internet (ce qui semble inéluctable vu la dynamique du mouvement), sans que les grands médias n’'aient mené la moindre enquête sérieuse sur le sujet, il ne fait guère de doute que leur réputation et leur crédibilité n'’y survivraient pas.
Même s'’il semble inéluctable que les citoyens prennent tôt ou tard conscience des absurdités de la version officielle du 11-septembre, il est essentiel que cela se matérialise avant qu’'il ne soit trop tard, c'&r
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