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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 23:30


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Il n'y'a que le silence qui respire.

Par
Faouzia

Nous devons nous préserver de cette    multitude d’antagonismes planétaires qui dressent les uns contre les autres les Hommes, les milieux sociaux, religieux, ethniques, professionnels, économiques, sportifs, les sexes, les classes d’âge ,les jeunes et les vieux qui se méprisent mutuellement, toutes ces stigmates qui désignent la dictature de ben Ali.
Aussi à mon grand désespoir, il faut en être conscient et le reconnaître.
Les ego de toutes ces oppositions étant continuellement encouragées et attisées par un esprit de compétition et d’appropriation qui souffle partout, puisqu’il est chaudement recommandé par les puissants de ce monde qui ne peuvent précisément asseoir leur pouvoir que sur la zizanie et les divisions qui déchirent les pays faibles.
  Aujourd’hui la Tunisie de ben Ali est un pays  hypocrite et fallacieux où les choses, les gens et les institutions se donnent régulièrement pour ce qu’ils ne sont pas. Cherchant à se dissimuler sa propre horreur, essayant de se rendre acceptable et présentable, sa  pré humanité s’invente des mythes et des mirages pour s’évader, ainsi que des faux semblants de conduites vertueuses pour se justifier et même s’autocélébrer, plus jamais cela, nous devrions  vivre dans le progrès et la concorde sur nos propres vérités, car  c’est en elles que résident notre bonheur collectif et notre utilité à nous-mêmes, à notre patrie et aussi aux autres.
L'hypocrisie de la pédanterie.
Depuis toujours en Tunisie, ce toujours de nos belles années de braise postcoloniales, un peu plus de cinquante ans de dictature,  l'individualisme nous a rendus tellement égoïstes et hypocrites que nous avons carrément désappris la sincérité et la vénération pour le naturel de nos impulsions, pour ne parler que des choses simples de la vie, laissons Dieu et tous les saints de côté, nous autres tunisiens, nous avons la faculté de désespérer toutes les bonnes volontés, et qu’au final, notre révolte aujourd'hui se trouve démuni de vérité et de personnalité. .
C’est la vie même que notre  égoïsme, notre individualisme a rendue impossible. Plus que l’art, plus que l’esthétisme, plus que la possession, la liberté représente la beauté de mille façons; elle est l’immense panorama du changement éternel, et elle ne peut être individuelle et égoïste, elle est le domaine du partage par excellence,  elle est générosité, convivialité, elle est  festive et exubérante. L'individualisme, en revanche, repose sur une vision fixe et immuable de la vie; il repose d’un côté sur l’idée matérialiste que l’existence est une malédiction imposée aux hommes par la colère de Dieu et de l’autre que Dieu est l’opium du peuple, et tous ceux qui sont au milieu, les plus nombreux des humains qui ne demande que de jouir de cette vie selon sa conception de ce qu’est la jouissance, ou sa conscience, sans déborder sur les choix d’autrui sont diabolisés et, malheureusement, souvent humiliés et opprimés. Pour se racheter, les hommes doivent constamment faire acte d’allégeance à un système idéologique imposé, ou dans l’autre cas faire pénitence, répudier tous leurs élans naturels et sains et rejeter la joie et la beauté, or Dieu est beau et il aime la beauté. Nous autres tunisien nous n’échappons pas à cette calamité


l'individualisme en Tunisie est à  son apogée, détruisant et écrasant tous les phénomènes artistiques et culturels qui pourront se liguer et être la dynamique d'un changement vital pour le pays.  Du fait de ce même esprit étroit, de grands hommes comme ABBOU, ZOUARI  ect…sont affamés de leur terre natale parce qu’ils refusent d’accepter la monotonie, la lourdeur d’esprit et la médiocrité de cette dictature qui saigne  leur pays.  L'individualisme a,  en fait,  toujours été l’élément le plus pernicieux de l'esprit tunisien qui se dit libre des agapes du parti unique et du régime de ben Ali, agissant comme censeur de l’expression artistique , de la différence et de l'autre et ne validant que la respectabilité ennuyeuse des pactes de non agression établi entre certaines plumes et certains espaces, que moi, entre beaucoup d’autres,  je juge conformistes et pour certains haineux, pour vous faire une idée simple de cette question, il suffit de jeter un coup d'œil sur les archives d'un site aujourd'hui mort et enterré, tout simplement parce qu’il était borné et prétendait au monopole des idées et de la réflexion, l'individualisme et l'égoïsme des médiocrates peuvent assécher tous les océans de la ferveur et de la fougue la plus naturelle, de la jeunesse tunisienne, par la lassitude, l’ignorance, l’intolérance, le mensonge et le forfaiture, l’écart entre leurs délires et ce que nous vivons en bien ou en mal en Tunisien est vraiment incroyable, même les partis classiques, et leurs leaders sont plus connus  à l’étranger que chez nous, dans les cités universitaires  les tendances sont les mêmes que dans la rue tunisienne, il ne faut pas se faire d’illusions, les gens avertis sont ceux qui utilisent l’internet politique, très peu nombreux, ou bien ceux qui reçoivent par une démarche individuelle, ou organisée par petit groupe, les newsletters de TUNISNEWS ou d’ELKHADRA. Ceci est une évidence.


 Il est vrai que nos existences en tant que tunisiens  sont étriquées par le mutisme et la peur et que ces derniers tuent la part naturelle et salubre de nos élans. Mais il est tout aussi vrai que c’est à nos suffisances  que nous devons le fait que cet esprit a été transplanté sur le subconscient collectif tunisien, ben Ali n'est pour rien, c'est un simple accident de l'histoire, ce genre de calamité a depuis toujours touché  pour un temps tous les peuples, pour la Tunisie c'est devenu  une spécialité du terroir et un art de vivre.  L’Histoire moderne de la Tunisie, ne tarit pas d’abominations qui ont assombri des vies et changé la joie en désespoir, le naturel en une maladie et l’honnêteté et la vérité en mensonges affreux et en hypocrisie. Le ducking-stool1, le poulet rôti, la gégène, la balançoire, la falquas, l'apnée olympique et le fouet, comme bien d’autres instruments de torture, sont les méthodes benalistes préférées de purification tunisienne, mais le terrorisme intellectuel de certains clans bornés de certain de ses opposants est aussi pernicieux, alors il faut comprendre que les jeunes tunisiens dans leurs immense majorité évite cette perte de temps mortifère qui consiste à prendre des risque pour des opposants qui n’en prennent jamais, pourquoi croyez vous que les islamistes sont nombreux et sont les troupes les plus organisés et qui font vraiment peur à la dictature, hais par l’appareil répressif mais respectés ? tout simplement parce que leurs chefs payent de leur personne, qui de tous ces bavards de l’opposition démocratique médiatisée, a la stature d’un Zouari, d’un JEBALI, d’un Néjib HOSNI ou d’un JOUHRI que je vois chaque jour traverser le centre commercial de DENDEN appuyé sur sa canne, à son âge estropié pour ses idées, dans sa ville , si élections libres il y’aura, il sera élu haut la main, des centaines de gens comme moi, surtout des jeunes, qui ne sont pas islamistes voteront pour lui, parce que voter pour lui c’est voter pour l’honnêteté, l’honneur et la dignité, tout ce que les tunisiens, engagés ou pas n’ont pas, je connais des flics qui ont été muté d’office dans l’extrême sud, pour avoir refusé de le filer, de le provoquer et de le tabasser, je vous le dis, le jour où il y’aura beaucoup de politiques tunisiens de la stature de ces gens là, cela sera la fin de la dictature, je m’imagine le parano BEN ALI dans son palais jouant à la roulette russe.   Qui a la stature d’un MONCEF MARZOPUKI ? Qui même sans parti et véritablement pourchassé par la dictature, peut,  rien que sur son nom et sa sagacité,  mobiliser des centaines de tunisiens ? Pas ces partis marketing, ni la grève de la faim du pseudo président de l’opposition tunisienne, il ne faut pas se mentir et se leurrer, la plus part d’entre eux, les bavards et autres salonnards de l’opposition,  sont des arrivistes et des bidons.


Le puritanisme politique de la dictature emploie le bâton, la carotte et le fouet, et  il garde une emprise des plus pernicieuses sur l’esprit et les sentiments du peuple tunisien, grâce entre autre à la frilosité de l’opposition tunisienne. Le pouvoir de Zinétron  ne peut s’expliquer autrement. Tout comme les Torquemada qui ont Sali depuis toujours le genre, il  est l’autocrate d’une  morale maffieuse et dicte les normes du bien et du mal et de la pureté et du vice. Tel un voleur dans la nuit, il s’immisce dans la vie privée des gens et dans leurs relations les plus intimes. Le système de délation  qu’il a mis en place fait honte à la tristement célèbre STASI  EST-ALLMANDE d’antan. Pourquoi les tunisiens tolèrent-ils qu’un tel outrage soit commis à leurs libertés? Tout simplement parce que  ben Ali  n’est autre que la manifestation la plus criarde de ce puritanisme politique qui a été cultivé dans le sang des arabes et des tunisiens  et dont même les démocrates  n’ont pas encore réussi à s’affranchir complètement, il  suffit de les voir pratiquer. Le manque de clairvoyance et la lourdeur des partis tunisiens en général  de tempérance pseudo-démocratique,  sont les creuseurs de tombe  du génie, de l’art et de la culture tunisiens.

L’obscurité et la médiocrité seules dictent leur conduite, restreignent donc l’expression naturelle et étouffent les meilleures de leurs impulsions. Ils sont tout autant, que la dictature,  l’ennemi de la liberté et de la beauté qu’il. Ils récusent, mais comme ils ignorent  tout, enfermés qu’ils sont à double tour, dans leurs tours d’ivoire,  des véritables fonctions des émotions humaines, ils engendrent ainsi les vices les indifférences et les désespérances les plus innommables.

La dictature tunisienne  a une propension presque illimitée à faire le mal, c’est parce qu’elle se retranche derrière un État décomposé et une  loi d’intérêts privés qui n’a plus rien à voir avec la loi républicaine. Elle est le  censeur « légal » de nos opinions, de nos sentiments, et même de notre conduite.

C’est évidemment pour cela qu’un discours oppositionnel et une stratégie clairs, assumant et courageux  sont nécessaires à l’imagination des tunisiens et à l’élévation de leur esprit tout autant que de l’air qu’ils  respirent. Ils rendent leur corps social  plus vigoureux et élargissent leur vue de la camaraderie et la solidarité humaines. Sans ces moyens, sous quelque forme qu’ils soient, l’esprit de la liberté et de la générosité est avorté.
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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 23:24
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clair obscur
Par
Biju


Je n'ai jamais cru qu'il faille défendre la poésie, je n’aime pas la poésie, dans ma situation actuelle, mon pays la Tunisie, aux abonnés absents de l’excellence, et de la simple vie normale, déchirée par une dictature médiévale, je déteste la poésie,   pour la seule raison qu’elle me renvoie avec justesse à ma condition de tunisien errant d’esprit et de corps, c'est-à-dire à ma condition d’apatride, juste,  parce qu’elle me renvoie l’image d’un réalité, ma réalité  de tunisien soumis à un ordre barbare qui tue la poésie, et vide les mots de leur sens. Pourtant, normalement, pour des gens normaux, car la seule normalité d’un tunisien au jour d’aujourd’hui, c’est de disserter sur celle des autres, et de la possibilité  de la tienne,  la poésie  triomphe de toute sa puissance parce qu'elle place les êtres dans un état de conscience plus élevé, aux conséquences lumineuses. Avec elle, on traverse le miroir un instant pour toucher au secret, au concret. On se tient au seuil du souffle, de l’authenticité, du prisme de la réalité. On tire son oxygène de choses vivantes et  froides, d’êtres vivant dans l’accomplissement ou le sommeil naturel ou artificiel, dans les deux cas, le sacrifice et le don de soi, font du poète, un être à part , avec la poésie on est dans la dimension de l’humain, on s’aime, on se hait, on se complète et soudain on avance. Voilà pourquoi les poètes écrivent, pour leur propre survie, les poètes sont toujours révolutionnaires, même dans le pire des dénis. Voilà pourquoi les lecteurs lisent, pour leur propre survie, voilà pourquoi les gens meurent parce que les mots des poètes ont un sens qui se foue des calculs et de la rationalité.

Une révolution sans l’émotion, l’émotion de se sentir,  l’être vivant malgré tout, n’est pas une révolution, c’est tout juste vivre un rêve par procuration, vivre n’importe quoi par procuration, ce n’est pas vivre, au fond, c’est survivre aux abjections, les siennes et celles  qui le contrôlent . Pour sauver quelque chose de leur vie de mortels, les hommes se doivent de savoir, pourquoi ils ont vécu et pourquoi ils meurent, sans cela  nous ne sommes pas des hommes, mais des animaux domestiques, des tubes digestifs, je sais que c’est confortable et bien plus facile de l’être, mais nous n’honorons ainsi, ni nos morts, ni notre créateur pour ceux qui croient, ni nos rêves pour tous ceux  qui font de la liberté et du droit   la panacée et l’absolu. Les mots sont toujours révolutionnaires quand ils sont dans la vérité, c'est-à-dire dans la poésie .Et il n'est rien d'assez puissant pour dépouiller la poésie de cette puissance.

 

Ma Tunisie est état soumis depuis toujours au despotisme, a fait, en peu d'années, une république monarchique, où la liberté n’a jamais eu pour base une égalité des droits. Ainsi, le mot poétique, le mot révolutionnaire ne s'applique pas à tous ses détracteurs et ses pilleurs bien sûr, mais aussi et c’est beaucoup plus grave, à ceux qui ont la prétention de la libérer et de la démocratiser, en Tunisie, il ne s’agit que de quelques individus   dégagés de toute structure idéologiques,  qui sont dans une démarche qui n’appartient qu'aux révolutions, et qui ont la liberté pour objet. Ainsi pour ces démocrates, se battre contre  la dictature est aussi une question de mots, de dialectique, des mots qui parlent à l’esprit des tunisiens autant qu’à leur ventre, remémorez vous  , nous sommes des arabes, nous sommes du verbe qui aiguise les épées, souvenez vous il n’y’a enfin de compte pas si longtemps, rien que pour la Tunisie, d’ABULKACEM CHABBI, les mots de sa poésie mobilisaient des millions d’âmes, ses mots étaient des barricades et des bûchers,  et ils dépassaient les petites sphères des tunisiens de l’époque pour aller vers l’universel et l’obliger à l’attention et à l’écoute.

 

l’esprit poétique  est un esprit propre à produire, à diriger une révolution faite en faveur de la liberté, mais indéniablement il doit être  le reflet d’une réalité qui ne souffre d’aucun artifice, d’aucun montage, oui c’est la transparence, et la vérité du réel qui sont les socles  d’une authentique et profonde démocratie, tout le reste est arrangement , calculs, stratégies de chapelles et de courants.

Toute loi révolutionnaire doit porter son recours, car c’est une loi qui a pour objet de maintenir la démocratie, et d'en accélérer ou régler la marche, et chaque mesure révolutionnaire qui est l’émanation d’une rupture radicale avec l’ordre ancien est celle qui peut en assurer le succès.

Ces mesures élémentaires font la part des choses dans le fouillis des singularités et des différences, c’est schématiquement de  l’art politique qu’il s’agit et de sa noblesse qui est , sa projection poétique, les poètes ont toujours fait de grands diplomates, dans la modernité,  parce qu’ils ont toujours été  dans l’action, le mot étant la dynamique de tout acte libre, la cohérence du discours donne au projet  sa part de crédibilité,  ces mesures élémentaires et à la fois vitales  et nécessaires, portent en elles les promesses  d’une société paisible .Aujourd’hui on constate que  les préjugés d'inégalité sont plutôt comprimés dans la plus part  des déclarations d’intentions de la majorité  des partis de l’opposition tunisienne,  qu'anéantis, ces inégalités qui sont plus que la marque de fabrique de la dictature de ben Ali, mais sa seule philosophie , ne peuvent être ignorés ou traité à la légère par les démocrates,  la haine qu'ils inspirent est trop violente pour qu'ils soient encore tombés dans tout le mépris qu'ils méritent , ils font les dénoncer et les combattre, et ce combat ne peut être possible pour les opposants à la dictature qu’en mobilisant le peuple et la masse  qui en souffrent le plus, à son sujet, le faire efficacement, ne peut se faire, que dans la communion, aujourd’hui malheureusement tout cela n’existe pas, l’opposition tunisienne est engluée dans des querelles de chapelle, dans les effets d’annonce qui n’ont pas les moyens de leurs ambitions, parce que rien n’est bâti sur du concret, le tout laissé en jachère, sous les envolées lyriques  et sans lendemains,  de tous les opportunismes, à commencer par celui des alimentaires, genre ITTAJDID, CHARFI, CHAMMERI, et tous ceux   qui pervertissent notre combat, même le PDP, si BEN KHALIFA parle en son nom, trouve que c’est normal de collaborer  avec ces alimentaires, moi je lui répond que la fin ne justifiera jamais les moyens, reconnaitre la moindre légitimité à ces collaborateurs et à ces alimentaires, c’est encore une fois  se mettre à la merci de la bête immonde qui trône à Carthage, c’est encore une énième fois,  prendre les tunisiens pour des idiots, et ainsi , sur tous les termes,  pour les convaincre de quoique ce soit et même de la justesse de notre existence, cela ne sera pas demain la veille que les poules auront des dents. Le discours clair , celui que les tunisiens  auront à cœur  de comprendre,  c’est ce qui différencie la poésie qui est un vécu, de la propagande qui n’est qu’ un leurre, une forme de gavage technocratique, donc idéologique, qui n’a rien à voir ni avec l’esprit ni avec l’émotion.

En Tunisie, où l'inégalité est consacrée par la constitution selon les normes de ben Ali, une constitution galvaudée qui n’a rien,  plus rien à voir avec l’esprit et la lettre de ses pères fondateurs, et par presque toutes les institutions au service du dictateur, cette dictature qui est l’INSTITUTION, on a systématiquement arrangé la perpétuité des cercles de pouvoir et de décisions, même dans l’opposition démocratique, putain de sort...

Le pacte social que devra faire une opposition démocratique audacieuse et responsable, doit avoir  pour objet la jouissance égale et entière des droits qui appartiennent à l'homme, à la virgule prés, sans  clauses d’exceptions et sans bas de pages ; il doit être fondé sur la garantie mutuelle de ces droits. Mais cette garantie cesse moralement à l'égard des individus qui voudront le  dissoudre, sous de fallacieux prétextes qui tiennent de l’idéologie, du sectarisme et de l’élitisme, en clair  pour les habituels aliénés et autres chaouchs et marabouts  de service, chaque tunisien aura le droit d’exprimer ses singularités et ses préférences, dans les limites d’institutions garantissant le pluralisme , l’alternance et l’alternative, le débat politique , la contradiction, la représentativité  parlementaire, le droit , tous les droits à la minorité et aux minorités, en fait, dans le vivre ensemble tout doit se dérouler sous les auspices des règles démocratiques acceptés par le peuple tunisien.

Difficile de parler d’une révolution. Elle tiraille tellement les tensions préexistantes, écartèle si fort les passions qu’un observateur, aussi neutre prétend-il être, ne peut que recevoir et percevoir les sentiments les plus exacerbés des uns et des autres.

Il y a de tout dans une Révolution disait Victor Hugo. Oui il y’aura tout dans une révolution démocratique tunisienne De la passion, de la réflexion, le goût du jeu, de l’amour et de la haine, mais surtout de l’espoir. Nous devons tout faire parce que nous sommes démocrates, qui de gauche, qui de droite qui de l’islam politique, qui du matérialisme scientifique,  que cette démocratie tunisienne n’aie pas  un goût de sang et de cendres. 

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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 14:08

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Quel capitalisme pour la Tunisie ?

Par Imededdine Boulaaba

        
 

Depuis la chute du mur de Berlin, les élites socialisantes du monde entier ont ressenti un véritable « Waterloo » idéologique. Certaines franges non négligeables de l’intelligentsia tunisienne ont appelé à repenser le rapport « capital-travail » à la lumière des derniers soubresauts politiques internationaux. D’autres ont continué à s’accrocher, au risque d’un combat d’arrière-garde, à leurs convictions d’antan. 

Cela dit, il est maintenant tout à fait évident qu’une prospérité durable et solide, pour les pays du sud, passe inéluctablement par une insertion totale et de plus en plus poussée dans l’économie mondiale et le circuit international des échanges. C’est ainsi qu’une vague de libéralisation sans précédent est en train de déferler sur toute la planète emportant dans son sillage tous les tenants du « tout Etat » et autres adeptes tenaces du collectivisme. 

Mais la Tunisie est-elle assez outillée pour entrer dans l’arène internationale des échanges ? Dispose-t-on d’un tissu industriel et social apte à soutenir la concurrence, parfois déloyale, des autres nations ? Quel capitalisme faut-il encourager et favoriser dans notre pays ? 

Le modèle Anglo-saxon : 

Tout d’abord, et c’est une question fondamentale, pour relever le défi de l’exportation et réussir l’intégration de notre économie nationale dans le marché mondial, les opérateurs économiques tunisiens doivent, à tout prix, se dessaisir de la mentalité affairiste et boutiquière et considérer leurs investissements dans une optique nationaliste fondée sur le profit à moyen et long termes.
Commons, Veblen et l’analyse du monde des affaires

 Le capitalisme déboussolé

 L'Ange exterminateur. La vraie vie de Bernard Arnault

D’ailleurs, actuellement, si les modèles germaniques et japonais demeurent en vogue, c’est parce que le modèle capitaliste anglo-saxon, basé sur la spéculation, les opérations boursières et le bénéfice immédiat, est entrain de péricliter, au vu des résultats de la politique ultra-libérale entamée depuis des décennies, de l’autre côté de l’Atlantique. L’Angleterre, fidèle à des traditions ancestrales du libre échangisme, peine à s’amarrer à l’Europe et les Etats-Unis d’Amérique sont, de nos jours, le pays le plus endetté au monde, avec un déficit budgétaire record. Le culte de l’entreprise, de la réussite individuelle et du profit immédiat, brandi lors de l’instauration du nouvel ordre international, a marginalisé, un peu partout dans le monde, les classes moyennes et sacrifié les mesures d’accompagnement social en faveur des couches les plus défavorisées. 

Le modèle germanique 

En fait, le capitalisme allemand et nippon, contrairement au modèle d’outre-Atlantique, ne s’est jamais offusqué du rôle de l’Etat en tant qu’opérateur économique, redistribuant la richesse nationale et intervenant sur le marché lorsque le besoin se fait sentir. La bourgeoisie Rhénane a toujours prospéré sur la base d’un contrat social et s’est constamment soucié de l’intérêt national en favorisant, à la fin de la 2ème guerre mondiale, l’installation d’un capitalisme consensuel. Il est impératif de se pencher sur le sens de la réussite économique des deux vaincus du dernier conflit planétaire et l’ensemble des décideurs économiques du pays, au lieu de chanter les vertus du libéralisme à outrance et d’appeler à la disparition de l’Etat, devraient plutôt favoriser l’émergence d’un capitalisme social, à base familiale (à l’instar de l’Italie) où les lois du marché et les mécanismes étatiques seront toujours convergents. Ce point est d’autant plus important que, autant le capitalisme est créateur de richesses à court terme, autant il risque de devenir destructeur des valeurs sociales à long terme s’il n’est pas suffisamment encadré par les pouvoirs publics et concurrencé par d’autres valeurs sociales que celles de l’argent. 

Un capitalisme à visage humain 

Le capitalisme tunisien doit prospérer en protégeant les biens les plus précieux et les plus nobles dans la vie des hommes à savoir l’honneur, la joie, l’affection, le respect d’autrui qui ne doivent venir sur aucun marché, ni animé de l’esprit de gain et de la recherche du grand gain. Car lorsque le haut fonctionnaire, le soldat, le magistrat, l’arbitre, le savant sont dominés par cet esprit, la société croule et toute forme d’économie sera menacée. 

Finalement, tout en encourageant l’initiative privée, les pouvoirs publics ont l’obligation de protéger le pays contre les conséquences sociales des débordements du capitalisme en favorisant dans les entreprises une véritable cogestion qui associe à la décision toutes les parties prenantes : patrons, syndicats et pourquoi pas les actionnaires. Cette concertation permanente, tout en neutralisant le vieil antagonisme « capital- travail », renforce le sentiment d’appartenance qui fait de l’usine une véritable communauté d’intérêts.

La jeune génération d’hommes d’affaires tunisiens se doit, si elle veut éviter les effets néfastes d’un capitalisme sauvage, de préparer convenablement la carrière des cadres et des employés, de lisser les courbes et d’éviter les rivalités destructrices.

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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 09:10
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La Tunisie : Allégations d’un dictateur

Par : Fathi CHAMKKHI (Université de Tunis)

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Tout en prétendant « œuvrer pour le développement », la liberté et le bien être de tous, le pouvoir de Ben Ali continue de confisquer le libre choix des tunisiens et de tenir la société en laisse, empêchant par la même tout progrès réel du pays. La justification idéologique du régime se fonde sur trois allégations :

L’allégation de l’accumulation économique.

Selon la pensée dominante, l’économie tunisienne serait, irrémédiablement, en train de sortir du sous-développement. Par conséquent, elle s’approche, chaque jour un peu plus, du développement. Une simple question de temps... Pour étayer ses assertions, le pouvoir se prévaut, notamment, des taux de croissance de l’économie : une moyenne annuelle de 5% au cours des 17 dernières années.

En fait, la croissance économique remonte plus loin : 50 ans environ, voire beaucoup plus. Mais, ce que ne dit pas la pensée dominante c’est que cette croissance ne bénéficie, en réalité, qu’à une minorité d’acteurs (surtout étrangers). Alors que de larges secteurs de la société peinent dans le dénuement total.

Ce caractère exclusif de la croissance économique en Tunisie, se perpétue depuis la période coloniale jusqu’à nos jours.

Le capital est donc, le seul réel bénéficiaire de la croissance en Tunisie, tandis que la part qui revient au travail reste en tous points dérisoire. Ainsi, au cours du long règne de Ben Ali, les revenus du capital se sont accrues de 75 points contre une régression du salaire réel moyen, et surtout une perte de pouvoir d’achat de plus de 10 points pour les bas salaires.

Ce n’est donc pas une question de temps, comme le prétend la propagande officielle. En fait, l’économie locale est une véritable passoire. Elle est impropre à une réelle accumulation de richesses pouvant conduire à une transformation qualitative de la société.

L’allégation de l’accumulation sociale.

La propagande officielle ne cesse de propager un discours mensonger sur des prétendus acquis sociaux qu’auraient réalisé la société tunisienne au cours de « l’Ère nouvelle ». A en croire la pensée dominante, la Tunisie serait même sur le point d’éradiquer définitivement la pauvreté. N’a-t-on pas déjà atteint le seuil, fort impressionnant, de seulement 4% de pauvres dans l’ensemble de la population !

Mais, les faits tendent à démontrer exactement le contraire. L’évolution du prix du pain, aliment de base des tunisiens, peut nous donner une idée générale sur la nature de la logique sociale à l’œuvre sous le régime néo-libéral. En effet, durant les 20 dernières années, ce prix, pour lequel le peuple tunisien s’est insurgé en 1984, a été multiplié par 4,5. Dans le même temps, le pouvoir d’achat des tunisiens reculait.

Par ailleurs, l’école, autre indicateur social des évolutions en cours, est en pleine déconfiture. Au cours des dix dernières années, tout ce que la logique néo-libérale a réussit à faire, c’est de transformer l’université en une machine à produire, par dizaines de milliers, des chômeurs bardés de diplômes. L’université n’est plus cet ascenseur social qui assurait, à ces jeunes diplômés, une intégration sociale convenable.

Sous le joug du néo-libéralisme, les revenus du capital progressent, tandis que ceux du travail reculent : d’un côté, une minorité qui s’enrichit rapidement et de l’autre, une majorité qui s’appauvrit.

Le monde du travail tunisien est en train de payer un lourd tribut aux exigences du capital globalisé. Le pouvoir prétend que le taux de chômage n’est que de 14%. Cela fait tout de même près de 600 milles chômeurs. Ce sont pour la plupart des jeunes (beaucoup plus de filles que de garçons) et des diplômés de l’Université. L’emploi informel toucherait même une proportion de 40% de la population active occupée !

En plus, de ces pertes quantitatives nettes, les travailleurs subissent de plein fouet les effets négatifs de la déréglementation et de la flexibilité. Les formes de travail précaires gagnent tous les secteurs d’activité. Les contrats à durée déterminée sont désormais la règle, le travail partiel forcé et la sous-traitance gagnent du terrain, les entreprises de travail temporaires poussent comme des champignons…

Les effets dévastateurs de la logique néo-libérale au sein de la société tunisienne sont déjà largement visible parmi la jeunesse. De plus en plus, les seuls « choix d’avenir » qui leur restent sont de véritables trappes sociales ; chômage, délinquance ou bien immigration clandestine…

Là encore, le néo-libéralisme ne favorise aucune accumulation d’acquis sociaux pouvant servir de leviers vers le développement social, la liberté et le bien être du plus grand nombre. La politique néo-libérale agit tel un rouleau compresseur vis-à-vis des efforts de développement du peuple tunisien.

L’allégation de l’accumulation démocratique.

Le troisième volet de la propagande officielle concerne les libertés politiques ; la société tunisienne serait en train d’avancer, à pas assurés, vers la démocratie. Là encore, rein n’est aussi faux !

Au lendemain de son coup d’État, en 1987, Ben Ali s’engage solennellement à supprimer la présidence à vie, instaurée par son prédécesseur quelques années auparavant. Peu de temps après, il modifie la Constitution dans ce sens.

Le nouveau pouvoir promet davantage : la libéralisation de la vie politique et l’instauration de l’État de droit. Mais, rien de tout cela ne se réalise. En fait, tout au long de ses 17 années de règne, Ben Ali n’a ménagé aucun effort pour encadrer et contrôler la société afin de mieux la dominer.

Assez paradoxalement, au moment où la voie de la « présidence à vie » semble tout à fait libre devant Ben Ali qui s’est offert, par le biais d’un pseudo-référendum (organisé en mai 2002), l’immunité totale, et de très larges pouvoirs, et alors qu’il semble régner en maître absolu sur la Tunisie, le régime de Ben Ali apparaît, plus que jamais, comme un colosse aux pieds d’argile.

Ben Ali est le premier à le savoir. Chirac, Bush et l’Union Européenne le savent. Les tunisiens le savent aussi. Le moment d’en découdre peut être beaucoup plus proche qu’on ne le pense. La société tunisienne bouillonne de l’intérieur ; c’est un véritable volcan qui travaille en profondeur… Le mouvement démocratique tunisien, malgré toutes les difficultés auxquelles il a à faire face, n’a plus le droit à l’erreur.

Fathi CHAMKKHI* - Le 30 septembre 2007

* Fathi CHAMKKHI est le Porte parole de Raid Attac Tunisie

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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 07:58
أعراض الموت لنهاية السياسة

قد يكون نقد السلطة في وضعنا الحالي أيسر و أقل مجازفة من تناول وضع المعارضة رغم ما فيه من دواعي النقد و علامات الإفلاس و الإحباط. وقد أتيح لي مؤخرا أن أتبين بما لم يبقى معه مجال للشك أن الديموقراطية التي نحكم باسمها لا تختلف في شيء عن ديموقراطية حوانيت بعض المعارضين و صحفهم. وصدق قول ربك " يا أيها الذين آمنوا لم تقولون ما لا تفعلون، كبر مقتا عند الله أن تقولوا ما لا تفعلون." 

*          *          *

و عندما يضرب عن الطعام قائدي حزب معارضة احتجاجا على غلق منافذ العمل السياسي و تعطيله عن القيام بدوره ماذا يفعل من لا منفذ و لا حزب له؟ فهل بقي اليوم بيننا من يشك في حقيقة الوضع السياسي في بلادنا حتى نحتاج لمثل هذه العملية الاستعراضية نلفت بها انتباهه و نستدر من خلالها استعطافه؟ و هل هناك في تونس اليوم حزبا أحسن حالا من الديموقراطي التقدمي حتى يصبح ما يتعرض له موجبا لاستنفار الأنصار و استعطاف الأحرار؟

كلا وألف كلا فأين ما يحصل له مما حصل لغيره دون استثناء بما في ذلك الحزب الحاكم نفسه. أحزابنا اليوم مدمرة منهوبة و مولى عليها تحرر مواقفها و تدار شؤونها مباشرة من القصر أو مكاتب المصالح الأمنية و يتكفل بتسييرها أعوان المخابرات و المرتشون المندسون في قياداتها و إن استعصت تحاصرها فيالق المليشيات و الأعوان النظاميين و السريين المسلحين يشتتون أصحابها و يضطهدون أنصارها يذيقونهم الويلات حتى لا يبقى لهم شغل آخر غير المعاناة. و الويل و الثبور لمن يتصل بهم أو يحاول مجرد الإقتراب منهم. الجميع يعرف ذلك وكلهم صامتون.

و الإضراب عن الطعام في مثل هذا الإطار إعلان عن إفلاس الديموقراطي التقدمي يندرج في وضع عام سكنته الأحقاد و العداوات و غلبت عليه المغامرة و الأنانية و طغى على أصحابه حب الظهور على الشاشات و الصحافة و الأنترنات و ما يتوهمونه في أنفسهم من عبقرية ودهاء في المناورات. و لا أحد يجهل أن استقامة الحال بمثل هذه الأعمال من المحال. إنهم في واد و الشعب في واد منصرف تماما عنهم.

ما يريده الأستاذ الشابي و من معه بهذه المناورة هو أن يجعل الأزمة الشاملة التي تمر بها البلاد أزمته و أن يحول محور الجدل و الحوار و الشغل الشاغل لتونس اليوم يدور حول شخصيته و لا أحد غيره. و الويل لمن لا يساند أو يجاهر بالنقد أو يخالفه فديموقراطية التقدميين لا تحتمل المعارضين و تجر خلفها المجابهة بلا تنسيق أو طلب موافقة في قطار لا يمكن أن توقفه إلا صدمة الجدار في آخر الطريق.

تحالف الجهل هذا لن يقود لغير الخيبات و الهزائم و الأزمات. فماذا سيحصل إذا أجلي الحزب عن مقره و ما عسى أن يتغير لو سحب صاحب الدعوى قضيته؟ الأمر سيان لأن القضية في جوهرها تستهدف جر المعارضة إلى رهان خاسر من أصله بهدف احتكار الساحة لشخصه على مدى السنتان القادمتان ليعلن لنا ليلة الإنتخابات الرئاسية بكل عبقرية عن انسحابه لعدم توفر أدنى شروط الشفافية و الديموقراطية في العملية الأنتخابية. و لكن هيهات..

و كما لسلطة الإستبداد في الداخل و الخارج صحف تستكتبها و موجات وشاشات تستنفرها و لجان و جمعيات و هيئات تحركها للتأييد و الولاء و بيانات المساندة و التأليه لها استكملت هذه المعارضة دارتها حتى أصبحت صنوا لها تسمع جعجعة و لا ترى طحنا بل "طحينا" و تردى ثم المزيد من الإسفاف و التردي الشاهد على عجزها و وفاق الخديعة و النفاق الذي يجمعها.

قد يضن البعض أن وضعنا فريد من نوعه و أن حالنا لا مثيل له و لا يوجد مثله. و الحقيقة أننا أينما ولينا وجوهنا من حولنا لا نرى غير أوضاع أنكى و أظلم من حالنا. أوضاع ما أحوجنا لإدراكها حتى ندرك الإطار الذي يحكمنا و لو أن المجال لا يتسع هنا لاستيعابها. لقد عمت في كل الأقطار أنظمة بائسة مرتهنة تلج الألسن في كل مكان بفضائحها و لا يكاد يمر يوم دون هتك المستور و انكشاف غرائب الأمور من عجائب دسائس وفساد أصحاب القصور. وعسى أن يكفينا حالنا شغلا لنا و انشغالا بوضع بلادنا نقراه كما يقرأه اليوم أي شخص من أفرادنا فلم يعد يشك أحد في أننا في وضع استبداد و قهر وظلم تحكمه أخلاق جشع و تفرد و غصب و يلفه خطاب مخادعة وكذب ونفاق فما أحوجنا أن نضع بيننا و بين هذا الحال مسافة واضحة لا لبس فيها حتى يجرفنا السياق و ندمج في خانة وفاق الصمت و النفاق.

الصورة بكل ما فيها أننا نحكم على مرأى من العالم كله و علم منه بأحد أكثر أنظمة الإستبداد في عالم اليوم تخلفا دون أن يكون ذلك قدرنا بقدر ما هو مفروض علينا، بل يقرون به و يعترفون بتحالفهم مع المستبدين لعدم ثقتهم في هكذا معارضين و شعوب مستغفلة. الصورة المغشوشة التي يمولها و يسوق لها من ترتبط مصالحهم باستقرار بلادنا و لو على جثثنا تقوم على الحيلولة دون انكشاف الوجه القبيح لحقيقة نظامنا، لذلك حاولوا خداعنا و خدعونا فعلا بحزيبات لم يرخص لأحد فيها إلا بعد تيقنهم من تحكمهم فيهم بحيث لا يتعدى دورها دور ورقة التوت التى تخفي عورات النظام الذي يدعمون. إنها أحزاب تمنح كما تسند لزمات أسواق المواشي و كراء مصبات النفايات و كذلك تعطى تصاريح إصدار الجرائد و تكوين الجمعيات. و هكذا تحول الشأن العام حكرا على المحضيين و الموالين الذين بذكر صاحب نعمتهم يسبحون و لدوائر دعمهم شاكرين حتى إذا اعتقدوا أن عودهم قد قوي على الإنقلاب على ولي نعمتهم تحولوا مناضلين كحال كل مناضل شريف و حر غيور مارقون خارجون عن القانون عرضهم ومالهم و أهلهم مستباحون.

لذلك غريب أمر هذه الأحزاب التي تتبجح علينا اليوم بحمل لواء المعارضة الحقيقية بما يحمله خطابها من غرور و ما تفضحه أفكارها من قصور في نزوعها للإستفراد بتركة نظام بلغ مرحلة مرض موته و الحال أن ما يفرق بيننا و بينهم لا يتعدى الإمتيازات التي غنموها عندما كانوا متواطئين مع المستبدين.

لا شك أن الصورة التي حكمت بها تونس واستبد بها على شعبها على مدى نصف القرن الذي مضى على استقلالها لم تعد تتفق مع واقعها ولم يعد أحد يقبل بالشكل الذي انتهت إليه من تكريس لنهبها و مصادرة لمستقبل أجيالها و امتهان لكرامة أبنائها و تأسيس للتمييز و الإقصاء بين أفراد شعبها. لقد مرت خمسينية الإستقلال خيبة للإصلاح و تلتها خيبة خمسينية إعلان الجمهورية و نحن اليوم على أبواب خيبة عشرينية "العهد الجديد" و لم يعد أحد في مستوى الغباء ليثق بوعود التسويف بالإصلاح التي يطلقها نظام الإستبداد و لا بالمبادرات الدون كيشوتية لمعارضته المنفصمة تاريخيا و اجتماعيا و لم يعد أحد يجهل أن سلطة الإستبداد آلت إلى الإهتراء شأنها شأن معارضيها و لم يعد يبقى لها من صدى خارج دوائر المطبلين و المداحين من الطامعين فيها و المتمعشين منها و أننا في وضع مريض تضافرت شواهد قرب نهايته بعد أن حولوا البلاد صحراء يبابا من حولهم.

الإزدراء هو ما يلاقيه السياسيين في مثل أوضاعنا ألئك السياسيون الأوصياء الذين توهموا أن السياسة حكر عليهم لحكمونا بمشيئتهم و أنهم خلقوا ليسطروا لنا نمط حياتنا و كيف نعيش في بلادنا.

الإزدراء لمن ذهب في اعتقادهم أن السلطة تؤهلهم لحراستنا من أنفسنا

الإزدراء لمن ضنوا أن السياسة و كالة لهم لترويضنا على ما يريده الغير لنا و تطبيق خططه علينا.

الإزدراء لألئك الذين يتاجرون بنا لترويع الغرب منا حتى يستمروا على حكمنا و يوغلوا في قهرنا و نهبنا.

الإزدراء لكل ألئك السفلة الأغبياء الذين يرتزقون من الكيد و البطش بكل فرد حر منا في كل موقع من مؤسساتنا.

الإزدراء لكل من سرقوا نصيبنا من وطننا و قضوا على مستقبل أبنائنا.

الإزدراء لمن لا يروقهم ما نقوله و لا يعجبهم ما نقوم به و لا يلائمهم ما نفكر فيه

الإزدراء للمتخفي خلفنا، للمتنصت على حديثنا في عقر بيوتنا للمتعقب لتحركاتنا

لم يبقى لنا ما نخفيه.. لأننا ببساطة نزدريه.

و عندما نجمع لهم ما يكفيهم من الإزدراء لنجازيهم الجزاء الذي يليق بهم على كل ما فعلوه سوف يستيقضون ليصبحون على واقع جديد يكتشفون فيه أن الوطن لنا و ليس لهم و أنه بكل ما فيه يزدريهم.

المختار اليحياوي

***********************************

COMMENTAIRE  de  Néjib.

Professeur à l’université de sciences de Tunis



C’est un texte plein d’amertume, une sorte de constat d’échec personnel, d’une personne en demande de reconnaissance, en attente de reconnaissance , mais qui supporte mal  d’être à l’arrière scène et dans l’ombre , même si c’est à l’ombre de gens qui ne sont pas au niveau  des tactiques et des stratégies différents de lui. Moktar Yahyaoui est un politicien dans le sens agraire du terme , des mœurs agraire, très terre à terre,  où tout  est l’expression de l’affect, tout est figé dans la formulation, stagnant  dans l’obsession de ne pas en être, pour eux c’est toujours et définitivement, blanc ou noir, pour ou contre, la nuance pour lui comme pour Chabbi d’ailleurs, la nuance qui valorise les expressions et autres démarches démocratiques, est quelque chose d’insupportable , de méprisable, l’opposition à ben Ali c’est NOUS, qu’ils proclament à tout vent, à tout micro tendu, à tout support,   sous les applaudissement flagorneurs  digne des militant du RCD de leurs admirateurs , soumis  aux variations caractériels de leurs icones, et dans ce combat de vieux chevaux de retour, des gens comme  JRIBI, ben KHALIFA ect…, les partisans admiratifs, les croupies de M.YAHYAOUI, surtout sur le net et dans le petit cadre familial, comptent pour du beurre, ils nous vendent des salades, des délires sur lesquels ils n’ont aucune emprise, cela tient du délit de faciès, de la contrefaçon et en toute état de cause, il y’a tromperie sur la marchandise, cela pue l’opportunisme et le carriérisme, ce qui les importe, ce n’est pas la Tunisie et les tunisiens, mais c’est CHABBI ou YAHYAOUI  point barre, le NOUS a un contenu et son contenant est d’un archaïsme  stupide et honteux. Ceci dit, ce  contient beaucoup de vérité .Mais quand on connait la pensée et la démarche de M.YAHYAOUI, on ne peut qu’être frappé par les paradoxes et les contradictions  que contient son discours , depuis le temps que  ce juge sévit dans le microsome de l’opposition tunisienne,  où la chefferie et les maquereaux font bon ménage avec l’omerta et les unions sacrés de tous les arrivismes, ce qui fait l’absence totale de la crédibilité du juge YAHYOUI, c’est que son remarquable texte s’applique parfaitement à  sa personne , ce qu’il reproche à la nébuleuse PDP, en fait et en vérité, ce qu’il reproche au pauvre  Néjib Chabbi est parfaitement exact, mais c’est ce que tout un chacun  honnêtement, exactement peut reprocher au juge moktar sahraoui :  la surenchère, le culte le personnalité, celui des apparences, des petits calculs politique, des stratégies de boudoir, de manque de lucidité et de transparence, l’autoritarisme prétentieux, le manque de légitimité, l’absence totale de disponibilité et de courage politique pour justement être dans la réalité pragmatique des tunisiens, il ne s’agit pas de disserter sur la Tunisie et les tunisiens dans un vase clos, il s’agit d’assumer ses prétentions  et sa condition historique, de part leur renommée internationale, Chabbi comme Yahyaoui ne leur manquent  rien et ne risquent rien face à l’appareil répressif de la dictature, ce qui leur manque ce sont des idées, de l’intelligence, une culture démocratique et une vision charismatique de l’intérêt national, en fait ce qu’il leur manque vraiment c’est tout simplement,  le courage d’assumer ce qu’il sont,  non pas en tant qu’individus, mais en tant  que référence obligée pour les militants tunisiens en général, une référence presqu’artificielle , mais qui existe et qu’il faut faire avec, une référence qui nous est imposée par les combinaisons et  conjonctures médiatiques, la nature ayant horreur du vide, il est vite fait occupé par n’importe qui… la dictature  a bien joué le coup en embastillant certains de ceux comptent, en exilant le reste. Nous restons ,nous tunisiens spectateurs de nos propres vies, dégoûtés par  les coups d’éclats creux et insignifiants, refroidis par la suffisance des uns et des autres, encore l’apparence, mais dans cette Tunisie désespérée, même la médiocrité, si elle a le moindre chance  de froisser l’ogre dictatoriale est toujours  bonne à prendre,  pour un peuple soumis et abandonné à ses déchirures par des combats de petits chefs de petites garnissions,  que sont les oppositions tunisienne, une petite armée qui est la caricature parfaite de l’armée mexicaine, avec plus de généraux que d’hommes de troupe, et c’est seulement de leur faute, aux gens comme Chabbi, Yahyaoui et compagnie.


تونس في 27 سبتمبر 2007

 

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29 septembre 2007 6 29 /09 /septembre /2007 12:14



http://www.nawaat.org/portail/IMG/jpg/solidaires-a-z.jpg





إنا لله و إنا إليه راجعون

وجهت عائلة السجين السيد عبدالحميد الجلاصي إلى كل من


- رئاسة الجمهورية

- و وزارة العدل و حقوق الإنسان

- و الإدارة العامة للسجـــــون و الإصلاح

- و السيد قاضي تنفيذ العقوبات بابتدائية سوسة

برقية هذا نصها:

برقية

إن عائلة عبدالقادر الحاج بوبكر تناشدك تمكين ابنها عبدالحميد الجلاصي السجين صبغة خاصة عدد 18683 بالسجن المدني بالمسعدين من رؤية والده طريح فراش الموت...

و لكم الشكر .


قانون عدد 52 لسنة 2001 مؤرخ في 14 ماي 2001 يتعلق بنظام السجون

الفصل 18: للسجين الحق في المحافظة على الروابط العائلية و الاجتماعية و ذلك

بالخروج لزيارة الأقارب عند المرض الشديد أو حضور موكب جنازة أحدهم وفقا للأحكام القانونية المنظمة لمؤسسة قاضي تنفيذ العقوبات والتراتيب الجاري بها العمل .




إنا لله و إنا إليه راجعون

وجهت عائلة السجين السيد عيبدالحميد الجلاصي برقية إلى كل من


* رئاسة الجمهورية
* وزارة العدل و حقوق الإنسان
* الإدارة العمة للسجون و الإصلاح
* السيد قاضي تنفيذ العقوبات بابتدائية سوسة

هذا نصها:

برقية

إن عائلة عبدالقادر الحاج بوبكر الجلاصي تناشدك تمكين ابنها عبدالحميد الجلاصي السجين صبغة خاصة عدد 18683 بالسجن المدني بالمسعدين حضور مراسم دفن والده عبدالقادر بمقبرة بوحبيب منزل تميم..

و لكم الشكر.

الأمر المؤرخ في 4 نوفمبر 1988 المتعلق بالنظام الخاص بالسجون.

الفصل 78: عند وفاة أحد الأقارب المنصوص عليهم بالفصل 48 من هذا الأمر يمكن للقاضي المتعهد بالقضية الترخيص للموقوفين تحفظيا في الخروج من السجن لحضور موكب الجنازة و بالنسبة إلى المحكوم عليهم يمكن منح هذا الترخيص من طرف المدير العام للسجون و الإصلاح و ذلك في نطاق الولاية الموجود بها السجن أو الولاية المجاورة فقط.

و يكون السجين مرفوقا بعونين من أعوان الحراسة في زي مدني و تتعهد عائلة السجين بإحضار وسيلة النقل اللازمة وإرجاعه إلى السجن بمعية مرافقيه عند انتهاء الرخصة و يترتب عن عدم العودة إجراء التتبعات العدلية الضرورية.


قانون عدد 52 لسنة 2001 مؤرخ في 14 ماي 2001 يتعلق بنظام السجون

الفصل 18: للسجين الحق في المحافظة على الروابط العائلية و الاجتماعية و ذلك

1. بالخروج لزيارة الأقارب عند المرض الشديد أو حضور موكب جنازة أحدهم وفقا للأحكام القانونية المنظمة لمؤسسة قاضي تنفيذ العقوبات والتراتيب الجاري بها العمل .

....




بسم الله الرحمان الرحيم

"إنا لله و إنا إليه راجعون"


يوم الجمعة السادس عشر من رمضان

انتقل إلى رحمة الله السيد عبدالقادر بلحاج بوبكر ( الجلاصي) مساء اليوم الجمعة 16 رمضان 1428 الموافق ل الثامن و العشرين من سبتمبر 2007 بعد الساعة التاسعة ليلا بقليل بمنزله بقرية بوحبيب من معتمدية منزل تميم ولاية نابل عن عمر بلغ الرابعة و السبعين..

عمنا عبدالقادر رحمه الله تعالى عامل فلاحي بسيط لكنه كان حافظا لكتاب ربه، أحسن تربية أبنائه فعرف ثلاثة منهم السجون دفاعا عن حريتهم و عن دينهم و رابع عرف مرارة الغربة قضى بها الآن 17 سنة أي مثل ما قضى عبدالحميد وراء القضبان..

للتعزية يمكن الاتصال ب

عبد المجيد أخ عبدالحميد: 0021620638725

منية زوجة عبدالحميـــــد: 0021622933600

يكون الدفن بمقبرة بوحبيب على الساعة الثالثة ظهرا

عبدالله الـزواري
********************************
بسم الله الرحمان الرحيم

العزري ....


استجابت الإدارة العامة للسجون و الإصلاح للبرقيات التي أرسلت إليها مناشدة السماح لعبدالحميد حضور مراسم دفن والده.. لكن عبدالحميد لم يظفر برؤية والده و هو يعاني من سكرات الموت و لم يظفر برؤيته قبل أن يوارى التراب رغم أن القانون عدد 52 المنظم للسجون التونسية ينص بما لا يدع مجالا للإجتهاد بأن من حق السجين الخروج من السجن لزيارة أقاربه عند المرض الشديد أو حضور موكب جنازة أحدهم، و الأقارب هنا هم من حددهم الفصل 33 من القانون المذكور1... و يندرج هذا الحق في ما سمته الإدارة المحافظة على الروابط العائلية و الاجتماعية..

استجابة الإدارة لم ترق للمستوى المطلوب، إذ أن عبد الحميد- شأنه شأن عبدالكريم الهاروني- ذهبوا به حراسه مباشرة إلى المقبرة، و إن كان الهاروني محظوظا إذ أم الناس في صلاة الجنازة فإن عبدالحميد قد وجد أباه و قد هالوا عليه التراب فلم يصل عليه و اكتفى بالترحم عليه و تلاوة سورة الفاتحة...

قدموا بعبدالحميد بعد ما غادر إخوانه – كل إخوانه- قرية بوحبيب... فهل في الأمر سر؟؟؟

على كل عاد أفراد عائلته الصغرى إلى المقبرة لتعزيته من جديد و التحق بهم أقاربه الأبعدون ثم التحق به هناك كل من سمع بمقدمه من أبناء القرية... أيتركون الفرصة تمر دون تقديم العزاء إلى الشخص الأول في القرية الذي يجمع السكان على احترامه اعترافا بنظافة يده و دماثة أخلاقه و سيرته الطيبة.. أليس هو من ذرية الرجل الطيب " المدب عبدالقادر" كما يعرف عند ابناء القرية؟؟؟

كان ما يزيد عن ثلاثين عونا بزيهم المدني يحيطون بعبدالحميد إحاطة القيد بالمعصم فلم يتمكن من الحديث مع أي كان من أبناء العائلة و اكتفوا بهمهمات و غمغمات...

و قد تساءل بعضهم: " الم يكن في إمكان الإدارة الوصول بعبدالحميد قبل دفن والده؟؟؟"

و تساءل آخر:" أصحيح أن عبدالحميد غادر السجن في وقت يسمح له بالوصول قبل الدفن غير أن كثافة المعزين جعلت " حراسه" يخشون خروج الأمر عن سيطرتهم ففضلوا المكث بعيد ( مركز قرية الرعينين القريبة من بوحبيب) إلى أن يغادر أغلب المعزين المنطقة؟؟"

لكن هل خرج الأمر عن السيطرة في جنازة والدة أخينا الهاروني طيب الله ثراها؟؟؟" أم يكون هذا التصرف اجتهادا للمصالح الجهوية ذات العلاقة بالموضوع؟؟ ألم يسيئوا إلى إدارتهم من حيث أرادوا أن يحسنوا؟؟؟ و إن كان للمجتهد المخطئ أجر واحد فلا أحسب أن لهؤلاء أجرا البتة إن لم يكن لهم وزر الإساءة لإدارتهم و إلى بلدهم....

رحم الله عمنا عبدالقادر رحمة واسعة و أسكنه فسيح جناته و رزق كافة عائلته جميل الصبر ...


عبدالله الـزواري

abzouari@hotmail.com
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29 septembre 2007 6 29 /09 /septembre /2007 08:19


Richard Robert



Le djihad pour les nuls
Par princesse enchantée.Bakchiche

mercredi 26 septembre 2007 par La princesse enchantée
Condamné à perpétuité en 2003 au Maroc pour avoir dirigé des cellules terroristes, le Français Richard Robert a depuis viré sa cuti pour se muer en pourfendeur de ses anciens camarades de djihad, qualifiés d’« apothicaires de l’Islam ». Se présentant comme un « salafiste réformateur », il a rédigé une épître depuis sa cellule du quartier de haute sécurité de la prison de Salé dont voici des extraits.
L’intro « La pensée salafiste djihadiste bien qu’étant un sujet d’actualité grandissant n’a jamais été traitée de manière suffisamment objective et efficace. Aussi, je me permets de m’imposer cette lourde tâche d’analyser puis de présenter ma critique avertie de cette mouvance islamiste dont les rangs ne cessent de se garnir de jeunes croyants inconscients. »
Les djihadistes selon le Robert « Le salafiste djihadiste s’identifie aux compagnons du Prophète en se déclarant l’adepte de la voie tracée par ceux-ci tout en refusant de s’attacher aux préceptes enseignés par les imams fondateurs des quatre écoles unanimement reconnues. (…) Nous pouvons définir le salafiste djihadiste comme étant celui qui prétend représenter l’authentique croyant et le seul véritable détenteur de la tradition prophétique qu’il a acquis en consultant des compilations de hadiths (…) et qui considère la lutte armée comme seule moyen efficace de prédication. (…) Ils vont même jusqu’à considérer tout musulman ne participant pas au combat comme étant exclus de la communauté élue à qui elle promet le paradis. »

Richard Robert

Il s’en passe de belles dans les prisons marocaines… « Cette idéologie djihadiste se matérialise en détention par une préparation mentale et physique au Djihad. Des entraînements physiques à connotation djihadiste sont organisés. (…) Ils (les djihadistes) empruntent des chants guerriers ou des appels au combat des apostats ou autres ennemis de Dieu. (…) Lorsqu’un agent de sécurité ordonne son interdiction, celui-ci fait face au machiavélisme de détenus qui n’hésitent pas à faire appel à l’aide de leurs avocats en déclarant qu’on leur interdit la psalmodie du Coran. »

Chefs d’État arabes et non-croyants dans le même sac « L’application de cette règle les a donc automatiquement conduit à considérer l’ensemble des régimes arabo-musulmans comme infidèles ainsi que toute personne jouant un rôle dans le fonctionnement de ces États jusqu’aux simples policiers et gendarmes qui ne font qu’assurer la sécurité des citoyens. (…) Les djihadistes vont même jusqu’à considérer toute alliance faite avec les non-croyants au détriment des musulmans comme un acte ex-communicatoire. (…) Comme je l’ai décrété précédemment, les djihadistes considèrent les régimes arabo-musulmans comme infidèles. De ce fait, ils ont déclaré leur allégeance à l’État taliban qu’ils ont considéré comme le seul État islamique digne de ceux-ci. Cette allégeance étant perçue comme étant une obligation religieuse quantifiant la foi du croyant. En détention, cette allégeance se manifeste par le port de la chemise afghane, par l’organisation de soirées. Soirées composées essentiellement de chants guerriers appelant au djihad, vantant les exploits des partisans de Ben Laden et exhortant Dieu de leur porter secours. (…) Il est unanimement reconnu qu’un musulman ne peut être excommunié pour apostasie sauf si celui-ci déclare publiquement renoncer à l’islam. L’application de cette règle me permet donc d’affirmer que l’ensemble des chefs d’État des nations musulmanes sont des musulmans à part entière, ceux-ci n’ayant jamais déclaré rejeter les lois coraniques. Ils se sont contentés de déclarer qu’étant donné la spectaculaire évolution qu’a connue le monde arabo-musulman depuis la révélation du Coran, ces lois doivent elles aussi évoluer en fonction du besoin des sociétés qui se sont modernisées »
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29 septembre 2007 6 29 /09 /septembre /2007 08:11

Ben Ali & Materi

 

L'appétit de Monsieur Gendre/2

Après avoir narré par le menu la semaine dernière, la brouille entre la veuve de Yasser Arafat et Leïla, la si prude femme du président tunisien, Bakchich poursuit les aventures du clan Trabelsi.

En juin dernier, un étrange encart publicitaire est apparu dans la presse (aux ordres) de Tunis : « félicitations à Sirine Ben Ali, fille de notre bienheureux président et de son épouse Leïla, pour avoir passé son bac avec succès » (sic). Le message était signé de la propre main du mari de Sirine, le fils Materi, devenu ces dernières années un des piliers du clan Trabelsi. Et le tout-Tunis de s’esclaffer, la fille Ben Ali étant connue pour avoir été renvoyée du lycée français durant sa scolarité. Peu importe ! Le gendre Materi peut poursuivre sa brillante carrière dans le pillage du pays. C’est lui qui tient l’import-export de Volkswagen et de Porsche en Tunisie, lui qui est le bâtisseur de plusieurs marinas dans la grande banlieue de la capitale ; et lui, enfin, qui vient de mettre le grappin sur la florissante société appartenant à Renault –matériel de travaux publics.
Le patron de cette entreprise qui rapportait plusieurs milliards de centimes par an a commis l’erreur de se montrer généreux avec les bonnes oeuvres de Leïla. Bien sûr il en fut remercié par le président lui-même, puis décoré ! Cette générosité fut sa perte. Comme le dit un proverbe arabe, « il ne faut jamais ouvrir l’œil du bédouin » et exciter sa convoitise. Monsieur Gendre a convoqué le malheureux au printemps dernier : « désormais les 15 % de commissions sont pour moi, tu te contenteras du peu qui reste… » Depuis, le malheureux concessionnaire a perdu vingt kilos et ne dort plus la nuit.

La bachelière, Sirine Ben Ali épouse Matéri, dort, elle, sur ses deux oreilles.
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28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 23:33

 http://www.nodo50.org/palestinalliure/IMG/jpg/Sabra-6.jpg

كيف اختفت ذكرى مجازر صبرا وشاتيلا من إعلام فلسطين48؟

 

رجاء زعبي عمري

 

المصدر: "أجراس العودة"

http://www.ajras.org/?page=show_details&table=articles&Id=2122

 


 

* * *

 

18 أيلول 2007 في يوم الذكرى الـ25 لمجازر صبرا وشاتيلا
وزيرة خارجية إسرائيل تنتظر القهوة بعد تناول إفطارها الرمضانيّ!!!

 

أتابع في موقع "أجراس العودة" المقالات التي تصلنا تباعًا أو نختار نشرها في الذكرى الـ25 لمجازر صبرا وشاتيلا، ومن جهة ثانية أنشغل بمتابعة اعتصامات "الجرح المفتوح" التصعيدية التي يحييها في هذه الأيام في فلسطين48 ذوو شهداء مجزرة أكتوبر 2000 (هبّة انتفاضة القدس والأقصى) استعدادًا ليوم ذكرى المجزرة / الهبّة. وأهيّء نفسي للكتابة في "أجراس" عن الجرح الفلسطيني الواحد والألم الفلسطيني الواحد. وبينما أتابع أخبار اعتصامات "الجرح المفتوح" في إعلام فلسطين48، لا أعثر بالمقابل على أيّ ذكر لمجازر صبرا وشاتيلا. وبما أن إعلام فلسطين48 في مرحلة التسوية صار مقسّمًا وفق تقسيمات التسوية نفسها، فقد بحثت في الأقسام ولم أجد.. لا في "شئون محلية" التي تعنى بشئون "المواطنين"، ولا في "شئون فلسطينية" التي تعنى بمتابعة ما يجري في الضفة والقطاع، وأمّا اللاجئون فليس لهم "شئون" ضمن النظام الجديد فلا هم "محليّون" ولا هم "فلسطينيون" كما تنصّ التسوية. وهنالك بالطبع "شئون إسلامية" و"عربية" و"عالمية".. إلخ.  في مثل هذا الإعلام صار الفلسطينيّ على أرض فلسطين فقط "مواطن" وكأنه يعيش غداة الثورة الفرنسية حيث حيّا الفرنسيون بعضهم بعضًا "صباح الخير سيّدي المواطن... يسعد صباحك جارنا المواطن"! وتقرأ مثلاً في إعلام المواطنة نبأ عن "فلسطينيّ" من نابلس اعتدى على زوجته "مواطنة" من سخنين! إذ من المبكر القول إن فلسطينيًا اعتدى على زوجته الإسرائيلية.

 

لم أجد ذكرًا لصبرا وشاتيلا سوى افتتاحية 18 أيلول في صحيفة "الاتحاد" الورقية وعلى موقع الجبهة. وأتوقف لأتذكّر.. في 1982 كنا في فلسطين48 نتحلّق لسماع أخبار حصار بيروت، والمجازر في صبرا وشاتيلا. كنا نتابع الخبر الفلسطيني كمن يُطعن في الصدر ألف طعنة. وقد بلغ القهر والخيبة بكثيرين ممّن استمعوا إلى "الهمّة الإذاعية" العربية حدّ التبرّؤ من عروبتهم قائلين: "لست عربيًا.. أنا من اليوم وطالع فلسطيني وبسّ.. لأنه فشّ عرب".. ونذكر مظاهرات عارمة جرت في فلسطين48 احتجاجًا على مجازر صبرا وشاتيلا، وأن كثيرين سقطوا جرحى جرّاء همجية قوات الأمن الإسرائيلية. ونذكر إحياءً لذكرى ضحايا المجازر من أبناء شعبنا، ما لبث أن تلاشى رويدًا رويدًا إلى أن اختفى من المشهد.

 

أستوقف نفسي متسائلة عمّا إذا كان يحرّكني هنا مجرّد تفكير رغبويّ.. مجرّد توهّم ذهنيّ وإصرار عاطفيّ على وحدة قضية وهوية ومصير لا وجود لها في الواقع؟! ولكن.. كلّ الدلائل في حياتنا اليومية وفي مسارنا التاريخي تشير إلى وحدة الهوية والقضية والمصير، وإلى أن الحركة الصهيونية لا تميّز بين الفلسطينيين، إلاّ بما يخدم مخططات التجزئة الرامية إلى تصفية قضية الشعب الفلسطيني. وأدرك تمامًا أن الناس يعيشون كلّ ذلك على جلودهم يوميًا. وأدرك أيضًا أن فلسطينيي48 لم يتخلوا عن هويتهم الفلسطينية، ليس فقط من معرفتنا بالناس، بل أيضًا بالنظر إلى نتائج استطلاعات الهويّة التي تجريها معاهد أبحاث عربية لجسّ النبض الفلسطيني في عروقنا؛ ونحن أيضًا متمسّكون بحق العودة بلا ريب، وفقًا لنتائج استطلاعات تلك المعاهد نفسها، التي أخرجت وثائق تتعلق بمستقبلنا دون النظر حتى في نتائج استطلاعاتها هي.. ألم نقل هي فقط لجسّ النبض الفلسطينيّ؟

 

استباحة الذكرى ولامعقولية السياسة

 

لم يكفنا أن نغيّب الذكرى الخامسة والعشرين لمجازر صبرا وشاتيلا، إذ تبيح المرحلة أيضًا استباحة تلك الذكرى إلى أقصى الدرجات. ناصرة جرحى مظاهرات صبرا وشاتيلا تستضيف في هذا اليوم وزيرة خارجية إسرائيل، التي كانت ضيفة الشرف في مأدبة إفطار رمضانيّ نظمه في الناصرة "صندوق أبرَهَم" وشارك فيه نحو 400 شخصية من أعضاء كنيست ورؤساء سلطات محلية وشخصيات كبيرة من قطاع الأعمال في إسرائيل ومندوبون عن السلك الدبلوماسي، وحاخامت وشيوخ ومطارنة، وشخصيات بارزة من قيادات فلسطينيي48 بمن فيهم رئيس "لجنة المتابعة". ولم تنسَ وزيرة خارجية إسرائيل أن توجّه من على منصّتها في الناصرة نداءً إلى "قادة الجماهير العربية" ينسجم مع رسالة "صندوق أبرَهَم"، دعتهم فيه إلى المساهمة "في النقاش العام حول المستقبل المشترك لليهود والعرب في إسرائيل وعدم ترك الأمور للمتطرفين"، كما جاء في موقع الصنارة اليوم. نذكّر أن "مبادرات صندوق أبرَهَم" مؤسسة يموّلها لبراليون صهاينة من الولايات المتحدة تجنّدوا لأجل الدفع بجهود إدماج فلسطينيي48 و"الحياة المشتركة في إسرائيل"، ضمن "مشروع المواطنة" الملحق بالتسوية. ومن بين فعالياتهم إقامة وليمة إفطار سنوية في شهر رمضان، تأليفًا لقلوب أبناء أبرَهَم!

 

ولأننا قبلنا تغييب الذكرى واستباحتها، صارت اللامعقولية سمة المشهد السياسيّ في فلسطين48. فبينما ممثلون عن أحزابهم يشاركون في الإفطار الرمضانيّ في الناصرة مع تسيبي ليفني، تجمهر قليل من ناشطي حزبَي "التجمع الوطني الديمقراطي" و"الجبهة الديمقراطية للسلام والمساواة"، يحتجّون - كلّ على انفراد! - مندّدين بحضور تسيبي ليفني إلى الناصرة. وبينما اختارت صحيفة "الاتحاد" بذكاء كبير تجاهل الحدث كليًا، فقد أبى موقع "عرب48" إلاّ أن يكتب عن تنظيم حزب التجمع "مظاهرة ضد مشاركة ليفني في حفل إفطار في مدينة الناصرة"!! وصرّح نائب الأمين العام للتجمع الوطني الديمقراطي الذي شارك في المظاهرة في حديث لعرب48: "جئنا كتجمع لنتظاهر ضد هذه الزيارة المخزية التي قامت بها وزيرة الخارجية ونائبة رئيس الحكومة، تسيبي ليفني". ومن بين أسباب احتجاجه هنالك ما يتعلق بالذكرى والذاكرة، إذ يقول: "تأتي هذه الزيارة عشية الذكرى السابعة لهبّة القدس والأقصى"، ولكنه لا يذكر وربّما لا يتذكّر أنها تأتي تحديدًا في يوم ذكرى مجازر صبرا وشاتيلا.

 

فهل يمكن تبرير مثل هذا النسيان من قائد سياسيّ، بالقول إن عزلة قطاعات الشعب الفلسطيني عن بعضها البعض جغرافيًا، قد أدّت إلى انشغال كل قطاع بألمه الخاصّ وبحلوله الخاصة؟ وهل يمكن قبول هذا التبرير وممارسات الصهيونية العنصرية الوحشية تقع على كافة قطاعات الشعب الفلسطينيّ وهي موجّهة أصلاً وعمدًا ضد الشعب الفلسطيني ككلّ؟ إن الجواب على هذا هو لا وألف لا؛ لأن العزلة الجغرافية هي عزلة قسريّة ولأنها هي مبعث الألم الفلسطينيّ، وأمّا العزلة السياسية فهي خيار سياسيّ لا يمكن أن يسلكه من يسعى إلى معالجة أسباب هذا الألم الواحد. فسلوك هذا النهج السياسي وانعكاساته في الإعلام وفي وعي الفلسطينيين، تشير إلى انسحاب من التاريخ الفلسطينيّ وبالتالي من العمل السياسيّ الفلسطيني أيضًا، ومن ثمّ إلى قضاء مبرَم على قضية الشعب الفلسطينيّ وتأبيد عذاباته بدلاً من معالجتها. إذ لا يمكن لسياسيّ يدرك ولو بعضًا من ماهية المشروع الصهيونيّ، ويرى أن مبعث الألم الفلسطينيّ هو شتاته وحرمانه من العودة إلى وطنه، أن يصدّق نفسه وهو يبشر بانتهاء معاناة الفلسطينيين من خلال حلول منفصلة لهذا الشعب المعذّب.

 

أسرلة الألم الفلسطينيّ. أسرلة الذاكرة الفلسطينية

 

جميعنا يحزن ويبكي.. يغضب ويشتم، أمام ما نشاهده على شاشات تلفزيوناتنا من موبقات تلحقها الصهيونية والولايات المتحدة وأنظمة الأعوان بشعبنا الفلسطينيّ. وجميعنا يتمزّق لما يجري في الضفة وغزة، ولكن في داخل بيوتنا. فما الذي يجري هنا؟ ومن الذي كتم صوت الناس، ولماذا لا يتمّ ترجمة هذا الألم كلّه إلى مشروع سياسيّ بدلاً من أن يرتدّ عنفًا يأكل مجتمعنا من الداخل؟ وكيف تكون الرصاصة واحدة، والقتيل ثلاثة.. أربعة.. خمسة…!!!

 

هذا كلّه له علاقة مع "المرحلة"، مرحلة التسوية وبخطاب تعدّد الهوية الفلسطينية في عهد التسوية؛ وله علاقة بقيادات جديدة ومجدّدة، وخطاب سياسيّ حمل إلينا "رؤيا جديدة لمرحلة جديدة" وكأنّ "المرحلة" عيد وكأن "الرؤيا" ثياب العيد، مع أنها كانت في الواقع أكفان هويّتنا الفلسطينية. ولكن هذا نتركه لمعالجة خاصة نتطرق فيها إلى استراتيجيا "ردع فلسطينية العرب في إسرائيل" التي وضعها البروفسور سامي سموحا - المستشار الاستراتيجي لحكومات إسرائيل في أساليب معاملة فلسطينيي48. وقد وضعها "تحسّبًا" لتسوية نهائية مرتقبة يكون على إسرائيل من ضمنها قبول نهائيّ ببقاء جزء من الشعب الفلطسيني ضمن حدودها. وعندما جُلبت إلينا قيادات فكرية تتولى مهمّة الوكيل المساعد، نظّرت تلك القيادات لأسرلة ألمنا الفلسطيني، بحيث اقترحت منذ 1991 القطع بين ما نحسّه من حرمان وفَقد وظلم توقعه بنا الدولة الصهيونية، وبين تاريخنا الفلسطينيّ الذي صار "ما قبل التاريخ بالنسبة إلى العرب في إسرائيل"، وصار التمييز القومي والطبقي وكافة أشكال الاضطهاد مسألة خرق لعقد مواطنة مفترضة. وقد استمرّت إسرائيل بممارسة كل أنواع التمييز ضدّنا كفلسطينيين، ولكن قياداتنا في خطابها الجديد أصبحت تفسّر ذلك تمييزًا ضد المواطنين.. حتى القتل! ففي مجزرة أكتوبر 2000 قتلت قوّات الأمن الإسرائيلية في المثلث والجليل "مواطنين إسرائيليين" ضمن محاولات لتجييرها لصالح مشروع المواطنة وردع فلسطينيّتنا وأسرلة ألمنا الفلسطيني. فمن قلب المجزرة زعق صوت في لقاء عبر الإذاعة: "إنها مجزرة بحق عرب الداخل!".. فمن هؤلاء ومن نحن؟ ومن قلب الغضب والألم والذعر اغتاظ كثيرون وضحك كثيرون، وهم يتساءلون ما إذا سمعنا عن مجزرة ترتكبها إسرائيل ضد "عرب الداخل".. كان يمكن لنا أن نطمئن بأن ذاك الذي سفكته قوات الأمن الإسرائيلية لم يكن دمنا إذن، لولا أن كنّا هناك ورأينا أبناءنا مقتولين بنيران قناصتهم، وصغارنا "فراخ المواطنين" مذعورين من احتمال أن "ييجوا يطخّونا في المدرسة". هذا نحن إذن وتلك رصاصاتهم، هذا خوف أبنائنا وذاك بطشهم.. فماذا لو كلّفت نفسها نخبنا عبر الإعلام أن تقول: "إنها مجزرة ضد "العرب" مثلاً، أو "ضدّ الجماهير العربية!".. بلاش "ضد الشعب الفلسطيني" يا عمّي، فنخبنا مقتنعة تمامًا أن الشعب الفلسطيني هو من تقتلهم الصهيونية بوصفها حركة كولونياليّة في المناطق التي "احتلتها" عام 1967.. ولكن مَن هؤلاء "عرب الداخل" الذين تقتلهم الصهيونية بوصفها حركة تحرّر قوميّ، في المناطق التي "حرّرتها" عام 1948؟!! إنهم "نحن" وإنهم "عربها".. لقد ارتكبت إسرائيل، ولأوّل مرّة في تاريخها مجزرة ليس بحق الفلسطينيين كما تعوّدت، وإنما بحق عرب الداخل الإسرائيلي، بحق "مواطنيها". وقد سمعنا سياسيينا من جميع الأحزاب يحتجّون في أكتوبر 2000 بأن قوات الشرطة "عاملتنا كأعداء" وأن "الدول لا تقتل مواطنيها!". ولكن إسرائيل لم تقتل مواطنيها يا سادة، وإسرائيل تعتبرنا وتعتبركم أعداء، وتعتبر مجرّد وجودنا "تطرف" فمتى تكفّون عن ملاحقة أوهام الديمقراطية الإسرائيلية وعشق المواطنة من طرف واحد مثل بؤساء قصص الحب من طرف واحد. متى تقتنعون بأن حلاً ديمقراطيًا لا يمكنه إلاّ أن ينطلق من وقف عذابات الفلسطينيين وعودتهم إلى وطنهم، ولا يمكنه إلاّ أن يجرؤ على دعوة  المستوطنين في أرض فلسطين بالتحول إلى المواطنة في فلسطين خلاصًا لهم من براثن الصهيونية؟

 

* * *

وأخيرًا.. وكما قلنا منذ البداية، لم ينسَ أحد في فلسطين48 صبرا وشاتيلا، ولا يدير وجهه أحد عمّا يجري لأبناء شعبنا أينما كانوا، ولكن الناس يحتاجون مكبّر الصوت الذي يُعلي صوتهم فوق صوت نخب التسوية وإعلامَهم فوق إعلام التسوية.. هنالك حاجة ماسّة للربط بين تمسّك الناس بحق العودة والعمل السياسي والإعلامي، فلا السياسة ولا الإعلام في فلسطين48 يعبّران عن طموحات وأماني ومصالح فلسطينيي48 المرتبطة بطموحات وأماني ومصالح الشعب الفلسطينيّ كله.

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28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 15:55


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Debout les gueux ! Debout les Guy Môquet !

Charges sociales, coût du travail ?

Et si les pendules  étaient remises à l’heure...

 

Journalistes au service du Pouvoir et des nantis, semblent l’ignorer: au sortir de la guerre dans une France exsangue et  ruinée ou tout devait être reconstruit, le peuple de France, par l’intermédiaire du Comité National de la Résistance a su se donner les moyens de mettre en place une ASSURANCE maladie (sécurité sociale), une ASSURANCE retraite et une ASSURANCE chômage.

A cette époque, les indemnités de chômage se montaient à 100 % du salaire. Une règle, et pas une exception, pour l’ensemble des citoyens de notre pays. Sans oublier, les allocations familiale ou les aides aux logements.

A cette époque on ne parlait pas de charges sociales mais d’ASSURANCE ou de SECURITE. Celles-ci ont étaient mises en place pour remplacer ou compléter les MUTUELLES ouvrières dont les salariés avaient su se doter au XIXème siècle dans le textile, les mines ou la sidérurgie.

Aujourd’hui, avec un Produit Intérieur Brut en hausse constante, avec des moyens de production et des profits supérieurs à tout ce que l’on peut imaginer dans l’histoire de l’humanité, pouvoir et patronat, relayés par la presque totalité des médias leur appartenant, nous font la morale et viennent nous dire qu’il n’est plus possible de financer du « social ».

Belle évolution de la société quand on nous impose de nous aligner sur les systèmes économiques les plus arriérés de la planète, les plus désavantageux pour les salariés, sur les pays les plus pauvres, les plus miséreux , les plus nécessiteux de la planète.

Dans le même temps, ces pouvoirs, de gauche, hélas, comme de droite, au service des nantis, reversent ce dont ils nous ont grugé, à coup de millions d’euros aux patrons du CAC 40, aux stars du show-biz, de la Jet Set ou du foot. En revanche, nenni pour la piétaille que représentent les salariés qui ne vivent que de leur force de travail !

Quelle différence, quand ils sont au pouvoir, entre les politiques de Sarkozy et de DSK, de DSK et de Raffarin, de Jospin et de Fabius, de Fabius et de Rocard, de Rocard et de Chirac ...

Jospin, Raffarin, Villepin, Fillon, pratiquent sans exception une politique européenne au service du grand capital. Ces politiques aux ordres de Bruxelles ont pour objectif la rentabilité FINANCIERE et non la rentabilité pour le peuple. A quand une politique pour le plus grand nombre : POUR LE PEUPLE ?

Sommes-nous encore en démocratie quand tant de misère, de haine et de souffrances sont infligées aux peuples ?

Sur notre planète la moitié des richesses est aux mains de 2 % de la population mondiale.

En France, pays des droits de l’homme, que sont devenus les symboles de Liberté, Égalité et Fraternité inscrits au fronton de nos mairies, quand  8 % de la population détiennent plus de 70 % de la richesse nationale et que les 92 % restants doivent se partager moins de 30 % des richesses de ce pays ?

On évoque un manque de 800 000 logements, la pénurie de lait, de blé qui menace par l’application d’une politique européenne qui prône les restrictions pour les plus démunis et les largesses pour les privilégiés.

Il est impérieux de mettre en avant l’exigence de répondre à ces besoins les plus élémentaires ! De dénoncer la pénurie organisée pour raréfier la marchandise et augmenter ainsi les profits de quelques-uns.

Où sont ces médias qui n’ont que les mots d’indépendance et de déontologie ? Qu’attendent-ils pour se faire l’écho de ces injustices et de nos exigences ?

Que représente aujourd’hui la devise Liberté, Égalité, Fraternité pour les chômeurs, les RMIstes, les smicards, les SDF, les travailleurs précaires, qui ne peuvent satisfaire les besoins les plus élémentaires de se loger, se vêtir et surtout se nourrir.

Ou est la liberté de circuler, si vantée par les médias lorsqu’elle n’est pas respectée à l’étranger quand des individus n’ont pas les moyen de se payer un ticket de métro, encore moins de train ou d’avion pour aller sous d’autres cieux ?

Ou sont l’égalité et la fraternité quand certains reçoivent ou détiennent des salaires et des fortunes qui pourraient leur permettre de vivre des millions d’années quand d’autres n’ont pas de quoi survivre ?

Que dire de la liberté, l’égalité et la fraternité entre un actionnaire du CAC 40 et les gueux que sont les salariés ? Un seul exemple parmi tant d’autres : les familles Fournier et Defforey qui créent Carrefour le 15 juin 1963 à Sainte Geneviève des Bois (91). En 2006, ces mêmes familles détiennent 9 800 magasins à travers le monde, 1167 stations service et 170 000 clients en livraison fuel domestique. 571000 salariés, 74,5 milliards de chiffre d’affaires !

Combien de faillites de petits commerçants ? Combien de souffrance de caissières et de manutentionnaires pour en arriver à cette monstrueuse fortune amassée en 50 ans ?

Les journaux, à de rares exceptions près, les télés ou les radios sont muets sur ces privilèges.

Que dire de la France en faillite, décrié par Fillon, quand dans cette nation, ces gouvernants de tous bords, depuis de trop longues années, ont bradé et  délocalisé les productions à l’étranger. Fou est le paysan, qui n'a pas d'autre revenu, d'arrêter de labourer sa terre sous prétexte que son voisin produit plus. Il en va de même pour un pays qui se prive de produire pour nourrir sa population. A longue échéance c’est un pays qui finit par s’appauvrir.

Autre exemple : en supprimant l'an prochain 22 700 postes de fonctionnaires, dont 11 000 à l' Education Nationale, l’Etat va réaliser, selon les simulations faites par Bercy, moins de 1 milliard d'euros d’économie. Par ailleurs on apprend que la Sécurité sociale a perdu 3 milliards d'euros de recettes en raison des exonérations de cotisations sociales dont bénéficient les stock-options. Ce n’est pas l’analyse de révolutionnaires, mais l’avis de la Cour des comptes dans son rapport annuel publié mercredi 12 septembre. Qui relève également une perte de recettes de 23 milliards pour la protection sociale en raison des baisses de cotisations patronales au non d’une prétendue lutte pour l’emploi. Dettes de l’Etat cumulées à l'égard de la Sécu en ne compensant pas systématiquement les exonérations de charges.

Avec la mise en place des nouvelles technologies, qui auraient du soulager la peine des hommes, les dirigeants d'entreprise ont licencié à tours de bras en remplaçant les salariès par des machines. En contrepartie ces machines n'ont jamais remplacé les cotisations sociales qui étaient payées par les salariès.

Alors, les nantis : salariés de la fonction publique, cheminots, professeurs, si décriés par les médias ?

Chercher l’erreur !

Télés, radios sarkozystes mentent ! Télés, radios sont aux ordres du MEDEF et de l’Europe du Fric !

Gilberto Boni

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