Le « non-Maghreb » coûte cher au Maghreb
Le conflit du Sahara occidental représente toujours l’un des obstacles majeurs à une coopération indispensable entre le Maroc et l’Algérie, freinant les échanges régionaux qui pourraient se développer conjointement avec la Tunisie Pourtant, une complémentarité existe entre les trois pays et, si elle était encouragée par l’Union européenne, une collaboration politique et économique aiderait à résoudre bien des problèmes de la rive sud de la Méditerranée.
A quelques kilomètres d’Oujda, capitale de la région marocaine de l’Oriental, le visiteur est confronté à une situation ubuesque : la route vers l’Algérie est barrée par des engins de travaux publics, quelques agents de sécurité déambulent et un calme étrange règne sur ce lieu qui devrait être un point de passage encombré entre les deux pays d’Afrique du Nord les plus peuplés. Ce silence reflète la mésentente entre Rabat et Alger depuis une génération. En revanche, plus au sud, à Figuig, les soldats algériens traversent tranquillement la frontière pour prendre un café dans le royaume, tandis que les Marocains rendent visite à leurs cousins républicains sans que personne ne trouve à redire à ces échanges familiaux.
Le « coût du non-Maghreb » peut se décliner selon des partitions différentes : énergie, banques, transports, agroalimentaire, éducation, culture ou tourisme. Le commerce entre Etats d’Afrique du Nord équivaut à 1,3 de leurs échanges extérieurs, le taux régional le plus bas du monde. Deux conférences intitulées « Du coût du non-Maghreb au tigre nord-africain »(1) et un rapport du Peterson Institute (2) ont amplement mis en relief les avantages dont bénéficieraient les peuples d’une Afrique du Nord dont les frontières seraient ouvertes. Quand on réunit des chefs d’entreprises maghrébins, la plupart n’expriment qu’une envie, celle de pouvoir se déployer dans un espace qui transcende les divisions nationales.
Les pauvres comme les riches paient l’incapacité des élites à concevoir un projet commun. Alors que le monde connaît des bouleversements sans précédent depuis 1945, le Maghreb reste aux abonnés absents. Les pays de la région n’ont guère fait de propositions à l’Union européenne concernant leur place dans le processus de Barcelone (3). Seront-ils plus actifs vis-à-vis du « processus de Barcelone-Union pour la Méditerranée » ? Il est permis d’en douter (4).
Le Maghreb possède de nombreuses ressources : du pétrole, du gaz, des phosphates en abondance, une production agricole variée et souvent de qualité – mais un déficit croissant en céréales -,
des paysages magnifiques qui attirent des millions de touristes étrangers chaque année. Sa population peu âgée, dispose d’une qualification qui a fortement augmenté depuis les indépendances. La
transition démographique – le passage de taux de naissance et de mortalité élevés à des niveaux sensiblement plus faibles – est acquise, mais des millions de jeunes continuent d’arriver sur le
marché du travail – 50 % d’entre eux sont déjà au chômage. Remédier à ce déferlement exigerait, pendant deux décennies, un rythme de croissance plus élevé que celui de la Chine. Au vue de ses
réalités, la perte des deux points de croissance que coûte les frontières fermées représentent un défi. Tous les ans, des milliers de personnes se noient en Méditerranée dans l’espoir de
travailler en Europe ; des diplômés s’expatrient – parfois l’équivalent de la moitié d’une promotion d’école d’ingénieur – car ils trouvent peu de débouchés dans leur pays, où les oligarchies
monopolisent trop souvent les bons postes pour leurs enfants. 8 milliards de dollars de capitaux privés fuient la région chaque année et s’ajoutent au stock existant estimé à 200 milliards de
dollars. On assiste à ce que l’ancien gouvernement de la Banque d’Algérie, M. Abderrahmane Hadj Nacer, qualifie de « formation d’une bourgeoisie moderne » hors de frontières du Maghreb.
Phosphates marocains gaz algérien
Depuis la fondation de Carthage, sept siècles avant l’ère chrétienne , l’Afrique du Nord a su jouer de sa place stratégique et influer sur les affaires du monde : au XVII° siècle, les flottes de Salé d’Alger et de Tunis ont acquis leurs lettres de noblesses – plus d’anglais résidaient au Maroc et en Algérie en 1660 que dans les colonies du Nouveau Monde, et les chefs d’Etats européens traitaient avec les dirigeants maghrébins sur un pied d’égalité (5). Aujourd’hui, le Maghreb doit faire face non seulement à sa désunion et à l’Europe, mais aussi à la planète entière.
Déclinons le coût du non-Maghreb dans le registre énergétique. L’Algérie et le troisième pourvoyeur de gaz pour l’Europe, après la Russie et la Norvège. Le Maroc détient près de la moitié des réserves mondiales de phosphates ; mais, pour les transformer en engrais, il faut de l’énergie, du souffre et de l’ammoniaque, trois intrants dont l’Algérie dispose en abondance et à des prix très compétitifs.
Parmi les grands marchés d’engrais de l’office chérifiens des Phosphates (OCP) ont trouve l’Inde, le Brésil et la Chine. Un partenariat entre la Sonatrach algérienne, l’entreprise qui joue en rôle central dans l’industrie pétrolière nationale, et l’OCP pourrait faire du Maghreb la base de production d’engrais la plus compétitive du monde, entrainant dans son sillage de nombreuses entreprises de sous-traitance et des investisseurs des cinq continents, sans compter un nombre incalculable d’emplois.
En dehors des droits que le Maroc perçoit pour le passage du gaz d’Algérie via la péninsule Ibérique, par le gazoduc Pedro Duran Farrell, aucune coopération ne lie les deux pays. Mieux, un nouveau gazoduc, le Medgaz, entrera bientôt en service et reliera directement l’Algérie à l’Espagne, alors même que les capacités du premier ne sont pas utilisées.
Examinons maintenant le coût du non-Maghreb dans l’automobile. Il ne viendrait à l’idée d’aucun dirigeant algérien de monter un fonds souverain (6), de profiter de la crise pour investir stratégiquement dans Renault ou toute autre entreprise internationale pour appuyer un transfert de technologies pourtant fort désirable. Acquérir une part du capital de Renault, négocier avec le Maroc pour faire du projet de Tanger – construction d’ici à 2012, d’une usine produisant 400 000 véhicules par an – une entreprise commune avec la France et l’Algérie, qui y pense ?
Le refus total d’Alger d’envisager se type d’investissement stratégique tient à deux raisons : une volonté de garder un contrôle absolu sur les ressources du pays ce qui exclu toutes transactions dont la réglementation obligerait une certaine transparence et à l’application de règles prudentielles internationalement reconnues ; l’absence dans l’équipe gouvernementale de personnes ayant la capacité d’imaginer de tels scénarios. Les dirigeants marocains ne se mobilisent pas plus pour une telle coopération.
Le coût du non-Maghreb se mesure aussi dans le secteur de l’agroalimentaire. Longtemps, les pratiques restrictives de la politique agricole commune (PAC) ont dressé des obstacles à l’exportation des agrumes et des tomates nord-africaines en Europe. Désormais, leurs libéralisations la révolution dans les habitudes de consommation alimentaire des maghrébins les changements de stratégies des multinationales de l’agroalimentaire, la fin des subventions aux exportations de céréales et l’émergence, dans les trois pays, d’une génération d’entrepreneurs privés ambitieux se conjuguent pour bouleverser la situation.
Les échanges à l’intérieur d’un même secteur industriel – et l’agroalimentaire ne déroge pas à la règle – contribuent de manière substantielle à la croissance : la région maghrébine pourrait offrir un laboratoire de choix, d’autant plus que l’agroalimentaire est lié à un secteur gros employeur de main d’œuvre. Il n’est que de regarder l’extraordinaire développement des importations d’huile d’olive tunisienne et le partenariat entre sociétés tunisiennes et espagnoles dans ce secteur, la régénération de vignobles longtemps abandonnés, même en Algérie pour saisir ce que des rapports modernes entreprises privés de la région et d’Europe peuvent apporter en termes de transferts de technologies, de marchés à l’exportation, de richesses.
Sans ouverture de ses frontières, comment utiliser de façon optimale les atouts dont cette région dispose ? Comment protéger ses richesses halieutiques et pastorales ? Comment optimiser l’utilisation des ressources en eau ? Comment la rendre moins dépendant des importations de céréales ? Les conséquences de la mondialisation génèrent des incertitudes croissantes : organismes génétiquement modifiés (OGM), changement climatique, coût de l’énergie, contrôle des pandémies. Dans un monde où le prix des denrées alimentaires croit, un Maghreb importateur net de céréales est menacé. Profiter des possibilités qu’offre la mondialisation tout en se gardant de ses effets négatifs et le défi qu’il doit relever pour aider les classes rurales pauvres : tout progrès du secteur agricole réduirait l’écart entre zones campagnardes et urbaines.
Le Maroc et la Tunisie exportent des produits alimentaires vers l’Europe et au-delà. Même en Algérie, l’investissement dans ce secteur croit rapidement. Tout cela contraste avec un volume d’échanges interrégionaux très bas – à moins que l’on ne considère le cannabis comme un produit alimentaire ! Les entrepreneurs privés maghrébins se trouvent tiraillés entre leur désir inassouvi de construire des partenariats, tant à l’échelle de la région qu’à l’international, et les défis qu’ils ont à relever pour y parvenir.
Dans ce secteur comme dans d’autres, si les Etats ne dégèlent pas leurs relations, le Maroc et la Tunisie continueront de développer leurs partenariats et exportations à l’international, et nombre de problèmes communs resteront sans réponse. L’absurdité de cette situation est d’autant plus grande que la culture culinaire du Maghreb et des pays de la Méditerranée et de plus en plus apprécié de part le monde. Cette culture commune, qui plonge ses racines dans l’histoire, ne pourra s’exprimer en termes de valeur ajoutée – investissements, production, emplois – qu’avec la construction d’entreprises à l’échelle du Maghreb et en coopération avec les multinationales déjà actives dans la région.
Pour conclure, ce qui frappe l’observateur c’est le peu de cas que les élites maghrébines font de leur nombreuse et talentueuse diaspora en Europe, en Amérique et au Proche-Orient, attitude qui contraste singulièrement avec celle des pays comme la Chine et l’Inde. Les pouvoirs ignorent cette formidable fenêtre sur le monde, ces jeunes qui sont autant de ponts avec l’extérieur. Les marocains installés à l’étranger envoient chaque année dans leur pays d’origine un montant en devise deux fois plus important que celui des investissements direct étrangers ; ils possèdent 6 milliards d’Euros en dépôt sur des comptes bancaires marocains, 38 % du total. Quand le Maroc, l’Algérie et la Tunisie demanderont-ils à leur diaspora d’être les ambassadeurs de la modernisation de leur pays d’origine ? Quand trouvera-t-on au Maghreb l’équivalent de Indus Entrepreneurs (7), un réseau indien fondé en 1992 dans la Silicone Valley, et qui rassemble p lus de 12 000 membres répartis dans 14 pays ?
Pour sa part, l’Europe reste frileuse : elle ne parvient pas à offrir des projets de partenariats ambitieux à ses voisins du sud ; ses élites et ses média cultivent trop la peur de l’Autre, assimilé à l’Islam radical. Elle a institué une politique de visa digne Franz Kafka qui entrave même la circulation des élites ; elle refuse de voir que l’Afrique du Nord peut- être, plutôt que le problème, une part de la réponse à ses propres angoisses, devant le vieillissement de sa population et la montée ne puissance de la Chine.
Par Francis Ghilès
Chercheur au Centre d’Etudes Internationales de Barcelone (CIDOB)
Le Monde Diplomatique, janvier 2010.
(1) Tenues à Madrid en mai 2006 et à Barcelone en novembre 2007, www.toledopax.org
(2) « Maghreb Regional and global integration : A dream to be fulfilled », Peterson Institute for International Economics, Washington, DC octobre 2008, www. petersoninstitute.org
(3) Le processus de Barcelone a été c réé en 1995 à l’initiative de l’Union européenne et de dis Etats riverains de la Méditerranée (dont l’Autorité palestinienne) . Il s’agissait de mettre en
œuvre un partenariat économique, politique et culturel entre les deux rives. L’effondrement des négociations de paix israélo-palestinienne a bloqué les esquisses de coopération régionale. Le 13
juillet 2008 a été lancé, à l’initiative du président Nicolas Sarkozy, le « processus de Barcelone – Union pour la Méditerranée », mais il se heurte aux mêmes difficultés politiques. Lire
Georges Corm, « Foire d’empoigne autour de la Méditerranée « Le Monde Diplomatique, juillet 2008.
(4) La dimension sécuritaire de l’Union pour la Méditerranée a, il est vrai, suscité la méfiance de certains dirigeants du Maghreb.
(5) Cf. Nabil Matar, Turks, Moors and English men in the age of dicovery, Columbia University Press, New York, 2001 ; Europe thru arab eyes 1578 – 1727, Columbia University Press, 2009.
(6) Cf. Francis Ghilès, Omar Alaoui et Guillaume Alméras, A l’horizon 2013. Un scénario incertain pour le Maghreb, Fondation du Centre d’Etudes Internationales de Barcelone (CIDOB), juillet
2009, www.cidob.org.
(7) www.tie.org
Les katchiouchkas (cote algerien) sont toujours en position……….Gare!!!!!!!!!!!!!!
Thanmirt a Ghilès…
Bravo de publier cet article. Je le trouve si juste et si pertinant.
Bonsoir
je ne cesse de lire que la désunion du Maghreb est a cause le l’Algérie et du Maroc, je trouve absurde que certains journalistes ne vont pas droit au but en expliquant ce qu’est la vérité. Puisque cette histoire de l’affaire du Sahara se trouve entre les mains de l’ONU, en quoi peut elle être un problème entre l’Algérie et le Maroc. Laissons l’ONU faire son travail et faisons en sorte d’édifier le Maghreb. Qui a fermé les frontières, qui ne veut pas les ouvrir, qui ne veut pas laisser l’ONU se charger du dossier du Sahara, qui a préfère importer 17000 Logan de Roumanie plus chères que de les importer du Maroc, qui mène une campagne médiatique contre le Maroc et son souverain sous couvert d’anonymat. Répondez a ces questions vous aurez une idée de qui ne voudrait pas du Maghreb.
tout cela est bien beau mais pas d espoir tant que du coté du pouvoir algérien il y a des dirigeants d une autre ère qui se foutent 85 millions au détriment dune bande ramassée de toute part appelée RASD qui leur permet de s enrichir davantage
donc pas de rêve tant qu il y a des malades a la tête de l Algérie qui ne se soignent pas attendons que le temps fasse le nécessaire vu leur age avancé
le Maghreb se fera quand a vous de deviner
Enfin un article raisonnable….. sachez Mr le rédacteur que le Maroc na eu de cesse (ces dernières années), a réitérer sa volonté de l’ouverture des frontière Maroco-Algérienne. Demandes qui n’ont meme reçu de réponse de la part de votre gouvernement.
Le Maroc est conscient depuis des années du cout du non Maghreb (1,5% de croissance pour chacun d’entre nous, chaque année!!!).
Mais malheureusement le blocage persiste du coté algérien, pour je ne sais quelle raison???
Eeeh tu as la haine? On parle de progrès tu parle d’ armes…
Analyse très pertinente.
Le régime algérien peut faire une UMA avec la Lybie et la Tunisie avec libre circulation des personnes, de marchandises et d’investissements!
Le Sahara n’est qu’un prétexte pour ce régime, les raisons sont ailleurs.
Le régime continue à empêcher l’émergence d’une vraie industrie en Algérie au profit de la » mafia » de l’import-export ce qui engendre des marges faramineuses et des commissions occultes.
Il faut attendre une nouvelle génération de dirigeants algériens.
C’est très bien dit, je félicite le rédacteur pour son objectivité, le pouvoir algérien est entrain prendre en otage le destin de deux peuples frères , Quel dommage et quel gâchis…
l’UMA se fera tôt tard.
tous ce que je peut dire,,,, yarbi hdina jmai3, si l’UMA je serai aujourd’huit chez moi au maroc ou en algerie vive L’UMA
Encore un pseudo analyste grassement payé par les dollars du gaz et du pétrole. Nous avons vécu depuis des décennies sans ces têtes gonflées ( de gaz ) d’algériens et nous nous débrouillerons très bien sans eux tout riant de leurs tentatives désespérées de se crées une identité ( Ils n’hésitent plus à essayer de se procurer notre forte identité, cela passe par la cuisine , l’artisanat, mêmes les chansons marocaines y passent ). Comme quoi les milliard ne suffisent pas pour ne plus être X ben X
Bonsoir, pour qui roule Francis Ghilès? Les frontières algériennes sont bien comme elles le sont aujourd’hui et l’Algérie n’a rien à voir dans le conflit du Sahara Occidental si ce n’est son soutient indéfectible aux peuples à disposer d’eux même. On ne peut plus clair.
Excelent article, c’est ca que nos populations doient savoir et lire
Bravo
Le problème du Sahara occidental est le cancer qui ronge deux pays depuis 1975.Un cancer qui coute des milliards de dollards aussi bien pour l’Algerie que pour le Maroc.Cet épineux problème qui concerne des millions de personnes qui ne demandent qu’à sortir du sous développement ,ne semble pas préoccuper nos dirigeants confortablement installés dans leurs résidences .
@Casaoui, complétez SVP avec votre tourisme sexuel et la pédophilie, la dance du ventre de vos femmes sur les place publiques pour émerveiller les occidentaux et leur émigration temporaire en Espagne pour vous ramener une bouchée de pain à vous leurs hommes et j’en passe.
Moi Algérien Arabe je dis non à cette union hypocrite du maghreb, quand je veux me déplacer dans un pays comme le Maroc ou la tunisie il faut que je présente un passeport alors qu’un Français il lui suffit juste sa carte d’identité, non mille fois non à l’union A rabe quand je demande à visiter un de leurs pays il me faut présenter des documents 15 jours pour une demande de visa et juste la carte d’identité suffira pour un citoyen Français.Non que chacun chez soit et la vie est meilleurs sous d’autres cieux non Arabe et non maghrebine.
Bravo pour cet article. Enfin un journaliste objectif ayant un bon sens de l’analyse.
C’est la première fois que je lit un article de la presse Algérienne qui n’est pas systématiquement hostile au Maroc.
Bravo encore une fois. Nous avons besoin de cette unification
Analyse …Analyse … Est-ce qu’ils ont une gueule d’analyse ?
Les petits indiens et les petits algériens se souvienent du temps de la démocratie à la sauce coloniale. Ou la voix d’un citoyen du second collège comptait pour du beurre. Ces pays viennent maintenant donner « des conseils » qu’ils ne s’appliquent pas eux même.
Ces conseils et analyses cachent mal leurs intérêts et non pas celle du peuple algérien.
Nous avons déjà fait l’expérience malheureuse de l’ouverture de cette frontière.
C’est à cette époque que la déferlante de la drogue et des chouafs ont touché les régions les plus reculés du pays. Chose nouvelle pour la jeunesse.
A l’époque ces mêmes types d’analyse nous gargarisaient sur Monsieur Chadli: le Gorbatchev magrébin.
Depuis, nous avons vu l’oeuvre de Gorbatchev: l’implosion de l’URSS alors que les « dictateurs chinois » ont eus réussi.
Facile de dire que les méchants sont les dirigeants algériens qui ne veulent pas ouvrir la frontière pour s’enrichir illégalement. Pour sa majesté, une des plus importante fortune mondiale lui s’est tout à fait légale de s’enrichir sur le dos du peuple. Pas un mot non plus lorsqu’il a décidé de fermer cette même frontière.
L’intérêt de sa majesté est de réouvrir cette frontière au même titre que d’envoyer ses troupes contre l’invasion du Koweit par Sadam Hussein, d’établir des relations avec l’entité qui a rayer la Palestine de la carte…
L’éthique des dirigeants algériens est de soutenir ceux qui ont subi les injustices.
Même avec des arguments bassement vénals basés sur des interprétations erronées des chiffres, les dirigeants algériens même s’il ne sont pas très doués pour certaines choses ont le grand mérite reconnu de respecter ses idéaux nobles.
Karim, ne vous régalez pas trop vite, il n’est pas algérien, c’est un journaliste du journal Le Monde et cherchez pour qui il roule?
Les chevaliers et autres sbires du makhzen savent jouer de la flûte, mais l’algérien ne se laissera pas duper. On n’en veut pas de ce Maroc là.
[...] post by faycal Tags: [...]
a dentec tt ce que t’as dis sur le tourisme….est faux arrete avec cette chanson debile tu fais petier…je te dis balaie d’abord devant ta porte…allah yahdik
Salut « Ronaldo »,
ne crois pas tout ce qui se dit sur le net, notament en ce qui concerne le Maroc qui est victime d’une campagne de dénigrement systématique sur les sites algériens.
Je me permet de rectifier deux contre-vérités contenues dans ton post:
1) Ni les algériens ni les tunisiens n’ont besoin d’un visa pour se rendre au Maroc. Le visa imposé aux algériens en 1994 (à mon avis c’était une erreur due à une panique du ministre de l’intérrieur de l’époque suite aux attentats terroristes), à été suprimé en 2005. En réaction, l’Algérie à fermé les frontières en 1994 puis re-réaction en 2006 elle a également suprimé les visas pour les marocains, mais refuse toujours d’ouvrir les frontières, qui elles sont ouvertes du côté marocain.
2) Les européens ( y compris les français) ont bel et bien besoin d’un passeport valable au moins 6 mois pour entrer au Maroc. L’exeption est faite pour les touristes dans le cadre de voyages organisés et encadrés par une agence de voyage, ils peuvent se rendre au Maroc à l’aide d’une simple pièce d’identité et doivent quitter le pays une fois ce séjour terminé.
Amicalement, Hommelibre.
Le visa imposé aux algériens en 1994 (à mon avis c’était une erreur due à une panique du ministre de l’intérieur de l’époque suite aux attentats terroristes) : QUELLE BELLE PARADE.
« Dentnac » s’il te plaît cesse de jouer à l’avocat du diable, je ne répondrai pas à tes provocations.
Moi je suis pour tout ce qui peut raprocher les deux peuples frères algérien et marocain.
Des erreures ont été commises des deux côtés, et cela ne nous avancera en rien de parler toujours du passé.
N’est-il pas temps de penser à un avenir meilleur pour nos enfants ?
Momo vas-y dormir, bonne nuit.
Hommelibre, à l’utopie vous y croyez ? Hier matin, ma voisine âgée de 47 ans est venue me prier d’assister à ses fiançailles, croyez-moi, j’y ai cru, je mettais préparé, quand, par la suite, son père est venu me demander de l’accompagner à l’asile psychiatrique. J’ai compris mais en retard.
Allez, bonne nuit et tachez de rester libre.
1ere Salve:Je viends de lire ailleurs que le 5 fevrier a Orley (france) aura lieu la reunion de la « convention France Maghreb » (entreprises privees) concernant les 5 pays maghrebins presidee par Mohamed Ouahdoudi (expert) proche de la cour du roi….Cet article « publicitaire » paru dans le monde diplomatique n apporte rien ..rien de nouveau …2ieme Salve:Pourquoi avoir cite l ancien directeur de la banque centrale d Algerie(ligne 53) Monsieur Hadj Nacer dans cette article???..Ca risque de preter a une grave « equivoque »!!! 3ieme Salve:Alors je repose la question a Mr.Hadj Nacer:Le Maroc sera t il « SOLVABLE » dans une projection de 10 ans???…4ieme Salve:A monsieur tout le monde au Maroc..Lors du seisme d el Asnam 1980 et celui de boumerdes en 2003 l aide humanitaire Marocaine a ete insignifiante pour ne pas dire innexistante…POURQUOI ????NOM DE DIEU!!!!!!!!….A CE POINT LA !!!!!!!………N.B:Je recharge les « katchioucka » et je vous laisse ya Nadal en direct a l open d Australie…….Demain le MATCH de coupe d Afrique …Donc a apres demain……………….
Non Dentnac, la fraternité algéro-marocaine n’est pas de l’utopie. Elle a toujours existé et a résisté à tous les malentendus, car 50 ans sont négligeables par rapport à la mémoire génétique de la nation nord-africaine.
Personnellement cette fraternité je la vit tous les jours avec mes frères algériens.
Mon cher Benhabra brahim, je vois que tu es victime toi aussi de la désinformation.
Bonne nuit, Hommelibre.
- Cette desunion est elle de caractere Berbere ou Arabe ou les deux?
- Pourquoi les Berberes n’arrivent pas a transcender les frontieres actuelles et penser en termes de Tamazgha?
- Est-on nous destine a nous comporter comme des indigenes, nous mettant a la merci des Gwar?
- Doit-on toujours rester des minables « Etats Barbaresques »?
Je me sens rempli d’amertume et de desespoir quand je lis la plupart des commentaires et l’etroitesse de leurs plaintes et preocuppations.
La Turquie et l’Armenie, la Russie et la Georgie sont des peuples plus eclaires. Gargarisez vous avec des notions de grandeur vides et de la haine d’autrui. Gardez vos pauvres ( culturellement et materiellement) pays pour vous. Vive l’emigration.
« Chaque peuple n’a que le prince qu’il merite » . On peut passer toute la journee a ouvrir nos grandes gueules, a souffler de l’air chaud et consommer de la pacotille chinoise qu’on est incapable de produire.L’amere realite est que Boutef et M6 mina wa ilaina.