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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 21:04

Omar El Mokhtar : Le sacerdoce d’un combattant de la foi


DADA CHEMS [vdida2003@yahoo.fr]


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« Les soldats italiens étaient convaincus qu’ils étaient la nation dominatrice investie d’une mission noble et civilisatrice. Les Italiens se devaient de remplir ce devoir humain, quel qu’en fût le prix. Il faut donc soumettre le peuple libyen de son plein gré au colonialisme italien ainsi qu’aux coutumes et aux lois de l’Italie. Si les Libyens ne se convainquent pas du bien-fondé de ce qui leur est proposé, alors les Italiens devront mener une lutte continuelle contre eux et pourront détruire tout le peuple libyen pour parvenir à la paix, la paix des cimetières... » Général italien Rodolfo Graziani (Vers le Fezzan )
Dans la série les Hommes illustres du Maghreb et après avoir décrit les sacerdoces de l’Emir Abdelkader et de l’Emir Abdelkrim, il nous a paru important en ces temps d’incertitude sur le devenir de ce Maghreb de contribuer à une écriture apaisée et sereine de l’histoire de ce Maghreb qui nous tient à cœur. L es faits d’arme les faits culturels et l’engagement au nom de la foi et de la liberté sont tellement présents et connus qu’il n’est pas nécessaire de faire appel à des « mythes fondateurs » pour consolider une idée chancelante qui s’est bâtie notamment en Europe sur la négation des nations qui furent à un moment de leur histoire connu le malheur de la nuit coloniale.
De Omar Al Mokhtar je ne me rappelle que d’une scène du film Le lion du Désert de Moustapha Akkad, avec Anthony Quinn : Omar Al Mokhtar, alias Quinn, est sur le point d’être exécuté par les autorités Italiennes. Il émet un dernier souhait : prier. Il pose ses lunettes, fait ses ablutions, fait sa prière, lentement, sûrement. On l’exécute. Le spectateur pleure. Un enfant ramasse les lunettes de ’Omar ElMokhtar, J’ai la gorge serrée. Fin du film. Omar Al Mokhtar (1862-1931), surnommé « Cheikh des militants », est né en Libye à Zawia Janzour de la tribu arabe Al Abaidi de Mnifa. Omar Al-Mokhtar est le fils de Mokhtar Ben Omar et de Aïcha Bent Mohareb. Il n'avait que 16 ans quand il perdit son père, parti pour le pèlerinage. Il a grandi dans les mosquées des Senousseya. Pendant 8 ans, il suivit des cours de sciences islamiques à l'institut supérieur. Ses hautes qualités morales lui attirèrent l'admiration des cheikhs et la confiance de ses chefs. Il fut nommé en 1897, par El-Sayed El-Mahdi, cheikh de la mosquée Al-Okour.
Pour l'Italie, la Libye était un objectif et un but pour les trois raisons suivantes:
La libye faisait partie de l'ancien Empire romain, et l'Italie cherchait à récupérer ses droits historiques. La nature des situations socio-économiques en Italie à l'issue de la révolution industrielle. L'état d'instabilité de la région et la préoccupation des autorités ottomanes par leurs problèmes intérieurs. L’Italie débuta son plan de colonisation en 1910 avec l’envoi d’une mission archéologique en Tripolitaine, dirigée par le Comte Sforza, et dont les buts annoncés était la quête de phosphate et des recherches archéologiques. Le royaume de Lybie est issu d’une suite d’évènements qui remontent au début du siècle puisse un jour être unifié sous la gouverne de l’émir de la Sennousya. La Grande Bretagne ayait joué un rôle fondamental dans le promotion de la confrérie Sanoussi. Après la première guerre mondiale l’Italie est laissé libre de coloniser la Lybie. Parmi les trois provinces , la Cyrénaïque opposa une grande résistance. On sait que Mohamed Idriss chef de la confrérie se réfugie au Caire. Pendant que ‘Omar essaie de lutter en vain à partir du Djebel Akhdar.
Flash back : la Libye était le seul îlot ottoman d’Afrique du Nord à n’être pas encore tombé aux mains des envahisseurs. Le mépris affiché par les Italiens atteignit un tel stade qu’ils demandèrent à l’Empire ottoman de les aider à occuper la Libye, Ils fixèrent une durée de vingt-quatre heures pour la réponse à cet ultimatum. La Turquie chercha d’abord à calmer les esprits et demanda aux pays européens de servir d’intermédiaire entre l’Empire ottoman et l’Italie. Mais ces pays, tous des puissances colonialistes qui attendaient de se partager la succession du vieil homme malade de l’Europe, déclarèrent qu’ils préféraient rester neutres dans ce conflit. Le 29 septembre 1911, l’Italie déclara la guerre à l’Empire ottoman. Le lendemain, sa flotte maritime voguait au large des côtes libyennes, en face de Tripoli. La ville fut assiégée pendant trois jours, au cours desquels elle fut bombardée sans relâche, jusqu’à sa chute le 4 octobre 1911. Une bataille se déroula quelques jours plus tard entre les combattants, qui quittèrent Tripoli pour Bûmilyânah,. Ce fut une victoire italienne. Avant la fin du mois d’octobre 1911, les Italiens réussirent à prendre Tobrouk, Darnah, Benghasi et Homs. Le 5 novembre 1911 était proclamée l'occupation de Tripoli. La Turquie se rendit et signa un accord de conciliation avec l'Italie à Ouchy-Lausanne en 1912. Très vite, Les Italiens parvinrent à prendre le contrôle de la Cyrénaïque. Pendant toute la durée de l’occupation de la Libye, le colonisateur italien voulut se donner une justification religieuse. Les évêques italiens bénirent ainsi les flottes maritimes qui amarrèrent pour lancer l’offensive contre la Libye ; les cloches sonnèrent et des prières furent récitées ; les hommes d’Église distribuèrent aux soldats participant à la campagne des crucifix. Les Italiens prirent d’ailleurs habitude de célébrer chacune de leurs victoires dans les églises, non seulement en métropole, mais également à Tripoli. Ils remerciaient le Seigneur Qui les avaient aidés à abattre le croissant et à élever la croix. Ces considérations exacerbèrent la sensibilité des combattants libyens. (1)
Le colonialisme italien tenta également de convaincre ses soldats qu’ils étaient les porteurs d’un message d’humanisme ... Les Italiens exterminèrent ainsi la population de tout le village d’Al-Manshiyyah, situé à l’est de Tripoli. Nul ne fut épargné, pas mêmes les femmes, les enfants et les vieillards. Les massacres s’étendirent ensuite à d’autres villes. Ils parvinrent ainsi à tuer près de sept mille Libyens en trois jours et à en déporter deux mille autres. Un peuple désarmé était exterminé parce qu’il n’était pas convaincu par les mobiles humanistes de son bourreau.... L’offensive contre la Libye provoqua un tollé général dans tout l’Empire ottoman et dans le monde musulman. Pour l’histoire, le dernier soldat italien quitta le sol libyen le 25 janvier 1943, après plus de 30 ans d’une guerre de libération qui coûta la vie à plus d’un demi-million de martyrs, soit un cinquième de la population totale de la Libye à cette époque.(1)
Pendant Vingt ans, Omar El-Mokhtar engagea une lutte de guerillas, dans les grottes, dans les forêts et dans les vallées du mont vert. Cette stratégie lui permit de tendre de multiples embuscades à l'ennemi et de surprendre, avec rapidité, l'armée italienne, organisée, nombreuse et mieux armée. En 1922, quand le pouvoir devint fasciste, l'Italie dénonça tous ses accords avec Idriss El-Senoussi et reprit sa politique de violence et de terrorisme. Idris El-Senoussi émigra vers l'Egypte en 1922 et les tribus de la résistance exercèrent le commandement effectif sous le leadership d'Omar Al-Mokhtar. La résistance s'engagea dans de multiples combats et le cercle des activités des moudjahiddines s'élargit dans le mont vert. Le nom d'Omar Al-Mokhtar brilla et il s'illustra comme chef adroit sachant mener à bien le système d'attaque et de fuite, et graduellement, les tribus arabes se joignirent aux rangs des combattants.
Les Italiens pensèrent pouvoir le séduire par l'argent, lui proposant une somme mensuelle de 50 mille francs, en échange de la signature par Sayed Reda, représentant d'Idriss El-Senoussi dans le mouvement de la résistance, d'un traité de paix avec eux, mais Omar Al-Mokhtar refusa en disant: "Notre foi profonde nous incite au djihad". Omar El-Mokhtar a réussi à remporter plusieurs victoires légendaires contre l'armée italienne, dont les combats d'El-Kafra, El-Rahiba, Akila, El-Matmoura, Karassa. Omar Al-Mokhtar était admiré par le peuple libyen, non seulement pour son héroïsme, mais surtout pour son éthique et pour ses qualités, si bien que sa célébrité a dépassé les frontières. C'était un excellent politicien, aussi bien qu'un militant adroit.
L’administrateur italien, Emilio, fit barrage à ces ravitaillements et lança une offensive contre Jaghbûb le 8 février 1926. Ce fut ainsi que le général Badolio prit ses fonctions en janvier 1929. Ce changement constituait un tournant décisif dans la guerre entre les Italiens et les Libyens. Le gouverneur cherchait en réalité à gagner du temps pour mettre son plan à exécution. Ayant compris la stratégie, `Omar Al-Mokhtâr lança un appel le 20 octobre 1929 à tous ses compatriotes, dans lequel il leur demandait de rester éveillés et de ne pas se laisser leurrer par les subterfuges italiens. Les soupçons de `Omar Al-Mokhtâr s’avérèrent exacts. Le 16 janvier 1930, des avions larguèrent des bombes sur la résistance, annonçant le début d’une campagne génocidaire menée contre le peuple libyen. Le 28 janvier 1931, les envahisseurs italiens, menés par le plus sanguinaire de leurs généraux, le général Graziani, parvinrent à prendre la ville symbolique de Koufra, dont la perte porta un coup dur à la résistance libyenne. (2).
Le 12 septembre 1931, Omar Al-Mokhtar tomba dans une embuscade que lui avaient tendue les Italiens à proximité du mont. Les Italiens lui avait coupé la route et un combat se déroula entre les deux parties : seul Omar Al-Mokhtar en sortit vivant. Il fut arrêté et livré au commandement italien. Graziani, le vice-maréchal du gouverneur général Baudina, de Tripoli et Barca, lui proposa l'amnistie générale, à condition qu'il adresse un appel aux moudjahiddins, les incitant à arrêter les combats. Mais, Omar Al-Mokhtar refusa l'offre, et préféra mourir en martyr, car sa conscience et sa religion rejetaient l'humiliation. Le 15 septembre 1931, il fut jugé rapidement en une heure et quart. Pourtant défendu magistralement par un jeune avocat italien condamné il fut condamné à mort . Le mercredi matin du 16 septembre 1931, la Libye fut le théâtre de sa mise à mort devant plus de 20.000 citoyens. Al-Mokhtar s'avança à pas sûrs, le visage éclairé par la foi, en répétant les deux chahadaa, puis rapidement, les Italiens transportèrent son cadavre vers le cimetière d'El-Saberine à Benghazi. Une garde endurcie entourait sa tombe.

Pour Marco Boggero la figure de martyr d’Omar El Mokhtar (1858-1931) est devenue une icône transnationale populaire aussi bien en Afrique qu’en Asie. De simple personnage de l’histoire de la cyrénaïque, il s’est transformé en symbole dans la culture arabe au moment de la lutte contre le colonialisme et fait désormais partie de ce qu’on appelle la « communauté imaginée » arabe. Cette construction de la mémoire collective ne s’est pas déroulée sans ambiguité. le martyre a été et reste encore utilisé à des fins de mobilisation politique . (3). (4)

Quelques heures avant le début du procès, Graziani tint à discuter avec son prisonnier, autour duquel les Italiens avaient tissé tout un tas de légendes le faisant passer pour un héros invincible. Le général italien écrit dans ses mémoires : « Lorsqu’il se présenta dans mon bureau, je vis en lui les milliers de résistants que j’avais rencontrés durant mes campagnes dans le désert. Ses mains étaient enchaînées, malgré les fractures et les blessures qu’il avait subi au cours des affrontements. Son visage était compressé, en raison du jard dont il le recouvrait. Il se traînait avec difficulté à cause de la fatigue qu’il ressentait suite à son voyage en bateau. Mais globalement, je voyais en cet être qui était debout devant moi un homme d’un autre genre. Il affichait sa dignité et sa fierté, bien qu’il ressentait l’amertume de la captivité. Il était là, debout devant mon bureau, en train de répondre avec une voix calme et claire aux questions que je lui posais. » Le général Graziani poursuit le récit de cette rencontre : « Lorsqu’il se leva pour partir, son front était lumineux, comme s’il était entouré d’une aura de lumière. Je sentis mon cœur frissonner devant la majesté de la situation. J’étais l’homme qui avait mené les guerres mondiale et désertique, et voilà qu’en cette occasion, mes lèvres tremblaient et ne parvenaient à prononcer une seule lettre. Je mis fin à la rencontre et j’ordonnai qu’il fût reconduit dans sa cellule afin qu’il soit présenté au tribunal dans la soirée. Lorsqu’il se leva, il essaya de me serrer la main, mais en vain, car ses deux mains étaient enchaînées. » (5).
Le 24 janvier 1932, le gouvernement italien annonça l'occupation militaire de toute la Libye après 20 ans de résistance libyenne. Ce n'est qu'après la seconde Guerre mondiale que la Libye fut soumise à la supervision des Nations-Unies. Mais, face aux mouvements de résistance renouvelés, et à l'activité politique, la Libye fut proclamée, le 24 décembre 1951, "Royaume uni de la Libye".
Que reste t-il de l’épopée du combattant de la foi ? La monnaie libyenne (billet de 10 Dinars) porte l'effigie d'Omar Al-Mokhtar. Il existe aussi un pont Omar Al-Mokhtar dans le Ouadi El Kuf et son effigie y est suspendue. On peut enfin encore voir la grotte où il se réfugiait souvent. La Libye considère le 16 septembre jour de deuil et de commémoration du martyr Omar El-Mokhtar. Un musée a été créé à l'occasion de cette commémoration et a inclus toutes les armes utilisées par Cheikh El-Moudjahiddin et ses compagnons contre l'invasion italienne.
Pour nous Maghrébins plus que jamais en manque d’une histoire commune entière et objective, les destins hors du commun de l’ Emir Abdelkader, de l’Emir Abdelkrim et de ‘Omar e El Mokhtar qui n’hésita pendant plus de vingt ans alors qu’il était âgé à donner l’exemple du sacrifice suprême. Puissions-nous nous inspirer de leurs exemples et trouver dans leur combat les ressorts nécessaires pour dépasser les vicissitudes du présent et nous attaquer aux véritables défis qui attendent ce Maghreb des Peuples en dehors de toute démagogie. Nulle doute que l’histoire, la culture et pus généralement l’éducation peuvent constituer le ciment de cette utopie.
1. ‘Omar El Mokhtar: Encyclopédie Wikipédia.
4. Mohamed Burwais Omran : Chronique d’une pendaison mémorable- Omar Al-Mokhtar Et La Resistance Libyenne à l'Italie Coloniale Éditeur : L'Harmattan
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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 16:57
 
Il secondo Manifesto di Hezbollah

Il secondo Manifesto di Hezbollah


Nascita e Ascesa del “Partito di Dio”

Hezbollah, letteralmente il “Partito di Dio”, si può considerare un’espressione di quel più grande filone del movimento islamico nazionalista, sorto intorno agli anni ’80 come conseguenza del fallimento del progetto pan-arabista. Con l’uscito di scena del Presidente egiziano Gamal ‘Abd al-Nasir (morto nel 1970), sulle rovine del nazionalismo (Ḥarakat al-Qawmiyya) si affermarono in tutto il mondo arabo (ma non solo) numerosi movimenti di ispirazione religiosa, che reinterpretarono in chiave islamica il linguaggio politico, ispirandosi almeno inizialmente alla Fratellanza Musulmana degli anni ‘30. Questi movimenti, se da un lato si differenziarono dai partiti nazionalisti laici (come il partito Ba’th siriano o iracheno), dall’altro si distinsero nettamente anche dal ğihādismo transnazionale (nato a seguito del ritiro sovietico dall’Afghanistan in virtù della resistenza dei Muğāhidīn, humus questo che contribuì alla nascita di al-Qā’ida a partire dagli anni ’90). Uno dei tratti di maggiore divergenza si ritrova nell’interesse unicamente locale e al massimo relativo al quadrante regionale dei movimenti come Hezbollah o Hamas e per converso l’ambizione globale di organizzazioni come la “Base”. Inoltre se questa possiede la fisionomia di una avanguardia post-moderna, piuttosto il versante islamico è composto da raggruppamenti che si sono radicati nel tessuto sociale dei rispettivi paesi, trasformandosi in veri e propri partiti politici e spesso anche di più.

Il Partito di Dio nasce ufficialmente nel 1982, subito dopo l’invasione del Libano compiuta da Israele e la guerra civile. Alleato di Damasco e Tehran, talvolta anche del Cairo e Riyadh, ha avuto lo scopo preciso di contrastare l’egemonia di Tel Aviv, a vantaggio della popolazione del paese dei Cedri, senza alcuna distinzione di religione, confessione e razza. Si sostiene di solito però che la nascita di Hezbollah è strettamente legata alla questione israelo-palestinese. Il pretesto era arrivato infatti già nel 1967 durante la Guerra dei Sei Giorni, allorquando Israele violò lo spazio aereo libanese per bombardare la Siria e occupò le fattorie di Sheba’a, più alcuni settori ad ovest e sud del Monte Hermon. Dopo questi eventi, il Libano meridionale diventò la zona di scontro prediletta tra l’esercito israeliano e la resistenza palestinese, basata ufficialmente in Giordania, almeno fino al “Settembre Nero” nel 1970, quando i Fidā’iyyin costretti dalla repressione di ‘Amman, vi si insediarono in pianta stabile.

La guerra civile, che iniziò in Libano già nel 1975, grazie anche al sostegno della estrema destra maronita, spinse la comunità shi’ita a ricercare una forma di organizzazione e di autodifesa che la mettesse a riparo dai soprusi delle altre confessioni. Le cause di questa guerra pur essendo molte e diverse, possono avere come unica matrice proprio le ingerenze israeliane e le conseguenze derivanti. In quegli anni la visione strategica dello Stato Ebraico, annunciata poi palesemente soltanto nel 1981 da un consulente strategico vicino ad Ariel Sharon, consisteva nel tentativo di fomentare le divisioni inter-confessionali, esistenti nella regione, sperando in un possibile “divide et impera”, ferma restando l’alleanza con le minoranze cristiane. Questo, si riteneva, avrebbe facilitato l’occupazione e forse anche l’annessione da parte di Tel Aviv del sud del Libano, motivo per cui il Ministro della Difesa Shimon Peres autorizzò l’invio di un corpo di spedizione, chiamato l’Esercito del Libano Libero che si andò a sommare al già esistente South Lebanon Army. Infine, porre a capo un governo basato sui cristiani, avrebbe finito per asservire completamente il paese al volere israeliano. Vale la pena di ricordare che il Libano è etnicamente e religiosamente molto eterogeneo: la Costituzione oggi vigente riconosce ufficialmente 18 confessioni, fra le quali quelle dei Musulmani e dei Cristiani sono le maggiori. Esistono poi differenze intra-confessionali, tra ad esempio Cristiani Ortodossi e Cattolici ovvero tra Musulmani shi’iti e sunniti (entro gli stessi shi’iti esistono poi gruppi di Ismailiti, Druzi e ‘Alawiti). Stando ai numeri, gli sh’iti costituirebbero il 32% della popolazione, il 5,7% è rappresentato dai Druzi e l’1,4% invece è costituito dagli ‘Alawiti. I sunniti sono circa il 20%. I Cristiani sono divisi: il 23% della popolazione totale è composta di Maroniti, l’11% di Melchiti mentre percentuali minori rappresentano i Cattolici Romani, quelli Siriaci e quelli Armeni (rispettivamente lo 0,5, 0,7 e 0,5%). Una certa consistenza possiede anche la comunità degli Armeni Ortodossi che raggiunge il 3,2% della popolazione, mentre la Chiesa Siriaca Ortodossa e quella Greca non raggiunge che lo 0,1%. Dunque la formazione di un governo Christians-led ovviamente avrebbe portato ad una situazione arbitraria di una minoranza che decide per la collettività, ipotesi perseguibile solo con la volontà e i mezzi di un potente alleato.

Ufficialmente Tel Aviv non stava agendo per l’occupazione e la ricerca di una profondità strategica nel Libano meridionale, ma dato che la guerriglia palestinese dell’OLP in quella fase agiva ancora da quel quadrante, l’offensiva israeliana doveva servire per creare e mantenere sotto controllo una zona cuscinetto a cavallo tra i due paesi. Nel 1978 venne quindi lanciata l’Operazione Litani, mirante ad occupare una fascia di terreno di circa 700 km2, aree che l’Esercito del Libano Libero avrà il compito di amministrare fino al maggio del 2000. Nel 1982 poi il governo Begin diede il via alla cosiddetta Operazione Pace in Galilea. Le ragioni di questo secondo, poderoso, attacco furono molte: il cambiamento geo-strategico statunitense adesso con a capo il repubblicano Ronald Reagan e i primi “falchi” portatori della visione conservatrice in politica estera quanto in quella interna (cui fu dato poi il nome di Reaganismo), la ormai prossima fine del bipolarismo e dunque la conseguente azione di Bandwagoning adottata da Israele, che nelle più realistiche teorie delle Relazioni Internazionali indica la prassi di “salire sul carro dei vincitori”. Tel Aviv in buona sostanza inserì l’OLP nella lista nera e colpì la Galilea, con la scusa di doversi proteggere dalla guerriglia dopo aver spianato il terreno ed aver stretto alleanza con le Falangi Cristiane. Questa operazione, che arrivò fino alle porte di Beirut, si concluse con 19.085 morti tra la popolazione civile libanese e 31.915 feriti.

Da un punto di vista politico, la conseguenza fu la fuga dell’OLP dal Libano e l’ascesa proprio del partito cristiano di estrema destra di Bashir Gemayel e di questi alla Presidenza. Quando nello stesso anno, un attentato eliminò il capo dei falangisti, Ariel Sharon acconsentì all’ingresso dei carri armati a Beirut. Ovviamente l’omicidio creò anche una forte rappresaglia da parte cristiana, con gli eccidi dei campi di Sabra e Shatila e l’ascesa di Amin Gemayel, fratello del Presidente ucciso. Il 17 maggio del 1983 si realizzò infine la firma di un accordo tra Libano e Israele. Non si trattò di un vero trattato di pace ma di una serie di norme tali da garantire alle due parti il rispetto reciproco, entro confini sicuri, con la condizione che Israele avrebbe avuto il diritto di intervenire in Galilea quando lo avesse ritenuto opportuno. La capitalizzazione politica del’Operazione Pace in Galilea gettava le basi per una totale vassalizzazione del Libano, suscitando un’aperta ostilità da parte della Siria e della fazioni politiche libanesi non allineate con i cristiani (fra le quali i socialisti druzi di Walid Jumblat).

In questo quadro si pose l’azione e la propaganda dell’Imām shi’ita Musa al-Sadr, di origine libanese ma nato a Qom, Iran. Costui seppe trasformare quello che fino a quel momento era stato soprattutto un movimento islamico attivo sul piano intellettuale, in una rete di militanza e di attivismo politico. In ciò ha giocato un ruolo importante lo sviluppo della Rivoluzione Islamica in Iran, esplosa ad opera dell’Ayatollah Khomeini nel 1979. Sulle orme del “Segno di Dio sulla terra” di Tehran che aveva contrapposto allo shi’ismo nero (quello cioè delle gerarchie religiose conservatrici ed asservite al potere degli Shah Pahlavi) uno shi’ismo rosso rivoluzionario, al-Sadr riuscì a fare leva sulle schiere di oppressi (mustaḍ’afīn) per contrastare l’egemonia israeliana. Questo slogan aveva già fatto presa durante tutti gli anni ’70, quando la resistenza palestinese e quella libanese sembravano essere una cosa sola (gli uni erano diseredati dalla propria terra, gli altri diseredati nella propria terra). Tuttavia il movimento islamista shi’ita non fu all’inizio univoco ma risultava condotto da gruppi diversi e frammentati, fra i quali il maggiore era il partito Amal. Dalla fusione di diverse correnti, nacque Hezbollah entro il quale confluirono successivamente tutti i diversi leader della resistenza, come l’attuale segretario Hasan Nasr Allah o lo Šayḫ Na’im Qassem, tutt’oggi deputato al Parlamento Nazionale.

Il Secondo Manifesto di Hezbollah

Di seguito riportiamo in versione italiana il secondo Manifesto del Partito di Dio, reso noto dall’emittente ufficiale del movimento, al-Manār, il 29 novembre scorso (il testo in originale è disponibile al seguente link: http://almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=113293&language=ar).

Hezbollah non è soltanto un movimento organizzato di lotta. Se, come sopra riportato, all’inizio della sua storia si è qualificato unicamente per l’azione di resistenza “islamica” (al-muqawwama al-islāmiyya), con il passare del tempo e in forza dei risultati ottenuti, specie dopo la guerra del luglio 2006 detta dei 33 giorni, è riuscito ad ottenere consensi anche per vie politiche, cessando quindi una posizione esclusivamente anti-sistemica. Al contrario si è configurato sempre più come bacino di raccolta delle esigenze della comunità shi’ita, diventando quasi un partito di massa. Oggi Hezbollah è fortemente preso in considerazione nello scenario politico libanese, nonostante le sue posizioni siano invise a molti. Successivamente all’invasione statunitense in Iraq del 2003 ed al rovesciamento del regime di Saddam Hussein, si è dipanato un processo da molti definito come la “Rivincita Shi’ita” (ad esempio si veda: V. Nasr, Milano, 2007). Hezbollah è uno dei protagonisti indiscussi nella ridefinizione degli equilibri mediorientali. Basti pensare che il 10 novembre scorso, in Libano è stato formato un governo di unità nazionale, presieduto da Sa’ad Hariri, in cui sono confluiti anche due Ministri del Partito di Dio. Il movimento ha anche ottenuto l’approvazione di uno “statement” che lo abilita ad impiegare il suo arsenale (che quindi non va distrutto) per difendere il paese e “liberare il territorio nazionale”. In questo modo il leader Hasan Nasr Allah si è potuto scrollare di dosso le accuse di quanti hanno visto un segnale di debolezza nell’aver accettato l’ingresso in un governo “collaborazionista”. Piuttosto si tratta di una dimostrazione di forte duttilità e realismo politico, dettata da contingenze legali come la consuetudine della forma di governo “confessionale”. Non è affatto un caso quindi che pochi giorni dopo sia arrivata la pubblicazione di questo documento.

Il Partito di Hezbollah dunque, nato in circostanze di lotta contro l’invasione israeliana si è evoluto in un modello di organizzazione socio-politica basata su istanze islamiche. In questo processo, la teologia come il diritto shi’ita duodecimano hanno avuto un ruolo chiave. I continui appelli al martirio (istišhād), il ğihād “difensivo” e le forme di assistenza prestata alle famiglie dei martiri, sono elementi tipici dell’escatologia shi’ita, qui riproposta con significato politico. Il principio di legalità anima il movimento. Nel diritto islamico classico vige il più stringente obbligo giuridico di ribellarsi all’autorità costituita, qual’ora essa sia inadatta a governare o risulti arbitraria. Lo sforzo, finanche il sacrificio, del fedele sulla via di Dio non è solo meritorio ma è presentato in tutta la sua valenza normativa. Il vero significato di quella che mediaticamente è spesso presentata come “guerra santa” è piuttosto un adoperarsi in favore dell’Islam, in opposizione ai suoi nemici. Nella realtà politica essi sono soprattutto gli Stati Uniti con le loro valenze egemoniche globali ed Israele che i militanti di Hezbollah (ed in generale tutti gli Islamisti) si rifiutano di chiamare “Stato”. Esso è piuttosto una “entità” (kiyyan) qualificata come “sionista”.

La considerazione di partenza è che il Medio Oriente è islamico. Culla dell’Islam, da sempre è stato la patria di popoli che trascendendo le differenze di razza, si sono riconosciuti nelle medesima fede. In virtù di ciò, si legge nel primo Manifesto redatto dal padre putativo del movimento, l’Imām Faḍl Allāh, e pubblicato nel 1985 che uno degli scopi del movimento è la costituzione di uno Stato Islamico in Libano, come patria per tutti i musulmani. Ovviamente l’esempio di riferimento è ancora una volta lo Stato Islamico realizzato in Iran, la cui guida suprema, Khomeini, è un modello da imitare per tutti gli shi’iti sparsi per il mondo. Ma l’Islam si basa (semplificando all’estremo) su un unico principio: il monoteismo. Di conseguenza le tre grandi religioni monoteistiche sono imparentate ed i cristiani al pari degli ebrei sono considerati “genti del Libro” (ahl al-Kitāb) ossia dotati di una rivelazione divina, seppur imperfetta perché datata. Israele dunque non viene colpito perché Stato degli Ebrei quanto piuttosto, nell’ideologia del partito, in forza della sua origine laica ed etero-imposta, oltre che avulsa dall’identità della regione. Sempre nel testo del 1985 si legge che Hezbollah si prefigge di colpire il male alle sue radici e che esso è incarnato dagli Stati Uniti. Il regime dei maroniti (quello cioè formato da Bashir Gemayel con la connivenza di Tel Aviv) sarà sradicato esattamente come in Persia il regime degli Shah Pahlavi è stato rovesciato dalla rivoluzione islamica.

Il nuovo Manifesto pur conservando molti dei tratti espressi nel testo precedente, ha un tono più realistico. Il messianismo religioso lascia il posto alla teoria politica e geo-politica. V’è in seno al partito l’idea di aver realizzato un’impresa eccezionale nell’estate del 2006 e dunque “la via della resistenza e dell’opposizione è in fase ascendente”. Ma il merito non è solo della lotta. Quasi echeggiando certe teorie marxiste, il sistema-mondo statunitense sembra destinato al collasso, se non altro per motivi economici. Il mercato condiziona tutti gli aspetti della vita e dunque della politica. L’egemonia a sua volta è lo strumento tramite il quale si mantiene uno status-quo asservito agli interessi particolaristici. Episodi come il fallimento delle operazioni militari in Afghanistan e in Iraq sono al contempo la dimostrazione della cospirazione mondiale in atto e la riprova del suo necessario fallimento.

I vertici di Hezbollah si rivolgono alle masse con un semplice messaggio islamico fatto di speranza futura ma anche ai leader mondiali, ai dirigenti delle istituzioni internazionali come pure ai paesi membri dell’Unione Europea. L’”infelicità araba”, per citare un famoso giornalista libanese, non deriva soltanto dalle mire espansionistiche dell’asse USA-Israele, ma si giova della connivenza, tacita a volte, dell’Unione Europea. Il delfinaggio di Bruxelles nei confronti di Washington “sta portando ad annullare la tendenza moderata in Europa a favore dell’interesse dell’egemonia atlantica con il suo sfondo coloniale”. Inoltre la condotta dei paesi in questione è tanto riprovevole quanto incomprensibile. Gli europei hanno sperimentato sulla loro pelle l’aggressione e la servitù. Si sono serviti dei movimenti partigiani per liberare le loro terre dagli oppressori. In forza di questa passata esperienza, dovrebbe risuonare come un imperativo morale, prima ancora che politico, riconoscere la liceità del principio di auto-determinazione ed il diritto alla “resistenza”, distinguendo tale fenomeno da quello, ben diverso, del terrorismo transnazionale. La resistenza islamica infatti è portata per sua stessa natura ad adoperare mezzi che inevitabilmente ricadono sotto questa etichetta. Ma è altrettanto palese la differenza che intercorre tra organizzazioni come al-Qā’ida e i movimenti di lotta come Hamas o lo stesso Hezbollah.

Queste formazioni ritengono di avere scopi ben precisi, ideali e strategie di lotta. Dichiarano di prefiggersi obiettivi concreti ma soprattutto di derivare parte della loro intransigenza dall’evidente fallimento della via negoziale. Venute meno le promesse di Camp David e fallite le “road map”, ciò che rimane è un’altra strada: la resistenza. Essa è l’estrema strategia, approvata da Dio. Essa fornisce la certezza di una vittoria o di una nobile riunione con il Creatore.

Pietro Longo

Testo del Manifesto

N.B. Le citazioni dal Corano sono tratte da: A. Bausani, a cura di, Il Corano, Milano, 2003.

In nome di Dio, Clemente e Misericordioso, sia Lode a Dio, il Signore dei due Mondi. Sia pace sul Sigillo dei Profeti, nostro Signore Muḥammad, sulla sua nobile Famiglia, sui suoi Compagni e su tutti i Profeti e i Messaggeri di Dio.

Iddio ha detto quanto segue nel Suo Libro Sacro:

Ma quelli che lotteranno zelanti per Noi, li guideremo per le Nostre Vie, e certo Dio è con coloro che operano il bene” (Cor. XXIX:69);

O voi che credete! Temete Dio e cercate i mezzi di avvicinarvi a Lui e combattete sulla Sua via, ché per avventura siate fra coloro che prosperano” (Cor. V:35).

Questo nuovo documento politico mira a definire la visione politica del partito di Hezbollah, dato che comprende le nostre visioni e prese di posizione e le ambizioni, le aspettative e le paure che nutriamo. Prima di ogni altra cosa, questo documento politico arriva come il prodotto di quelle azioni prioritarie e di quei sacrifici che meglio abbiamo conosciuto per esperienza.

In una fase politica eccezionale e carica di trasformazioni, non è più possibile affrontare questi cambiamenti senza prendere in considerazione la posizione particolare che la nostra resistenza ha conseguito o le conquiste realizzate dal nostro percorso.

Sarà necessario affrontare queste trasformazioni in un contesto di confronto tra due percorsi contraddittori da un lato e la proporzionalità indiretta esistente tra loro, dall’altro:

  1. la via della resistenza e dell’opposizione è in fase ascendente. Essa si basa sulle vittorie militari, sui successi politici e sul consolidamento di questo modello di resistenza popolare e politica. Si fonda anche sulla fermezza delle posizioni politiche assunte nonostante gli attacchi massicci e le gigantesche sfide cui è sottoposta…giungendo ad inclinare in modo favorevole il bilanciamento delle forze per creare un equilibrio regionale, che vada a tutto vantaggio della resistenza e dei suoi sostenitori.
  2. il sentiero del dominio e dell’egemonia statunitense-israeliana in tutte le sue molteplici dimensioni, alleanze ed estensioni, dirette ed indirette, sta andando incontro a sconfitte militari, passi falsi e delusioni che mostrano il conseguente fallimento delle strategie e dei piani degli Stati Uniti, uno dopo l’altro. Tutte queste vicende hanno portato ad uno stato di collisioni, ritirate e incapacità nel dirigere ed amministrare gli sviluppi e gli eventi nel nostro mondo arabo e islamico.

Questi dati si integrano in un più ampio scenario internazionale, che contribuisce a sua volta a mostrare la crisi degli Stati Uniti e il declino dell’egemonia unipolare in favore di un multipolarismo le cui caratteristiche non sono ancora chiare.

Ciò che aggrava ancor più la crisi del sistema egemonico mondiale sono i collassi dei mercati finanziari statunitensi ed internazionali e l’ingresso dell’economia degli Stati Uniti in una situazione di recessione. Questo fornisce una chiara immagine del picco della crisi strutturale che è ormai insito nell’arrogante modello capitalista.

Pertanto si può affermare che ci troviamo nel bel mezzo di trasformazioni epocali, segnanti il retrocedere del ruolo degli Stati Uniti come potenza predominante, la caduta del riprovevole sistema unipolare e l’inizio della progressiva scomparsa storica dell’entità sionista.

I movimenti di resistenza sono nel vivo di queste trasformazioni ed emergono come un fattore strategico nel panorama internazionale, dopo aver ricoperto un decisamente ruolo centrale nella generazione o promozione di queste trasformazioni nella nostra regione.

La resistenza in Libano, compresa la nostra Resistenza Islamica, è stata la prima a combattere l’egemonia e l’occupazione da più di due decenni e mezzo. Essa ha aderito a questa scelta in un momento che sembrava essere l’inaugurazione dell’era Americana, caratterizzata da trasformazioni che la descrivevano come la “fine della storia”. Alla luce degli equilibri di potenza e delle circostanze allora in vigore, alcuni videro la scelta della resistenza come una sorta di illusione o avventatezza politica ovvero come un’inclinazione che si opponeva al razionalismo e alla logica.

Nonostante ciò, la resistenza continuò a muoversi nel suo processo di ğihād ritenendo assolutamente giusta la propria causa e plausibile la propria capacità di conseguire la vittoria, attraverso la fede in Dio ed avendo fiducia in Lui, con il senso d’appartenenza di tutta la comunità di coloro che hanno a cuore gli interessi nazionali libanesi, nonché avendo fiducia nel proprio popolo e tenendo alti i valori umani di rettitudine, giustizia e libertà.

Attraverso il suo lungo cammino di ğihād e le sue note vittorie – a cominciare dal ritiro della occupazione israeliana da Beirut e dal Monte del Libano, le fughe da Sidone, Tiro e Nabatiyeh, l’aggressione del luglio 1993, l’aggressione dell’aprile 1996, la liberazione del maggio 2000, la guerra del luglio 2006 – la resistenza ha garantito la credibilità del proprio modello prima ancora di conseguire le sue vittorie. Il progetto della Resistenza è cresciuto ed è passato dal rappresentare una forza di liberazione ad una di equilibrio e contrapposizione ed infine si è trasformato in una forza di difesa e di dissuasione, oltre ad aver ottenuto un influente ruolo nella politica interna, come pilastro per la costruzione di uno Stato giusto e capace.

Contemporaneamente era indispensabile che lo status politico e umano della Resistenza si evolvesse: si è trasformato passando da un semplice valore nazionale libanese ad un più diffuso valore arabo e islamico, fino a rappresentare oggi un valore umano internazionale. Il suo modello viene seguito e le sue conquiste vengono prese ad esempio da tutti coloro che cercano la libertà e l’indipendenza in ogni parte del mondo.

Pur essendo a conoscenza di queste trasformazioni promettenti e vedendo che il nemico oscilla tra una inetta strategia di guerra e l’incapacità di raggiungere un accordo con le condizioni che pone, Hezbollah non sottovaluta la dimensione delle attuali sfide e delle minacce palesi, la grande difficoltà dello scontro e gli altrettanto grandi sacrifici ritenuti necessari dalla resistenza, al fine di ristabilire i diritti e prendere parte alla resurrezione nazionale. Davanti a ciò, Hezbollah è diventata ora più chiara nelle sue scelte, più determinata nella sua volontà e più fiduciosa nel suo Signore, nel popolo ed in se stessa.

In questo contesto, Hezbollah definisce le principali linee guida che costituiscono un quadro politico e intellettuale per la sua visione e le prese di posizione nei confronti delle sfide da affrontare.

Capitolo 1: L’Egemonia ed il Risveglio

Primo: Il Mondo e L’Egemonia statunitense e occidentale

Dopo la seconda guerra mondiale, gli Stati Uniti sono diventati autori di un primo progetto di egemonia centralizzata. Questo progetto si è affermato come un terribile sviluppo senza precedenti nella storia dei mezzi di dominio egemonico e di sottomissione, basato sui risultati ottenuti ai vari livelli della conoscenza, come nel campo dell’educazione, della scienza, della tecnologia, dell’economia e nell’ambito militare. Tutto ciò è stato sostenuto dal progetto di un sistema economico che vede il mondo solo come un libero mercato, governato da specifiche norme americane.

L’aspetto più pericoloso della logica egemonica Occidentale in generale e degli Stati Uniti in particolare, è, in sostanza, la convinzione che il mondo sia una loro proprietà e che hanno il diritto di dominare sulla base della loro superiorità in più di un campo. Così la strategia di espansione occidentale —e in particolare statunitense— accoppiata con il progetto economico capitalistico, si riduce ad una avida strategia internazionale priva di limiti quanto a bramosia ed a cupidigia.

Il controllo delle potenze capitalistiche presente soprattutto nelle reti interstatali di monopolizzazione che reclutano compagnie internazionali o intercontinentali ed istituzioni internazionali di vario genere (in particolare le istituzioni finanziarie supportate dalla indiscussa potenza militare) ha portato a sempre maggiori contraddizioni e lotte radicali fra cui non ultime oggi sono la lotta fra identità, culture e civiltà, oltre alla lotta fra ricchezza e povertà.

Il capitalismo selvaggio ha trasformato la globalizzazione in un meccanismo per diffondere disparità e instillare discordia, demolire le identità e imporre il tipo più pericoloso di sfruttamento civile, culturale, economico e sociale.

La globalizzazione ha raggiunto il suo aspetto più pericoloso quando si è trasformata in una globalizzazione militare riposta nelle mani di coloro che seguono il piano di dominazione occidentale, in gran parte manifestatosi nella regione del Medio Oriente, a partire dall’Afghanistan per continuare in Iraq, fino in Palestina e Libano e di cui una parte integrante è stata l’aggressione del luglio 2006 per mano israeliana.

La dominazione ed il progetto di egemonia degli Stati Uniti non ha mai raggiunto livelli così pericolosi come ha fatto recentemente, soprattutto dall’ultimo decennio del ventesimo secolo in poi, lungo un percorso ascendente che ha preso il via dalla disgregazione e caduta dell’Unione Sovietica (fatto che ha costituito la possibilità per l’idea statunitense di essere l’unico polo, alla guida del progetto di egemonia internazionale chiamato responsabilità storica) senza distinguere tra il benessere del mondo e quello degli Stati Uniti e spacciando pertanto tale egemonia come un interesse per tutti gli altri stati e nazioni piuttosto che quale mero interesse esclusivo degli Stati Uniti.

Questo piano ha trovato il suo apice con l’affermazione del movimento neoconservatore sotto l’amministrazione di George Bush figlio. Questo movimento ha espresso i suoi particolari punti di vista attraverso il “Progetto del Nuovo Secolo Americano”, scritto prima delle elezioni USA del 2000. Il progetto ha trovato la sua via di esecuzione dopo che l’amministrazione di Bush figlio prese il potere negli Stati Uniti.

Non deve apparire strano né sorprendente che documento –ben presto la guida dell’amministrazione Bush– sollecitava soprattutto la ricostruzione delle capacità degli Stati Uniti nel quadro di una visione strategica della sicurezza nazionale USA. Era chiaro che quel documento si concentrava sulla costruzione di strategie militari, non solo come forza di deterrenza ma anche come una forza di azione e di intervento o come forza di precauzione attraverso attacchi preventivi, intesi come mezzi di gestione delle crisi prima che queste hanno avuto luogo.

Quando accaddero gli avvenimenti dell’11 settembre, v’era al potere negli Stati Uniti l’amministrazione Bush. Davanti a ciò essa ha realizzato che era l’occasione opportuna per esercitare la più grande influenza possibile per realizzare la sua visione di egemonia mondiale strategica unipolare con lo slogan della “guerra universale contro il terrorismo”. Ha quindi compiuto molti tentativi che sono stati inizialmente considerati come successi dai seguenti punti di vista:

  1. massima militarizzazione della propria politica estera e delle relazioni internazionali;
  2. sottrazione al quadro multilaterale e assunzione del monopolio nel processo decisionale strategico e nel coordinamento, quando necessario, con gli alleati posti in posizione subordinata;
  3. rapida conclusione della guerra in Afghanistan per potersi dedicare interamente al successivo e più importante passo nel progetto di egemonia, l’assunzione del controllo dell’Iraq. L’Iraq era considerato il pilastro fondamentale per la fondazione del progetto di Nuovo Medio Oriente che andava incontro ai desideri mondiali dopo l’11 settembre. Questa amministrazione non si è mai tirata indietro dal ricorrere a tutti i mezzi di inganno, menzogne ed aperte falsificazioni per giustificare le sue guerre ed in particolare la guerra in Iraq e contro ogni Stato, movimento, forza o personalità che resiste al suo progetto neocoloniale. In questo quadro, l’amministrazione Bush ha cercato di stabilire una conformità tra il terrorismo e la resistenza, per togliere a quest’ultima la sua legittimità umana e legale al fine quindi di giustificare qualsiasi guerra contro i suoi movimenti, cercando di rimuovere l’ultima fortezza a cui i popoli e gli Stati ricorrono per difendere il proprio diritto a vivere con libertà, dignità e orgoglio, per difendere la loro ineccepibile sovranità e per svilupparsi attraverso le proprie esperienze assumendo così il proprio status e ruolo storico nei movimenti umani, a livello culturale e politico.

La definizione di “terrorismo” si è trasformata in un pretesto americano per praticare l’egemonia attraverso i seguenti mezzi: la cattura o l’arresto e la detenzione arbitraria in assenza degli elementi primari di un processo equo, come nella Base di Guantanamo, attraverso l’intervento diretto al di sopra della sovranità degli Stati, trasformandolo ineludibilmente in un processo di incriminazione arbitraria, nonché la decisione di infliggere pene ad intere nazioni e popoli ed infine, la concessione a sé stessi del diritto assoluto di lanciare guerre distruttive, che non distinguono tra innocente e criminale, bambino e anziano e uomo e donna.

Le guerre al terrorismo degli Stati Uniti sono finora costate all’umanità milioni di persone, nonché aree di distruzione totale che non ha colpito solamente il suolo e le infrastrutture ma anche le basi della società che sono state disintegrate, spingendo all’indietro il processo di sviluppo storico in un movimento di ricaduta, generante guerre civili e infiniti conflitti fra fazioni, confessioni ed etnie. Ciò senza dimenticare l’attacco al patrimonio culturale e civile di questi popoli.

Non c’è dubbio che il terrorismo degli Stati Uniti è il fondamento di ogni aspetto del terrorismo in tutto il mondo. L’amministrazione Bush ha trasformato gli Stati Uniti in un pericolo che minaccia il mondo intero ad ogni livello ed in ogni campo. Se oggigiorno venissero condotti dei sondaggi internazionali, gli Stati Uniti si rivelerebbero la nazione più ripugnante in tutto il mondo.

Il fallimento subito nella guerra in Iraq e lo sviluppo della resistenza in quel paese, oltre al risentimento regionale e internazionale per l’andamento di questa guerra e il fiasco della cosiddetta “guerra al terrorismo” in particolare in Afghanistan, nonché il ritorno impetuoso del movimento Talebano insieme al dover riconoscere il suo ruolo e cercare di concludere accordi con esso, così come il grande fallimento della guerra degli Stati Uniti (per mano di Israele) contro la resistenza in Libano e Palestina, ha portato all’erosione del prestigio degli Stati Uniti a livello internazionale e ad una ritirata strategica della capacità degli Stati Uniti di intraprendere o impegnarsi in nuove avventure.

Tutto quanto detto non significa che gli Stati Uniti lasceranno la scena facilmente. Faranno invece tutto il possibile per proteggere ciò che chiamano “interessi strategici”. Questo perché le politiche di egemonia degli Stati Uniti si basano su considerazioni ideologiche e progetti teorici alimentati da correnti estremiste che sono alleate con un complesso industriale – militare caratterizzato da una avidità ed un materialismo senza fine.

Secondo: La nostra regione ed il progetto statunitense

Se tutto il mondo considerato sottosviluppato si trovava sotto la morsa dell’arrogante egemonia americana, la morsa era ancora più stretta e dura sul nostro mondo arabo e islamico, per molte considerazioni legate alla sua storia, civiltà, disponibilità di risorse e ubicazione geografica.

Per secoli il nostro mondo arabo e islamico è sempre stato oggetto di infinite guerre selvagge. Tuttavia, le fasi più pericolose sono iniziate con l’insediamento dell’entità sionista nella regione, nel quadro di un progetto di disintegrazione di questa regione per affrontare e far guerra a vario titolo alle varie entità. Il picco di questa fase è stato raggiunto quando gli Stati Uniti hanno ereditato il vecchio colonialismo della regione.

L’obiettivo centrale dell’egemonia americana consiste nel dominare a tutti i livelli le nazioni: politicamente, economicamente, culturalmente o attraverso il saccheggio delle loro risorse, soprattutto del petrolio (che è il principale strumento di controllo dell’economia internazionale). Si prefigge di conseguire il controllo con qualsiasi mezzo che non rispetti le norme morali e le condizioni umane, tra cui l’uso eccessivo della forza militare, sia direttamente che indirettamente (ovvero mediatamente).

Per raggiungere questo obiettivo, gli USA hanno fatto ricorso a diverse politiche generali e strategie operative, tra cui:

  1. Fornire all’entità sionista tutti i tipi di garanzie di stabilità in quanto base avanzata e pilastro per il progetto di egemonia degli Stati Uniti che mira a disintegrare la regione, nonché sostenere questa entità con tutti gli elementi di forza e di continuità e dotandola di una rete di sicurezza per la sua stessa esistenza Questo le consente di svolgere il ruolo di ghiandola tumorale che esaurisce le capacità della comunità musulmana, neutralizza le sue capacità e disperde le sue aspettative e speranze.
  2. Distruggere le capacità spirituali, la civiltà e le culture dei nostri popoli e cercare di indebolire la nostra morale attraverso i media e le guerre psicologiche che prendono di mira i valori e le figure del ğihād e della resistenza.
  3. Sostenere i regimi subordinati e le dittature della regione.
  4. Prendere possesso della terre e dei mari geograficamente strategici nella regione e delle basi aeree che costituiscono i punti di collegamento decisivi, nonché diffondere le basi militari nei punti vitali del territorio, affinché si rivelino utili alle sue guerre e a sostenere i suoi strumenti.
  5. Sopprimere qualsiasi rinascita della regione che consenta di acquisire mezzi di potere e progresso e che possa svolgere un ruolo storico a livello internazionale.
  6. Seminare tutti i tipi possibili di sedizione e divisione nella regione, specialmente quelli confessionali tra musulmani per produrre infinite lotte civili interne.

È chiaro che non c’è modo oggi di leggere ogni lotta in qualsiasi regione del mondo, se non attraverso un punto di vista strategico internazionale. Il pericolo degli Stati Uniti non è locale o specifico per una regione e non un altra. Di conseguenza anche il fronte che si contrappone a questo pericolo statunitense deve necessariamente essere globale.

Non c’è dubbio che questo scontro è difficile e compromettente. Si tratta di una lotta di dimensione storica e di conseguenza è una lotta di generazioni che ha bisogno di fare uso di ogni forza potenziale. La nostra esperienza in Libano ci ha insegnato che difficile non significa impossibile. Al contrario, i popoli vitali e attivi posti dietro una guida saggia, consapevole e pronta a tutte le possibilità, sono propensi ad accumulare i successi ed a conseguire una vittoria dopo l’altra. Così come ciò è vero verticalmente lungo la storia, è vero anche orizzontalmente nell’espansione geografica e geopolitica.

L’arroganza americana non ha lasciato alla nostra nazione e al nostro popolo che la scelta della resistenza, almeno per una vita migliore e per un futuro umanitario migliore, un futuro governato da relazioni di fraternità, solidarietà e al tempo stesso diversità, in un mondo di pace e di armonia, come descritto da tutti i profeti e i grandi riformisti nella storia e com’è aspirazione di uno spirito umano, giusto e sublime.

Capitolo 2: Il Libano

Primo: La Patria

Il Libano è la nostra patria e la patria dei nostri padri e antenati. È anche la patria dei nostri figli, nipoti e delle generazioni future. È il paese per la cui sovranità, orgoglio, dignità e liberazione abbiamo offerto i nostri sacrifici più preziosi ed i più cari martiri. Vogliamo questa nazione per tutti i libanesi. Vogliamo abbracciarli, avere spazio per loro ed essere orgogliosi per le loro offerte.

Vogliamo che ci sia unione e coesione tra la terra, il popolo, lo stato e le istituzioni. Noi rifiutiamo ogni forma di frammentazione o di federalismo, esplicita o mascherata. Vogliamo che il Libano sia sovrano, libero, indipendente, forte e capace. Vogliamo anche che sia attivo e presente nella geopolitica della regione. Vogliamo anche che dia un contributo fondamentale nel fare il presente ed il futuro, come è sempre stato attivo nel fare la storia.

Una delle condizioni più importanti per la creazione e la continuità di una patria di questo tipo è quella di avere uno Stato equo, capace e forte, nonché un sistema politico che rappresenti veramente la volontà del popolo e le sue aspirazioni per la giustizia, la libertà, la sicurezza, la stabilità, il benessere e la dignità. Questo è ciò che tutto il popolo libanese vuole e ciò per cui lavora. Noi siamo una parte di esso.

Secondo: La Resistenza

Israele rappresenta una minaccia eterna per il Libano – lo Stato e l’entità – e un reale pericolo per il paese a causa delle sue ambizioni storiche nella terra come in acqua. Inoltre il Libano è considerato un modello di convivenza tra i seguaci delle religioni monoteiste in una formula unica che è in contrasto con l’idea di Stato razzista espressa dalla entità sionista. In più la presenza del Libano ai confini della Palestina occupata, in una regione particolarmente instabile a causa della continua lotta con il nemico israeliano, ha reso inevitabile l’assumersi responsabilità nazionalistiche.

La minaccia israeliana in questo paese è iniziata sin dall’istituzione della entità sionista nella terra della Palestina. È un entità che non ha mai esitato a rivelare le sue ambizioni di occupare alcune zone del Libano e di prenderne le ricchezze, in particolare l’acqua. Quindi, ha cercato di realizzare gradualmente queste ambizioni.

Questa entità ha iniziato la sua aggressione contro il Libano a partire dal 1948, dal confine fin nel profondo del paese, dal Massacro di Hula nel 1949 all’aggressione all’aeroporto internazionale di Beirut nel 1968. Tra questi eventi ci sono stati lunghi anni di attacchi alle aree di confine, alla terra, popolazione e ricchezza. Ciò è stato un preludio all’impadronirsi direttamente della terra mediante ripetute invasioni che hanno poi condotto all’invasione del marzo 1978 ed all’occupazione della zona di frontiera, in modo da rendere la popolazione di quell’area soggetta alla loro autorità non solo a livello di sicurezza ma anche a livello politico ed economico, nel quadro di un processo di sottomissione di tutto il paese, con l’invasione del 1982.

Tutto ciò stava avvenendo con il pieno sostegno degli Stati Uniti ed il disinteresse, cresciuto al livello di complicità, da parte della cosiddetta “comunità internazionale” e delle sue istituzioni, in mezzo al sospetto silenzio ufficiale del mondo arabo ed all’assenza dell’autorità libanese che ha abbandonato la terra ed il popolo all’occupazione e ai massacri israeliani, senza assumersi mai le proprie responsabilità ed i propri obblighi nazionali.

Nonostante questa grande tragedia nazionale, le sofferenze del popolo, l’assenza dello Stato e l’abbandono internazionale, i Libanesi leali verso la propria patria non hanno avuto altra scelta che avvalersi del proprio diritto a procedere in nome del proprio dovere nazionale, morale e religioso a difendere la propria terra. Così, la loro scelta è stata quella di lanciare una resistenza popolare armata per affrontare il pericolo sionista e l’aggressione permanente contro la loro vita, la loro ricchezza ed il loro futuro.

In mezzo a queste difficili circostanze, i libanesi hanno lanciato il processo di ripristino della nazione attraverso la resistenza armata, iniziando con il liberare la terra e l’iniziativa politica dalle mani dell’occupazione israeliana, preludio per il ripristino dello Stato e l’edificio delle istituzioni costituzionali. Ancor più importante è stato ristabilire i valori nazionali su cui la nazione è stata costruita, in cima ai quali ci sono la dignità e la sovranità nazionale. Ciò ha conferito alla libertà la sua dimensione reale, non lasciandola limitata ad uno slogan. La resistenza si è consacrata mediante l’atto di liberare la terra e gli uomini e quindi questi valori nazionali si sono trasformati in pilastri per la costruzione del Libano moderno. In quanto tale, il Libano ha ripristinato la propria posizione sulla mappa del mondo e restaurato il suo ruolo di paese da rispettare ed i cui figli sono orgogliosi di appartenervi, dal momento che essa è la nazione della libertà, della cultura, della scienza e della diversità, nonché paese di orgoglio, rispetto, sacrifici ed eroismo. La Resistenza ha coronato tutte queste dimensioni insieme raggiungendo la liberazione nel 2000 e la storica vittoria nel luglio 2006, dimostrando di possedere una vera esperienza nella difesa della patria, un’esperienza che si è trasformata in un esempio dal quale le nazioni e gli Stati possono trarre beneficio per difendere il proprio territorio, proteggere la propria indipendenza e mantenere la propria sovranità.

Questo successo nazionale della resistenza è stato realizzato grazie al sostegno reale di un popolo e di un esercito nazionale leale, frustrando così gli obiettivi del nemico ed infliggendogli una sconfitta storica che ha permesso alla resistenza di celebrare insieme ai suoi combattenti e martiri, così come a tutto il Libano, attraverso la nazione e l’esercito, la grande vittoria che ha spianato la strada a una nuova fase nella regione, fondata sul ruolo centrale della resistenza nel dissuadere il nemico, nel garantire la salvaguardia dell’indipendenza e della sovranità del paese, nel difendere il suo popolo e nel completare la liberazione dei territori occupati restanti.

La Resistenza è un mezzo nazionale, necessario e continuato, almeno fino a quando continueranno le minacce israeliane e le loro ambizioni di prendere le nostre terre e acque, fino a quando non esisterà uno Stato forte ed efficace ed in presenza di uno squilibrio di potenza tra noi ed il nemico. Questo squilibrio in realtà obbliga gli Stati ed i popoli deboli che sono bersaglio delle minacce degli Stati forti e dominanti a ricercare formule attraverso cui beneficiare delle capacità e potenzialità disponibili. Perciò le continue minacce israeliane obbligano il Libano ad adottare una strategia difensiva composta da una resistenza popolare che partecipa a difendere il paese e da un esercito che opera per la protezione e la salvaguardia della sicurezza e della stabilità, in un processo complementare che nelle fasi precedenti si è dimostrato vincente nella lotta contro il nemico, nell’ottenere risultati per il Libano e fornirlo di mezzi per proteggere se stesso.

Questa formula, che è inclusa nella strategia difensiva, costituisce un mezzo di protezione per il Libano, in particolare dopo il fallimento dei tentativi con altre modalità, siano esse internazionali, arabe o cercate attraverso la negoziazione con il nemico. L’adozione del percorso di resistenza in Libano ha raggiunto il suo obiettivo con la liberazione della terra, con il ripristino delle istituzioni statali, con la salvaguardia della sovranità e con il raggiungimento della vera indipendenza. In questo quadro, i libanesi di tutti i partiti politici, le classi sociali, le organizzazioni culturali e gli organismi economici si preoccupano di salvaguardare e mantenere questa formula, perché il pericolo israeliano minaccia il Libano in tutte le sue componenti e ciò richiede la più ampia partecipazione dei Libanesi nell’assumersi le responsabilità della difesa.

Il successo dell’esperienza di resistenza nella lotta contro il nemico ed il fallimento di tutti i piani e gli schemi di abolirne i movimenti, di limitare la loro scelta e disarmarli da un lato ed il protrarsi delle minacce israeliane contro il Libano dall’altro rendono inevitabile che la Resistenza faccia del suo meglio per rafforzare le sue capacità e consolidare le sue forze per assumersi le proprie responsabilità nazionali e partecipare a liberare le terre ancora sotto l’occupazione israeliana nelle Fattorie di Sheba’a e nelle Colline Kafarshuba e la città libanese di Ghajar, così come a liberare i detenuti e le persone scomparse e i corpi dei martiri e prendere parte alla difesa e alla salvaguardia della terra e del popolo.

Terzo: Lo Stato ed il sistema politico

Il principale problema del sistema politico libanese che impedisce una riforma, sviluppo ed aggiornamento continuo è il confessionalismo politico. L’istituzione del regime su base confessionale costituisce di per sé stesso un forte ostacolo al raggiungimento di una vera democrazia, in cui la maggioranza eletta possa governare e la minoranza elettorale possa opporsi, aprendo la porta ad una corretta circolazione di potere tra l’adesione e l’opposizione o fra le diverse coalizioni politiche. Perciò l’abolizione del settarismo è una condizione fondamentale per una vera democrazia. In questo quadro, l’Accordo di Taif prevede la costituzione di un consiglio supremo nazionale per conseguire l’abolizione del settarismo.

Tuttavia, fino a quando i libanesi non riusciranno a raggiungere attraverso il dialogo nazionale questo significativo risultato – cioè l’abolizione del confessionalismo politico – e dato che il sistema politico in Libano si basa su fondamenta confessionali, la democrazia consensuale rimane la base fondamentale per la governabilità del Libano, perché è l’incarnazione reale dello spirito della Costituzione e l’essenza della Carta di Coesistenza.

Perciò qualsiasi approccio alle questioni nazionali secondo l’uguaglianza di maggioranza e di minoranza attende il raggiungimento delle condizioni storiche e sociali per l’esercizio della democrazia effettiva in cui il cittadino diventa un valore di per se stesso.

La volontà dei libanesi di vivere insieme in dignità e pari diritti e obblighi richiede una cooperazione costruttiva al fine di consolidare il principio del vero e proprio partenariato, che costituisce la formula più adeguata per proteggere la diversità e la piena stabilità dopo un periodo di instabilità causata dalle diverse politiche basate sul monopolio, la cancellazione e le esclusioni.

La democrazia consensuale costituisce una formula politica appropriata per garantire vero partenariato e contribuisce ad aprire le porte a chiunque per accedere alla fase della costruzione dello Stato assistenziale che dia a tutti i suoi cittadini la sensazione di essere statp costituito per il loro bene.

Di seguito la nostra visione dello Stato che ci auguriamo di poter costruire insieme a tutti i Libanesi.

  1. Lo Stato che preserva le libertà pubbliche e offre l’ambiente adatto per metterle in pratica.
  2. Lo Stato che è forte in virtù della sua unità nazionale e coerenza.
  3. Lo Stato che è in grado di proteggere la sua terra, il suo popolo e la sua sovranità e che ha un esercito nazionale forte e organismi di sicurezza attivi che rispettano la sicurezza del popolo e dei suoi interessi.
  4. Lo Stato che è strutturato sulla base di istituzioni moderne, efficaci e cooperative che hanno poteri e competenze definite e chiare.
  5. Lo Stato che si impegna nell’applicazione delle leggi nei confronti di tutti i suoi cittadini senza distinzione di religione, provenienza geografica ed orientamento politico, in un quadro di rispetto delle libertà e di giustizia verso i diritti e i doveri dei cittadini.
  6. Lo Stato che garantisce una rappresentanza parlamentare corretta e giusta, che non può essere ottenuta se non attraverso una legge elettorale moderna che consenta agli elettori di scegliere i propri rappresentanti al di fuori del controllo del denaro, del fanatismo e delle varie pressioni e che renda possibile la più ampia rappresentanza dei vari tessuti popolari libanesi.
  7. Lo Stato che si affida a persone dalle capacità qualificate e senza pregiudizi a prescindere dal loro credo religioso e che imposta meccanismi attivi ed energici per combattere senza compromessi la corruzione e i corruttori nella pubblica amministrazione.
  8. Lo Stato che gode di una autorità giudiziaria indipendente e non politicizzata in cui giudici competenti e senza pregiudizi esercitano il loro critico dovere di diffondere la giustizia tra la gente.
  9. Lo Stato che basa la sua economia principalmente sui settori produttivi e lavora al loro consolidamento, soprattutto quello agricolo e industriale, dando loro una quota adeguata nei piani e nei progetti di sviluppo e sostenendo tutto ciò che conduce al miglioramento dei prodotti e gli strumenti della loro commercializzazione che offrono opportunità di lavoro adeguate e sufficienti soprattutto nelle zone di campagna.
  10. Lo Stato che adotta e applica il principio di uno sviluppo equilibrato tra tutte le regioni e cerca di colmare i divari economici e sociali tra loro.
  11. Lo Stato che si preoccupa per il suo popolo e opera per fornirgli servizi adeguati: istruzione, cure mediche, alloggio, benessere, combattendo la povertà, offrendo opportunità di lavoro…
  12. Lo Stato che si prende cura delle nuove generazioni in crescita, aiuta i giovani a sviluppare le proprie capacità e talenti, li orienta verso obiettivi umanistici e nazionali e li protegge dalla delinquenza e dal vizio.
  13. Lo Stato che opera per consolidare il ruolo delle donne a tutti i livelli nell’ottica di beneficiare delle loro caratteristiche, nel rispetto del loro status.
  14. Lo Stato che ha a cuore l’istruzione e lavora per rafforzare le scuole ufficiali e l’Università Libanese a tutti i livelli, applicando il principio dell’insegnamento obbligatorio e gratuito.
  15. Lo Stato che adotta un sistema decentrato che da ampi poteri amministrativi alle varie unità amministrative (province/distretti/comuni) con l’obiettivo di promuovere lo sviluppo e facilitare gli affari e le transazioni senza consentire la successiva trasformazione di questa decentralizzazione in una sorta di federalismo.
  16. Lo Stato che lavora duramente per arrestare l’emigrazione dei giovani e delle famiglie e la fuga di cervelli mediante un piano esaustivo e razionale.
  17. Lo Stato che custodisce i suoi soggetti in tutto il mondo, li protegge e trae beneficio dalle loro posizioni per il servizio della causa nazionale.

La creazione di uno Stato basato su queste specifiche e requisiti è il nostro obiettivo e lo scopo di ogni persona libanese onesta e sincera. Noi, con Hezbollah, eserciteremo tutti gli sforzi possibili, in cooperazione con le forze popolari e politiche, per raggiungere questo nobile obiettivo nazionale.

Quarto: Il Libano e le relazioni libano-palestinesi

Una delle tragiche conseguenze della costruzione dell’entità sionista sulla terra di Palestina e dello spostamento dei suoi abitanti è il problema dei profughi palestinesi che si sono trasferiti in Libano per vivere temporaneamente sul suo territorio come ospiti dei loro compagni libanesi fino a ritornare al loro paese e alle case da dove furono espulsi.

La causa originale e diretta della sofferenza dei libanesi e dei palestinesi è stata in realtà l’occupazione israeliana della Palestina, che ha provocato tragedie e calamità che hanno afflitto tutti i popoli della regione e non solo i palestinesi.

Inoltre, le sofferenze dei profughi palestinesi in Libano non sono limitate al dolore della migrazione forzata, ma sono dovute anche ai selvaggi massacri e alle atrocità israeliane che hanno distrutto uomini ed edifici (come quello che è stato commesso nel Campo di Nabatiyeh, completamente distrutto) alle difficoltà della vita in campi che mancano delle condizioni minime per un dignitoso benessere, alla privazione di tutti i diritti civili e sociali, alla non assunzione da parte dei governi libanesi succedutisi delle loro responsabilità verso i rifugiati palestinesi.

Questa situazione malsana impone ora alle autorità libanesi di assumersi le proprie responsabilità e, pertanto, edificare relazioni libano-palestinesi su basi giuste, solide e legali, che rispettino le norme della giustizia, del diritto e dei giusti interessi di entrambe le nazioni. È necessario che questo rapporto libano-palestinese non resti disciplinato dai capricci e dagli stati d’animo così come da considerazioni di ordine politico spicciolo, da interazioni interne e interventi internazionali.

Noi crediamo che questa missione possa essere realizzata attraverso i seguenti punti:

  1. Dialogo libano-palestinese diretto;
  2. Invito dei Palestinesi in Libano per accordarsi su una sola autorità che li rappresenti in questo dialogo, oltrepassando le disparità dello status generale palestinese.
  3. Garanzia ai Palestinesi in Libano dei loro diritti sociali e civili, che migliorino le loro condizioni umane e salvaguardino la loro personalità, identità e causa.
  4. Impegno per il Diritto al Ritorno e rifiuto di ogni negoziato.

Quinto: il Libano e le relazioni col mondo arabo

Il Libano possiede un’identità ed un’appartenenza araba che considera come una condizione originale naturale nel processo di edificazione sociale libanese.

Inoltre, l’ambito vitale, la geopolitica, la dimensione strategica, le politiche di integrazione regionale e gli interessi nazionali – che sono le specifiche strategiche ed i maggiori interessi della posizione politica del Libano – hanno reso inevitabile per il Libano di impegnarsi per le cause arabe giuste ed eque, fra le quali primeggia la causa palestinese e il conflitto con il nemico israeliano.

Inoltre, c’è un urgente bisogno di sforzi concertati per superare i conflitti che attraversano i vertici arabi. La contraddizione strategica e la differenza di alleanze, nonostante la loro gravità e intensità, non giustificano le politiche che mirano ad impegnarsi in progetti esterni basati sull’aggravare le discordie, incitare al settarismo e agitare i fattori di divisione e di disgregazione, che portano all’esaurimento della nazione e di conseguenza fanno gioco al nemico sionista e rafforzano le trame statunitensi.

Lo sviluppo di una pratica politica basata sul limitare o dare ordine ai conflitti ed evitare il loro proliferare in lotte aperte è una scelta degna di essere adottata per maturare un approccio qualitativo responsabile nel trattare le cause nazionalistiche. In quanto tale, cerca di promuovere punti comuni e fornire opportunità per una comunicazione pubblica e ufficiale costruttiva, al fine di ottenere il più ampio quadro di solidarietà al servizio delle nostre cause.

La scelta della Resistenza costituisce ancora una volta la necessità centrale e un fattore obiettivo di rafforzamento della posizione araba e di indebolimento del nemico, al di la della natura delle strategie o delle contrattazioni politiche.

Basandosi su tutto ciò che è stato summenzionato, la resistenza non intraprende alcuna offensiva per giustificarne l’uso o per raggiungere le varie posizioni arabe, a meno che queste azioni non rientrino nel quadro di un indebolimento del nemico e del conseguente rafforzamento della posizione araba.

In questo contesto, la Siria ha dimostrato una distintiva fermezza nella lotta contro il nemico israeliano. Ha sostenuto i movimenti di resistenza nella regione, è stata accanto a noi nelle circostanze più difficili ed ha cercato di unificare gli sforzi arabi per garantire gli interessi dell’area e affrontare le sfide.

Vogliamo sottolineare come la necessità di stringere notevoli rapporti tra Libano e Siria sia un’esigenza politica, economica e di sicurezza dettata dai due paesi, dai due popoli, dagli imperativi geopolitici, dai requisiti per la stabilità del Libano e per far fronte alle sfide comuni. Ci appelliamo, inoltre, perché si ponga fine a tutti i sentimenti negativi che hanno intralciato i rapporti bilaterali in questi ultimi anni e affinché queste relazioni ritornino al loro stato normale il più presto possibile.

Sesto: il Libano e le relazioni col mondo islamico

Il mondo arabo e islamico si trova ad affrontare sfide che si estendono al punto da raggiungere la nostra società nelle sue varie componenti. Ciò rende necessario che noi non ne pregiudichiamo l’efficacia.

In verità, i conflitti e le tensioni confessionali create artificiosamente, in particolare tra sunniti e shi’iti, la creazione di contrasti razziali tra curdi, turcomanni ed arabi e tra iraniani ed arabi… l’intimidire e terrorizzare le minoranze, il continuo drenaggio cristiano dall’Oriente arabo ed in particolare dalla Palestina e dall’Iraq oltre che dal Libano, sono tutti fattori che minacciano la coesione delle nostre società, indebolendo le sue forze e incrementando le difficoltà per la rinascita e lo sviluppo.

Invece di essere una fonte di ricchezza sociale e di vitalità, le diversità confessionali sembrano essere sfruttate come fattori di incitamento alla divisione sociale.

Un tale abuso sembra essere il risultato dell’intersezione di deliberate politiche occidentali – soprattutto americane – e di visioni interne fanatiche ed irresponsabili, oltre che di un ambiente politico instabile.

Sembra inevitabile prendere in considerazione tali fatti. È inoltre necessario elencarli tra le preoccupazioni basilari nelle piattaforme delle forze e dei movimenti essenziali. Fra di essi i movimenti islamici devono assumere una particolare responsabilità nell’impegnarsi in queste sfide e affrontare tali crisi.

Hezbollah sottolinea la necessità di cooperare con gli stati islamici a diversi livelli per ottenere la forza di contrastare i progetti di egemonia. Tale cooperazione serve anche ad affrontare l’invasione culturale della comunità e dei media e incoraggia gli Stati islamici a sfruttare le loro risorse per un proficuo scambio tra questi paesi.

In questo contesto, Hezbollah considera l’Iran come uno Stato centrale nel mondo islamico, dal momento che è il paese che ha abbattuto con la sua rivoluzione il regime dello Shah e i suoi progetti statunitensi-israeliani. È anche lo Stato che ha sostenuto i movimenti di resistenza nella nostra regione e che si è schierato con coraggio e determinazione al fianco delle cause arabe e islamiche, fra le quali primeggia la causa palestinese.

La politica della Repubblica Islamica è chiara e ferma nel sostenere la causa primaria, centrale e più importante per gli arabi ed i musulmani, vale a dire la “Causa Palestinese”. Dopo l’annuncio della vittoria benedetta della rivoluzione islamica sotto la guida del Wali al-Faqih Imam Khomeini (possa Iddio benedire la sua anima) e la creazione della prima ambasciata palestinese al posto della Ambasciata d’Israele, questo sostegno è continuato in varie forme fino ai giorni nostri sotto la leadership del Wali al-Faqih Imam Khamenei (possa Iddio prolungare la sua vita). Ciò ha portato a conseguire importanti vittorie per la prima volta nella storia della lotta contro gli aggressori sionisti.

La fabbricazione di accuse contro la Repubblica Islamica in Iran da parte di alcuni partiti arabi rappresenta un esempio di autolesionismo e danneggiamento delle cause arabe. Ciò non è utile che ad “Israele” e agli Stati Uniti d’America.

L’Iran, che ha formato il suo credo politico e costruito il suo ambito vitale nel dare supporto alla causa palestinese, nell’ostilità ad “Israele”, nell’ostacolare le politiche degli Stati Uniti e nell’integrazione con l’ambiente arabo e islamico, deve essere trattato con la volontà di cooperare fraternamente. Bisogna confrontarsi con esso su una base di rinascita. Deve essere il centro del bilancio strategico. Deve essere considerato come un esempio di sovranità, indipendenza e libertà che sostiene il progetto moderno di indipendenza arabo-islamica e come una potenza che aumenta la fermezza e la forza degli Stati e dei popoli della nostra regione.

Il mondo islamico cresce più forte con il formarsi di coalizioni e della cooperazione tra i suoi Stati. Rivendichiamo l’importanza del fare uso degli elementi di forza di natura politica, economica ed umana che esistono in ogni Stato nel nostro mondo islamico, su una base di integrazione e patrocinio e per non essere soggetti a arroganti egemonie.

Ricordiamo l’importanza dell’unità tra i musulmani. Dio il Possente dice nel Sacro Corano: “E aggrappatevi tutti insieme alla corda di Dio e non dividetevi tra voi”. Bisogna stare attenti a tutto ciò che causa discordia tra i musulmani, come le istigazioni settarie, specialmente tra sunniti e shi’iti. Scommettiamo sulla consapevolezza dei popoli musulmani nell’affrontare le congiure e le ordalie tessute contro di loro in questa prospettiva.

Settimo: il Libano e le relazioni internazionali

I criteri che regolano il disaccordo, il conflitto e la lotta secondo il punto di vista e l’approccio di Hezbollah si basano primariamente su questioni politiche e morali: i rapporti avvengono tra l’arrogante ed il supposto debole, tra l’autoritario ed il soggiogato e tra l’occupante e coloro che chiedono libertà e indipendenza.

Hezbollah ritiene inoltre che l’egemonia unilaterale rovesci l’equilibrio e la stabilità internazionale, nonché la pace e la sicurezza tra gli Stati.

Il sostegno illimitato degli Stati Uniti ad Israele ed il suo appoggio verso l’occupazione israeliana dei territori arabi, oltre al dominio delle istituzioni internazionali e in aggiunta all’opportunismo insito nell’approvazione e nell’implementazione delle risoluzioni internazionali, la politica di interferenze negli affari degli altri Stati, la militarizzazione del mondo e l’adozione del principio delle guerre preventive nei conflitti internazionali, (che provocano disordine e turbolenze in tutto il mondo) hanno posto l’amministrazione americana in una posizione ostile alla nostra nazione ed ai nostri popoli e la rendono in sostanza responsabile di provocare il caos nel sistema politico inter-statale.

Quanto alle politiche europee, esse oscillano tra l’incapacità e l’inefficienza da un lato e la sottomissione ingiustificata alle politiche statunitensi dall’altro, cosa che sta portando in realtà ad annullare la tendenza moderata in Europa a favore dell’interesse della egemonia atlantica con il suo sfondo coloniale.

Essere sottomessi alle politiche statunitensi – in particolare nella fase del loro fallimento storico – è un errore strategico che porterà solo ad altre crisi, complicazioni e ostacoli alle relazioni euro-arabe.

Una particolare responsabilità grava sull’Europa a causa del patrimonio coloniale che ha inflitto alla nostra regione, con danni enormi le cui ripercussioni i nostri popoli stanno ancora soffrendo.

Dato che ci sono popoli europei che vantano una lunga esperienza di resistenza agli invasori, è un obbligo umano e morale dell’Europa, ancor prima di essere un obbligo politico, quello di riconoscere il diritto dei popoli a resistere all’occupante sulla base della distinzione tra resistenza e terrorismo.

Dal nostro punto di vista, i presupposti per la stabilità e per la cooperazione euro-araba richiedono la costruzione di un approccio europeo più indipendente, giusto ed obiettivo. È impossibile costruire un comune ambito vitale di politica e di sicurezza senza questa trasformazione, al fine di garantire che siano affrontati i sintomi delle crisi e dell’instabilità.

D’altra parte, abbiamo osservato con molta attenzione e profondo rispetto lo sforzo indipendente e libero che si oppone all’egemonia sugli stati latino-americani. Ci sono moteplicii punti in comune tra i loro progetti ed i progetti dei movimenti di resistenza della nostra regione, cosa che contribuisce a costruire un sistema internazionale più equilibrato e giusto.

Questi sforzi sono molto promettenti a livello internazionale per una identità umana collettiva e un comune background politico e morale. In questo quadro, lo slogan dell’“unità dei supposti deboli” rimane uno dei pilastri della nostra concezione politica per costruire la nostra consapevolezza, le nostre relazioni ed i nostri atteggiamenti verso le cause internazionali.

Capitolo 3: La Palestina e i negoziati per un accordo

Primo: La Causa Palestinese e l’entità sionista

Sin dalla usurpazione della Palestina e dalla cacciata del suo popolo nel 1948 con il sostegno e l’appoggio delle potenze allora egemoniche, l’entità sionista ha rappresentato un’aggressione diretta, un grave pericolo e una minaccia per la sicurezza e la stabilità di tutta la regione araba e per i suoi interessi. I danni non sono limitati solo al popolo palestinese o agli Stati e popoli confinanti con la Palestina. Le aggressioni, le tensioni e le guerre a cui la nostra regione ha assistito a causa delle tendenze aggressive e delle concrete aggressioni israeliane sono una prova tangibile della massiccia oppressione che ha colpito il popolo palestinese, gli arabi ed i musulmani a causa dei crimini contro l’umanità perpetrati dall’Occidente, allorquando ha impiantato questa estranea entità nel cuore del mondo arabo e islamico. In questo modo ha creato al tempo stesso una violazione aggressiva ed una posizione avanzata per l’arrogante progetto occidentale in generale, e una base per il controllo e l’egemonia sulla regione in particolare.

Il movimento sionista è un movimento razzista a livello sia pratico che teorico. È il prodotto di una mentalità arrogante, opprimente e dominante. Il suo progetto è fondamentalmente la giudaizzazione mediante l’espansione degli insediamenti. Ancor di più, l’entità che è stata costituita in base a questo movimento, è cresciuta diventando sempre più forte ed è riuscita a sopravvivere mediante l’occupazione, l’aggressività, i massacri ed il terrorismo, fattori sostenuti ed appoggiati dagli Stati coloniali ed in particolare gli Stati Uniti d’America, ad essa legati da un’alleanza strategica che l’hanno resa un vero e proprio partner in tutte le guerre, i massacri e le pratiche terroristiche.

La lotta in cui noi e la nostra nazione ci siamo impegnati contro il progetto coloniale sionista in Palestina sta adempiendo all’obbligo di autodifesa contro l’occupazione coloniale di Israele, l’aggressione e l’oppressione che minacciano la nostra esistenza e prendono di mira i nostri diritti ed il nostro futuro. Non si basa, da parte nostra, sullo scontro religioso o razziale, ma è così per i coloni sionisti: il progetto coloniale non ha mai esitato a coinvolgere la religione ed a sfruttare i sentimenti religiosi come mezzo per raggiungere i propri obiettivi e traguardi.

In effetti, la stessa richiesta del presidente degli Stati Uniti Bush, del suo successore Obama e dei leader dell’entità sionista a palestinesi, arabi e musulmani di riconoscere uno “Stato di Israele” ebreo, non è altro che la prova più evidente di ciò.

Il risultato naturale e inevitabile è che questa entità costituita sull’usurpazione vive una crisi esistenziale che preoccupa i suoi dirigenti ed i suoi sostenitori, perché si tratta di un neonato innaturale e di un’entità incapace di vivere e durare, cioè soggetta alla distruzione. Ciò impone la responsabilità storica alla nazione ed ai suoi popoli di non riconoscere questa entità, indipendentemente dalle pressioni e dalle conseguenti sfide. Piuttosto, la nazione ed i suoi popoli devono continuare a lavorare per liberare tutte le terre usurpate e ripristinare tutti i diritti sequestrati, non importa quanto tempo e quanti sacrifici ciò richiederà.

Secondo: al-Quds (Gerusalemme) e la Moschea di al-Aqsa

Il mondo intero è a conoscenza dell’importanza e della santità di al-Quds (Gerusalemme) e della Moschea di al-Aqsa. Al-Aqsa è una delle due Qibla (direzione verso cui tende la preghiera) ed è terza solo alle due Moschee Sacre (di La Mecca e Medina). È la destinazione del viaggio notturno del Profeta (pace su di lui e la sua famiglia). Nessuno tra i musulmani nega il suo grande status come uno dei luoghi più sacri, avente un profondo rapporto con l’Islam come uno dei più importanti simboli islamici sulla Terra.

La città di al-Quds (Gerusalemme) incarna insieme molti luoghi santi islamici e cristiani, cosa che la rende sublime sia per i musulmani che per i cristiani.

La continua occupazione israeliana della città santa, insieme alle trame ed ai progetti di giudaizzazione, all’espulsione dei suoi abitanti, alla confisca delle loro case e dei loro possedimenti, al suo accerchiamento con quartieri, cinture e blocchi di insediamenti ebraici ed al suo soffocamento con il Muro di Separazione razzista, in aggiunta agli incessanti tentativi israeliani e statunitensi di consacrarla come la capitale eterna internazionalmente riconosciuta dell’entità sionista, tutte queste sono misure aggressive che vanno respinte e condannate.

Per di più, le incessanti e ripetute aggressioni pericolose alla benedetta Moschea di al-Aqsa, gli scavi eseguiti in tale area ed i progetti di demolirla costituiscono un serio pericolo reale che minaccia la sua esistenza e sopravvivenza e preannuncia pericolose ripercussioni in tutta la regione.

Sostenere al-Quds (Gerusalemme) e difendere e salvaguardare la Moschea di al-Aqsa è un obbligo religioso e una responsabilità morale e umana che devono essere assunti da ogni persona nobile e libera nella nostra nazione araba e islamica e da tutti i popoli liberi e nobili del mondo.

Ci appelliamo agli arabi ed ai musulmani a livello pubblico e ufficiale e a tutti gli Stati che hanno a cuore la pace e la stabilità mondiale perché esercitino ogni sforzo possibile per liberare al-Quds (Gerusalemme) dall’occupazione sionista e per preservare la sua vera identità ed i suoi luoghi sacri islamici e cristiani.

Terzo: La Resistenza Palestinese

Il popolo palestinese, mentre è impegnato nella battaglia di autodifesa e di lotta per ripristinare i propri legittimi diritti nazionali in Palestina – nel suo significato e nella sua posizione geografica e storica – sta in realtà esercitando un diritto legittimo approvato e reso necessario dalle missioni divine, dalle leggi internazionali, dai codici e dalle norme umani.

Tale diritto include la resistenza in tutte le sue forme – prima fra tutte la resistenza armata – e con tutti i mezzi che le fazioni della resistenza palestinese sono in grado di utilizzare, in particolare in queste condizioni di squilibrio di forze a vantaggio dell’entità sionista, che è armata con le armi di distruzione più avanzate, usate per uccidere, attaccare e distruggere.

Questi tentativi hanno costituito una prova evidente che non lascia spazio a dubbi, durante tutto il processo di lotta e di scontro tra la nostra nazione e l’entità sionista sin da quando ha usurpato la Palestina fino ad oggi. L’importanza e l’efficacia della scelta di resistenza ğihādista e la lotta armata contro le aggressioni per liberare le terre, ripristinare i diritti e raggiungere un equilibrio che colmi il divario di superiorità strategica attraverso il bilanciamento imposto dalla resistenza sfruttando le capacità disponibili, la forza di volontà e la determinazione nel campo di battaglia. La miglior prova di ciò sono le vittorie conseguite dalla resistenza in Libano e le conquiste militari e morali che hanno segnato tutto il suo processo ğihādista, in particolare costringendo i sionisti a mettere in scena nel maggio 2000 un massiccio ritiro israeliano dalla maggior parte dei territori libanesi occupati ed il fiasco assoluto dell’esercito sionista nel corso dell’aggressione del luglio 2006, momento in cui la resistenza ha ottenuto una vittoria divina, storica e strategica che ha cambiato radicalmente la forma della lotta ed ha inflitto una sconfitta al nemico israeliano, la prima del suo genere, dato che ha spazzato via la leggenda dell’esercito imbattibile.

L’altra prova è ciò che ha ottenuto la resistenza in Palestina: conquiste successive che sono iniziate con il tentativo di rivoluzione palestinese, la scelta della resistenza armata che ha adottato la prima e la seconda Intifada, fino a costringere alla ritirata l’esercito israeliano nel corso del totale ritiro dalla striscia di Gaza nel 2005, un ritiro incondizionato, non conseguente ad alcuna trattativa ne accordo e privo di alcun risultato politico, geografico o a livello di sicurezza. Quella è stata la prima grande (a livello geografico) vittoria sul campo di questo tipo. Il significato del fatto che la resistenza in Palestina sia stata la prima a costringere ad un ritiro israeliano, dovuto alla resistenza all’interno dei confini storici della Palestina, è molto importante a livello strategico nel processo di lotta tra noi e l’entità sionista. Per di più, la brillante fermezza del popolo palestinese in lotta e la sua resistenza a Gaza contro il nemico sionista nel 2008, sono una lezione per le generazioni a venire e un avvertimento per gli invasori e gli aggressori.

Se questa è stata l’efficienza della resistenza in Libano e Palestina, qual è stata l’efficienza della scelta dei negoziati e degli accordi? Quali sono gli esiti, gli interessi ed i risultati ottenuti dai negoziati in tutte le loro fasi e attraverso tutti gli accordi conclusi? Non si riducono forse ad una maggiore arroganza ed egemonia israeliana, e maggiori condizioni, interessi e conquiste a vantaggio di Israele?

Come abbiamo sottolineato il nostro sostegno permanente e fermo al popolo ed alla causa palestinese con i suoi dati storici, geografici e politici, così rimarchiamo definitivamente e decisamente il nostro sostegno e supporto a questo popolo ed ai movimenti di resistenza palestinesi ed alla loro lotta contro il progetto israeliano.

Quarto: I negoziati per un accordo

La nostra posizione nei confronti del processo di negoziazione e degli accordi prodotti dai negoziati di Madrid (l’“Accordo di Wadi ‘Araba”) con le sue appendici, degli “Accordi di Oslo” con le appendici e prima ancora dell’“Accordo di Camp David” con le sue appendici è sempre stata e sempre sarà quella di un rifiuto assoluto al principio stesso di un accordo con l’entità sionista che si basi sul riconoscimento della legittimità all’esistenza di questa entità e sulla rinuncia a suo favore delle terre che ha usurpato alla Palestina araba ed islamica.

Questa nostra posizione è una posizione finale, definitiva e permanente, che non è oggetto di negoziazione o ritiro, anche se il mondo intero dovesse riconoscere “Israele”.

Perciò, in nome della fratellanza e della responsabilità, ci appelliamo a tutte le autorità arabe perché si impegnino a rispettare le scelte del loro popolo, riconsiderando la scelta dei negoziati e rivedendo i risultati degli accordi conclusi con il nemico sionista, in modo da abbandonare in modo decisivo e definitivo il processo illusorio verso una soluzione di oppressione che viene falsamente chiamato “processo di pace”. In particolare coloro che hanno contrattato, credendo nel ruolo di partner o mediatori imparziali e giusti per il processo dei governi statunitensi succedutesi, hanno visto senza dubbio che questi sono venuti meno a tale ruolo, hanno esercitato pressioni su di loro o addirittura li hanno ricattati. Anche questa amministrazione statunitense ha dimostrato ostilità verso i loro popoli, le loro cause ed i loro interessi e si è schierata totalmente ed apertamente con il suo alleato strategico, l’entità sionista.

Per quanto riguarda l’entità sionista, con cui ritengono di poter fare pace, essa ha dimostrato in tutte le fasi dei negoziati che non cerca ne auspica la pace. Piuttosto, sta sfruttando i negoziati per imporre le sue condizioni, promuovere la sua posizione, ottenere i propri interessi e rompere l’ostilità e il blocco psicologico dei loro popoli verso di sé. Per conseguire ciò, mira ad una aperta normalizzazione ufficiale e pubblica, che renda possibile la convivenza naturale e la sua integrazione nel sistema regionale e la imponga come uno status quo nella regione, che quindi la dovrebbe accettare e dovrebbe riconoscere la sua legittimità all’esistenza, dopo averle lasciato le terre palestinesi che ha usurpato.

Perciò chiediamo, ci aspettiamo e ci auguriamo che tutti gli arabi e i musulmani, a livello ufficiale e pubblico, possano considerare nuovamente la Palestina e al-Quds (Gerusalemme) come la loro causa centrale, attraverso cui possano unirsi tutti ed impegnarsi a liberarla dalla abominevole ed oppressiva occupazione sionista. Ci auguriamo che espletino i loro obblighi religiosi, fraterni ed umani nei confronti dei loro santuari in Palestina e del suo popolo oppresso, che gli forniscano tutti i mezzi di sostegno per salvaguardare la fermezza del popolo palestinese, che gli consentano di proseguire nella sua resistenza e rifiutino e facciano fallire tutti i piani di normalizzazione con il nemico sionista e rispettino il diritto al ritorno per tutti i rifugiati palestinesi alle terre ed alle case da cui sono stati espulsi, rifiutino decisamente tutte le proposte alternative senza possibilità di accordi, risarcimenti o compensazioni, si attivino immediatamente per la revoca dell’assedio imposto al popolo palestinese ed in particolare dell’assedio totale sulla Striscia di Gaza e adottino la causa degli oltre 11 mila prigionieri nelle carceri israeliane e mettano in opera piani per liberarli.

Conclusione

Questi sono i nostri punti di vista e le nostre aspettative. Nel delinearli, abbiamo cercato di appellarci alla giustizia ed alla verità. Queste sono le nostre posizioni ed i nostri impegni. Abbiamo cercato, nel definirli, di essere delle persone leali, sincere e fiduciose nella giustizia, che parlano chiaro, difendono la giustizia e si sacrificano per ottenerla, fino al martirio. Noi non ci aspettiamo altro, nel farlo, che l’approvazione del nostro Creatore e Dio, il Signore dei Cieli e della Terra. Non ci aspettiamo che di migliorare il nostro popolo e la nostra nazione ed il loro benessere e la felicità in questo Mondo e nell’Aldilà.

Iddio sa che non lo abbiamo fatto per competere per il potere o andare in cerca di profitti mondani. Solo per rilanciare la giustizia e battere la menzogna, per difendere i nostri schiavi oppressi e diffondere la giustizia nella Sua terra, in cerca della Sua approvazione e cercando di avvicinarci a Lui. Per questo i nostri martiri sono stati onorati con il martirio e per questo andiamo avanti e continuiamo la nostra lotta e il nostro ğihād, e Lui ci ha promesso uno dei due lieto fine: la vittoria o essere onorati dalla riunione con Lui, tinti del nostro sangue.

La nostra promessa a Te, Nostro Signore, e a tutti i Tuoi schiavi oppressi è quella di essere sempre uomini e donne sinceri, che mantengono i loro giuramenti, ed attendono il loro compito fermamente e senza esitazioni.

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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 10:37
«Ben-alisation» du SNPM"


Polémique. Deux membres du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) ont présenté leur démission du bureau exécutif de cette instance. Ils reprochent au secrétaire général, Younès Moujahid, sa participation au dernier congrès extraordinaire du Syndicat national des journalistes tunisiens. Focus.
  Par : Aziz El Yaakoubi    

«La Fédération internationale des journalistes (FIJ) a décliné l’invitation à la participation au congrès extraordinaire du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT)», affirme Ernest Sagaga, responsable de la communication et des droits de l’homme de la FIJ. Ce qui n’a pas empêché Younès Moujahid, secrétaire général du SNPM, de faire le déplacement à Tunis le 15 août dernier. Il s’en est justifié devant le Conseil national de son syndicat, qui avait lieu le 9 janvier 2010, en prétendant s’y être rendu en tant que vice-président de la FIJ et non en tant que secrétaire général du SNPM.
La polémique a éclaté cet été, lorsque le régime tunisien a renversé le conseil d’administration indépendant du Syndicat des journalistes de Tunisie. Certains de ses membres étaient parvenus à imposer au SNJT un nouveau président et un nouveau conseil d’administration, composé entièrement de personnes proches du président Zine el-Abidine Ben Ali. «La FIJ ne soutient pas ce processus, et l’ombre de l’influence politique dans cette affaire est indubitable», avait alors clamé Aidan White, le secrétaire général de la FIJ.
Devant les déclarations incendiaires de ce dernier, Younès Moujahid avait rassuré les congressistes (à Tunis) en affirmant qu’il ne représentait que le SNPM… «Il faut savoir qu’il y a un problème au sein de la FIJ. Le président Jim Boumelha m’avait demandé de participer à ce congrès en tant qu’observateur. Mais après les déclarations de Aidan White, j’ai utilisé ma casquette du SNPM pour ne pas semer la zizanie au sein de la FIJ», reconnaît Younès Moujahid. Contacté par Le Journal hebdomadaire, Jim Boumelha, le président de la FIJ, soutient cette version. «La participation au congrès des Tunisiens nous a posé un réel problème. Le bureau exécutif a tranché et a demandé que nous soyons présents en tant qu’observateurs», justifie-t-il.
Alors pourquoi Aidan White et le bureau de la communication de la FIJ restent-ils campés sur leurs positions ? «Aidan White est un fonctionnaire de la FIJ, il n’a pas la compétence pour trancher sur des décisions politiques», argumente Younès Moujahid. «La FIJ n’était pas officiellement présente à Tunis le 15 août 2009. On ne peut pas soutenir ce qui se passe en Tunisie. Le journaliste Taoufiq Ben Brik est toujours en prison», martèle pour sa part Aidan White, avant d’ajouter : «J’ai fait un rapport sur la Tunisie, il a été adopté par le bureau de la FIJ. Il s’agit d’un arrangement personnel entre le président Jim Boumelha et Younès Moujahid.» Dans son discours adressé aux congressistes tunisiens, il apparaît clairement que le secrétaire général du SNPM s’est exprimé au nom du syndicat marocain : «Notre présence en tant que syndicat marocain a pour objectif de soutenir nos confrères tunisiens», peut-on en effet lire sur une copie du discours prononcé par Moujahid.
Jamal Mouhafid et Mustapha Znaydi, membres du bureau exécutif du SNPM, ont alors présenté une démission conjointe pour «L’ absence de la transparence dans les prises de décisions». «La décision de participer à ce congrès n’a jamais fait l’objet d’un débat au sein du bureau exécutif de notre syndicat», indique Jamal Mouhafid. «C’est faux. J’avais discuté de la question avec une commission au sein du secrétariat général du syndicat», réplique Moujahid. Une commission composée principalement de Younès Moujahid (Union socialiste des forces populaires) et son adjoint Abdellah Bekkali (Parti de l’Istiqlal), selon des sources internes du syndicat.

Pluralisme factice
La controverse est d’autant plus légitime en raison de la situation actuelle en Tunisie : la quasi-totalité des médias au pays de Ben Ali sont directement contrôlés par le gouvernement ou appartiennent à des proches du président. Les quelques journaux d’opposition sont affaiblis par les autorités. Ils sont en quelque sorte un «élément de décor», selon l’organisation Reporters sans frontières (RSF). «Ces médias permettent aux autorités d’afficher un pluralisme factice, contentant ainsi les alliés occidentaux de la Tunisie qui font preuve d’une grande mansuétude à son égard », analyse Jean-François Julliard, secrétaire général de RSF. Des affaires montées de toutes pièces menacent les journalistes. Le journaliste Taoufik Ben Brik a ainsi été arrêté et écroué, le 29 octobre, pour «atteinte aux bonnes mœurs», «diffamation», «agression» et «détérioration des biens d’autrui», pour avoir prétendument agressé une automobiliste.
La Tunisie se classe d’ailleurs 154è sur 175 dans le dernier classement mondial de l’organisation. «Nous n’avons aucun contact avec le nouveau syndicat. Je ne pense pas non plus que les personnes qui dirigent actuellement le syndicat  voudront collaborer avec nous», estime Jean-François Julliard. Du côté du syndicat marocain, on reconnaît le nouveau bureau du syndicat tunisien et on le soutient. Le secrétaire général du SNPM préfère fermer l’œil sur ce qui se passe : «Le nouveau bureau a été élu démocratiquement. Des centaines de journalistes étaient présents. La légitimité ne peut pas venir de l’extérieur», justifie-t-il. Et tout est bien parti pour que la FIJ le reconnaisse également. «C’est en cours de discussion. La prochaine réunion du bureau exécutif de notre fédération va trancher sur la question», indique Jim Boumelha, président de la FIJ, avant d’ajouter : «Nous sommes pour l’unité des journalistes tunisiens. Nous gardons notre neutralité et nous soutenons l’initiative de l’Union des journalistes arabes.» Les journalistes arabes se disent prêts à organiser un congrès unitaire dans les plus brefs délais afin de trouver un accord entre les deux parties. «J’ai proposé que le Maroc abrite cette rencontre», se félicite Moujahid.


   

Régime tunisien-presse marocaine
Au beau fixe
Entre la dictature tunisienne et certains journalistes marocains, les relations sont assez cordiales. Dernier exemple : Kamal Lahlou, président-directeur général du groupe Les Editions de la Gazette et président de la Fédération marocaine des médias, a dernièrement reçu une médaille d’honneur, assortie d’un message de Zine el-Abidine Ben Ali. Le président tunisien y exprime «sa considération» pour le journaliste marocain et le remercie «d’avoir pris une part active dans la campagne présidentielle et législative» qui s’est déroulée en Tunisie en octobre 2009. Selon le magazine Challenge qui a publié l’information, Ben Ali a en outre «mis en relief l’action et les efforts de Kamal Lahlou pour baliser l’expérience tunisienne, ses acquis et ses réalisations.» C’est ainsi que le patron de presse marocain s’est vu décorer par Tarek Ltaef, chargé d’affaires par intérim de l’ambassade tunisienne, de la médaille d’honneur commémorant le 22è anniversaire du 7 novembre 1987… date de la prise du pouvoir de Ben Ali à la place de l’ancien président Habib Bourguiba.
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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 17:27
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منصف المرزوقي :وفي آخر المطاف.. هل هناك حلّ؟



كم غريب وصولنا لهذه الحالة ونحن نجري منذ النهضة وراء حلّ الإشكالية المزمنة: كيف نردم الهوة بيننا وبين الغرب وكيف الخروج من تخلف انجرّ عنه داخليا الجهل والظلم والفقر والعقم الحضاري وخارجيا التبعية؟

لنستعرض ما جربنا لحدّ الآن -أو حاولنا تجريبه- من حلول.


- الحلّ الوطني: منطلقه تقديس الأرض المطوقة بحدود خيالية رسمتها صدف التاريخ وتعظيم كائن خيالي اسمه الشعب واعتبار بناء دولته المستقلة الطريق لإخراجه من الظلمات إلى النور، كل هذا بقيادة نخبة مختارة من أبنائه هم الوطنيون أي الأوصياء الذين كلفهم التاريخ بتخليص الشعب من براثن الاحتلال الخارجي والسهر على قيادته وتربيته وتنميته.

- الحلّ القومي: منطلقه تقديس الأرض التي تمتد من المحيط إلى الخليج وتعظيم الأمة العربية واعتبار بناء دولتها المتحدة الطريق لإخراجها من الظلمات إلى النور، كل هذا بقيادة نخبة مختارة من أبنائها هم القوميون أي الأوصياء الذين كلفهم التاريخ بتوحيد الأمة وقيادتها وتربيتها وتنميتها فتعود لأولى الأماكن.

- الحلّ الشيوعي: رغم أنه لم يجرب عندنا، فإنه يجب تذكّر الأفواج الهائلة من الشباب العربي التي احترقت لتحقيقه. المنطلق تقديس الطبقة العاملة حاملة مشعل التاريخ واعتبار بناء دولة العمال والفلاحين، الطريق لإخراج المجتمع من الظلمات إلى النور، كل هذا بقيادة نخبة مختارة من أبنائها هم الثوريون أي الأوصياء الذين كلفهم التاريخ بتخليصها من براثن الإقطاع والإمبريالية.

كلنا نعرف النتيجة اليوم. لم يكن الاستقلال إلا سرابا. تعمقت التبعية. انقلب الوطنيون إلى محتلين داخليين لا يتورعون عن أبشع أصناف العنف للحفاظ على امتيازات مشينة. عامل المحررون الشعب كقطعان ماشية تورّث من الأب للابن. كان أداؤهم في ميدان التنمية الشاملة هزيلا. أضاف القوميون لموبقات الوطنيين تهشيم البلد الواحد. ساهموا في تكريه شعوبنا في بعضها البعض. أما فشل الشيوعيين فقد ثبت لحسن الحظ في بلدان غير بلداننا وديكتاتورية البروليتاريا تنقلب لديكتاتورية على البروليتاريا، مؤدية لانهيار شامل لدول خلناها أبدية.

ما الذي حدث لأحلام آبائنا وأجدادنا وكيف انقلبت للكوابيس التي نعرف؟



إن أكبر أسباب فعالية الطب –والعلم بصفة عامة- قدرته على التعلم من أخطائه خلافا للسياسة التي تكرّر نفس الأخطاء. لكن لنتصوّر أن كبار القادة الإسلاميين كلّفوا أكبر مثقف إسلامي بدراسة معمقة حول أسباب فشل الحلول الوطنية والقومية والشيوعية ثم بالبحث في أسباب نجاح الأمم المتقدمة وإصدار توصيات تقي المشروع الإسلامي من عثرات السابقين.

مؤكّد أنه سيكشف بسهولة العشرة قواسم مشتركة التي تفسّر هذا الفشل وهي أفكار مسمومة بذرت باكرا في العقول مواقف وتصرفات قادت إلى التهلكة.


هنا ينتبه مثقفنا أن مشروع "الإسلام السياسي هو الحل" جبة رابعة من لون مختلف لكن على نفس الهيكل العظمي، فكل الخصائص الفكرية والنفسية التي أجهضت المشاريع الوطنية والقومية والشيوعية متواجدة فيه بصفة واضحة أو جنينية، منها سحب قداسة العقيدة على دعاته الذي يظهر في عنف الردّ على كل نقد.

هو يعلم أيضا أن التقييم الموضوعي الوحيد للمشاريع السياسية لا يبنى على بلاغة أصحابها أو صدقهم أو وعودهم وإنما على أفعالهم، وأن عليه تقييم أداء الإسلاميين في الحكم بنفس المنهجية التي طبقها على الحلول الثلاثة. يا للهول وهو يتفحص ثلاث تجارب معاصرة: طالبان والوهابية ونظام الملالي. كيف ينكر شدة قهر النساء والتعصب والجهل في النموذج الأفغاني، وعمق الفساد والقمع والتبعية في النموذج السعودي، وحدة الصراعات داخل نفس المنظومة في إيران إضافة لغليان المجتمع بالثورة ضد الثورة.

قد يحاول البعض طمأنته -أو خداعه- قائلين له: ردّد للناس أن عليهم انتظار تحقيقنا نحن "للإسلام الحقيقي" وسيرون. المشكلة أن مثقفنا النزيه يعرف أنه جواب سخيف والشعوب المتخبطة في أزمات تغرق فيها يوما بعد يوم، حتى لا نقول ساعة بعد ساعة، ليس لها الوقت لانتظار تمكن الإسلاميين "الحقيقيين" لإعلاء راية الإسلام "الصحيح"، خاصة وأن تعريفه موضوع صراع متواصل منذ معركة الجمل وسيتواصل إلى يوم يبعثون.

لقائل أن يسرّ في أذنه: لا تترك هذا العلماني المغرض يحبطك، ذكّر بالنموذج التركي. نعم لينظر له مليا وسيكتشف أن نجاحه نتيجة تباينه مع فكر وممارسات أغلب الحركات الإسلامية "العادية".




المهم بقية البحث أي أسباب نجاح القادمين الجدد ومنهم تركيا والهند وماليزيا وكوريا وكلها بلدان انطلقت نحو القمم من وضع أصعب بكثير من وضعنا، ناهيك عن تواصل صعود خصومنا الأزليين.

لن يجد صعوبة في فهم سرّ نجاح الأوروبيين.

هم أربعمائة مليون نسمة يسكنون على مرمى حجر منا، لكنهم أغنياء، متعلمون، أحرار ومتحدون، ونحن أربعمائة مليون عربي نسكن على مرمى حجر منهم، لكننا فقراء جهلة مستعبدون ومتفرقون.

بديهي أن قاسمنا المشترك الاستبداد وقاسمهم المشترك ديمقراطية حررتهم ومكنتهم من بناء اتحادهم.

هو يستطيع الآن أن ينظر لتجربة أميركا، الناجح الآخر، ليجد داخل شبكة الأسباب: الجشع الليبرالي+ الإمبريالية إلخ ... لكن بخصوص ما يهمنا تقديس العلم والعمل.

لينظر الآن نحو الهند وتايوان وماليزيا والصين وكوريا الجنوبية وسيكتشف مع الباحثين سرّا أقلق الغربيين كثيرا لأنه ينذر بنهاية سيطرة دامت خمسة قرون.

القاسم المشترك بين كل هذه الدول -واليابان قبلها بقرن- سياسة التعليم فالتعليم ثم التعليم عشرون سنة على الأقل قبل الإقلاع الاقتصادي المذهل.

يا للفرق الهائل بين نسب الأمية ومستوى الجامعات والبحث العلمي عندهم وعندنا وذلك بعد نصف قرن من انتصاب دولهم التي استثمرت أين يجب الاستثمار ودولنا التي أهدرت مواردنا القليلة في الفساد والتسلح العبثي والأجهزة "الأمنية".

لنتصور الآن فحوى تقرير في ظرف مختوم بالشمع الأحمر كتب عليه سرّي للغاية، سيجده على مكتبهم ذات صباح زعماء الحركات الإسلامية في المشرق والمغرب.

حتى يكون الحل الإسلامي بديلا لا تكرارا.
لفشل الوطنيين والقوميين والشيوعيين أسباب كثيرة لكن أولها الاستبداد. لنجاح الغربيين أسباب عدة لكن الديمقراطية قطعة أساسية من المحرّك الذي رفعهم إلى الأعالي. لذلك يجب أن نكون ألدّ أعداء الاستبداد أيا كان غلافه العقائدي خاصة إذا كان إسلاميا ولتكن أولى أولوياتنا تقويض صرح الاستبداد الحالي بالتنسيق مع كل القوى المناهضة له ومشاركتها من موقع نسعى ليكون متميزا بعطائه، في عملية بناء دولة ديمقراطية حقيقية.

يتطلب هذا ثورة ذهنية تمرّ بالتخلي عن الإيمان بامتلاكنا الحقيقة المطلقة وسحب قداسة الإسلام على أحزابنا وتطليق الاستبداد في الفكر وتطليقه أيضا في مواقفنا من الحركات السياسية الأخرى باعتبارها ظاهرة طبيعية تترجم للتعددية الوطنية وتملك مثلنا جزءا من الحقيقة ومن الخطأ وتقديم الوفاق السياسي معها على الخلاف العقائدي.


أما بخصوص نجاح القادمين الجدد فإنه يتبيّن أن صعود الهنود والكوريين ليس نتيجة تطبيق الهندوسية أو البوذية "الحقيقية"، مثلما لم يكن صعود الغربيين نتيجة تطبيق "المسيحية الحقيقية".

كل هذا يفنّد جدية الوعد بأن تطبيق "الإسلام الحقيقي" يوما ما بقيادة أحزاب دينية هو الطريق. خلافا لهذا التوجه الفارغ من كل مضمون عملي، يجب من جهة التركيز على الإسلام كمحور الهوية الجماعية وخزان القيم والدعامة الروحية للأمة وعدم إقحامه في الصراعات السياسية وهي صراعات بشر ضد بشر، ومن جهة أخرى حث الإسلاميين على حلّ مشاكل الناس اليومية فهذه المعادلة هي التي ساهمت في إنجاح تجربة تركية يجب ألا تبقى الشاذة التي تحصى وإنما القاعدة التي يقاس عليها.

ثبت لنا أيضا أن سرّ نجاح الأمم الصاعدة هو جعلها التربية أولوية الأولويات. لذلك يجب أن ندفع الدولة الديمقراطية التي سنشارك في صنعها أن تكون أولويات الأولويات التعليم والتعليم والتعليم والتعليم والتعليم والتعليم والتعليم والتعليم والتعليم والتعليم، كما يجب أن نتميز بتشجيع كل القيم والمؤسسات التي تعيد للعلم والعمل مكانتهما المركزية في المجتمع.

وفي آخر المطاف فإنه لا أحد يعرف "الحلّ" بمعنى الوصفة الكاملة والنهائية للتعامل مع مشاكل بخطورة وتعقيد التي تعرفها كل المجتمعات، بل ومن الأرجح أن المفهوم أسطورة عقيمة. إن المطلوب للتعامل الأسلم معها عقلية علمية عملية متواضعة، تقدّر حق قدره تعقيد الواقع، تبحث وتقيم وتحسّن باستمرار لخلق التراكمات الكفيلة بتذليل صعوبات تغير طبيعتها ولا تنتهي. لكن حتى هذه المنهجية عاجزة عن التأثير بعمق إن لم يجعل دعاتها القيم رائدهم لأن سيد القوم ليس من يعطي الأوامر وإنما من يعطي المثل وبالتالي نكون قدوة أو لا نكون.



من خبر البشر عموما والعقائديين خصوصا لا يخالجه الشك أن أغلبية متلقي التقرير سيرمونه في سلة المهملات ومنهم من سيكفّر صاحبه وقّلة ستعيد قراءته. هل لا فائدة إذن في البحث عن أي علاج وقد استعصى المرض على الدواء والنطاسي؟ هل يصدق جاك أتالي الذي تنبأ بأن التاريخ أسقطنا من حساباته وكأنه يئس منّا نهائيا؟

ما نسيه هذا المحلل قانون المؤرخ الشهير توينبي: التحديات الكبرى هي التي تصنع الأمم الكبرى. نسي خاصة أننا كائنات حية يتدفق في عروقها زخم الحياة وعنادها.


عناد الحياة هذا هو الذي يجعلنا لن نكفّ لحظة عن البحث عن حلول، ننهض بعد كل كبوة ونواصل الطريق مهما طال وتشعب ودمت عليه أقدامنا. حقا سيضيّع الجزء المتخلف من الإسلاميين وقتهم ووقت الأمة وقد يكلفونها ثمنا باهظا في تكرار الفشل، لكن الجزء الذكي منهم بادر وسيبادر أكثر فأكثر لتحديث المفاهيم والممارسات، كما فعل وسيفعل الجزء الذكي من الوطنيين والقوميين والاشتراكيين.

الأهم من هذا كله أن المجتمعات هذه الكائنات الحية الذكية –والتي لا يعكس نقاشنا الثري إلا تنامي وعيها– لن تنتظر "الحل" من المفكرين والسياسيين فقط وهم مجرد إفرازاتها في أعلى المستويات. هي ستبحث على صعيد الأشخاص والجماعات عن حلول جزئية بغض النظر عما يعتمل في صلب الدولة. ومن هذا الزخم الجبار ستبرز حلول مزدوجة وأخرى لم يتوقعها أحد.

أمة لها خمسة عشر قرنا من العمر ومعدل عمر أطفالها 22 سنة هي أمة لها حكمة الشيوخ وعنفوانية الشباب. لنثق فيها وفي أنفسنا وفي الله الذي حبانا بنعمة العقل ولنواصل سعينا نحو الأجمل والأرقى والأكثر حرية وإنسانية لنكون جديرين بمستقبلنا وليس فقط بماضينا.

في كتابه "البقاء إبّان الأزمات" يستنتج جاك أتالي من استشراف المستقبل أنه زاهر بالنسبة لشعوب آسيا، لكن الأربعمائة مليون عربي سيتدنى مستواهم في كل المجالات إلى ما تحت المعدل العالمي وسيبقون خارج التاريخ. 2- الإيمان بوجود وصفة تستند على حقيقة مطلقة، يملكها الطرف المعني دون الجماعات السياسية الأخرى التي أفرزها نفس المجتمع ومن ثم حق مجموعة ضيقة في تحديد برنامج الخلاص وحسب رؤيتها هي لا غير. 4- إساءة تقدير صعوبة التغيير وطول مدته وحدود الإرادة الفردية. 5- قطع خطّ الرجعة على النفس بمنع التقييم الذاتي والتعلّم من نقد الآخرين لأن من يملك الحقيقة المطلقة لا يخطئ. 6- تخريب الدولة بفعل قانون الاصطفاء العكسي، فخلافا للطبيعة التي تكافئ أحسن التصرفات، يصطفي الاستبداد أسوأها لأن من طبيعة المستبدّ إزاحة كل منافس كفؤ، وجعل الوفاء له -أو ادعائه– قاعدة اختيار أعوانه. هكذا يزاح الأكفاء لصالح المتملقين والانتهازيين. وهؤلاء يفعلون نفس الشيء عند وصولهم الحكم. وعلى منوالهم يسير المكلفون بالأنظمة الاجتماعية الكبرى كالتعليم والصحة والأمن، فتنتشر من القمة إلى القاعدة المواقف والتصرفات السلبية التي تؤدي إلى ضعف أداء هذه الأنظمة الحيوية. كل هذا بجانب الثمن الباهظ للقمع والثمن الأغلى لشلّ الطاقات الخلاقة. 7- انتشار الفساد الناجم عن طول الاستئثار بسلطة مطلقة ولا مسؤولة ومن أخطر مضاعفاته ضرب قيم النزاهة والاجتهاد والثقة بالعدالة وكلها من شروط المجتمع السليم. 8- الاستماتة في كسر مقاومة الواقع واحتجاج المجتمع على هزال النتائج بالإنكار في الفكر والعنف في الممارسة فلا يزداد الطين إلا بلة. 9- اعتماد تزييف الأفكار والقيم والمؤسسات والأشخاص كآخر حيلة للتغطية على فشل تام أصبح من المستحيل تداركه، فتتفاقم مشاكل المجتمع وهو يتخبط في واقع زاد غموضه بالأساطير والأكاذيب. 10- الرفض إلى النهاية لبديهيات تعمي الأبصار وأهمها. إنه لا ت 1- سطحية تحليل أزمة المجتمع بالتركيز على عامل واحد كسبب كل المصائب ( الاستعمار، التجزئة، الطبقية) واتهامه بما فيه حقا، لكن أيضا بما لا يتحمّل والحال أن مشاكله نتيجة شبكة سببية معقدة تتداخل فيها العوامل البيئية والثقافية والنفسية والاجتماعية والاقتصادية والأخلاقية. 3- فرض الوصاية على المجتمع من منطلق أن الحزب القائد والزعيم الملهم والدولة العتيدة هم الوطن أو الأمة والمستقبل، ومن ثم جعلهم مسؤولين عن المجتمع لا مسؤولين أمامه... والموقف غطاء سهل على ما يعتمل داخل النفوس من جشع وظلم ونرجسية وتسلّط.قدم دون تقييم أي دون حرية النقد أي دون الحرية.. إن تكبيل طاقات المجتمع المدني بالقيود يفاقم ضعف المجتمع والدولة.. إن البطش بالجماعات السياسية المخالفة كقطع اليد لليد الأخرى في محاولة تخليص الجسم من الروماتيزم.. إن الإفلاس آت كالموت لا ريب فيه.
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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 09:30
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Google, meilleur ennemi de la presse

 par Marie Bénilde

La condamnation de Google en France pour la numérisation de livres sous droits d’auteur montre que les éditeurs peuvent sortir gagnants d’un bras de fer judiciaire. Loin de mener l’offensive pour défendre leurs droits et de s’atteler à la construction d’une plateforme de contenus commune, les éditeurs de presse français préfèrent s’aligner sur les positions défendues par Rupert Murdoch, qui accuse Google de « voler » ses articles. Et comptent sur Microsoft pour pousser la firme de Mountain View à consentir à un partage des revenus...

La presse française se serait-elle trouvé un nouvel allié en la personne de Rupert Murdoch ? Longtemps méfiante vis-à-vis du magnat australo-américain, qui s’est distingué par un soutien sans faille à Tony Blair, à George W. Bush et à la guerre en Irak dans ses cent soixante-quinze journaux à travers le monde, la voilà qui regarde avec tendresse ce vieux patron de près de 79 ans, qui voit les flammes de Google lécher sa forteresse de papier, malgré son angélique slogan « Don’t be evil ». Au point d’accuser le moteur de recherche de vouloir piller ses articles sans avoir en rien contribué à les financer : « Les gens qui se contentent de tout récupérer et de le publier tel quel […], nous considérons qu’ils volent nos histoires car ils se servent sans payer… C’est Google, c’est Microsoft, c’est Ask.com, plein de monde. » Dans la foulée de cette déclaration outragée, début novembre, à sa chaîne australienne Sky News, le Financial Times a révélé que Microsoft avait proposé à News Corporation, le groupe de Rupert Murdoch, d’assurer un référencement exclusif de ses contenus sur son moteur de recherche Bing, qui ne cesse de monter en puissance aux Etats-Unis en s’arrogeant déjà plus de 10, 4% des requêtes (contre 8% il y a six mois, selon l’institut Comscore). Seule contrepartie exigée : que les journaux de Murdoch (Sun, Times, New York Post, Wall Street Journal…) soient déréférencés de Google pour être indexés uniquement sur Bing.

Pour l’heure, le magnat des médias réserve sa réponse. Et attend de voir comment se positionnent les autres journaux qui auraient été également approchés. Sa stratégie, martelée jusque-là, consistait plutôt à annoncer son retrait de tout référencement gratuit sur des moteurs de recherche quels qu’ils soient avant la mi-2010. La possibilité d’une redevance versée par Microsoft est-elle de nature à changer la donne ? C’est en tout cas ce sur quoi misent de nombreux éditeurs de presse qui n’hésitent pas à agiter la menace Bing au nez et à la barbe de Google, quand bien même le moteur de recherche alternatif ne représente que 3,9% des requêtes en France, 3,4% au Royaume Uni ou encore 1,7% en Allemagne, selon AT Internet.

Le partage des revenus Retour à la table des matières

Les médias reprochent à Google de ne pas partager ses revenus publicitaires, alors que les principaux mots-clés recherchés sur son site Google Actualités sont des titres de presse (en France, viennent d’abord Le Monde, puis Le Figaro). Ils regardent avec envie les 4,2 milliards de dollars de profit (pour 21,7 milliards de chiffre d’affaires) du puissant groupe de Mountain View et estiment que le moteur de recherche doit passer à la caisse, et pas seulement pour les liens contextuels (adsense) générés par les contenus des sites dont il est partenaire. Leur raisonnement, qui est aussi celui de Murdoch, est le suivant : que vaut un moteur de recherche sans une part déterminante de contenus qui donnent de la valeur à son truchement ? D’où la volonté de nombreux éditeurs de journaux français, regroupés au sein du Syndicat de la presse quotidienne nationale, de peser dans la négociation face à la firme californienne. « Les éditeurs ont besoin de Google, qui leur apporte de l’audience, autant que Google a besoin d’eux », estime Denis Bouchez, directeur du syndicat professionnel [1].

En théorie, plus question donc de laisser sans réagir Google s’emparer d’articles de presse pourtant protégés par le droit d’auteur et verrouillés par des accès payants qu’il est parfois aisé de débloquer en passant par les liens « en cache » de Google. Plus question non plus de remplir sans mot dire les rayons et les têtes de gondole de Google Actualités, dont 80% des visiteurs se contentent de lire les titres et les résumés d’articles sans cliquer sur le lien qui renvoie vers les sites des journaux.

Le seul problème, c’est que cette posture va totalement à l’encontre de la stratégie développée jusque-là par la plupart des éditeurs de presse. C’est parce qu’ils ont cru qu’ils allaient pouvoir « monétiser » cette audience drainée avec une facilité déconcertante par Google que les patrons de journaux ont longtemps accepté de se laisser "dépouiller" de leurs contenus (les propriétaires de médias ont d’ailleurs obtenu que la récente loi Hadopi, en France, donne aux journaux un droit d’utilisation des articles sans rémunération supplémentaire sur tous les supports numériques). Aujourd’hui, même en dopant leur audience à grands renforts de jeux, de loteries et d’agrégation de sites tiers, les journaux n’arrivent pas à recueillir sur le web les revenus susceptibles de compenser la chute de leurs recettes sur le papier. En 2009, le prix d’un emplacement publicitaire pour toucher mille internautes sur un site de presse n’a d’ailleurs cessé de s’éroder. Tous font alors cet implacable constat : Google est en train de leur manger la laine sur le dos en donnant un accès gratuit à leurs contenus. De là à prédire à la presse un destin proche de la musique – qui a perdu les deux tiers de ses revenus en une décennie –, il n’y a qu’un pas. En matière de destruction de valeur, Google est supposé être aussi moteur que le piratage avec les sites de peer to peer (partage de fichiers numériques).

Ami ou ennemi ? Retour à la table des matières

Le pire n’est jamais sûr, dira-t-on. C’est vrai. La volonté de mieux contrôler l’accès à ses contenus, sur les traces de Murdoch, s’accompagne d’une réflexion sur la mise en commun de moyens dans la sphère numérique. C’est ainsi que quatre groupes de presse américains (Time Inc., Conde Nast, Hearst, Meredith) ont annoncé en novembre qu’ils allaient créer une plateforme sur Internet pour vendre leurs magazines (Time, Fortune, New Yorker, Vogue, Vanity Fair, Marie-Claire, Parents…). En Allemagne, le groupe Axel Springer a déclaré en décembre qu’il allait faire payer certains articles en ligne ainsi que l’accès à l’application i-Phone d’une partie de ses journaux.

La presse prendrait-elle enfin son destin en mains ? Il reste à savoir s’il n’est pas déjà un peu tard. Car les journaux sont devenus extrêmement dépendants de Google s’ils veulent exister dans l’univers numérique. El Pais, le quotidien espagnol, qui avait tenté de ne rien céder de gratuit et de faire payer l’accès à son site, a dû faire machine arrière en constatant que cette pratique avait permis à son rival El Mundo de lui voler la vedette sur la Toile [2]

En fait, seule une réponse concertée à l’échelle d’un pays, mieux de l’Europe, est en mesure de faire barrage à l’hégémonie destructrice de Google. Et de l’obliger à s’asseoir à la table des négociations pour partager ses revenus. Pour l’heure, la firme américaine se contente d’apporter des solutions techniques aux éditeurs de presse. Josh Cohen, l’un de ses responsables, vante par exemple un accès gratuit sur les sites de presse limité à cinq clics par utilisateur et par jour (même s’il semblerait qu’il suffise de repasser par Google pour ne pas être bloqué). Il a aussi indiqué que les éditeurs avaient tout loisir de signaler les contenus qu’ils ne souhaitaient pas voir repris par son moteur de recherche ou son site d’actualité. « Nous ne sommes pas votre ennemi, nous sommes une partie de la solution à tous vos problèmes », ne cesse d’affirmer Google, qui a même développé des formules de paiement à l’acte à destination des éditeurs de journaux.

Seulement, de monnaie sonnante et trébuchante, il n’est toujours pas question. Google se refuse à verser à la presse le moindre centime à partir du trafic généré sur son moteur de recherche ou - de façon plus expérimentale aux Etats-Unis - son site d’actualité Google News. Pas question de voler au secours des journaux. Interpellé sur une possible prise de participation dans le New York Times, Eric Schmidt, le patron de Google, a même refroidi certains espoirs outre-Atlantique en affirmant en mai dernier que son entreprise n’avait aucunement l’intention d’investir dans la presse. En France, la firme échappe même à toutes les taxes susceptibles de soutenir l’industrie des contenus puisque son siège européen est établi en Irlande, pour des raisons fiscales, et que son chiffre d’affaires demeure secret. Seul un prélèvement à la source – sur les investissements en ligne des annonceurs – serait susceptible de soumettre Google – et sa plateforme vidéo Youtube – à contribution.

Bing, le modèle alternatif Retour à la table des matières

Pour peser face à Google, les éditeurs de presse doivent ils maintenant compter sur le moteur Bing de Microsoft ? Il serait assez paradoxal que la presse française, pour échapper à une hégémonie, s’en remette à un duopole américain formé de Microsoft et de Yahoo, puisque les géants de l’Internet sont désormais alliés, Microsoft apportant son moteur de recherche (qui devrait bientôt se retrouver sur Yahoo.fr), le portail dotant Microsoft du savoir-faire de sa régie publicitaire. Il n’empêche que le champion du logiciel non libre incarne aujourd’hui une alternative face à Google. Après les propos d’Eric Schmidt indiquant sur CNBC « si vous ne souhaitez pas qu’on le sache, mieux vaut encore ne pas le faire » pour justifier la conservation par Google de données personnelles, les champions du logiciel libre comme Asa Dotzler, directeur de la communauté de développement de Firefox, commencent à conseiller de se tourner vers Bing. En France, le poids du moteur de recherche rival est encore modeste, mais il pourrait en être tout autrement dans l’Internet mobile : Bing sera déjà le moteur de recherche des 10 millions d’abonnés de Bouygues Télécom.

Seul hic : nul n’a pour l’heure la garantie que Microsoft est disposé à payer les contenus en ligne des journaux. Au cours d’une conférence mondiale en Inde, à Hyderabad, début décembre, Satya Nadella, vice-présidente de Microsoft, a lâché au Financial Times que son groupe ne cherchait pas à « sécuriser » des contenus face à Google en échange d’une contribution. En clair, si Microsoft pouvait marcher sur les pas de Google en conquérant des parts de marché à son seul profit, ce serait pour lui l’idéal. Ajoutons enfin que des contenus exclusivement réservés à Bing se retrouveraient sans tarder sur un site référencé par Google. Difficile sur Internet de mettre des frontières...

L’indispensable bras de fer Retour à la table des matières

Quelle attitude adopter alors face à Google ? Les éditeurs de presse seraient sans doute bien inspirés de se souvenir que cette firme américaine, aussi cool et sympathique soit-elle, a des visées hégémoniques et se soucie fort peu des industries journalistiques qu’elle contribue à détruire. Comme l’ont montré les éditeurs de livres, qui viennent d’obtenir gain de cause derrière La Martinière, le 18 décembre, au tribunal de grande instance de Paris, un bras de fer juridique est souvent indispensable pour défendre des droits d’auteur et de propriété intellectuelle. En France, seule l’Agence France Presse a osé attaquer Google. Comme l’ont montré les éditeurs de presse belges en faisant condamner NewsGoogle.be pour la reprise non autorisée de leurs articles, en 2006, la voie judiciaire est une condition nécessaire mais non suffisante pour contrer Google. Il reste aussi à créer le grand portail de l’accès aux contenus dématérialisés des journaux... pour lequel internautes et annonceurs seront prêts à payer. Le moteur de recherche pourrait alors apparaître comme un intermédiaire possible – comme Bing – vers une une base de données payante.

Notes

[1] Les Echos, 3 décembre 2009.

[2] Lire à ce sujet « Google décide de faire un premier pas vers les éditeurs », Le Monde, 3 décembre 2009.

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 09:27
Eau, assainissement et santé

 par Philippe Rekacewicz

L’accès à des services sanitaires convenables et à l’eau potable reste toujours un luxe inaccessible pour une grande partie de la population des pays en voie de développement... Pour ces deux indicateurs, les progrès sont si lents que les Nations unies ne prévoient pas que les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) soient atteints avant 2020 en Asie et 2040 — voire 2070 ! — pour l’essentiel des pays africains. Et quand bien même les « cibles » des ODM seront atteintes, il restera des centaines de millions de personnes sur le carreau, ne disposant toujours ni d’eau potable, ni de sanitaires adéquats.

Objectifs du millénaire :
c’est raté Retour à la table des matières

Que ce soit pour l’approvisionnement en eau potable ou pour l’aménagement d’équipements sanitaires convenables, les progrès sont beaucoup trop lents. Entre 1990 (l’année de référence) et 2006 (dernières statistiques connues), la proportion de la population mondiale approvisionnée en eau potable est passée de 77 % à 87 %, et celle équipée en services d’assainisement de 54 % à 62 %. La plupart des régions atteindront donc, de plus ou moins près, les objectifs fixés pour 2015, sauf en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud. Au taux de croissance actuel, il manquerait 700 millions à 800 millions de personnes (selon les projections démographiques) correctement approvisionnées en eau propre et équipées de toilettes digne de ce nom pour atteindre les OMD. Et ce chiffre ne tient pas compte des quelques centaines de millions d’autres personnes que le pari onusien a « sacrifié » en ne les incluant pas dans le panel...

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Les objectifs inatteignables du millénaire pour le développement
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En 2070, des toilettes pour... seulement 70 % de la population africaine
Accès aux systèmes d’assainissement Retour à la table des matières

Les deux cartes ci-dessous montrent clairement où se situe le problème et où doivent porter les efforts, en Afrique et en Asie du Sud. 2,5 milliards de personnes n’ont pas d’accès à des équipements sanitaires décents. Un peu plus d’un milliard d’entre elles sont même obligées de déféquer à l’air libre. Cette pratique entraîne le développement de graves pathologies, comme par exemple les parasitoses intestinales telles que l’anguillulose ou l’ankylostomiase, fréquentes quand on marche pieds nus à proximité de matières fécales.

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Plus d’un milliard de personnes défèquent à l’air libre
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Chaque année, plus de deux millions de personnes meurent de diarrhée
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L’Afrique et l’Asie, laissés-pour-compte des services d’assainissement
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Accès aux services d’assainissement en milieu urbain
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Accès aux services d’assainissement en milieu rural
Accès à l’eau potable Retour à la table des matières

L’absence d’hygiène de base favorise la dissémination de maladies liées à l’eau (diarrhée, choléra, amibiases, typhoïde, dysenterie…). Elle provoque en silence la mort de dizaines de millions de personnes chaque année. Il suffirait pourtant d’investissements relativement modestes pour améliorer sensiblement cette situation. En 2006, 5,7 milliards de personnes avaient un accès à de l’eau potable, soit 1,6 milliard de plus qu’en 1990. Mais cela veut dire aussi qu’un peu plus de 900 millions de personnes étaient toujours obligées, à cette date, d’utiliser de l’eau impropre à la consommation. C’est en Afrique subsaharienne, où seulement 58 % de la population est approvisionnée, que la situation est la plus grave.

L’absence d’eau potable à proximité n’a pas pour seul impact une menace sur la santé publique, mais aussi sur la force de travail et l’éducation : les corvées d’eau mobilisent encore les femmes et les petites filles une bonne partie de la journée, notamment en Afrique, les empêchant soit d’avoir des activités plus lucratives, soit simplement d’aller à l’école.

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Le Sud sans eau potable
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Accès à l’eau potable en milieu urbain
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Accès à l’eau potable en milieu rural
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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 08:40

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HUMANITARIAN SUPPORT NATURE IN CATASTROPHIES

By Hend Harouni-Tunisia

In the Name of Allah the Clement and the All merciful and Prayer and Peace Be upon our Sincere and Loyal Prophet Muhammad

Tunis on the 25th of January, 2010

Obviously, earthquakes, inundations, floods, hurricanes, storms are all weather natural disasters from Allah the Divine power, our Creator just like the recent Haiti seism that no one can ever know about prior to its occurring in order to prevent from taking place then and we may qualify them as “unexpected disasters” .In such cases the SOS humanitarian aids flow from several places in this world, basically from countries’ authorities and this is the human being’s duty and commitment to international regulations relative to humanitarian assistance and solidarity between the peoples. Yet such aid has to be fairly donated to damaged countries without exception and with no other illegal interests behind under any kind of exploitation abuses either material on the level of the countries’ sovereignties and resources or that of the human beings and their dignities and bodies, otherwise it could no longer be called humanitarian only.

The Tuesday, 12th January 2010 Haiti earthquake at a strong magnitude : 7.0 roughly 25 kilometers (16 mi) west of Port-au-Prince, the capital of Haiti, striking at 16:53:09 local time (21:53:09 UTC). The earthquake caused major damage to Port-au-Prince. Most basic landmarks were considerably damaged or destroyed, including the Presidential Palace, the National Assembly building and other buildings. Most hospitals in the region were destroyed. The United Nations declared that the headquarters of the United Nations Stabilization Mission in Haiti (MINUSTAH), sited in the capital, had collapsed and that the Tunisian Mission's Chief, Mr Hédi Annabi, was missing. Later he was buried in his country.

This seism already resulting in hundreds of thousands of killed people and as declared on the 24th of January the figure is estimated to highly increase to reach about 300.000 in Port-au-Prince and the rescuing operation is still continuing. Ref. : following extract and link source from Telegraph.co.uk :

Haiti earthquake: government fears toll could rise to 300,000 24 Jan 2010
Haiti’s government has claimed the toll from the country’s earthquake could rise to as many as 300,000 dead. The confirmed death toll was raised to 150,000 on Sunday, but that was only the count of bodies so far found and collected in the capital Port-au-Prince. It did not include those recovered in other areas like the shattered city of Leogane, near the earthquake epicentre, and Jacmel on the southern coast.
Link :

http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/centralamericaandthecaribbean/haiti/7067411/Haiti-earthquake-government-fears-toll-could-rise-to-300000.html

Consequently, there is no guaranty for any one from any country to die because of the seism. Thus, human solidarity has to be granted wherever the human being might be. 

The major question is : why then when it has to do with human catastrophes that are deliberately caused by the human beings themselves to one another and that can surely be avoided by the international human structure and prevented from taking place it is not prohibited, “the expected catastrophes” i.e. colorizations, genocide crimes, inhuman treatments, using phosphoric bombs, life destruction : killing of newly born babies and children, men and women young and old- blood scenes -, destroying houses, schools, hospitals and any kind of buildings, causing physical and psychological handicaps in addition to  intensification of  all kinds of sieges imposed on a territory of 1.5 million people (suffering from lack of food, electricity –the territory has already water complications-, shortage of medicines and chirurgical equipments , by a military force aggressor using advanced means of  illegal weapons having caused serious cancerous illnesses due to white phosphorous used by the war maker : what the zionists did in Gaza strip in the 22 day war since more than one year period, also adding the policy of prevention of humanitarian convoys to break the siege and give support to the Gazaoui  people who have but resisted the attacker – colonizer not to forget all what Palestine as a whole has always been suffering from : the land, the people and the sacred places from this same aggressor.

Preventing the human made disaster being the worst that humanity can ever bear in the unfair war shapes to take place is possible, it is the human duty and right solution not to come up with a heavy record of human losses and country damages that are mostly incurable by people resisting the worst kind of injustice and colonization all over the world.

In this second case, the war and even the disasters were not stopped from the start as being wanted and the accumulation of human suffering and pain and within and after more than one year period since the war on Gaza, whose people gave the best example of patience and strong belief in Allah and in their resistance of the colonizer, yet still so many obstacles are kept made to them.

On the 15th of January 2010, around 50 parliament members from 12 countries among them 16 members from The European Parliament came to see Gaza life disastrous conditions and the zionists’ holocaust phosphoric deeds and consequences.

The steel wall between Egypt and Gaza can but make heavier the burden of the Gazaouis especially that the siege from Rafah out crossing and those by Israel are strictly closed. Normally, the control on people and goods regulations can be made through the opened not the closed crossing and also to provide the Gazaoui neighbors with support of all kinds as they are under siege after a genocide war by the Zionists.

Among those personalities I was so impressed when watching the Qatari Aljazeera T.V. channel sequence on January 16th concerning Lord Collin with his wife and the young Gazaoui child called Luay Subh who lost his sight just as Lord Collin is sightless but because of the zionist attack the idea about what he said : « we have to do something and that it is unreasonable that the situation stays like this even for one day more” and Luay told him :”they attacked us by arms, we want to triumph by science” and Lord Collin promised him that he would transmit his message. Despite his age and his sight handicap, THE HUMANITARIAN MILITANT MR COLL went to Gaza with his wife!.

As a conclusion, what about the humanitarian aids as far as the Gazaoui people is concerned ?.

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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 08:31
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Les campagnes de diffamation visant la presse libre en Tunisie se suivent et se ressemblent. L'intox se mêle au dénigrement, qui le dispute aux effroyables impostures. Jamais la déontologie n'a été autant bafouée, foulée aux plumes ombrageuses et acharnées. Jamais la presse tunisienne, tous supports confondus, n'était tombée bien bas. Les temps sont durs pour la profession, l'heure est grave pour tous.
 
Cette offensive tous azimuts sur les journalistes tunisiens ne se limite pas aux médias de caniveau. Une partie de la presse nationale y a trempé, voire des journalistes loyaux de l'opposition. Cela, sans compter l'anonymat et/ou le pseudonymat qui pervertissent à souhait l'expression et instaurent un climat général de suspicion, bien favorable aux pratiques médiatiques déloyales.
 
Ces écarts seraient restés sans conséquences, s'ils avaient été circonscrits, isolés, traités avec le mépris d'usage et ignorés. Malheureusement, tel ne fut pas le cas. De sérieux quotidiens de la place, des sites militants, voire des portails de la société civile avaient offert leurs colonnes aux plus viles calomnies, y mettant parfois même leur grain de sel. D'autres supports se murent dans une pratique sélective de la liberté d'expression, arborant la sacro-sainte opinion mais ignorant étrangement son complément nécessaire, le sacro-saint droit de réponse. Blâmant ici ce qu'ils approuvaient là!!!. D'autres encore, firent le choix compromettant de la censure pure et simple, en usant de ségrégation éditoriale contre  toute opinion divergente!!!
 
Nous, journalistes tunisiens,
 
-exprimons notre désapprobation la plus totale de ces pratiques douteuses
-exprimons notre inquiétude quant à leur foisonnement mystérieux
-appelons tous les collègues à lutter vigoureusement contre ces formes de harcèlement moral soutenues contre la profession
-appelons tous les journaux, sites, portails tunisiens à interdire la publication de tout écrit attentant à la vie privée, la famille ou la dignité des collègues
-rappelons à tous que le code de la presse rejette rigoureusement toute diffamation et toute propagande.
 
 
Les signatures sont à envoyer au mél: 
dignitejournaliste@gmail.com

Néji Bgjhouri,  Asshafa
 Maher Khlil,  Aljazeera
Amel Bjaoui,  Agence Tunis Press TAP
Jamel Arfaoui,  Assahafa
Najla BEN Salem,  Magazine Réalités
Tawfik Ayachi,  Attariq Al Jadid
Moes Jemaï, Radio et magazine Kalima
Mouldi Zouabi, Radio et magazine Kalima
Moez el Bey, Radio et magazine Kalima
Salma Jlassi,  Journal Achaab
Zied Héni,  Assahafa
Adel Thabti,  Mouarinoun
Samira Kchaou Khiari, Ach-Ckourouk
Abdesslam Kekli,  Al Mawqef
Faten Ghanmi,  Aljazeera Children
Mohamed Hamrouni,  Al mawqef  Alarab (Qatari)
Walid Ferchichi, Business news, Al wihda
Ali Bouraoui, EWL, Paris
Naîma Charmiti, Réalités
Jamel Heni, Dar Medi@, Paris
Asma Sahboun, Ach-Chourouk
Zouhir Latif, Journaliste Reporter d'image, Producteur, Londres

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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 08:29
RÉFUGIÉS DANS LE SILENCE
Les clandestins kurdes arrivés en Corse le week-end dernier sont peu bavards quant à l'itinéraire qui les a amenés sur nos côtes

Les autorités françaises essayaient toujours de comprendre hier comment plus d'une centaine de migrants kurdes de Syrie ont pu parvenir en Corse, se disant seulement convaincues que le groupe est arrivé par la mer.

Ce groupe de 57 hommes, 29 femmes et 37 enfants «n'a pu débarquer en Corse que par la mer, quel que soit le moyen employé», a dit hier le ministre de l'Immigration Eric Besson. Selon lui, les clandestins ont «vraisemblablement embarqué en Tunisie», en payant «un million d'euros» à des passeurs pour ce «sale travail».

Ces événements «démontrent une fois de plus le professionnalisme et la détermination des mafias de la traite des êtres humains», a ensuite souligné le ministre, à l'issue d'une réunion à l'état-major de la Marine à Paris avec les responsables de la lutte contre l'immigration irrégulière.

Les clandestins, interrogés par les gendarmes et les policiers dans le gymnase de Bonifacio où ils avaient été hébergés vendredi après avoir été découverts sur une plage, avaient tous affirmé avoir voyagé de Syrie en Tunisie dans des camions, puis être arrivés en Corse à bord d'un cargo.

L'un d'eux, sorti dimanche du centre de rétention administrative de Marseille avec sa femme et ses deux enfants, a pourtant raconté hier qu'ils avaient pris «l'avion depuis le Liban pour la Tunisie, avec de faux passeports et de faux visas, puis un bateau et on est arrivés en Corse».

Un autre, accompagné de sa femme enceinte et de leur fille d'un an, a déclaré s'être rendu par la mer en Tunisie et avoir quitté ce pays sur «un grand bateau avec de la ferraille à bord et du pétrole».

Les autorités françaises avaient exprimé dès vendredi leur scepticisme sur les déclarations des «naufragés». M. Besson a rappelé que ces «auditions n'ont pas permis de recueillir beaucoup d'élements», que les clandestins s'étaient par ailleurs «débarrassé de leurs papiers d'identité et de leurs téléphones portables».

Renvoyés chez eux

La bonne forme physique des clandestins, notamment des enfants, souriants et détendus, leur état de propreté, les hommes étant rasés et certains femmes maquillées, et la présence d'une femme handicapée en fauteuil roulant, avaient étonné dès vendredi, et pourraient accréditer cette hypothèse.

Par ailleurs, face au désaveu des juges et aux critiques des associations sur le transfert en centres de rétention des Kurdes débarqués en Corse, Nicolas Sarkozy a confirmé hier la volonté de la France de combattre l'immigration clandestine en les reconduisant à la frontière.

«Je le dis très simplement, nous soignons ces personnes, nous les nourrissons, nous les réconfortons (...) et nous les raccompagnerons chez eux», a déclaré le chef de l'Etat sur TF1.

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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 08:26

د منصف المرزوقي





لتكن 2010 سنة حوار القوى الوطنية
بيان المؤتمر من أجل الجمهورية
لاحد 24 كانون الثاني (يناير) 2010.


تشتدّ وتيرة القمع والنظام الاستبدادي يستهدف رموز المجتمع المدني بكيفية لم يسبق لها مثيل جاعلا من كل مناضل ومناضلة فريسة صيد متروكة للضرب والتنكيل والمحاصرة والترويع . فقد داهمت مجموعة من المنحرفين بيت سليم بوخذير مواصلة سياسة ترويع عائلته بعد الاعتداء البشع الذي تعرض له . كما أوقف الأستاذ عبد الوهاب معطر ساعات لمنعه من السفر في الوقت الذي تستعد فيه السلطة الغاشمة لوضع بيته في المزاد العلني. ولا زالت راضية النصراوي تتعرض إلى حصار خانق وتتبّع لصيق يمنع كل حياة عادية كما هو الأمر مع عمر المستيري الذي تعرض لاعتداءات جسدية عديدة . وفي نفس السياق تعدت مجموعات من البوليس السياسي على عائلة توفيق بن بريك لمحاولتها إيصال صوتها احتجاجا على تواصل اعتقال ابنها الذي يتهدده الموت في سجن سليانة وحاصرت بيتها لمنع كل مظاهر التعاطف مع نضالها من أجل الحق في العيش الكريم ، كل هذا في سياق الأحكام الجائرة ضد فاهم بوكدوس وزهير مخلوف لإرهاب الصحافيين وحملة الاعتقالات ضد الطلبة لإرهاب الجامعة والشباب والتمشيط العشوائي لإرهاب عامة المواطنين .

إن السلطة التي حاولت دوما الحفاظ على المظاهر، طلقت عنها اليوم كل المحاذير وأصبحت لا تخشى من التصرف الإجرامي في وضح النهار وهذا تحول خطير ناجم عن بلوغ أزمة النظام الاستبدادي ذروته وشعوره أنه لم يعد له من حل آخر غير سياسة الفرار إلى الأمام .

فالأزمة السياسية لم تكن يوما بمثل هذه الحدة و القطيعة بين السلطة والمجتمع المدني أصبحت مطلقة وهو ما أدى حتى أقرب أصدقائه وحلفاؤه لتصنيفه بين أكثر الأنظمة المتخلفة استبدادا . كذلك تعرف الأزمة الاقتصادية هي الأخرى منعطفا خطيرا بتوّقف الاستثمار وانهيار الادخار وتفاقم البطالة وكساد السياحة وتدني مستوى عيش المواطنين وتكاثر الهاربين من جنة الرخاء والاستقرار المزعومة.

لقد شاءت سخرية التاريخ أن يعود " رجل التغيير" بتونس إلى المربع الأول الذي يدعي أنه أخرجها منه وهي مجددا مثل عشية رحيل بورقيبة تحت سلطة رجل مريض فاقد لكل هيبة ولكل مصداقية وشرعية ، أوصل البلاد إلى قطيعة مطلقة بين السلطة والشعب وأزمة سياسية واقتصادية ومعنوية لم يعد من الممكن التستّر عليها وتتصارع حول وراثته مجموعات وأشخاص يحركها الجشع والخوف من المحاسبة . كل هذا دون أن يحسب أي حساب لشعب مغيّب ومجتمع مدني مشلول بالقمع ومعارضة سياسية مطالبة أكثر من أي وقت مضى بتحمل مسؤوليتها .

إن المؤتمر من أجل الجمهورية إذ يحيّ نضال وصمود المجتمع المدني في ظروف قمعية لم يسبق لها مثيل، وإذ يحمّل مجددا البوليس السياسي والعصابات التي يطلقها على المناضلين مسئوليته اليوم وغدا وإذ يجددّ ندائه للقوى الوطنية من داخل الدولة لكي تهب هي الأخرى للدفاع عن دولة استولت عليها العصابات وحولت وجهتها لخدمة مصالحها الخسيسة، يدعو القوى الحية لجعل 2010 سنة الحوار الوطني حول مستقبل يخطط له أناس لا يعيشون إلا اللحظة ولا يهمّهم إلا المحافظة على السلطة والتمتع بكل الممكن من الامتيازات الخسيسة.

إن هذا الحوار الذي ندعو له كل الأطراف السياسية والحقوقية دون أدنى شروط مسبقة هو ضرورة يتطلبها وضع لم يعد قابلا للاحتمال لنواجه متحدّين القمع الحالي والقادم أعظم وخاصة مسلسل التوريث الذي يعده لنا أشخاص لا يحسبون لوجود المجتمع حسابا.

عن المؤتمر من أجل الجمهورية

د منصف المرزوقي




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