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23 décembre 2006 6 23 /12 /décembre /2006 09:30
PASTICHES
Par
ABDOU

La Tunisie, Etat de non droit et des institutions complètement dévoyées, célèbre aussi avec culot le 58ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme

 

La Tunisie de ben Ali célèbre, cette année, à l'instar de l'ensemble de la communauté internationale, la Journée mondiale des droits de l'Homme,c’est vraiment l’éloge du vice à la vertu  , l’éloge de l’hypocrisie et l’expression de la bassesse politique la plus agressive , dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres , mais surtout celui là qui est la source principale  de tout progrès et de tout acte civilisé , la Tunisie et quelques état  ignobles ne font pas partie de la communauté humaine , cette dernière pour être crédible et se protéger devrait obéir à ces principes  et marginaliser ces régimes dictatoriaux  comme celui de ben Ali qui est une référence en la matière  et assister encourager et se solidariser avec les forces démocratiques et de progrès de ces pays  qui luttent pour leur libération  contre vent et marées et dans des conditions absurdes et incroyables , en Tunisie  il suffit de s’arrêter à ce que subissent des centaines de prisonniers d’opinion, des militants des droits de l’homme  comme AYADI , LES ABDOU, M.MARZOUKI ect.. par les milices de droits communs du régime déguisés en policiers , la police  voilà encore une institution détournée et mise à sac par des voyous au service d’un régime  barbare et voyou.Fêtée le 10 décembre de chaque année à grand renfort de propagande, dans la fierté pour cette dictature policière d’un autre âge des importantes réalisations accomplies dans la stérilisation des idées , la mise au pas  des opposants , la désertification et l’éradication des libertés , présentés par ben Ali  comme des conquêtes  immuables par son régime assassin  dans  les domaines de la protection des libertés et de la consécration et de la sauvegarde des droits de l'Homme , que la communauté internationale ne réagisse pas  contre ces déviances  est une absurde criminelle qui décrédibilise  le sens de la justice et de la démocratie dans nos sociétés  et sème  dans les esprit s le venin et la tentation du repli sur soi , du sectarisme et de l’extrémisme.contraire à nos valeurs et qui sont sans aucun doute la marque déposée  de la dictature tunisienne..

Ces acquis qui font toute l’illégitimité  et l’horreur de la dictature tunisienne  n'ont pu être réalisés n'eut été la ferme volonté du putschiste dictateur  Zine El Abidine Ben Ali qui a fait du renforcement du dispositif  de l’éradication des droits de l'Homme un choix central dans son projet de société, et un pilier fondamental de sa présidence à vie , à mort  pour que la Tunisie, reste à jamais, un pays soumis  à son pouvoir absolu et un Etat de non droit et des institutions qui ne sont que le reflet de ses caprices , son incompétence  et son naturel ordurier.

Le deuxième classe  président dictateur  a réaffirmé, dans son discours à l'occasion du 19ème anniversaire de son impitoyable  Changement, que les libertés "sont garanties en Tunisie aujourd'hui par la Constitution et les lois du pays" et qu'"Elles se situent à un niveau qui est semblable, dans le texte comme dans la pratique, à celui qui est appliqué dans bon nombre de pays développés, qu'il s'agisse des libertés individuelles ou des libertés publiques, tout comme en ce qui concerne la protection des droits de l'Homme, et leur consécration dans toutes leurs dimensions" alors pourquoi les agressions contre les démocrates  tunisiens ?Pourquoi les centaines de prisonniers politiques ?Pourquoi ces médias  aux ordres ?pourquoi les détournements ?Pourquoi les fuites  de capitaux , de cerveaux , le chômage , la misère , la prostitution ?Tout chez ben Ali coule de mensonge et de violence , tout de ben Ali finira par pousser le bon sens des tunisiens aux extrêmes .Ce dictateur ignoble est un danger public non seulement pour la Tunisie et les tunisiens mais pour toute la région et les intérêts universels .

La conviction inébranlable de la Tunisie de ben Ali  du caractère répressif et policier de son pouvoir absolu est une véritable insulte à l’universel et global  humanisme des droits de l'Homme et l’ attachement aux nobles valeurs humanitaires de tous les démocrates tunisiens , ont constitué les principes de base à la lumière desquels le bloc démocratique  a arrêté son projet  citoyen  pour la Tunisie de demain, qui a pour ambition de conquérir la confiance du peuple tunisien, toutes catégories confondues.

 

Aussi, la volonté qui anime le deuxième pompe dictateur  Zine El Abidine Ben Ali de consolider le dispositif sa dictature maffieuse et policière  et d'enrichir ses mécanismes, s'est-elle, une nouvelle fois, reflétée à travers sa décision, annoncée le 7 novembre 2006, "de réduire et de limiter  même les attributions du Comité supérieur des droits de l'Homme et des libertés fondamentales qui lui sert de rideau de fumée et de feuille de vigne, pour lui permettre de recevoir les doléances et les plaintes émanant des tunisiens naïfs  et de lui  présenter des rapports de police  à leur sujet,afin d’exercer et un contrôle plus scientifique  et de ficher )lus efficacement  tous les possibles foyer de tensions    

Ces mesures viennent s'ajouter aux prérogatives traditionnelles accordées au Comité supérieur en matière de diffusion de la culture des droits de l'Homme, de prospection des acquis du pays, dans ce domaine, et de la participation aux activités le concernant. Ces décisions avant-gardistes sont venues conforter l'ensemble des initiatives prises en vue de consolider le dispositif des droits de l'Homme, en Tunisie, dont notamment celle annoncée, le 10 décembre 2005, par le Chef de l'Etat, à l'occasion du 57ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, et qui consiste en création d'une commission nationale du droit international humanitaire, chargée notamment de le faire connaître, d'oeuvrer à en diffuser la culture, et d'émettre son avis au sujet de toutes les questions qui s'y rapportent.

D'autre part, la loi constitutionnelle, en date du 1er juin 2002, qui a fait l'unanimité du peuple tunisien, à l'occasion du référendum du 26 mai 2002, est venue donner une nouvelle impulsion dans le sens de la consécration de l'Etat de droit et des institutions et marquer une mutation qualitative dans ce domaine.

Une mutation qui s'est traduite, en particulier, par la place privilégiée réservée aux droits de l'Homme dans le texte de la Constitution, ainsi que par l'élargissement de la protection de la vie privée et des données personnelles, la consécration de l'inviolabilité des communications, ainsi que par la consolidation de l'immunité de ces droits au niveau juridique.

Partant de la ferme conviction du Président Zine El Abidine Ben Ali que l'Homme n'est fier d'appartenir à sa patrie que lorsque ses opinions sont respectées, ses droits garantis et sa dignité préservée, l'approche tunisienne des droits de l'Homme ne fait aucune distinction entre les droits économiques, culturels, sociaux et politiques et veille à concilier entre les spécificités de la société tunisienne et les dimensions universelles du dispositif des droits de l'Homme.

Dans son discours à l'occasion de la célébration du 56ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, le Chef de l'Etat a mis l'accent sur le souci constant de la Tunisie de consolider cette approche avant-gardiste, déclarant : "nous nous sommes employés, avec constance, à consacrer l'interdépendance et la complémentarité entre le développement, la démocratie et les droits de l'Homme, et avons misé sur l'esprit de solidarité qui est profondément enraciné dans la culture de notre peuple.

Nous en avons fait un choix essentiel de notre politique sociale, afin qu'il constitue un facteur fondamental de renforcement du développement équilibré et durable et l'une des sources essentielles de la richesse économique nationale".

La concomitance de la célébration en Tunisie de la Journée mondiale des droits de l'Homme et de la Journée de solidarité nationale, fêtée le 8 décembre de chaque année, témoigne du lien organique existant entre le caractère universel et global des droits de l'Homme et l'impératif de renforcer la solidarité nationale.

Ce lien fondamental qui caractérise la pensée du Président Ben Ali reflète la ferme conviction du Chef de l'Etat que les droits de l'Homme sont un tout indissociable qui ne trouve sa consécration qu'à la faveur de la sauvegarde de la dignité de l'Homme et de la garantie des attributs d'une vie décente à tous les citoyens.

La Tunisie est parvenue à la faveur des interventions du Fonds de solidarité nationale (FSN 26-26) à consacrer les valeurs de solidarité et d'entraide entre les différentes catégories sociales, ce qui a incité le Chef de l'Etat à appeler, dans le discours prononcé le 7 septembre 2000, devant le Sommet du millénaire à New York, à la création d'un Fonds mondial de solidarité et de lutte contre la pauvreté. L'hommage onusien rendu à la Tunisie, en maintes occasions, pour les réalisations importantes accomplies dans le domaine des droits de l'Homme, atteste que le respect de ces droits et des libertés fondamentales dans le pays sont une réalité palpable reconnue par les observateurs aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays.

En effet, la présence de la Tunisie s'est consolidée au cours de l'année 2006 au sein de plusieurs organisations internationales et onusiennes.

Elle a été, en effet, élue pour la troisième fois consécutive en qualité de membre à la commission onusienne pour les droits de l'Homme et en tant que membre dans la première composition du nouveau Conseil des droits de l'Homme relevant de l'Organisation des Nations Unies avec une forte majorité de voix (171 voix sur un total de 191).

De même, l'élection de la Tunisie en qualité de membre de la commission des droits de l'Homme relevant de l'ONU, lors de la 25ème réunion des Etats contractants du pacte international des droits civils et politiques, et son élection en août dernier en qualité de rapporteur de la sous-commission d'experts relevant du Conseil des droits de l'Homme de l'organisation onusienne, lors des travaux de sa 58ème session, attestent une nouvelle fois la considération dont bénéficie, à l'échelle internationale, l'approche globale adoptée par la Tunisie, en matière de consécration des droits de l'homme et de consolidation des libertés fondamentales.

Cette distinction vient s'ajouter au capital de confiance et de considération de la Tunisie auprès de la communauté internationale pour son souci constant de promouvoir, de préserver et d'enrichir constamment le dispositif des droits de l'Homme dans les différents domaines et d'en diffuser la culture tout en les plaçant au premier rang des objectifs nationaux et parmi les constantes favorisant la promotion de la vie politique et le renforcement des valeurs de la République et des fondements de l'Etat de droit et des institutions.

La Tunisie, qui est l'unique pays arabe et musulman et le deuxième en Afrique à être élu membre de la commission des droits de l'Homme, est digne de cette confiance et de cette place de choix, d'autant qu'elle a ratifié la majorité des conventions internationales relatives aux droits de l'Homme et qu'elle a accordé, aux traités internationaux, une place privilégiée dans sa Constitution. A relever, également, son souci constant d'instituer des réformes législatives fondamentales, qui ont englobé tous les secteurs et concerné toutes les catégories sociales sans exception, en direction de la consolidation du dispositif des droits de l'Homme, dont, notamment, les amendements introduits sur le Code du Statut Personnel et la promulgation du Code de la Protection de l'Enfant.

Ce souci se reflète aussi dans l'action de renforcement des mécanismes et des structures chargés de la protection des droits de l'Homme, à travers la création du poste de premier conseiller auprès du Président de la République chargé des droits de l'Homme et du Comité supérieur des droits de l'Homme et des libertés fondamentales, outre la création d'une cellule des droits de l'Homme, relevant du ministère de la Justice et des droits de l'Homme, et d'une autre au sein du ministère de l'Intérieur et du développement local. Partant de la volonté de faire de la Tunisie le pays des libertés et de la primauté de la loi, le Président Zine El Abidine Ben Ali a pris l'initiative d'instituer le prix du Président de la République pour les droits de l'Homme attribué aux personnalités et aux organisations qui se distinguent en matière de consolidation, de développement et de diffusion de la culture des droits de l'Homme aux plans régional et international. Ce prix constitue une reconnaissance franche et concrète de l'adhésion de la Tunisie aux efforts consentis par l'O.N.U et les différentes organisations actives dans ce domaine. Plusieurs institutions et organisations internationales ont rendu hommage au Président Ben Ali, en considération de son action destinée à constamment développer l'approche tunisienne concernant les droits de l'Homme et les libertés fondamentales.

Le Chef de l'Etat s'est vu, en effet, attribuer le prix Louis Michel pour la démocratie et les droits de l'Homme, de l'Institut français des études politiques, et la médaille d'honneur de l'Institut international du droit humanitaire. Le dispositif global et cohérent mis en place par le Président Zine El Abidine Ben Ali, en matière de protection des droits de l'Homme et de consolidation des libertés fondamentales, a fait de la Tunisie l'Etat de droit et des institutions, permettant ainsi de baliser la voie à l'instauration d'une société solidaire, cohérente et équilibrée, et conférant à la Tunisie la place qu'elle mérite au sein des organisations et des structures onusiennes et internationales.




 
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