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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 11:06

 

Les minarets de la Thora

Depuis combien d’années avons-nous sur France Culture, le dimanche à neuf heures, une émission où parole est donnée à des rabbins pour parler -certes de la religion juive- mais pas seulement. Le 23 janvier 2011 par exemple, voici un rabbin qui nous parle de la souffrance juive, de la foi juive en souffrance, qui commente un livre sur la chose, en profite pour verser du fiel sur les Polonais, ces catholiques complices des nazis. Et son interlocuteur de soupirer. Aurions-nous ouï des soupirs s’il eût été question du massacre de chrétiens par les Romains, d’Indiens par les Espagnols ? Où sont ces savants qui viendraient commenter thora et évangiles ? N’a-t-on aucun Thomas d’Aquin d’époque, aucun Colossimo de banlieue, aucun jésuite musclé pour venir parler de cette parole de Dieu qui semble si importante à ces messiers de FranceCU ? Doit-on laisser ce soin aux rabbins kabbalistes -ou prétendus tels- qui seuls pourraient expliquer Maimonide ou tel autre savant juif de Troyes en Champagne à ce jour connu seulement de quelque tâcheron érudit ?

Se rend-on compte que cette pratique insidieuse féconde le terrain de la jalousie sinon d’une haine d’autant plus forte qu’elle est interdite par la loi, d’une frustration grandissante au fil des ans ? Au cas où les Tournesols de FranceCU l’ignoreraient, il y a aussi des savants chrétiens, des exégètes, des ésotéristes, des mystiques, appelons-les comme on voudra, qui se situent dans la lignée d’un Eckart, d’un Bonaventure ou d’un Rudolf Steiner. Pourquoi ne les entend-on pas, pourquoi ne sont-ils pas invités sur les ondes nationales… si toutefois national ne constitue pas une grossièreté pour nos pigistes mondialisés ? Ces ondes sont-elles devenues la voix d’"Ici Jérusalem" ? _ Qui, ayant un peu de jugement et de culture politique, ne voit pas que ces émissions constituent une propagande patiemment construite depuis des décennies ? Qu’il s’agit en fait de défendre Israël, ses crimes, ses violations des lois internationales au nom du Super Crime jamais commis, le Crime Antijuif ? Qui ne voit pas que le Crif est devenu la cinquième colonne de l’état juif ? Du moins de celui qui, se baptisant lui-même ainsi, a de l’urticaire lorsque un goy reprend le même mot ? Accoler l’adjectif juif à un substantif peut tomber sous le coup de la loi, du moins de la réprobation. Allez dire « Hier, j’ai parlé à un Juif », un silence désapprobateur accueille votre phrase. Dites « les Juifs sont ceci ou cela », vous provoquez une œillade gênée. Par contre, si un Juif dit « Personne ne se méfie plus d’un Juif qu’un autre Juif », les moutons judéo-chrétiens rient et bêlent. Que faire d’autre ? Essayez de dire en public : « Les Juifs ne font confiance qu’aux Juifs », on vous accusera d’antisémitisme mais si vous vous-même, « bon chrétien », avez fait des affaires avec des Juifs, l’avez dûment constaté, l’avez même entendu de la bouche d’un Juif, hérésie que de le dire, lèse-majesté thorassique !

Eh bien moi je dis qu’il faut de plus en plus avoir le courage de dénoncer ce judaïsme là qui ronge nos âmes, paralyse nos pensées, entrave nos débats. Non, les juifs ne sont pas le peuple élu s’ils l’ont été. Non les juifs ne sont pas meilleurs que les autres. Au mieux, ils sont aussi mauvais, au pire, ils sont supérieurs dans l’arrogance et le mépris. Huit mois après que des sbires juifs ont assassiné huit pacifistes de la flottille pour Gaza, on a déjà oublié. C’est ça l’antisémitisme : pardonner un crime à quelqu’un au nom d’une souffrance, une dette, un malheur. A ce compte, il faudrait pardonner à tous les violeurs qui, enfant, ont été violés, à tous les voleurs qui ont été exploités, à tous les casseurs qui ont vu leur vie brisée par la discrimination. Les véritables amis des juifs sont ceux qui leur disent maintenant ça suffit ! Le coup de « j’ai souffert, j’ai tous les droits », ça ne marche plus, allez au diable avec la shoah, cessez de nous importuner avec le sionisme et vos « droits » sur la Palestine. Si on vous y accepte soyez heureux car vous n’avez aucun droit à y être. Si vous y êtes né de parents « ayant fui l’antisémitisme », eh bien ce n’est pas une raison non plus. De toute façon, avec tous les crimes que vous perpétrez depuis soixante ans sur cette terre, tous les hommes, toutes les femmes et tous les enfants que vous avez tués de sang froid vous ne serez jamais aimés, jamais admis. Partez avant qu’il ne soit trop tard. Voilà ce qu’un homme – qui ne déteste pas les Juifs « plus que ce qui est strictement nécessaire », comme le disait avec un humour excellemment juif Isaiah Berlin- dit aux Juifs du crif, de la rue d’Ulm, de FranceCU et à Sir Fred Pédaud.

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